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Mali : Trois militaires maliens sanctionnés par les Etats Unis pour leur contribution aux activités de Wagner

Wed, 26/07/2023 - 21:30

Accusés d'avoir contribué aux activités du groupe Wagner au Mali, trois hauts gradés de l'armée malienne se sont vus sanctionnés par le pays de l'Oncle Sam. Ces sanctions vont du gel de leurs avoirs à l'interdiction pour eux de voyager aux Etats-Unis. Une situation que déplore le gouvernement malien qualifiant cette attitude "d'ingérence dans les affaires intérieures du Mali".

"Colonel Sadio Camara, ministre de la Défense ; Colonel Alou Boi Diarra, chef d'état-major de l'armée de l'air ; Lieutenant-colonel Adama Bagayoko, commandant de la base aérienne de Bamako" voilà les trois militaires qui subiront désormais les sanctions des Etats-Unis pour avoir collaboré avec le groupe Wagner au Mali, lequel groupe selon eux, s'adonne à des actes de violations des droits humains. "Ces responsables ont rendu leur peuple vulnérable aux activités déstabilisatrices et aux violations des droits humains du groupe Wagner tout en ouvrant la voie à l'exploitation des ressources souveraines de leur pays au profit des opérations du groupe Wagner en Ukraine", a déclaré le sous-secrétaire au Trésor chargé du terrorisme et du renseignement financier, Brian Nelson.

"Beaucoup de morts sont le résultat d'opérations prévues par les forces armées maliennes aux côtés des membres du groupe Wagner" a laissé entendre Anthony Blinken, secrétaire d'Etat americain. Toujours selon lui, les décès des civils auraient augmenté de 278% et ce, depuis le déploiement des mercenaires russes dans ce pays.

Le gouvernement malien de son côté, lui, a du mal à avaler la pilule. Pour le pays de Assimi Goïta, cette attitude des Etats-Unis n'est ni plus ni moins qu'une "ingérence dans les affaires intérieures du Mali".

Dans son analyse de la situation, le politologue malien Séga Diarrah dit craindre le sort de ces officiers car pouvant être à l'origine de retombées fâcheuses. En effet, le rôle central du dollar américain rend les sanctions de ce pays agressives partout dans le monde. Et cela, même si les concernés n'ont pas de comptes bancaires aux États-Unis. "Les avoirs et comptes financiers de ces officiers dans toute institution financière qui fait affaire en dollars américains sont désormais gelés et l'ouverture de nouveaux comptes ou l'obtention de prêts peuvent devenir problématiques. En pratique, cela signifie que les transactions financières courantes, comme l'achat d'une maison, le paiement des frais de scolarité des enfants à l'étranger ou même l'envoi d'argent à la famille, peuvent devenir un défi" explique t-il.

Aussi, le fait pour ces officiers de traîner des casseroles peut les empêcher de signer certains contrats ou passer certains accords avec des partenaires commerciaux. De ses dires, ces actions peuvent affecter les individus "même à l'échelle très locale", c'est à dire les populations.

Il terminera son analyse en évoquant le contexte géopolitique marqué par cette apre rivalité entre les Etats-Unis et la Russie, laquelle rivalité n'est pas sans conséquence sur le Mali, en raison de ses choix connus et affichés en faveur de la politique du pays de Vladimir Poutine. "Il est essentiel pour les Maliens de comprendre ces dynamiques et de réfléchir à leur position dans ce contexte géopolitique" a-t-il laissé entendre.

Pour lui, les autorités maliennes devraient agir avec prudence car leur pays est un carrefour et leurs décisions d'aujourd'hui auront des répercussions sur le Mali demain. "C'est un moment critique qui demande du courage, de la clarté et, surtout, une compréhension nuancée de la situation. Pour atteindre cet objectif, il est essentiel de s'informer et de se cultiver sur ces questions complexes. « Wagner au Mali : Une Ombre Russe en Afrique » est une ressource précieuse qui peut aider à illuminer certains de ces enjeux. Le chemin à parcourir est encore long, mais avec de l'information précise et une réflexion soigneuse, le Mali peut naviguer avec succès dans ces eaux troubles" a-t-il recommandé.

Erwan Compaoré
Lefaso.net
Sources : Maliactu.net, VOA Afrique, African Manager

Categories: Afrique

Séjour du Président de la Transition en Russie : Le Chef de l'Etat échange avec des stagiaires militaires à Saint Pétersbourg

Wed, 26/07/2023 - 19:23

(Saint Pétersbourg, GMT+3). En séjour à Saint Pétersbourg dans le cadre du 2e Sommet Russie-Afrique, le Président de la Transition, Chef de l'Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a échangé ce mercredi en fin de matinée avec les militaires stagiaires en formation en Russie.

Ce sont 11 élèves officiers d'artillerie, 4 élèves officiers en ingénierie et 5 élèves officiers en culture physique, en formation dans différentes académies militaires de la Russie qui se sont entretenus avec le Président de la Transition.
Selon l'élève officier d'artillerie, Achraf SIMBORO, délégué des stagiaires, le Chef de l'Etat leur a expliqué la situation sécuritaire difficile de notre pays au cours des échanges et les objectifs majeurs de la Transition que sont la reconquête du territoire national et le retour des personnes déplacées internes.

Dans cette perspective, « le Chef de l'Etat attend le maximum de nous, que nous nous donnons à fond dans les études et la formation parce que la Russie est une grande puissance et lorsque nous effectuons un stage ici, c'est un grand atout pour nous », a soutenu Achraf SIMBORO.

Selon le représentant des stagiaires, ils reçoivent dans les différentes académies militaires une formation polyvalente en artillerie et en ingénierie sur l'utilisation de plusieurs armes. « Cela nous permet d'apprendre le fonctionnement de certaines armes ici en Russie qui sont adaptées à la technologie du moment et à la situation sécuritaire », a souligné Achraf SIMBORO.

Il a soutenu que lui et ses camarades se donnent à fond pour que « demain nous puissions donner un nouveau souffle à notre armée dans la lutte contre l'insécurité ».
Les militaires stagiaires ont saisi l'opportunité de la rencontre pour exposer quelques difficultés vécues au Chef de l'Etat qui a promis les examiner pour leur résolution.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Categories: Afrique

Bobo-Dioulasso : L'Institut régional d'administration des Hauts-Bassins lance des recrutements sur titre privé pour l'année 2023-2024

Wed, 26/07/2023 - 18:30

Le directeur de l'Institut régional d'administration (IRA) des Hauts-Bassins, Tahirou Barry, était face à la presse ce mercredi 26 juillet 2023 au sein de l'institution à Bobo-Dioulasso. Cette rencontre avec des journalistes de la ville de Sya avait pour objectif de présenter l'institut et d'annoncer le recrutement de nouveaux élèves sur titre privé pour l'année 2023-2024.

Presqu'un mois après son installation à la tête de la direction de l'Institut régional d'administration des Hauts-Bassins (IRA/Hauts-Bassins), soit le 30 juin 2023, Tahirou Barry était face à la presse ce jour pour présenter son institution au grand public. L'ancien ministre de la culture a saisi cette occasion pour ainsi dévoiler aux journalistes, les filières de formation au sein de l'institut et annoncer le début des recrutements sur titre privé pour l'année 2023-2024. Aussi, il a dévoilé son ambition qui est de faire de l'IRA, un institut de référence et de fierté de la région des Hauts-Bassins.

A l'entame de sa déclaration, il a présenté l'IRA comme étant une représentation de l'Ecole nationale d'administration et de magistrature (ENAM) dans les Hauts-Bassins. L'IRA tient donc son fondement des termes de l'article 43 du décret portant approbation des statuts de l'ENAM. Cet institut est chargé ainsi de « la formation professionnelle des agents de l'Etat, de ceux des collectivités territoriales, des établissements publics et parapublics ». Les valeurs de l'IRA sont fondées sur l'intégrité, le travail et la discipline.

« Nos atouts sont notre expérience, notre riche répertoire d'enseignants et d'experts de haut niveau, la diversité et la richesse de nos filières de formation. L'approche expérientielle à travers un stage pratique de quatre mois dans une structure crédible, la promotion des valeurs patriotiques et éthiques surtout dans un contexte où des voix fortes ont alerté sur l'agonie de la morale dans notre pays », a-t-il laissé entendre.

Etablissement public de l'Etat, l'IRA/Hauts-Bassins qui est une représentation de l'ENAM, dispose d'un plan stratégique de développement et de modernisation 2022-2026, dont la vision à l'horizon 2026 est de faire de l'ENAM « une école de prestige, d'excellence et d'innovation qui rayonne au plan national, sous régional et international ».

Les participants de la conférence de presse

A croire le directeur de l'IRA, Tahirou Barry, les programmes de l'institut préparent les apprenants à une vie professionnelle complète et riche à travers une articulation harmonieuse entre savoir, savoir-faire et savoir-être. « Un élève qui sort de l'ENAM auréolé de son diplôme dans les filières comme les archives, les ressources humaines, l'administration générale, l'économie et finances, secrétariat, le patrimoine culturel, muséologie, le tourisme, documentation etc. est un candidat sérieux pour tous les recrutements dans les administrations publiques, les collectivités locales, les corps militaires et paramilitaires, les EPE, les ONG et les entreprises privées », assure le directeur de l'IRA/Hauts-Bassins, Tahirou Barry.

Avant de poursuivre : « Nos curricula des formations sans cesse adaptés aux réalités du monde professionnel permettront aux apprenants d'acquérir de solides bases dans le domaine de la filière choisie et de développer des habiletés pratiques pour répondre aux missions requises ». Il a affirmé que la présence de la représentation de l'ENAM dans les Hauts-Bassins est un atout pour la région. Elle demeure, dit-il, une source de riches opportunités pour accroître l'employabilité des jeunes et permet d'offrir aux entreprises publiques et privés des moyens d'assurer leur ambition d'excellence, de compétitivité et d'innovation. D'où son appel à l'endroit des populations de la région à s'en approprier.

Du recrutement de nouveaux élèves sur titre privé pour l'année 2023-2024

Le recrutement de nouveaux élèves sur titre privé au sein de l'IRA découle de l'article 3 de son statut qui lui permet de recevoir dans ses cycles de formation initiale et continue des inscrits sur titre des établissements publics, parapublics et privés nationaux, des stagiaires de pays étrangers ainsi que des candidats à titre individuel. Le recrutement concerne les auditeurs titulaires du BEPC et du Baccalauréat (toutes séries confondues) dans les différentes filières de formation au sein de l'institut.

La réception des dossiers de candidatures a commencé depuis le lundi 24 juillet et se poursuivront jusqu'au mercredi 30 août 2023 inclus tous les jours ouvrables de 8h à 15h au secrétariat de l'Institut régional d'administration des Hauts-Bassins. « Notre secrétariat peut également recevoir les dossiers de l'ENAM Ouaga et ceux de Fada respectivement pour le cycle A et les cycles B et C des collectivités territoriales », a souligné Tahirou Barry. La composition des dossiers et les conditions de candidatures sont accessibles sur le site de l'ENAM : www.enam.bf ou pour toute autre information complémentaire le candidat peut appeler au 20 95 33 15.

Romuald Dofini
Lefaso.net

Categories: Afrique

Ghana : La peine de mort abolie pour les crimes dits ordinaires

Wed, 26/07/2023 - 18:11

Le parlement ghanéen a voté au soir du mardi 25 juillet 2023, une loi pour l'abolition de la peine de mort pour les crimes dits ordinaires. Un geste applaudi par les institutions internationales et les acteurs de ce changement, quand on sait que 172 personnes étaient passibles de la peine capitale en 2022, quoique n'étant plus appliquée depuis 1992.

La peine de mort est désormais out de la vie politique et judiciaire du pays de Nana Akufo-Addo. C'est du moins le cas pour les crimes dits ordinaires. C'est ce mardi 25 juillet 2023 que les députés ghanéens ont voté cette loi, la substituant du même coup par une autre prévoyant la prison à vie pour les crimes du type sus-cité.

Pour le député de l'opposition Xavier Sosu, auteur de cette proposition de loi, cette décision est une victoire d'étape dans la marche progressive vers le respect des droits de l'homme au Ghana. Pour lui, il y a déjà de quoi boire du petit lait, même si ces lois n'entreront en vigueur qu'après avoir été entérinées par le président de la république lui-même. "C'est un moment de grande fierté pour le Ghana" clame t-il.

Les crimes de haute trahison eux, restent toujours passibles de la peine capitale. Cette situation relève d'une autre paire de manche car étant prévue dans la constitution même du Ghana. Cela signifie que "l'abolition complète de cette peine draconienne ne serait pas complète sans une révision de la constitution, a rappelé à travers un communiqué, Samira Daoud, directrice de Amnesty International pour l'Afrique de l'ouest et l'Afrique centrale.

En rappel, 26 des 55 Etats membres de l'Union Africaine (UA) ont aboli la peine de mort en droit, 19 appliquent un moratoire à long terme sur les exécutions et 15 la maintiennent toujours.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

Source : Le Monde, La Libre, France 24

Categories: Afrique

Niger : La CEDEAO condamne la tentative de coup d'Etat

Wed, 26/07/2023 - 17:40

Si certaines sources révélaient que la situation trouble au Niger n'était qu'une mutinerie, le communiqué ci-après de la CEDEAO laisse croire qu'il s'agissait bel et bien d'un coup d'Etat. Tout en déplorant cette tentative de coup de force, ils exigent par la même occasion la libération immédiate et sans condition du président démocratiquement élu, Mohamed Bazoum.

Categories: Afrique

Nomination du DG de l'ONEA : « Le REN-LAC n'a pas compétence pour annuler la décision d'une autorité »

Wed, 26/07/2023 - 14:34

Le communiqué ci-après est celui du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC). Dans cet écrit, il se prononce sur le recours en annulation de la nomination de Adama Traoré comme directeur général de l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA), formulé par la coordination de la Confédération générale des travailleurs du Burkina (CGT-B) de l'ONEA. Accusant réception de la demande formulée par la structure syndicale, le REN-LAC souligne ne pas être habilité à remettre en cause la décision d'une autorité administrative ou gouvernementale.

Le 10 juillet 2023, le Réseau national de Lutte anti-corruption (REN-LAC) a été saisi par la coordination CGT-B de l'Office national de l'Eau et de l'Assainissement (ONEA) à travers une lettre ayant pour objet « recours à l'annulation de la nomination de monsieur TRAORÉ Adama comme Directeur général de l'ONEA ».

Par la suite, cette lettre s'est retrouvée sur les réseaux sociaux suscitant des interpellations de la part de l'opinion pour la manifestation de la vérité.

Le REN-LAC accuse réception de ladite lettre et remercie la coordination CGT-B de l'ONEA pour sa saisine.

Cependant, le Réseau, étant une organisation de la société civile, n'a pas compétence pour annuler la décision d'une autorité administrative ou gouvernementale. Dans le cas d'espèce, l'annulation relève de la compétence de l'autorité de nomination à savoir le Conseil des ministres ou, dans une certaine mesure, les juridictions administratives.

En revanche, les motifs de la demande en annulation sont fondés sur des faits de mauvaise gouvernance qui sont du ressort de la mission du REN-LAC. De ce fait, le Réseau, depuis sa saisine, a procédé à des recherches d'informations complémentaires sur les faits de dénonciations concernant le nouveau Directeur général de l'ONEA.

À ce jour, il dispose d'informations faisant état de la mise en examen de monsieur TRAORÉ Adama devant le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Ouagadougou pour des faits entre autres de corruption, de surfacturation dans les marchés publics, de commerce incompatible et de blanchiment de capitaux.

Il convient surtout de rappeler que la nomination relève d'un pouvoir discrétionnaire de l'autorité. Il lui appartient, en fonction des faits dénoncés, si toutefois elle les ignorait, de prendre une décision appropriée. Du reste, un rapport de mission d'audit des marchés publics de l'ONEA a été produit par l'Inspection générale des Finances (IGF) dont les résultats sont certainement à la disposition du gouvernement.

Indépendamment de la nomination de Monsieur TRAORÉ, le REN-LAC entend poursuivre dans le cadre de cette affaire ses actions de lutte anti-corruption, conformément à sa mission d'œuvrer pour la bonne moralité et la transparence dans la gestion de la chose publique. Il invite donc toute personne disposant d'informations en rapport avec cette affaire ou toute autre, de bien vouloir les mettre à la disposition de ses services en appelant au numéro vert 80 0011 22, email : renlac@renlac.com, WhatsApp : 02 99 00 40 ou encore en se présentant physiquement au siège du REN-LAC sis à Pissy.

En tout état de cause, le REN-LAC félicite la coordination CGT-B de l'ONEA pour cette veille citoyenne. Il invite les populations à assurer leur droit de regard sur la gestion de la chose publique en refusant et en dénonçant la corruption afin que la transparence et l'intégrité des agents soient les choses les mieux partagées dans nos administrations publiques.

Ouagadougou, le 25 juillet 2023

Le Secrétariat exécutif

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"International Diamond Prize of Excellence Quality" 2023 : L'institut de recherche "GRAS" distingué à travers le Pr Sirima

Wed, 26/07/2023 - 14:01

La cérémonie de remise de prix "Quality Achievements Awards" 2023 s'est tenue dans la nuit du 9 juillet à Bruxelles, en Belgique. A cette cérémonie organisée par l'European Society for Quality Research (ESQR), le Groupe de recherche action en santé (GRAS), dirigé par le Pr Sodiomon Sirima, a été distingué dans la "Gold category". Une satisfaction pour lui qui voit l'institut qu'il dirige, distingué au niveau international pour la quatrième fois depuis décembre 2021.

Après une stricte sélection basée sur la recherche d'informations de sources publiques, les publications scientifiques, l'obtention de projets de recherches, la participation aux conférences scientifiques et aux congrès, le GRAS a été couronné à la "Quality Achievements Awards" 2023. Un prix que le directeur général de l'institut, Pr Sodiomon Sirima, est allé recevoir dans la capitale européenne.

C'est la preuve que les efforts consentis les années précédentes ne sont pas vains. « En 2021, nous avons fait 27 publications scientifiques et 15 en 2022 dans des journaux scientifiques internationaux de renom. Aussi, notre présence a été remarquée dans les grands cadres de rencontres scientifiques sur les plans national et international. Les résultats de certains de nos travaux récents ont influencé des décisions en matière de santé publique. Il s'agit notamment des travaux sur le vaccin de la fièvre typhoïde qui ont aidé à guider la recommandation de son introduction future dans les vaccins du programme élargi de vaccination. A cela s'ajoute les précédents prix qui ont également eu un écho favorable au sein des observateurs scientifiques », a laissé entendre Pr Sirima.

Que de joie donc pour lui de recevoir cette distinction qui vient hisser plus haut le drapeau du Burkina Faso et l'inviter par la même occasion, à redoubler d'ardeur pour tenir la dragée haute. « Contribuer à porter le nom du Burkina Faso dans ce regroupement mondial élitiste est une grosse fierté qui interpelle cependant à plus d'ardeur dans le travail de qualité. C'est une fierté, non pas pour ma modeste personne, mais surtout pour l'ensemble de mes collaborateurs au sein du GRAS, pour l'ensemble des partenaires nationaux et internationaux avec qui nous nous battons sur le terrain de la recherche en santé. Nous dédions ce prix au monde scientifique burkinabè qui apporte une énorme contribution à tous les secteurs de développement au Burkina Faso et dans le monde », se réjouit-il.

Aux jeunes qui désirent embrasser le domaine de la recherche, le message du Pr Sirima est le suivant : « notre pays regorge de compétences et références de carrure mondiale qui défendent et véhiculent une image positive de notre pays. Nous, de notre côté, essayons autant que faire se peut d'accompagner la jeunesse à faire mieux que nous dans le domaine de la recherche scientifique en particulier et les autres domaines en général. Et pour cela, la jeunesse doit travailler davantage pour faire beaucoup plus que ses aînés ».

En rappel, le GRAS est un institut de recherche de droit privé et de référence internationale basé à Ouagadougou. Fondé en janvier 2008, le groupe évolue dans le domaine de la recherche biomédicale, tout en promouvant l'excellence au profit de la santé humaine. L'institut conduit des études de recherches répondant aux normes et standards internationaux en vue d'orienter les décisions des gouvernants pour une amélioration continue de la santé de la population.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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Niger : La rumeur d'un coup d'Etat se propage

Wed, 26/07/2023 - 13:16

La matinée du 26 juillet 2023 n'est pas des plus sereines au Niger. Pour cause, une horde de militaires distinguée comme étant des membres de la garde présidentielle ont bloqué l'accès au palais présidentiel. Même si aucun dispositif militaire particulier n'est pour l'heure posté sur les lieux, l'interrogation principale en ce moment est la suivante : Y a-t-il coup d'Etat ou non ?

Le fauteuil de Mohamed Bazoum semble trembler ces dernières heures. En effet, des militaires ont bloqué les accès qui mènent à sa résidence ainsi qu'aux bureaux du complexe présidentiel.

Si certains craignent un coup de force de l'armée, d'autres par contre soulignent juste une mutinerie et des revendications corporatistes sur les primes et les carrières de certains militaires. En tout état de cause, la situation jusque là reste confuse au point d'inquiéter le pays des droits de l'homme.

"En déplacement dans la région Pacifique, le président de la République Emmanuel Macron a suivi de près l'évolution de la situation avec le ministre des Armées, Sébastien Lecornu. Les deux hommes se sont longuement entretenus en marge du conseil des ministres. Dans une région sahélienne instable et fragile, après les coups d'Etat au Mali et au Burkina Faso ces dernières années, la France s'inquiète d'une déstabilisation du président Bazoum. Le Niger demeure un allié privilégié de la France qui dispose d'une base aérienne à Niamey" peut-on lire sur Le Figaro.

En rappel, la dernière tentative de coup d'Etat au Niger remonte au 31 mars 2021. Il visait à renverser le président actuel, lequel a été démocratiquement élu et exerce ses fonctions depuis le 2 avril 2021. 27 personnes avaient été condamnées pour ce putsch manqué, dont 5 à vie.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

Source : Le Figaro, Le Monde,
Jeune Afrique, TV5 Monde

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Burkina/Promotion des arts martiaux : 150 athlètes de 6 catégories ont pris part à la 2e édition de l'« Open de Saaba »

Wed, 26/07/2023 - 13:00

Organisé par le bureau des karatékas du club Abs Shotokan de Saaba, la deuxième édition de la compétition de karaté « Open de Saaba » a connu son dénouement le dimanche 21 juillet 2023 dans la commune de Saaba, à la périphérie de la capitale burkinabè. Au total, 150 athlètes de six catégories ont pris part à cette émulation de karaté.

La 2e édition de la compétition de karaté « Open de Saaba » a regroupé 150 athlètes de six catégories. Il s'agit des mini-poussins, des poussins, des benjamins, des minimes, des juniors et des seniors. Les phases éliminatoires ont commencé le 22 juillet 2023. Devant parents et encadreurs, les jeunes karatékas de 6 à 18 ans et plus, ont donné l'assurance que leur participation à « l'Open de Saaba » en valait la peine.

Un cadet en kata individuel

Au lycée privé Elisa, à l'occasion de la finale de cette compétition, les différents athlètes ont offert du beau spectacle au public. Kata individuel et collectif ou encore le combat, le karaté n'a rien de secret pour ces jeunes athlètes. Des benjamines aux minimes ; des cadettes aux juniors-séniors, les athlètes, à travers des techniques les plus spectaculaires, se sont merveilleusement illustrés dans les différents combats qu'ils ont menés. Toutes les catégories ont fait le kata individuel et collectif. Mais le combat a été mené par les benjamins et seniors.

Le combat entre benjamins

Séduit et étonné par cette bonne prestation des karatékas, le secrétaire général du comité des parents, Yacouba Traoré, s'est réjoui de l'organisation de la compétition. Il a salué la performance des athlètes qui ont fait montre d'habilité et de dextérité dans les différents combats. C'est une compétition réussie et un objectif atteint selon lui. « L'objectif c'est la saine émulation que nous voulons entre les enfants. Nous avons eu droit à cela. C'est aussi une deuxième école pour nos enfants ; une formation mentale et physique en même temps. C'est aussi une distraction pour eux pendant ces périodes de vacances » a-t-il laissé entendre. Mais au-delà, c'est une compétition qui se veut sérieuse avec de grandes ambitions. En termes de projet, le club Shotokan de Saaba compte élargir la compétition au niveau national et sous régional.

Et pour y arriver, il peut compter sur l'accompagnement de Raynal assurances, parrain de cette deuxième édition. Le représentant du directeur général de cette structure, a d'abord salué le choix du parrainage. « Nous sommes très honorés à travers ce choix de parrainage » a indiqué Benjamin Ouoba. Il a rendu hommage aux encadreurs des différentes équipes pour la rigueur des différentes formations. Il a félicité et encouragés les athlètes. « Le Karaté est un moyen d'auto-défense. Nous sommes dans un contexte d'insécurité. Ils peuvent se servir de ça pour se défendre et défendre aussi les autres en cas de nécessité » a-t-il poursuivi.

Le secrétaire général du comité des parents a salué la performance des athlètes

Au tableau des récompenses, les premiers de chaque catégorie sont répartis avec des médailles en or, un tee-shirt « Open de Saaba » et un tee-shirt du partenaire. Quant aux deuxièmes et troisièmes de chaque catégorie, ils ont été consolés avec respectivement des médailles en bronze et en argent.

Après la première édition en juillet 2022, la deuxième en 2023, les promoteurs ont annoncé déjà la troisième édition en 2024 avec beaucoup d'innovations.

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

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Burkina/Lutte contre la désinformation : Le National democratic institute organise une session de dialogue et de consultation pour proposer des recommandations d'atténuation

Wed, 26/07/2023 - 13:00

Le National democratic institute (NDI) a organisé, le mardi 25 juillet 2023 à Ouagadougou, une session de dialogue et de consultations sur la désinformation.

L'objectif est d'offrir aux organisations de la société civile l'opportunité de réfléchir sur le phénomène et de discuter de la meilleure façon de mener la lutte contre la désinformation.

Tour à tour, les différents communicateurs venus de Fasocheck, du Conseil supérieur de la communication, de la Commission de l'informatique et des libertés, de la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité, ont abordé la problématique de la désinformation au Burkina Faso.

Selon Harouna Drabo, responsable des programmes et partenariats à Fasocheck, les médias sociaux, par leur accessibilité et usage facile, constituent les remparts aux canaux d'information et de communication classiques (radio, télévision, presse écrite, affiches), non seulement pour les gouvernants, les acteurs des organisations de la société civile mais surtout pour les citoyens.

Awa Somé / Traoré, gestionnaire de programmes au NDI

Harouna Drabo explique qu'avec les médias sociaux, du faux se retrouve dans l'information et les journalistes ont perdu le monopole d'informer.

Le journaliste est poursuit-il, soumis à un code d'éthique et de déontologie. L'information, selon Harouna Drabo, passe par trois phases : la collecte, le traitement et la diffusion. « Pendant que les sophistes du cyber espace ont inventé un nouveau circuit : fabrication et diffusion de l'information. Les faits sont sacrés, les opinions sont libres. Une opinion publique à la merci des conspirationnistes ou les théoriciens du complot se retrouve dans toutes les composantes de la société des citoyens lambda, des acteurs de la société civile, des journalistes, des acteurs du pouvoir public, des universitaires. Les réseaux sociaux sont devenus un champ de bataille informationnelle entre les acteurs en présence qui sont engagés dans la résolution de la crise sécuritaire au Sahel », a expliqué le responsable des programmes et partenariat à Fasocheck.

Pour le lieutenant de police, par ailleurs représentant de la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité, Napougba Julien Legma, il faut noter que la lutte contre la désinformation est perçue en deux volets : celui de la prévention et le volet de la répression. « Au titre de la prévention au niveau de la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité, chaque année, nous initions des actions de sensibilisation auprès de cibles précises. Cela peut concerner des élèves, des structures administratives et souvent des FDS ou d'autres cibles », dit-il.

Napougba Julien Legma, lieutenant de police ; représentant de la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité

Comme activité de lutte contre la désinformation, poursuit Napougba Julien Legma, il y a une page Facebook à travers laquelle la brigade publie divers contenus, et utilise des alertes concernant des cas de désinformation. Il révèle que des personnes ont été déférées pour des cas de désinformation.

« Nous avons des volets en lien avec la réglementation concernant la répression sur les actes de désinformation afin de donner cette information aux populations pour éviter qu'ils puissent engager leur responsabilité pénale en matière de publication, de commentaires sur une information qui peut s'avérer une désinformation », a expliqué le lieutenant de police de la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité.

Pour Awa Somé / Traoré, gestionnaire de programmes au NDI, au cours de cette session, ils ont voulu que les organisations de la société civile puissent échanger sur ce qu'ils font sur cette thématique et ce qu'ils pourraient faire pour améliorer le travail déjà fait.

Harouna Drabo, responsable des programmes et partenariat à Fasocheck

« Aujourd'hui, nous avons fait une session de dialogue et de concertations avec les organisations de la société civile mais aussi avec des acteurs étatiques et des institutions pour échanger sur le phénomène de la désinformation. Ce n'est qu'un début parce que le NDI est vraiment focus sur la thématique. Il y a d'autres programmes en cours financés par nos partenaires qui vont aussi s'attarder sur la question. Ce n'est qu'une entrée en matière et on espère trouver les organisations de la société civile pour que les citoyens et les institutions soient moins impactés par la désinformation », a expliqué Awa Somé/Traoré.

Plusieurs recommandations d'atténuation des effets de la désinformation sur le citoyen et les institutions ont été faites par les participants. Il s'agit, entre autres, de la vulgarisation de la pratique du fact checking, de l'amélioration de la communication sur les initiatives de fact checking, de l'accentuation de la sensibilisation auprès des élèves et étudiants.

Il s'agit également, en termes de recommandations, de rendre les contenus accessibles en les traduisant en langues nationales, d'harmoniser le process de fact checking, de mener un plaidoyer pour l'accès à un l'information publique à temps, de formaliser la collaboration entre les OSC et les institutions de régulation, de formaliser la collaboration entre les institutions et les structures nationales.

Comme recommandations, ils proposent aussi l'harmonisation et l'élaboration d'un règlement général sur la protection des données au niveau continental et la prise en compte des médias sociaux dans la régulation du CSC, l'élaboration d'un livre blanc sur la désinformation.

Carine Daramkoum
Lefaso.net

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Éducation/Burkina : L'université Aube Nouvelle ouvre ses portes aux futurs étudiants

Wed, 26/07/2023 - 13:00

L'université Aube Nouvelle a organisé une journée d'orientation et d'information le mardi 25 juillet 2023, dans son campus situé à Ouagadougou. Il s'est agi de donner des informations précises aux nouveaux bacheliers afin de les aider dans le choix de leurs orientations.

Cela va également permettre aux futurs étudiants de connaître toutes les filières dispensées dans cet établissement. Il faut savoir que cette université privée compte une soixantaine de filières de formation dont 50 diplômes sont homologués par le Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur (CAMES). En plus des cours théoriques, les étudiants ont des cours pratiques grâce à plusieurs laboratoires avec du matériel de pointe dont dispose l'établissement.

Aube Nouvelle a deux campus (Ouagadougou et Bobo-Dioulasso)

A Aube Nouvelle, on compte deux centres de culture américaine, des partenariats au niveau national et international pour ceux qui veulent poursuivre leurs formations ailleurs plus tard, la possibilité de rencontrer des étudiants de plus d'une vingtaine de pays et un corps professoral compétent. Dans le but de faciliter l'entrée dans le monde professionnel des étudiants, il a été créé un centre de carrière et de l'innovation. Ce centre fait en outre la promotion de l'entrepreneuriat. Les étudiants sont encouragés à s'auto-employer après leurs cursus universitaires.

Le Pr Philippe Sankara a souligné que l'innovation majeure de cette année académique est l'ajout de nouvelles filières

« Pourquoi venir à Aube Nouvelle ? Aujourd'hui, l'enseignement supérieur au niveau des universités au Burkina Faso connaît beaucoup de problèmes. Si vous prenez le cas du public où les années se chevauchent, il faut par exemple six ans pour faire une licence, cela pose problème. Deuxièmement, au niveau de la qualité des enseignements, notre université regorge d'un personnel qualifié. Nous possédons un cadre adéquat. Troisièmement, le centre de carrière est un centre d'employabilité. Le personnel rencontre les étudiants et les aide à postuler. Il les accompagne dans l'élaboration de leurs CV. Ils contactent les entreprises qui veulent embaucher nos étudiants. Il y a de cela deux jours, j'ai reçu par exemple d'une banque de la place un avis pour recruter des étudiants en licence banque et assurance » a convaincu le recteur de l'université, le Pr Philippe Sankara.

« Aube Nouvelle c'est la référence » William Ouba

Des étudiants satisfaits de la qualité de l'enseignement

Ce sont ces avantages qui ont attiré William Ouba. Il est étudiant en licence 2 de technologie des réseaux et systèmes. « La qualité de l'enseignement est idéale, c'est une très bonne école. J'ai un oncle qui a fréquenté ici et il a apprécié. Il faut venir à Aube Nouvelle, vous n'allez pas le regretter. L'école met à notre disposition du matériel de qualité. Les enseignants sont accessibles et répondent à toutes nos questions », a-t-il affirmé.

Des enseignants viennent d'autres pays pour dispenser les cours à Aube Nouvelle

L'université Aube Nouvelle, ex ISIG, existe depuis une trentaine d'année. Pour plus d'informations contactez le : 60 40 69 69 ((WhatsApp), (+226) 63 00 33 33/ 58 02 84 24 pour Ouagadougou et le : (+226) 65 95 58 58/ 79 36 64 24 pour Bobo Dioulasso.

SB
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Décès de FORGO Doro Gilbert : Remerciements et faire part

Wed, 26/07/2023 - 08:30

Les grandes familles FORGO, SARAMBE, ZERBO, KOUSSOUBE, COMBO à Kiembara, Lankoué, Gomboro, Bangassogo, Ouagadougou, Bobo – Dioulasso, Ouahigouya, Abidjan, New-York

Ses épouses ; Fropian Elisabeth, Feue Pello Margueritte, Labalo Clémentine, Koukourou Marie

Ses enfants Antoine, Célestin, Jeanne, Catherine, Joséphine, André, Josépha, Germaine, Jean, Patrice, Pascaline, Fourier, Geneviève, Bernadette,

Ses petits-enfants

Les grandes familles TOPAN, OUARO, TAO, NIAMOUKARA, SABO, DRABO, à Kiembara, Abidjan, GAN, Bobo Dioulasso

Les familles alliées BOMBIRI, CISSE, SAWADOGO, SANKARA, KABORE, OUEDRAOGO, SARAMBE, TIAO, GASSAME…

Très touchés par les nombreuses marques de compassion, de sympathie, de solidarité et d'amitié témoignées à leur endroit lors du rappel à Dieu le 25 Juillet 2023 et de l'inhumation le même jour à KIEMBARA de leur Epoux, père, frère, beau-frère, oncle, grand père et arrière-grand-père :

M. FORGO Doro Gilbert,

Nous remercions particulièrement et bien respectueusement pour leur présence effective à nos côtés durant cette période
• Le Comité paroissiale de Kiembara ;
• Les ressortissants de Kiembara à Ouagadougou ;
• Son Excellence Monsieur Sané Mohamed TOPAN, ex-ambassadeur ;
• L'ancien premier ministre Luc Adolphe TIAO ;

• Le ministre de la justice, garde de seau ; et son personnel ;
• L'ordre des pharmaciens du Burkina Faso ;
• Les membres de Lions Club Ouagadougou Keneya ;
• Le Président du Groupe Coris ;
• Les Directeurs Généraux, les membres du comité de direction et a l'ensemble du personnel de Coris Holding, de Coris Bank International SA.

Nous renouvelons nos sincères remerciements, aux parents, amis, collègues, voisins, connaissances, pour leurs soutiens multiformes et ceux dont les noms n'ont pu être cités.

Elles vous informent par ailleurs que les dates pour les messes du repos de son âme vous seront communiqué ultérieurement.

À chacun, nous vous recommandons aux bénédictions de Dieu le Tout- Puissant.

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Décès de LOMPO KARIM : Faire part

Wed, 26/07/2023 - 08:30

Sa majesté le chef de Bilanga (province de la Gnagna),

Les grandes familles LANKOANDE et LOMPO à Bilanga, Bogandé, Fada, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, France, États-Unis, Canada,

La grande famille KARANTAO à Ouahabou (province des Balé), et à Ouagadougou,

Les familles DIOP et NACOULMA à Ouagadougou et au Sénégal,

Les familles alliées ZAMA, BARRY, VALMEDE, GUENGUERE, TOE, CORSIEZ, SANOU, DIALLO, DAO, DAYAMBA, OUEDRAOGO, au Burkina, Sénégal, Côte d'Ivoire, France, États-Unis, Canada.

Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur époux, père, grand-père, frère, oncle, et cousin.

LE COLONEL A LA RETRAITE LOMPO KARIM, survenu le dimanche 23 Juillet 2023 à l'âge de 80 ans.

PROGRAMME DES OBSEQUES :
La levée du corps aura lieu le lundi 31 Juillet 2023 à 7h à la morgue du CHU BOGODOGO, suivie d'une prière à son domicile (zone du bois) à 8h et de l'inhumation au cimetière de Gounghin à 10h.

Union de prières.

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Burkina/Fonds de soutien patriotique : Les députés donnent le feu vert pour prélever une partie du Fonds minier de développement local

Wed, 26/07/2023 - 01:37

Les députés de l'Assemblée législative de transition ALT) ont voté à l'unanimité, ce mardi 25 juillet 2023 en plénière, deux articles portant modification de la loi N°036-2015/CNT du 26 juin 2015 portant code minier au Burkina Faso. Ces textes permettent désormais de prélever une patrie du Fonds minier de développement local (FMDL) pour financer la lutte contre le terrorisme.

Le premier article consiste à ajouter aux affectations classiques du Fonds minier de développement local (FMDL) le financement du Fonds de soutien patriotique (FSP).

Le deuxième texte va servir à exécuter le premier article. Il s'agit des modalités de perception, de répartition, de gestion et de contrôle de l'utilisation des différents fonds miniers dont le FMDL.

A l'unanimité, les députés ont donné leur quitus. Après avoir suivi les différents débats, le ministre de l'énergie, des mines et des carrières, Simon-Pierre Boussim, est revenu sur sa présence. « C'est de demander l'autorisation à la représentation nationale de permettre au gouvernement de prélever une partie du Fonds minier de développement local, qui était préalablement consacré au financement des plans communaux et régionaux de développement, pour soutenir un tant soit peu l'effort de sécurisation du territoire », a-t-il justifié.

Avec ce vote, l'assemblée a autorisé le gouvernement à prélever une partie du Fonds minier de développement local pour financer le Fonds de soutien patriotique.

Application

Le FMDL, quand il est mobilisé, il est semestriellement reparti entre les communes. « Certes, les communes ne bénéficient pas du même montant. Avec cette loi, la clé de répartition ne change pas. Ce qui change, c'est que du montant global mobilisé, nous allons ponctionner d'abord ce qui revient au fonds de soutien patriotique », a expliqué le ministre.

Par la suite, il a détaillé le processus de cette nouvelle répartition : « Il faut dire que le FMDL a deux composantes. Une composante basée sur les royalties, c'est-à-dire ce que le gouvernement prélève comme taxe, il y a une partie qui est reversée au FMDL. Pour cette partie, désormais, on va prélever 85% de ces 20% qui sont versés pour pouvoir financer le Fonds de soutien patriotique. La deuxième composante, le 1% de chiffre d'affaires versé au FMDL, désormais, 20% de ce 1% va être reversé au fonds de soutien patriotique ».

Le ministre Simon-Pierre (au micro) a indiqué que la révision du code minier et la loi de sur le contenu local sont actuellement en réflexion

Pour le moment, c'est un projet de texte règlementaire qui n'est pas encore adopté mais c'est joint au projet de loi pour expliquer aux députés comment le gouvernement compte s'y prendre. Lorsque le conseil des ministres va adopter ce texte, il va être appliqué », a rassuré le ministre des mines.

Permettre aux entreprises burkinabè de compétir à l'extérieur

La question du contenu local, qui n'était pas à l'ordre du jour, s'est invité dans les débats. Le contenu local consiste à faire en sorte que des Burkinabè, des entreprises à capitaux burkinabè puissent être des sous-traitants dans les sociétés minières afin d'augmenter la valeur ajoutée dans l'exploitation des ressources minières. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Cryspin Laoundiki
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Burkina/Justice : Mohamed Sinon écope de trois ans de prison ferme et d'une amende d'un million

Wed, 26/07/2023 - 01:37

Le litige qui oppose le leader de la société civile et activiste, Mohamed Sinon (de son vrai nom, Mohamed Simigna), à la gendarmerie nationale du Burkina Faso, a rendu son verdict en première instance ce mardi 25 juillet 2023 à Ouagadougou, avec la condamnation du mis en cause à une peine d'emprisonnement ferme de 36 mois (trois ans) et une amende d'un million de FCFA.

Poursuivi pour atteinte à l'honneur, à la considération de la Gendarmerie nationale et mise en danger de la vie d'autrui à travers une sortie sur les réseaux sociaux, Mohamed Sinon bénéficie du doute en ce qui concerne la poursuite de mise en danger de la vie d'autrui.

Il est cependant condamné à une peine d'emprisonnement de douze mois (une année) et une amende de 500 000 FCFA ferme pour les faits de diffamation.

Le tribunal a ensuite levé le sursis de 24 mois qui pèse sur l'intéressé dans l'affaire dite « appel au meurtre du journaliste Newton Ahmed Barry ».

Finalement, Mohamed Sinon écope d'une condamnation de 36 mois (trois ans) et d'une amende d'un million de FCFA, le tout ferme et une contrainte judiciaire de trois mois pour s'acquitter de l'amende.

Rappelons qu'au terme des débats le mardi, 18 juillet 2023, le Parquet (partie poursuivante) avait, tenant compte du sursis, requis 30 mois (deux ans et demi) d'emprisonnement ferme et 500 000 FCFA d'amende.

La partie civile, la Gendarmerie nationale du Burkina Faso, n'a, elle, émis aucune demande particulière ; elle a simplement souhaité que le prévenu subisse toute la rigueur de la loi, s'il venait à être condamné.

Père de neuf enfants, Mohamed Sinon est commerçant et responsable d'entreprises.

O.L
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Procès Chambre de commerce vs Martin Sawadogo : Le dossier est renvoyé au 29 août 2023

Wed, 26/07/2023 - 01:30

L'affaire opposant la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso (CCI-BF) à Martin Sawadogo, la première partie poursuivant la seconde pour des faits de diffamation, a été renvoyée au 29 août 2023. Pour cause, le conseil constitué au côté de la défenderesse, Me Paul Kéré, n'était pas là. L'audience s'est tenue ce mardi 25 juillet 2023, au Tribunal de grande instance de Ouagadougou.

Ouvert le mardi 11 juillet 2023, le dossier opposant la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso (CCI-BF) a été renvoyé à la date du mardi 25 juillet 2023. En ce debut de matinée où les hostilités devaient débuter, le conseil de Martin Sawadogo, accusé d'avoir tenu des propos diffamatoires vis-à-vis de l'institution n'était pas présent à l'audience.

Pour ce faire, les parties au procès ont décidé d'accorder leurs violons, optant pour un renvoi et ce, pour une bonne administration de la justice. La date retenue pour tous est le 29 août 2023.

Toujours dans le cadre de ce dossier, on se souvient qu'à l'audience précédente, celle précisément du 11 juillet, un monsieur du nom de Ferdinand Ouédraogo comparaissait pour se constituer partie civile dans ce dossier. En effet, ce dernier dit posséder lui aussi une entreprise dont le sigle est CCI-BF. A la date sus-indiquée, le tribunal l'invitait à revenir à l'audience de ce jour (25 juillet) pour que son cas soit analysé. Répondant comme prévu à l'appel du tribunal, invite lui a été faite de revenir le 29 août 2023.

En rappel, il est reproché à Martin Sawadogo, précédemment chargé de mission du président de la CCI-BF, d'avoir tenu des propos diffamatoires sur sa page Facebook, après s'être vu refuser par le Tribunal de grande instance de Ouagadougou, le droit de dénommer son association "Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso".

Erwan Compaoré
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Province du Tuy/Houndé : La mine confrontée à une nouvelle tentative de pillage par des orpailleurs venus d'ailleurs

Wed, 26/07/2023 - 01:25

Ce mardi 25 juillet 2023, un groupe d'orpailleurs, principalement originaires d'autres régions, a fait irruption dans la mine de Houndé, située dans la province du Tuy. Leur intention était de piller la société minière, selon un des responsables d'une association d'artisans miniers de la province, joint au téléphone. Les incidents ont finalement été maîtrisés après de longues négociations et l'utilisation de moyens coercitifs par la sécurité de la mine.

Ces événements surviennent dans un contexte de manifestations récurrentes des orpailleurs depuis le 19 juillet 2023 dans la commune de Houndé, située dans la région des Hauts-Bassins. Hier lundi 24 juillet 2023 encore, la situation semblait apaisée. Ce 25 juillet, des orpailleurs, qui seraient majoritairement non-résidents de la localité, se sont dirigés vers la société minière avec un seul objectif en tête : le pillage.

Selon un responsable d'une association d'artisans miniers qui a requis l'anonymat, ces manifestants ne présentent aucune revendication fondée ou légitime. Leur motivation semble être de profiter de la vulnérabilité de l'État et de la mine pour satisfaire leurs propres intérêts égoïstes, affirme-t-il à l'autre bout du fil.
Il souligne que les nouveaux manifestants ne cherchent qu'à préserver leurs propres intérêts, sans égards pour les conséquences de leurs actes.

Un conflit territorial qui perdure

Nous avons pu contacter Amadou Kiéma, le coordonnateur des délégués de la mine de Houndé et secrétaire général de la section Houndé Gold Operation du Syndicat des travailleurs de la géologie des mines et des hydrocarbures (SYNTRAGMIH). Selon lui, le principal point de friction entre la mine de Houndé et les orpailleurs de la région réside dans la question du territoire. Le site actuel de la mine industrielle de Houndé était auparavant un espace d'exploitation pour les artisans miniers locaux.

Lire aussi Burkina : Deux morts dans des heurts entre l'entreprise de sécurité de la mine d'or de Houndé et des orpailleurs

Il précise que la société minière n'a actuellement aucun problème avec les populations locales. Les manifestants visaient spécifiquement le site de Kari Pump, car la mine dispose de deux autres sites de gisements (Kari Pump et Kari West) situés un peu plus en profondeur. Ces deux sites en effet, pratiquement en zone rurale, servent généralement de point de rassemblement pour les orpailleurs.

Amadou Kiéma souligne que face aux attaques et aux actes de vandalisme des orpailleurs, les travailleurs de la mine ont préféré adopter une approche diplomatique. Ils évitent ainsi d'être pris pour cibles et se contentent d'observer ces événements avec prudence, considérant que c'est la grâce divine qui les a jusqu'à présent protégés.

Trouver une solution durable au fléau

Il est important de rappeler que la mine d'or de Houndé a officiellement entamé ses travaux de construction le jeudi 30 juin 2016, sous la présidence de l'ancien chef d'État, Roch Kaboré. Cette mine, renfermant une réserve estimée à 48 210 tonnes d'or, demeure à ce jour la plus grande du pays.

Face à cette situation tendue et aux défis rencontrés par la mine de Houndé, il est crucial que des solutions durables soient trouvées pour favoriser une coexistence pacifique entre les parties impliquées, tout en préservant les intérêts légitimes de chacun. La coopération entre les autorités, la société minière, les orpailleurs et les communautés locales devra jouer un rôle essentiel pour prévenir de futurs incidents et garantir le développement responsable du secteur minier dans la région.

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Hamed Nanéma avec Yacouba Sama

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Situation nationale : De ces civilités entre civils et corps habillés, parlons-en aussi !

Wed, 26/07/2023 - 01:20

La société idéale, peut-on paraphraser, n'est pas celle qui se limite à se conformer aux lois établies…, et le gendarme le plus efficace est celui que chacun parmi nous installe volontiers dans sa conscience. Et les bienfaits des civilités sont énormes, elles n'ont pas de prix. Des scènes motivent à prendre prétexte de ces bons gestes entre des citoyens civils et des corps habillés, et de façon générale de ces règles de bienséance dans la société qui échappent aux projecteurs.

Des actes qui ont, certainement, des impacts sociaux très importants. Il suffit d'en avoir assisté, vécu ou bénéficié pour mesurer l'effet moral et ce que la situation peut entraîner comme bonne répercussion autour de soi.

Prenant appui sur le sujet précis des rapports entre les "corps habillés" et les civils, le constat est qu'ils n'ont toujours pas été des plus cordiaux, avec des postures répulsives des derniers vis-à-vis des premiers. Et plusieurs évènements ou circonstances sur lesquels il n'est pas nécessaire de revenir ont contribué à déclencher ou alimenter ces mauvais climats. Mais au-delà de cette atmosphère qu'il faut considérer comme une exception, plusieurs bons actes méritent d'être brandis avec la même énergie que celle qui prévaut quand il s'agit de dénoncer des comportements condamnables.

Ce sont, en effet, ces cas de civilités entre civils et éléments de Forces de défense et de sécurité (corps habillés) dans des lieux publics ou des services à grandes affluences ou encore dans des circonstances données. Si de par le passé, des citoyens toléraient à peine le fait que l'on laisse passer des hommes de tenue dans des rangs de guichets ou de services comme les stations à essence, on note de plus en plus le réflexe à rendre prioritaires ces derniers dans les mêmes conditions.

Même si on peut présumer que ces civilités sont motivées par la situation nationale difficile et, partant, comme une expression de solidarité, d'encouragement et de compassion, la réalité est qu'elles valent la peine d'être magnifiées et être portées à la une, pour qu'elles soient des expressions ordinaires et fassent l'effet de boule de neige.

Par ces temps qui courent et qui sont lourds sur chaque membre de la société et tout le pays, de telles expressions contribuent à produire de grands effets positifs. Au-delà de la tolérance entre citoyens eux-mêmes, ce sont des efforts consentis envers son prochain, envers autrui ; donc de générosité, de modestie, d'harmonie, de mesure et contre l'égoïsme, l'arrogance, l'intolérance, etc.

Tout comme ces règles de bienséance et de bon sens agréables à observer dans la société, qui consistent, au niveau des services ou lieux publics, à donner la priorité aux personnes vulnérables, personnes mal-en-point, vieilles personnes, femmes enceintes ou encore ces femmes avec les enfants au dos.

Braquer les projecteurs sur ces bons actes souvent élémentaires de la vie en société qui tendent à s'amenuiser sur le terrain, c'est aussi témoigner à ces citoyens qui se plient à ces attitudes, qu'elles rendent service à toute la société. Comme le sentiment que pourraient exprimer ces nombreux noctambules qui se voient agréablement surpris d'être accompagnés jusqu'à leur porte par des patrouilles des Forces de sécurité.

En ces moments difficiles, il est souhaitable que chacun se bonifie par les actes qu'il pose autour de lui, car, comme on le dit, un petit geste, anodin, peut soulager de grands maux. Or, il est bien possible que chaque individu soit une solution pour l'autre ou contribue à donner le sourire autour de lui et partout où il passe, tout n'étant pas matériel.

Lire aussi : Burkina : Bravo à l'équipe de contrôle de gendarmerie à l'entrée de Koudougou !

Oumar L. Ouédraogo
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