L'année fiscale 2023 de Plan international a été marquée par de nombreux défis dont les plus importants sont l'insécurité, la crise alimentaire et le problème de mobilisation de ressources. En dépit de cela, des avancées significatives ont été enregistrées avec 1 405 729 personnes touchées en 2023. Ce jeudi 27 juillet 2023, ses membres se sont réunis à Ouagadougou pour passer en revue les activités annuelles de leur institution.
Douze milliards de francs CFA. Voilà le montant injecté par Plan international au Burkina afin d'améliorer les conditions de vie des populations pour ce qui est de l'année fiscale allant du 30 juin 2022 au 1er juillet 2023. Durant cette année, il a été mis en œuvre 47 projets dans 3209 communautés, réparties dans les 13 régions du pays. Ces projets ont impacté la vie de 1 332 502 enfants de moins de 18 ans dont 184 381 filles. En tout et pour tout, ce sont 1 405 729 personnes qui ont été touchées.
Les projets implantés dans les 13 régions du Burkina avaient trait à plusieurs domaines parmi lesquels on peut citer : « la santé sexuelle et reproductive, la sécurité économique des jeunes et des femmes, la citoyenneté active, le développement de la petite enfance, la protection contre les formes d'abus, de négligence d'exploitation et de violence, la protection et assistance dans les situations d'urgence et amélioration de la résilience aux risques naturels, climatiques et anthropiques, etc. »
Selon Nicole Hien, représentante résidente par intérim de Plan international Burkina Faso, l'année a été difficile mais l'abnégation et la détermination du personnel et des partenaires a donné en fin de compte des résultats remarquables. Pour elle, il y a de quoi se réjouir. « A l'étape actuelle, nous pouvons nous réjouir d'avoir engrangé ensemble d'énormes victoires. Nous avons relevé beaucoup de défis et surmonté des obstacles. Nous avons accompli des engagements. Nous pouvons dire en toute humilité que nous avons fait preuve de détermination et de dévouement dans le contexte très difficile qui est le nôtre », dira-t-elle.
La revue annuelle de l'année écoulée n'est pas seulement consacrée au bilan de la mise en œuvre des projets. En effet, la présentation du niveau d'atteinte des indicateurs par projet et par domaine d'impact, l'analyse des forces, acquis, difficultés, faiblesses et leçons apprises, le partage du niveau de satisfaction des bénéficiaires des projets et la proposition de recommandations meubleront le cours de cette journée qui réunit une centaine d'acteurs.
2024 s'annonce elle aussi avec pleins de défis. Mais d'ores et déjà, Plan international poursuivra la mise en œuvre de sa stratégie 2019-2023, dont la date de fin a été prorogée jusqu'en juin 2024. « Nous prévoyons investir en 2024, plus de 14 milliards FCFA. Les interventions se feront dans tous les pays et dans tous les domaines programmatiques cités plus haut », a laissé entendre Nicole Hien. Pour atteindre les objectifs dans ces axes d'intervention ci-dessus cités, la représentante résidente par intérim de Plan international Burkina Faso appelle à une mobilisation continue et à une collaboration renforcée. « Je vous invite à maintenir le cap et à redoubler d'efforts pour cette nouvelle période. Ensemble, nous pouvons surmonter les difficultés, réaliser des résultats probants et contribuer à la construction d'un Burkina Faso plus équitable, inclusif et prospère pour tous », dira-t-elle à ces collaborateurs, pour conclure.
Erwan Compaoré
Lefaso.net
Le directeur général de la santé et de l'hygiène publique, le Dr Brice Bicaba, a présidé, ce jeudi 27 avril 2023 à Ouagadougou, la cérémonie d'ouverture d'un atelier de présentation des résultats du projet de renforcement des droits et santé sexuels et reproductifs. Le projet s'est également intéressé à la contraception, la planification familiale, la violence basée sur le genre, les femmes et les jeunes dans le contexte du covid-19 au Burkina. C'est un projet mis en place par le Fonds des nations unies pour la population (UNFPA), en partenariat avec le Canada.
Mis en œuvre d'octobre 2020 à juin 2023, soit une durée de trois ans, ce projet a permis d'engranger plusieurs résultats, selon le bilan qui a été rendu public au cours de la cérémonie d'ouverture de l'atelier. En termes de résultats enregistrés, le représentant résident de l'UNFPA au Burkina, Alain Akpadji, a cité, entre autres, 600 980 nouvelles utilisatrices de planification familiale, une prise en charge de plus de 400 survivants de violence basée sur le genre, plus de 2 000 prestataires de santé du privé et du public, formés sur la planification clinique axée sur les droits humains.
A ces résultats s'ajoutent la formation de 1491 agents de santé à base communautaire sur la distribution à base communautaire de la planification familiale, la prévention des VBG et du covid-19 et la dotation de kits de gestion des cas pour la sécurisation des données sur les violences basées sur le genre, à 42 districts.
Ces résultats ont permis, selon le Dr Brice Bicaba, d'améliorer l'offre en matière de santé reproductive dans 8 régions. Une occasion pour lui de remercier les différents partenaires de ce projet qui a commencé dans le contexte du covid-19 et a permis d'avoir un certain nombre de résultats tangibles en termes de santé reproductive, comme cités plus haut. Et tout cela concourt à l'amélioration de la santé de la population et à la réduction de la mortalité maternelle qui est un objectif du ministère en charge de la santé.
Malgré ces résultats tangibles, beaucoup de travail reste encore à faire pour réduire les inégalités, limiter les besoins non satisfaits en planification familiale et les grossesses non désirées et autres, a fait savoir le directeur général qui a joint sa voix à celle du représentant résident de l'UNFPA pour souhaiter la pérennisation des acquis et une éventuelle réplication du projet.
Ce projet, il faut le rappeler, a été mis en œuvre dans 8 régions du Burkina que sont les Cascades, le Centre, le Centre-est, le Centre-ouest, le Centre-sud, les Hauts Bassins, le Plateau central et le Sud-ouest.
Par ailleurs les réalisations menées au cours de ce projet ont contribué à la réduction des besoins non satisfaits en matière de planification de 19 à 16%, selon le représentant résident de l'UNFPA.
Le niveau de mise en œuvre des activités s'élève à 98,4% et est très satisfaisant, selon la chargée de coopération de l'ambassade du Canada au Burkina, Emefa Nina-Womitso-Mawulawoe, partenaire financier de ce projet. Selon elle, c'est un projet qui a coûté plus de deux milliards de francs CFA et vu les résultats engrangés, on ne peut qu'être satisfait parce que ce sont des domaines privilégiés par le Canada.
Quant à la réplication du projet, elle a rassuré qu'il y a des interventions qui sont prévues à cet effet.
YZ
Lefaso.net
Le Laboratoire Citoyennetés a organisé une cérémonie d'au-revoir à l'endroit de l'ambassadeur de l'Union européenne au Burkina Faso, Wolfram Vetter. En fin de mission au pays des hommes intègres (après quatre ans), il a reçu les hommages de l'organisation pour ses efforts consentis pour le développement du Burkina Faso. Cette cérémonie a eu lieu ce 26 juillet 2023 dans les locaux du Laboratoire Citoyennetés.
Tout d'abord, il faut rappeler que l'UE et la coopération suisse ont financé le projet "Faciliter la redevabilité et la veille citoyenne avec la société civile" (FASOVEIL). Ce projet, dont la mise en œuvre est assurée par le Laboratoire Citoyennetés et la Fondation Hirondelle vise à améliorer la qualité de formulation et de mise en œuvre des politiques publiques grâce à la contribution et à l'influence des organisations de la société civile et des médias.
C'est au regard de l'implication constant de l'UE à travers son ambassadeur Wolfram Vetter dans la mise en œuvre de FASOVEIL que le Laboratoire Citoyennetés et ses partenaires ont décidé d'organiser cette cérémonie d'hommage et d'au-revoir. « Le 20 septembre 2019, beaucoup d'entre nous découvraient pour la première fois dans les médias le visage de celui qui allait être pendant quasiment quatre ans la première personnalité de l'Union européenne au Burkina Faso. Quatre ans après, on ne peut pas ne pas dire que ce visage on le connaît en vrai. Il est connu. Il est présent, dans le cœur des Burkinabé. Ce visage, beaucoup l'ont rencontré dans des réunions. Ce visage, nous l'avons rencontré dans des ateliers et séminaires de réflexion et de propositions pour soutenir le Burkina. Ce visage, certains l'ont rencontré à Ponsomtinga, aux côtés des femmes tisseuses. Ce visage, on l'a vu à Kaya aux côtés des Personnes déplacées internes (PDI). Ce visage est aussi connu par beaucoup d'organisations de la société civile. Nous avons souhaité vous dédier cette cérémonie, pour vous exprimer notre reconnaissance et notre fierté d'avoir bénéficié de la confiance de l'Union européenne pour conduire un important projet d'appui à la société civile burkinabè, j'ai nommé le projet FASOVEIL », a déclaré le président du Laboratoire Citoyennetés, Raogo Antoine Sawadogo, dans son allocution.
« J'ai beaucoup de compassion pour le Burkina Faso »
Wolfram Vetter s'est dit très ému par cette marque d'attention et a confié que le peuple burkinabè est très chaleureux. Il a notifié que depuis le début de sa carrière, de tous les pays où il a été, les Burkinabè occupent une place importante.
« Je remercie le Laboratoire Citoyennetés, tous les représentants de la société civile et les représentants du gouvernement qui m'ont honoré aujourd'hui. Le travail avec la société civile a été l'un des piliers de notre coopération au Burkina Faso. La société civile est un élément central dans toute notre coopération. Elle a un rôle important à jouer dans les affaires publiques. Ces quatre ans n'ont pas été de tout repos pour le pays malheureusement. J'ai beaucoup de compassion pour le Burkina Faso. C'est douloureux de voir tous ces soldats tombés, les blessés et les familles. Je suis confiant que ce peuple restera debout, c'est un peuple extrêmement résilient. C'est un peuple qui m'a reçu de manière chaleureuse et qui a rendu mon séjour agréable », a-t-il signifié.
Wolfram Vetter est titulaire d'un doctorat en sciences, histoire et droit public de l'université de Bonn, en Allemagne. Ce diplomate européen était, avant sa nomination au Burkina Faso, ambassadeur, chef de la délégation de l'Union européenne au Burundi. Il a commencé sa carrière comme assistant parlementaire et agent temporaire au ministère allemand des Affaires étrangères (source : Direction de la communication de la présidence du Faso) .
Il faut noter que le budget mobilisé pour le projet FASOVEIL est estimé à 5,5 milliards de francs CFA, pour une durée de quatre ans (2022-2026).
SB
Lefaso.net
Dans une déclaration signée par le Chef d'état major des armées nigériennes, le général de division Abdou Sidikou Issa, le Commandement militaire dit adhérer à la déclaration des militaires du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie.
Un accompagnement motivé selon le communiqué, par "le souci de préserver l'intégrité physique du Président de la République et de sa famille, d'éviter une confrontation meurtrière entre les différentes Forces qui au-delà de ces dernières pourrait provoquer un bain de sang et entacher la sécurité de la population et d'autre part, par le souci de préserver la cohésion au sein des Forces de Défense et de Sécurité".
Le Commandement militaire prévient que toute intervention militaire venant de l'extérieur, pourrait entraîner le chaos.
Invite est faite à l'ensemble des forces de défense et de sécurité, à rester concentrées sur leurs missions que sont la lutte contre le terrorisme et le crime organisé.
Lefaso.net
Alors que des militaires, se réclamant du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie ont affirmé hier 26 juillet 2023 sur les antennes de la télévision nationale nigérienne avoir renversé le pouvoir de Mohamed Bazoum, le ministre des Affaires étrangères nigérien Hassoumi Massoudou les invite à rentrer dans les rangs car leurs revendications peuvent s'obtenir dans le dialogue. "Nous sommes les autorités légitimes et légales du Niger", a laissé entendre Hassoumi Massoudou sur France 24.
Celui qui se présente comme étant le chef du gouvernement par intérim, a affirmé qu'il n'y a pas de fait accompli et que le pouvoir légal et légitime est celui exercé par le président Bazoum.
"Il y a eu une tentative de coup d'Etat que nous ne pouvons évidemment pas accepter. Nous sommes certains que ce n'est pas la totalité de l'Armée qui a engagé ce coup d'Etat. La preuve, le Commandement de l'Armée ne s'est pas exprimé. Deuxièmement, le peuple nigérien ne peut plus accepter cela. Nous avons complètement dépassé ce mode anachronique d'expression d'une frange infime de notre population".
Hassoumi Massoudi dit avoir eu des nouvelles du président Bazoum qui serait selon lui toujours séquestré à sa résidence, même si son intégrité physique n'a pas été touchée. Il a appelé à la libération rapide et sans condition de Mohamed Bazoum, pour un retour à l'ordre constitutionnel normal.
"Nous appelons l'ensemble des patriotes à se lever comme un seul homme pour dire "non" à cette action factieuse qui tend à nous ramener à des dizaines d'années en arrière et à bloquer les progrès", a-t-il ajouté.
Lefaso.net
Le coup d'État contre le pouvoir de Mohamed Bazoum semble désormais consommé.
En effet, dans un communiqué lu dans la soirée du 26 juillet 2023 sur les antennes de la télévision nationale du Niger, un groupe de militaires, se réclamant du conseil national pour la sauvegarde de la patrie, affirme avoir mis fin au régime en place.
Entre autres raisons évoquées pour ce coup de force, la dégradation de la situation sécuritaire ainsi que la mauvaise gouvernance économique et sociale.
Lefaso.net
Le Directeur Général de l'Institut des Hautes Etudes Internationales (INHEI) a l'honneur d'informer les personnes privées , les responsables des structures publiques, parapubliques et privées, des collectivités territoriales, des organismes nationaux et internationaux désirant inscrire des agents au Diplôme d'Etudes Supérieures en Diplomatie et Relations Internationales (DESDRI) au titre de l'année académique 2023-2024, que les tests de niveau d'entrée à l'INHEI se tiendra le 24 août 2023 à Loumbila dans les locaux de l'Institut.
1- CONDITIONS DE CANDIDATURE :
Peuvent faire acte de candidature, les personnes privées et les agents en activité dans les structures ci-dessus indiquées et remplissant les conditions suivantes :
être titulaire d'une maîtrise ou d'une licence LMD ou d'un diplôme du cycle « B » de l'ENAM ou de tout autre diplôme reconnu équivalent et justifier de trois (03) ans d'expérience professionnelle ;
être de catégorie B1, A2 ou A3 et titulaire d'un baccalauréat et justifier de cinq (05) années d'expérience professionnelle ;
être titulaire d'un Master des universités et instituts supérieurs reconnus par le CAMES ou équivalent.
2- COMPOSITION DU DOSSIER DE CANDIDATURE :
a) Pour les candidats des structures privées
une demande manuscrite revêtue d'un timbre fiscal de 200 francs adressée à Monsieur le Directeur Général de l'INHEI datée et signée du candidat et indiquant son nom, ses prénom(s), son adresse e-mail, son numéro de téléphone ;
une photocopie de la dernière situation administrative du candidat ou un contrat d'embauche ;
une photocopie légalisée du diplôme requis ou son attestation en cours de validité (Master, Maîtrise, Licence LMD, BAC, diplôme cycle B de l'ENAM ou tout autre diplôme reconnu équivalent) ;
un extrait d'acte de naissance ou de jugement supplétif en tenant lieu ;
une lettre de recommandation de l'employeur ;
un relevé de compte individuel à jour délivré par la CNSS ;
un engagement à payer les frais de scolarité dûment signé et certifié par une autorité compétente ;
une photocopie du reçu de paiement des frais de dossier.
b) Pour les candidats des collectivités territoriales
Les conditions de candidature et la composition des dossiers de candidature des candidats des collectivités territoriales sont celles édictées par les dispositions du décret 2017-703/PRES/PM/MATD/MINEFID/MFPTPS DU 2 août 2017 portant conditions d'organisation des examens professionnels et des concours de la fonction publique territoriale.
c) Pour les candidats des structures publiques et para publiques
Les conditions de candidature sont celles édictées par l'acte pris par leur structure pour ouvrir le concours d'entrée à l'INHEI.
d) Pour les particuliers
une demande manuscrite timbrée à 200F adressée au Directeur Général de l'INHEI ;
un extrait d'acte de naissance ou de jugement supplétif en tenant lieu ;
une photocopie du reçu de paiement des frais de dossier ;
une photocopie légalisée du diplôme ou de l'attestation de succès au Master II ;
les relevés des notes de Master II ;
une copie légalisée de la pièce d'identité ou de la carte nationale d'identité burkinabè (pour les nationaux) ;
une lettre de motivation signée du candidat ;
un engagement signé du candidat, à ne pas exiger son intégration dans un emploi de la fonction publique à l'issue de sa formation.
3- DEPOT DES DOSSIERS
Les dossiers de candidature seront réceptionnés du lundi 07 août au lundi 21 août 2023 de 09 H à 15 H à l'Institut des Hautes Etudes Internationales, sis à Loumbila (sur la route de l'ENEP).
Les frais de dossier, payables auprès de l'Agent Comptable de l'Institut sont de vingt et cinq (25 000) francs CFA non remboursables.
4- INFORMATIONS IMPORTANTES
les employés des services publics, privés ou de la société civile doivent fournir une lettre d'autorisation de leur hiérarchie les autorisant à suivre la formation pendant deux (02) ans ;
l'admission à la formation ne donne droit ni à une bourse ni à une aide quelconque ;
la durée de la formation est de deux (02) ans. Elle est sanctionnée par le Diplôme d'Etudes Supérieures en Diplomatie et Relations Internationales (DESDRI). L'obtention de ce diplôme ne donne pas droit à une intégration dans un emploi de la Fonction Publique ;
la formation se déroule en régime présentiel. Par conséquent, tous ceux qui sont admis seront tenus de respecter rigoureusement les horaires de cours, de participer aux évaluations, aux séminaires et sorties pédagogiques sur le terrain ;
le début des cours de la 1ère année sera fixé ultérieurement par un Arrêté du Ministre chargé de la Fonction Publique.
5- FRAIS DE FORMATION
Les frais de formation sont fixés ainsi qu'il suit :
a) Particulier de l'espace UEMOA :
1 000 000 F CFA pour la première année,
1 200 000 F CFA pour la deuxième année.
b) Institution de la zone UEMOA :
1 500 000 F CFA pour la première année,
1 700 000 F CFA pour la deuxième année.
c) Particulier de l'espace hors UEMOA :
1 800 000 F CFA pour la première année
1 900 000 F CFA pour la deuxième année
d) Institution de la zone hors UEMOA :
2 200 000 F CFA pour la première année,
2 500 000 F CFA pour la deuxième année
6- FRAIS D'INSCRIPTION
Les frais d'inscription sont fixés à 25 000 F CFA.
Les épreuves sont notées de 0 à 20 et toute note inférieure à 7/20 est éliminatoire.
Pour toutes informations complémentaires, veuillez appeler l'un des numéros téléphoniques suivants : 25 40 78 69 /25 40 78 82 et 70 05 60 59.
Le Directeur Général
Dr Poussi SAWADOGO
Officier de l'Ordre National
Appel à candidatures pour le recrutement d'étudiants pour la préparation au Diplôme d'Etudes Supérieures de Comptabilité et de Gestion Financière (DESCOGEF)
Le Président du conseil scientifique du Centre agréé de Formation à l'Expertise Comptable du Burkina Faso porte à la connaissance des étudiants et des travailleurs qu'il est ouvert dans le Centre agréé de Formation à l'Expertise Comptable et Financière du Burkina Faso (CFECF-BF) le recrutement de cinquante (50) étudiants en première année du Diplôme d'Etudes Supérieures de Comptabilité et de Gestion Financière (DESCOGEF). Le diplôme est de niveau Master (BAC+5).
1- Conditions d'admission
Peuvent faire acte de candidature :
Les titulaires au moins du diplôme de licence en comptabilité ou en gestion conformément au Règlement N°03_2020_CM_UEMOA instituant le Diplôme d'Etudes Supérieures en Comptabilité et de Gestion Financière (DESCOGEF) commun aux Etats de l'Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA).
2- Admission
Les candidats présélectionnés à l'issue d'un examen de leur dossier seront soumis à un entretien avec le jury de sélection qui retiendra la liste finale des candidats admis.
3- Frais d'inscription et de formation
Les frais d'inscription annuelle s'élèvent à cinquante mille (50 000) Francs CFA.
Les frais de formation s'élèvent à deux millions (2 000 000) FCFA payables en trois (03) tranches dont 50% à l'inscription.
4- Composition du dossier
Une demande manuscrite non timbrée, adressée au Président du Conseil Scientifique du Centre ;
Un Curriculum vitae ;
Une lettre de motivation ;
Une photocopie certifiée conforme à l'original (par la Mairie ou le Commissariat de police) du diplôme de la Licence et du Baccalauréat ;
L'attestation de reconnaissance CAMES du diplôme (pour les établissements privés) ;
Quatre (4) photographies récentes portant au verso votre nom, prénoms et votre signature ;
Une pièce d'état civil ou tout document permettant d'établir votre filiation ;
Les relevés de notes de la 1ère à la 3ème année de la licence et du Baccalauréat ;
Une photocopie de la quittance de paiement des frais de dépôt des dossiers.
5- Dépôt des dossiers de candidatures :
Dépôt des dossiers de candidatures : du 14 Août au 30 Septembre 2023 ;
Présélection : 07 Octobre 2023 ;
Entretiens : 14 Octobre 2023 ;
Résultats : 17 Octobre 2023 ;
Début des cours : 02 Novembre 2023.
Le dépôt des dossiers a lieu du lundi au vendredi, de 8 heures à 12 heures 30 minutes et de 13 heures 30 minutes à 15 heures 30 minutes au Centre agréé de Formation à l'Expertise Comptable et Financière (sise à l'Université de Technologies et de Management (UTM) / Tél. 25 48 37 01).
Pour toute autre information complémentaire, contacter le Centre à l'adresse suivante : consortiumburkina@gmail.com Tél 25 48 37 01.
NB : Les frais de dépôt de dossiers s'élèvent à vingt-cinq mille (25 000) francs
CFA, payable auprès de la comptabilité du Centre.
La formation est dispensée dans la soirée à partir de 18 heures du lundi au vendredi et le samedi à partir de 15 heures. La présence aux cours est obligatoire.
A partir du mois d'Août 2023, les prises de paris se feront désormais sur un « 4+1 » tous les mercredis en lieu et place du Tiercé habituel avec seulement une mise de base de 300 F CFA.
Avec le « 4+1 », tentez votre chance et devenez multimillionnaires avec la LONAB.
« PMU'B, la fortune en fin de courses ! »
Appel à candidatures pour le recrutement d'étudiants pour la préparation au Diplôme d'Etudes de Comptabilité et de Gestion Financière (DECOGEF)
Le Président du conseil scientifique du Centre agréé de Formation à l'Expertise Comptable du Burkina Faso porte à la connaissance des étudiants et des travailleurs qu'il est ouvert dans le Centre agréé de Formation à l'Expertise Comptable et Financière du Burkina Faso (CFECF-BF) le recrutement de cinquante (50) étudiants en première année du Diplôme d'Etudes de Comptabilité et Gestion Financière (DECOGEF) de l'UEMOA. Le diplôme est de niveau licence (BAC+3).
1- Conditions d'admission
Peuvent faire acte de candidature :
Les titulaires du diplôme de baccalauréat (toutes séries) conformément aux articles 4 ; 5 et 6 du Règlement N°03_2020_CM_UEMOA instituant le Diplôme d'Etudes de Comptabilité et Gestion Financière (DECOGEF) commun aux Etats de l'Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA).
2- Admission
Les candidats présélectionnés à l'issue d'un examen de leur dossier seront soumis à un entretien avec le jury de sélection qui retiendra la liste finale des candidats admis.
3- Frais d'inscription et de formation
Les frais d'inscription annuelle s'élèvent à cinquante mille (50 000) Francs CFA.
Les frais de formation par an s'élèvent à un million (1 000 000) FCFA payables en trois (03) tranches dont 50% à l'inscription.
4- Composition du dossier
Une demande manuscrite non timbrée, adressée au Président du Conseil Scientifique du Centre ;
Une photocopie certifiée conforme à l'original (par la Mairie ou le Commissariat de police) du diplôme de Bac ;
Quatre (4) photographies récentes portant au verso votre nom, prénoms ;
Une pièce d'état civil ou tout document permettant d'établir votre filiation ;
Les relevés de notes des années de seconde à la terminale ;
Le relevé de notes du BAC ;
Une photocopie de la quittance de paiement des frais de dépôt des dossiers.
5- Dépôt des dossiers de candidatures :
Dépôt des dossiers de candidatures : du 17 Juillet au 31 Août 2023 ;
Présélection : 02 Septembre 2023 ;
Entretiens : 09 Septembre 2023 ;
Résultats : 12 Septembre 2023 ;
Réunion avec l'administration : 02 Octobre 2023 ;
Début des cours : 05 Octobre 2023.
Le dépôt des dossiers a lieu du lundi au vendredi, de 8 heures à 12 heures 30 minutes et de 13 heures 30 minutes à 15 heures 30 minutes
Au Centre agréé de Formation à l'Expertise Comptable et Financière (sise à l'Université de Technologie et de Management (UTM)
Pour toute autre information complémentaire, contacter le Centre à l'adresse suivante consortiumburkina@gmail.com, tél. : 25 48 37 01.
NB : Les frais de dépôt des dossiers s'élèvent à vingt-cinq mille (25 000) francs CFA.
Payable auprès de la comptabilité du Centre.
La formation est dispensée en présentiel et en cours du jour. La présence aux
cours est obligatoire.
Les grandes familles DIALLO, COMPAORE et alliés, NIKIEMA, MARIKO, GUIRE, TAGNAN, YE, SANGARE, DEMBELE, BIRBA, KAMBOU, KOURAOGO, KONATE ;
Monsieur Seydou DIALLO fonctionnaire à la retraite et son épouse Maïmouna YE ;
Le professeur Ousséini Diallo et son épouse Léila SANGARE ;
Mme Awa COMPAORE épouse de Feu Mamadou DIALLO et sa fille Mme Aïda DIALLO épouse NIKIEMA ;
Très touchés par les marques de réconfort que vous leur avez témoigné suite au décès brutal par accident de la circulation routière de leur fils, neveu, frère, cousin, ami, collaborateur, Ousmane DIALLO dit Papou le 17 juin 2023 à Ouagadougou ;
Vous expriment leur profonde gratitude. Puisse le Tout Puissant récompenser chacun, de ses bienfaits.
« Papou », reposes en paix »
UNION DE PRIERES
La saison des pluies expose à des risques, du fait de la nature et de l'action directe de l'homme, notamment ceux liés à l'électricité et au phénomène de foudre. En cette entrée de saison, nous avons approché Franck Carl Nikièma, électrotechnicien et spécialiste en phénomène de foudre pour lui arracher des conseils-pratiques pour les populations. Dans cet entretien, le manager de GAD General Electric (2GE, http://www.gad-general-electric.com/index.php) recommande ...
Lefaso.net : C'est la saison des pluies, en tant que spécialiste, quelles dispositions conseilleriez-vous aux populations, quand on sait que c'est le moment où l'électricité expose à de nombreux risques ?
Carl Franck Nikièma : Effectivement, pendant la saison des pluies, la vulnérabilité devient encore grande ; tant dans les édifices publics que privés, les domiciles, les espaces libres, etc. Les gens sont vulnérables parce que le courant, comme on l'appelle communément, et l'eau ne font pas bon ménage. Mais, il faut souligner que la sécurité des édifices commence dès la construction. De l'édifice aux installations électriques en passant par la plomberie et bien d'autres.
Autant on a besoin d'un bon maçon pour faire une bonne maison, autant on a besoin de spécialistes pour installer le dispositif électrique. Il faut faire des édifices qui arrivent à supporter des aléas climatiques, les intempéries, et cela doit interpeller certaines personnes à aspirer à la qualité. C'est le combat de nous professionnels aujourd'hui. Nous ne devons, en aucun cas, diluer notre devis pour avoir un marché, sacrifier la qualité de notre travail. Nous devons toujours faire un travail de qualité, un travail où le principal objectif recherché est la sécurité des personnes et des biens, en plus de la continuité de l'énergie.
En tant qu'entreprise citoyenne donc, GAD General Electric se fait également de devoir de sensibiliser nos compatriotes, les populations, à avoir les gestes qui sauvent, non seulement pendant ces périodes de pluies, mais aussi en dehors de ces périodes. Il faut donc leur exiger au préalable des installations de qualité, il ne faut pas regarder le prix ; parce que la vie est plus que le prix. Il faut attacher du prix à la sécurité des personnes et des biens. Aujourd'hui, et sans citer de noms, il y a des édifices qui ont des problèmes d'électricité ; des incendies surviennent, avec de nombreux dégâts, c'est simplement dû au fait qu'ils n'ont pas choisi des entreprises spécialisées. En général, les gens donnent le marché de l'électricité en lot unique avec l'entreprise des BTP.
Le spécialiste en BTP n'est pas spécialiste en électricité ou en plomberie. Pourtant ici, on fait tout cela en lot unique. L'entreprise peut administrativement montrer qu'elle peut faire tout cela parce qu'elle a des techniciens, mais sur le terrain, elle va rencontrer des problèmes. Mais Dieu merci, même si le taux est faible, il y a des structures et des personnes qui exigent des lots séparés dans leur construction ; c'est-à-dire l'électricité à part, idem pour la plomberie, etc. Vous verrez beaucoup de bâtiments où des toilettes ne sont pas praticables, tout simplement parce que c'est la même entreprise de BTP qui a fait l'électricité, la plomberie, etc.
Pour certaines infrastructures, on se rend compte à la moindre intempérie que le toit est parti. Pourquoi ? Parce que c'est la même entreprise BTP qui a fait le toit. Or, il y a des entreprises spécialisées en charpenterie ; les personnes qui ont fait MG (mécanique générale, les soudeurs industriels), c'est leur travail. Même dans la construction de nos habitations, dans l'ignorance, on donne le marché de la toiture au maçon qui construit. Pourtant, le maçon n'est pas dans son rôle. La sécurité dépend de tout cela. Il faut que chaque spécialiste fasse son travail. Aussi, tout ce qui est en aval, la SONABEL ne s'en occupe pas, c'est en amont. C'est pour cela les gens ne s'améliorent pas dans les installations. Et les releveurs qui viennent ne sont pas des spécialistes, ils sont simplement formés pour relever les compteurs et détecter des fraudes au niveau des compteurs.
A ce niveau donc, je suggère que l'autorité compétente puisse attribuer des agréments à des entreprises privées pour la vérification de conformité des installations selon les normes électriques en vigueur. Avec cette attestation de conformité, le client peut venir demander son abonnement et cela permettra également de corriger les installations défaillantes et les personnes et les biens seront protégés dans les domiciles et les services.
C'est très important parce que les mauvaises installations font d'énormes dégâts. S'il y a des entreprises privées agrées, lorsqu'un releveur détecte des failles, il peut répercuter l'information pour que l'équipe technique agréé (une des entreprises privées agrées) vienne corriger ; parce que ce sont des vies qui sont en danger. Je précise que cet aspect n'est pas du rôle de la SONABEL, qu'on accuse donc souvent à tort. On peut simplement lui suggérer que pendant l'abonnement, avant l'installation, ses techniciens vérifient tout cela, voir si la boîte à grille est à un niveau sécuritaire acceptable. Si les conditions de sécurité ne sont pas remplies, qu'elle ne fasse pas le branchement.
Pour revenir au cas spécifique de saisons des pluies …
Pendant cette période, où il y a beaucoup de vents, il faut éviter de s'abriter là où il y a des hautes tensions. Ensuite, il faut éviter de s'approcher des poteaux électriques. Ce dernier constat est criard au niveau de nos commerçants, avec les boutiques et marchandises qui engloutissent même des poteaux électriques. Dès lors, s'il y a amorçage, c'est le feu qui va descendre et un incendie est vite parti. Et tel que c'est fait, ça devient très difficile pour les sapeurs-pompiers et la SONABEL d'intervenir.
Dans bien des cas, vous entendrez des gens dire que les sapeurs-pompiers ont mis du temps avant de pouvoir éteindre le feu, alors que ce n'est pas leur faute, tout part des individus eux-mêmes. Dans les installations, il faut éviter les poteaux électriques (un mètre carré de distance pour la basse tension, BT, et pour la moyenne tension, MT, il faut laisser deux mètres carrés). Cette disposition de distanciation doit s'observer à tout temps, pas seulement en saisons de pluies.
Une autre précaution à prendre, c'est quand votre disjoncteur saute. Si vous vous retrouvez dans une situation où votre disjoncteur saute, ne vous précipitez pas pour le remettre en marche, cherchez d'abord à voir ce qui s'est passé. Il y a forcément quelque chose qui se passe, qu'il faut d'abord détecter, réparer avant de mettre en marche. Si vous insistez pour remettre en marche sans avoir vérifié tous vos branchements, vous pouvez même mettre la vie de quelqu'un en danger.
Je prends l'exemple des enfants, qui sont curieux ; un enfant peut prendre une barre de fer pour foutre dans une prise, et avec le système actuel, l'enfant est électrisé, c'est-à-dire qu'il est secoué, le disjoncteur saute et le courant est coupé. A ce stade, il n'y a pas de problème, l'enfant est toujours en vie, il a simplement a été secoué. Mais sa main peut toujours être en contact du danger par le fait qu'il n'a pas encore retiré le fer de la prise.
Alors, si vous vous précipitez pour remettre en marche le compteur sans vérifier, l'enfant peut finalement être électrocuté (il faut faire la différence entre électrisé, qui est lorsqu'une personne reçoit des secousses et électrocuté, qui est le stade où la personne est retenue et tuée par l'électricité). Voilà pourquoi, lorsque le disjoncteur saute, il faut faire le tour pour essayer de voir ce qui ne va pas. Si vous n'arrivez pas à détecter, référez-vous à un technicien qui va venir diagnostiquer votre système avant de le remettre en marche. Voyez-vous on n'a pas besoin de saison pluvieuse pour prendre ce genre de précautions !
Un élément très important sur lequel il faut attirer l'attention des gens en saison des pluies, c'est le fait d'éviter d'être en contact avec les appareils électro-ménagers, lorsqu'ils rentrent mouillés. Quand vous êtes mouillé, évitez tout contact avec les appareils.
En saison de pluies, il faut également éviter l'utilisation excessive de l'énergie dans les domiciles. Cela veut dire que lorsqu'il y a délestages, il faut carrément éteindre les appareils à partir des rallonges ou débrancher carrément, au lieu de les éteindre au moyen de la télécommande. Idem lorsque la SONABEL communique qu'il y aura coupure de telle heure à telle heure, il faut carrément couper tout dans le temps concerné.
Pendant la saison pluvieuse, nous avons également les eaux de ruissellements, si vous voyez qu'elles sont en train de déborder pour entrer dans votre cour, le mieux pour vous, c'est de disjoncter (sauter le compteur) ; parce que l'eau conduit le courant. Il faut le faire parce que vous pouvez ne pas maîtriser le niveau des eaux, elles peuvent atteindre vos installations à votre insu. Surtout ceux qui sont dans les zones inondables, quand la pluie commence et les eaux ruissellent vers votre cours, débranchez tout ce qui est branché au niveau des prises et vous laissez seulement allumer les ampoules.
Là, vous êtes protégé. Le mieux également avec ces zones où le risque d'inondations est élevé, c'est de veiller à placer les prises au-delà de la norme standard (le technicien doit s'aviser à cela). Aujourd'hui, on pense que tout le matériel est sophistiqué, mais il n'y a aucun système qui est infaillible. Il faut toujours prendre ses précautions.
Vous êtes également spécialiste de phénomène de foudre ; qu'est-ce que vous avez comme conseils dans ce sens pour la sécurité des personnes et des biens ?
D'abord, en tant qu'individu, quand vous voulez sortir et que la pluie est là, le mieux, c'est de patienter, si ce n'est pas une urgence. Pendant les pluies, il faut éviter de s'abriter sous les arbres, s'arrêter sous les poteaux électriques, s'arrêter ou traverser les clairières (les réserves, les jardins…). Par contre, quand vous êtes à moto et que vous traversez ces lieux, vous n'êtes pas exposés comme celui qui est à pied, à cause des pneus de l'engin. Sauf si vous êtes sur la moto et les pieds dans l'eau.
Dans un véhicule également, vous minimisez le risque, mais à condition que vous évitiez d'être en contact avec tout ce qui est fer à l'intérieur du véhicule et de vous coller également aux vitres, concentrez-vous sur le volant. On entend aussi dire que le téléphone attire la foudre, mais ce n'est pas scientifiquement prouvé. Souvent, c'est la confusion ; par exemple, quelqu'un qui est en train de traverser une clairière pendant qu'il pleut, et qui fait sortir son téléphone en train d'appeler et qui est foudroyé ; ce n'est pas dû fait du téléphone, mais plutôt de sa position, le fait qu'il est dans une clairière.
Donc, quand il veut pleuvoir, il faut éviter certains lieux, comme les jardins et autres. Il y a aussi les antennes télé que nous plaçons à la maison, on voit des gens les mettre très haut. Dans ce cas, si la foudre doit descendre, c'est l'antenne qui est le plus haut placé qui va recevoir la décharge. Avec les antennes paraboliques, on n'a pas besoin d'aller très haut, c'est un signal satellitaire, il faut simplement l'orienter vers le bon côté. Même au sol, vous pouvez placer l'antenne et bien l'orienter. Sinon, si vous la placez très haut, vous rendez votre maison vulnérable. Tout compte fait, il faut toujours essayer de se mettre en sécurité. Aucune activité ne vaut la vie. Un rendez-vous peut attendre, il faut se mettre à l'abri et dès que l'orage passe, vous reprenez votre voie, en toute sécurité.
A ce sujet, je voudrais souligner un phénomène dangereux qu'on observe dans la ville pendant les pluies ; c'est le fait que les gens s'abritent sous les échangeurs. C'est très dangereux. Celui qui circule pendant la pluie, et dont les pieds ne sont pas trempés dans des flaques d'eaux, est plus en sécurité par rapport au phénomène de la foudre, que celui qui est arrêté sous un échangeur. Pourquoi ? Parce que la partie de l'échangeur où les gens s'abritent est la partie la plus haute, et elle surplombe la plupart des constructions dans les environnants. Du coup, l'échangeur est exposé au phénomène de la foudre parce qu'étant haut. Dès lors, une personne qui s'abrite sous l'échangeur (la hauteur est d'environ six mètres) se rend encore plus vulnérable.
Aussi, et ça, c'est un conseil général, quand il y a pluie, il faut circuler et marcher prudemment, au lieu de faire comme si on fuyait le feu. C'est le fort de nombre de personnes à Ouaga, qui ne se contrôlent plus lorsqu'il y a une pluie qui s'annonce. Finalement, ça crée plus de problèmes. Pour minimiser tout cela, pendant la saison des pluies, nous devons planifier mieux notre emploi du temps, dans n'importe quel secteur d'activité. Cela fait partie de nos moyens de protection.
Finalement, où peut-on se considérer en sécurité en cas de pluie, par rapport au phénomène de foudre ?
Chez soi, dans son lieu de travail, dans un lieu de travail. Quand vous êtes en visite quelque part chez un ami, dans un service…ou vous êtes dans un restaurant couvert, il faut y rester et partir après la pluie. Par contre, lorsque vous êtes dans un lieu où il y a beaucoup d'arbres, ces endroits où nous aimons aller pour, dit-on, prendre de l'air, et que la pluie se prépare, mieux vaut rentrer. A la limite, rentrer dans son véhicule, si vous en avez, et ne pas être au contact avec ses vitres et tout ce qui est fer dans le véhicule.
GAD General Electric vient d'obtenir un autre agrément, qu'est-ce que cela implique pour vous ?
Le Burkina est un pays dynamique en matières de textes qui régissent les secteurs d'activités. Tous les textes sont-là, il n'y a rien à inventer, à la limite, les améliorer. Au Burkina, on a quatre agréments. Nous avons donc l'agréement qu'on appelle R2, qui nous permet de faire la construction des réseaux électriques au niveau de tout le Burkina. Nous avons également l'agrément C2 qui nous permet de construire les centrales et de faire la maintenance de groupes électrogènes.
Quand on dit maintenance, c'est dans l'installation ou la réparation (maintenance préventive et maintenance corrective). Pour le faire, il faut donc l'agrément, et notre agrément nous permet d'intervenir dans les groupes jusqu'à 500 KVa. Nous venons effectivement d'avoir un agrément, qu'on appelle SD2, qui nous permet d'intervenir au niveau des climatiseurs, des ascenseurs, l'électricité bâtiment et connexes.
A ce niveau, c'est le plafond des agréments SD2. Au niveau des R, il y a jusqu'à R4 ; donc nous sommes dans la moyenne (parce qu'après le R2, on a le R3 et le R4). Il y a un autre agrément, celui des audits. Nous avons déjà déposé les dossiers et attendons la décision de la structure compétente. En tout cas, nous avons le matériel qu'il faut, le personnel, l'administration, etc., pour répondre avec satisfaction des besoins. Si nous arrivons à obtenir ce dernier, nous aurons quatre sur les quatre agréments livrés par l'Etat burkinabè dans le domaine des énergies.
Nous nous réjouissons donc d'être une entreprise spécialisée, de ne pas faire dans de l'à peu près, mais d'être spécialiste dans les segments des énergies (les centrales, groupes électrogènes, ascenseurs, électricité bâtiment, climatiseur et connexes). Donc, nous sommes agrée par l'Etat burkinabè pour exécuter des travaux.
Quelles sont les conditions pour l'obtention de ces agréments ?
Pour obtenir tous ces agréments, il faut déposer un dossier technique, présenter le personnel relatif au niveau d'agrément que vous cherchez, présenter l'équipement, qu'on va vérifier. Actuellement, GAD General Electric est équipée et peut faire face au marché, même dans cette situation sécuritaire difficile. C'est d'ailleurs notre façon aussi d'aider dans la lutte contre le phénomène terroriste, avec nos moyens. Nous participons par exemple à la formation des personnes déplacées internes dans des métiers des énergies, et certains travaillent avec nous comme employés.
Nous savons que nous allons vaincre l'ennemi, et après la guerre, il y a la construction, il faut que nous soyons prêts. Il faut de ce fait former un personnel, une jeunesse outillée, qualifiée pour la construction. Voilà pourquoi, nous avons aussi un programme de formation au niveau de nos différents secteurs d'activités (électricité industrielle, système solaire, maintenance de groupes électrogènes, rebobinage des moteurs, audit énergétique…). Nous recevons aussi beaucoup de stagiaires des universités, et jusqu'à présent, la plus faible moyenne obtenue par les étudiants qui sont passés par-là est de 16,5. Nous travaillons à toujours être compétitive, compétente, efficiente.
Par quel mécanisme votre entreprise a une politique de prise en compte des PDI ?
Nous avons foi que cette guerre va finir très bientôt. Nous pensons qu'il faut donc préparer l'après-guerre. La lutte contre le terrorisme étant à plusieurs niveaux, à GAD General Electric, nous avons d'abord misé sur le recrutement des employés au niveau local. Même jusqu'à ce jour, nous avons des employés dans des communes du Sahel, que nous payons toujours. Nous avons également renforcé des actions de formation de jeunes dans ces zones, à des travaux de maintenance, de dépannage etc. Dans la perspective de la sortie de crise, nous pensons qu'il faut se préparer, préparer les entreprises à remporter la guerre économique qui nous attend. Pour cela, il faut que nous (entreprises) soyons compétitives.
Il faut déjà préparer le terrain pour cela, préparer les entreprises, en songeant par exemple à un modèle de fiscalité, adapté au contexte de crise et pour permettre de vite relancer l'économie nationale. Il faut aussi trouver un système de fiscalité et des offres de marché pour encourager les entreprises qui travaillent et qui prennent les personnes déplacées internes comme employés et /ou pour leur apprendre du métier. Il faut faire en sorte que lorsque la stabilité va revenir, on ne fasse plus recours à des entreprises expatriées par manque de compétences nationales.
Si on ne prend pas ces mesures, on aurait combattu politiquement un système impérialiste, qui va revenir économiquement imposer son diktat, et on sera à la case départ. Donc, il faut d'ores et déjà veiller sur tous ces aspects, la reconstruction est très importante. Il faut trouver des facilités pour les entreprises, trouver de bonnes équations dans l'attribution des marchés. Par exemple, au lieu de constituer un seul marché d'un milliard, on peut scinder en dix lots de 100 millions, pour permettre à plusieurs entreprises remplissant les conditions de se construire et préparer ce terrain de l'après-guerre.
On peut aussi exiger que les entreprises recrutent la plupart des manœuvres dans les localités où elles interviennent, pour permettre à la plupart des jeunes sur place d'avoir des emplois. C'est l'oisiveté qui crée aussi les problèmes. Si on ne met pas en place des stratégies, on va finir avec le terrorisme, mais les Forces de défense et de sécurité vont faire face à un autre problème : le grand banditisme. Donc, autant on les recrute dans les entreprises pour les former et pour les travaux sur les chantiers, autant il faut réfléchir à comment les occuper permanemment, sinon ils vont retomber dans des vices.
On peut même exiger dans les contrats, un volet sensibilisation professionnelle des jeunes des localités où les entreprises interviennent, comme elles le font dans le cadre du VIH/Sida. Ici, on met en place un volet sensibilisation professionnelle des jeunes ; l'entreprise sensibilise les jeunes sur la nécessité d'apprendre un métier et elle s'engage à prendre un certain nombre de jeunes, qu'elle va utiliser, former et payer comme manœuvres. Là, d'ici que les travaux finissent, on a de petits techniciens locaux, à même de faire la maintenance de certaines infrastructures locales et de petits travaux au plan local.
Entretien réalisé par O.H.L
Lefaso.net
Le ministre délégué en charge de la sécurité, Mahamadou Sana, a échangé avec les veuves et orphelins des gendarmes tombés sur le champ de bataille, ce mercredi 26 juillet 2023, à l'état-major de la gendarmerie nationale.
Engagée dans la lutte contre le terrorisme depuis huit ans, la gendarmerie du Burkina Faso enregistre plus de 300 décès. De son côté, le gouvernement multiplie des actions pour soutenir et accompagner les parents des victimes. Dans l'après-midi de ce mercredi 26 juillet 2023, le ministre délégué en charge de la sécurité, Mahamadou Sana, s'est entretenu avec les épouses et les enfants des gendarmes tombés sur le champ d'honneur.
« C'est l'occasion pour nous de toucher du doigt les réalités. Cette occasion nous permettra non seulement de pouvoir recueillir les différentes préoccupations, mais également de réitérer notre disponibilité et notre solidarité à l'endroit de ces femmes », a justifié le ministre Mahamadou Sana.
A travers cette visite, au nom du gouvernement, le ministre a voulu passer un mot : « Le message est clair : elles ne seront jamais oubliées. Elles feront toujours partie de notre dispositif ».
Le ministre a également souhaité que l'expression « veuves et orphelins » soit bannie du vocabulaire parce que « tant qu'il y aura des Burkinabè sur ce territoire, tant qu'il y aura des FDS, des VDP, elles ne seront jamais veuves, ils ne seront jamais orphelins », a-t-il insisté. Une déclaration pour montrer l'accompagnement du gouvernement auprès des parents des victimes du terrorisme.
Elles jouent le rôle de père et de mère…
Visiblement touchées par cette visite, les épouses des victimes ont remercié le ministre pour le geste. « Ces actes nous réconfortent et nous demandons à ce que cela continue. Nous remercions le gouvernement pour ce qui est déjà fait comme accompagnement à notre endroit », a signifié la porte-parole des épouses des gendarmes tombés au front, Laureta Ilboudo.
Selon la directrice de l'action sociale de la gendarmerie nationale, capitaine Ini Madjouma Palé, des efforts ont été consentis par le gouvernement pour accompagner les familles des agents de Force de défense et de sécurité (FDS) tombés au front. Mais il faut reconnaître que la responsabilité reste grande du côté des conjointes. « Elles se retrouvent seules à jouer le rôle de père et de mère. Elles se battent jour et nuit pour assurer aux enfants le pain quotidien, pour assurer l'accès aux structures de base que sont la santé et l'éducation », a-t-elle indiqué.
Saisissant cette occasion, les épouses des gendarmes victimes du terrorisme ont demandé l'application effective de la loi portant statut de pupille de la nation. Séance tenante, le ministre les a rassurées. Il a indiqué que la préoccupation était déjà posée et que des instructions ont été données par le chef de l'Etat afin de mieux cerner la problématique. « Il sied qu'il y ait un cadre pour mieux approfondir la problématique et mieux orienter l'accompagnement », a-t-il précisé.
En effet, la loi sur la pupille de la nation est la loi N°003-2022/ALT, qui reconnaît des droits à « tout enfant mineur de militaires et de paramilitaires tués ou décédés des suites d'une blessures, disparus ou se retrouvant dans une incapacité de travail dûment constatée par les services compétents, de nature à les empêcher de pourvoir à leurs obligations et charges de famille du fait d'un acte d'agression survenu ».
Pour ce faire, un entretien entre le ministre et les épouses des victimes s'est déroulé à huis-clos afin « qu'elles puissent s'exprimer sur leurs préoccupations ». A en croire le ministre Mahamadou Sana, la visite du jour est une première étape. La seconde va consister à voir dans quelle mesure le gouvernement va les « accompagner de façon digne et efficace pour qu'aucune femme ou orphelin ne puisse être dans une situation difficile ».
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
La confiance fait partie des fondements importants de la vie de couple. Elle se construit au fil du temps et des épreuves que traverse le couple. C'est ce qu'affirme Jean Bosco Kaboré, psychothérapeute et conseiller conjugal en relation d'aide, avec qui nous nous sommes entretenus. Pour le spécialiste, faire régner la confiance est un choix du couple qui se donne les moyens pour y parvenir. Lisez plutôt.
Lefaso.net : quelle est l'importance de la confiance dans un couple ?
Jean Bosco Kaboré : La confiance est le résultat de la maturité d'une relation, c'est le fruit qui indique la persévérance du couple. La confiance est aussi le signe d'une victoire, parce qu'on a surmonté des épreuves dans la relation. On distingue deux conceptions de confiance. Il y a la confiance du moi et la confiance du nous. Dans la vie conjugale, la confiance du moi découle de l'amour des amoureux. "Je suis amoureux de quelqu'un, je me sens aimé et compris donc je lui fais confiance".
C'est une confiance qui est née du jugement sur l'autre, que l'on juge digne de confiance. Il y a également la confiance du nous. Elle vient généralement quand le couple s'assoit et identifie les valeurs qui vont guider sa marche. Elle se choisit, se construit et s'entretient. C'est le socle qui rassure. La confiance du nous ne tombe pas du ciel, elle naît de ce que le couple a construit et expérimenté. Malheureusement, 98% des couples entrent dans le mariage avec la confiance du moi, née de l'amour des amoureux. Alors que l'amour des amoureux ne dure que deux ans maximum.
Comment construire alors la confiance du nous ?
La confiance du nous reflète la maturité, la responsabilité, la compréhension, l'acceptation et la complicité du couple. C'est pour cela que la confiance du nous est comme de l'or. Et pour avoir de l'or il faut creuser, il faut aller en profondeur. La confiance du nous est comme un signe de la maturité de la vie de couple. Elle résulte d'un choix et lorsque l'on fait ce choix, on s'assoit et on évalue les avantages, tout en se demandant si c'est ce que nous voulons.
Et chaque conjoint doit apporter quelque chose car ce que l'on fait au quotidien doit être pour construire cette confiance-là. La confiance du nous peut survenir après une dispute, après un échec ou une trahison. Et c'est pour cela qu'il faut être fort, car la confiance indique que le couple a surmonté une épreuve ou une difficulté. Le couple a besoin de la confiance du nous parce qu'il a un projet de vie. Ce n'est que lorsque l'on a un projet de vie défini, déterminé et convainquant, que l'on s'investit dans la confiance du nous.
Est-ce qu'il peut arriver dans la vie du couple, que cette confiance soit déstabilisée par certains évènements ?
Il faut retenir que même la grâce de Dieu n'exclut pas la nature humaine. C'est ainsi également que la confiance du nous, n'exclut pas la survenue des problèmes. Elle indique que le couple est déterminé à surmonter les épreuves. Elle aide le couple à accueillir les problèmes comme des vagues d'eau que l'on ne retient pas. La confiance du nous aide le couple à relativiser les problèmes, pour que ceux-ci ne viennent pas déstabiliser ce qu'il a construit. Si vous avez construit une confiance du nous, cela veut dire que chacun a appris à connaître l'autre, à l'aimer d'un amour inconditionnel et à accepter sa faiblesse. La confiance du nous permet d'atteindre un niveau, où lorsqu'il y a un problème, la souffrance est partagée. Elle révèle une certaine complicité, une détermination à atteindre. Elle rassure et sécurise le couple, mais n'exclut pas les difficultés.
Quelles peuvent être les conséquences pour un couple qui vit sans confiance ?
S'il n'y a pas de confiance du nous, cela indique que la relation manque d'âme, de profondeur. Le couple dans ce cas n'a pas de repères. C'est une relation superficielle.
Comment arriver à restaurer la confiance du nous lorsqu'elle est brisée ?
Il faut d'abord prendre conscience des avantages de cette confiance, et s'assoir parler entre adultes avec maturité et responsabilité. Il faut prendre le temps d'écouter l'autre, pas pour répondre mais apprendre à écouter l'autre pour comprendre ses besoins, ses attentes et ses aspirations les plus profondes. Cela va permettre de comprendre les vraies causes du problème, les conséquences de la difficulté et prendre des résolutions. Il est aussi recommandé de se faire accompagner par un thérapeute, de préférence un spécialiste qualifié qui a les outils nécessaires.
Propos recueillis par Armelle Ouédraogo/Yaméogo
Lefaso.net
Le Conseil économique et social (CES) organise du 26 au 28 juillet à Bobo-Dioulasso, le forum national 2023 sur le thème « La Laïcité au Burkina Faso : Quelles stratégies pour une cohésion sociale véritable ? ».
Débutées le mercredi 26 juillet 2023, les communications du forum porteront sur le concept de la laïcité, son origine et l'analyse de sa pratique au Burkina Faso. Elles porteront aussi sur « La problématique de la laïcité au Burkina Faso » ; la « Laïcité et cohésion : Quelles alternatives pour une cohésion pacifique au Burkina Faso ? »
Le Burkina Faso est un pays laïc et la religion relève de la vie individuelle et associative. Les institutions politiques, le service public et l'éducation nationale sont consacrés laïcs par la constitution. Cela exclue par conséquent toute référence ou ségrégation religieuse, toute allégeance des structures de l'Etat à une autorité religieuse.
Par ailleurs, la notion de laïcité doit être fidèle à la conception d'un espace public affranchi des immixtions des religions en tant que pouvoir. Elle interdit l'intervention de la religion dans le processus de décision politique et dans le fonctionnement de l'administration.
Elle présente de ce fait trois principes : la neutralité religieuse des pouvoirs publics (l'Etat n'a pas de religion), la non-discrimination (accès de tous aux services et fonction publics), la nécessité d'aménager des garanties de puissance des droits par l'obligation faite à la puissance publique de garantir la liberté d'exercice des cultes.
Cependant au Burkina Faso, ces dimensions ne sont pas toujours respectées ou sont parfois méconnues des citoyens. Ce non-respect des principes de la laïcité pourrait engendrer des frustrations et fragiliser la cohésion sociale. C'est pour garantir la pérennité de la coexistence pacifique au Burkina Faso que le gouvernement a entrepris un certain nombre d'actions dont l'organisation, depuis septembre 2012, d'un forum national sur la laïcité.
L'objectif du forum 2023 est donc de contribuer à renforcer la laïcité pour une cohésion sociale véritable au Burkina Faso.
Il s'agit également de créer un cadre d'échanges sur la laïcité entre les différentes composantes de la vie nationale au Burkina Faso, identifier et analyser les pratiques favorables et défavorables à la laïcité au Burkina Faso ; formuler des recommandations à même de renforcer la laïcité pour une cohésion sociale véritable au Burkina Faso.
Selon Bonaventure Ouédraogo, président du Conseil économique et social, le Burkina Faso est véritablement un exemple en matière de laïcité en ce sens que, chaque jour, les populations manifestent une ferme volonté de vivre ensemble dans leur pluralité. « Au Burkina Faso nous n'enregistrons pas de négations ou de rejets de l'autre à cause de sa croyance. Mais dans une question aussi complexe que celle de la laïcité, on a certainement des forces mais certainement aussi des faiblesses, parfois des insuffisances. Donc notre objectif c'est de voir tous ensemble ce que nous devons faire pour qu'au Burkina Faso, chaque citoyen vive librement sa foi dans le respect de nos libertés, la juste compréhension de cette garantie que nous offre l'Etat ».
Concernant la situation d'insécurité que vit le Burkina Faso, il dit ceci : « Pour la situation que nous traversons, nous ne pouvons pas triompher des forces du mal si nous ne sommes pas unis, solidaires et si ensemble nous ne nous battons pas pour sortir de cette situation. Pour cela je dis aujourd'hui que, quelle que soient nos conceptions idéologiques, politiques, philosophiques ou religieuses, nous devons savoir d'abord qu'il n'y a qu'une seule chose qui compte, c'est d'abord notre patrie. Ensuite, c'est nous organiser et nous battre pour libérer notre pays du joug de ces malfaiteurs qui nous assaillent chaque fois. C'est là un appel que je lance à tous les Burkinabè ».
Selon Mariama Gnanou/ Konaté représentante du gouverneur des Hauts-Bassins, ce forum vient à point nommé et les réflexions doivent s'inscrire dans la logique du renforcement des valeurs qui fondent l'unité, premier élément de la devise du Faso.
Le Conseil économique et social est un organe consultatif consacré par la constitution de juin 1991. Il a pour rôle de conseiller par ses études, avis et recommandations le président du Faso et le gouvernement pour l'élaboration, la conduite et l'évaluation des politiques publiques en matière économique, sociale, culturelle et environnementale ; favoriser à travers sa composition le dialogue et la concertation entre les différentes catégories socioprofessionnelles ; assurer la veille, l'alerte et l'anticipation sur les changements sociaux.
Haoua Touré
Lefaso.net
Dans le communiqué ci-après, le chef d'Etat major dément les allégations selon lesquelles il y aurait des mouvements d'humeur dans les casernes militaires.
Il invite les populations "à soutenir les forces combattantes et à rester vigilantes face aux tentatives de démoralisation orchestrées par des individus aux intentions malveillantes".
L'intégralité du communiqué produit le 26 juillet 2023, ci-après.
Lefaso.net
Pendant la saison pluvieuse, lorsque la nature reprend ses droits et que les fruits commencent à se gorger d'eau et de soleil, les étals des vendeurs de fruits reprennent des formes et des couleurs. A Ouagadougou, des fruits comme le karité, les lianes et raisins sauvages, on en trouve à certaines artères de la capitale, à tous les prix.
L'occupation anarchique des trottoirs à Ouagadougou est une pratique qui perdure. Malgré les multiples descentes policières, la pratique reste inchangée et semble même s'être répandue. La ville est devenue un commerce à ciel ouvert. La rue qui mène vers le camp Lamizana est particulièrement animée. Des deux côtés de cette voie, les vendeurs occupent l'espace, ne laissant que quelques décimètres aux passants qui admirent également les offres exposées du matin au soir. Entre autres produits, les fruits de saison d'hivernage, notamment le karité, les lianes « goïnes », les raisins sauvages... Notre montre indiquait 9h30 minutes. Nous sommes de plain-pied dans cet univers d'échanges commerciaux où commerçants et acheteurs se côtoient. Assise sur une chaise et entourée de trois petites filles, Nafi Tako attire notre regard.
Elle s'explique sur l'état des affaires. « Le marché est morose cette année. Le tas de karité qui est vendu à 500 francs CFA, les clients veulent l'acheter à 200 voire 300 francs. Pourtant, le prix d'achat du panier de karité nous coûte cher. Il est compris entre 25 000 à 35 000 francs CFA. Par jour, on peine souvent à avoir 5 000 francs. Or la conservation de ce fruit est très délicate », a-t-elle confié.
Une autre vendeuse abonde dans le même sens : « Aujourd'hui, on est dans la période où tout le monde se lance dans la même activité. C'est pourquoi, rien ne marche présentement ».
Maïmounata Confé, l'une des doyennes, a la même analyse de la situation. « Souvent, tu achètes des marchandises à 50 000 francs CFA et tu peines à les vendre à plus forte raison espérer avoir un bénéfice. Mais on est confiant que les clients vont venir », dit-elle, l'air de s'accrocher à un dernier espoir. Mme Confé estime que cette situation se justifie par la baisse du pouvoir d'achat des ménages, constatée selon elle, ces dernières années. Cependant, ces vendeuses restent discrètes sur la flambée des prix qu'elles font subir aux clients. Nous voulions en avoir le cœur net sur « la fameuse flambée des prix ».
Nous avons constaté une différence des prix d'une commerçante à l'autre. D'où leur viennent les marchandises ? Mme Tako, qui a été initiée par sa mère depuis sa tendre enfance, répondra les autres et elles s'approvisionnent à Tintilou, un village situé à proximité du quartier Passam-Yiri et du village Komki-Ipala sur la route de Koudougou. Non loin du marché du 10, un autre groupe de femmes s'adonne spécifiquement à la vente des lianes « goïnes ».
Avec 500 francs, Mme Zongo, proviseure d'un lycée de la place, repart avec un gros sachet rempli dudit fruit. « Nous allons déguster les graines du fruit nature mais la grande partie sera transformée en jus au grand bonheur des enfants. Cette boisson nature servira également à accompagner les repas », a-t-elle confié. Sur les bienfaits du fruit sur la santé, cette cliente s'est appuyée sur des études qui auraient démontré qu'une consommation élevée du fruit des lianes pouvait réduire le risque de développer une maladie cardiovasculaire, un cancer ainsi que bien d'autres maladies.
Interrogée à propos de l'affluence de ses marchandises, Véronique Nacoulma reconnaît une certaine frénésie. Quel est votre gain journalier ? A cette question, elle n'a pas voulu jouer le jeu de l'entretien. Dame Nacoulma dit se ravitailler soit à Ouahigouya, Kaya ou à Gourcy. Le prix d'un sac de 50 kg de lianes varie entre 3 000 et 3 500 francs CFA. Cette vendeuse, la quarantaine révolue, totalise une vingtaine d'années dans cette activité. « Chaque année à pareil moment, c'est le seul commerce que j'exerce », a-t-elle souligné.
Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net
Dans le présent communiqué, le président du Nigeria et de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO), Bola Ahmed Tinubu, s'offusque de la situation au Niger. De ses dires, tout sera mis en oeuvre" pour que la démocratie soit fermement implantée, nourrie, bien enracinée et prospère".
Dr Alain Dominique Zoubga, président du parti l'autre Burkina/Parti pour le socialisme et la réfondation a rendu l'âme de suite de maladie ce mercredi 26 juillet 2023, au Centre hospitalier universitaire de Bogodogo .
Rappelons que l'homme a été secrétaire général du ministère de la santé sous la révolution, ministre de la santé après la mort du père de la révolution et ministre de l'action sociale dans le gouvernement de Luc Adolphe Tiao, en 2012.
En avril 2023, il se prononçait sur la vie politique du Burkina, invitant par la même occasion les dirigeants à prendre certaines mesures telles que "l'instauration d'une taxe directe sur les gros bénéfices des sociétés de brasserie et les compagnies de téléphonie mobile."
Le programme de ses obsèques se décline comme suit :
Vendredi 28 juillet 2023
15h30 levée du corps à la morgue du CHU Bogodogo
20h00 Veillée de prière au domicile sis au secteur 06 (ex secteur 08) Gounghin
Samedi 29 juillet 2023
7h00 départ du corps pour Poa (Province Boulkiemdé)
13h00 absoute à la chapelle Sainte Thérèse de l'enfant Jésus de Poa suivie de l'inhumation.
Lefaso.net