Aujourd'hui nous vous proposons du tô de konkonti à la sauce gombo.
Ingrédients et quantités pour 5 personnes
Pour le tô :
1kg de farine de manioc/konkonti
1/4kg de faire de maïs
NB : la farine de maïs permet de diminuer l'élasticité de la farine de manioc et d'apporter plus de consistance au tô.
Pour la sauce :
20 gombos frais
4 tomates moyennes
2 gros oignons
1 poivron
1 /4 kg de poisson
1 c.a.s de pâte de tomate (à volonté)
Huile simple (de coton, arachide, olive, tournesol…) à volonté
Huile rouge de palme à volonté
Les épices (ail, persil, laurier et le piment) selon votre goût
De la potasse ou bicarbonate et du sel
Préparation du tô :
Faire bouillir 2 litres d'eau dans marmite/casserole
Dans un litre d'eau faire une pâte peu avec la farine de maïs
Renverser la pâte de farine de maïs dans l'eau bouillante pour en faire de la bouillie et laissez cuire 5-10 minutes
Retirer au moins 1/3 de la bouillie, ajouter la farine de manioc et pétrir jusqu'à ce que le mélange soit homogène.
Ajouter la bouillie qui avait été retirée, pétrir pendant 3-5 minutes et laisser bien cuire à couvert 5 minutes puis servir.
Préparation de la sauce :
Dans une casserole au feu, faire chauffer l'huile et y ajouter les oignons et le poivron.
Quand les oignons deviennent tendres, ajouter la tomate fraîche et laisser frire un peu.
Ajouter la pâte de tomate et un peu d'eau, ajouter de la potasse/bicarbonate pour désaciduler la préparation, laisser mijoter à couvert.
Ajouter l'huile rouge de palme puis ajouter le gombo et remuer permanemment pour ne pas laisser le mélange cramer.
NB : On doit frire le gombo pour le rendre moins gluant.
Quand l'aspect gluant vous convient, mettre de l'eau de sorte à avoir une sauce consistante, puis ajouter le poisson et les épices et laisser cuire à couvert à feu doux 15 minutes.
Et votre repas est prêt !
Présentation : Carine Valéa
Vidéo : Auguste Paré
Lefaso.net
La deuxième étape de la prestigieuse Diamond League s'est disputée dans la soirée de ce vendredi 2 juin 2023 à Florence en Italie. Comme à son habitude, le triple sauteur burkinabè s'est illustré de la plus belle des manières. Le premier médaillé olympique burkinabè s'est offert la médaille d'argent lors des épreuves de triple saut.
En effet, avec une performance de 17,68m lors de son dernier essai, le médaillé d'argent aux mondiaux de 2022, Hugues Fabrice Zango a décroché la 2e place.
Il a été devancé sur le podium par le Cubain Andy Diaz Hernandez avec son bond à 17,75m qui s'adjuge en même temps la médaille d'or. Lazaro Martinez, un autre Cubain, complète le podium avec un saut de 17,12m et repart avec la médaille de bronze.
En rappel, la Diamond League ou Ligue de diamant est une compétition d'athlétisme organisée annuellement depuis 2010 par World Athletics. Elle est composée de 14 rencontres et sacre chaque année un vainqueur dans 16 disciplines de l'athlétisme.
Mamadou ZONGO Jr
Lefaso.net
Les militantes de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) ont pris part à un séminaire national sur plusieurs thématiques. La cérémonie de clôture des deux jours de travaux a eu lieu le jeudi 1er juin 2023 à la bourse du travail.
Le séminaire national des femmes de la CGT-B avait pour but de contribuer à élever le niveau de conscience syndicale et politique des femmes militantes. « C'est pour mettre en exergue l'important rôle des femmes aussi bien dans le milieu du travail que dans les structures syndicales que la CGT-B encourage celles-ci à travers des séances de sensibilisation et de renforcement de leurs capacités organisationnelles », a indiqué le secrétaire général confédéral de la CGT-B, Moussa Diallo dans son discours.
Les échanges des femmes ont porté sur plusieurs thématiques dont les conditions des femmes déplacées internes, la crise sécuritaire et humanitaire, la prise en charge des fistules obstétricales ainsi que la mobilisation des femmes pour la lutte syndicale.
Ce genre de séminaire est devenue une activité de routine pour la CGT-B afin de renforcer les capacités des femmes et augmenter leurs engagements au sein des structures syndicales. Selon le secrétaire confédéral adjoint chargé de la communication, Nicolas Ouédraogo il était important d'aborder toutes ces thématiques car elles concernent directement les femmes.
Les conditions des femmes déplacées internes ont été les principaux sujets d'échanges. Estelle Garané, secrétaire confédérale adjointe chargée des questions de femme a déclaré que certaines femmes qui ont participé à ce séminaire viennent de régions touchées par l'insécurité. Des pistes de solutions ont donc été données afin d'améliorer leurs conditions de vies.
« Lors de ce cadre d'échanges, des solutions ont été développées à savoir le renforcement de la solidarité à l'endroit de ces personnes. Il y'a également la participation à la conscientisation des personnes déplacées internes afin qu'elles ne baissent pas les bras et qu'elles comprennent que les aides et soutiens ne suffisent pas », a-t-elle indiqué.
Les attentes à l'issue du séminaire sont que les femmes militantes comprennent mieux les thèmes développés et qu'elles puissent servir de relais auprès de leurs structures de base.
La rencontre a regroupé 45 femmes venues de toutes les régions du Burkina. Ces participantes représentaient une union régionale de la CGT-B ou un syndicat professionnel de la CGT-B.
Farida Thiombiano
Des membres du club U-Report de la province du Mouhoun ont organisé une causerie éducative sur la contribution de la jeunesse à la résolution des conflits dans la région de la Boucle du Mouhoun. L'activité, qui s'est déroulée sur le site des personnes déplacées internes de la ville de Dédougou le 1er juin 2023, a été initiée à l'intention de ces dernières.
La causerie éducative a consisté à échanger à bâtons rompus avec les personnes déplacées de la ville de Dédougou, installées sur le site officiel d'accueil. Les échanges autour du thème « Rôle et place de la jeunesse dans la résolution des conflits » ont permis de mettre le doigt sur les causes de la crise sécuritaire qui tenaille le Burkina Faso.
De l'esprit de ces échanges avec les déplacés, il convient de retenir que les causes du terrorisme dans la région de la Boucle du Mouhoun sont liées, entre autres, à la pauvreté, aux mésententes entre des membres d'une même communauté ou de communautés différentes et de l'instrumentalisation religieuse par certaines personnes malintentionnées. Pour les membres du club qui entendent participer à la recherche de solutions à la crise, le dialogue, le pardon et l'entente sont des passages obligés pour aller à la paix et à la quiétude en vue de faciliter le retour des déplacés internes dans leurs zones d'origine. « Il faut que les différentes parties au conflit acceptent de s'asseoir et dialoguer pour identifier les disfonctionnements. Là, les bonnes solutions peuvent être envisagées », soutient Mariam Zerbo du club U-Report avant de préciser que la jeunesse, dans son ensemble, doit être de toutes les batailles pour le retour de la sécurité.
Elle est appuyée par Aminatou Konaté, une femme déplacée interne. Ex-habitante de la commune rurale de Douroula, elle est convaincue que la paix tant recherchée ne viendra pas uniquement de l'action des canons. « Les différents acteurs doivent s'écouter dans un dialogue constructif, car le fusil à lui seul ne pourra pas ramener ce dont nous avons tous besoin », a suggéré Mme Konaté. Elle a par ailleurs regretté les énormes pertes que ce conflit a déjà infligé aux personnes affectées en particulier et à l'ensemble du pays en général. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Yacouba SAMA
Lefaso.net
Le Centre d'analyse des politiques économiques et sociales (CAPES) a initié ce vendredi 2 juin 2023 à Ouagadougou, une conférence publique sur le thème : « Plaidoyer pour l'Etat », le titre de l'œuvre de l'ex président de l'Assemblée nationale, Apollinaire Soungalo Ouattara. Avant la conférence proprement dite, une salle de conférence a été inaugurée portant le nom de Naaba Baoogo de Gourcy (Dr Elie Justin Ouédraogo). Un acte de reconnaissance pour l'ensemble de ses œuvres pour le CAPES.
La CAPES tient deux activités ce vendredi 2 juin 2023. La première consiste à rendre hommage au Naaba Baoogo de Gourcy, Dr Elie Justin Ouédraogo, en inaugurant la toute nouvelle salle à son nom. La seconde activité est la conférence publique animée par l'ex président de l'Assemblée nationale, Apollinaire Soungalo Ouattara, sur le thème : « Plaidoyer pour l'Etat » qui est d'ailleurs le titre de sa dernière œuvre.
S'agissant de la salle de conférences du CAPES, baptisée au nom du Naaba Baoogo de Gourcy, c'est un acte de reconnaissance pour celui qui a eu la « lumineuse » idée de penser à doter le CAPES d'un siège pour sa pérennité depuis 2004. C'est donc la formule toute trouvée par le Centre pour célébrer, de son vivant, l'ensemble de ses œuvres « d'homme de bien ».
L'histoire du CAPES, à écouter son directeur exécutif, Dr Victor Sanon, a commencé il y a 20 ans aux abords du boulevard Charles de Gaulle, à Ouagadougou. Le CAPES a été mis en train par le Naaba Baoogo de Gourcy, en complicité avec le président du conseil d'orientation à l'époque, Soungalo Apollinaire Ouattara. C'est donc grâce à lui que le projet CAPES avec le Fondation africaine pour le renforcement des capacités (ACBF) a été porté sur les fonts baptismaux. « Nous avons voulu par cette modeste cérémonie, célébrer l'ensemble de vos œuvres d'homme de bien et vous témoigner notre reconnaissance pour tout ce que vous avez fait pour le CAPES », a-t-il témoigné et d'ajouter : « Merci pour votre soutien financier à l'équipement complémentaire technique de la salle qui porte désormais votre nom ».
La salle de conférences nouvellement inaugurée compte 150 places avec toutes les commodités (vidéo projecteur sono et autres). Ainsi par cet acte, le nom du Naaba Baoogo de Gourcy, à partir de ce jour, reste gravé sur le fronton de cette salle de conférences pour marquer à jamais « l'infinie » gratitude et le respect que le CAPES doit à ses œuvres.
Une administration reconnaissante est une administration qui prospère
« La sagesse dit qu'en pareilles circonstances, il faut parler peu, mais tenter de parler juste », a déclaré le Naaba Baoogo de Gourcy, tout ému. Tous les jours où l'on se réveille avec le souffle de vie sont des jours de grâce mais pour lui cette journée du 2 juin 2023, est comme une journée « d'abondance de grâces ». Le Naaba Baoogo de Gourcy perçoit cette cérémonie sous deux angles. Le premier, c'est un signe de reconnaissance à son endroit pour avoir porté, avec ses collaborateurs d'alors, le projet du CAPES.
Car, dit-il, une administration reconnaissante est une administration qui motive, qui prospère. Cette reconnaissance, est aussi en son sens, le signe d'une vision prospective, celle-là-même qui est la mission du CAPES. « En toute humilité, j'ai érigé mes carrières professionnelles dans l'anticipation. Alors mon espoir est que dans cette salle qui porte désormais mon nom, que se tiennent des débats allant dans le sens de la veille, de la prospective pour un Burkina Faso sécurisé, réconcilié, apaisé, avant-gardiste et développé », a-t-il prié.
De la conférence publique : « Plaidoyer pour l'Etat »
Avant l'entame de la conférence publique, le représentant du parrain, Zambendé Théodore Sawadogo, a soutenu que le CAPES tient une place de choix dans la réflexion prospective. Parmi les priorités prospectives, la nécessité de dessiner l'architecture de la gouvernance de demain figure en pôle position. De son analyse, le CAPES doit prendre une part active à ces réflexions sinon tenir le leadership. « Cette conférence contribuera à faire avancer la réflexion sur des questions telles que : quel est l'état actuel de la gouvernance, qui sont les acteurs clés et quels rôles leurs sont dévolus ? Autant de préoccupations parmi tant d'autres, qui sont indubitablement le point de départ de cette réflexion prospective », a-t-il terminé.
Des témoignages
Cette conférence publique dont le thème porte sur l'œuvre du conférencier, a une allure de témoignage. Des témoignages sur celui que les uns et les autres ont qualifié de « de commis de l'Etat ». Prenant la parole, le Pr Albert Ouédraogo a laissé entendre que Soungalo Apollinaire Ouattara a mis le Burkina Faso avant toute chose. Pour lui un tel ouvrage avec un tel titre, ne l'étonne guère.
« Quand vous regardez tout son parcours, c'est au service de l'Etat. Et si jamais cet Etat s'effondre, cela veut dire que tout ce qu'il a fait, aura été vain. Au niveau collectif, que sommes-nous sans l'Etat ? A l'heure du terrorisme, nous mesurons l'importance de la nation », a-t-il développé. Il s'est appuyé sur cet adage mossi qui dit : « On ne jette jamais une pierre sur sa patrie. Si vous êtes vraiment fâché contre votre patrie, jetez-lui une motte de terre ». Parce que, a-t-il expliqué, la motte de terre va se briser. « Si vous lui jetez une pierre, c'est la nation qui se brise. Et si la nation se brise, nous tous, nous partons en poussière ».
De son avis, cet ouvrage mérite d'être lu et relu et expliqué à la jeune génération. Car le pays est à la croisée des chemins si bien que chaque Burkinabè doit être conscient qu'il ne peut plus être insouciant comme les aînés des années 1960, « des années tcha tcha ». « Aujourd'hui nous sommes obligés de serrer la ceinture, de faire des sacrifices. J'entends souvent les étudiants dire qu'ils sont une génération sacrifiée. Je ne sais pas ce que diraient leurs parents au temps de la traite nègrière, au temps de la colonisation. Chaque génération doit faire les sacrifices qu'il faut. Une génération qui refuse de faire des sacrifices est une génération morte », a-t-il martelé.
Abel Seglaro Somé, ancien ministre en charge de l'économie, a affirmé que cette manière de M. Ouattara de mettre à la disposition du grand public les réflexions, les contributions, est louable. « Je pense qu'il faut qu'on s'y mette. C'est ce message que j'aimerais passer à tous ces chercheurs de sortir un peu de leur bulle et de mettre à la disposition du public leurs réflexions », a-t-il exhorté. Même son de cloche pour Dr Emile Dialla, ancien ministre. « Je salue sa production scientifique. Même moi, Me de conférence à l'université, il a beaucoup plus produit que moi en terme d'œuvres. Merci beaucoup de contribuer à éclairer cette jeunesse ».
Obissa Juste Mien
Lefaso.net
La ministre en charge de l'action humanitaire et de la solidarité a conduit une délégation gouvernementale dans la région du Sud-ouest, les 1er et 2 juin 2023. Une visite qui a permis d'échanger avec les PDI sur leurs préoccupations ; et les acteurs humanitaires en vue d'une meilleure coordination des actions pour une réponse adaptée, et efficace à la crise humanitaire.
La région du Sud-ouest, depuis le début de la crise sécuritaire jusqu'au mois de mars 2023, a enregistrée 90 000 personnes déplacés internes, confie le directeur régional en charge de l'action humanitaire et de la solidarité nationale ; Olé Kam.
« Cette visite à Gaoua, traduit un message de solidarité du gouvernement aux efforts consentis par les acteurs humanitaires, aux communautés d'accueil. C'est aussi un message de soutien aux populations déplacées internes de la région. Beaucoup de choses ont été faites sur le terrain, il était bon pour madame la ministre de traduire sa reconnaissance à l'ensemble des acteurs du Sud-ouest qui interviennent main dans la main dans l'assistance des PDI et des communautés vulnérables ».
Les échanges entre la délégation et les PDI se sont déroulés au stade régional de Gaoua. La ministre en charge de l'action humanitaire, Nandy Somé /Diallo leur a exprimé sa solidarité, sa compassion ; tout en prodiguant des conseils pour un bon séjour en attendant leur retour dans leurs localités d'origines. Et pour soulager un tant soit peu les besoins alimentaires, 120 tonnes de vivres ont été mises à la disposition des PDI.
Les bénéficiaires traduisent leur reconnaissance au gouvernement et aux bonnes volontés qui ne cessent de leur apporter leur soutien. Les doléances pour mieux traverser cette période difficile sont évoquées par le représentant des PDI, Moussa Ouédraogo. « La visite de madame la ministre nous réconforte. Nos difficultés sont le problème de logement, la nourriture, et beaucoup sont sans extraits de naissance, sans pièces. Ils ont promis de faire ce qu'ils peuvent pour nous ».
L'espoir est permis malgré cette situation difficile qui s'impose, affirme une déplacée venue de la commune de Djigouè, Catherine Palé. « Je suis satisfaite des échanges avec madame la ministre, ce qui veux dire qu'elle pense à nous : se déplacer de Ouaga à Gaoua pour nous rencontrer, c'est réconfortant, et nous prions que le pays retrouve sa stabilité ».
La visite au Sud-ouest intervient après celles des régions des de la Boucle du Mouhoun, du Sahel, du Nord, du Centre-nord, des Cascades, des Hauts Bassins, du Plateau-central et de la région de l'Est.
Boubacar TARNAGDA
La Coalition des Associations, Justice pour les employés décédés et mutilés de COTRADIS a lancé un appel à la société FENIE BROSSETTE pour réparer son tort suite aux victimes Barthélémy Tondé décédé, Adama Ouattara amputé au bras gauche et Armel Bationo handicap physique. La conférence a eu lieu ce vendredi 2 juin 2023 à Ouagadougou.
Au cours de ladite conférence de presse, il est ressorti que l'entreprise COTRADIS dans le cadre de ses activités a passé une commande de 20 camions de type tracteur de marque IVECO avec l'entreprise marocaine FENIE BROSSETTE pour faire face à sa demande.
Selon le coordinateur de la coalition Raphaël Yonli, comme convenu, COTRADIS fut livré et les camions furent mis en service pendant une durée de 07 mois. Ainsi débute le calvaire sur la qualité des engins car les problèmes incessants font surface comme les cassures des garde-boues, la surconsommation des camions et les châssis fissurés empêchant leur bonne utilisation.
"COTRADIS procède donc à une notification du constat à son fournisseur FENIE BROSSETTE sans obtenir de réponse. C'est alors que COTRADIS décide de faire une expertise sur la qualité des engins et le résultat de cette expertise fût amère, car la capacité de tous les engins était inférieure aux caractéristiques énoncées dans la commande de COTRADIS.
Face au refus du fournisseur FENIE BROSSETTE de reconnaître la mauvaise qualité des engins livrés et de réparer son tort à l'amiable, COTRADIS porte l'affaire devant les juridictions compétentes (Burkina Faso - Côte-D'ivoire) qui ont tranché en faveur de COTRADIS, "a t'il expliqué.
Malgré les décisions des différentes juridictions qui condamnent le fournisseur FENIE BROSSETTE au remboursement et à la réparation du préjudice causé estimé à un milliard 70 millions et indemnités, poursuit-il, l'entreprise COTRADIS n'est pas encore entrée dans ses droits dans cette affaire.
Selon le coordinateur de la coalition Raphaël Yonli, résoudre cette crise c'est redonner espoir à plus de 300 employés qui se retrouvent chômeurs. C'est également permettre à la société COTRADIS d'exister et de créer des emplois pour le bonheur du peuple Burkinabè.
Lefaso.net
Le gouvernement congolais et le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) ont signé un protocole d'accord sur le renforcement de leur coopération pour lutter contre l'impunité face aux crimes de guerre et crimes contre l'humanité, le jeudi, 1er juin 2023, à Kinshasa.
L'acte intervient après quatre jours de visite du Procureur de la CPI, Karim Khan, en RDC (République démocratique du Congo), notamment dans l'Est du pays en proie aux violences de multiples groupes armés, hérités, pour beaucoup, des guerres des années 1990-2000, explique la chaîne d'information panafricaine, Africanews.
En Ituri comme dans le Sud-Kivu, le Procureur a rappelé que la CPI se penchait depuis près de 20 ans sur les crimes commis dans ces régions et pour lesquels, la juridiction a prononcé trois condamnations définitives.
« Malheureusement, trop de filles, de garçons, d'hommes et de femmes continuent d'être violés. J'ai vu des enfants qui ont été violés, qui ont donné naissance à des enfants qui à leur tour ont été violés. Et ce cycle continuera, à moins que nous construisions de nouveaux partenariats », a déploré le procureur de la CPI, dont les propos ont été rapportés par Africanews.
Il a interpellé : « Il ne s'agit pas d'un problème de la CPI, mais d'une obligation partagée, la responsabilité fondamentale incombant aux autorités de la RDC. (…). Nous devons travailler avec plus d'imagination. Bien-sûr, au niveau international, lorsque c'est nécessaire, mais aussi en essayant de donner plus de vie aux systèmes (judiciaires) nationaux ».
La RDC compte 26 provinces, dont quatre (Nord-Kivu, Sud-Kivu, Ituri et Maniema) sont particulièrement touchées et meurtries par l'action de plusieurs groupes armés. L'identité des groupes et groupuscules est très variable. Certains sont originaires de la RDC, d'autres sont étrangers. Aussi, leur hostilité diffère d'un groupe à l'autre. Certains sont trop sanguinaires, d'autres le sont moins et d'autres encore, sont de simples pilleurs de bétail.
O.L
Lefaso.net
Par une publication sur sa page Facebook officielle, la Gendarmerie nationale rappelle que ce vendredi 2 juin 2023 consacre, jour pour jour, 84 années de son existence au Burkina. Le 2 juin 1939, s'installait le premier poste de gendarmerie.
« Aujourd'hui 02 juin 2023, cela fait 84 ans jour pour jour que la gendarmerie existe au Burkina Faso. En effet, c'est le 02 juin 1939 que le premier poste de gendarmerie a été implanté à Ouagadougou, dans la colonie de Haute Volta. De 1939 à 1946, les postes de gendarmerie étaient installés dans les deux principales villes : Ouagadougou et Bobo-Dioulasso.
Des unités seront progressivement installées dans d'autres localités comme Dédougou (18 avril 1949), Ouahigouya (23 novembre 1949) Fada N'Gourma (22 février 1950), Banfora (18 avril 1951), Tougan (26 novembre 1952), Tenkodogo (15 janvier 1953), Koudougou, Dori et le poste de Yako en 1955. Les gendarmes qui constituaient ces unités étaient pour la plupart issus des rangs des soldats de l'ancienne armée coloniale.
Le lieutenant SANOU Maurice sera le premier Voltaïque à prendre le commandement de la compagnie de Ouagadougou. La Gendarmerie Nationale de Haute Volta sera officiellement créée par la loi n°74/60/AN du 03 août 1960 en même temps que l'Armée Nationale. Par le KITI n°AN VII-0078/FP/DPS du 27 octobre 1989, le corps de la Gendarmerie Nationale a été érigé en Armée. En 84 ans d'existence, les missions de la gendarmerie nationale au profit des populations et des institutions du pays ont considérablement évolué, impactant ainsi son organisation et sa structuration », lit-on sur la page Facebook de l'institution.
Le 2 juin rappelle également un autre tournant de l'histoire du Burkina Faso, celle de l'adoption de la Constitution de la IVe République, toujours en vigueur. Elle a été adoptée, ce jour-là, par référendum. C'était précisément le 2 juin 1991 (puis promulguée le 11 juin de la même année), marquant ainsi le retour à une vie constitutionnelle normale.
Ce 2 juin 2023 consacre donc 32 ans de vie de la Constitution de la IVe République, caractérisée par de nombreuses révisions et suspensions du fait du jeu politique et des auteurs des coups d'Etat. Au moment où celle de la Ve République fait plus ou moins l'actualité, on constatera aussi que la Constitution dont on marque l'anniversaire ce jour, détient, jusque-là, le record en matière de longévité. La plus éphémère est celle de la IIIe République : novembre 1977 à novembre 1980.
O.L.
Lefaso.net
Dure journée pour le Sénégal, ce jeudi 1er juin 2023, suite au verdict contre l'opposant Ousmane Sonko. L'issue du procès a provoqué de violentes manifestations, entraînant la perte de vies humaines et de nombreux dégâts matériels, à travers les villes de Dakar et Ziguinchor.
C'est dans un contexte de réduction de l'usage des réseaux sociaux(Facebook, Twitter, WhatsApp...), que le ministre de l'Intérieur, Antoine Félix Diome, a animé un point de presse tard dans la nuit pour informer l'opinion nationale et internationale sur l'évolution de la situation.
« Nous avons constaté avec regret, des violences ayant entraîné des destructions sur des biens publics et privés et malheureusement neuf décès à Dakar et à Ziguinchor », a informé le conférencier, exprimant, au nom du président de la République, ses sincères condoléances aux familles des victimes.
« Ayant constaté sur les réseaux sociaux la diffusion de messages haineux et subversifs, l'État du Sénégal a, en toute souveraineté, décidé de suspendre temporairement l'usage de certaines applications digitales", a ajouté le ministre. Il a appelé au calme et assuré que l'État prenait "toutes les mesures" de sécurité nécessaires.
Condamné à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse », Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor, est ainsi menacé d'inéligibilité et au même moment où le président de la République, Macky Sall est soupçonné de vouloir briguer un troisième mandat ; d'où la colère de ses partisans.
S'exprimant quelques heures plus tôt sur ce sujet de troisième mandat et de la situation nationale qui en découle, Macky Sall a, selon SenePlus, affirmé qu'il est prêt à renoncer à sa troisième candidature, si on le lui demande avec la manière. Toujours selon le confrère, il prévient que personne ne peut lui imposer quoi que ce soit.
Sur la tension qui prévaut, Macky Sall pense que certaines forces de l'opposition ont un problème avec le Sénégal, ses institutions et sa démocratie. « Les menaces contre les magistrats, ça ne passera pas. Le Sénégal fait l'objet de critiques à l'international. C'est une campagne orchestrée contre la République et contre le président de la République. Orienter cette campagne contre le président de la République n'est pas grave parce que je peux me battre. (...). Si nous voulons avancer, avançons dans la vérité et dans le cadre du respect de la loi. Au moment où nous parlions ce soir, un individu a été appréhendé après avoir tiré sur un jeune manifestant. C'est un civil. Il n'est ni policier ni gendarme », a rapporté la publication locale des propos du président de la République.
« Ceux qui tirent et tuent ne sont pas nos forces de défense et de sécurité (FDS). Nos forces sont les plus républicaines en Afrique, reconnues par l'organisation des Nations-Unies. Quel est l'intérêt de nos FDS de tirer sur des manifestants, des civils. Ils n'ont aucun intérêt à le faire. Les enquêtes vont révéler ceux qui sont arrêtés avec des armes. Peut-on amener l'Etat à démissionner sur la base de sa responsabilité régalienne d'assurer la sécurité des citoyens ? Si on ne respecte pas la loi et les règlements, on fonce vers le chaos. Le gatsa gatsa (expression sénégalaise qui signifie complot) nous conduit vers des lendemains incertains. Ce que nous ne souhaitons pas pour le Sénégal », défend Macky Sall .
O.L.
Lefaso.net
Ouagadougou accueille, du 1er au 3 juin 2023, l'atelier de clôture du projet Jeunesse sahélienne pour l'action climatique (JESAC) mis en œuvre par l'ONG OXFAM au Burkina et au Niger, avec l'accompagnement d'OXFAM Intermon, et le soutien financier de l'Union européenne. La cérémonie d'ouverture de l'atelier de clôture de ce dit projet a été présidée par Arouna Ouédraogo, directeur régional de l'environnement de la région du Nord (région bénéficiaire du projet).
Lancé en 2020, le projet JESAC visait à renforcer le leadership des jeunes et des femmes dans la gouvernance climatique, le développement résilient, et l'adaptation au changement climatique dans le Sahel ouest-africain. Il arrive donc à terme le 11 juin 2023, après 42 mois de mise en œuvre et c'est dans ce contexte que se tient le présent atelier qui s'ouvre et rassemble tous les partenaires de mise en œuvre pour faire le bilan de la fin de projet, promouvoir les apprentissages et leçons apprises, ainsi que, de les valoriser lors des futures activités et initiatives, a expliqué le directeur pays d'OXFAM-Burkina, Karim Séré, dans son discours de bienvenue aux participants.
Il s'agit par ailleurs plus spécifiquement d'une occasion de contribuer à un exercice de capitalisation des apprentissages finaux du projet JESAC, avec des leçons tirées et recommandations sur les activités à répliquer, réorienter ou inclure dans le futur, a poursuivi le directeur pays.
En outre, le JESAC est, il faut le rappeler, un projet bi-national mis en œuvre pour une durée de 42 mois au Burkina et au Niger. Cet atelier de clôture permettra de ce fait de capitaliser les dits apprentissages sur les approches réussies, les facteurs de succès ou à améliorer, et tirer les leçons sur comment amplifier ou réorienter les innovations mises en œuvre dans les futurs projets et initiatives.
En terme clair, le projet a permis, selon le directeur régional de l'environnement de la région du Nord, Arouna Ouédraogo, de renforcer les capacités des femmes et des jeunes dans la région du Nord au niveau du Burkina, l'application des pratiques de récupération des terres dégradées, le reboisement et les techniques de Zaï.
Il a aussi permis d'accompagner des femmes et des jeunes dans le maraîchage, la récupération de plus de 150 hectares avec la clôture des espaces, etc., a ajouté le directeur régional de l'environnement, tout en exprimant sa satisfaction suite aux résultats que ce projet a produits.
Revenant sur le bilan du projet, la coordonnatrice du projet au niveau du Burkina, Azeita Koussoubé a souligné que beaucoup de résultats ont été engrangés, entre autres, sur l'agroforesterie, le leadership environnemental, les techniques de récupération des terres et le renforcement des capacités.
Concernant les deux pays (Burkina-Niger), Azeita Sibalo a parlé de 106 et 100 hectares qui ont été ciblés pour les activités d'agroforesterie, dont 1500 agriculteurs et agricultrices formés sur les techniques d'agroforesterie, 140 jeunes femmes formées sur les techniques d'aménagement du maraîchage, 163 hectares reboisés à travers les techniques agro-forestières, avec plusieurs dizaines d'arbres plantés, 91 hectares reboisés et 171 hectares clôturés. Mais la liste n'est pas exhaustive, a-t-elle précisé.
Au coordonnateur du réseau de la jeunesse nigérienne sur le changement climatique, Issa Garba, d'ajouter que ce projet concourt à la réalisation de la grande muraille verte et il est très satisfaisant, parce qu'il a été réalisé à un taux de 98 %, ce qui est très rare. Outre ce qui a été cité par la coordonnatrice du Burkina, il a en outre fait savoir que plus de 1000 hectares de terre ont été reboisées et surtout l'utilisation du payement par service environnement qui est un système sécurisé, un système de traçabilité de payement environnement, qui a été testé avec succès.
Yvette Zongo
Lefaso.net
Le chapter Alumni HEC Paris Burkina Faso a organisé, le jeudi 25 mai 2023 à Ouagadougou, une session d'information avec le directeur général HEC Paris en Afrique de l'Ouest et centrale, Alexis John-Ahyee. Il s'est agi de présenter le programme Global Executive Master in Management (GEMM) de HEC Paris. Cette rencontre a été mise à profit par M. John-Ahyee pour arborer les activités que mène HEC Paris.
Le programme Global executive master in management (GEMM) est une formation diplômante de HEC Paris. Elle s'adresse à des dirigeants ou managers qui ont ou qui souhaitent se préparer à un rôle de décideurs stratégiques au sein de leur entreprise. Son objectif est de développer une réelle dynamique de création de valeurs pour l'ensemble des acteurs avec lesquels l'entreprise interagit : clients, collaborateurs, actionnaires, fournisseurs, etc. Elle dure 12 mois et pour y participer, les candidats sont soumis à un comité d'admission très sélectif.
Sur son campus d'Abidjan dirigé M. John-Ahyee, HEC Paris propose des programmes d'executive education, c'est-à-dire des programmes de formations continues. A l'en croire, ce programme forme les dirigeants qui sont déjà en poste souhaitant accélérer leur carrière ou qui souhaitent passer en transition ou faire de nouveaux projets. Tous les aspects de la direction générale, notamment le marketing, la finance, la supply chain, les ressources humaines, etc., sont concernés. Parce qu'un dirigeant doit être capable de comprendre et même de maîtriser toutes les compétences. « On ne lui demande pas d'être expert, on lui demande d'être celui qui comprend tout et qui organise une équipe de spécialistes autour de lui », a-t-il relativisé. Ce programme permet d'acquérir une compétence transversale avec tous les aspects de la direction générale d'entreprise. A terme, il offre trois certificats. La première porte sur la définition de la stratégie d'une entreprise, le deuxième sur le pilotage et la performance d'une entreprise et le troisième sur l'innovation et le leadership. Une thèse professionnelle obligatoire est demandée pour pouvoir valider ces compétences et décrocher son diplôme.
Un exercice de communication !
Une autre activité que mène HEC Paris, non des moindres, est la formation des entrepreneurs pour accélérer leur projet entrepreneurial. La rencontre a aussi été mise à profit par le directeur général, représentant HEC Paris en Afrique de l'Ouest et centrale pour soutenir le secteur des diplômés HEC Paris du Burkina Faso. Pour le président du chapitre des diplômés HEC Paris au Burkina Faso, Raoul Félix Sanon, il s'agit d'un exercice de communication non seulement pour faire connaître l'école mais aussi de permettre à d'autres burkinabè d'avoir l'occasion de faire cette formation de pointe et d'aguerrissement. « Nous, nous avons eu la chance de participer à ces programmes-là. On en tire beaucoup en tant que responsables, dirigeants d'entreprises, en tant que managers dans les entreprises. Elles ont changé nos approches, nos visions qui sont maintenant beaucoup plus ouvertes.
Cela nous permet de pouvoir renforcer nos capacités et avoir un bon niveau en termes de management et de leadership », a-t-il témoigné. Aujourd'hui, a-t-il laissé entendre, tous les membres de ce chapitre ont la possibilité d'occuper le poste de directeur général et même des multinationales. C'est une évidence, étudier à HEC Paris est une véritable opportunité. Surtout qu'HEC Paris offre la possibilité de suivre les cours avec les mêmes professeurs en présentiel au Campus d'Abidjan. Cela permet de réduire les coûts parce qu'on n'est plus obligé de prendre un billet d'avion pour aller à Paris tout le temps.
Par ailleurs, avec son nouveau programme dénommé PACT Afrique, HEC Paris prépare les étudiants africains à réussir au test d'entrée, notamment les étudiants de la Côte d'Ivoire, du Cameroun et du Gabon, etc. HEC Paris espère, le plus tôt possible, pouvoir préparer des étudiants du Burkina Faso pour passer le concours d'entrée, foi du directeur général HEC Paris Afrique de l'Ouest et centrale, Alexis John-Ahyee.
Obissa Juste Mien
Lefaso.net
« En cette période d'insécurité où nos lignes électriques connaissent souvent des sabotages, nous estimons que la solution solaire peut être une alternative pour rendre nos localités résilientes ». C'est la pensée du ministre de l'énergie, des mines et des carrières, Simon Pierre Boussim. Il a ouvert ce jeudi 1er juin 2023 à Koudougou, la 3e édition de la foire des technologies innovantes de la filière solaire.
Jusqu'à présent le Burkina Faso dépend fortement de l'énergie importée hors de ses frontières pour sa consommation d'électricité. Comment inverser la tendance ? C'est tout le sens de la 3e édition de la foire des technologies innovantes de la filière solaire qui se déroule dans la ville de Koudougou, située dans le Centre-ouest du pays.
La présente édition se tient du 1er au 3 juin 2023 dans l'enceinte du Conseil régional de la cité du cavalier rouge. Le thème, lui, est intitulé « Technologie du solaire, une solution pour la résilience économique de nos localités ».
L'optimisme du ministre de l'énergie
Pour le ministre de l'énergie, des mines et des carrières, Simon Pierre Boussim, l'alternative pour renforcer la résilience des localités du pays en cette période d'insécurité où les lignes électriques connaissent souvent des sabotages, n'est rien d'autre que l'énergie solaire. « Le solaire est aussi une réponse pour parer aux difficultés d'accès à l'énergie. Ce, d'autant plus que le Burkina Faso dispose d'énormes ressources en matière de potentiels solaires », explique-t-il.
Simon Pierre Boussim s'est dit alors satisfait de la mobilisation constante des acteurs du domaine. Ce qui témoigne à son avis, de l'intérêt et l'importance qu'accordent ces derniers à la problématique de promotion et de vulgarisation des innovations et produits de la recherche, propres aux énergies renouvelables au Burkina Faso. Toute chose qui constitue ainsi, selon lui, l'un des défis majeurs à relever pour le développement du secteur.
« Le thème de cette troisième édition de la foire des technologies innovantes de la filière solaire : “Technologie solaire, une solution pour la résilience économique de nos localités'', est un sujet majeur qui fait appel à l'implication et à la mobilisation de tous », a déclaré Irène Kafando, représentant le parrain de la foire, chef de Wogdg Razang-Naaba Poulma.
Cette mobilisation concerne non seulement les acteurs du secteur de l'énergie solaire mais aussi les chefs traditionnels qui sont les premiers répondants des localités surtout rurales, et cela au regard du contexte actuel, souligne-t-elle.
Les partenaires financiers de l'activité sont l'Union européenne et la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso. S'inscrivant dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d'appui à la compétitivité de l'Afrique de l'Ouest, volet Burkina Faso (PACAO-BF), cette foire est d'une importance particulière pour le département de l'énergie. En ce sens qu'elle contribue à la promotion et à la vulgarisation des produits et services innovants dans le secteur des énergies renouvelables.
En effet, la foire des technologies innovantes de la filière solaire se veut être une tribune d'échanges, de partage d'expérience et d'opportunité pouvant conduire à des relations de partenariats.
Une batterie d'activités au programme
Les détenteurs de technologies innovantes pourront de la sorte développer des portefeuilles de réseaux professionnels, mais aussi des partenariats et circuits commerciaux de produits et services de la filière solaire. À cela s'ajoute la promotion des acquis scientifiques en faveur du développement de ladite filière.
Pour ce faire, l'animation de plusieurs communications axées sur les énergies renouvelables est au programme de ces 72h d'activités de la foire des technologies innovantes. L'on a entre autres, « Impact des politiques énergétiques sur l'économie nationale et le changement climatique : cas de l'efficacité énergétique » et « Importance de l'efficacité énergétique pour une consommation énergétique responsable ».
Aussi des rencontres B to B, des séances de démonstration, et des master class vont ponctuer cette 3e édition qui se verra clôturer par la nuit du solaire. Plusieurs innovations solaires sont exposées. Des pompes d'irrigation en passant par les kits d'installation électrique pour ménage, jusqu'au séchoir de fruits et légumes et de cuisinières solaires.
Le secteur de l'énergie solaire évolue de façon exponentielle, et la tenue de la présente foire vient à point nommé au regard de l'intérêt et l'engouement qu'elle suscite. Et des propositions pertinentes sont attendues pour relever les défis énergiques auxquels le Burkina Faso fait face.
Hamed NANEMA
Lefaso.net
Ce jeudi 1er juin 2023, les élèves burkinabè sont entrés en composition pour les examens du Brevet d'études du premier cycle (BEPC), du Brevet d'études professionnelles (BEP) et du Certificat d'aptitude professionnelle (CAP). À Ouagadougou, le lancement des épreuves a été sonné au lycée Marien N'Gouabi par le gouverneur de la région du Centre, Abdoulaye Bassinga, accompagné par le secrétaire général du ministère de l'Education nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN) Brahima Sanou.
Ils sont plus de 200 000 élèves à entamer la composition ce jeudi 1er juin 2023 sur l'ensemble du territoire national. Pour cette session de 2023, 216 284 candidats sont inscrits à l'examen du BEPC, 14 000 au BEP et 9540 au CAP. Dans la capitale Ouagadougou le top départ a été donné au lycée Marien N'Gouabi par le premier responsable de la région Abdoulaye Bassinga. Accompagné d'une forte délégation issue des différentes structures de la région du Centre, l'autorité a fait d'abord le tour des salles pour prodiguer des conseils aux candidats visiblement stressés pour la plupart. Selon M. Bassinga, le lancement de cette session est un symbole de la résilience des Burkinabè dans l'ensemble qui malgré l'insécurité œuvrent au maintien de l'éducation. « Le déroulement de ces épreuves se passe dans un contexte difficile, mais toutes les dispositions ont été prises pour que ces épreuves se déroulent bien », affirme-t-il.
Pour la région du Centre, ce sont 67 jurys qui se sont activés pour administrer 76 507 candidats. Et dans tous ces centres, aucune difficulté n'a été signalée grâce à l'abnégation de toutes les personnes impliquées à en croire le gouverneur. « C'est l'occasion pour moi de féliciter tous les acteurs qui se sont impliqués pour que cette session 2023 se déroule dans les conditions les meilleures. Je fais une mention spéciale aux FDS qui se sont impliquées dans cette couverture sécuritaire. Les acteurs de la chaîne au niveau du ministère de l'Education nationale aussi se sont impliqués », témoigne Monsieur Bassinga.
Dans les zones touchées par l'insécurité, les mesures ont été également prises pour permettre aux élèves déplacés internes de composer. De la restauration au logement, tout est mis en œuvre pour favoriser la participation des élèves aux examens. À ce sujet, le secrétaire général du ministère de l'Education nationale Brahima Sanou, membre de la délégation est confiant. « Les élèves déplacés internes ont été pris en charge au niveau des différentes régions. Vous verrez justement que certains sont dans les familles d'accueil, d'autres également ont été logés par les différentes régions sur la coordination bien évidemment des différents gouverneurs. Il y a des mesures d'accompagnement donc que ça soit au niveau des vivres, le ministère a mis tout en œuvre pour que ces élèves déplacés internes puissent également bénéficier des bonnes conditions pour composer », rassure M. Sanou.
Un nouveau logiciel pour l'administration des examens
S'il y a une particularité à cette session de composition des examens, c'est l'intégration d'un nouveau logiciel. Ce système conçu pour la gestion des examens va consister à prendre en compte l'ensemble des trois examens. « De par le passé, nous utilisions un logiciel pour chaque examen, cette année, nous utilisons un logiciel qui intègre l'ensemble des examens. Et à ce niveau, aucune difficulté n'a été signalée aussi. Toujours est-il que toutes les dispositions nécessaires ont été prises », ajoute le secrétaire général du ministère de l'Education nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales Brahima Sanou.
Pour le président du jury 30 logé au sein du lycée Marien N'Gouabi Yaya Biliga, les difficultés sont mineures depuis le début de la composition. « Par rapport aux difficultés, on peut dire que ce ne sont pas des difficultés majeures. C'est la mise en place, le déroulement c'est un peu lourd souvent, mais dès que ça prend, on peut aller. Il y a un logiciel que nous mettons en marche, on a eu des formations par rapport à ce logiciel et nous allons engager ce matin. Notre souhait est que ça puisse nous accompagner à la fin sans soucis », révèle-t-il.
Au lycée Bambata toujours dans la ville de Ouagadougou, deux jurys (115 et 116) sont installés. L'ambiance est similaire. L'émotion se lit sur les visages des candidats. À entendre le président du jury 116, Éric P. Ouédraogo, au sein de l'établissement, il y a une sérénité particulière. Il n'y a pas eu de problème majeur ce premier jour de composition excepté les absences qui relèvent de la routine. « Il faut dire que le lycée Bambata abrite deux jurys. Le BEPC a bien démarré. Ce matin, les épreuves de français s'enchaînent tellement vite, mais on a déjà pris les précautions pour. On a une équipe dynamique pour ça, donc jusque-là, tout se passe bien. Dans l'administration des épreuves, il n'y a pas de souci, tout se passe très bien. On a essayé d'encourager les élèves pour qu'ils ne se paniquent pas. Ils ont travaillé dur durant l'année scolaire donc c'est l'accompagnement aujourd'hui. Depuis hier, on a préparé les salles pour permettre aux candidats de vérifier leur salle et leur place. On a juste eu des maladresses pour une ou deux pièces oubliées. On attend le retour des copies de la dictée pour voir les absences mais ça se voit qu'il y a des absents comme d'habitude », relate-t-il.
Sauf que dans ce centre, la maîtrise du nouveau logiciel reste un défi. « Ce logiciel, il y a eu quelques difficultés depuis la formation. En tant que président de jury, on accompagne le logiciel, on essaie de faire le travail avec. C'est un peu difficile, les choses ne sont pas encore maîtrisées », confesse Éric P. Ouédraogo.
La composition a commencé par l'épreuve de dictée. Les résultats sont attendus dans une semaine. Pour le président du jury 116, tout ce qu'on peut souhaiter aux candidats, c'est de leur souhaiter bonne inspiration. Que chacun récolte ce qu'il a semé.
Lefaso.net
Le gouverneur de la région du Centre-ouest, Aboubacar Nouhoun Traoré, a procédé le jeudi 1er juin 2023 au lancement des épreuves écrites des examens du BEPC au lycée provincial de Réo. Au total, 21 944 candidats sont en lice pour le premier diplôme secondaire dans la région.
Il est 7h30 min ce jeudi 1 juin 2023 au lycée provincial de Réo lorsque le coup d'envoi des épreuves écrites du Brevet d'études du premier cycle (BEPC) a été donné par le gouverneur de la région du Centre-ouest. L'épreuve était celle de la dictée, avec pour titre : « Une candidate confiante », extraite du recueil de « Neuf nouvelles » de l'auteur burkinabè Jean Serge Kaboré.
Au total, 23 261 candidats prennent part à la session 2023 des examens du BEPC, du BEP, et du CAP dans la région du Centre-ouest. Pour le BEPC, cette année, la région enregistre un total de 21 944 candidats. Un chiffre qui est en deçà de celui de l'an passé selon la direction en charge de l'enseignement secondaire, soit une baisse de 3 903.
Quelques minutes avant le début des épreuves, le gouverneur avec sa délégation, composée entre autres du haut-commissaire de la province du Sanguié, du directeur régional de l'enseignement post-primaire et secondaire, de la directrice régionale de l'enseignement préscolaire et de l'éducation informelle, ont sillonné le centre du lycée provincial de Réo pour encourager les candidats et constater le bon déroulement de l'examen. « Notre venue a pour but d'encourager ces enfants qui sont en train de glaner leur deuxième parchemin après celui du primaire. Les rassurer qu'ils ont les encouragements des autorités et que malgré la question de la sécurité au niveau de cette province, ils ont été résilients », a laissé entendre Boubacar Nouhoun Traoré, gouverneur de la région du Centre-ouest.
Du côté des organisateurs, Bienzi Didier Paré, directeur régional de l'enseignement post-primaire et secondaire (DREPS), affirme que les petits plats ont été mis dans les grands pour un bon déroulement des examens cette année dans le Centre-ouest. Cependant, pour la question de la baisse du taux des candidats au BEPC, M. Paré tente de justifier par l'effet de la situation sécuritaire. « Plusieurs raisons peuvent expliquer cette baisse mais la raison majeure est la situation sécuritaire. Beaucoup d'établissements sont fermés. Des élèves n'ont pas pu se réinscrire et d'autres n'ont pas pu déposer leurs demandes de candidature », ajoute-t-il. Cette situation a conduit la délocalisation de certains élèves à Réo selon lui. « Il s'agit des élèves de Dassa qui, depuis fin décembre, ont été délocalisés et depuis lors suivaient les cours à Réo. Au-delà de Dassa, il y a d'autres jurys qu'on a délocalisés pour sécuriser. Il s'agit du jury de Zamo qui a pour centre secondaire Bavilla, Tiogo qu'on a ramené à Tenado. Hier soir on était là-bas, les élèves sont bien installés et je pense que tout se passe bien. »
A noter que l'une des innovations majeures cette année des examens scolaires du primaire, du post-primaire et du secondaire est l'utilisation d'un nouveau logiciel dénommé SIGES (Systèmes intégré de gestion des examens scolaires). Ce nouveau logiciel est la propriété exclusive du ministère de l'Education nationale, contrairement au logiciel des sessions précédentes, et traite à lui seul tous les examens du BEPC, du CEP, du CAP et du baccalauréat. « C'est vrai que tout ce qui est nouveau fait peur, mais je pense que les dispositions ont été prises par la direction des services informatiques du MENAPLN pour que tout se passe bien », rassure le DREPS.
Sylvestre Bama, est proviseur du lycée départemental de Dydir et également le président des deux jurys du centre de Réo. Il rassure que tout se passe bien dans son centre et qu'aucun incident n'a été constaté, ni aucune absence. Les résultats du premier tour sont attendus d'ici le 9 juin 2023.
Prince Omar
Lefaso.net
Ceci est un communiqué du Service national pour le développement (SND), relatif à l'ouverture du recrutement de la 79e promotion des Appelés volontaires, à partir du 15 juin 2023 dans les gouvernorats. Voir détails dans le document ci-dessous joint.
Date de clôture : 15/06/2023
Il est difficile de croire qu'aujourd'hui 771 millions de personnes n'ont pas d'eau potable et 1,7 milliard ne disposent pas de toilettes décentes, soit environ 1 personne sur 5 dans le monde. Toutes les deux minutes, un enfant de moins de cinq ans meurt de maladies diarrhéiques causées par le manque d'eau et d'assainissement.
Vous souhaitez jouer un rôle essentiel dans notre mission qui consiste à mettre fin à la crise de l'eau, de l'assainissement et de l'hygiène, ensemble, pour tous et partout d'ici 2030 ?
Rejoignez WaterAid en tant que Chargé(e) des Technologies de l'information et des Système pour le Développement pour changer la normalité pour des millions de personnes afin qu'elles puissent libérer leur potentiel, se libérer de la pauvreté et changer leur vie pour de bon. De plus, vous rejoindrez une organisation récompensée par le prix ‘'Great Place to Work® 2020''.
En tant que chargé des technologies de l'information et des Systèmes pour le développement sous la supervision directe du Manager Programme Quality/Effectiveness votre responsabilité est de fournir de façon continue un environnement informatique adéquat au profit des utilisateurs pour la mise en œuvre des activités de WaterAid Burkina Faso. Vous devrez développer et déployer des outils basés sur les technologies de l'information et de communication (TIC) pour faciliter et améliorer la gestion et l'impact des projets du programme pays.
Contrat à Durée déterminée : Deux (2 ) ans, renouvelable
Les candidats intéressés par cette offre peuvent soumettre leur dossier de candidature (composé d'un CV actualisé et d'une lettre de motivation présentés en un seul document et envoyés à l'adresse e-mail suivante : WABFRecrutement@wateraid.org
Date de clôture : 15 Juin 2023
Veuillez noter que pour postuler ce poste, vous devez être en mesure de prouver que vous êtes autorisé à travailler au Burkina
Seuls les candidats présélectionnés pour un entretien seront contactés.
Vos missions seront les suivantes :
Gérer les ressources informatiques (matériel et logiciel) de WaterAid Burkina Faso de façon efficiente et conformément aux politiques et procédures en place
Administrer de façon continue le système d'information de WaterAid Burkina Faso
Contribuer aux processus de mise en place des nouveaux systèmes, technologies et de développement des normes politiques de l'information de WaterAid
Coordonner la conception et le développement des applications pour les besoins spécifiques de WaterAid Burkina Faso (sites de collaboration sur SharePoint, les applications de gestion financière, les bases de données, etc.)
Contribuer à l'amélioration des systèmes informatiques de suivi – évaluation de WaterAid Burkina Faso.
Profil recherché :
Diplôme universitaire (bac + 3 ans) dans une discipline d'études informatiques
Minimum de 5 ans d'expérience pertinente dans le domaine informatique étendu (par exemple CISCO) et télécommunications
Expérience de l'administration de Microsoft Server
Expérience dans la gestion et la mise en œuvre de systèmes d'information et de technologies de soutien
Alerte aux risques informatiques à l'intérieur et à l'extérieur de l'organisation
Capable de fournir un renforcement des capacités et une formation au personnel et aux partenaires
Un engagement total envers la vision, la mission et les valeurs de WaterAid et une façon de travailler qui le démontre, avec la capacité de communiquer cet enthousiasme aux autres.
La description de tâches détaillée du poste peut être consultée en cliquant sur https://jobs.wateraid.org/en-GB/job/chargee-des-technologies-de-l%E2%80%99information-burkina-faso/J3T0CN6YM3G0N6HLHR6
Nous recherchons des personnes qui partagent un engagement envers notre vision. Nous recherchons des personnes avec une appréciation et un respect pour différentes personnes et idées, et l'énergie et l'expertise pour aider à relever les défis les plus importants. En retour, vous pourrez obtenir l'inspiration du changement que vous aidez à produire, un sentiment d'appartenance et le privilège de faire partie d'une communauté mondiale. Vous ferez également l'expérience d'un environnement stimulant et favorable aux réalisations, la chance de grandir, et l'espace pour donner le meilleur de vous-même.
WaterAid s'est engagé à faire en sorte que, quel que soit le lieu où nous travaillons dans le monde, il n'y a aucune tolérance pour les abus de pouvoir, les privilèges ou l'intimidation. WaterAid renforce la culture de la tolérance zéro à l'égard de toute forme de comportement inapproprié, d'abus, de harcèlement ou d'exploitation de toute nature.
La protection de nos bénéficiaires, de notre personnel, de nos bénévoles et de toutes les personnes travaillant pour notre compte est notre priorité absolue et nous prenons nos responsabilités très au sérieux. Tous les membres du personnel et les bénévoles sont tenus de partager cet engagement via notre Code de conduite mondial. Nous effectuerons les références et vérifications préalables à l'emploi les plus appropriées pour garantir le maintien de normes élevées.
WaterAid est un employeur garantissant l'égalité des chances et encourage de manière positive les candidatures de candidats qualifiés et éligibles, sans distinction de sexe, de race, de handicap, d'âge, d'orientation sexuelle, de changement de sexe, de religion ou de convictions, d'état civil ou de grossesse et de maternité. Nous encourageons particulièrement les candidatures de femmes sous-représentées à ce niveau de l'organisation.