Réf : MMI/FO/AOL/2023/001
Medicus Mundi Italia envisage d'attribuer un marché de fournitures pour < CONTRAT CADRE FOURNITURE CARBURANT > à < Ouagadougou >, cofinancé par différents bailleurs de fonds institutionnels, entre lesquels l'Agence Italienne de Coopération pour le Développement (AICS).
Le dossier d'appel d'offres est disponible à l'adresse suivant : Medicus Mundi Italia, Ouagadougou, Rue 27.114, Wayalghin, ou en soumettant une demande au courriel suivant : admin1.bf@medicusmundi.it
La date limite de soumission des offres est le 04 juillet 2023 à 12h (au moins 30 jours après la date de publication de cette annonce).
Ouagadougou, le 02/06/2023
EEEH OUI !! L'INFOGRAPHIE
Voici ce que tu attendais pour passer utilement tes vacances !
En jour ou en soir, tu as deux options en fonction de ton temps. Inscrit-toi http://vacancespro.itimpulsion.com/
✅ OUAGADOUGOU
✅ BOBO DIOULASSO
✅ KOUDOUGOU
Vous apprendrez à créer par vous-même les logos, les affiches, les flyers, les catalogues, les bannières web et autres types de supports de communication...
Dans le cadre de la mise en œuvre de la composante 1 du projet Yeleen, il est prévu la construction d'une ligne électrique 90 KV reliant le poste de Kossodo dans la commune de Ouagadougou à la centrale solaire photovoltaïque Ouaga Nord-Ouest dans la commune de Sougourbila.
Le tracé de la ligne électrique traverse les arrondissements 4 et 9 de la commune de Ouagadougou et les communes de Pabré et de Sourgoubila. Il a une emprise de 50 m de large sur 33 km de long. Les villages traversés sont les suivants :
Aussi, la SONABEL informe le public et plus particulièrement les personnes et communautés riveraines affectées par le projet d'emprise de la ligne, du démarrage prochain des travaux.
Elle les invite par la même occasion à ne pas entreprendre de travaux champêtres et s'abstenir de tout investissement et autres activités dans le couloir réservé pour la construction de la ligne électrique.
La SONABEL sait compter sur le sens du civisme de tous et sollicite l'accompagnement des personnes et communautés riveraines pour une bonne exécution des travaux du projet.
La SONABEL s'excuse par avance pour tous les désagréments que pourraient occasionner la mise en œuvre effective du projet sur le terrain.
NB : les différents plans des zones et localités affectées par ledit projet seront disponibles pour consultation dans les différentes mairies concernées.
11 FEVRIER 1958 – 1er JUIN 2023
« Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur »
PROGRAMME DES OBSEQUES
SAMEDI 3 JUIN 2023
12H 00 : levée du corps à la morgue du CHU de Bogodogo (OUAGADOUGOU) et suivi du transfert la dépouille mortelle à BOBO-DIOULASSO ;
Après-midi : arrivée et transfert de la dépouille mortelle à la morgue du CHU SOURO SANOU (BOBO-DIOULASSO).
DIMANCHE 4 JUIN 2023
16H 00 : levée du corps à la morgue et départ pour le domicile familial à SAINT ETIENNE ;
19H 30 : veillée de prière.
LUNDI 5 JUIN 2023
9H 00 : départ pour l'Eglise SAINTE FAMILLE DE TOUNOUMA ;
10H 00 : messe d'enterrement ;
Départ pour le CIMETIERE MUNICIPAL BOBO 2010 route de BANAKELEDAGA.
AVIS D'APPEL D'OFFRES POUR LE RECRUTEMENT DE CONSULTANTS POUR LA CONDUITE DES ETUDES TECHNIQUES DE REALISATION D'INFRASTRUCTURES DANS LES COMMUNES FRONTALIERES DE DANDERESSO (MALI) - SINDO (BURKINA FASO) ET DE KOLOKO (BURKINA FASO) - FINKOLO (MALI)
Interpeace est une organisation internationale pour la consolidation de la paix dont le siège est basé à Genève, en Suisse. Depuis plus de deux décennies, elle accompagne les populations et les autorités dans la consolidation de la paix en renforçant les capacités locales de gestion pacifique des conflits. Interpeace intervient au Mali et au Burkina Faso et met en œuvre des programmes promouvant des processus de dialogue inclusifs qui transforment, réduisent et préviennent les conflits violents.
Dans le cadre du projet « Brique par brique : renforcer la cohésion sociale et prévenir les conflits à la frontière Mali-Burkina Faso », financé par la Fondation PATRIP, Interpeace est à la recherche d'un consultant ou bureaux d'études pour la réalisation des études techniques en vue de la construction des infrastructures.
Objectif de la mission : Réaliser des études d'Avant-Projet Sommaires et Détaillées (APS/APD) des infrastructures ci-dessus désignées.
Les missions sont détaillées dans les termes de référence.
Allotissement
Pour la réalisation des études techniques, les missions ont regroupées en sept lots répartis suivant deux axes :
AXE 1 : FINKOLO-KOLOKO.
Lot 1 : Infrastructures socioéconomiques (Marché, magasin, poulailler)
Construction de Marché au profit des populations transfrontalières dans le village de Heremakono, commune de Finkolo ;
Construction d'infrastructures pour renforcer la production agricole des femmes (Magasin de stockage) dans le village de Missidougou, commune de Finkolo ;
Construction d'infrastructure pour l'élevage commun des volailles au profit des femmes dans le village de Sifarasso, commune de Koloko.
Lot 2 : Infrastructures agropastorales (Piste à bétail)
Construction de pistes à bétails pour canaliser la transhumance entre les communes de Koloko et de Finkolo.
Lot 3 : Infrastructures hydrauliques (Retenue d'eau)
Construction d'infrastructure pour disponibiliser l'eau pour le maraîchage et le breuvage des animaux (retenue d'eau) dans la commune de Sintasso, commune de Koloko.
AXE 2 : SINDO-DANDERESSO
Lot 4 : Infrastructures de franchissement
Aménagement de deux ouvrages de franchissement entre les communes de Danderesso et de Sindo.
Lot 5 : Bâtiments
Construction d'un bâtiment de transformation des produits locaux dans la commune de Sindo
Lot 6 : Aménagement de plaines
Aménagement de 40 ha plaines, des espaces cultivables dans tous les villages concernés entre les communes de Danderesso et de Sindo.
Lot 7 : Infrastructures hydrauliques
Protection des berges des marigots dans tous les villages concernés entre les communes de Sindo et de Danderesso.
La description des lots et l'ensemble des conditions et exigences sont prévus dans les termes de référence complets.
Les candidats à cet appel ne peuvent soumettre leurs dossiers de candidature que pour deux (02) lots au plus.
Les bureaux d'études intéressés par le présent appel d'offres peuvent retirer le dossier d'appel d'offres, de 09h à 13h et de 14h à 16h à l'adresse suivante : Interpeace, Bureau de Ouagadougou, Quartier Ouaga 2000-Secteur 54, Section 288 A. Tel : +226 25 37 53 74.
Dates de dépôt des offres
Les offres sont recevables du 02 au 16 juin 2023, à 15 heures GMT à l'adresse suivante : Interpeace, Bureau de Ouagadougou, Quartier Ouaga 2000-Secteur 54, Section 288 A. Tel : +226 25 37 53 74.
L'ouverture des plis se fera le vendredi, 16 juin 2023, à 16 heures GMT en présence des représentants des soumissionnaires qui souhaitent y assister. Elle aura lieu dans les locaux d'Interpeace, sis à Ouaga 2000-Secteur 54, Section 288 A.
AVIS D'APPEL D'OFFRES POUR LE RECRUTEMENT DE CONSULTANTS POUR LA REALISATION DE L'EVALUATION A MI-PARCOURS DU PROJET « BRIQUE PAR BRIQUE : RENFORCER LA COHÉSION SOCIALE ET PRÉVENIR LES CONFLITS À LA FRONTIÈRE MALI-BURKINA FASO »
Interpeace est une organisation internationale pour la consolidation de la paix dont le siège est basé à Genève, en Suisse. Depuis plus de deux décennies, elle accompagne les populations et les autorités dans la consolidation de la paix en renforçant les capacités locales de gestion pacifique des conflits. Interpeace intervient au Mali et au Burkina Faso et met en œuvre des programmes promouvant des processus de dialogue inclusifs qui transforment, réduisent et préviennent les conflits violents.
Dans le cadre du projet « Brique par brique : renforcer la cohésion sociale et prévenir les conflits à la frontière Mali-Burkina Faso », financé par la Fondation PATRIP, Interpeace est à la recherche de cabinet d'études ou de consultant individuel pour la réalisation de l'évaluation à mi-parcours du ditprojet.
Objectif de la mission : Obtenir un aperçu de réalisations précédents du projet et d'optimiser la suite de la mise en œuvre du projet sur la base des leçons tirées des dix-huit (18) mois de mise en œuvre
Zone d'intervention : l'étude devra couvrir les zones d'intervention du projet notamment quatre (04) communes réparties en deux axes : l'axe KOLOKO – FINKOLO regroupant les villages de Koloko, Sintasso, Sifarasso au Burkina Faso et Hérèmakono, Missidougou, Kouloukan au Mali et l'axe DANDERESSO – SINDO regroupant les villages de Kohonny, Bezansso, Nampasso au Mali et Sindo, Gondaga, Fanfiéla au Burkina Faso.
Les missions sont détaillées dans les termes de référence.
Profil recherché : Un/une consultant (e)/un cabinet d'étude qui satisfait aux conditions ci-après :
Avoir au moins une maîtrise en sciences sociales avec une expérience professionnelle reconnue dans ce domaine
Expérience avérée dans la conduite et la direction d'évaluations
Solides compétences en matière d'analyse et rédaction des rapports
3-5 ans d'expérience dans la collecte et l'analyse de données quantitatives et qualitatives
Expérience avérée dans la conception et la réalisation d'études de base, d'études finales ou d'évaluations de projets, de préférence dans le domaine de la prévention des conflits transfrontaliers, de la coopération transfrontalière, la promotion de la cohésion sociale, la gestion des ressources naturelles.
Expérience dans le domaine de la consolidation de la paix
Expérience dans l'utilisation des méthodes participatives
Expérience d'échantillonnage statistique
Expérience d'utilisation de Kobo, Stata ou R
Une connaissance et une expérience solides des programmes de résolution des conflits, de consolidation de la paix et de réconciliation
Bonne connaissance du contexte des dynamiques sociales et culturelles et des rapports entre les communautés de part et d'autre de la frontière Burkina Faso et du Mali
Bonne connaissance de la zone d'intervention du projet
Excellente maîtrise du français (parlé et écrit)
Excellente capacité en communication
Connaissance des régions concernées et des difficultés logistiques et sécuritaires
Connaissance des langues des régions concernées
Connaissance sur la thématique genre
Les cabinets d'études ou consultants individuels intéressés par le présent appel d'offres peuvent retirer le dossier d'appel d'offres, de 09h à 13h et de 14h à 16h à l'adresse suivante : Interpeace, Bureau de Ouagadougou, Quartier Ouaga 2000-Secteur 54, Section 288 A. Tel : +226 25 37 53 74.
Dates de dépôt des offres
Les offres sont recevables du 2 au 14 juin 2023, à 15 heures GMT à l'adresse suivante : Interpeace, Bureau de Ouagadougou, Quartier Ouaga 2000-Secteur 54, Section 288 A. Tel : +226 25 37 53 74.
L'ouverture des plis se fera le mercredi, 14 juin 2023, à 16 heures GMT en présence des représentants des soumissionnaires qui souhaitent y assister. Elle aura lieu dans les locaux d'Interpeace, sis à Ouaga 2000-Secteur 54, Section 288 A.
Sa Majesté le Morho NABA BAONGO ;
Son Excellence Naaba Kiiba de Manga ;
La famille Royale de BINDE ;
Le Chef Coutumier de Langha ;
Le NEDEGO NABA ;
Les grandes familles OUEDRAOGO, ZOUNGRANA, CONGO, COMPAORE, NIKIEMA, TAPSOBA, ILBOUDO, TASSEMBEDO, BOUDA, à Bindé, Ouagadougou, BERE, SONDRE, NOBERE, Nobili, Manga, BOBO Dioulasso et aux Etats-Unis.
Monsieur OUEDRAOGO Paul, Imprimeur à la retraite ;
ZOUNGRANA Issaka à BINDE ;
ZOUNGRANA Tasseré à BINDE ;
CONGO Kassoum, Militaire à la retraite ;
Veuve Madame OUEDRAOGO née COMPAORE Sophie, Agent de Santé à la retraite ;
Les enfants : Madame NIKIEMA née OUEDRAOGO Pélagie, OUEDRAOGO Valérie, Capitaine OUEDRAOGO Hyppolite, OUEDRAOGO Franck ;
Monsieur NIKIEMA Carl Franck, Gérant de Gad Général Electric ;
Madame OUEDRAOGO née TASSEMBEDO Micheline ;
Ont la profonde douleur de vous faire part du décès de leur fils, frère, père, époux et grand-père Monsieur OUEDRAOGO Bangré Levis, Député à l'Assemblée Législative de Transition.
PROGRAMME DES OBSEQUES :
Samedi 3 Juin 2023 à 2h du matin : Arrivée de la dépouille Mortelle
Samedi 3 Juin 2023 à 19 heures à son domicile : Veillée de prière
Dimanche 4 Juin 2023 à 7 heures : Levée du corps Culte d'Absoute à l'Eglise Apostolique/Communion de la Patte d'Oie
10 heures : Transfert de la dépouille Mortelle à BINDE province du zoundwéogo.
5 JUIN 2020 – 5 JUIN 2023
Trois (3) années se sont écoulées depuis le départ de :
Yaaba Elisabeth TAPSOBA
Assistante sociale à la retraite
De savoir que là-haut, elle a trouvé la paix, la sérénité et le bonheur qu'elle mérite, nous aide à accepter le vide laissé par ton absence.
Les enfants, les petits-enfants, les arrières petits-enfants et toutes les familles de la défunte, vous réitèrent encore une fois leurs sincères remerciements pour vos soutiens multiformes lors du décès, de l'inhumation et des funérailles chrétiennes de leur chère regrettée.
Ils invitent tous ceux et celles qui l'ont connue et aimée à avoir une pensée pieuse pour elle en ce jour anniversaire de sa naissance dans le ciel.
Des messes seront dites dans les différentes paroisses selon le planning suivant :
PAROISSE
DATE
HEURE
Saint Pierre de Gounghin
05-juin-23
5h45
Paroisse Saint Jean XXIII
05-juin-23
18h30
Cathédrale de l'Immaculée Conception de Ouagadougou
05-juin-23
18h30
Notre Dame du Rosaire de Kologh-Naaba
05-juin-23
18h30
Cathédrale de l'Immaculée Conception de Ouagadougou
18-juin-23
7h et 11h
Saint Pierre de Gounghin
18-juin-23
9h
Notre Dame du Rosaire de Kologh-Naaba
18-juin-23
7h et 9h
Saint Jean Marie Vianney de Tampouy
18-juin-23
9h
Saint Guillaume de Tanghin
18-juin-23
7h et 9h
Notre Dame de Fatima de Dassasgho
18-juin-23
9h
Notre Dame des Apôtres de la Patte d'Oie
18-juin-23
9h
« Que par la miséricorde de Dieu l'âme de Yaaba Elisabeth repose en paix » AMEN
Nulle part, il n'est écrit que le contrat d'objectifs est payé à la fin du mois ; c'est une polémique malheureuse. C'est en substance la réponse du ministre des sports Boubakar Savadogo sur la controverse sur les salaires impayés des entraîneurs locaux. Cette déclaration a été faite le jeudi 1er juin 2023 lors du point de presse du gouvernement à Ouagadougou dont le menu principal était l'explication de la politique de mise en place des bureaux « Bilan de compétences et d'accompagnement (BCA) » dans les universités.
Cette une polémique qui avait soulevé un tollé au sein de l'opinion nationale après que le sélectionneur des Étalons U-17, Brahima Traoré, a affirmé n'avoir pas perçu de salaire depuis 11 mois (https://lefaso.net/spip.php?article121900). L'entraîneur des Etalons dames serait dans la même situation aussi avec plus de mois impayés. Mais pour le ministre des sports, il n'en est rien. « C'est une polémique malheureuse », a-t-il déclaré avant de donner des précisions.
« Les entraîneurs ont des contrats d'objectifs. Nulle part, il n'est écrit que le contrat d'objectifs est payé en fin de mois », a expliqué le ministre, indiquant que c'est « une polémique malheureuse ». « Tous les entraîneurs sont traités de la même manière », a laissé entendre Dr Boubakar Savadogo, ajoutant que le même traitement est appliqué au coach des Etalons seniors. A écouter le ministre, toutes les dispositions ont été prises pour que les Etalons U-17 soient dans les meilleures conditions. « Toutes les primes des regroupements des U-17 depuis leur préparation jusqu'à la fin de la compétition ont été payées. L'entraineur des U-17 même le sait, il n'a jamais eu de prime aussi élevée », a-t-il confié.
Quid de la disponibilité du stade du 4-Aôut ?
« Je ne peux pas vous donner une date », a-t-il répondu aux journalistes. Pour le ministre, l'entreprise qui s'occupait de la pelouse avait jusqu'au 1er juillet 2022 pour finir les travaux. Mais elle n'a pas pu honorer ses engagements à cause de certaines difficultés qu'il y avait. « C'est ainsi que nous avons procédé à la résiliation de son contrat pour que l'on puisse trouver une autre pour faire une bonne pelouse », a-t-il affirmé. Il confie par ailleurs que des efforts sont faits pour une meilleure réhabilitation du stade. « Il y a eu la première inspection de la CAF lorsque je suis arrivé à tête de ce ministère », a-t-il fait savoir.
Le principal sujet de ce rendez-vous avec la presse était l'explication de la mise en place des bureaux « Bilan de compétences et d'accompagnement (BCA) » dans les universités. Cette initiative est née de la rencontre du président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, avec les étudiants, le 17 janvier 2023 à l'université Joseph Ki-Zerbo, selon le ministre des sports, de l'emploi et de la jeunesse, Dr Boubakar Savadogo. Elle a pour objectif d'accompagner les étudiants en les aidant à réussir leur insertion dans le monde du travail, a-t-il expliqué.
Dans le cadre de la BCA, il s'agira d'évaluer les compétences des étudiants et de les réorienter afin qu'ils puissent apprendre des métiers qui vont faciliter leur insertion socio-professionnelle. Les différents BCA qui seront pilotés par les services de l'Agence nationale pour la promotion de l'emploi (ANPE) vont apporter une assistance de proximité aux jeunes en milieu universitaire en vue de les orienter vers les opportunités d'insertion professionnelle ou d'emploi, a laissé entendre le ministre.
Les conseillers de cette agence vont accueillir volontairement les étudiants leur permettant de décliner leurs aspirations et besoins. A la suite de cette phase, poursuit Dr Boubakar Savadogo, les conseillers vont aider les étudiants à faire des recherches afin de recevoir des informations sur les possibilités qui leur sont offertes sur le marché du travail au niveau du service public d'emploi. A entendre le ministre, la dernière étape est de décrire le parcours que l'étudiant souhaite mener pour son insertion. Le BCA aussi va favoriser la mise en contact des entreprises avec le monde universitaire. « Des entreprises partenaires seront invitées à faire des expositions de métiers au sein des universités dans le but de susciter des vocations mais aussi de rapprocher les étudiants du monde de travail » a-t-il indiqué.
En rappel, le président de la transition, chef de l'État, le capitaine Ibrahim Traoré, avait présidé, le 26 mai 2023, à l'université de Fada N'Gourma, la cérémonie de lancement de l'initiative bureaux « Bilan de compétences et accompagnement » (BCA) au sein des Institutions d'enseignement supérieur et de recherche (IESR).
Serge Ika Ki
Lefaso.net
Le point de presse du gouvernement s'est tenu ce jeudi 1er juin 2023, à Ouagadougou. Il été animé par deux ministres dont la ministre de l'action humanitaire, Nandy Somé/Diallo, en présence du porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo. La gestion des Personnes déplacées internes (PDI) a été abordée au cours de cette conférence.
Dans un contexte où les besoins humanitaires ne cessent de croitre, « le gouvernement est soucieux de la situation sensible du pays et en particulier celle des PDI », a assuré la ministre en charge de l'action humanitaire, Nandy Somé/Diallo, dès l'entame de son propos. Pour soutenir ses dires à travers des preuves palpables, elle a fait l'état des lieux de quelques actions entreprises par le gouvernement pour soutenir, soulager et accompagner ces PDI.
Parmi ces actions courantes, figurent la prise en charge d'urgence en alimentation, en abris, en eau, et en soins de santé pour les personnes déplacées nouvellement accueillies. « Dans le cadre de la prise en charge des PDI, nous avons privilégié le relogement par les familles d'accueil. Mais avec la saison des pluies qui s'annonce, cela nécessite le renforcement des capacités des familles. A ce sujet, nous sommes dans la dynamique d'une acquisition urgente de tentes car le besoin est énorme à l'heure actuelle », a-t-elle confié.
A cela s'ajoutent le renforcement de l'assistance humanitaire par l'accroissement et la régularité des ravitaillements en vivres, en équipements divers et en produits nutritionnels dans les zones fragiles. A titre illustratif, le gouvernement a pu livrer 21 494 tonnes de vivres par voie aérienne et terrestre au profit des populations de plusieurs localités.
Pour ce qui concerne la préparation au relèvement, la ministre a signifié qu'elle s'opère à travers l'appui à la mise en œuvre d'activités génératrices de revenus, la formation professionnelle, l'accompagnement des PDI à la culture de contre-saison sur des superficies aménagées et sécurisées, la vulgarisation de la culture hors sol. Par ailleurs, elle a insisté sur le fait que le relèvement va s'effectuer à travers la reconstitution des moyens d'existence, l'appui en intrants agricoles, la réhabilitation des infrastructures, la relance économique. Sans oublier l'apport de réconfort moral, de soutien et l'expression de solidarité du gouvernement à l'endroit des PDI et des communautés hôtes à travers des sorties sur le terrain.
« En effet, les différentes sorties des délégations gouvernementales que j'ai eu l'honneur de conduire dans différentes régions de notre pays m'ont permis de toucher du doigt les dures réalités que celles-ci vivent au quotidien, de connaître leurs besoins prioritaires et de faire des réajustements utiles », a résumé la ministre Somé.
Avec la reconquête progressive du territoire par les FDS et les VDP, la nouvelle dynamique du ministère de l'action humanitaire, c'est le retour de personnes déplacés dans leur localité d'origine. Sur ce point, les nouvelles sont bonnes. Grâce aux efforts consentis, à la date du 23 mai 2023, le système de décompte a permis d'enregistrer 20 457 ménages soit 125 227 personnes. « Ces chiffres ne sont pas exhaustifs, précise la ministre, car il y a beaucoup de retours et de réinstallations qui sont en train d'être remarqués au fur et à mesure par les équipes multisectorielles au niveau des régions ».
Revenant sur les dispositions prises dans le cadre de la mise en œuvre du processus de retour, la ministre a principalement cité l'envoi de lettres circulaires à tous les gouverneurs de régions dans laquelle ils sont invités à accompagner et encadrer le processus, à procéder à la collecte systématique des données sur les personnes retournées et à organiser et faciliter le retour des services de l'État dans les zones de retour. Ils auront également comme tâche de faciliter l'accès des personnes retournées aux services sociaux de base.
« Nous avons également effectué l'élaboration et la mise à disposition des autorités régionales, d'un formulaire de collecte de données sur les retours. Il y a eu également la définition d'une stratégie de collecte de données sur les retours et de collecte électronique élaborée avec l'ensemble des acteurs concernés. Et enfin, l'évaluation multisectorielle dans une région pilote », ajoute-elle. Dans le cadre des mesures entreprises pour accompagner les PDI retournées et faciliter leur réinsertion, le gouvernement a réalisé une première évaluation multisectorielle des besoins (MSNA).
Cette évaluation va se poursuivre dans toutes les zones et vise à faire le point des besoins urgents en terres cultivables, en intrants agricoles. Elle a aussi pour vocation de faire l'état des lieux des structures éducatives et de santé ainsi que des points d'eau. « A court terme, il est envisagé le retour de l'administration, le soutien en vivres, en matériels essentiels, l'appuie intrants agricoles pour booster la production agricole, entre autres », a conclu la ministre.
Les journalistes ont évoqué un certain nombre de préoccupations dont les relations avec les partenaires, le coût de la prise en charge des PDI. A toutes ces préoccupations, la ministre a apporté des éléments de réponses. Relativement à la deuxième question, l'assistance alimentaire est évaluée à 21,402 milliards de francs CFA pour les articles ménagers essentiels, a indiqué la ministre. Les transferts monétaires coûtent quatre milliards de francs à l'État, toujours selon elle.
Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net
Le ministre de l'éducation nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Joseph André Ouédraogo, a donné le top départ des épreuves écrites du Brevet d'études du premier cycle (BEPC) ce jeudi 1er juin 2023 à Manga, dans la région du Centre-sud. Le nombre de candidats inscrits sur le plan national connaît une baisse comparativement à l'année précédente du fait de l'insécurité. Qu'à cela ne tienne, le ministre a salué la résilience de tous les acteurs du système éducatif et des apprenants.
C'est le lycée provincial Naaba Baongo de Manga, dans la région du Centre-sud, qui a accueilli le lancement officiel des épreuves écrites du BEPC, session 2023, ce jeudi 1er juin 2023. Le ministre en charge de l'éducation nationale, Joseph André Ouédraogo, a donné le top départ au jury 2 avec le gouverneur de la région du Centre-sud et la directrice régionale de l'enseignement post-primaire et secondaire du Centre-sud. Pour cette session, ils sont 216 284 candidats dont 127 171 filles et 89 113 garçons qui sont à la conquête de ce diplôme de fin cycle. Le ton a été donné par l'épreuve de dictée dont le titre est « Une candidate confiante » extraite de l'œuvre « Aujourd'hui je m'en vais » de Jean Kaboré.
Bien avant l'ouverture de l'enveloppe contenant la première épreuve, le ministre Joseph André Ouédraogo a fait le tour de quelques classes dans le même établissement pour adresser un mot d'encouragement aux candidats. « Cette année, nous enregistrons 216 284 candidats contre 250 000 à l'édition précédente. Ce qui signifie qu'il y a eu une baisse significative du nombre de candidats », a-t-il reconnu. Cette baisse, a-t-il fait savoir, est due au phénomène de l'insécurité. Par conséquent, il a salué la résilience des apprenants, de leurs enseignants et de l'ensemble des acteurs du système éducatif.
De l'engagement du gouvernement
La tenue de cette session, a informé M. Ouédraogo, est le fait de l'investissement du gouvernement et de ses partenaires. C'est pourquoi il en appelle au sens de responsabilité de tous les acteurs de l'organisation pour qu'ils fassent en sorte que la crédibilité de ce diplôme ne soit pas entachée. Il a terminé en souhaitant une bonne chance à tous les candidats et candidates du Burkina Faso.
Au Centre-sud, ils sont 8 772 candidats inscrits pour la session de 2023 au BEPC dont 5132 filles. Selon la directrice régionale de l'enseignement post-primaire et secondaire du Centre-sud, Awa Kaboré, la région a accueilli quelques élèves déplacés internes. « Nous en avons reçus quelques-uns mais ils ne sont pas très nombreux. Beaucoup sont venus un peu plus tôt. Il y a en qui sont venus l'année dernière donc, ils sont intégrés », a-t-elle expliqué.
« On peut rendre grâce parce que l'année scolaire s'est plus ou moins bien passée dans ma région. Il n'y a pas eu d'incident majeur. En ce jour qui marque le démarrage des épreuves écrites du BEPC, nous ne pouvons que souhaiter une bonne chance à tous les candidats du Burkina Faso », a déclaré la gouverneure de la région, Yvette Nacoulma Sanou.
Ce 1er juin marque aussi le démarrage du Brevet d'études professionnelles (BEP) et du Certificat d'aptitude professionnelle (CAP). 14 055 candidats, dont 5 084 filles et 9 007 garçons, sont inscrits pour le BEP et 9 540 candidats dont 3 808 filles et 5 732 garçons, sont enregistrés pour le CAP.
Obissa Juste Mien
Lefaso.net
L'ONG Children Believe avec son partenaire l'Agence belge pour le développement (ENABEL) ont délivré 10 000 actes de naissance pour les enfants et 4600 Cartes nationales d'identité burkinabè (CNIB) aux déplacés internes de la région du Centre-est. La cérémonie de remise symbolique est intervenue ce jeudi 1er juin 2023 dans la commune de Koupéla (région du Centre-est).
Des personnes déplacées internes qui pourront désormais jouir des avantages des pièces d'identité et des actes de naissance. Children Believe l'a rendu possible dans la région du Centre-est, avec l'appui de l'Agence belge de développement (ENABEL).
« Grâce à ces deux partenaires, nous avons pu délivrer 10 000 actes de naissances et 4600 cartes d'identité nationale. C'est une bonne chose pour les déplacés internes. Sans document administratif, juridiquement, on n'est rien », a déclaré le gouverneur de la région, le colonel Aboudou Karim Lamizana, qui n'a pas manqué de remercier ces deux structures.
« Je ne pouvais pas effectuer de longue distance »
Venue de Satenga, dans la province de Séno (région du Sahel) où elle a fui l'insécurité, dame Larba a désormais une pièce d'identité. « On a dit de venir à la mairie pour nous faire établir des CNIB. J'ai fait le déplacement et effectivement je suis contente d'avoir reçu cette pièce. Je dis merci à toutes ces personnes qui m'ont délivré ce document », a-t-elle confié.
Désormais, elle peut effectuer des déplacements. « Sans cette pièce, je ne pouvais pas effectuer de longue distance. J'ai des proches qui sont loin de moi. Je ne pouvais pas me déplacer pour aller les rendre visite mais avec ce document ce problème est réglé », s'est-elle réjouie.
Même sentiment du côté de Issouf Silga. « Nous sommes des déplacés internes venus de Tanwalbougou et pris en charge par les services de l'action sociale. Et un bon jour, ils nous informé qu'ils vont nous délivrer des pièces d'identité. C'est entièrement gratuit, nous n'avons rien payé. Nous venons donc de recevoir nos CNIB. Nous sommes très contents et nous les remercions énormément », a-t-il laissé entendre.
Un développement à proximité de la population
Du côté de Children Believe également, la joie est au rendez-vous. « Les objectifs de départ ont été atteints. Nous sommes vraiment satisfaits. C'est vrai qu'à un certain moment, on a eu de petites difficultés mais grâce à la collaboration étroite avec notre partenaire et les autorités locales, nous avons pu les surmonter », a affirmé Thierry Zongo, représentant du directeur pays de Children Believe.
Ce geste est intervenu dans le cadre du projet intitulé : « Mise en œuvre d'activités d'assistance légale en actes de naissance à travers l'organisation d'audiences foraines au profit d'enfants déplacés internes et hôtes et en cartes nationales d'identité burkinabè au profit des adultes déplacées internes et hôtes dans la région du Centre-est ».
Ce projet est financé par l'Agence belge de développement (ENABEL) à travers l'intervention « Réponse à la fragilité ».
« L'ENABEL n'est pas un simple bailleur de fonds. C'est une agence de développement qui est à proximité de la population », a indiqué Inoussa Sankara, chef de projet « Réponse à la fragilité » à ENABEL Burkina.
C'est compte tenu du contexte sécuritaire et humanitaire au Burkina Faso marqué par des attaques et le déplacement de la population que ENABEL a initié ce projet nommé « Réponse à la fragilité ». Selon Inoussa Sankara, ce projet a pour but « d'aider les collectivités territoriales et les autorités étatiques au niveau de la région du Centre-est dans une approche basée sur les droits humains ».
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
C'est parti pour l'administration des épreuves écrites des examens et concours du BEPC, du BEP et du CAP session 2023 sur toute l'étendue du territoire burkinabè. Dans la région de la Boucle du Mouhoun, le top de départ a été donné, tôt dans la matinée du 1er juin 2023, en présence des autorités régionales.
Le lycée communal de Dédougou a abrité la cérémonie régionale de lancement des épreuves écrites du Brevet d'études du premier cycle (BEPC), du Brevet d'études professionnelles (BEP) et du Certificat d'aptitude professionnelle (CAP). A ces examens et concours de la session 2023, la Boucle du Mouhoun présente 16 339 candidats. Ils sont au nombre de 15 593 prétendants au parchemin du BEPC, répartis entre 59 jurys sur toute l'étendue du territoire régional. Quant aux examens du CAP et du BEP, ils mobilisent 746 candidats au niveau local. Ces derniers vont composer dans quatre jurys.
Situation sécuritaire oblige, des centres de composition sont délocalisés. Les candidats de la province des Banwa passent leurs examens à Dédougou, capitale de la région de la Boucle du Mouhoun. On se rappelle que les Banwa ont connu un long temps d'arrêt des cours pendant l'année scolaire 2022-2023. Cette situation a eu, entre autres, pour conséquence la réduction du nombre de candidats, selon les services de communication de la direction régionale des enseignements post primaire et secondaire de la Boucle du Mouhoun.
Beaucoup de candidats déplacés internes
Pour le gouverneur Babo Pierre Bassinga qui a procédé à l'ouverture de la première enveloppe, il était bon que « je vienne encourager nos petits frères, nos filles et fils », a-t-il expliqué. « C'est le moment le plus important de la vie scolaire et les enfants sont stressés », avoue l'autorité avant de justifier sa présence pour rassurer et aider les candidats à surmonter la peur en vue d'affronter les épreuves. Le gouverneur a invité les candidats à la concentration et à œuvrer en sorte à donner le sourire aux parents au soir de ces examens.
« Les parents attendent. Il faut absolument que les enfants, à travers les résultats, donnent raison aux parents qui les ont mis à l'école, qui étaient à leurs soins jusqu'à la fin de l'année scolaire », a-t-il prodigué. Monsieur Bassinga a témoigné sa gratitude à la communauté scolaire, aux forces de défense et de sécurité et à l'ensemble des acteurs de la région qui ont œuvré pour que les examens se tiennent en dépit du contexte sécuritaire difficile.
Le directeur régional des enseignements post primaire et secondaire de la Boucle du Mouhoun, Dr Denis Vimboué, a relevé qu'environ un tiers des candidats à ces examens se sont inscrits au titre des Elèves déplacés internes (EDI). Il a rassuré que des dispositions ont été prises, dans le cadre de l'éducation en situation d'urgence, en termes d'accueil, de restauration, d'hébergement et particulièrement dans l'organisation des examens en faveur de cette catégorie d'élèves.
A l'exception des candidats et des agents des forces de défense et de sécurité, l'administration des épreuves écrites des examens et concours session 2023 du BEPC, CAP et BEP vont mettre en activité 2 627 acteurs, toutes catégories confondues, dans la Boucle du Mouhoun.
Yacouba SAMA
Lefaso.net
Les épreuves écrites du BEPC session 2023 ont été lancées ce jeudi 1er juin 2023 au lycée provincial Bafuji de Gaoua. La première enveloppe des épreuves a été ouverte par le gouverneur de la région du Sud-ouest, Boureima Savadogo, en compagnie des autorités éducatives et administratives de la région.
Après neuf mois de dur labeur, les élèves des classes de troisième des lycées et collèges de la région du Sud-ouest ont débuté les épreuves écrites du brevet.
Le lancement officiel de cette session a eu lieu au lycée provincial Bafuji de Gaoua. En tout, 7 934 candidats, dont 3 879 filles et 4 055 garçons sont en lice, contre 9 020 pour la session de 2022, soit une baisse des effectifs de 12,04 %, confie le directeur régional en charge de l'enseignement secondaire, Pawin Michel Somé.
Les candidats affichaient des états d'âme différents en ce premier jour à quelques minutes de la première épreuve. « Je me sens à l'aise ce matin, nous avions étudié pendant neuf mois sans problèmes, donc les épreuves du BEPC, je les prend comme des exercices de classe », affirme une candidate. Un autre par contre, Sié Ibrahim Eude Kambou, ne cache pas son anxiété : « A quelques minutes de la composition, j'avoue que je suis un peu stressé. Mais ça va aller, parce que durant ces neuf mois j'ai appris quelque chose, et j'espère démontrer cela ».
Avant l'ouverture des enveloppes, le gouverneur et sa délégation ont prodigué des conseils aux candidats pour réussir leur composition afin de garantir de bons résultats pour la région du Sud-ouest. « Ce matin nous avons un message d'encouragement et leur souhaitons une bonne session. C'est l'occasion pour nous de traduire toute notre reconnaissance aux enseignants, aux encadreurs et à l'ensemble du personnel du monde éducatif, qui ont travaillé d'arrache-pied pour que nous soyons dans de meilleurs conditions pour organiser ces examens. Nous voulons rassurer que toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour que ces examens puissent se tenir dans de bonnes conditions dans toute la région », affirme le gouverneur de la région du Sud-ouest.
« De façon générale, nous constatons une baisse des candidatures au niveau des autres examens. Et cela est essentiellement dû à la crise sécuritaire qui a impactée les effectifs, hormis cela, les autres difficultés se jugulent au fil du temps », affirme de son côté le directeur régional en charge de l'éducation post-primaire et secondaire, Pawin Michel Somé. Selon la direction provinciale des enseignements post primaire et secondaire de la province du Poni,130 Elèves déplacés internes (EDI) ont été enregistrés.
Pour assurer des travaux de qualité dans les jurys pendant cette session, un nouveau logiciel a été introduit, explique M. Somé. « Ce logiciel a la particularité de pouvoir gérer tous les examens, du CEP au baccalauréat. Les différents acteurs à tous les niveaux qu'ils soient, ont été formés à l'utilisation de cet outil et nous avons bon espoir que les examens se dérouleront comme il se doit ».
La région du Sud-ouest compte 26 jurys et 63 centres secondaires.
Boubacar TARNAGDA
Dans la région des Hauts-Bassins, ils sont au total 35 229 candidats qui ont entamé, ce jeudi 1er juin 2023, la composition des épreuves écrites du premier tour du Brevet d'études du premier cycle (BEPC), session 2023. C'est la secrétaire générale de la région, Mariama Konaté, qui a procédé au lancement officiel des épreuves au lycée municipal Sany Sanon de Bobo-Dioulasso.
C'est parti pour la composition des épreuves écrites du Brevet d'études du premier cycle (BEPC), du Brevet d'étude professionnelle (BEP) et du Certificat d'aptitudes professionnelles (CAP), session 2023, sur l'étendue du territoire national.
Dans les Hauts-Bassins, le top départ des épreuves de ces examens a été donné par la secrétaire générale de la région, Mariama Konaté, au nom du gouverneur empêché. Le lancement officiel a eu lieu au lycée municipal Sany Sanon de Bobo-Dioulasso. Ce en présence des premiers responsables en charge de l'éducation dans ladite région.
Ils sont au total 35 229 candidats au BEPC, 2 144 au BEP et 1 508 au CAP dans la région des Hauts-Bassins. Les 35 229 candidats au BEPC sont repartis dans 91 centres secondaires, 103 jurys et 795 salles de compositions. Parmi les candidats au BEPC, l'on compte 20 229 filles et 15 000 garçons. Et selon les statistiques le nombre de candidats au BEPC a connu une baisse de 12,67% comparativement à l'année dernière où la région enregistrait 40 338 candidats. C'est pour ainsi apporter leur soutien aux candidats que les autorités de la région ont décidé de se rendre au lycée municipal Sany Sanon dans la matinée de ce jeudi.
La délégation, avec à sa tête la secrétaire générale de la région, Mariama Konaté, était composée des autorités administratives, militaires et paramilitaires, ainsi que les acteurs du monde de l'éducation. La secrétaire générale a saisi l'occasion pour traduire les encouragements du gouverneur et les siens aux candidats et aux encadreurs. Elle a aussi fait savoir que les épreuves qu'ils auront à composer ne vont pas sortir du cadre du programme qui a été déroulé tout au long de l'année scolaire. « Nous sommes venus encourager les candidats ainsi que les encadreurs. Nous avons dit aux candidats d'aborder les sujets avec sérénité parce que ce sont des sujets qui ne sortent pas du cadre du programme déroulé tout au long de l'année scolaire », a-t-elle souligné.
Avant de poursuivre : « Ce jour est important pour les enfants et pour nous les autorités de la région parce que c'est l'avenir de nos enfants qui est en jeu. Donc il était de bon de ton que nous puissions venir les encourager et leur donner des conseils pour que lors des compositions aucun enfant n'ait des ennuis. A cet effet, nous leur avions demandé de suivre les conseils et les consignes qui leur ont été donnés. Et notre souhait est que la région puisse monter sur la première marche ». Elle a par ailleurs souhaité que l'ensemble des candidats du Burkina qui ont travaillé tout au long de cette année, dans des conditions assez difficiles pour beaucoup d'entre eux, puissent aborder sereinement les sujets et qu'ils obtiennent leur diplôme qui leur permettrait d'aller au second cycle.
Ainsi, avant l'ouverture des enveloppes contenant les épreuves écrites, la délégation a visité plusieurs salles de compositions, afin de prodiguer des conseils aux candidats qui ont promis en retour de faire un 100% au niveau de leur centre. C'est tout naturellement par l'épreuve de la dictée que les candidats ont débuté la composition. « Une candidate confiante » est le titre de la dictée. Selon le directeur régional en charge de l'éducation dans les Hauts-Bassins, Frédéric Armand D'Almeida, les examens se déroulent sans difficultés majeures dans les trois provinces que compte la région des Hauts-Bassins à savoir le Houet, le Tuy et le Kénédougou.
Ce dernier a également tenu a exprimé sa satisfaction pour l'organisation réussie de ces examens. Pour lui, c'est un pari gagné. « Mes équipes et moi sommes à pied d'œuvre depuis bien longtemps et cela nous permet de dire aujourd'hui que l'adrénaline va commencer à descendre parce que c'est parti pour les examens. Tout a été mis en œuvre sur le plan organisationnel, sanitaire et sécuritaire, pour que nous ayons une session qui se déroule dans la quiétude, dans de bonnes conditions pour le succès de nos apprenants », a-t-il laissé entendre.
Au regard du contexte difficile que traverse le Burkina Faso, marqué par l'insécurité, la région des Hauts Bassins accueille des élèves déplacés internes. Le directeur régional de l'enseignement post-primaire et secondaire des Hauts-Bassins, Frédéric Armand D'Almeida, a rassuré que les dispositions ont été prises pour permettre à ces candidats de composer dans les meilleures conditions possibles. « Nous avons des cas d'élèves déplacés internes dans la région et les conditions ont été créées aussi pour que tout le monde soit véritablement à l'aise, afin que les inquiétudes particulières ne dérangent personne », a-t-il rassuré.
A cet effet, des centres ont été délocalisés dans des zones sécurisées pour leur permettre de composer dans la quiétude. Des dispositions ont donc été prises avec les services de sécurité afin que tout se passe bien sur l'ensemble du territoire national. Pour sa part, il a souhaité que les examens puissent se dérouler dans les meilleures conditions et « que les efforts ne soient pas vains ». Quant aux candidats qui ont matinalement répondu présent à l'appel, sur certains visages se lisaient la peur et le stress. D'autres essayaient tant bien que mal de dissimuler cette peur et se disent confiants pour affronter les épreuves.
C'est le cas d'Issiaka Dembélé. « Je me sens bien parce que j'ai préparé l'examen depuis les vacances passées. J'entends aborder les sujets avec sérénité sans m'embrouiller et avec la grâce de Dieu ça va aller », s'est-il convaincu. Même son de cloche chez la candidate Fatoumata Dembélé qui compte aussi affronter les épreuves avec sérénité. Elle prie Dieu afin qu'il lui accorde le BEPC cette année. La proclamation des résultats du premier tour est attendue pour le vendredi 9 juin 2023.
Romuald Dofini
Lefaso.net
Vidéo : RTB
Ce jeudi 1er juin 2023 s'est ouvert à l'université Thomas Sankara, un colloque international sur le thème : « La souveraineté de l'État africain face aux défis sécuritaires, politiques, économiques, environnementaux et humanitaires ». La cérémonie d'ouverture s'est tenue en présence du Premier ministre, Apollinaire Joachimson Kyelèm de Tambèla, du président de l'Assemblée législative de transition (ALT), du ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique ainsi que du ministre de l'économie, des finances et de la prospective.
Ce colloque international, organisé par l'université Thomas Sankara à travers l'UFR/Sciences juridiques et politiques, réunira les 1er et 2 juin 2023, des universitaires juristes, politistes et économistes ainsi que des praticiens du droit exerçant dans l'administration publique et privée, des étudiants, des représentants d'organisations de la société civile et des partenaires techniques et financiers. À en croire le président de l'université Thomas Sankara, Pr Pam Zahonogo, cette rencontre scientifique s'inscrit dans l'esprit de la double mission de son institution qui est de former de jeunes cadres intègres, compétents, compétitifs et solidaires de la société et de contribuer à la réalisation des ambitions socio-économiques du pays.
Ce colloque a pour objectif « d'engager une réflexion approfondie sur l'état actuel de la souveraineté de l'État africain dans un contexte marqué par la montée de l'insécurité, la persistance de l'instabilité politique et la récurrence des crises économiques, environnementales et humanitaires », a indiqué Pr Pam Zahonogo. À travers les communications qui seront présentées au cours de ce colloque, il s'agira de dresser l'état des lieux de l'évolution de la souveraineté de l'État africain et des défis auxquels il se trouve actuellement confronté et de dégager des perspectives de consolidation de l'État protecteur en Afrique.
De l'avis du président de l'ALT, Dr Ousmane Bougouma, la tenue de ce colloque international sur le thème : « La souveraineté de l'État africain face aux défis sécuritaires, politiques, économiques, environnementaux et humanitaires », est d'une pertinence évidente au regard de ce que traverse le Burkina Faso et d'autres pays de la sous-région, notamment la situation sécuritaire délétère avec les problèmes humanitaires que cela engendre.
Il souligne que la question de la souveraineté des États africains s'est toujours posée depuis leur accession à l'indépendance dans les années 1960. Et elle se pose avec encore plus d'acuité face à la menace sécuritaire, la mondialisation ou encore les changements climatiques. C'est pourquoi il estime que l'université Thomas Sankara, en choisissant d'engager des réflexions sur le thème de ce colloque, fait œuvre utile dans la dynamique de recherche de solutions face aux nombreux problèmes que connaissent les États africains.
« Cette thématique s'inscrit en effet en droite ligne du combat quotidien de nos États africains dans un contexte mondial cruel qui tend à les marginaliser et à les considérer comme des réserves de matières premières pour les autres pays. Il s'agira pour les participants à ce colloque, d'examiner sans complaisance la nature et la portée des menaces qui pèsent actuellement sur la souveraineté des États africains et d'explorer les voies et moyens idoines permettant de la préserver et de la consolider », a-t-il laissé entendre.
Le Premier ministre, dont le discours d'ouverture a été prononcé par le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, se dit quant à lui convaincu, que les conclusions et recommandations de ce colloque international pourraient aider le Burkina Faso à surmonter les difficultés auxquelles il fait face.
Justine Bonkoungou
Lefaso.net
Dans le communiqué ci-après, l'Union pour la Renaissance-Mouvement Patriotique Sankariste (UNIR-MPS) se réjouit de la décision du tribunal militaire d'ordonner la levée du mandat d'arrêt international émis contre Yacouba Isaac Zida, après s'être déclaré incompétent pour le juger. Il lance par la même occasion, un appel à toutes les structures du parti à s'organiser pour le retour, en temps opportun de celui qui, selon le communiqué, "a toujours exprimé sa volonté d'apporter sa contribution à la lutte que mène l'ensemble des Burkinabè contre le terrorisme."
C'est avec grande satisfaction que l'UNIR-MPS a appris le verdict rendu le 31 mai 2023 par le tribunal militaire de Ouagadougou, qui a constaté son incompétence à juger le dossier de désertion en temps de paix pour lequel notre camarade SEM Yacouba Isaac ZIDA avait fait l'objet d'un mandat d'arrêt international. Le tribunal a ainsi ordonné la levée immédiate de ce mandat d'arrêt qui pesait sur lui.
A la suite de ce dénouement heureux, l'UNIR-MPS voudrait tout d'abord féliciter le camarade Yacouba Isaac ZIDA pour son courage, sa persévérance, sa constance et son intégrité, qui se sont davantage révélés aux yeux du peuple. Nous avons souvenance qu'il avait déclaré en 2020 ne pas vouloir provoquer de trouble quelconque qui serait préjudiciable à la quiétude des Burkinabè, car il était convaincu que la vérité et la justice triompheront tôt ou tard.
L'UNIR-MPS salue ici la maturité et l'indépendance de notre justice militaire, qui a su se départir de toute passion pour dire le droit, et rien que le droit, en toute responsabilité, comme cela avait été également le cas dans le dossier Thomas Sankara, entre autres.
L'UNIR-MPS, tient à souligner le mérite des avocats qui ont porté ce dossier durant toutes ces années et qui ont su rester ferme dans leur défense afin que toute la lumière soit faite. Soyez en félicité !
Enfin, l'UNIR-MPS remercie l'ensemble de ses militantes et militants qui sont restés mobilisés autour de notre camarade et du parti afin que justice soit rendue.
Il lance un appel à toutes les structures du parti à s'organiser pour le retour, en temps opportun, de notre camarade qui a toujours exprimé sa volonté d'apporter sa contribution à la lutte que mène l'ensemble des Burkinabè contre le terrorisme.
Vive le Burkina Faso !
Avec le Peuple Victoire !
La Patrie ou la Mort nous Vaincrons !
Ouagadougou le 01 Juin 2023
Pour le Président par Intérim
P.O Le Vice-Président chargé des
Relations Extérieures et du Panafricanisme
Athanase BOUDO
Le verdict dans l'affaire opposant Ousmane Sonko à Adji Sarr est désormais connu. L'accusé a été acquitté pour les faits de viols. Toutefois, il a écopé d'une peine d'emprisonnement de deux ans ferme pour corruption de la jeunesse. Le verdict a été rendu dans la matinée du jeudi 1er juin 2023 par le tribunal criminel de Dakar.
L'affaire de viols opposant Ousmane Sonko, figure montante de la scène politique sénégalaise à Adji Sarr a connu son dénouement ce jeudi 1er juin 2023. Accusé d'avoir abusé de Adji Sarr, l'opposant sénégalais a finalement été acquitté pour ce chef d'inculpation. Cependant, le leader du parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité (PASTEF) a dans le même temps été condamné à une peine d'emprisonnement ferme de deux ans pour corruption de la jeunesse.
Cette décision intervient après un long feuilleton judiciaire vu que les faits remontent au 6 février 2021.
L'affaire dans son déroulement a impliqué Ndèye Khady Ndiaye, patronne du salon de beauté où M. Sonko était accusé d'avoir abusé de Adji Sarr à plusieurs reprises. Cette dernière a elle aussi écopé d'une peine d'emprisonnement de deux ans ferme.
Quelques heures avant le verdict, Dakar était sous tension. "Toutes les rues menant au domicile de l'opposant Ousmane Sonko à Dakar sont fermées par des barrières rouge et blanche, gardées par les forces de l'ordre. Autour, la vie suit plus ou moins son cours dans le quartier Cité Keur Gorgui malgré les tensions palpables. A chaque croisement, des pick-up sont garés et des policiers arrêtent les motos, interdites de circulation jusqu'au jeudi 1er juin au soir pour des raisons de sécurité...
La veille, une délégation de députés de l'opposition, menée par Guy Marius Sagna, a tenté de s'approcher de la maison d'Ousmane Sonko, sans succès. Très rapidement, ils ont été chassés par des grenades lacrymogènes et l'un d'entre eux, Birame Souley Diop qui est président du groupe parlementaire de la coalition de l'opposition Yewwi Askan Wi, qui comprend le Pastef, a été arrêté" peut-on lire sur le monde, dans sa publication au jour du verdict.
Si dès le début, Ousmane Sonko voyait en ce procès un moyen de l'écarter des élections à venir, France 24 précise que "cette condamnation, au vu du code électoral, semble maintenir la menace de son inéligibilité et sa faculté à se présenter à la présidentielle de 2024."
Erwan Compaoré
Lefaso.net
Sources : Le Monde, France 24, DW.
Dans la déclaration ci-après, la Coalition pour un Burkina réconcilié et paisible (CBRP) revient sur les éléments pouvant permettre au Burkina de retrouver sa paix d'antan. Par la même occasion, elle salue la décision du tribunal militaire qui constitue un pas de franchi dans la réconciliation. "L'ancien Premier ministre est donc désormais libre de rentrer au pays et vaquer librement à ses occupations. Le CBRP lui réserve un accueil chaleureux car cette mesure plante le décor d'une véritable réconciliation", promet le CBRP.
Enfin, la coalition reaffirme son soutien aux autorités et lance un appel à l'unité pour une sortie de crise beaucoup plus réussie.
L'entière de la déclaration ci-après.
Erwan Compaoré
Lefaso.net
DÉCLARATION DU CBRP
Peuple du Burkina Faso,
Notre pays, le Burkina Faso vit depuis huit 8 ans une crise sécuritaire et humanitaire sans précédent occasionnant d'énormes pertes en vies humaines et un déplacement massif des populations. Elle a engendré de terribles conséquences pour les populations, et amène des questionnements existentiels pour l'avenir du pays. Cette crise sécuritaire à freiner le développement économique du pays. En dépit de ces difficultés que nous traversons les autorités actuelles ont entrepris des mesures salutaires en vue de maitriser la situation.
Face à un tel défi, le concours de tous les burkinabés est fortement demandé.
Certaines des causes sous -jacentes de ces conflits sont la faiblesse, la corruption, le déficit démocratique et le sentiment que les structures administratives et politiques sont inadaptées où inaccessibles.
Pour un retour et la promotion de la paix, la sécurité et la cohésion sociale, nous devons nous attaquer à ces causes sous-jacentes ou facteurs de déclenchement de l'insécurité.
Chère population,
Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, nous pensons qu'il peut s'avérer nécessaire de revenir en arrière pour régler les problèmes de confusions conceptuelles, le manque de stratégie globale et les différends. Il est urgent de traiter ces problèmes et il faut les prendre au sérieux.
Si nous voulons réellement travailler pour un retour de la paix nous devons :
premièrement, surmonter les confusions, incertitudes et taire nos divergences.
Deuxièmement, nous devons élaborer des stratégies nationales globales pour le retour et la consolidation de la paix.
Troisièmement, une dynamique de réconciliation nationale doit être entamer en vue d'un retour intégral et d'une consolidation de la paix viable et durable.
Vaillant peuple,
C'est pourquoi nous, Coalition pour un Burkina réconcilié et paisible CBRP, profitons de cette occasion pour saluer vivement la justice militaire d'avoir levée le mandat d'arrêt international contre l'ancien président et Premier Ministre de la transition 2014-2015, Yacouba Isaac ZIDA qui était poursuivi pour des faits de désertion en temps de paix et refus d'obéissance.
L'ancien Premier Ministre est donc désormais libre de rentrer au pays et vaquer librement à ces occupations. Le CBRP lui réserve un accueil chaleureux car cette mesure plante le décor d'une véritable réconciliation. C'est à l'unissons que nous pourrions relever le défi sécuritaire afin de faire de notre nation, une nation gage de paix, de sécurité et du mieux vivre ensemble.
Nous manifestons notre ferme soutien aux autorités de la transition et invitons tous les fils et filles à œuvrer main dans la main pour une transition réussie.
Vive le pays des hommes intègres !
Vive le Burkina Faso !
LE COORDONNATEUR DU CBRP
François ZANGRE
Chevalier de l'Ordre du Mérite Burkinabé