Jean 11-25
« Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra »
Les familles TRAORÉ et TATIETA, les familles alliées et amies,
Monsieur TRAORE Alain T., à la Société Financière Internationale (IFC) à Addis-Abeba, ses enfants Yoann Loic Madiba et Karl Eddie Florian,
Profondément touchés par les marques de sympathie que vous leur avez témoignées lors du rappel à Dieu, le 13 mai 2023 à Paris, suivi de l'inhumation le 23 mai 2023 à Ouagadougou, de leur épouse, mère, fille, sœur, tante, cousine, belle-fille et belle-sœur,
Madame Agathe Michèle TRAORÉ/TATIETA
Vous adressent leurs très sincères remerciements.
Ils vous expriment leur profonde gratitude pour vos soutiens moral, matériel et financier, votre présence à leurs côtés, vos pensées et vos mots réconfortants, témoignant de votre affection en ces moments difficiles.
« Les mots manquent aux émotions ». Mille fois Merci.
Demeurez béni (e) dans la Grâce de Dieu.
PS : Le programme des messes de requiem qui seront dites pour le repos de l'âme de notre très chère regrettée est disponible dans les journaux et la presse en ligne de la place.
PROGRAMME DES MESSES POUR LE REPOS DE L'AME
DE MADAME TRAORE/TATIETA AGATHE MICHELE
PAROISSES
DATES
HEURES
NOTRE DAME DES APOTRES
04/06/2023
09H00
11/06/2023
09H00
18/06/2023
09H00
25/06/2023
09H00
02/07/2023
09H00
09/07/2023
09H00
16/07/2023
09H00
23/07/2023
09H00
30/07/2023
09H00
ST JEAN 23
04/06/2023
09H00
11/06/2023
08H30
18/06/2023
08H30
25/06/2023
08H30
02/07/2023
08H30
09/07/2023
08H30
16/07/2023
08H30
23/07/2023
08H30
30/07/2023
08H30
ST PIERRE DE GOUNGHIN
04/06/2023
09H00
11/06/2023
09H00
18/06/2023
09H00
25/06/2023
09H00
02/07/2023
09H00
09/07/2023
09H00
16/07/2023
09H00
23/07/2023
09H00
30/07/2023
09H00
ST FRANCOIS D'ASSISE
18/06/2023
09H00
25/06/2023
09H00
02/07/2023
09H00
09/07/2023
09H00
ST CAMILLE
04/06/2023
09H00
11/06/2023
09H00
18/06/2023
09H00
25/06/2023
09H00
ST CAMILLE SCHOLASTICAT
04/06/2023
08H00
11/06/2023
08H00
18/06/2023
08H00
25/06/2013
08H00
02/07/2023
08H00
09/07/2023
08H00
16/07/2023
08H00
23/07/2023
08H00
30/07/2023
08H00
Le Secrétariat général du gouvernement et du conseil des ministres a organisé une formation au profit de 150 cadres des ministères et institutions du Burkina Faso sur le travail gouvernemental. Durant 72 heures (du 6 au 8 juin), dans la salle des conférences de Ouaga 2000, les capacités des participants ont été renforcées en management et en leadership pour plus d'efficacité dans l'administration. Invité par le secrétariat général du gouvernement, le cabinet Yel conseil a proposé le modèle Herrmann, solution « fiable » pour l'atteinte de bons résultats dans l'administration publique.
Le gouvernement de la transition est résolument engagé pour la promotion d'une administration de qualité. Après l'adoption de la loi sur la dépolitisation de l'administration publique et le renforcement de la méritocratie, le pouvoir de transition entend mettre l'accent sur le management et le leadership des cadres issus des ministères et institutions afin de faire de l'administration publique burkinabè, une administration de qualité avec des hommes et femmes dévoués.
Pour atteindre cet objectif, le Secrétariat général du gouvernement a invité le cabinet Yel conseil, spécialiste du modèle de management à cerveau total Herrmann, pour faire une communication sur le management et le leadership. Le modèle Herrmann, selon le directeur général dudit cabinet, André Yelbéogo, est un outil de management des équipes appelé le modèle des préférences cérébrales Herrmann cerveau total. Cet outil, confie-t-il, permet aux managers de faire un bon casting et de s'entourer des meilleurs techniciens compétents dans la résolution des problèmes ; des meilleurs organisateurs et planificateurs ; des meilleures ressources humaines motivées et engagées « Mais également de bons innovateurs audacieux pour une administration plus performante afin d'accompagner efficacement la réussite de la transition », a-t-il ajouté.
Dans sa présentation, le consultant André Yelbéogo, exemples à l'appui, a fait savoir à ces commis de l'Etat que le leadership confirmé aboutit toujours à un bon fonctionnement des institutions. Cependant, a-t-il relevé, cette casquette de leadership et du bon manager s'acquiert au prix de grands efforts. Comme qui le dirait ; la connaissance d'une chose permet sa maîtrise. Le directeur général de ce cabinet a expliqué aux participants que la connaissance de soi est prioritaire dans la quête des qualités du leadership. Cela permettra d'améliorer vos zones d'ombre, a-t-il mentionné.
Pour le chef de cabinet du secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres, Seydou Ouédraogo, le cabinet Yel conseil a été choisi en raison de la qualité de la technologie proposée, en l'occurrence le modèle Herrmann. Il a salué et félicité le communicateur pour la bonne présentation de ce puissant outil, avant d'expliquer l'opportunité de la formation. « Dans le cadre de cette formation, on a voulu montrer aux cadres comment il faut élaborer les différents documents qui doivent être examinés par le conseil des ministres mais aussi leur inculquer les notions en termes de management et de leadership pour permettre de mieux coacher leurs collaborateurs et atteindre des résultats » a-t-il laissé entendre.
Serge Ika Ki
Lefaso.net
Le président de la transition burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a souscrit, ce lundi 12 juin 2023 à Ouagadougou, au programme de l'entrepreneuriat communautaire par actionnariat populaire. L'ambition est entre autres de créer un million d'emplois directs en deux ans et de faire du secteur privé le véritable moteur de la croissance économique, dans un Burkina en guerre contre le terrorisme.
Fervent défenseur de l'actionnariat populaire, le Pr Laurent Bado est, ce lundi 12 juin 2023, le plus heureux des Burkinabè. Après avoir longtemps prêché dans le désert, pour l'adoption de ce système de financement des industries burkinabè, l'enseignant de droit à la retraite et président d'honneur du Parti pour la renaissance nationale (PAREN) peut souffler. Aux premières loges, à la salle de conférence de Ouaga 2000, il a assisté au lancement officiel du programme d'actionnariat populaire par le président Ibrahim Traoré.
L'actionnariat populaire, faut-il le rappeler, offre aux Burkinabè de l'intérieur et de l'extérieur, la possibilité d'investir dans des projets et des entreprises nationales, leur permettant ainsi de bénéficier des retombées financières sous forme de dividendes. Il consiste à faire du peuple, le propriétaire du capital et du travail.
Quatre projets d'entreprises lancés pour le premier lot
Selon le directeur général de l'Agence pour la promotion de l'entrepreneuriat communautaire, Karim Traoré, le programme démarre avec un premier lot de quatre projets d'entreprises pour lesquels l'Etat apporte une contribution de 20%.
Il s'agit de l'extension de la société Faso tomate (SOFATO) avec l'ouverture de deux nouvelles usines de transformation de tomates à Bobo-Dioulasso et Tenkodogo afin d'absorber la production nationale.
Le deuxième projet concerne la création d'une société d'exploitation semi-mécanisée de l'or sur un certain nombre de sites en collaboration avec le ministère en charge des mines.
Le troisième projet porte sur la mécanisation et l'intensification agricole à travers la promotion de la petite irrigation agricole. Ce projet permettra de créer un million d'emplois directs en deux ans et d'équiper 100 000 forages de système de pompage solaire.
Le quatrième projet va concerner la mise en place d'une centrale d'achats des produits locaux destinée à créer un marché sûr des productions agricoles, et organiser la vulgarisation et la vente maîtrisée des principales denrées de première nécessité.
La souscription se fait à partir du renseignement d'une fiche de membre disponible auprès de l'APEC. Les frais minimaux de souscription aux projets sont de 15 000 francs CFA en raison de 5 000 francs CFA pour la souscription à la société coopérative avec conseil d'administration/Bâtir l'Avenir (SCOOP-CA/BA), et 10 000 francs CFA pour une part d'action. Selon le DG de l'APEC, l'achat des actions est illimité.
« L'avenir du Burkina, c'est nous qui devons l'inventer et l'entretenir »
« Nous sommes ici pour écrire une nouvelle page de notre histoire. Nos pays ont passé le temps à s'endetter au point que nous prenons des prêts pour rembourser des prêts. C'est normal que ces institutions qui nous prêtent de l'argent ne veulent pas que nous puissions nous en sortir. Comment pouvons-nous avoir des bas-fonds riches en terre et nous continuons à importer du riz ? », s'interroge le capitaine Ibrahim Traoré ?
Il a rappelé que le développement endogène prôné par Cheick Anta Diop, le Pr Joseph Ki-Zerbo, Thomas Sankara et le Pr Laurent Bado doit être le levier de l'économie burkinabè. D'où son appel à une souscription massive au programme par les Burkinabè. « L'avenir du Burkina, c'est nous qui devons l'inventer et l'entretenir », a lancé le capitaine Traoré, convaincu que l'initiative est un levier pour lutter contre le terrorisme.
15 000 emplois indirects attendus avec Société Faso tomate
« Aucun sacrifice n'est de trop pour la nation », a déclaré Aziz Nignan, président du conseil d'administration de la société coopérative avec conseil d'administration/Bâtir l'Avenir (SCOOP-CA/BA). A l'en croire si sa structure a été choisie comme partenaire technique du programme, c'est au regard de son expérience dans le domaine de l'actionnariat populaire à travers sa première initiative communautaire dénommée Société Faso tomate (SOFATO SA). Il s'agit d´une unité de production, de transformation et de commercialisation de la tomate avec un capital social d'un milliard de FCFA mobilisé à 60% par actionnariat populaire et à 40% par l'Etat burkinabè. Selon Aziz Nignan, le démarrage effectif de l'unité est prévu courant octobre 2023 et il est attendu la création de cent emplois directs et quinze mille emplois indirects.
Appel à adhérer au programme
« Nous croyons fermement que cette approche est une alternative solide et efficace pour relever les défis économiques et socio-politiques auxquels nous sommes confrontés. Nous avons la conviction que la mobilisation collective sera la clé de notre réussite », a indiqué le Dr Aboubakar Nacanabo, ministre de l'économie, des finances et de la prospective.
Il a invité les Burkinabè à adhérer au programme afin d'apporter des changements positifs dans la vie des Burkinabè. « Comme l'a dit le Pr Joseph Ki-Zerbo, “On ne développe pas, on se développe”. », a-t-il conclu.
Fredo Bassolé
Lefaso.net
La commune de Gossina, dans la province du Nayala, a vécu des jours sombres ce week-end des 10 et 11 juin 2023, selon des sources locales. Dans l'après-midi du samedi 10 juin et dans la journée du dimanche 11 juin, des groupes de terroristes ont assailli la localité.
Après des tirs nourris, en l'air principalement, les assaillants auraient incendié des boutiques et des greniers et emporté du bétail.
En plus de ces dégâts, le bilan non définitif fait état de plusieurs pertes en vies humaines (trois selon certaines sources) et des blessés évacués à Koudougou et ailleurs.
Terrorisées, les populations se sont sauvées comme elles peuvent pour se retrouver dans les villages environnants et pour beaucoup à Toma, le chef-lieu de la province.
Forte de près de 6000 habitants et distant de Toma d'une vingtaine de kilomètres, Gossina est à la frontière entre les provinces du Nayala et du Sanguié.
Lefaso.net
Dans le cadre de la série de publications périodiques du groupe de la Banque mondiale mettant en évidence les tendances économiques récentes, analysant les perspectives économiques à court et moyen termes et discutant des questions pertinentes pour le développement, un rapport a été dressé avec un accent particulier mis sur le renforcement de la résilience financière face aux chocs climatiques. Ce lundi 12 juin 2023 à Ouagadougou, s'est tenue la cérémonie de dissémination dudit rapport, en présence du ministre de l'économie et des finances et de son homologue de l'agriculture, des ressources animales et halieutiques.
C'est en s'appuyant sur des recherches analytiques que le rapport sur la situation de l'économie au Burkina Faso d'avril 2023 a relevé des régressions pour ce qui est de la situation économique du Burkina et de l'état de la pauvreté des populations. Dans son rapport, la Banque mondiale dit craindre une exacerbation de l'insécurité alimentaire.
« Des résultats d'analyse, il ressort qu'avec une reprise économique forte de 6,9% en 2021, la croissance du Produit intérieur brut du Burkina Faso a connu une décélération en 2022 à 2,5%, dû principalement à une baisse de l'activité minière de 13,7%, à la suite des fermetures de quelques mines. L'inflation moyenne a atteint 14,1% alors que les prix des denrées alimentaires ont augmenté de 23,4% en moyenne sur l'année. Le rapport montre que la faible croissance en 2022, notamment dans le secteur agricole, et l'inflation élevée ont entraîné une augmentation du taux de pauvreté à 5,9 point de pourcentage. Comme corollaire, 1,5 million de personnes supplémentaires ont basculé dans l'extrême pauvreté. Un point qui marque la baisse de revenu des ménages pauvres qui dépendent principalement de l'agriculture », a résumé Maïmouna Mbow Fam, représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso.
Pire, « en 2023, une inflation et des prévisions de croissance du PIB modérées n'entraîneront aucune réduction marginale de la pauvreté à moyen terme, d'environ 1 point de pourcentage par an. Il ressort également que malgré une saison des plus satisfaisantes en 2022 et au regard des nombreux défis auxquels le pays est confronté, les stocks de céréales sont plus bas que de coutume. Par conséquent, l'insécurité alimentaire devrait se détériorer en 2023 » a-t-elle conclu.
Pour le ministre de l'économie et des finances, Aboubacar Nacanabo, plusieurs facteurs ont concouru à ce que le pays en arrive là. Il pointe du doigt, des facteurs exogènes tels que la crise russo-ukrainienne, la covid-19 et le principal choc endogène qu'est l'insécurité. « Le rapport met en relief la question climatique et c'est une question qui a un impact sur plusieurs secteurs tels que l'élevage, l'agriculture et même celui des infrastructures », a-t-il justifié.
Pour prendre un élan nouveau, il faudrait, dit-il, « trouver le moyen de s'adapter ». A ce titre, plusieurs recommandations formulées par la Banque mondiale ont succinctement été reprises par la représentante résidente. Il s'agit entre autres pour le Burkina d'élargir son espace budgétaire ; de mobiliser davantage ses ressources fiscales ; de moderniser les administrations fiscales et douanières ; d'aller vers la digitalisation pour collecter plus de revenus ; de revoir la structuration de financement des chocs, etc.
Des recommandations que Aboubacar Nacanabo dit apprécier car allant dans le sens de l'avancée du pays et essentielles pour les prises de décisions futures. « Il nous faut faire preuve de résilience pour que l'impact de nos actions soient beaucoup plus visibles sur le terrain », a-t-il conclu.
Erwan Compaoré
Lefaso.net
Arrivé à SALITAS FC grâce à un coup de pouce de l'ex international burkinabè Arisitide Bancé, le footballeur ivoirien Salif Bagaté a réalisé une bonne première saison avec les « Colombes de Ouaga 2000 ». Il termine meilleur buteur du championnat national et a été désigné meilleur joueur de la saison par la ligue de football professionnel. Au micro du journal Lefaso.net, il revient sur son parcours et ses ambitions. Il donne également son avis sur le championnat burkinabè qu'il juge très physique par rapport au championnat ivoirien qu'il trouve plus tactique et technique.
Avec 18 buts en 30 journées de championnat, Salif Bagaté devance Michel Batiébo de l'AS DOUANES (15 buts) et Ismaël Séoné de VITESSE FC (13) buts au classement des meilleurs buteurs. Avec cinq passes décisives, il a également été désigné meilleur joueur de la saison 2022-2023 par la Ligue de football professionnel (LFP), structure organisatrice du championnat burkinabè de football. Mais, tout n'a pas toujours été rose pour le canonnier ivoirien de SALITAS.
Parti de l'Espérance FC de Bouaké, en 3e division ivoirienne (2010-2011), où il débute presque sa carrière pour une saison, Salif Bagaté a atterri à Bouaké FC qui venait de monter en Ligue 2 (2012-2013) où il signe pour deux ans. « J'ai joué la montée avec eux où j'ai terminé meilleur buteur du club et meilleur joueur de la Ligue 2 », racontait déjà Salif Bagaté à nos confrères de l'Agence d'information du Burkina (AIB). Toujours selon l'AIB, après ce club, le cap a été mis sur le Sporting club de Gagnoa (2015-2016) avant de rallier l'AS Denguélé en prêt à la mi-saison où il joue six mois avant de revenir à Gagnoa pour la saison 2016-2017. L'attaquant est ensuite reparti à Bouaké FC (2017-2018) pour un an avant de s'engager avec l'ASEC d'Abidjan (2018-2019). Chez les Mimosas, son étoile commence à briller. Il joue deux saisons et demie et inscrit dix buts avec plusieurs passes décisives.
De chez les Mimos, Salif Bagaté est repéré par son compatriote Yaya Koné alors coach de l'AS DOUANES de l'époque. Coach Koné l'enrôle dans son effectif (fin 2019-2020 pour un ans et demi). Après l'AS DOUANES, le pistolero est reparti en Côte d'Ivoire avec le Sporting club de Gagnoa (fin 2021-début 2022) avant son « come-back » au Burkina Faso, à SALITAS FC où il a terminé meilleur buteur et meilleur joueur du championnat.
Arrivé au football grâce à son défunt père, celui qui a pour idoles les attaquants uruguayens Luis Suarez et Edison Cavani a même été appelé pour la première fois en sélection nationale ivoirienne en 2014 avec l'entraîneur d'alors Hervé Renard.
L'ambiance au sein de SALITAS FC et le travail, éléments déclencheurs du succès de Salif Bagaté
Après quelques péripéties, Salif Bagaté dépose donc ses valises à SALITAS FC pour la saison 2022-2023. Un transfert soldé par un succès individuel notamment avec à la clé les prix de meilleur joueur et meilleur buteur du championnat. Accueilli chaleureusement chez les "Colombes de Ouaga 2000", Salif Bagaté y trouve un club bien organisé avec un environnement serein, le comparant à son ancien club abidjanais. « C'est un club bien structuré avec son propre centre de formation. C'est comme à l'ASEC Mimosas, c'est un environnement qui est bien tout comme les dirigeants. L'ambiance est parfaite, on a été accueilli à bras ouverts et ça fait du bien. Il y a également la détermination au sein du club », soutient-il.
Le travail et l'environnement au sein du club, des facteurs qui ont permis à l'attaquant ivoirien de s'emparer du double prix du meilleur joueur et meilleur buteur du championnat burkinabè. « C'est une grâce de Dieu, en plus du travail. Avant d'arriver à SALITAS, j'étais membre de la sélection locale ivoirienne pour les éliminatoires du CHAN 2023. En pleine préparation du CHAN au Togo, mon contrat n'a pas pu être prolongé et je m'entraînais et faisais la préparation physique avec mon club de Bouaké. Puis Aristide Bancé m'appelle : viens tu vas essayer de te relancer avec le club SALITAS. J'ai dit ok, pas de soucis », précise-t-il.
« Dès que j'arrive, je tombe sous la coupe du coach Armand Bassolé. Si tu arrives dans un club et que tout le monde t'accueille à bras ouverts, tu as la confiance, il y a la confiance. Tout le monde a confiance en toi et tu es à l'aise. J'ai beaucoup travaillé aussi, après chaque séance, nous travaillons devant les buts et y a le travail individuel aussi. Etre élu joueur du mois (décerné chaque mois par l'Association des journalistes sportifs du Burkina), terminer meilleur joueur et meilleur buteur du championnat, c'est une grâce. Je vois que le travail que j'ai abattu a payé. Et je vais continuer dans cette lancée, toujours travailler davantage », se réjouit-il.
En fin de contrat avec SALITAS FC (contrat arrivé à échéance le 31 mai 2023), Salif Bagaté a indiqué que des négociations avec les dirigeants sont en cours. A l'entendre sur ses ambitions, il espère avoir « un bon contrat et réaliser quelques projets afin d'aider les petits frères qui veulent devenir footballeurs professionnels ».
Le championnat burkinabè plus physique, le championnat ivoirien plus technique
Sur son appréciation du championnat burkinabè surtout par rapport aux autres championnats dans lesquels il a déjà évolué, Salif Bagaté affirme sans langue de bois : « Le championnat burkinabè est beaucoup plus physique, différent du championnat ivoirien, plus tactique et technique, avec beaucoup de gestes techniques ».
« Je suis un footballeur qui ne baisse jamais les bras »
Celui qui est sous les projecteurs actuellement a connu des difficultés qui ont failli lui coûter sa carrière. « Quand je suis arrivé à l'AS DOUANES en 2019, j'avais signé un an et demi, je joue la mi- saison et puis la saison suivante, tous les mauvais sorts ont commencé. J'ai été gravement malade, pratiquement six mois. Quand je reviens je me blesse encore. J'étais vraiment dépassé et je ne voulais plus jouer même au football. Ma mère m'a remonté le moral et j'ai repris par la grâce de Dieu », confie-t-il.
A l'endroit des jeunes qui voudraient lui emboiter les pas et devenir footballeur, Salif Bagaté conseille : « Je vais dire à mes petits frères d'être courageux car le football est un métier très dur qui demande beaucoup de sacrifices. Il ne faut jamais baisser les bras, il faut aussi du travail individuel. Il faut tout donner, il faut beaucoup de sacrifices pour pourvoir sortir les parents des difficultés. Il faut se mettre au travail car seul le travail paie ».
Mamadou ZONGO
Lefaso.net
L'agence de communication WAC, en collaboration avec le cabinet d'accompagnement en développement personnel et vie sociale Objectif de développement Guesbeogo (ODG 3C), a organisé la première édition des WACCLASS le dimanche 11 juin 2023 à Ouagadougou. Le fondateur du journal en ligne Lefaso.net et de l'Institut supérieur de la communication et du multimédia (ISCOM), Dr Cyriaque Paré, est le speaker de cette première édition des WACCLASS placée sous le thème : « Réussir son innovation ».
Les WACCLASS sont un cadre où des personnalités considérées comme des champions nationaux partagent leur expérience avec les jeunes. C'est un événement qui permet un échange direct avec un speaker sur une thématique donnée.
Au cours des échanges de ce dimanche 11 juin 2023, le fondateur du journal en ligne Lefaso.net et de l'Institut supérieur de la communication et du multimédia (ISCOM), Dr Cyriaque Paré, panéliste de cette première édition des WACCLASS, a invité les participants à concilier l'innovation, la passion, la vision et la résilience lorsqu'ils décideront de s'investir dans un domaine d'une activité donnée.
Selon Dr Paré, pour être compétitif et le demeurer dans le temps, il faut beaucoup lire les livres et les résultats des recherches qui concernent l'activité dans laquelle l'on entreprend. Pour lui, c'est le seul moyen qui permet d'innover et d'être efficace.
« A Lefaso.net nous avons créé notre web TV en 2010. La plupart des autres médias ont créé leurs web TV il y a peut-être cinq ans. Nous avons créé notre rubrique fact checking en 2017. C'est par la suite que des programmes de formations en fact cheking se sont développés. C'est pour dire que ce n'est pas l'âge qui fait la jeunesse. La jeunesse c'est dans l'esprit. Et c'est dans l'esprit nourri au quotidien par la lecture qu'on se renouvelle », a expliqué Dr Paré.
Et d'ajouter : « Je croise des étudiants de 22 ans qui sont plus vieux que moi dans leurs têtes parce qu'ils sont incapables d'innovation. Ils ne comprennent pas les enjeux de l'innovation. Pourquoi Lefaso.net arrive à maintenir le cap ? C'est ce va-et-vient entre la théorie et la pratique. La lecture, les études et la recherche sur ce qu'il y a de meilleure pratique dans le domaine. Je suis un chercheur. Je suis astreint à des recherches dans le domaine des médias. Je me dois d'être au courant de tout ce qu'il y a comme innovations et nouveautés. Et c'est à partir des conclusions des meilleures pratiques que je relève que j'applique à mon site. C'est ce qui permet à mon site de ne pas être dépassé. La meilleure manière de rester en phase avec l'évolution, c'est encore et toujours la lecture et la curiosité intellectuelle. Et la curiosité intellectuelle n'a pas d'âge. On peut la développer à tout âge », a indiqué le fondateur de Lefaso.net.
Djénéba Ouédraogo, promotrice de l'agence ODG 3C a expliqué que les WACCLASS ont été initié pour que les personnalités qui sont des modèles de réussite partagent leurs expériences, leurs méthodes de travail et donnent des conseils aux participants. Aussi, l'intention est de connecter les participants en réseau. « Comme nous l'avons dit, nous connectons. Ils sont venus participer et évidemment ils ont pu se connecter à l'histoire du fondateur de Lefaso.net. Histoire selon laquelle il faut croire en soi », a résumé madame Ouédraogo.
Pour elle, être jeune n'a jamais été un frein. C'est au contraire une opportunité pour apprendre et donner de la valeur à ses acquis et à ses compétences, dit-elle.
Les WACCLASS ont pour ambition à long terme d'avoir un réseau de personnes devenues des modèles de réussite grâce aux rencontres de partage d'expériences.
Participant, Assane Konfé dit avoir beaucoup appris. « J'ai beaucoup aimé les WACCLASS. Ce genre de rencontres permet de beaucoup apprendre. Avec le réseautage, on découvre d'autres choses dont on n'avait pas connaissance », a laissé entendre monsieur Konfé. Il a salué l'initiative et félicité les organisateurs pour le choix du speaker.
Rama Diallo
Lefaso.net
Dans le cadre du renforcement de la cohésion sociale et du vivre ensemble, le chef de canton de Gaoua a tenu le samedi 10 Juin 2023 une rencontre avec les représentants des communautés et les notabilités des villages de la commune de Gaoua. Au menu des échanges, la question de la sécurisation foncière et la fixation d'une période pour la programmation des dernières funérailles.
Le chef de canton de Gaoua et les responsables des villages de la commune de Gaoua se sont réunis le samedi 10 juin 2023 pour échanger sur la gestion des évènements sociaux, notamment les dernières funérailles. L'idée est de trouver une période consensuelle pour ne pas perturber la saison pluvieuse qui doit être exclusivement réservée aux travaux champêtres.
Les cérémonies coutumières populaires marquant la fin du deuil sont souvent accompagnées de rituels visant à empêcher la pluie de tomber. Une rencontre qui est une invite aux populations à s'abstenir de ces pratiques ancestrales qui sont souvent causes de poches de sècheresse. Après les échanges entre le chef de canton de Gaoua, Bifaté 2, et les responsables des villages, la période de levée des funérailles est fixée du 1er janvier au 30 avril de chaque année. « Vous savez que la pluie en Afrique est toujours le mystère. Donc nous avons dit aux gens d'arrêter de chasser la pluie. Nous avons échangé avec les parents et les frères, pour que cela s'arrête. Et c'est ainsi qu'on a décidé de fixer une période pour les dernières funérailles. Quand la période des pluies s'installe, c'est pour cultiver et avoir à manger », rappelle le chef de canton de Gaoua, Bifaté 2.
Le second point de l'ordre du jour est relatif à la sécurisation foncière qui est actuellement source de plusieurs conflits entre frères de même famille et de même village ou avec de tierces personnes. Et pour mieux cerner la question et prendre les dispositions qui s'imposent, le chef de canton s'est fait assister d'un spécialiste des questions foncières. Ce dernier a expliqué en long et en large le processus de sécurisation des terres appartenant à des familles ou à des individus.
La nécessité de vivre ensemble, du respect mutuel entre communautés on fait l'objet d'échanges entre le chef de canton et ses collaborateurs en ces périodes difficiles que traverse le Burkina Faso. Ainsi, Bifaté 2 rappelle : « Nous sommes différents, mais nous devons vivre ensemble. Nous sommes nés trouver nos parents qui vivent en bonne entente avec toutes les ethnies qui sont ici. Certaines sont arrivées ici avant même nous notre jour de naissance. Ce n'est pas nous aujourd'hui qui allons-nous lever pour dire que nous ne voulons pas de ces personnes. Faisons attention, nos frères vivent également dans d'autres localités sans problème. Si y a des problèmes, on se parle, on se pardonne et on continue notre collaboration ».
Boubacar TARNAGDA
(Ouagadougou, 12 juin 2023). Le Président de la Transition, Chef de l'Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a été décoré ce lundi de la Médaille des BRICS par la Présidente de l'Alliance internationale des projets stratégiques BRICS, Mme Larisa ZELENTSOVA, pour son combat en vue de la souveraineté de son pays.
Cette décoration, qui salue la détermination et le courage du Capitaine Ibrahim TRAORE dans son combat, a été faite lors d'une audience accordée à une délégation de l'Alliance des BRICS conduite par Mme Larisa ZELENTSOVA. Selon elle, il a été question au cours de cette audience d'aborder la problématique de la coopération et le soutien des pays du BRICS au Burkina Faso.
« Nous sommes en train de mettre en place la représentation de l'Alliance des BRICS au Burkina Faso, qui va travailler sur certains secteurs et les principaux axes seront définis par le Président de la Transition », a indiqué Mme Larisa ZELENTSOVA.
Elle a ajouté que les domaines de coopération envisagés entre les pays des BRICS et le Burkina Faso vont concerner entre autres le développement économique, l'humanitaire et le domaine culturel.
Direction de la communication de la Présidence du Faso
Après le président du Faso, c'est au tour du Premier ministre de recevoir les rapports d'activités 2021 et 2022 du Médiateur du Faso. Accompagnée de ses proches collaborateurs, madame Fatimata Sanou /Touré s'est soumise aux dispositions légales qui régissent son institution ce lundi 12 juin 2023.
Devant le chef du gouvernement, Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela, madame le Médiateur a fait la synthèse des dossiers de réclamation instruits, les plaidoyers et les recommandations soumis aux autorités au cours de ces deux dernières années.
En 2021, l'on retient que le Médiateur du Faso a traité 746 dossiers de réclamation qui ont concerné 6 286 plaignants composés de 3174 hommes et 1699 femmes. Le nombre de plaintes reçues a connu une hausse en 2022 soit 840 dossiers traités avec 11 033 plaignants dont 2378 hommes et 730 femmes. Le taux de médiations réussies est estimé à 90%.
Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela a invité l'institution de médiation à poursuivre en renforçant les actions sur le terrain.
« Nous sommes ressortis ragaillardis de cette audience avec le Premier ministre qui a eu une oreille attentive au rapport. Il a apprécié et nous a surtout donné des conseils. Il nous a demandé d'aller encore plus près des populations non seulement pour rendre visibles nos activités, mais aussi les accompagner dans la recherche de solutions à leurs préoccupations », a laissé entendre madame Fatimata Sanou /Touré à sa sortie d'audience.
Le Médiateur du Faso, une institution indépendante au service des citoyens
Département Communication et Relations Publiques
Télécharger rapport d'activités 2021 :
https://www.mediateurfaso.gov.bf/.../Rapport_2021_Final...
Télécharger rapport d'activités 2022 : https://www.mediateurfaso.gov.bf/.../Rapport_2022_Final...
Département Communication et Relations Publiques
Le RASME est un système de collecte et d'analyse des données à l'aide des technologies de l'information et de la communication, notamment les téléphones. En collaboration avec les partenaires de développement et les agences gouvernementales, ces données peuvent être vérifiées, analysées et publiées pour aider à la prise de décisions dans les interventions futures. Ce lundi 12 juin 2023, le représentant du ministre de l'économie, Nicolas Kobiané, a procédé au lancement de cette innovation au cours d'un atelier de formation qui s'étale sur trois jours. Des membres des unités de gestion des projets de la Banque mondiale prennent part à cet atelier.
Le dialogue de haut niveau sur la revue de la performance du portefeuille des projets financés par la Banque africaine de développement (BAD) tenu le 16 mai 2023, a mis l'accent sur la nécessité d'améliorer le suivi et la mise en œuvre des projets et programmes de développement (PPD) notamment dans les zones fragiles à accès limité. Aujourd'hui, c'est chose faite. A travers la présente cérémonie, le Burkina Faso entame l'expérience de déploiement de l'initiative informatique de supervision à distance des projets dénommée RASME (Remote Appraisal, Supervision, Monitoring and Evaluation en anglais).
« C'est une initiative informatique qui va sans doute révolutionner le suivi évaluation des projets et programmes en termes de gestion du temps. Donc de sérénité dans la remontée de l'information. Mais aussi en termes de rationalisation y compris de coûts de suivi virtuel, de transparence dans la gestion des projets et de facilitation de prise de décision, pour permettre de garantir une bonne mise en œuvre des interventions sur le terrain. De ce point de vue, nous attendons beaucoup de cette plateforme informatisée », a déclaré le secrétaire général du ministère en charge de l'économie, Nicolas Kobiané, représentant du ministre de l'économie.
Cette innovation, qui utilise les nouvelles technologies, est en étroite ligne avec la digitalisation des processus qui est un levier de développement important au cœur de la transformation digitale requise dans tous les secteurs de l'administration burkinabè. Son déploiement sera accompagné d'une stratégie de communication et de conduite du changement, pour assurer son adoption rapide et efficace. C'est pourquoi, le secrétaire général du ministère de l'économie a invité les acteurs impliqués dans la mise en œuvre à s'engager pleinement avec l'équipe de la banque afin que ce projet puisse tenir toutes ses promesses.
Cet engagement, selon lui, commence par une participation active et assidue à cet atelier de formation de 3 jours dont l'objectif est de préparer les équipes de projets, tant du côté de la Banque que de celui de la partie nationale, à l'utilisation de cet outil. Au regard de l'importance de cette solution informatique, M. Kobiané a assuré que les services techniques ont été instruits pour suivre le déploiement de cette initiative. Ils rendront compte périodiquement de son niveau d'appropriation et d'utilisation au ministre de l'économie.
A ce jour, cette solution a été déployée dans une vingtaine de pays à travers le continent. « Pour le Burkina Faso, elle sera d'une importance particulière dans la mesure où elle permettra de remédier aux restrictions de déplacement imposées par la situation sécuritaire dans certaines régions du pays », a fait savoir le représentant résident de la BAD au Burkina Faso, Daniel Ndoye. Le RASME vient renforcer la coopération qui existe entre le Burkina Faso et la BAD et ce, depuis 1970.
« La Banque africaine de développement est l'un des principaux acteurs de l'accompagnement du développement au Burkina Faso. Elle a pour crédo de rester engagés dans les contextes les plus difficiles. Et à ce titre, il nous faut avec le gouvernement réfléchir à des solutions innovantes pour pouvoir continuer à mettre en œuvre les projets, à s'assurer que les projets respectent les attentes des populations. C'est dans ce cadre que cet outil a été développé, pour pouvoir, même dans les régions les plus difficiles, s'assurer que les projets sont exécutés pour répondre aux spécifications techniques en s'appuyant sur un outil informatique notamment le téléphone smartphone », a signifié M. Ndoye.
En rappel, avec plus de 100 projets financés pour un montant cumulé de 1 300 milliards de francs CFA, la BAD s'impose actuellement comme l'un des principaux bailleurs du Burkina Faso, multipliant les interventions dans les secteurs-clés du développement notamment les infrastructures et les transports, l'agriculture et le développement rural, l'eau et l'assainissement, l'énergie et le social. Cette coopération mobilise actuellement environ 500 milliards de francs CFA, pour l'amélioration des conditions de vie des populations.
Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net
Sa majesté le Naaba koom de Garango ;
El Hadj ZARE Sadikou, grand imam de Garango ;
Les grandes familles ZARE, BAMBARA, ZOURE à Garango, Tenkodogo, Bittou, Ouagadougou, Belgique, Italie, Gabon et Côte d'Ivoire ;
La veuve, ZARE/KOMPAORE Habibou, institutrice en service à l'école de Manegda « C », circonscription d'éducation de base de Ouaga 11 ;
Les enfants : Mounira et Amza ;
Les familles alliées, KOMPAORE,BIDIGA, ZEBA, SANFO, KOROGO, OUOBRAOGO,LINGANI, NOMBRE, KOBRE, SAMANDOULGOU, DEME, SORE, OUOBA, SARAMBE, PARKOUDA, DOULKOM,LAWSON, SANA et SON.
Ont le regret de vous faire part du décès de leur fils, époux, frère, père, grand-père, ami,
ZARE Kassoum, Adjudant-Chef Major de la gendarmerie retraité résident à la Zone 1 à Ouagadougou.
Décès survenu, le 02 mai 2023 à son domicile à Ouagadougou (Zone 1) suivi de l'inhumation le même jour à Garango.
Elles remercient toutes les personnes qui de près ou de loin les ont soutenues moralement, spirituellement, matériellement, et financièrement lors de cette douloureuse épreuve.
Elles saluent la mobilisation particulière de la communauté musulmane, des voisins, des amis, et connaissances du quartier Zone 1 et Garango.
Elles s'excusent de ne citer de nom de peur d'en oublier.
Par ailleurs, la grande famille ZARE vous informe que le doua de 40e jour aura lieu à Garango le samedi 17 juin 2022 à partir de 10 heures au domicile familial (côté Ouest de l'école de la mission)
Qu'Allah, le tout Puissant vous bénisse, vous comble et vous rende vos bienfaits.
Intitulé « Les crises de déplacement les plus négligées dans le monde-2022 », le rapport annuel du Conseil norvégien pour les réfugiés publié le 1er juin 2023, classe au premier rang, le Burkina Faso, en proie à des attaques terroristes depuis 2015.
Chaque année, le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) publie un rapport sur les dix crises de déplacement les plus négligées dans le monde. L'objectif est de mettre l'accent sur le sort des personnes dont les souffrances font rarement la Une des journaux internationaux, qui ne reçoivent que peu ou pas d'aide et qui ne sont jamais au centre de l'attention des efforts de la diplomatie internationale.
Avec plus de 14 000 personnes tuées ces cinq dernières années, dont la moitié depuis janvier 2022, et plus de deux millions de déplacés internes, le Burkina Faso endure « la crise la plus négligée au monde », devant la République Démocratique du Congo (RD Congo), la Colombie, le Soudan, le Venezuela. C'est ce qu'a révélé le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) dans son classement rendu public le jeudi 1er juin 2023.
Il ressort également qu'au moment où 4,9 millions de personnes avaient besoin d'aide, seuls 42 % des fonds humanitaires demandés ont été versés en 2022. De l'appréciation du NRC, il y a un traitement discriminatoire, relevant l'écart abyssal entre les fonds requis pour l'aide humanitaire et les montants alloués, au Burkina Faso et à d'autres pays en crise sur la planète terre. En comparaison, révèle le rapport, « pour chaque dollar collecté par personne dans le besoin en Ukraine, seulement 25 cents ont été collectés par personne dans le besoin dans les dix crises les plus négligées dans le monde ».
Par ailleurs, les structures éducatives ont subi les effets des groupes armées terroristes. Le NRC estime à plus de 6 200, le nombre d'écoles fermées. La fermeture de ces écoles a impacté l'éducation de plus d'un million d'enfants. Des attaques de points d'eau perpétrées par des groupes armés ont aussi coupé l'accès à l'eau pour 830 000 personnes, informe la même source, soulignant que l'instabilité politique a ajouté une couche supplémentaire
à la crise, avec deux prises de pouvoir militaires à huit mois d'intervalle : la première en janvier a déposé le président démocratiquement élu, la seconde a opposé deux camps militaires.
Selon les prévisions de l'ONG, plus de 3,3 millions de personnes devraient souffrir de la faim cet été au Burkina Faso. En guise de recommandation, elle estime souhaitable de « fournir une aide humanitaire en fonction des besoins des personnes touchées, et non en fonction d'intérêts géopolitiques ou du degré d'attention des médias à l'égard de certaines crises ».
Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net
Dans ce communiqué parvenu à la rédaction de Lefaso.net, la Société des éditeurs de la presse privée invite les autorités au pouvoir, à ne pas utiliser les impôts pour régler des comptes avec des médias qui seraient indésirables à leurs yeux. Lisez plutôt !
Lefaso.net
Communiqué de la Société des éditeurs de la presse privé, relatif à la fermeture de l'Evènement
C'est avec une immense désolation que la Société des éditeurs de la presse privée (SEP) a appris ce vendredi 02 juin 2023, la mise sous scellé des locaux du journal L'Evènement par les services des impôts. Cette décision triste et regrettable de procéder à la fermeture pure et simple des locaux de ce bimensuel d'investigation se justifierait par le fait que le journal n'est pas à jour de ses impôts. Si on peut comprendre la volonté des services des impôts de faire leur travail de collecte de fonds, il est difficile de ne pas faire le lien entre le travail de ce journal d'investigation et sa fermeture manu-militari par les impôts.
Jamais, le journal n'a refusé de faire face à ses obligations fiscales. Bien au contraire. Cette décision est d'autant plus incompréhensible qu'elle intervient à un moment où les responsables du journal étaient en discussion avec les impôts en vue d'éponger progressivement ses dettes. Nous ne sommes pas fiers de le dire, mais nous sommes bien placés pour le savoir, la réalité économique des entreprises de presse est telle que nombreuses d'entre elles cumulent très souvent des dettes fiscales mais elles ont toujours trouvé dans le dialogue avec le fisc les moyens de pouvoir les éponger.
Ce n'est pas le lieu de soulever le débat sur la fiscalité des entreprises de presse mais il est bon de rappeler que depuis plusieurs années, la réflexion est en cours pour une fiscalité adaptée à l'entreprise de presse.
La Direction générale des impôts (DGI) est partie prenante de cette réflexion pour laquelle un cadre d'échange a été créé sous l'égide du Conseil supérieur de la communication. Le journal est un bien de consommation spécifique et au nom du service public qu'assure la presse, les entreprises font des concessions sinon des sacrifices énormes sans rechercher nécessairement la contrepartie financière.
Pour preuve, l'Etat burkinabè lui-même est redevable à la presse privée de plusieurs millions de factures impayées et ce depuis plusieurs années. Pour autant L'Evènement à qui plusieurs services publics doivent plusieurs années d'abonnements et autres services impayés, n'a pas jugé utile de suspendre leur abonnement. Même la Présidence du Faso traine des factures impayées de L'Evènement.
Sans vouloir encourager l'incivisme fiscal, la mise sous scellé d'un journal pour raison de fiscalité est non seulement une mauvaise solution à un problème réel mais constitue une entrave à la liberté de la presse. Cela est d'autant vrai que de telles décisions arrivent très souvent en guise de représailles lorsque le travail d'un média s'avère dérangeant.
On peut s'interroger sur le gain ou l'opportunité d'une telle décision qui frappe un média dans un contexte particulièrement difficile pour la plupart des entreprises qui font face avec abnégation et dignité à plusieurs années de crise économique, doublée de la crise sécuritaire et humanitaire. N'y a-t-il pas là, une volonté de discréditer et faire taire un journal qui depuis plusieurs mois est dans le collimateur des puissants du moment à cause de ses écrits pourtant professionnellement irréprochable ?
La SEP lance un appel à la Direction générale des impôts de maintenir son esprit de collaboration et de compréhension qui a toujours prévalu dans ses rapports avec les entreprises de presse afin que celles-ci se mettent progressivement à jour de leurs obligations sans être obligées de mettre la clé sous le paillasson.
La SEP invite également les autorités au pouvoir, à ne pas utiliser les impôts pour régler des comptes avec des médias qui seraient indésirables à leurs yeux.
L'instrumentalisation du fisc et des services publics en général pour faire taire les voix discordantes ou pour mettre au pas les empêcheurs de tourner en rond est une entreprise dangereuse et contreproductive dont il faut se départir. Ce serait encore plus triste que cela se passe au moment où le gouvernement vient d'adopter en fanfare une loi sur la dépolitisation ou la neutralité de l'administration publique.
La 26e nuit des Galian s'est tenue dans la soirée de ce vendredi 2 juin 2023 à Ouagadougou. Cette soirée de célébration de l'excellence au sein des hommes et des femmes de médias a eu lieu en présence de plusieurs membres du gouvernement dont le ministre d'État, chargé de la fonction publique, Bassolma Bazié, le ministre de la communication Jean Emmanuel Ouédraogo, le président d'honneur de cette cérémonie, l'écrivain-journaliste Yacouba Traoré. Le journal en ligne Lefaso.net a été désigné meilleure entreprise de presse et Souleymane Sanou de la RTB, Super Galian 2023.
Les lampions se sont éteints sur la 26e nuit des Galian. Au cours de cette soirée de reconnaissance et de récompense du mérite des acteurs du monde journalistique, plusieurs prix ont été décernés aux hommes et femmes de médias qui se sont illustrés à travers leurs différentes productions. Il s'agit notamment de 12 prix officiels, de 14 prix spéciaux, 3 Galian d'honneur et le prix le plus convoité, le Super Galian.
Pour la présente édition, le concours Galian a enregistré 10 candidatures, soit 20 œuvres dans la catégorie langue nationale, 18 candidatures, soit 36 œuvres dans la catégorie presse en ligne, 26 candidatures, soit 52 œuvres dans la catégorie radiodiffusion sonore et télévisuelle en langue française, 40 candidatures, soit 80 œuvres en presse écrite en langue française.
Dans les catégories prix spéciaux, le prix spécial de la CNSS récompensant l'employeur modèle au sein des entreprises de presse revient au journal en ligne Lefaso.net. Ce prix composé d'un trophée, une attestation et un chèque de 1 000 000 FCFA a été reçu par son fondateur Dr Cyriaque Paré. Il explique entre autres les raisons de cette distinction de meilleure entreprise de presse. « Nous avons 33 employés permanents, tous déclarés à la CNSS et nous sommes à jour de nos cotisations. Lefaso.net fête cette année ses 20 ans et l'entreprise les Éditions Lefaso SARL a 12 ans », précise-t-il.
Au niveau du Super Galian, c'est un "homme de l'ombre" qui a été primé. Cameraman à la télévision nationale du Burkina, Souleymane Sanou a été sacré Super Galian 2023. Il remporte le trophée, une attestation de mérite, une villa F3 offerte par le CEGECI, un chèque de 3 millions de FCFA, une assurance SUNU d'un an et d'autres gadgets. Liradan Philippe Ada, Super Galian 2022 a reçu également les clés de sa villa F3 offert par le ministère de la Communication en marge de cette cérémonie.
C'est en toute humilité et totalement ému que Souleymane Sanou accueille ce Super Galian 2023. Il a tenu également à remercier les siens qui, de près ou de loin, lui ont permis d'avoir cette récompense. « Avant tout propos, nous rendons grâce à Dieu. Je remercie ma famille, les collègues de service surtout les devanciers, l'équipe de production, le jury. Je suis très ému ce soir, franchement je ne m'attendais pas à un Super Galian. C'est une invite aussi à mieux faire. J'ai eu le Super Galian, je ne suis pas le meilleur », a-t-il déclaré à chaud.
Il a souhaité le retour de la paix au Burkina Faso afin que tous les Burkinabè et particulièrement les journalistes puissent sillonner tout le pays pour faire de belles œuvres pour le développement socio-culturel du Burkina Faso et vendre l'image du pays à l'international.
Voici donc le palmarès complet de la 26e nuit des Galian 2023 :
Prix spéciaux
Prix spécial de la CAMEG : Amandine Lalsaaga de la RTB Télé avec son œuvre "Cancer de la peau : Le cauchemar des albinos"
Prix spécial de la CARFO : Serge Pacôme Zongo de Burkina 24
Prix spécial ONASER : Sié Michael Dah avec son grand reportage "Sud-Ouest : Quand l'incivisme routier endeuille les familles"
Prix spécial CNSS : prix employeur modèle décerné au journal en ligne Lefaso.net
Prix spécial SUNU Assurances : Pas de candidature
Prix spécial ONTB (genre documentaire) : Fabrice Gérard Zongo de la RTB
Prix spécial CCI-BF : Jean Michel Kiénou des éditions Sidwaya
Prix spécial Coris Bank (presse écrite genre reportage) : Kamélé Fayama des éditions Sidwaya
Prix spécial LONAB : Amandine Lalsaaga de la RTB Télé
Prix spécial : SP/CNLS/IST : Pas de lauréat
Prix spécial Système des Nations Unies au Burkina Faso (trois prix spéciaux)
1-(PNUD) : Abdoulaye Sawadogo de la RTB/Radio Rurale
2-OMS : Émil Segda des Éditions Sidwaya
3-UNFPA : Daouda Zongo du journal en ligne Wakat Séra
Prix spéciaux MENAPL : (2 prix spéciaux)
1-presse écrite (genre enquête) : Frédéric Yaméogo du journal Le Reporter
2- Presse en ligne (genre portrait) : Hamadou Ouédraogo du journal Burkina 24
Prix spécial ministère de l'énergie (presse en ligne genre reportage) : Maxime Kaboré du journal Burkina 24
Prix spécial ministère de la Santé (presse en ligne genre portrait) : Willy Sagbé du journal Burkina 24
Prix spécial de la Maison de l'entreprise du Burkina (presse écrite) : Kamélé Fayama des Éditions Sidwaya
Chaque lauréat repart notamment avec un chèque d'un million de FCFA et des gadgets.
Prix officiels
Catégorie Langues nationales :
Magazine radio : Mahamadi Ouédraogo de la RTB Radio Rurale
Grand reportage radio : Abdoulaye Sawadogo de la RTB Radio Rurale
Langue française :
Catégorie Presse en ligne :
Portrait : Alice Thiombiano du journal en ligne FASO7
Reportage : Daouda Zongo du journal en ligne Wakat Séra
Catégorie presse écrite :
Enquête : Frédéric Yaméogo du journal Le Reporter
Grand Reportage : Oumarou Rabo des éditions Sidwaya
Photo de presse : David Martial Sedogo de L'observateur Paalga (meilleure maquette)
Catégorie Radiodiffusion sonore :
Grand reportage : Zakaria Guinko de la RTB Radio
Montage : Aïcha Bondaogo de la RTB Radio Rurale
Catégorie télévision :
Grand Reportage : Liradan Philippe Ada d'Oméga Médias
Documentaire : Fabrice Gérard Zongo de la RTB télé
Montage télé : Seydou Tiemtoré de la RTB télé
Meilleure image : Souleymane Sanou de la RTB télé
Chaque lauréat des prix officiels repart avec le trophée de Galian, une attestation de mérite, un chèque d'un million de FCFA, une assurance d'un an offerte par SUNU et bien d'autres gadgets.
Super Galian 2023 : Souleymane Sanou de la RTB télé avec une moyenne de 17,15/20
Galian d'honneur :
El Hadj Aboubacar Zida dit Sidnaba
Ben Idriss Zoungrana dit Big Z
Zoumana Traoré
Mamadou ZONGO
Lefaso.net
Cameraman à la télévision nationale du Burkina, Souleymane Sanou a été sacré super Galian 2023. Il remporte le trophée, une attestation de mérite, une villa F3, un chèque de 3 millions de FCFA et d'autres gadgets.
Plusieurs autres prix officiels et des Galian d'honneur ont été également décerné au cours de cette soirée. Ce sont :
Catégorie Langues nationales :
Magazine radio : Mahamadi Ouédraogo de la RTB Radio Rurale
Grand Reportage radio : Abdoulaye Sawadogo de la RTB Radio Rurale
Langue française :
Catégorie Presse en ligne :
Portrait : Alice Thiombiano du journal en ligne FASO7
Reportage : Daouda Zongo du journal en ligne Wakat Séra
Catégorie presse écrite :
Enquête : Frédéric Yaméogo du journal Le Reporter
Grand Reportage : Oumarou Rabo des éditions Sidwaya
Photo de presse : David Martial Sedogo de L'observateur Paalga (meilleure maquette)
Catégorie Radiodiffusion sonore :
Grand reportage : Zakaria Guinko de la RTB Radio
Montage : Aïcha Bondaogo de la RTB Radio Rurale
Catégorie télévision :
Grand Reportage : Liradan Philippe Ada d'Oméga Médias
Documentaire : Fabrice Gérard Zongo de la RTB télé
Montage télé : Seydou Tiemtoré
Meilleure image : Souleymane Sanou de la RTB télé
Galian d'honneur :
El Hadj Aboubacar Zida dit Sidnaba
Ben Idriss Zoungrana dit Big Z
Zoumana Traoré
Super Galian : Souleymane Sanou de la RTB télé avec une moyenne de 17,15/20
prix spéciaux
Prix spécial CNSS : prix employeur modèle décerné au journal en ligne Lefaso.net
Prix spécial de la CAMEG : Amandine Lalsaga de la RTB avec son œuvre "Cancer de la peau : Le cauchemar des albinos"
Prix spécial de la CARFO : Serge Pacôme Zongo de Burkina 24
Prix spécial ONASER : Sié Michael Dah avec son grand reportage "Sud-Ouest : Quand l'incivisme routier endeuille les familles"
Prix spécial SUNU Assurances : Pas de candidature
Prix spécial ONTB (genre documentaire) : Fabrice Gérard Zongo de la RTB
Prix spécial CCI-BF : Jean Michel Kiénou des éditions Sidwaya
Prix spécial Coris Bank (presse écrite genre reportage) : Kamélé Fayama des éditions Sidwaya
Prix spécial LONAB : Amandine Lalsaga de la RTB
SP/CNLS/IST : Pas de lauréat
Prix spécial Système des Nations Unies au Burkina Faso (trois prix spéciaux)
1-(PNUD) : Abdoulaye Sawadogo de la RTB/Radio Rurale
2-OMS : Émil Segda des Éditions Sidwaya
3-UNFPA : Daouda Zongo du journal en ligne Wakat Séra
Prix spéciaux MENAPL : (2 prix spéciaux)
1-presse écrite (genre enquête) : Frédéric Yaméogo du journal Le Reporter
2- Presse en ligne (genre portrait) : Hamadou Ouédraogo du journal Burkina 24
Prix spécial ministère de l'énergie (presse en ligne genre reportage) : Maxime Kaboré du journal Burkina 24
Prix spécial ministère de la santé (presse en ligne genre portrait) : Willy Sagbé du journal Burkina 24
Lefaso.net
Vidéo : RTB
Pour faire simple, le journalisme mobile ou mobile journalism (MoJo) est une pratique qui consiste à collecter, traiter et diffuser de l'information (texte, image, son, vidéo) à partir ou avec son smartphone. Cette pratique a déjà conquis la plupart des médias en ligne burkinabè qui, il faut l'avouer, ont trouvé l'alternative idéale pour équiper leurs journalistes en smartphones, plutôt que de dépenser une petite fortune pour acquérir des appareils photos.
Si le journalisme mobile a le vent en poupe, c'est en partie grâce à ces formateurs formés par des structures telles que le Réseau d'initiatives de journalisme, la Deutsche Welle Akademie ou encore Canal France international. C'est aussi grâce à tous ces journalistes qui mettent en pratique au quotidien ce savoir acquis, en produisant des vidéos de belles factures qui n'ont parfois rien à envier à celles faites par les chaînes de télé.
Au rang des personnes qui commencent à être séduites par les possibilités qu'offrent ces « couteaux-suisses » que sont les smartphones dans la production de contenus, il y a de plus en plus les journalistes reporter d'images de nos télés. Il était temps. L'ouverture vers de nouveaux horizons est un pas de plus vers le professionnalisme.
Les journalistes télé s'intéressent d'avantage aux formations dispensées par leurs confrères de la presse en ligne ou de la presse écrite. Ils ont soif de savoir. Ils savent que les smartphones ne viennent pas remplacer les caméscopes de poing ou les caméras réflex et hybrides. Ils viennent plutôt en complément, comme c'est déjà le cas dans certaines rédactions en Europe qui ont équipé leurs journalistes avec des smartphones et accessoires de qualité.
Il existe une application qui a été développée spécialement pour les journalistes mobiles qui font de la télé. Il s'agit de City Producer qui permet de filmer en haute définition à 25 ou 30 images par seconde et de monter la vidéo directement sur son smartphone ou de l'exporter vers sur Final Cut X ou Adobe Premiere Pro, via un accessoire. Elle permet au journaliste de gagner du temps de retour d'un reportage.
Même si le Smartphone fait des merveilles, il reste limité par la distance et la faible luminosité. Eh, oui ! Il est déconseillé de zoomer lorsqu'on filme avec son smartphone. Faites-le et vous perdrez des pixels, donc de la qualité. Tous les formateurs en Mojo recommandent toujours de filmer en zoomant avec les pieds, c'est-à-dire de s'approcher du sujet ou de l'objet filmé. En cas de couverture médiatique où les journalistes doivent se tenir à carreau loin de la tribune des officiels, le smartphone fera difficilement l'affaire. Il existe certes des téléobjectifs pour smartphones, mais attention aux déformations sur les bords des images. A vous de voir.
La deuxième limite, c'est l'insuffisance de lumière. Que ce soit en photo ou en vidéo, la lumière est primordiale pour qui veut surtout faire des prises de vue la nuit. La plupart des smartphones n'embarquent pas des caméras avec une grande ouverture ou une sensibilité ISO capables de filmer de nuit. Seuls les téléphones de la gamme des Google pixels, les Samsung et les iPhones sortent du lot. Et pour éviter du grain sur les vidéos, l'utilisation d'une lampe externe (Surtout n'utilisez pas le flash de votre téléphone) sera indispensable. Attention à ne pas vous surcharger, au risque de ne plus être mobile et réactif avec du matériel lourd.
Toutes ces limites ne doivent pas freiner les JRI à se lancer dans le journalisme mobile. Il est important de souligner que l'intérêt pour le MoJo est manifesté pour l'instant par les journalistes eux-mêmes plutôt que par les télévisions. Certaines sont réticentes et allergiques aux idées nouvelles ou au changement. Difficile de bouleverser des habitudes ou pratiques qui marchent assez bien. L'inconnu fait peur, certes, mais il ne faudrait pas hésiter à se jeter à l'eau. Qui ne risque rien n'a rien, nous enseigne l'adage. Alors, mesdames et messieurs, à vos smartphones !
Fredo Bassolé
Lefaso.net
Par une publication sur sa page Facebook officielle, Mamadou Abdel Kader Traoré dit Papus Traoré, ambassadeur de Paix OC des Nations Unies, par ailleurs président de la Coalition jeunesse réconciliation et paix, a annoncé avoir été victime d'une tentative d'enlèvement par des hommes se prenant pour des policiers alors qu'il était en compagnie de son épouse. L'incident s'est produit dans la nuit du 2 au 3 juin 2023, à Bonheur-ville près du rond point de la transition.
« Ils ont voulu me forcer à les suivre sans raisons. Il m'ont bousculé, et brutlisé. J'étais obligé de crier au secours. Brusquement, ils m'ont relâché et pris la tangeante avec une voiture noire sans immatriculation. Aussitôt, je me suis rendu à la police et ensuite à la gendarmerie qui étaient toutes sans accès. Cela aux environs de 00h25. J'ai voulu chercher du secours, une autre équipe m'a poursuivi une seconde fois, mais cette fois avec une voiture de même marque Toyota Corolla couramment appelée Drogba de couleur grise, jusqu'à la cité en 3. Quand j'ai garé dans un lieu animé et éclairé, ils ont aussi garé dans le noir et quelques minutes après ils sont répartis », a-t-il relaté sur sa page Facebook.
Inquiet pour sa sécurité et celle de sa famille, il affirme qu'il déposera une plainte auprès des autorités compétentes.
Lefaso.net
Source : Page Facebook de Papus Traoré
La Coalition des associations Justice pour les employés décédés et mutilés de COTRADIS a lancé un appel à la société FENIE BROSSETTE pour réparer son tort suite aux victimes Barthélémy Tondé décédé, Adama Ouattara amputé au bras gauche et Armel Bationo handicap physique. La conférence a eu lieu ce vendredi 2 juin 2023 à Ouagadougou.
Au cours de ladite conférence de presse, il est ressorti que l'entreprise COTRADIS, dans le cadre de ses activités, a passé une commande de 20 camions de type tracteur de marque IVECO avec l'entreprise marocaine FENIE BROSSETTE pour faire face à sa demande.
Selon le coordinateur de la coalition, Raphaël Yonli, comme convenu, COTRADIS fut livré et les camions furent mis en service pendant une durée de sept mois. Ainsi débute le calvaire sur la qualité des engins car les problèmes incessants font surface comme les cassures des garde-boues, la surconsommation des camions et les châssis fissurés empêchant leur bonne utilisation.
« COTRADIS procède donc à une notification du constat à son fournisseur FENIE BROSSETTE sans obtenir de réponse. C'est alors que COTRADIS décide de faire une expertise sur la qualité des engins et le résultat de cette expertise fût amère, car la capacité de tous les engins était inférieure aux caractéristiques énoncées dans la commande de COTRADIS. Face au refus du fournisseur FENIE BROSSETTE de reconnaître la mauvaise qualité des engins livrés et de réparer son tort à l'amiable, COTRADIS porte l'affaire devant les juridictions compétentes (Burkina Faso - Côte-d'Ivoire) qui ont tranché en faveur de COTRADIS », a-t-il expliqué.
Malgré les décisions des différentes juridictions qui condamnent le fournisseur FENIE BROSSETTE au remboursement et à la réparation du préjudice causé estimé à un milliard 70 millions de FCFA et indemnités, poursuit-il, l'entreprise COTRADIS n'est pas encore entrée dans ses droits dans cette affaire.
Selon le coordinateur de la coalition Raphaël Yonli, résoudre cette crise, c'est redonner espoir à plus de 300 employés qui se retrouvent au chômage. C'est également permettre à la société COTRADIS d'exister et de créer des emplois pour le bonheur du peuple burkinabè.
« C'est le lieu de lancer un appel au gouvernement actuel. Étant dans une dynamique de restauration de la souveraineté nationale, il doit se saisir de cette affaire afin de trouver une solution favorable à la société COTRADIS et aux victimes. Il est évident que la souveraineté s'affirme aussi dans la protection des entreprises nationales face à tout mépris des entreprises extérieures ou étrangères. Nous sommes persuadés que si le gouvernement s'implique fortement dans la résolution de ce litige, ce serait un pas de plus pour marquer notre souveraineté et également pour rendre justice à toutes ces entreprises nationales qui pendant longtemps ont vu leurs droits bafoués par les multinationales dans leur propre pays », a laissé entendre Raphaël Yonli coordinateur de la coalition.
Selon lui, il est grand temps de réparer ce tort face à ce mépris vis à vis des familles des victimes.
« Nous invitons également la Chambre de commerce, le patronat burkinabé à mieux exprimer leur solidarité aux victimes de cette affaire et à la société COTRADIS. Considérant l'ampleur de l'affaire, l'ensemble des structures adhérentes à la cause, invitent l'ambassadeur du Maroc au Burkina Faso ainsi que les autorités marocaines à se saisir de l'affaire, et travailler en étroite collaboration avec notre gouvernement afin de faire respecter les décisions de justice pour que s'applique la loi dans toute sa rigueur, car nous sommes convaincus que ce qui n'est pas acceptable au royaume chérifien, c'est à dire le Maroc, ne saurait l'être au pays des hommes intègres et vice- versa », dit-il.
Au demeurant, si dans les prochains jours rien n'est fait pour régler ce litige, la coalition compte procéder à un sit-in devant l'ambassade marocaine au Burkina Faso, le 8 juin 2023.
Carine Daramkoum
Lefaso.net
Dans un communiqué signé de ce vendredi 2 juin 2023, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) dit suivre avec inquiétude, l'éruption de la violence au Sénégal à la suite du verdict concernant l'affaire Ousmane Sonko -Adji Sarr.
L'institution communautaire invite « tous » à défendre la réputation louable du pays en tant que bastion de paix et de stabilité.