Le consortium Solidar suisse, Educo et Aflatoun international financé par l'ambassade du Royaume des Pays Bas au Burkina Faso, dans le cadre du projet " Promotion de l'accès des filles à un système éducatif et de formation professionnelle de qualité dans les régions du Sahel, du Nord, de l'Est et du Centre-nord du Burkina Faso (PROMESSE-FP)", a inauguré le centre d'éducation et de formation professionnelle de Kaya et procédé à la remise de kits d'installation aux bénéficiaires de la cohorte 2022. La cérémonie a eu lieu ce jeudi 01 juin 2023 à Kaya.
Une coupure de ruban pour marquer l'inauguration du nouveau centre d'éducation et de formation professionnelle.
Un centre acquis dans le cadre des activités de la formation professionnelle du projet " " Promotion de l'accès des filles à un système éducatif et de formation professionnelle de qualité dans les régions du Sahel, du Nord, de l'Est et du Centre-nord du Burkina Faso (PROMESSE-FP)".
Dans le cadre des activités de formation professionnelle, Solidar suisse a mis en place 10 centres d'éducation et de formation professionnelle (02 au Nord, 03 à l'Est, 02 au Sahel et 03 au Centre-nord) au profit des filles de 16-19 ans exclues du système éducatif. Sur les dix (10) centres, cinq (05) sont des anciens centres renforcés par le projet et les cinq (05) autres sont de nouvelles infrastructures construites et équipées par le projet dans cinq localités que sont Ouahigouya, Dori, Fada, Boulsa et Kaya qui a accueilli la cérémonie de ce matin. Chaque centre est composé d'une salle de cours, d'un magasin, d'un hangar pour les travaux pratiques et/ou la garde des bébés, d'un bureau et des toilettes.
“Chaque centre forme par an, un effectif de 40 filles dont au moins 35% de personnes déplacées internes (PDI) et ce pendant 3 ans. À terme, ce sont au total 1200 filles dont 420 déplacées internes qui seront formées à travers ces centres." a expliqué Dieudonné R. ZAONGO, représentant pays Solidar suisse Burkina Faso.
Selon lui, l'investissement total du projet pour la construction et l'équipement de ces 10 centres s'élève à plus 200 millions de francs CFA. La valeur totale des kits d'installation au profit des bénéficiaires du centre nord s'élève à 25 588 300 FCFA.
Lancé le 09 juillet 2021, le projet PROMESSE-FP entend améliorer l'accès des filles et des femmes des régions d'intervention à un système éducatif et de formation professionnelle de qualité et à des revenus décents.
Le programme de formation dans ces centres est d'une durée de 9 mois et est basé sur l'approche Apprentissage, TIC, Entrepreneuriat et Éducation financière pour l'Emploi (AT3E). Une approche valorisée par Solidar suisse pour permettre aux jeunes bénéficiaires de disposer non seulement de compétences théoriques et pratiques de métiers mais aussi de compétences de vie pour une meilleure insertion socioprofessionnelle. En effet, les filles dans les centres débutent le programme par l'alphabétisation et puis la formation dans quatre (04) métiers à savoir la coiffure esthétique, la confection d'objets à base de perle, la saponification et l'embouche ovine. Ces métiers ont été choisis sur la base de leur pertinence par rapport aux besoins des bénéficiaires et leur complémentarité pour donner plus de polyvalence et d'options d'activités génératrices de revenus aux bénéficiaires," a précisé le représentant pays Solidar suisse, Dieudonné R. ZAONGO.
En plus de ces formations aux métiers, a-t-il poursuivi, les bénéficiaires ont reçu des formations en leadership, entrepreneuriat, développement personnel, gestion simplifiée de microentreprises, confection de serviettes hygiéniques réutilisables et l'usage des technologies de l'information et de la communication (TIC) pour la promotion de leur activité.
Le représentant du gouverneur de la région du Centre-nord, président de la cérémonie, Fidèle OUEDRAOGO a salué l'engagement des acteurs qui ont mis en œuvre le projet PROMESSE-FP pour fournir une solution durable au chômage des jeunes filles et à la pauvreté au Burkina Faso, notamment dans la région du Centre-nord.
" En investissant dans la formation professionnelle et l'insertion professionnelle des jeunes filles et des femmes, Solidar suisse et ses partenaires s'attaquent aux causes profondes de la pauvreté et contribuent à bâtir un avenir plus prometteur pour les communautés touchées par la crise sécuritaire. Cette approche holistique et durable de la formation professionnelle et de l'insertion professionnelle est essentielle pour créer un véritable impact et construire des sociétés plus inclusives et prospères," a-t-il confié.
Pour la représentante des bénéficiaires, Françoise OUEDRAOGO, c'est vraiment une grande joie pour elles de bénéficier de cette formation professionnelle et de ces kits d'installation.
" J'étais apprenante mais je n'avais pas les moyens pour ouvrir un atelier. Grâce au kit d'installation que j'ai reçu, je pourrai travailler à mon propre compte afin de subvenir à mes besoins et à celle de ma famille," a-t-elle exprimé.
Carine Daramkoum
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La troisième édition de "TREE for Africa 2023" a débuté ce jeudi 1er juin 2023 à Ouagadougou. C'est une conférence internationale sur des questions de sciences et de technologies organisée par Kosyam Jesuit University of science (KoJUS) du Burkina Faso.
Ouagadougou, capitale du Burkina Faso accueille du 1er au 3 juin 2023 une conférence internationale dénommée « TREE for Africa 2023 », consacrée essentiellement aux questions de l'usage de la technologie, la recherche-développement, l'éducation et l'économie pour assurer le développement durable en Afrique. C'est une initiative de Kosyam Jesuit University of Science (KoJUS). TREE est l'acronyme de Technology, R&D, Education and Economy : Technologie, Éducation, Recherche & Développement, Education et Économie.
Cette conférence qui se tient pour la première fois au Burkina Faso est placée sous le thème : « L'éducation scientifique au service du développement : rôle du savoir, de la technologie et des politiques ». Il s'agit d'inciter à l'usage et au recours à la science et à la technologie en vue d'assurer le développement des pays africains en général et du Burkina Faso en particulier. Durant trois jours, des acteurs du monde scientifique venus notamment du Burkina Faso, du Ghana, de la Côte d'Ivoire, du Cameroun, de l'Irlande, de l'Inde et des États-Unis réfléchiront et partageront leurs expériences sur l'éducation scientifique au service du développement de l'Afrique.
Pour le Père François Pazisnewende Kaboré, professeur d'économie et président de l'université KoJUS, cette conférence a pour but essentiel de permettre l'usage, le recours à la science et à la technologie en vue d'assurer le développement des nations africaines. Il s'agit de mettre l'accent sur le rôle de la production de la connaissance, de la technologie et des politiques économiques en vue du développement durable de l'Afrique.
Des chercheurs venus de divers horizons partageront leurs expériences dans ces domaines. La part belle a été faite à l'Inde, l'un des pays en pole position dans l'industrie technologique et la science. « Durant ces trois jours, nous aurons trois types d'activités. La première sera le partage d'expériences des recherches scientifiques de chercheurs venus d'horizons divers. Cette fois-ci, nous faisons l'honneur à l'Inde mais il y'aura aussi des chercheurs de beaucoup d'autres pays. Tous ces chercheurs vont partager des expériences réussies de l'usage et du recours à la science pour le développement. La deuxième sera un zoom sur l'expérience indienne. L'Inde aujourd'hui est une puissance montante en matière de sciences qui a de l'expérience à revendre et nous souhaitons faire un zoom sur cette expérience. La troisième activité sera de permettre à ces gens qui viennent d'ailleurs de découvrir la beauté du Burkina Faso parce qu'il faut joindre l'utile à l'agréable. Donc on va aussi visiter certaines institutions caractéristiques du monde de la recherche mais du monde artistique burkinabè », explique le père François Pazisnewende Kaboré.
De son côté, le Pr Emmanuel Nanéma, délégué général du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST), a indiqué qu'il s'agit pour KoJUS de faire une meilleure connaissance avec le monde scientifique et le plateau technique existant. « C'est dans ce cadre que le CNRST a voulu l'accompagner afin de lui offrir les opportunités pour le développement de ses activités », précise-t-il.
Le délégué général du CNRST a également salué la diversité des chercheurs venus de différents pays et qui ouvre des opportunités de coopération pour les institutions de recherche du Burkina Faso. « Je trouve que c'est une chose formidable d'autant plus que cela va ouvrir un champ de coopération entre ce qu'il y a sur le plan national et les chercheurs de l'Inde et cela en passant par la KoJUS. Nous sommes en train de voir la possibilité de formaliser une collaboration par exemple entre le CNRST et l'université jésuite », soutient-il.
Sidi Mahamadou Cissé, conseiller technique, représentant le président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou a salué la tenue d'une telle conférence dans la capitale burkinabè. Il a profité de l'occasion pour faire un plaidoyer afin de renforcer davantage la coopération entre les universités indiennes et burkinabè dans les domaines de la science, de la technologie, de l'énergie, de l'environnement, de l'assainissement. « Dans un monde en pleine mutation et aussi confrontée à une multitude de défis, tant sur les plans social, économique, technologique et environnemental, la ville de Ouagadougou ne peut que vous féliciter et vous encourager pour cette initiative et surtout pour la pertinence de la thématique de la conférence », a-t-il déclaré.
Sidi Mahamadou Cissé a saisi aussi l'occasion pour féliciter les autorités burkinabè pour les efforts consentis pour accompagner l'enseignement à tous le niveaux, préscolaire, scolaire, secondaire et universitaire malgré le contexte difficile marqué par la crise sécuritaire.
En rappel Kosyam Jesuit University of Science (KoJUS) est un complexe qui comprend trois grandes composantes à savoir, un lycée scientifique d'application, une école normale scientifique, une business school.
Mamadou ZONGO
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Les journées scientifiques de nutrition (JSN), qui s'étaient ouvertes depuis le 30 mai 2023 sur le thème « Multisectorialité de la nutrition au Burkina : quelles contributions et synergies d'actions pour garantir une sécurité alimentaire et nutritionnelle ? », se sont refermées dans l'après-midi de ce jeudi 1er juin. La cérémonie de clôture a été présidée par le ministre en charge de la santé, Robert Lucien Kargougou.
Au terme de ces 72 heures (30 mai au 1er juin 2023) de réflexions entre acteurs du monde de la nutrition, 250 participants et une quarantaine de communications ont été enregistrés pour cette première édition.
De ce fait, les communications ont porté sur plusieurs thématiques, allant du financement et de la gestion de la recherche en nutrition, la formation et la recherche en nutrition et également quatre panels de tables rondes, a rappelé le président du réseau des académiciens pour la nutrition en abrégé RECANUT, Pr Mamoudou H. Dicko, dans son allocution.
Ainsi, la grande messe des acteurs du monde de la nutrition, qui a duré trois jours, s'est achevée par des recommandations notamment, l'institutionnalisation des journées scientifiques de nutrition et leur pérennisation. Toujours en ce qui concerne les recommandations, les acteurs ont aussi proposé de faire un plaidoyer sur le financement de la recherche scientifique, de formaliser les réseaux des donateurs, de renforcer la collecte de l'analyse des données nutritionnelles, ainsi que la diffusion à travers des canaux adéquats. Pour terminer, ils ont en outre parlé de la promotion d'un financement national de la recherche en nutrition à travers des appels d'offres du FONRID (fonds national de la recherche et de l'innovation).
Par ailleurs, le débat lors de ces journées scientifiques de nutrition a aussi mis à nu une faiblesse dans le système de santé, notamment la nutrition clinique qui révèle la nécessité du corps de diététicien dans la chaîne, selon le chercheur de l'Institut de recherche en science de la santé et membre du réseau des académiciens, Dr Augustin Zeba. Tout en montrant la nécessité qu'il y ait aujourd'hui, ce corps de diététicien au niveau des hôpitaux.
Parce que c'est un contexte particulier où chaque pathologie a besoin justement d'être adressée au plan nutritionnel. C'est donc pourquoi, il y a un besoin qui a été mis en évidence autour de ses travaux, a noté le chercheur, tout en soulignant qu'ils sont contents qu'il y ait eu l'accompagnement des autorités du ministère, parce qu'avec la pérennisation de ces journées, le travail ne s'arrêtera plus seulement à mettre à nu les problèmes sans qu'il n'y ait des propositions de solutions.
« Pour qu'il y ait une bonne nutrition, il faut que les choses se passent bien dans les champs »
Et de renchérir en expliquant que la nutrition, ce n'est pas juste les problèmes de santé, ni d'alimentation et c'est pourquoi, plusieurs types de communications ont été abordés, à savoir la production agricole qui est importante dans la recherche de solution. « Parce que, dit-il, pour qu'il y ait une bonne nutrition, il faut qu'au champ, les choses se passent bien. Ensuite, il faut que ça soit bien conservé, transformé et utilisé. Et au niveau de l'utilisation, il faut également voir son efficacité. C'est donc tout ce qui concerne les aspects spécifiques liés à la nutrition, c'est-à-dire, ce qui cause la malnutrition chez l'enfant, maladie, mauvaise alimentation, etc. mais aussi toute la recherche qui concerne tous les aspects sous-jacents qui sont en lien avec l'agriculture, l'hygiène et l'assainissement qui ont été abordés », a-t-il enseigné
La cérémonie de clôture a été présidée par le ministre en charge de la santé, Robert Lucien Kargougou qui a félicité le RECANUT, structure organisatrice de ces journées qui constituent une vitrine pour mettre en lumière les acquis de la recherche en matière de nutrition au Burkina. Tout en souhaitant que ces résultats engrangés au cours de ces journées scientifiques ne dorment pas dans les tiroirs, mais qu'il y ait des espèces de partage et de valorisation pour qu'ils puissent servir aux décideurs et aux populations.
Yvette Zongo
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Le consortium, Agriculteurs français et développement international (AFDI), Réseau des organisations paysannes et des producteurs de l'Afrique de l'Ouest (ROPPA) et Afrique verte international (AVI) a lancé, ce jeudi 1er juin 2023 à Ouagadougou, le projet « DigitOP ». Il vise à faire du numérique, un levier pour accélérer le développement des services des organisations paysannes d'Afrique de l'Ouest, notamment du Burkina et de la Guinée.
Selon les responsables du projet, il s'agit d'amener les services numériques dans le secteur agro-sylvo-pastoral et halieutique à accompagner les producteurs au Burkina et en Guinée. De façon pratique, l'initiative va permettre de renforcer les capacités des acteurs, notamment les producteurs, à l'utilisation des smartphones, des tablettes et des ordinateurs.
« DigitOP » va partir d'éléments déjà existants, qu'il va améliorer avec les acteurs, eux-mêmes. ‘'Ce sont eux, les organisations paysannes et les paysans, qui vont décider de ce qui est bon pour eux, ce qui va leur servir pour leur travail, etc. Ce n'est pas à nous de décider pour eux, il ne s'agit de copier ce qui se passe ailleurs, il faut que ce soit plus adapté à leurs réalités‘', déclinent les concepteurs du projet.
« DigitOP » est donc une nouvelle opportunité pour améliorer qualitativement l'élaboration des politiques publiques agricoles, les outils et contenus numériques pour l'agriculture, les organisations paysannes et les services rendus par les organisations paysannes à leurs membres.
« Depuis plusieurs années, les pays d'Afrique de l'Ouest font face à une succession de crises qui fragilisent la résilience des agriculteurs et agricultrices et la sécurité alimentaire. Certaines de ces crises, entraînant des limitations de déplacements et la décroissance des services publics, ont aussi révélé le potentiel important que recèle le numérique pour le développement rural et agricole en général, et pour les acteurs actrices dans les zones rurales en particulier. Son utilisation progresse dans tous les pays d'Afrique de l'Ouest. Il permet aux membres des organisations paysannes, parfois isolés par les manques d'infrastructures, l'insécurité ou la faiblesse des services publics, d'accéder à l'information et au conseil ; il révolutionne les techniques de collecte, de traitement, d'analyse des données, participe fortement à l'inclusion des filières agricoles, à travers les systèmes d'information sur les marchés et les plateformes de mise en relation des acteurs. Il renforce également auprès des jeunes, l'attractivité des métiers liés aux secteurs agro-sylvo-pastoraux et halieutiques », a soutenu le ministre de l'agriculture, des ressources animales et halieutiques, président de la cérémonie de lancement, représenté par son directeur de cabinet, Jean Pascal Kiéma.
A l'en croire, « DigitOP » s'inscrit en droite ligne des initiatives du gouvernement pour le développement agricole.
Selon le représentant de AFDI, Richard Demuynck, « DigitOP » a deux objectifs complémentaires : donner aux organisations paysannes, les capacités nécessaires de dialoguer avec les acteurs du numérique et avec l'État ; favoriser la connaissance par les paysans et la diffusion des services, dans leur diversité, aux membres des organisations paysannes pour qu'ils bénéficient de toutes les potentialités liées au numérique (informations, conseils, collecte de données, plateformes de promotion des services, etc.).
« Cette initiative se vit déjà sur le terrain, parce qu'il y a des gens qui sont équipés de moyens de communication numérique. Donc, avec le financement de l'AFD, on s'est axé sur le projet, qui nous intéresse beaucoup ; parce que pour les paysans, les agriculteurs, c'est quand même une façon d'aller un peu plus vite, d'accélérer le développement. C'est donc une occasion très importante », analyse Richard Demuynck, pour qui, par ce projet, le paysan burkinabè pourrait échanger avec d'autres acteurs ailleurs, d'égal à égal, parce qu'utilisant les mêmes outils.
« C'est un honneur pour AFDI de coordonner ce nouveau projet avec le ROPPA et Afrique verte international. Le ROPPA parce qu'il représente les paysans familiaux d'Afrique de l'Ouest ; le soutien à la structuration de ces organisations, le renforcement des services à leurs membres, la promotion de l'agriculture familiale, sont en effet au cœur des missions de l'AFDI. Notre association elle-même a été créée, il y a près de 50 ans, par les organisations agricoles françaises qui sont actives dans sa gouvernance. Afrique verte international, parce qu'elle travaille dans la prolongation des objectifs de production des exploitations agricoles, en apportant des outils de facilitation de stockage, de commercialisation, en agissant sur les marchés, avec toujours la volonté de répondre aux attentes des producteurs. La plateforme SIMAgri (Système d'information sur le marché agricole, puissant outil d'information et de mise en relation des acteurs des filières, est particulièrement remarquable », justifie Richard Demuynck.
« Ce projet vise à révolutionner notre agriculture, parce qu'avec les services numériques qui y seront compris, on n'aura plus besoin de se déplacer sur de longues distances pour avoir accès à ces services. On peut être sur place et avoir toutes informations relatives à la production agricole, ou la production de manière générale. On aura tout ce dont on a besoin de savoir, parce que tout est digitalisé et tout est sur une plateforme numérique qui va permettre à tous les utilisateurs d'avoir accès à toutes sortes d'informations ; que ce soient en termes de commercialisation que de transformation et de distribution », loue Bassiaka Dao de la Confédération paysanne du Faso.
Le projet sera mis en œuvre par des organisations de la société civile paysannes du Burkina et de la Guinée. Il s'agit de la Confédération paysanne du Faso ; la Confédération nationale des organisations paysannes de Guinée et la Fédération des paysans du Foutah Djallon (membres du ROPPA) ; l'association guinéenne pour la sécurité et la souveraineté alimentaires et l'association pour la promotion de la sécurité et de la souveraineté alimentaires au Burkina Faso (membres de AVI).
D'une durée de 36 mois, à compter du 1er avril 2023, « DigitOP » est d'un budget global de 1 237 000 euros (environ 810 235 000 FCFA : ndlr), avec un co-financement de l'Agence française de développement (AFD) à hauteur de 800 000 euros (environ 524 000 000 FCFA : ndlr).
Le projet couvre toutes les localités du Burkina et deux localités de la Guinée (haute Guinée et moyenne Guinée).
O.L
Lefaso.net
Suite au verdict rendu par le tribunal criminel qui condamne l'opposant Ousmane Sonko à deux ans d'emprisonnement ferme pour corruption de la jeunesse, le parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité (PASTEF) s'insurge et invite les sénégalais "à descendre dans la rue pour faire face aux dérives dictatoriales et sanguinaires du régime de Macky Sall jusqu'à son départ de la tête de l'Etat."
L'intégralité du communiqué signé par le Bureau politique national du PASTEF ce 1er juin 2023, ci-après.
Erwan Compaoré
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Dans le communiqué ci-après, le chargé d'affaires burkinabè au Gabon, Robert Ouédraogo, se prononce sur le prétendu lancement d'un recrutement des burkinabè pour les plantations d'hévéa et de palmier à huile au Gabon. "L'ambassade n'est pas associée à cette procédure frauduleuse qui consiste à lancer ledit recrutement sans en informer les autorités burkinabè, ou avoir leur approbation" clarifié t'il.
L'entièreté du communiqué ci-après.
Erwan Compaoré
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L'Organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a lancé officiellement ce jeudi 1er juin 2023 à Kaya chef-lieu de la région du Centre-nord, le projet « Amélioration de la sécurité alimentaire et protection des moyens d'existence des ménages vulnérables dans les régions de la Boucle du Mouhoun, Centre-nord et Nord du Burkina Faso ». Le projet est financé par la Norvège.
C'est un projet d'une année qui couvrira huit communes réparties dans quatre provinces et trois régions. Il prévoit appuyer environ 6 800 ménages à travers l'approche Cash plus intrants agropastoraux et un accompagnement pour le développement d'activités génératrices de revenus (AGR) au profit de femmes cheffes de ménages.
Selon le coordonnateur des programmes d'urgence et de résilience de la FAO-Burkina Faso, émissaire du représentant FAO-Burkina, Badjougué Dembélé, cette approche sera mise en œuvre suivant les orientations données par les autorités sur la modalité cash. « Le Cash+ est une approche de protection sociale qui associe deux modalités d'intervention complémentaires, à savoir les transferts monétaires et une assistance productive afin de créer des synergies permettant de décupler leurs impacts respectifs », a indiqué le coordonnateur des programmes d'urgence et de résilience de la FAO-Burkina Faso.
Ce projet répond aux besoins capitaux des ménages affectés par la crise que connaît le Burkina Faso, a notifié monsieur Dembélé. Pour lui, le programme va apporter une aide adéquate aux ménages vulnérables concernés par le projet afin d'améliorer leurs moyens de subsistance.
Les activités du projet vont se mener sur le terrain avec l'appui technique des services de l'État et les ONG issues de la société civile.
La mise en œuvre du projet sera possible grâce au financement de la Norvège. « Sur la base du plaidoyer fait par la FAO notamment à partir d'évidences des effets néfastes de la crise russo-ukrainienne sur la sécurité alimentaire. La Norvège a accordé, courant mai 2023, un financement additionnel de deux millions de dollars américains faisant passer le budget global du projet à trois millions de dollars soit environ 1,8 milliard de FCFA. Ce top up a permis d'étendre la zone d'intervention du projet pour couvrir les régions du Centre-nord et du Nord », a laissé entendre Badjougué Dembélé.
Le Secrétaire Général de la Région du Centre-Nord, Inoussa Kaboré, a exprimé sa gratitude à l'endroit de la FAO. « Comme vous le savez, le Centre-nord est l'une des régions qui a le plus été éprouvée par la crise sécuritaire en ce sens qu'elle abrite 24% des personnes déplacées internes selon les derniers chiffres du CONASUR et plus de 500 000 personnes en insécurité alimentaire », a rappelé le secrétaire général.
Et d'ajouter : « ce financement mis à la disposition de la FAO contribuera à renforcer la résilience des populations vulnérables à l'insécurité alimentaire dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Nord et du Centre-nord. Le paquet d'activités qui sera mis en œuvre au profit des 6 800 ménages bénéficiaires du projet, notamment en production végétale, animale et en transferts monétaires permettra de résoudre un tant soit peu leurs besoins urgents ».
Rama Diallo
Lefaso.net
Alors qu'ils tombaient sur une embuscade tendue par environ 100 terroristes, le douzième Régiment d'infanterie commando et le deuxième Bataillon d'intervention rapide ont neutralisé plus d'une cinquantaine d'entre eux. C'était le mercredi 31 mai 2023 dans les environs de Tibou, province du Lorum, au nord du pays. "Côté ami, deux civils qui faisaient partie du convoi escorté, ont malheureusement été mortellement atteints. Huit autres personnes ont été blessées. Elles ont toutes été évacuées et prises en charge" peut-on lire à travers le communiqué.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Une unité du 12ème Régiment d'Infanterie Commando (RIC), appuyée par le 2ème Bataillon d'Intervention Rapide (BIR), a énergiquement riposté à une embuscade complexe le mercredi 31 mai 2023 dans les environs de Tibou (Province du Loroum, région du Nord). Les unités, qui escortaient un convoi de vivres au profit des populations de Titao, ont été prises à partie par un groupe de terroristes dont le nombre est estimé à la centaine.
La promptitude et la vigueur de la riposte ont créé la débandade dans les rangs des terroristes qui ont subi de très lourdes pertes. Au moins 50 d'entre eux ont été neutralisés.
Côté ami, deux (02) civils qui faisaient partie du convoi escorté, ont malheu-reusement été mortellement atteints. Huit (08) autres personnes ont été bles-sées. Elles ont toutes été évacuées et prises en charge.
Le Chef d'Etat-Major Général des Armées présente ses condoléances aux proches des personnes disparues et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
Il salue la combativité et l'esprit de sacrifice de ses hommes engagés dans la lutte pour le retour de la paix dans notre pays.
La Direction de la Communication
et des Relations Publiques des Armées
Photo : Illustration
Le Secrétariat permanent des organisations non gouvernementales (SPONG) a lancé, ce jeudi 1er juin 2023 à Ouagadougou, le projet « Briser les chaînes d'exploitation des enfants travailleurs domestiques au Burkina et au Bénin ». Mis en œuvre par un consortium composé de neuf organisations, avec l'appui financier de la Fondation AFAS, et l'appui technique de Woord en Daad, le projet a une durée de vie de cinq ans.
Selon l'Organisation internationale du travail, le travail des enfants regroupe l'ensemble des activités qui privent les enfants de leur enfance, de leur potentiel et de leur dignité, et nuisent à leur scolarité, santé, développement physique et mental. Ce travail, à en croire le Secrétariat permanent des ONG (SPONG), a essentiellement pour cause la pauvreté des familles et des communautés mais il est aussi le produit d'autres facteurs tels que les normes sociales, le manque d'emplois, la migration et les situations d'urgence.
Sensibiliser au moins un million de personnes
En vue de réduire d'une manière significative les abus et les exploitations des enfants travailleurs domestiques, le SPONG et ses partenaires réunis au sein d'un consortium lancent l'initiative « Briser les chaînes d'exploitation des enfants travailleurs domestiques au Burkina et au Bénin ». Selon la coordinatrice adjointe chargée de programme au SPONG, Fatmata Bancé, le projet vise à stimuler un mouvement pour offrir aux enfants travailleurs domestiques la chance de construire une vie digne, dont 5 000 enfants victimes seront restaurés. Le projet ambitionne également sensibiliser au moins un million de personnes sur les questions de protection des enfants travailleurs domestiques.
Le projet cible essentiellement les enfants, avec un focus sur les filles de 8 à 14 ans, les familles et les communautés, les acteurs nationaux de protection de l'enfance, les services judiciaires, les courtiers, les prestataires de services de transport, les employeurs. Selon la coordonnatrice du projet, Florentine Konané/Bambara, le projet compte mettre en place une batterie d'activités pour espérer pouvoir renverser la tendance d'ici la fin des cinq ans.
Activités prévues
« Nous ferons beaucoup de sensibilisation dans les marchés, à travers les médias. Nous allons mettre en place des comités de protection pour qu'ils puissent nous relayer les informations des quartiers. Nous allons former les travailleurs sociaux dans les provinces, les acteurs judiciaires. Il y a également dans ce projet une composante économique où dans les provinces les femmes bénéficieront de formations, de financements pour des activités génératrices de revenus. Certaines jeunes filles seront retirées et formées en couture, coiffure, etc. Nous ferons également le plaidoyer pour espérer pouvoir renverser la tendance d'ici la fin des cinq ans », a détaillé la coordonnatrice du projet, Florentine Konané/Bambara.
Plus de 3 milliards de francs CFA sur cinq ans
D'un coût total de cinq millions d'euros, soit plus de trois milliards de francs CFA, le projet « Briser les chaînes d'exploitation des enfants travailleurs domestiques au Burkina et au Bénin » est mis en œuvre avec l'appui financier de la Fondation AFAS, et l'appui technique de Woord en Daad, des organisations néerlandaises à but non lucratif. Pour l'année 2023, le budget de 1 251 650 euros (plus de 800 millions de francs CFA a déjà été approuvé.
Dans son mot lu par le directeur général de la famille et de l'enfant, Vininguesba Ouédraogo, la ministre en charge de la famille, Nandy Somé/Diallo, a reconnu la pertinence des problématiques traitées par le projet et les cibles choisies. Elle a donc invité les parties prenantes, « à travailler ensemble dans un climat de paix, de confiance, d'entente, d'harmonie et de respect mutuel ». Du reste, rassure-t-elle, son département reste engagé à toujours les accompagner pour l'atteinte des objectifs et résultats escomptés.
Fredo Bassolé
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Ce mercredi 31 mai 2023, s'est ouvert à Ouagadougou le premier congrès de la Société burkinabè de néphrologie (SOBUNEPH). Le thème retenu pour ce premier congrès est « La pratique néphrologique en Afrique au sud du Sahara, enjeux et perspectives ».
La néphrologie est une spécialité médicale qui vise à prévenir, diagnostiquer et traiter les maladies rénales. À en croire Pr Adama Lengani, président de la Société burkinabè de néphrologie, c'est une spécialité jeune, notamment au Burkina Faso où elle date de moins de 30 ans. Il révèle qu'avant 2006, le pays ne comptait qu'un seul néphrologue pour une trentaine actuellement. C'est une spécialité dont les traitements sont coûteux ainsi que les conditions d'exercice, ce qui limite l'accès aux soins pour les populations pauvres.
Pourtant, comme le rappelle Dr Antoinette Tougma, chargée de mission qui a représenté le ministre de la santé, les maladies rénales sont un problème majeur de santé publique. Selon les chiffres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), un adulte sur dix souffre d'une affection rénale, soit environ 850 millions de personnes dans le monde. En 2019, la maladie rénale était la 10e cause de mortalité au monde et si rien n'est fait, elle pourrait en être la 5e en 2040.
Au Burkina Faso, on estime à 2,5 millions, le nombre de personnes souffrant de maladies chroniques rénales et qui l'ignorent, avec un taux de mortalité élevé. Cette mortalité élevée est due, selon Dr Tougma, au coût du traitement, à l'accès limité aux soins, à la pauvreté. « En milieu hospitalier, plus du tiers des patients sont vus au stade terminal de la maladie. La seule alternative thérapeutique qui existe est le traitement par hémodialyse », dit-il. Une thérapie assez coûteuse pour le Burkinabè moyen.
C'est pourquoi, conscient du problème, le Burkina Faso a pris plusieurs mesures dont l'octroi d'une subvention de cinq milliards de francs CFA par an aux centres de dialyse, permettant de réduire le coût d'accès à l'hémodialyse, ainsi que l'octroi de bourses pour la spécialisation de médecins en néphrologie, l'ouverture de centres d'hémodialyse et l'ouverture d'une formation d'attachés de santé en hémodialyse.
Malgré ces efforts, des difficultés demeurent. Ce congrès est donc une occasion pour mener la réflexion sur ces difficultés, mais aussi sur les enjeux et perspectives de la néphrologie. C'est aussi le lieu d'une remise à niveau des connaissances au profit des néphrologues, comme le souligne Pr Lengani.
Justine Bonkoungou
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La grande famille SAWADOGO à Noh, Sabcé, Piitenga, Ouagadougou, Bobo Dioulasso, cote d'ivoire et aux etats Unis.
Le TENGAND SOOBA de Goungla
Sa majesté le Naaba Delwendé de Doulou, commune de Koudougou et famille
Les familles alliées,
Sawadogo S. Léon à Ouagadougou, ses frères et sœurs
Les sœurs,
NEERBEWENDIN G
NOMWENDE PATRICIA ARMELLA
PALIGWENDE MARIE GABRIELLE
Les neveux, nièces, cousins et cousines
Expriment leur profonde reconnaissance et adressent leurs sincères remerciements à tous ceux qui de près et de loin leur ont assisté lors de la maladie et du repos en Dieu de leur très cher fils, frère, oncle, neveu, beau frère, cousin
Wendlassida Fabien SAWADOGO, Communicateur
Décédé le vendredi 26 Mai 2023 et Inhumé le samedi 27 Mai 2023 à Bobo Dioulasso à l'âge de 37 ans.
Elles remercient du plus profond du cœur tous ceux ou celles qui les ont soutenu moralement, matériellement, financièrement et spirituellement lors de cette douloureuse épreuve.
Elles se gardent de citer des noms de peur d'en oublier.
Puisse Dieu rétribuer a chacun et à chacune ses bienfaits au centuple.-
Elles vous informent également des messes qui seront dites pour le repos de son âme, selon le programme ci après :
Bobo-Dioulasso : les dimanches 4, 11, 18 et 25 juin 2023 à 7 heures à la chapelle Saint Paul de Ouezzinville
Ouagadougou : les dimanches 4 et 11 juin 2023 à 7 heures à la Paroisse Saint Jean-Marie Vianney de Tampouy
Commune de Sabcé : les dimanches 4 et 11 juin 2023 à 7 heures à la Paroisse Charles de Foucauld de Sabcé
Que la Grace de Dieu abonde dans chacune de vos vies.
« Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur ! Oui, dit l'Esprit, afin qu'ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent », Apocalypse 14 verset 13.
N° 83439786
1. Contexte
La Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ), est une entreprise de coopération internationale pour le développement durable opérant sur tous les continents. Elle propose des solutions d'avenir pour le développement politique, économique, écologique et social dans un monde globalisé. Dans des conditions parfois difficiles, la GIZ soutient des processus complexes de changement et de réforme. Son objectif principal est d'améliorer durablement les conditions de vie des populations dans les pays d'intervention.
Dans le cadre de l'exécution de ses projets et programmes, la GIZ lance cet avis d'appel à proposition pour la sélection d'un bureau d'études pour l'Identification des potentielles Chartes Foncières Locales à établir dans les zones d'intervention du projet.
2. Objectifs de la mission
L'objectif général de la mission est d‘Identification des potentielles Chartes Foncières Locales à établir dans les zones d'intervention du projet.
3. Participation
La présente demande de proposition est ouverte aux prestataires remplissant les conditions administratives d'exercice au Burkina Faso.
4. Constitution du dossier de candidature
Dossier administratif :
Attestation de situation cotisante valide
Attestation de situation fiscale valide
Dossier technique :
• Description de la conception technique et méthodique
• La liste du Personnel : Experts avec CV
• Expériences dans les projets similaires : expériences générales et expériences spécifiques dans les études similaires ;
• Les certificats de Bonne exécution liés aux études similaires ;
Le dossier technique devra être constitué suivant les termes de référence et en faisant attention à la grille d'évaluation technique.
Dossier financier : Il sera présenté conformément au cadre budgétaire contenu dans les termes de référence.
La soumission ;
Le devis estimatif.
5. Soumission des propositions
Les propositions devront être soumises en Français au plus tard le 04 juin 2023 par email à l'adresse suivante : BF_Quotation@giz.de
L'objet du courriel portant votre proposition DOIT être libellé comme suit :
« DAOP N°83439786–ProPFR_ Identification des potentielles Chartes Foncières Locales à établir dans les zones d'intervention du projet »
La proposition doit être faite au format PDF et doit être composée de 3 fichiers, rédigés en français, et dûment signés par la partie responsable.
Chaque fichier doit être nommé comme suit :
DAOP N° 83439786_proposition_administrative_nom du bureau d'étude.
DAOP N° 83439786_proposition_technique_nom du bureau d'étude.
DAOP N° 83439786_proposition_financière_nom du bureau d'étude.
Si la capacité des pièces jointes dépasse 15 Mo, veuillez soumettre votre proposition dans des courriers séparés, en étiquetant clairement chaque courrier.
Le non-respect de ces conditions entraine une disqualification de votre proposition.
6. Informations complémentaires
Les informations complémentaires les termes de références et les autres documents ou pour toute question supplémentaire, veuillez écrire à l'adresse suivante BF_Quotation@giz.de à compter de la date de publication du présent appel d'offres jusqu'au 02 Juin 2023. Prière de retenir à cet effet l'objet : Infos_ DAOP N° 83439786_ Identification des potentielles Chartes Foncières Locales à établir dans les zones d'intervention du projet
7. Informations complémentaires
Les informations complémentaires les termes de références et les autres documents ou pour toutes questions supplémentaires, veuillez écrire à l'adresse suivante BF_Quotation@giz.de à compter de la date de publication du présent appel à proposition jusqu'au 02 Juin 2023. Prière de retenir à cet effet l'objet : Infos_DAOP N° 83439786_Identification des potentielles Chartes Foncières Locales à établir dans les zones d'intervention du projet.
8. Conditions supplémentaires d'appel à proposition
Veuillez noter que votre participation à cette demande à proposition public national ne crée aucune obligation entre la GIZ et le soumissionnaire potentiel. La GIZ n'est pas responsable des frais encourus par les soumissionnaires dans le cadre de cet appel à proposition.
Le non-respect de l'une quelconque des conditions de l'appel à proposition en cours entraînera la disqualification automatique de votre proposition.
L'absence de tout élément, document ou dossier, ainsi que la présentation d'un document périmé ou non authentique entraînera le rejet de votre proposition.
La GIZ se réserve le droit d'annuler ou modifier l'appel à proposition public en cours à tout moment.
Fait à Ouagadougou, le 25/05/2023
TISSOU CONSULTING recrute pour le compte d'une société basée à Ouagadougou, une SECRETAIRE-BILINGUE (Français-Anglais) aux conditions suivantes :
ACTIVITES
Rattachée directement au Président-Direction Générale de la société, la Secrétaire-bilingue aura pour principales activités :
Participer aux diverses réunions (en présentielle ou visio-conférences) et en faire systématiquement une synthèse à l'intention de tous les participants ;
La traduction de divers documents échangés (courriers physiques, mails, etc.) ;
Planifier les rendez-vous et déplacements du PDG ;
Emettre et recevoir les courriers physiques et numériques ;
L'archivage physique et numérique des dossiers ;
L'accueil des visiteurs ;
Gestion du standard téléphonique ;
Elaborer tout document à la demande de la hiérarchie ;
L'approvisionnement et la gestion et des fournitures bureautiques ;
Accomplissement de toutes autres tâches qui entrent directement ou indirectement dans le cadre de sa mission.
QUALIFICATIONS ET COMPETENCES
Avoir une excellente expression écrite et orale en français et en Anglais ;
Avoir une parfaite maîtrise du Pack Office surtout Word ;
Être capable de travailler sous pression et en équipe ;
Avoir l'esprit d'initiative ;
Avoir de sérieuses qualités humaines notamment relationnelles ;
Être discrète, méthodique et autonome ;
Avoir le sens commercial et du service client ;
Avoir le sens de l'organisation de ses tâches ;
Être rigoureuse et disponible ;
Avoir le sens de l'écoute et de la communication.
NIVEAU D'ETUDES
Être titulaire au moins, d'un BAC+2 ou 3 en Secrétariat de Direction-bilingue.
EXPERIENCES PROFESSIONNELLES
3 à 5 ans à un poste similaire
NATURE DU CONTRAT
CDD de 1 an renouvelable
LIEU D'AFFECTATION
Ouagadougou
DISPONIBILITE
Immédiate
COMPOSITION DU DOSSIER
• Un CV détaillé et actualisé avec une photo ;
• Une lettre de motivation adressée au Gérant du Cabinet TISSOU CONSULTING
RENSEIGNEMENTS
Tél. : bureau : +226 25 41 44 39
GSM : +226 70 68 98 01(WhatsApp)
CONDITIONS DE DEPOT DE DOSSIERS PROCEDURE DE RECRUTEMENT
• Les candidat(e)s intéressé(e)s par le présent avis de recrutement sont priés d'envoyer leur dossier de candidature uniquement par e-mail à tissourecrutement@gmail.com au plus tard le vendredi 09 juin 2023 à 16h30 min.
• A l'issue de l'étude sur dossiers, 10 candidats seront retenus pour un test écrit
• Après le test écrit, les 5 meilleurs candidats seront retenus pour compléter leurs dossiers de candidature et participer à l'entretien oral devant un Jury
Les familles PEMOU, BAZI, TAMINI et alliées à Sara, Tya, Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, Banfora et Montpellier ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur fils, frère, époux, père et grand-père PEMOU BOUEKO FRANCOIS XAVIER. Décès survenu le mercredi 31 mai 2023 à l'hôpital SANOU SOUROU de Bobo-Dioulasso à l'âge 74 ;
Le programme des obsèques se présente ainsi qu'il suit :
SAMEDI 03 JUIN 2023
06H30 : LEVEE DU CORPS A LA MORGUE DU CHUSS DE BOBO-DIOULASSO
08H00 : MESSE A L'EGLISE SAINT PAUL DE OUEZZIN VILLE
10H 00 : TRANSFERT DE LA DEPOUILLE MORTELLE A SARA
13H00 : ENTERREMENT AU DOMICILE FAMILIALE
QUE PAR LA MISERICORDE DIEU L'AME DE PAPA FRANCOIS XAVIER REPOSE EN PAIX
Donne lui Seigneur, le repos éternel et que brille sur elle, la lumière de ta face »
02 juin 2003 – 02 juin 2023
Voilà vingt (20) ans qu'il a plu au Seigneur de rappeler à lui notre chère fille, sœur, tante, belle-sœur KIWALO Germaine.
En ce triste anniversaire,
Les grandes familles KIWALO, DIAO, GUIEBO, SIDIBE et BOLARE à Koupéla, Dédougou et Ouagadougou
La grande famille KUIRE à Koupéla
Les familles alliées et amies
Les frères, sœurs, cousins, neveux et nièces
Prient tous ceux qui l'ont connue, approchée ou aimée, d'avoir une pensée pieuse en sa mémoire.
Des messes de requiem seront dites à son intention selon le programme suivant :
vendredi 2 juin 2023 à la Chapelle Jean XXIII à 18h30 mn ;
dimanche 04 juin 2023 à la paroisse Saint Albert le Grand de la Rotonde à 8h30mn.
Tu resteras à jamais gravé dans nos cœurs.
Union de prières
Les grandes familles SIRIBIE, SOURABIE, HEBIE, SOMBIE, à Moussodougou, Banfora, Bobo Dioulasso, Dédougou, Ouagadougou, et en Côte d'Ivoire,
Les familles alliées MOUGNIGA, KI, COUMBIA, SANON, KABORE, SOURABIE, HEBIE, SIRIBIE et SOMBIE,
Les enfants, petits-enfants et arrières petits-enfants,
Très touchés par les nombreuses marques de compassion, de sympathie, de solidarité et d'amitié témoignées à leurs endroits lors du décès le 18 janvier 2023 et de l'inhumation le 19 janvier 2023 à Moussodougou de leur Epoux, Père, Beau-père, Frère, Oncle, Grand-père et arrière-Grand-père :
SIRIBIE SOULEYMANE, dit Boutiq-Souleymane, cultivateur à Moussodougou, dans sa 86ème année,
Renouvèlent leurs sincères remerciements :
• au chef de village de Moussodougou et ses notables ;
• aux autorités coutumières, religieuses et administratives de Moussodougou ;
• à Monsieur le Directeur Général de la Radiodiffusion-Télévision du Burkina ;
• au personnel de la Radiodiffusion-Télévision du Burkina ;
• au personnel de la PHARMACIE UNIVERS ;
• aux pharmaciens du Burkina ;
• à l'Association pour le développement économique et social de Moussodougou (ADESMO muganfié) ;
• aux parents, amis, voisins, connaissances ;
Pour leurs soutiens multiformes.
Les familles et les enfants s'excusent auprès de tous ceux dont les noms n'ont pu être cités.
Que chacun soit récompensé au centuple de ses bienfaits.
Par ailleurs, elles vous informent que les funérailles traditionnelles auront lieu le dimanche 4 juin 2023 au domicile du défunt à Moussodougou au quartier Kayouna.
Six mois après le discours de politique générale, Le Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyelèm de Tambèla est revenu devant la représentation nationale avec un discours sur la situation de la nation. Devant les députés de l'Assemblée législative de transition (ALT), il a passé en revue la situation du pays et les perspectives. La séance qui s'est tenue toute la journée de ce mardi 30 mai 2023 a été présidée par le président de l'ALT, Dr Ousmane Bougouma. Après ce discours, quelques députés se sont prêtés aux questions des journalistes. Et c'est un discours positivement apprécié. Un discours enduit de courage, d'espoir et de patriotisme.
En cinquante minutes, le Premier ministre Maître Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambéla a passé en revue la situation nationale. La lutte contre l'insécurité, la gestion de la crise humanitaire, la réconciliation et une refondation consensuelle de la société, la gouvernance économique, les autres secteurs de l'État ont été abordés par le chef du gouvernement burkinabè.
Après ce discours, les députés réunis au sein des groupes constitués « Les organisations de la société civile, les partis et formation politiques, les forces vives des régions, les forces de défense et de sécurité, les personnalités désignées par le chef de l'Etat » ont soulevé quelques préoccupations. Parmi lesquelles, on retient en autres la destruction des infrastructures de téléphonie mobile, le coût et la qualité de la communication, les lourdeurs administratives, le développement de l'agriculture qui souffre de l'insuffisance de l'allocation budgétaire, la construction d'infrastructures routières afin de désenclaver les zones de production agricole, les conditions de retour des PDI dans leurs localités d'origine, la réconciliation nationale et la cohésion sociale, la prise en charge des personnes handicapées, l'avenir du chemin de fer notamment Ouaga-Abidjan, la situation de l'aéroport de Donsin.
On note aussi comme doléances des députés, la nécessité d'une politique inclusive, la réforme du système éducatif, la situation sécuritaire, les infrastructures sportives de qualité, la vie chère, le développement de l'élevage notamment un ministère entièrement chargé de ce domaine, le développement et l'équipement des infrastructures sanitaires, la situation des pertes à la Centrale d'achat des médicaments essentiels génériques (CAMEG) suite aux nombreux incendies, la tenue des élections, la situation des enfants PDI (traitement discriminatoire positif au profit de ces enfants), la prise en compte des familles d'accueil des PDI, la tenue des examens et concours dans des zones sous blocus sécuritaire, l'approvisionnement des zones à fort défi sécuritaire, la question de la décentralisation, la mendicité à Ouagadougou, le statut des coutumiers, la vulgarisation de l'agriculture avec la distribution à temps des intrants agricoles.
Il y a aussi la situation du déploiement des VDP, la prise en charge des déplacés externes (ayant trouvé refuge dans des pays voisins), le manque de médicaments dans les centres de santé, l'inaccessibilité de certains centres de santé, le chevauchement des années académiques, l'énergie, l'augmentation du loyer, le désenclavement du pays notamment des zones de grande production agricole et halieutique, etc.
Mais dans l'ensemble, les députés interrogés par les hommes de média ont positivement apprécié le discours sur la situation nationale du Premier ministre.
Souleymane Ouédraogo, député représentant les personnes vivant avec un handicap, affirme que l'abnégation et l'intégrité du capitaine Ibrahim Traoré et du Premier ministre fondent l'espoir que les promesses annoncées seront réalisées. Il espère que dans la mise en œuvre de sa politique, les préoccupations des personnes vivant avec un handicap seront prises en compte par le gouvernement.
Tout en émettant quelques réserves, Moumouni Dialla, président de la composante « Organisations de la société civile », trouve le discours très ambitieux. Il appelle les autorités à prioriser les préoccupations de la jeunesse burkinabè. « Je retiens que c'est un discours hautement ambitieux, qui tient compte des grands chantiers que souhaitent les Burkinabè. On y trouve des éléments assez appréciables mais aussi des éléments qui restent à parfaire. De notre point de vue, en ce qui concerne l'éducation, la formation et l'emploi des jeunes, beaucoup de choses restent à faire. Quand vous prenez l'histoire du Burkina Faso, de 2014 à maintenant, nous avons subi une insurrection, au moins trois coups d'Etat. Et ce qui engendre ces évènements, c'est le fait qu'une frange de la population notamment sa frange jeune soit mise en marge dans la gouvernance globale de notre pays. J'aurai aimé qu'il y ait un chantier prioritaire pour l'éducation, la formation et l'emploi des jeunes afin de donner de l'espoir à la jeunesse », a-t-il indiqué.
De son côté, Marc Gansonré, satisfait du discours du Premier ministre, attend des efforts dans le domaine de l'agriculture. « On a des éléments de satisfaction comme la cohérence de cette déclaration avec celle qui nous a été présentée, il y a six mois. Le deuxième élément de satisfaction, en écoutant le Premier ministre, est la mise en œuvre de la politique générale qui nous donne satisfaction. Le troisième point de satisfaction, le Premier ministre a eu une conviction presque contagieuse parce qu'il nous a présenté la réalisation d'un programme avec beaucoup de détails qui nous a permis de comprendre qu'il y a quelque chose qui est en train d'être fait et particulièrement je suis satisfait. Mais sur la question humanitaire, il y a des questions qu'il faut se poser. Aujourd'hui, on ne peut pas parler de la question humanitaire sans prendre en compte des éléments assez clairs sur la question de la sécurité alimentaire pour la population burkinabè. A ce sujet, nous ne pouvons pas comprendre que le budget qui a été alloué au secteur agricole ait eu une baisse de 5% par rapport à l'année passée… C'est vrai que nous sommes en état de guerre mais si la population a encore faim, ça va nous créer encore d'autres problèmes comme la non maîtrise de cette population, la perte de confiance de la population. Nous demandons donc que des choses soient faites sur ce sujet », souligne-t-il.
La députée Neimata Brigitte Zoungrana attend encore plus d'efforts du gouvernement, notamment sur la question humanitaire. « Disons que le discours du Premier ministre est assez incomplet parce que y a pas mal de zones d'ombres qu'il a survolées. Nous ne pouvons que croire ce qu'il a dit. Nous estimons qu'il y a déjà pas mal de choses concrètes qui ont été faites. S'il parle de plus de 20 000 ménages étant retournés chez eux, c'est déjà bon mais ce n'est pas encore arrivé si on pense que deux millions de personnes sont déplacées internes au Burkina Faso », affirme-t-elle.
C'est avec beaucoup de satisfaction et d'espoir que Pélagie Konseibo du groupe constitué « Forces de défense et de sécurité » a suivi le discours du Premier ministre. « J'ai écouté avec beaucoup d'attention le discours du Premier ministre. Son discours est parfait parce qu'il est revenu sur sa déclaration de novembre 2022. Par rapport à ce qu'il a dit en novembre passé, il y a eu des efforts, du progrès un peu partout. Au niveau sécuritaire, social, humanitaire, on a senti qu'il y a eu des avancées. En six mois, ce n'est pas simple mais pour un pays en insécurité, c'est déjà encourageant. Chez nous au Burkina Faso, on dit que tout et prioritaire, si on a la nécessité d'améliorer partout, ça sera salutaire », confie-t-elle.
Mamadou ZONGO
Lefaso.net
Photos : Bonaventure Paré
Le journaliste, ex-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Newton Ahmed Barry, a été relaxé dansl'affaire qui l'oppose au mouvement de la société civile dénommé « Burkina Rempart ». Le verdict a été rendu dans la matinée de ce mercredi 31 mai 2023 par le tribunal de grande instance Ouaga I.
Newton Ahmed Barry était poursuivi par l'organisation de la société civile « Burkina Rempart », « soutien indéfectible » de la transition, pour « diffamation et injures ».
« Le capitaine Ibrahim Traoré ne serait rien aujourd'hui sans le soutien de ses extrémistes islamisés, (…) djihadistes de la ville, fonctionnant comme des djihadistes de la brousse », rappelle la radio Oméga FM des propos de Newton Ahmed Barry, tenus sur le plateau de Radio France Culture le 30 janvier 2023, et jugés de "diffamatoires"et d' "injurieux".
Les requérants ont estimé que les propos de Newton Ahmed Barry exposent les militants de « Burkina rempart » à toutes sortes de danger. D'où leur demande à ce qu'il soit condamné et la décision publiée dans deux journaux, en vue de permettre aux victimes présumées de recouvrer leur « dignité bafouée », reprend le confrère de Oméga FM, qui précise que les requérants ont également réclamé 1 franc symbolique et le paiement des frais exposés non compris dans les dépens, estimés à 5 millions de francs CFA.
Les avocats du prévenu ont, eux, jugé qu'il n'y a pas d'éléments légaux, matériels et même intentionnels à la charge de leur client.
Pour le Parquet également, il n'existe pas de preuves suffisantes qui établissent un lien entre les déclarations de Newton Ahmed Barry et « Burkina Rempart ». C'est pourquoi a-t-il requis qu'il soit relaxé au bénéfice du doute.
Dans son verdict de ce mercredi 31 mai 2023, le tribunal a effectivement suivi la réquisition du Parquet, en relaxant Newton Ahmed Barry au bénéfice du doute. En outre, la constitution de partie civile des membres de « Burkina rempart » a été rejetée.
Ancien rédacteur en chef du journal d'investigation L'Evènement, Newton Ahmed Barry est connu pour ses analyses sans concession et ses prises de position ; ce qui n'est pas du goût de certains citoyens, notamment des soutiens proclamés du pouvoir de la transition. Il a, à cet effet, fait l'objet de menaces de mort.
O.L.
Lefaso.net