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Municipales 2026 : Marseille en eaux troubles, le match est lancé

LeParisien / Politique - 7 hours 39 min ago

Emmanuel Macron revient dans la deuxième ville de France, ce mardi, pour faire un point d’étape du plan d’investissement XXL « Marseille en grand » annoncé en 2021. Et faire passer le message qu’il ne lâche pas la ville meurtrie par le narcotrafic. La venue du président prend aussi place alors que se profile un affrontement électoral inédit : le cru 2026 des municipales promet un match à la hauteur des passions que déchaîne habituellement sa « ville de cœur ».

Dirigée par l’alliance de gauche du « Printemps marseillais » depuis 2020, la commune ne semble promise à personne, sinon à un suspense qui met déjà tous ses protagonistes sous tension. Un « Printemps » favori précaire, menacé par la candidature en solo des Insoumis ; la droite et le centre enfin unis ayant à cœur de laver l’affront essuyé il y a cinq ans ; mais les voilà désormais menacés par le Rassemblement national, nouvel acteur central des municipales marseillaises qui se prend à rêver de victoire. C’est que, la réforme du scrutin votée en 2025 a ouvert le jeu. Elle permet désormais à l’aspirant maire de se faire directement élire pour tous les habitants là où, précédemment, il fallait d’abord remporter le plus de « secteurs » électoraux possible (il y en a huit) pour espérer, ensuite, emporter la mairie centrale.

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« Sales connes » : après la polémique, Brigitte Macron se dit « désolée » si elle a « blessé les femmes victimes »

LeParisien / Politique - 7 hours 39 min ago

Un mea culpa, mais… Près d’une semaine après la polémique, Brigitte Macron s’est excusée. La Première dame s’est dite « désolée » si elle a « blessé des femmes victimes ».

Brigitte Macron avait traité de « sales connes » des militantes féministes qui avaient interrompu un spectacle de l’humoriste Ary Abittan, accusé de viol mais ayant bénéficié d’un non-lieu.

Interviewée par le média Brut, la Première dame a dit « comprendre » que ses propos aient pu choquer, précisant qu’ils n’étaient « absolument pas destinés à être publics », mais à « quatre personnes ».

« Je ne peux pas regretter »

Interrogée pour savoir si elle regrettait ces paroles tenues en marge d’un spectacle de l’humoriste Ary Abittan, elle a répondu : « Je ne peux pas regretter. Je suis effectivement l’épouse du président de la République, mais je suis avant tout moi-même. Et donc quand je suis dans le privé je peux me lâcher de manière absolument pas adéquate ».

« J’avais besoin de le rassurer, a-t-elle ajouté alors que d’après elle, Ary Abittan avait peur. Je l’ai rassuré certainement maladroitement mais je n’avais pas d’autres mots à ce moment-là ».

La vidéo prise à son insu a été publiée le 7 décembre par le média people Public. On y voit Brigitte Macron échangeant avec l’humoriste de 51 ans Ary Abittan, aux Folies Bergère, avant la tenue de son spectacle intitulé « Authentique ». La scène se passe en coulisses. « Brigitte Macron venait de sortir de la salle, car le spectacle avait pris du retard et n’avait pas encore commencé », avait raconté au Parisien un spectateur.

« Ça va, t’es comment ? », demande alors l’épouse du chef de l’État, accompagnée de sa fille Tiphaine Auzière. « J’ai peur (…) de tout », lui répond Ary Abittan, en présence du producteur Gilbert Coullier. Brigitte Macron lui lance alors, en riant : « S’il y a des sales connes, on va les foutre dehors (…) Surtout des bandits masqués ».

Après les propos de la Première dame, Les Tricoteuses hystériques, association créée après le procès des viols de Mazan, avait annoncé vouloir donner une suite judiciaire aux insultes proférées par Brigitte Macron.

« La justice a reconnu des lésions anales et vaginales chez la victime, ainsi qu’un stress post-traumatique. Est-ce là le signe d’un rapport sexuel normal ? C’est ce que Brigitte Macron défend ? », avait fait mine d’interroger la présidente de l’association, nommée ainsi en référence à la phrase d’un avocat lors du procès de Mazan. « Depuis des années, elle fait l’objet d’un harcèlement incessant relayant une rumeur transphobe et les associations féministes la soutiennent. Aujourd’hui, je n’aimerais pas être à sa place », avait ajouté Vigdis Morisse Herrera.

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Municipales 2026 : « Paris, le combat de ma vie »… encore peu connu, le candidat Bournazel se dévoile

LeParisien / Politique - 7 hours 39 min ago

« Paris c’est mon engagement, ma passion, le combat de ma vie. » C’est avec ces mots que Pierre-Yves Bournazel, le candidat Horizons soutenu par Renaissance aux municipales à Paris, a lancé son meeting devant plus de 300 de ses soutiens, réunis dans la salle de la Bellevilloise (XXe arrondissement), ce lundi soir.

Une formule qui a précédé une prise de parole, sans notes, visant répondre à une remarque que certains ont pu lui faire : « On ne te connaît pas personnellement. » S’il a reconnu être pudique, Bournazel a semblé vouloir se dévoiler un peu plus face à ces militants. S’ouvrir aux siens, déjà, avant de devoir le faire devant les Parisiens.

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La France peut être « défaite sans être envahie », assure Lecornu avant un débat sur la défense au Sénat

LeParisien / Politique - 7 hours 39 min ago

Une mise en garde du chef de l’exécutif. Sébastien Lecornu a prévenu lundi que la France pouvait être « défaite sans être envahie », en invitant les sénateurs à débattre de la future mise à jour de la loi de programmation militaire.

Le Premier ministre ouvrait un débat, suivi d’un vote symbolique, au Sénat sur les moyens de la défense, destiné à favoriser l’adoption du budget de l’État qui s’annonce difficile à l’Assemblée nationale. La chambre haute vient elle, de le valider, y compris une hausse de 6,7 milliards d’euros pour les armées.

Un débat similaire a été organisé mercredi à l’Assemblée nationale, où les députés ont plébiscité le « principe » d’une augmentation des crédits aux armées.

Des attaques beaucoup plus « hybrides »

Le Premier ministre a proposé aux sénateurs « d’aller un peu plus loin » et de discuter de la « mise à jour » de la loi de programmation militaire prévue au premier trimestre.

« La manière de s’en prendre à la nation française dans les années qui viendront sera de manière beaucoup plus hybride que par le passé », a-t-il souligné. « C’est toujours l’éternelle caricature de chars qui arriveraient sur Belfort ou sur Strasbourg. Il n’en est rien. En revanche, on peut être désormais défait sans être envahi ».

« Et ça pose toute la question des nouveaux espaces de conflictualité », les questions « des routes maritimes, des fonds marins, du cyber » et autres attaques informatiques contre les infrastructures étatiques mais aussi les services des collectivités, les hôpitaux ou les entreprises, a-t-il énuméré.

Quel lien avec l’OTAN ?

Le chef du gouvernement a également invité les sénateurs à réfléchir au « lien que la France doit avoir avec l’Alliance atlantique » compte tenu de « l’ambiguïté » de l’administration américaine de Donald Trump à l’égard de l’Otan et de l’Europe.

« Comment on garantit notre autonomie quoi qu’il arrive, je pense que ce sera consensuel, mais comment on est capable aussi de faire vivre ce pilier européen de l’OTAN ? », a-t-il demandé.

Défendant « l’indépendance » de la France, il a souligné que la dissuasion nucléaire « ne se partageait absolument pas », mais il souhaite débattre des « éléments qui, pour des raisons soit politiques soit budgétaires, peuvent être amenés à être mutualisés ».

Outre la défense, le gouvernement organise mercredi à l’Assemblée nationale et au Sénat un autre débat sur le narcotrafic, qu’il espère consensuel.

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« Une campagne dégueulasse, je sais ce que c’est » : Dominique de Villepin accélère pour 2027

LeParisien / Politique - 7 hours 39 min ago

Dominique de Villepin jure avoir retenu la leçon : celle de la présidentielle de 2012, lorsqu’il a échoué au pied du mur à un mois du premier tour… faute de parrainages suffisants. « Je ne referai pas les mêmes erreurs que j’ai commises par le passé », glisse aujourd’hui l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac qui ― même s’il n’a encore rien officialisé pour 2027 ― ne laisse plus vraiment de doute sur ses intentions.

La preuve, la France Humaniste, son mouvement politique lancé il y a six mois, va inaugurer dans les tout prochains jours son siège à Paris. Il sera, selon nos informations, rue Le Sueur, dans un quartier qu’il connaît bien, le très chic XVIe arrondissement, à deux pas de l’Arc de Triomphe. Le bail vient d’être signé pour des bureaux de presque 200 m2. Ils serviront de QG de campagne le moment venu, quand il se lancera pour de bon dans la bataille. A priori au printemps prochain, après les élections municipales.

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Présidentielle 2027 : en cas de candidature, Cyril Hanouna obtiendrait 1 % des voix et Teddy Riner 3 %, selon un sondage

LeParisien / Politique - 7 hours 39 min ago

Teddy Riner, futur successeur d’Emmanuel Macron ? En septembre, le médaillé olympique a redit que s’il devait entrer en politique, il viserait le seul poste susceptible selon lui de faire changer les choses, celui de président de la République. Mais les Français ne sont - pour le moment - pas convaincus par l’idée. Un sondage de l’institut Verian réalisé pour la revue L’Hémicycle en novembre et publiée ce vendredi 12 décembre indique qu’en cas de candidature du judoka à la prochaine élection présidentielle, il serait crédité de seulement 3 % des intentions de vote.

Un score qui le placerait en dernière position du scrutin, juste devant Nicolas Dupont-Aignan (2 %) et à égalité avec le communiste Fabien Roussel (3 %).

Le judoka n’a pas à rougir : de tous les « outsiders » testés par Verian, il est celui qui obtient le meilleur score si l’élection présidentielle avait lieu dimanche prochain. Michel-Édouard Leclerc, dont le nom a été donné comme potentiel candidat, obtiendrait 2 % des voix. Quant à Cyril Hanouna, il obtiendrait seulement 1 % des suffrages. Enfin, Patrick Sébastien, qui a annoncé lancer son mouvement « Ça suffit », serait crédité de 2 % des intentions de votes.

« La tentation du clown ne gagne absolument pas au sein de l’électorat »

« À moins de dix-huit mois du scrutin de 2027, force est d’en convenir : La tentation du clown, c’est-à-dire de l’outsider étranger au milieu politique, ne gagne absolument pas au sein de l’électorat », résume la revue L’Hémicycle, qui a commandé l’étude. « C’est même le contraire : cette hypothèse semble le rebuter », note cette source.

En cas de candidature, malgré leur forte popularité ou leur habitude à passer sur les plateaux de télévision, Patrick Sébastien, Cyril Hanouna, Teddy Riner et Michel-Édouard Leclerc n’auraient donc qu’un impact limité sur l’issue du scrutin en cas de candidature.

Dans toutes les configurations testées par Verian, le patron du Rassemblement national Jordan Bardella reste en tête des intentions de vote (entre 35,5 % et 36,5 %) suivi par Édouard Philippe (Horizons, 16,5 % à 17 %). En troisième position, Raphaël Glucksmann (Place publique) devance de peu l’insoumis Jean-Luc Mélenchon (11,5 % à 13 % contre 11 % à 12 %).

Cyril Hanouna avait laissé l’hypothèse d’une candidature gonfler il y a quelques mois avant de révéler qu’il s’agissait d’un canular. « Le seul président que j’aimerais être un jour, c’est président du Paris Saint-Germain », avait-il lancé sur Europe 1. Michel-Édouard Leclerc non plus ne devrait pas être candidat. « Le pouvoir, c’est pas ma came », avait dit l’entrepreneur en mai dernier.

Quant à Patrick Sébastien, il assure qu’il « ne veut pas être président de la République ». Mais l’humoriste entend peser sur le scrutin, en recueillant les propositions de milliers de Français.

Étude en ligne réalisée par Verian pour la revue L’Hémicycle du 18 au 20 novembre 2025. Les interviews ont été réalisées en ligne sur Panel. Questionnaire quantitatif autoadministré. Échantillon de 938 personnes inscrites sur les listes électorales, issu d’un échantillon de 1 000 répondants représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de l’individu et région).

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40 ans de journalisme, une passion intacte… Un « ancien » du Parisien raconte

LeParisien / Politique - 7 hours 39 min ago

Écoutez Code source, le podcast d’actualité du Parisien

Sur votre smartphone ou votre tablette, écoutez Code source et abonnez-vous sur :

Résumé. Un des journalistes du Parisien, Henri Vernet, s’apprête à quitter la rédaction dans quelques jours.

Il tire sa révérence, après quarante ans de journalisme dont près de trente au Parisien. Pendant toutes ces années, Henri Vernet a couvert notamment la politique et la diplomatie.

Il raconte les souvenirs les plus marquants de sa carrière dans Code source.

Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Thibault Lambert, Anaïs Godard et Clara Garnier-Amouroux - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : INA, CNN.

À propos de Code source. Code source est le podcast quotidien d’actualité du Parisien. Des histoires racontées par les journalistes de la rédaction ou par celles et ceux qui les ont vécues directement. Un rendez-vous porté par le présentateur Jules Lavie et la reporter Barbara Gouy, à retrouver du lundi au vendredi à partir de 18 heures sur LeParisien.fr ou sur les principales plates-formes d’écoute.

Un commentaire ? Écrivez-nous par courriel à codesource@leparisien.fr ou interpellez-nous sur Twitter (@codesource)

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Budget 2026 : après son adoption au Sénat, quelles sont les prochaines étapes ?

LeParisien / Politique - 7 hours 39 min ago

Sébastien Lecornu n’avait sans doute pas coché ce lundi 15 décembre comme l’un des moments les plus délicats de la séquence budgétaire. Sans surprise, les sénateurs ont adopté le projet de loi de finances ― laissant une copie à 5,3 % de déficit, bien loin des 4,9 % espérés par le gouvernement. Le plus dur commence désormais pour ce dernier, qui doit trouver une voie d’atterrissage pour ce texte, de loin le plus sensible politiquement pour lui.

Une CMP très délicate
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Municipales 2026 à Limoges : le député LFI Damien Maudet officialise sa candidature

LeParisien / Politique - 7 hours 39 min ago

« Changer totalement le destin de notre ville ». Dans une vidéo publiée sur Instagram ce dimanche 14 décembre, le député insoumis de la Haute-Vienne Damien Maudet a annoncé sa candidature aux élections municipales à Limoges en mars prochain. L’élu sera à la tête de la liste « Limoges Front populaire », soutenue par La France insoumise, Les Écologistes et Génération.s.

« Dans trois mois, Limoges peut devenir une ville où chacun se sent chez lui et souhaite construire sa vie, où les politiques s’adressent à toutes et tous, où personne n’est laissé sur le côté », plaide Damien Maudet, qui était largement arrivé en tête du premier tour (42,37 %) à l’échelle de la ville lors des dernières élections législatives.

Opposé en triangulaire au RN et à une candidate macroniste, l’insoumis de 29 ans avait recueilli 48,11 % des voix au second tour (42,20 % sur l’ensemble de la circonscription).

Gratuité des transports en commun, « plan zéro enfant à la rue »…

Mais cette fois, la gauche ne sera pas unie dernière sa candidature : le PCF, Place publique et le PS soutiendront le socialiste Thierry Miguel, déjà candidat en 2020. Il avait alors échoué au second tour face au maire LR Émile Roger Lombertie (41,03 % contre 58,96 %).

L’édile n’a d’ailleurs toujours pas fait part de ses intentions de briguer ou non un troisième mandat. Début 2025, il a été mis en examen pour « harcèlement sexuel et moral ».

Au micro de France Bleu ce lundi, Damien Maudet assure que l’élection à Limoges en mars prochain « aura un rayonnement pour l’ensemble du département » et croit en ses chances pour faire basculer la ville à gauche.

La liste Limoges Front populaire propose notamment la gratuité immédiate des transports en commun pour les moins de 26 ans, puis son extension à la totalité de la population. LFI, Écologistes et Générations entendent créer des centres de santé, mettre en place un « plan zéro enfant à la rue » et organiser des formations aux violences sexistes et sexuelles pour tout le personnel municipal. Damien Maudet et ses colistiers veulent également organiser un « grand plan de végétalisation avec vergers » et « créer un espace baignade sur la Vienne ».

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En plus d’une liste PS-PCF-PP, Damien Maudet devra faire face au premier tour à une liste du Rassemblement national conduite par le conseiller régional Albin Freychet, une liste citoyenne conduite par Julie Benzoni et une liste conduite par une adjointe au maire de Limoges Vincent Léonie.

En 2020, LFI avait sa propre liste (5,58 %) tout comme EELV, qui s’était allié à Génération. s (9,05 %). Ces formations politiques n’avaient pas réussi à se qualifier au second tour, remporté par le maire sortant Émile Roger Lombertie.

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« Un premier sondage nous place à 10 % » : investi pour les municipales à Toulouse, Julien Leonardelli compte bien faire entrer le RN au Capitole en 2026

LeParisien / Politique - 7 hours 39 min ago

« Alors que le quotidien des Toulousains se dégrade, la gauche radicale menace de revenir aux affaires, portée par les renoncements du maire sortant. J’ai choisi de m’engager dans la bataille municipale pour défendre le bon sens toulousain ! » C’est avec ce message, accompagné d’une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, que Julien Leonardelli a annoncé sa candidature aux municipales 2026 à Toulouse sous les couleurs de Rassemblement national (RN), avec ce qui ressemble à un slogan de campagne : « Le bon sens toulousain, c’est vous ! »

Conseiller régional depuis 2016, ancien conseiller municipal de Fronton, commune au nord de Toulouse, et député européen depuis 2024, cet Ariégeois de 38 ans n’est pas un inconnu de la politique locale. Engagé au Front national (ancien nom du RN) depuis 2005, ce n’est pas une surprise de voir Julien Leonardelli se lancer dans la bataille des municipales pour le parti de Jordan Bardella et Marine Le Pen. Avec comme mission de faire un meilleur score que les 4,31 % obtenus au premier tour par Quentin Lamotte, candidat en 2020.

Placer ses premiers conseillers municipaux

Et l’objectif avoué est clairement de faire entrer le RN au Capitole. « Un premier sondage nous place à 10 %, alors qu’on est en début de campagne. Nous espérons franchir cette barre pour avoir des conseillers municipaux et que les Toulousains soient enfin représentés », assure Julien Leonardelli.

Pas facile dans une ville comme Toulouse, qui semble résister davantage que d’autres communes de la région à la percée du Rassemblement national. Si Marine Le Pen a vu son score au second tour de la présidentielle passer de 17,02 % en 2017 à 22,52 % en 2022 et que la candidate du parti sur la première circonscription de Haute-Garonne a obtenu environ 18 % aux dernières législatives.

Julien Leonardelli appelle à « ouvrir un autre chemin, qui refuse de livrer Toulouse aux extrêmes, comme aux hésitations permanentes du centre », occultant le fait que le RN est lui-même classé comme un parti d’extrême droite, un qualificatif qu’il réfute, comme Marine Le Pen. Voulant « rassembler toutes les forces du bon sens toulousain », il veut « pour offrir une force populaire, solide, enracinée, qui assume, qui tranche, qui protège ».

Une liste en cours de construction

S’il n’épargne pas le maire sortant Jean-Luc Moudenc, affaibli selon lui par son alliance avec les macronistes, le candidat du RN tape aussi sur la gauche radicale et les écologistes qui « culpabilisent » et « attaquent » l’industrie aéronautique et spatiale, qui est à ses yeux « l’âme économique et la fierté » du territoire. Interrogé sur ce qu’il reproche à l’équipe en place, le candidat RN met l’accent sur la sécurité, assurant que cette question « revient sans cesse sur le terrain » et qu’elle est l’objet de « beaucoup d’effets d’annonce qui ne sont pas suivis ».

Alors que de l’opposition de gauche pointe depuis plusieurs mois le prisme sécuritaire de Jean-Luc Moudenc, Julien Leonardelli estime qu’on peut « toujours faire plus ». « La sécurité est la première des libertés », assène-t-il dans une formule bien connue. Prenant l’exemple de Perpignan, ville dirigée par Louis Alliot (RN), qu’il juge plus sûre qu’hier, il veut « un renforcement de la police municipale armée, active 24h/24, le déploiement de la vidéosurveillance et la lutte contre le narcotrafic », rappelant qu’une municipalité à des possibilités en la matière.

Pour le jeune candidat du RN, qui quittera son poste de conseiller régional en cas d’élection au conseil municipal, il était « de [sa] responsabilité » de se présenter dans la capitale d’Occitanie. Il précise être en cours de construction de sa liste, qui rassemblera des personnes encartées au RN, à l’UDR, parti allié dirigé par Éric Ciotti, et des personnes sans attaches partisanes.

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Budget 2026 : le projet de loi de finances de l’État adopté par le Sénat

LeParisien / Politique - 7 hours 39 min ago

C’était un jour important pour le gouvernement. Le Sénat a adopté ce lundi le projet de budget de l’État 2026, avant d’ultimes tractations. Ce projet de loi de finances (PLF) avait fait objet d’un rejet massif en première lecture à l’Assemblée, avec une seule voix favorable. Une commission mixte paritaire (CMP) réunissant sept députés et sept sénateurs tentera ensuite, ce vendredi, de trouver un accord.

Le Sénat s’était montré intransigeant sur les prélèvements nouveaux, à l’image de Bruno Retailleau. « Il ne pourra pas y avoir d’accord sur un budget qui augmenterait considérablement les impôts et ne réduirait pas significativement la dette », avait résumé le patron des Républicains dont la voix est prépondérante au sein du puissant groupe LR du Sénat.

Des difficultés à trouver des baisses des dépenses

Les sénateurs ont rejeté la surtaxe visant les grandes entreprises, dont le gouvernement espérait quatre milliards d’euros, et ils ont réduit significativement la portée de la taxe sur les holdings patrimoniales proposée par le gouvernement.

La chambre haute a néanmoins connu de sérieuses difficultés à trouver des pistes de réduction significatives dans les dépenses, et sa copie finale du budget risque fort de dépasser largement l’objectif de 5 % du PIB, fixé par le gouvernement. La négociation sur le budget de la Sécu a conduit l’exécutif à consentir au transfert de 4,5 milliards du budget de l’État vers la Sécurité sociale, qu’il faut désormais compenser.

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Municipales 2026 : à Lyon, un adjoint de l’écologiste Grégory Doucet décide de rejoindre Georges Képénékian

LeParisien / Politique - 7 hours 39 min ago

Changement d’alliance. Seizième adjoint au maire écologiste de Lyon Grégory Doucet et chef de file de Place publique dans la capitale des Gaules, Alexandre Chevalier a décidé de soutenir l’ancien maire centriste Georges Képénékian lors des prochaines élections municipales en mars 2026, a-t-il annoncé lors d’une conférence de presse ce lundi 15 décembre.

À trois mois du scrutin, Alexandre Chevalier justifie ce choix par des désaccords qu’il aurait avec Les Écologistes. En particulier sur la stratégie à avoir en cas de qualification au second tour de la liste de La France insoumise portée par Anaïs Belouassa-Cherifi. « On a reçu Raphaël Glucksmann il y a quelques jours, expliquant qu’il n’y aurait pas d’alliance avec LFI au premier tour. Mais concernant le second tour, les consignes n’étaient pas claires », a expliqué l’adjoint au maire, selon des propos rapportés par LyonMag.

« Est-ce que les écologistes sont également clairs concernant une alliance au second tour avec les insoumis ? Je pense que non », poursuit-il, estimant préférable de « choisir son camp dès maintenant ». Et selon lui, Georges Képénékian « a toujours été clair là-dessus ».

Exclu du mouvement Place publique

Après cette annonce, le mouvement de Raphaël Glucksmann a décidé d’exclure Alexandre Chevalier. « Place publique prend acte de la décision d’Alexandre Chevalier (…) de rejoindre une autre liste que celle de l’union de la gauche. (…) cette décision entraîne une procédure d’exclusion immédiate », indique la formation politique dans un communiqué cité par LyonMag.

Selon Place publique, le choix d’Alexandre Chevalier n’est pas lié à un désaccord politique ou stratégique, mais à une position sur la liste d’union de la gauche. « Il n’a pas obtenu les positions qu’il espérait, ni à la mairie du quatrième arrondissement ni à la Métropole. Il y a pourtant encore quelques semaines, il réclamait expressément d’être candidat sur la liste de l’union de la gauche, en se revendiquant pleinement de ce rassemblement », lance le mouvement.

En rejoignant Georges Képénékian, Alexandre Chevalier n’est pas assuré d’être élu. L’ancien proche de Gérard Collomb et ex-maire de Lyon entre 2017 et 2018 est crédité d’environ 7 % des intentions de vote dans les derniers sondages. Or, il faut faire au moins 10 % pour se maintenir au second tour. En 2020, Georges Képénékian avait obtenu 11,98 % au premier tour. Il s’était maintenu au second, recueillant 17,02 % des suffrages.

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Chant antisémite lors d’un festival en 2023 : Aurore Bergé annonce faire « un signalement au procureur de la République »

LeParisien / Politique - 7 hours 39 min ago

Une vidéo qui choque. Ce samedi 13 décembre, Mediapart diffusait les images captées en 2023 lors du festival annuel d’Égalité et réconciliation, le mouvement d’extrême droite fondé par le militant raciste multicondamné Alain Soral, sur lesquelles on voit un homme chanter une chanson antisémite et négationniste. L’homme chante sur l’air de la chanson d’Eddy Mitchell Couleur menthe à l’eau, aux côtés de Jérôme Bourbon, directeur de publication du journal d’extrême droite Rivarol, ouvertement antisémite.

Guitare à la main, l’individu évoque une « grand-mère de Birkenau, un peu mytho », « habillée d’un pyjama rayé, avec son faux numéro tatoué sur la peau » et qui dit « qu’ils faisaient des savons par milliers à base de ses colocs ».

« Le caractère antisémite ne fait aucun doute »

Sur France info ce lundi 15 décembre, Aurore Bergé, ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, annonce qu’elle va faire « un signalement au procureur de la République ».

« On va faire un signalement parce qu’on n’acceptera jamais la banalisation de l’antisémitisme, d’où qu’il vienne, que soit d’extrême gauche ou d’extrême droite (…) Il faut agir. Il faut que le procureur de la République puisse statuer et j’espère puisse évidemment condamner, parce que là, le caractère antisémite ne fait aucun doute », a-t-elle dit.

De nombreux responsables politiques ont dénoncé les images publiées par Mediapart. « À vomir », a commenté le patron du PS Olivier Faure. « Absolument écœurant. L’extrême droite est la lie de l’humanité », a abondé le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard.

Absolument écœurant.

L’extrême-droite est la lie de l’humanité. https://t.co/uGaBx2vgUn

— Manuel Bompard (@mbompard) December 14, 2025Un proche de Bardella ex-membre du mouvement d’Alain Soral

Mediapart a publié cette vidéo dans le cadre d’une enquête révélant que l’actuel directeur de cabinet de Jordan Bardella, François Paradol, a été membre d’Égalité et Réconciliation.

Contacté par Mediapart, François Paradol évoque un engagement datant de « près de quinze ans » à une époque où Égalité & Réconciliation « appelait à rejoindre le Front national et à soutenir Marine Le Pen ». Il assure ne plus avoir « aucun contact » depuis le début des années 2010 avec E&R.

Interrogée sur cette information, Aurore Bergé estime que le Rassemblement national « ne sera jamais un refuge » pour les Français de confession juive. « Encore aujourd’hui, dans les rangs du RN, il y a ceux qui continuent à professer cette haine et qui en font leur beurre », dénonce-t-elle.

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Budget 2026 : sur la loi spéciale, le gouvernement veut temporiser

LeParisien / Politique - 7 hours 39 min ago

C’est un hasard du calendrier qui n’arrange pas Sébastien Lecornu. Ce vendredi 19 décembre, deux actualités liées au budget vont se percuter. D’un côté, sept députés et sept sénateurs tenteront de trouver un compromis sur le projet de loi de finances (PLF), dans le cadre de la commission mixte paritaire (CMP). De l’autre, ce sera le dernier jour légal afin de déposer officiellement une loi spéciale, qui permet de prolonger le budget de l’État 2025… en attendant un accord pour 2026. Et donc d’éviter un « shutdown » à la française.

Selon nos informations, l’exécutif compte encore attendre avant d’appuyer sur le bouton rouge. « On veut toujours envoyer le signal qu’un compromis est possible vendredi en CMP, décrypte un ministre. Donc, on ne dégainera pas de loi spéciale avant ce jour-là. »

Par conséquent, cette dernière ne sera pas examinée ce mercredi, en Conseil des ministres, mais plutôt la semaine prochaine, à l’issue d’un probable désaccord des parlementaires en CMP. « D’un point de vue politique, déclencher une loi spéciale avant une CMP peut être embêtant, car cela donne l’impression que la CMP va être un échec », analyse le constitutionnaliste Benjamin Morel.

Une loi spéciale plutôt que le 49.3

Pourtant, l’article 45 de la loi organique ― relatif à la loi spéciale ― spécifie bien que le gouvernement doit déposer « avant le 19 décembre (…) ce projet de loi spéciale l’autorisant à continuer à percevoir les impôts existants jusqu’au vote de la loi de finances de l’année ».

Un délai, donc, plus que contraignant pour Matignon, mais face auquel les experts parlementaires des ministères concernés ont trouvé une parade : celle d’une jurisprudence du Conseil constitutionnel datant de 2001, reprise par le Conseil d’État l’an dernier, lui permettant de bénéficier d’un délai supplémentaire, en cas de circonstances d’urgence.

Et de fait, en l’absence de majorité à l’Assemblée nationale, les chemins qui s’offrent cette année à Sébastien Lecornu sont étroits pour espérer une adoption du budget de l’État. D’autant plus depuis que l’Eurois, dans sa déclaration de politique générale, s’est engagé à ne pas recourir à l’article 49.3 (lui permettant de faire passer le texte sans vote). Un engagement qu’aucun de ses prédécesseurs, depuis 2022, n’avait osé prendre. Et auquel Matignon continue à s’accrocher. Dimanche, la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon l’a reconnu : « On arrive dans la semaine la plus compliquée depuis le début de l’examen du texte. »

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Municipales 2026 à Nîmes : pas d’accord à droite, la gauche en embuscade pour reconquérir la ville

LeParisien / Politique - 7 hours 39 min ago

Vers un changement d’époque à Nîmes (Gard) ? Alors que la droite dirige la ville depuis 2001, le maire sortant Les Républicains Jean-Paul Fournier ne se représentera pas lors des élections municipales en mars 2026. Son premier adjoint Franck Proust, aussi président LR de Nîmes métropole, a annoncé sa candidature pour lui succéder. Mais il pourrait être opposé sur la ligne de départ à un autre candidat de droite, élu sur la même liste que lui en 2020 : Julien Plantier.

L’ex-premier adjoint a annoncé la fin des discussions entre les deux hommes pour une candidature commune en mars prochain. « Les conditions n’ont pas été réunies dès lors qu’on considère cela comme un ralliement et non comme une alliance », justifie-t-il ce lundi sur France Bleu.

« J’ai tendu la main à Monsieur Plantier depuis plusieurs mois avec des propositions sérieuses et équitables qu’il a toutes repoussées, une à une, estimant qu’aucune d’entre elles n’était à la hauteur de sa personne et de ses ambitions », lui a répondu Franck Proust dans un communiqué.

Auprès du Midi Libre, le maire sortant Jean-Paul Fournier rappelle son soutien à Franck Proust et déplore le choix de Julien Plantier. « Il choisit de rejoindre les macronistes », tacle-t-il. Interrogé par France Bleu sur une potentielle alliance avec la candidate Renaissance Valérie Rouverand, Julien Plantier indique qu’il « fait le choix de tendre la main et de faire preuve d’ouverture avec toutes les personnes qui souhaitent s’engager en politique pour l’avenir de cette ville ».

Le rôle du RN sera déterminant

S’il n’y a pas d’accord entre Valérie Rouverand et Julien Plantier, trois listes de candidats représentant la droite et le centre pourraient donc être sur la ligne de départ. Une configuration qui pourrait profiter à la gauche. À l’exception de LFI, tous les principaux partis (PS, PCF, Les Écologistes) se sont rassemblés autour de la candidature du communiste Vincent Bouget, qui avait échoué en 2020 face à Jean-Paul Fournier.

Mais le contexte pourrait être différent. Le Rassemblement national - qui n’a investi aucun candidat pour le moment - progresse d’élections en élections. Son maintien, en cas de quadrangulaire ou triangulaire, pourrait permettre à la gauche de reprendre la ville, qu’elle a contrôlée de 1945 à 1983 puis de 1995 à 2001.

Selon un sondage OpinionWay réalisé en mars 2025 pour Objectif Gard, le RN pourrait recueillir 33 % au second tour du scrutin. Juste derrière Vincent Bouget (37 %) et Franck Proust (30 %). En cas de maintien d’une liste Renaissance, celle-ci se classerait en quatrième et dernière position (15 %) et le trio de tête resterait identique.

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Au cœur de la prison des narcos, forteresse de béton à Condé-sur-Sarthe

LeParisien / Politique - 7 hours 39 min ago

L’épaisse nappe de brouillard de ce jeudi matin forme comme un couvercle étanche sur le sarcophage de béton du centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe (Orne). C’est dans cette prison parmi les plus sécurisées de France que vient d’ouvrir le deuxième Quartier de lutte contre la criminalité organisée (QLCO). Opérationnel depuis début octobre, il accueille une trentaine de détenus. Il reste moins de dix places pour que cette aile soit à pleine charge.

Une aile parfaitement isolée des autres quartiers de l’établissement. Depuis son ouverture en 2013, le centre a déjà l’habitude d’héberger les détenus les plus difficiles du pays qui l’ont surnommé « le terminus ». Le QLCO est une prison dans la prison.

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« Rien n’intimide la France » : Laurent Nuñez à Dijon, après un incendie « criminel » dans un collège

LeParisien / Politique - 7 hours 39 min ago

Le ton se veut ferme. Le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez est ce lundi 15 décembre en déplacement à Dijon (Côte d’Or), quelques jours après un incendie criminel au collège Champollion, dans le quartier des Grésilles. Un acte qui pourrait être lié au narcotrafic.

« Quand on fait mal aux trafiquants, quand on leur porte des coups, on sait qu’il y a des représailles », a déclaré le locataire de la place Beauvau. « Rien n’intimide le gouvernement de la France », a-t-il ajouté, assurant que l’exécutif ne « lâchera rien » dans la lutte contre le narcotrafic.

Le ministre de l’Intérieur a apporté son « soutien à la communauté éducative, qui est évidemment durement éprouvée, à l’ensemble des parents d’élèves, à l’ensemble des élèves ». « L’Éducation nationale, c’est comme un corps. Quand une partie du corps est blessée, c’est tout le corps qui réagit, des pieds jusqu’à la tête », a déclaré le ministre de l’Éducation nationale Édouard Geffray. « Toute la communauté éducative » est unie après cet incendie, a ajouté ce dernier.

Le collège fermé pour plusieurs mois

Dans la nuit de vendredi à samedi, un incendie criminel a eu lieu dans cet établissement scolaire. Au total, une vingtaine de salles de classe ont été détruites par les flammes. L’établissement devra rester fermé plusieurs mois afin que des travaux soient réalisés.

L’organisation des cours jusqu’à la fin de l’année scolaire sera déterminée « dans les prochains jours », ont assuré les pouvoirs publics dans un communiqué ce lundi.

Rapidement, plusieurs responsables politiques, dont le préfet de Côte-d’Or, ont déclaré qu’il pouvait s’agir d’actes de représailles contre les opérations de police qui se sont intensifiées ces derniers mois dans le quartier des Grésilles pour lutte contre le trafic de drogues.

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L’ancien Premier ministre François Bayrou hospitalisé à Pau en raison d’une « grippe qui a mal tourné »

LeParisien / Politique - 7 hours 39 min ago

L’ancien Premier ministre malade. L’actuel maire de Pau François Bayrou, 74 ans, est hospitalisé ce lundi au centre hospitalier de la ville en raison d’une grippe sévère, a appris Le Parisien, confirmant une information de la République des Pyrénées. La mairie de Pau a confirmé son hospitalisation, précisant que son état « s’améliore ».

« C’est une grippe qui a mal tourné. Les médecins ont préféré l’hospitaliser afin d’éviter des complications respiratoires. Mais ça va mieux depuis ce (lundi) matin. Il est sous surveillance », nous indique son entourage.

Un suivi « par les équipes médicales »

Son état de santé « nécessite un suivi par les équipes médicales pendant encore quelques jours, précise la ville, il ne pourra donc pas participer au conseil municipal ce lundi, ni au Conseil communautaire prévu jeudi » et son agenda de la semaine est annulé, a ajouté la municipalité.

La semaine dernière déjà, il n’avait pas participé au Conseil national du MoDem ni à un colloque qui se déroulait à l’Assemblée nationale. Le 5 décembre lors d’un forum citoyen à Pau, François Bayrou avait fait savoir qu’il était grippé, rappelle La République des Pyrénées.

Selon le bulletin du 10 décembre de Santé publique France, l’activité grippale était « en forte augmentation » début décembre dans le pays, avec l’ensemble des régions hexagonales passées en niveau d’alerte épidémie, à l’exception de la Corse (en pré-épidémie). Maire de Pau depuis 2014, François Bayrou est pressenti pour briguer un troisième mandat mais n’a pas encore officialisé ses intentions pour les élections municipales de mars.

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Le maire de Toulouse interdit en dernière minute la « ACAB Party » polémique

LeParisien / Politique - 7 hours 39 min ago

Il avait lancé des alertes dès le 8 décembre, mais il a préféré signer un arrêté d’interdiction ce samedi 13 décembre, jour de l’événement, pour éviter le trouble à l’ordre public. Choqué par l’organisation d’une « ACAB Party » (pour « All Cops Are Bastards », soit « tous les flics sont des bâtards » en français) à la Chapelle, lieu autogéré à Toulouse (Haute-Garonne), Jean-Luc Moudenc, le maire de Toulouse, a contraint l’association Secours rouge et la Chapelle à renoncer à cette manifestation.

« Je me félicite de l’arrêt de l’événement honteux dit « ACAB Party » après que la police municipale a notifié, à ma demande et avec le suivi attentif de mon collègue Emilion Esnault, l’interdiction que j’ai dû prononcer, indique Jean-Luc Moudenc. Il s’agit là d’une victoire pour la défense de l’ordre républicain. Toutefois, la programmation de cet événement par les occupants du lieu constitue un précédent qui ne peut qu’entraîner des répercussions sur le devenir du site. Je continuerai à faire preuve, tant que je serai en fonction, d’une intransigeance totale face à toute atteinte portée à nos institutions, et à nos forces de l’ordre, piliers essentiels de notre République. »

Le report de la vente du tiers lieu interroge

Une interdiction qui remet de l’huile sur le feu entre la Chapelle et la municipalité, qui leur laisse le lieu sous bail emphytéotique. Cet endroit, situé dans le quartier Compans-Caffarelli et autogéré depuis trente ans, a fait l’objet d’une vente actée en 2018 devant notaire, qui devait être votée définitivement lors d’un conseil municipal fin novembre. La délibération de cette cession a finalement été retardée pour réaliser des vérifications sur la légalité de cette vente, selon la mairie. Une décision critiquée par l’association la Chapelle qui accuse la municipalité de ne pas tenir son engagement.

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Municipales 2026 à Toulouse : le candidat qui veut renommer la Ville rose publie des petites annonces pour trouver ses colistiers

LeParisien / Politique - 7 hours 39 min ago

Pour les grands partis politiques comme les petites formations, difficile de trouver le nombre nécessaire de candidats pour former une liste lors des prochaines élections municipales de mars 2026. À Toulouse, Pierre Pezzin, qui entend renommer la ville de Haute-Garonne s’il remporte le scrutin en mars prochain, a publié sur ses réseaux sociaux des petites annonces pour tenter de recruter ses colistiers.

« Nous recrutons : colistiers pour la mairie de Toulouse », peut-on lire dans cette annonce qui promet aux candidats sélectionnés de « participer à une aventure collective ambitieuse » et de « rencontrer des acteurs économiques, institutionnels et associatifs ».

En plus de participer à un « projet porteur » et de bénéficier d’un « réseau professionnel élargi », les colistiers gagneront en « visibilité publique », écrit également Pierre Pezzin. Le candidat met en avant les « indemnisés mensuelles brutes » que gagneront les futurs élus : 2 200 à 3 000 euros pour les adjoints au maire, 1 400 à 2 200 euros pour les conseillers municipaux délégués.

« On est indépendants et donc forcément atypiques »

Interrogé par Actu Toulouse sur son initiative, celui qui mène la liste « Pour un langage citoyen » assume sa démarche. « On est indépendants et donc forcément atypiques », justifie-t-il, soulignant que « le message a le mérite d’être direct et franc ».

« Beaucoup d’élus ne donnent pas leur rémunération, ce n’est pas assez su », déplore en outre Pierre Pezzin. « Cela reflète une propension française à taire son salaire, mais moi je suis partisan d’une transparence à l’anglo-saxonne, car c’est une preuve de sincérité envers les citoyens ».

À ce stade, le retraité explique avoir « un peu plus de 20 colistiers » alors 69 noms doivent être trouvés d’ici le 26 février 2026, date limite du dépôt des candidatures. « Mais on a surtout des hommes et on cherche des femmes », pointe Pierre Pezzin. « On va y arriver, on va gagner et on va remplacer M. Moudenc », le maire sortant, assure-t-il.

À voir toutefois si ceux qui tomberont sur sa petite annonce seront emballés par le programme que le candidat indépendant entend mettre en œuvre s’il arrive à la tête de la ville rose. En plus de changer le nom de la ville (Toulouse deviendrait Tolosa), Pierre Pezzin entend notamment construire un « nouveau stade connecté », une enceinte « polyvalente » de 17 000 places à côté du Stadium, enceinte du TFC (le club de football local).

Le retraité a déjà une expérience électorale. Lors des élections législatives en 2012, il s’était présenté dans la 1ère circonscription de Haute-Garonne. Il avait recueilli alors 38 voix (0,09 % des suffrages).

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