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Présidence de la FAF : Hafid Derradji s’exprime sur un éventuel retour de Raouraoua

Algérie 360 - Thu, 24/08/2023 - 18:53

Dans sa rubrique hebdomadaire publiée dans le journal « Algeria maintenant » de ce jeudi, le journaliste de BeIn sport Hafid Derradji a abordé à nouveau la […]

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Khaled Basta, l’ingénieur à l’origine du 1ᵉʳ robot pompier algérien

Algérie 360 - Thu, 24/08/2023 - 18:11

Nos jeunes Algériens ne cessent de prouver leurs compétences dans plusieurs domaines d’activité. C’est le cas de Khaled Basta, à l’origine du premier rebot pompier […]

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Sétif : 5 personnes gravement brulées dans l’explosion d’un véhicule

Algérie 360 - Thu, 24/08/2023 - 18:00

Une violente explosion survenue aujourd’hui dans la wilaya de Sétif a secoué les environs de la station d’essence Bella, laissant plusieurs personnes grièvement blessées. L’accident […]

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Crise au Niger : Tebboune dépêche un haut responsable de l’État à Niamey

Algérie 360 - Thu, 24/08/2023 - 17:33

L’Algérie poursuit son effort diplomatique en vue de trouver une solution politique à la crise qui secoue le Niger depuis fin juillet et pour éviter, […]

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Pour avoir écrit « Dieu est Grand », un jeune franco-algérien écarté de l’équipe de France U16

Algérie 360 - Thu, 24/08/2023 - 17:26

Un autre polémique est en passe de surgir en Équipe de France, cette fois chez les U16. En effet, selon plusieurs sources, un jeune franco-algérien […]

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La gendarmerie détermine les formes passibles d’une amende de l’usage de téléphone au volant

Algérie 360 - Thu, 24/08/2023 - 16:47

La cellule de communication de la gendarmerie nationale a publié un communiqué traitant l’utilisation du téléphone portable au volant. Ainsi, la cellule de communication de […]

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Algérie Ferries : le navire Tariq Ibn Ziyad endommagé suite à un accident à Alicante

Algérie 360 - Thu, 24/08/2023 - 16:13

La compagnie maritime nationale a vécu un début de saison estivale un peu difficile qui a causé de nombreux retards, reports et annulations de traversées. […]

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Face au risque accru d’intoxication alimentaire, le ministère de la Santé met en garde

Algérie 360 - Thu, 24/08/2023 - 16:13

Alors qu’une canicule implacable frappe l’Algérie en cette période estivale, le Ministère de la Santé a publié un communiqué alarmant concernant les risques accrus d’intoxications […]

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TF1 change son programme du samedi soir pour rendre hommage à Wahid Bouzidi

Algérie 360 - Thu, 24/08/2023 - 14:20

Les comédiens français, mais aussi Algériens sont en deuil, ils ont perdu un des siens le dimanche 20 août dernier, l’humoriste franco-algérien Wahid Bouzidi est […]

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Hospitalisé au Maroc, le chanteur algérien Réda Taliani annule son concert

Algérie 360 - Thu, 24/08/2023 - 13:49

Suite à la détérioration de son état de santé, le chanteur algérien de Rai Réda Taliani a été admis en urgence dans une clinique privée […]

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6 pays rejoignent les BRICS : l’Algérie ne fait pas partie de la liste

Algérie 360 - Thu, 24/08/2023 - 13:49

À l’issue du 15 ᵉ sommet des BRICS, tenu en Afrique du Sud, une importante annonce a été faite. Le dernier jour du forum Brics-Africa Outreach a été […]

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Ce pays européen facilite l’octroi de la nationalité aux ressortissants étrangers

Algérie 360 - Thu, 24/08/2023 - 12:36

Le gouvernement allemand a donné son feu vert pour l’obtention de la nouvelle loi permettant d’accorder la citoyenneté plus facilement aux ressortissants étrangers dans le […]

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Adhésion aux BRICS : voici pourquoi l’Algérie est « qualifiée », selon un expert

Algérie 360 - Thu, 24/08/2023 - 12:20

La décision récente des cinq pays constituant les BRICS d’élargir leur groupe en accueillant de nouveaux membres ouvre des perspectives prometteuses pour l’Algérie, qui est […]

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Macron veut « réduire significativement l’immigration » en France

Algérie 360 - Thu, 24/08/2023 - 10:56

La question de l’immigration en France a fait l’objet de plusieurs débats pendant plusieurs mois. Et la scène politique française ne semble pas trouver une […]

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Des experts le confirment : la France a bien demandé à l’Algérie une autorisation de survol

Algérie 360 - Thu, 24/08/2023 - 04:18

Le lundi 21 août, la Radio algérienne a diffusé une information selon laquelle « l’Algérie interdit le survol de son territoire aux avions militaires français » pour mener une […]

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Affaire "guérisseuse de Komsilga" : Le dossier renvoyé au 6 septembre 2023

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 24/08/2023 - 00:19

L'audience de l'Affaire "guérisseuse de Komsilga" a repris ce mercredi 23 août 2023 au Tribunal de grande instance (TGI) Ouaga II.

Dès l'ouverture du dossier, une question de procédure a été soulevée. Me Nikiéma a fait observer au tribunal qu'une autre femme a porté plainte contre Larissa Nikiéma dite "guérisseuse de Komsilga" ou Adja Amsétou Nikiéma.

Me Nikiéma s'est présenté comme l'avocat de cette dame, la nouvelle plaignante. Ainsi, il a été question de savoir le lien entre la nouvelle plainte et le dossier en cours.

Le débat s'est ouvert. Selon les autres avocats, l'action de Me Nikiema n'a pas respecté les procédures en la matière.

Dans la foulée, la défense a introduit une demande de mise en liberté provisoire des neuf prévenus. La défense a mis l'accent sur le fait que la famille de la victime a accepté le pardon des accusés. "Le rôle social de cette dame est incontestable", a brandi la défense, qui a également insisté sur la cohésion entre la famille de la victime et les personnes poursuivies.

Le parquet dit être perplexe parce qu'il s'agit d'un dossier de flagrant délit. Il a soulevé une incompréhension du fait que la même défense qui demande le renvoi du dossier souhaite également une liberté provisoire. Pour ce faire, le ministère public a demandé au tribunal de rejeter cette demande de mise en liberté provisoire.

Le tribunal a rejeté la demande de la liberté provisoire et renvoyé le dossier au 6 septembre 2023. Le juge a déclaré qu'il s'agit d'un renvoi ferme. « Ce dossier ne comporte aucune particularité pour qu'à chaque fois on le renvoie », a-t-il ajouté.

Dans la salle d'audience, on pouvait apercevoir l'accusée Adja, habillée en t-shirt orange, pagne tissé et munie d'un cache-nez blanc. Contrairement à ses huit co-accusés qui étaient installés au premier banc, dame Adja était assise derrière.

Il faut rappeler que Larissa Nikiéma dite "guérisseuse de Komsilga" ou Adja Amsétou Nikiéma est poursuivie avec huit autres personnes (essentiellement des hommes) pour des faits de séquestration, coups et blessures, et complicité. Le mercredi 9 août 2023, l'audience est ouverte mais le dossier a été renvoyé. A ce jour, la demande de liberté provisoire a été rejetée.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

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Bulletin Météo Algérie : quel temps prévoir pour ce jeudi 24 août ?

Algérie 360 - Thu, 24/08/2023 - 00:16

En ce jeudi 24 août 2023, le ciel algérien offre une palette variée de conditions météorologiques à travers le pays. Pour les wilayas du nord […]

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Coopération : « Les dirigeants de l'Afrique de l'Ouest ont travaillé à se mettre les bâtons dans les roues, au détriment des intérêts de leurs propres populations », regrette Ismaël Cissé de ICEF-Burkina Faso/BRICS

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 24/08/2023 - 00:15

Du 22 au 24 août 2023, se tient en Afrique du Sud, le XVè sommet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), une tribune pour ‘'les pays dits du Sud global d'affirmer une ambition géopolitique proportionnelle à leur poids économique''. A la faveur de cette actualité, nous sommes allés à la rencontre de ICEF-Burkina Faso/BRICS, une organisation créé il y a quelques mois pour, selon ses promoteurs, porter la dynamique de souveraineté, notamment à travers les secteurs-clés de la vie nationale. Outre le volet coopération Burkina-BRICS, qu'elle appelle de tous ses vœux, l'organisation a, à travers son chargé de la formation et des questions économiques, Ismaël Cissé, donné son analyse sur bien d'autres sujets d'intérêt national et africain. Interview !

Lefaso.net : Pouvez-vous rappeler à ceux qui vous lisent, ce qui a motivé la création de cette organisation : ICEF-Burkina/BRICS ?

Ismaël Cissé : ICEF-Burkina/BRICS a été officiellement créée en avril (2023), mais dans la réalité, l'idée est née bien avant cette date. Tout est parti d'un constat général de ce que nous vivons au Burkina, et malheureusement, c'est la même situation qu'on vit un peu partout en Afrique. Cela nous a poussé à la réflexion sur un certain nombre de préoccupations que nous connaissons et à se demander comment changer la donne.

La situation, c'est cette question de pauvreté. Elle est à la base de plusieurs maux aujourd'hui dans notre pays et dans les Etats africains de façon générale. C'est difficile de comprendre qu'après plus de 60 ans d'indépendance, nous soyons toujours là à quémander, on n'arrive pas à se nourrir ; moins d'un Burkinabè sur cinq (1/5) mange trois repas par jour.

On n'arrive pas à se loger convenablement (ce qui explique la prolifération des habitats non lotis), on n'arrive pas à s'éduquer et il suffit de regarder le taux d'abandon scolaire après le CM, c'est-à-dire le CEP, on n'arrive pas à se soigner convenablement, l'eau potable est un luxe et une denrée rare, le taux d'électrification est plus que bas. Toutes ces situations sus citées sont les vrais indicateurs de notre niveau de pauvreté. La question qu'il convient de se poser maintenant c'est : pourquoi c'est ainsi ?

Ce sont les principales questions qui retiennent le plus souvent l'attention lors de nos longues discussions et débats et qui nous ont conduit à dire qu'il faut peut-être changer notre conception du développement dans un premier temps, ensuite revoir nos façons de coopérer ; parce que c'est celui qui habite la maison qui sait par où l'eau coule quand il pleut.

On s'est donc dit, pour ne pas que nos réflexions restent justes des échanges entre amis, il faut les mener maintenant dans un cadre structuré et faire en sorte qu'elles servent de contribution aux efforts de développement entrepris par nos dirigeants. C'est ainsi qu'est née ICEF : Initiative pour la coopération économique et financière Burkina-BRICS (ICEF-Burkina/BRICS).

Initiatives économique et financière, pourquoi ? Nous avons remarqué que la plupart des modèles de financements qu'on nous a proposés depuis 1963 (date de la collaboration avec la Banque mondiale) n'ont fait que nous appauvrir soient parce que ces modèles étaient inadaptés soit le résultat attendu était largement en-deçà de nos réelles préoccupations. Sinon, comment expliquer qu'en 2023, nous sommes plus pauvres qu'il y a quarante ans (prenant en compte certains indices) ; le développement n'étant pas les immeubles. Il y a 40 ans, on avait par exemple réussi l'auto-suffisance alimentaire.

Il y a même une année où le Burkina a été capable d'aider avec des vivres, un pays voisin qui était dans des difficultés. Voyez-vous ! Aujourd'hui, c'est nous qui avons besoin d'aides. De l'alimentation aux soins de santé, tout vient de l'extérieur. Les besoins sont exprimés à l'extérieur et les solutions pour satisfaire ces besoins sont aussi pensées à l'extérieur. C'est d'ailleurs ce qui explique qu'en 60 ans de collaboration financière avec les institutions de Breton Woods, on ne constate pas de progrès, au contraire, on constate des dettes d'un côté (passif) et une accélération de la pauvreté de l'autre côté (actif) ce qui n'est pas normal.

Mais que voulez-vous ? Il est important de rappeler qu'au départ, une institution comme la Banque mondiale n'a pas été créée pour financer le développement de l'Afrique ; elle a été créée pour reconstruire l'Europe. Ils (ses initiateurs, ndlr) ont réussi à reconstruire l'Europe, parce que moins de 20 ans après la deuxième guerre mondiale, la France était déjà une puissance, au point d'aller attaquer et d'envahir un pays comme l'Algérie.

Tandis que nous, autant de temps après, on n'arrive pas à se nourrir, on n'a pas des armées solides, etc. Il y a un blocage quelque part, et c'est sur ces différents points que notre organisation veut accentuer son action pour voir comment apporter sa contribution pour une souveraineté et un développement réels du Burkina Faso, en osant une nouvelle forme de développement qui tienne compte de nos réalités et de nos spécificités. C'est cela qui a poussé à la création de l'organisation : ICEF-Burkina/BRICS.

D'où viennent les initiateurs de l'organisation ?

ICEF-Burkina/BRICS est une organisation indépendante. Elle regroupe des personnes qui ont pour souci majeur, la situation de notre pays le Burkina Faso, et qui s'interrogent sur comment apporter leurs contributions pour un changement positif et qualitatif. Ceux qui portent l'organisation viennent de secteurs d'activités divers ; il y a des agents du public, des travailleurs du privé, des commerçants, des acteurs de professions libérales, des économistes, etc. La seule chose qui nous converge, c'est la préoccupation de voir sortir notre pays, le Burkina Faso, de la situation de sous-développement dans laquelle il se trouve, et depuis quelques années maintenant, s'est ajoutée l'insécurité.

Comment comptez-vous atteindre les objectifs que vous vous êtes assignés ?

La vraie richesse, ce ne sont pas les comptes en banque, les gratte-ciels, … ce sont plutôt les hommes, la volonté, les idées. Or, nous les en avons.
Le but principal de notre organisation, c'est d'œuvrer à la souveraineté économique et financière du Burkina Faso et de l'Afrique. Il s'agit aussi de faire de la promotion des BRICS à travers des actions et des plaidoyers auprès des autorités burkinabè, des institutions, des organisations nationales et internationales en faveur du développement social, économique et financière de nos populations. Pour cela, nous avons décidé de focaliser nos actions autour de quatre grands axes : l'auto-suffisance alimentaire, la santé, l'éducation et l'industrialisation.

De façon concrète, il s'agit de plaider pour le financement de grands projets agricoles, l'aménagement d'espaces cultivables, la construction de grandes unités de transformation locales de nos produits. En ce qui concerne le mode de financement nous avons très agréablement accueilli l'ingénieuse idée de nos autorités notamment le financement de notre développement par l'actionnariat populaire. En effet, cette idée devrait nous permettre de résorber le niveau de chômage de produire en quantité et en qualité en résumé ça s'appelle gagner à tous les coups. Cela devrait nous permettre de combler nos besoins alimentaires aussi bien quantitativement que qualitativement avec de réelles possibilités d'exporter.

Au niveau de l'éducation, il y a une nécessité de tenir compte des différentes recommandations faites lors des différents ateliers colloques et autres rencontres de professionnels de l'éducation ; il s'agit donc de revoir le système, de façon à ce qu'il tienne en compte nos valeurs et permette un réel épanouissement des enseignés, car nous sommes convaincus que le meilleur investissement, c'est dans l'éducation. Dans cette volonté, les secteurs prioritaires tels que l'agriculture, la médecine, la géologie, la technique industrielle seront fortement encouragés.

La santé est également un secteur prioritaire, car une population en bonne santé est un moteur de développement, il convient donc de miser sur ce secteur et à ce niveau nous saluons la collaboration entre la médecine moderne et la médecine dite traditionnelle (couramment appelée pharmacopée). Nous souhaitons donc que cette collaboration soit plus étroite de façon à permettre de nous approprier notre système de santé pour le bonheur de nos populations et ceux de la sous-région ou même de l'Afrique entière. Rappelons que pendant la pandémie de COVID-19, nous avons tous salué l'apport de certains pays comme le Cuba et la Chine, qui ont apporté beaucoup dans le traitement.

L'ambition, c'est de voir le Burkina Faso et les pays africains établir un partenariat économique et financier, solide, avec les BRICS pour la réalisation de grands projets de développement durable pour nos pays qui peinent à décoller depuis des décennies. Voilà pourquoi, lors de la conférence de presse qui a consacré le lancement des activités, nous avons encouragé le gouvernement à aller dans la coopération avec les BRICS.

Vous avez un caractère d'organisation de la société civile (OSC), une entité qui, depuis un moment, ne jouit pas totalement d'une bonne presse. Comment comptez-vous sortir la tête du lot pour avoir la confiance des Burkinabè ?

Certainement que des organisations de la société civile y sont pour quelque chose dans cette image pas crédible qu'on leur colle. Vous savez, quand vous êtes une OSC, vous êtes appelés, en fonction de votre vocation, à vous prononcer et à défendre des questions d'intérêts publics. Sauf qu'ici, les interventions peuvent être partisanes alors que le seul parti pour lequel nous nous battons, c'est le Burkina Faso.

On ne vise pas de poste politique, électif. On ne défend pas une position en faveur ou au détriment d'organisations ou d'acteurs politiques, ou même des intérêts de tout autre groupe. Comment une OSC peut-elle défendre l'intérêt général, si elle a été créée pour un intérêt politique et/ou un intérêt de groupe de personnes ? C'est là où peut résider la confusion qui dessert la cause des OSC qui, pourtant, sont très importantes dans une société comme la nôtre à travers les préoccupations des populations qu'elles portent.

Je ne sais donc pas ce qui a motivé la création des autres OSC, mais je sais ce qui a motivé la création d'ICEF-Burkina Faso/BRICS et le combat qu'elle s'est donné. Son seul repère, c'est l'intérêt général. ICEF-Burkina Faso/BRICS est une initiative qui est née de ses porteurs, qui n'a pas eu besoin d'un appui quelconque. Nous sommes guidés ici par des idées, c'est tout. Les activités que nous menons sont soutenues par la cotisation des membres de l'organisation. Et pour nous donner les moyens d'atteindre les objectifs que l'association s'est fixé, nous travaillons à avoir à notre sein, toutes les compétences, des spécialistes de tous les domaines.

Nous ne sommes en concurrence avec personne, aucune autre organisation ; nous faisons ce que nous pouvons, avec nos moyens. Le terrain et le temps nous distingueront de ces organisations dont vous faites cas. Nous sommes de ceux-là qui croient que nous pouvons, ensemble, financer nos activités. Si on se met ensemble, beaucoup de projets peuvent être réalisés pour apporter davantage de mieux-être à nos populations (on peut cotiser pour faire un forage pour des populations par exemple). Donc, ici à ICEF-Burkina Faso/BRICS, nous avons plus besoin d'idées que de parrains.

De gauche vers la droite : Dapran Yoda (chargé presse et communication), Ismaël Cissé, Joachim Kéré (coordonnateur), Issaka Ouédraogo (secrétaire général) et MBaye Barry (vice-coordonnateur), lors de la conférence de presse du lancement, le 8 juillet 2023, observant une minute de silence en la mémoire des victimes du terrorisme.

Un mois après le lancement de l'organisation, des actions déjà posées ?

Nous avons mené des plaidoyers auprès de structures et travaillé à l'assise de l'organisation. Pour réussir, l'ICEF-Burkina Faso/BRICS a besoin d'être appropriée, et pour être appropriée, il faut qu'elle soit connue du public. C'est un travail préalable à faire à cet effet. Et dans cette démarche, nous avons rencontré le vice-président de l'Assemblée législative de transition pour présenter l'organisation et décliner nos ambitions. Nous avons rencontré bien d'autres organisations et personnalités dans ce sens.

Vous parlez d'aides qui ne favorisent pas le développement. N'est-ce pas aussi le manque d'hommes d'Etat à la tête des pays qu'il faut pointer ?

Je ne défends pas nos dirigeants, mais il faut concéder le fait qu'il y a des choses imposées. Prenons le cas du PAS, n'a-t-il pas été imposé ? On a imposé aux Etats africains de financer des secteurs-clés, privatiser des sociétés, etc. Est-ce nous, Etats africains, qui avons demandé le PAS ? Mais depuis lors, regardez l'état de délabrement dans lequel se trouvent les pays africains.

On a confié les secteurs-clés au privé et l'Etat s'est désengagé : la santé, l'éducation, etc. Je ne dirai pas que ce sont nos dirigeants qui sont incapables, quand bien même il y a des actions qu'ils posent qu'il faut dénoncer, mais la réalité est autre. Mais là où on peut également en vouloir aux dirigeants africains, c'est de se faire complice ; quand on ne peut pas appliquer ce pour quoi on est venu au pouvoir, on démissionne. On vous finance, et on vous dit ce qu'il faut faire avec l'argent. En somme, les dirigeants africains ont certes leur part de responsabilité, mais l'agression extérieure est plus forte que leur responsabilité.

Vous avez souhaité un partenariat du Burkina orienté vers les BRICS. Qu'est-ce qui vous convainc que c'est la meilleure destination par rapport aux partenaires classiques ?

Ce n'est pas nous qui avons choisi d'utiliser le FCFA, non plus de déposer 100% de nos réserves en France. Si on nous avait laissé le choix, nos dirigeants n'auraient certainement pas fait cette proposition. Votre inquiétude est compréhensible, parce qu'en réalité, tout ce qui est nouveau suscite de la méfiance, c'est comme faire un saut dans l'inconnu. Mais sur ce point, nous avons mille raisons de croire que le partenariat Burkina Faso-BRICS est un partenariat gagnant-gagnant.

D'abord, ce qui a poussé les pays à créer les BRICS, c'est pour promouvoir une multipolarité (parce qu'il n'y a pas de raison qu'il y ait le même son de cloche partout et à tout moment). Et nous sommes d'accord qu'il y ait cette multipolarité. Quoi qu'on dise, le changement ne pouvait pas tarder ; tous les indicateurs le montrent. Notre force, c'est la jeunesse de la population. Les BRICS sont donc une grande opportunité, et il était temps qu'on utilise une autre forme de collaboration.

Aussi, chaque génération a sa lutte. Si la collaboration avec les BRICS venait à ne pas être sincère, chaque génération ayant ses défis, c'est sûr que les gens de demain, et de la manière dont ceux d'aujourd'hui contestent les décisions antérieures, vont combattre ce partenariat. L'enjeu ne se trouve donc pas dans la nouveauté des BRICS, la vérité est qu'il y a une réelle volonté de changement de paradigme.

Comment allez-vous faire pour que ce partenariat puisse vraiment être approprié par les gouvernants et profiter aux populations ?

L'idée est née, il y a longtemps ; elle a été concrétisée en avril par la création de l'association et nous avons tout de suite appelé nos Etats à coopérer avec les BRICS. Plus de trois mois après, l'organisation BRICS s'est officiellement présentée à nos autorités au Burkina.

Cela nous encourage et montre que ceux qui sont à la tête de notre Etat pensent même chose que nous. C'est dire que cette volonté de nous affranchir n'est pas seulement en nous, elle est en nos dirigeants également. Cette situation de convergence de vues ne fera donc que faciliter les choses et du coup, notre démarche se voit facilitée.

Il y a quelques heures que s'est ouvert le sommet BRICS en Afrique du Sud. Quel est, à votre avis, l'enjeu et quelles sont vos attentes ?

Il y a plus de 60 ans, nous suivons un modèle de développement, où on nous impose des politiques. Et dans cette démarche, on a toujours été de bons élèves. Mais, cela nous a amené quoi, finalement ? Au contraire, tous les indicateurs montrent qu'on est plus pauvre en 2023 qu'il y a 40 ans. De la collaboration avec les BRICS, nous attendons qu'elle soit franche et que ce sommet constitue un point de départ dans la prise en compte des pays comme le Burkina, en tant que pays souverain.
Nous ne voulons plus de ce partenariat d'assistance, mais d'une coopération par laquelle, nous allons identifier, nous-mêmes, nos problèmes et dire où nous voulons aller.

Qu'on nous donne simplement les moyens techniques pour y arriver. Pour s'auto-suffire, qu'on nous donne les machines, les intrants et nous allons faire le reste. Donc, nous attendons que dans nos relations avec les BRICS, on nous laisse notre liberté, notre souveraineté ; qu'on ne nous impose pas un modèle de développement. La vie est une question de complémentarité, il faut que nos coopérations se fassent donc dans un respect mutuel. Nous attendons donc que ce sommet prenne des décisions fortes dans ce sens.

ICEF-Burkina Faso/BRICS a-t-elle prévu des actions dans l'actualité de ce sommet, ne serait-ce qu'à titre symbolique, pour accompagner la dynamique ?

Nous sommes en train d'élaborer des actions à cet effet, parce qu'il y a jusque-là de nombreux citoyens burkinabè qui ne savent pas ce que c'est que les BRICS. Un de nos objectifs de départ, c'était d'encourager nos dirigeants à tourner le regard également vers les BRICS. Aujourd'hui, Dieu merci, c'est chose faite. Mieux, les BRICS ont décoré notre président ; c'est le premier à être décoré et cela signifie beaucoup de choses.

Cela veut dire que notre pays, le Burkina Faso, est grand. Nous comptons, durant ce sommet, organiser donc des actions d'informations et de sensibilisations sur les BRICS. Cela va s'appuyer sur la situation que nous vivons et la nécessité d'aller vers une nouvelle forme de collaboration. Nous avons besoin d'une population convaincue ; quand une population est convaincue de la nécessité de changer et comment changer, elle fait de grandes réalisations.

La France vient de suspendre ses aides au développement envers le Burkina. Votre commentaire ?

Lorsqu'on parle d'aides, on oublie de dire à la masse que « l'aide » ne veut pas dire cadeau. C'est sciemment utilisé. Et le président Ibrahim Traoré a bien répondu ; j'ai confiance à lui, il sait pourquoi il dit qu'il ne voit pas ce que l'aide a apporté. Il y a des pays qui ont fait plusieurs décennies sans aides, mais ils n'en sont pas morts, au contraire, ça les a aidés.

Donc, ce qu'on nous donne aujourd'hui comme aides, ce sont nos enfants et petits-enfants qui vont payer. Dans la même lancée, le Burkina vient de dénoncer la convention fiscale de non double imposition signée en août 1965 avec la France. Une très bonne chose également. Ne pensez-vous pas qu'on se serait passé des aides que la France dit nous donner, si les sociétés françaises nous payaient normalement les impôts ? A combien s'échiffre le montant que les entreprises françaises nous doivent comme impôts ? Je suis convaincu que ça dépasse largement le montant de ce que la France nous donne comme aides.

Votre combat, c'est aussi le panafricanisme ; comment expliquez-vous le regain des coups d'Etat en Afrique de l'Ouest, dont dernièrement au Niger ?

Précisons, « coups d'Etat militaires », parce que les coups d'Etat ont toujours existé. Il y a les militaires qui prennent les armes et renversent les pouvoirs, mais il y a aussi les chefs d'Etat qui refusent de descendre du pouvoir ; c'est aussi un coup d'Etat. Mais en réalité, dans cette situation, ce qui inquiète les partenaires occidentaux, ce n'est pas l'arrivée au pouvoir des hommes en tenue, c'est plutôt les idées qu'ils portent. Ceux qui viennent disent clairement qu'ils veulent changer de politiques. Donc, il ne faut pas se tromper de jugement.

Mais les Occidentaux doivent comprendre que c'est un vent qui souffle, le changement est-là, il va se poursuivre. Les gens nous reprochent de ne pas être démocrates, alors qu'ils ne font pas mieux que nous (parce que la démocratie, c'est aussi le respect des textes).

Et parlant de cette situation au Niger, où la CEDEAO bande les muscles, je dirais que c'est un faux problème. Je suis même pressé de voir la signature de l'acte de décès de la CEDEAO ; parce que je ne vois pas ce qu'elle nous a apporté, 48 ans après sa création. On nous parle, dans ses missions principales, d'intégration économique. Entre nous, que valent les échanges entre les pays de la CEDEAO ? Pas plus de 15%. On parle de monnaie unique, où en est-on ? Pourtant, tous les Africains sont unanimes que l'Afrique ne peut se développer qu'unie. On évolue dans des micro-Etats. Et aujourd'hui, la seule entité qui encourage les Etats africains à aller vers une union, ce sont les pays des BRICS.

Quand vous prenez des pays voisins, vous avez les mêmes peuples, de part et d'autre, et même au-delà. Mais les dirigeants se comportent de sorte que les populations se regardent avec dédain, mépris, elles se haïssent même parfois. Or, ce sont des populations qui se marient entre elles, sans considération de nationalités, elles font des affaires ensemble, etc.

En réalité, les pays de l'Afrique de l'Ouest (dirigeants, ndlr) ont travaillé à se mettre les bâtons dans les roues, au détriment des intérêts de leurs propres populations et des citoyens africains. Aujourd'hui, les citoyens d'un pays se moquent de la souffrance de ceux du pays voisin. Comment pouvez-vous comprendre cela ? Quand on se comporte ainsi, c'est au bénéfice de qui ? En tout cas, pas pour les citoyens et populations africains.

Pour le cas du Niger, notre souhait est que les nouvelles autorités travaillent réellement pour la souveraineté de leur pays, parce que nous sommes d'accord avec tous les pays qui veulent être souverains.

Interview réalisée par Oumar L. Ouédraogo

Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina/Football : Hubert Velud fait appel à 25 Étalons pour les deux prochaines sorties

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 24/08/2023 - 00:10

Les Etalons du Burkina Faso effectueront deux sorties au cours du mois de septembre 2023. En effet, les Poulains du coach Hubert Velud seront face au Bouclier du Roi d'Eswatini le 8 septembre 2023 à Marrakech au Maroc. Un match comptant pour la 6e et dernière journée des éliminatoires de la CAN Côte d'Ivoire 2023. Le 12 septembre 2023 à Lens en France, ils joueront un match amical contre les Lions de l'Atlas du Maroc.

Pour ce faire, le sélectionneur national, Hubert Velud a dévoilé ce mercredi 23 août 2023 à Koudougou, une liste de 25 joueurs retenus pour ces deux rencontres.

On note notamment le retour des joueurs comme Mohamed Konaté, Cheick Djibril Ouattara, Ismahila Ouédraogo.

Des habitués comme Hervé Koffi Kouakou, Edmond Tapsoba, Issoufou Dayo, Steeve Yago, Issa Kaboré, Dango Ouattara, Cyrille Bayala, Blati Touré, Adama Guira, Cédric Badolo, Gustavo Sangaré ont été appelés.

En revanche, Franck Lassina Traoré blessé et Bertrand Traoré de retour de blessure ne seront pas de la partie. Il faut noter également l'absence des joueurs du championnat national qui devrait reprendre dans quelques semaines.

Ci-dessous, la liste des joueurs sélectionnés pour ces deux matchs contre l'Eswatini et le Maroc.

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Incivisme au Burkina : Merde ! Allez pisser ailleurs !

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 24/08/2023 - 00:05

Que sommes-nous devenus ? Nous ne cesserons jamais de poser la question. L'incivisme en matière de salubrité est un cancer à Ouagadougou. Il ne faut pas chercher des noises aux Burkinabè, brouillons et grandes gueules. Ces Burkinabè-là, ce sont les individus qui se soulagent n'importe où. Comme diraient certains sur les réseaux sociaux : ils détiennent le titre foncier du pays.

La semaine dernière, les photos d'un mini champ de maïs en plein milieu de la chaussée, sur le terre-plein, faisaient marrer certains internautes et offusquaient d'autres. Qui est-ce qui a bien pu se croire plus Burkinabè que les autres pour créer ce désordre ? Bref, ce n'est pas le sujet.

En dépit de l'instabilité sécuritaire et des difficultés économiques auxquelles sont confrontés les ménages burkinabè, les bars et les boîtes de nuit font le plein de monde du lundi au lundi. C'est du Non-stop et du No limit dans ces lieux de réjouissances. Les week-ends, dès 14h, difficile de trouver de la place pour stationner son véhicule. Ah, Ouaga et ses parkings, c'est une autre paire de manches pour les automobilistes.

Après avoir passé des heures à boire comme des puits perdus de Garango et de Falagountou, certains clients, en raison de l'état exécrable ou de l'insuffisance des toilettes des maquis, préfèrent s'aventurer sur les trottoirs, les ruelles et même devant quelques commerces qu'ils transforment en urinoirs à ciel ouvert. Malgré les interdictions. Cette attitude est à la fois sale et irresponsable. Chaque matin, les propriétaires de ces commerces se retrouvent impuissants et désolés en ouvrant leurs boutiques, confrontés à des odeurs nauséabondes.

Imaginez un instant trois, quatre, cinq personnes qui se succèdent pour vider leurs vessies devant ou à côté d'un kiosque, un restaurant après avoir ingurgité des bouteilles d'alcool ? De tels comportements sont de nature à faire fuir les clients et à faire chuter les recettes de nos pauvres mères, frères et sœurs. Ces images sont le reflet de notre société où l'on est prêt à marcher sur les plates-bandes d'autrui juste pour satisfaire son ego. La propriétaire d'une poissonnerie à Kilwin, la détentrice d'un kiosque à café et le surveillant d'une école technique à Tampouy ont à maintes reprises déploré les actes des “pisseurs” avec qui ils ont souvent maille à partir.

Les détenteurs des débits de boissons doivent sérieusement prendre en compte la question des installations sanitaires. Les municipalités pourraient également envisager l'installation de toilettes publiques mobiles dans les zones à forte fréquentation nocturne. Pisser utile pour l'agriculture, c'est possible.

Quant aux clients indélicats qui ont une envie pressante mais préfèrent arroser les murs d'écoles, bâtiments publics et privés malgré la présence des toilettes, ils doivent tout simplement être punis. C'est aussi et surtout valable pour ceux qui chient partout. Sinon, ce serait comme pisser dans un violon.

HFB
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