Áprilisban 8 százalékkal nőttek a személygépkocsi eladások éves összevetésben Nyugat-Európában - közölte pénteken az LMC Automotive piackutató vállalat.
Le Premier ministre Modibo Kéita à la tête d’une forte délégation est depuis hier après-midi à Conakry dans la capitale guinéenne où il prend part aujourd’hui à l’inauguration d’une usine de fabrication d’engrais réalisée par notre compatriote Seydou Nantoumé, PDG du groupe Togouna Agro Industrie. Arrivé aux environ de 17 heures sous un temps doux de 32°C qui ferait rêver un Bamakois, le chef de l’exécutif malien a été accueilli à sa descente d’avion par son homologue guinéen Amady Youla. La délégation malienne comprend entre autre les ministres de l’Administration territorial Abdoulaye Idrissa Maiga et son collègue de l’Agriculture Kassoum Dénon ainsi que plusieurs opérateurs économiques
Dans une interview accordée à la presse, Modibo Kéita dit être aussi porteur d’un message du président de la République Ibrahim Boubacar Kéita à son frère le président de la République de Guinée le Pr Alpha Koné. Pour le Premier ministre cela est naturel quand on connait la qualité des relations de fraternité et d’amitié entre les peuples guinéens et maliens particulièrement entre les deux chef d’Etat. Occasion pour Modibo Kéita de saluer la détermination des guinéens qui, au prix du sacrifice ultime, ont défendu la patrie malienne dans la crise qu’elle traverse. Le chef du gouvernement a salué la résistance du peuple de Guinée dont la perte de ses soldats n’a affecté en rien sa détermination à poursuivre sa mission au Mali.
Pour Modibo Kéita, l’intégration sous régionale suppose qu’il y ait non seulement des échanges de ce genre mais aussi des efforts communs dans le sens du développement économique social et culturel. En acceptant la construction de cette usine, la Guinée vient de donner une preuve éclatante de son attachement au développement socio-économique de la sous région, a jugé le Premier ministre.
Pour sa part, le tout nouveau Premier ministre guinéen qui venait de présenter sa Déclaration de politique générale, a indiqué que la Guinée a toujours été regardante sur ce qui se passe au Mali. Pour lui, la richesse de la coopération entre les deux pays conforte davantage l’idée que la Guinée et le Mali ont un destin commun.
En plus de l’inauguration de l’usine, Modibo Kéita sera reçu en audience par le Pr Alpha Kondé.
Envoyé spécia
L. Almouloud
L’essor
François Hollande effectuera un déplacement de quelques heures en Centrafrique le 13 mai pour apporter « son soutien à la paix et à la stabilisation du pays », avant de se rendre au Nigeria pour un sommet régional consacré à Boko Haram, a indiqué l’Élysée vendredi.
« Le Président de la République effectuera un déplacement en République Centrafricaine et au Nigeria les vendredi 13 et samedi 14 mai 2016 », indique un communiqué de l’Élysée.
Le communiqué précise que la visite de M. Hollande en Centrafrique, vendredi après-midi, vise à « apporter son soutien à la paix et à la stabilisation du pays », où la France avait déployé en 2013 la force Sangaris pour stopper des massacres intercommunautaires, opération toujours en cours pour aider à encadrer l’armée du pays.
Cette visite intervient aussi alors que des soldats français et des casques bleus engagés en Centrafrique sont soupçonnés d' »abus sexuels » sur des enfants, un dossier qui fait l’objet de trois enquêtes judiciaires.
Au Nigeria, le chef de l’État « participera au Sommet régional sur la sécurité à Abuja », une visite qui s’accompagnera d’une séquence bilatérale, et « permettra également de renforcer les relations » entre les deux pays, précise l’Élisée.
Lors de ce sommet seront aussi représentés le Cameroun, le Tchad et le Niger ainsi que la Grande-Bretagne et les Etats-Unis.
Le groupe islamiste Boko Haram qui sévit depuis 2009 dans le nord-est du Nigeria, a causé la mort d’au moins 20.000 personnes selon la Banque mondiale et empiète de l’autre côté des frontières, au Cameroun, Tchad et Niger. Les pays de la région doivent renforcer leur coopération militaire régionale encore insuffisante malgré la mise en place d’une Force multinationale mixte (FMM – environ 8.000 hommes) et d’une cellule de coordination en matière de renseignement et de logistique à N’Djamena.
La France et le Nigeria ont signé fin-avril une feuille de route sur leur coopération militaire, notamment en matière de renseignement, afin de renforcer la lutte contre Boko Haram.
Le poète Victor Hugo qui ne comprit jamais que le Noir fit autant l’histoire que l’homme blanc disait dans une sublime inspiration que « Toute idée humaine ou divine qui prend le passé pour racine aura pour feuillage l’avenir ». C’est l’un des côtés positifs qu’on peut retenir du poète universel dont l’œuvre se trouve salie par sa méconnaissance notoire autant que Platon de l’Histoire des Noirs. Si chaque malien pouvait se la garder en mémoire, on cessera de remettre en cause les fondements de notre histoire. Ce qui désole ici comme dans toutes les anciennes colonies françaises, dont le système du « direct rule » contrairement à celui de l’« indirect rule » des anglais fut de nous assimiler à l’homme blanc et à sa culture, c’est souvent le rejet de soi. Dans cette entreprise, on a formé des diplômés et non des intellectuels qui tentent sous le prétexte d’un certain « éruditisme » de saper les acquis de notre histoire millénaire. Ils vont jusqu’à remettre en cause nos figures historiques, à nier que Touramakan, Soundjata Keita, Soumangourou Kanté, la Charte de Kurukanfuga ou le Serment des chasseurs aient jamais existés. Rappelons à tous ces nouveaux chercheurs qu’aucun écrit n’est neutre et innocent. Les grandes dates du Mali qui ont scellé la trame de notre histoire depuis des siècles et des siècles doivent être célébrées pour rappeler les combats que furent ceux de nos ancêtres pour l’honneur et la dignité de ce grand Mali. Le 1er Mai est l’une de ces grandes dates dont la symbolique doit être enseignée dans nos écoles pour montrer à la Jeunesse que le 1er Mai 1898 fut une date de gloire et de fierté pour le Mali. Quand les vainqueurs racontent notre histoire, ils parlent de prise de Sikasso, mais pour nous maliens et sikassois, le 1er Mai marque la date anniversaire de la résistance du Kènèdougou face à l’impérialisme français. Et c’est depuis Babemba, que le Mali a refusé l’installation d’une base étrangère militaire française sur son sol. Dommage que maintenant, nous n’ayons plus le choix que de sous-traiter notre défense nationale avec la France, chef de file des intérêts de la communauté internationale au Mali. La jeunesse sait-elle vraiment que c’est à Babemba que nous devons cette partie de notre hymne national qui dit tout haut que nous préférons la mort à la honte ? Que c’est aussi par Babemba, roi de Sikasso que nous avons infligé à la France coloniale l’une des plus grandes humiliations de toute son histoire coloniale ? C’est à Sikasso que l’on fit circoncire une délégation française venue négocier avec le roi du Kènèdougou, Babemba Traoré que la métropole coloniale dans son arrogance altière menaçait de représailles s’il refusait de payer le tribut et de collaborer avec la France comme le fit son frère Tièba Traoré avant lui. Il dira au chef de la délégation que si le « roi de France » était roi c’était bien en France et pas chez lui au Kènèdougou dont il demeurait le seul chef. Il monta un stratagème et selon la version de certains traditionnalistes, il fit circoncire les membres de la délégation du colon français qu’il balafra à l’effigie des signes senoufos, les déshabilla et quelques sofas poussèrent la dérision jusqu’à monter sur leurs dos comme on monte à cheval quelque part entre Natiè et N’Kourala. Ce serait une fois arrivé à N’Kourala que le chef de canton de cette ville fit descendre ses frères senoufos de leurs nouvelles montures et porta secours et assistance aux prisonniers. Ce serait en récompense d’une telle clémence que la ville de N’Kourala recevra la deuxième école de la région. La France coloniale, pour se venger contre les exactions commises sur ses émissaires envoya le colonel Adeoud avec des canons inconnus au bataillon à Sikasso. Malgré une résistance de près de deux jours de combat, le TATA de Sikasso finit par céder et la ville fut finalement prise et mise à sac dans une animosité inouïe par les soldats français. Babemba Traoré pour sauver l’honneur de la famille royale tua ses femmes et ses enfants pour éviter qu’ils soient la risée publique et exhibés comme butin de guerre avant de se donner lui-même la mort préférant la mort à la honte et respectant son serment que de son vivant le français n’entreront pas à Sikasso. C’est ce qui serait passé le 1er Mai 1898 à Sikasso.
Cette dignité, ce courage de vaincre l’adversaire et de l’humilier comme on nous le fait aujourd’hui, nous les avons perdus. A voir ce qu’on nous fait subir dans la gestion de la crise au nord, c’est pire qu’une humiliation. Et il n’est pas exclu que le Mali qui restait pour la France un pays à soumettre soit entrain de prendre sa revanche sur l’histoire en nous faisant payer cher toutes nos résistances. Rappelons que Sikasso ne fut pas la seule ville du pays à opposer une résistance farouche à la pénétration coloniale. De Sabouciré à toutes les autres villes et cités martyres, le Mali d’hier n’avait jamais courbé l’échine qu’aujourd’hui. Mais sachons espoir gardée. Les grands empires ne meurent jamais. Paraphrasons Joseph Roger de Benoist que nous aimons bien en disant que l’Accord de Paix issu du processus d’Alger ne saurait se jouer du destin du Mali. Le passé de ce pays a échappé à des épreuves bien plus graves que ces accords qui tentent de nous dépiécer et d’opposer les maliens : calamité naturelle, guerre fratricide, massacre, esclavage, colonisation. A chaque fois dans ce pays, quand tout semblait perdu, un homme s’est élevé, un Soudjata Keïta, un Soni Aliber, un Biton Coulibaly, un Babemba et a bâti une dignité. Il n’est donc pas possible qu’un tel héritage n’ait pas laissé dans le sol du Mali, mais surtout dans le sang des hommes les germes d’un renouveau. Si on nous divise aujourd’hui, demain le Mali renaitra. Mais pour cela il faut célébrer les grandes dates de l’Historie du Mali.
O’BAMBA
Inf@sept
La classe politique malienne vit au rythme des rumeurs et de la cacophonie. En effet, comme une trainée de poudre deux grandes rumeurs ont alimenté les débats dans les salons feutrés, les bureaux, les grins et autres lieux de causerie la semaine dernière. La première est relative à la probable nomination de l’ancien ministre de la défense, M. Soumeylou Boubèye Maiga comme Premier ministre en remplacement de M. Modibo Keita. Cette rumeur de plus en plus persistante, si elle venait à se confirmer serait sans nul doute la 2e nomination d’un chef de parti comme Premier ministre après celle de Moussa Mara. Ce choix qui ne sera pas sans conséquence risque de réveiller les vieux démons de la rivalité. Une rivalité entre le RPM et l’ASMA-CFP comme ce fut le cas entre le RPM et YELEMA. Pour rappel, la nomination de Moussa Mara comme Premier ministre avait été mal accueillie par les tisserands. Le communiqué du RPM qui s’en était suivi laissait clairement transparaître son mécontentement. Le parti avait tout simplement pris acte et la suite on la connait. S’il devait être confirmé, M. Soumeylou Boubèye ne risque-t-il pas le même sort ?
La seconde Rumeur est celle relative au prétendu détournement de fonds d’un montant de l’ordre de 2,5 milliards par l’honorable Soumaila Cissé à l’époque président de la Commission de l’UEMOA et aujourd’hui chef de file de l’Opposition malienne. Ce fonds de l’Agence Française de Développement, était destiné à la réalisation de forages au Sénégal selon le journal sénégalais, « l’Observateur ». Cette affaire n’est pas à sa première révélation et il est temps pour l’ancien président de la Commission de l’UEMOA de laver proprement son image définitivement de cette affaire. Ne pas le faire serait prêter le flanc à la Majorité pour en finir définitivement avec le concurrent le plus sérieux d’IBK et dont les sondages plaident en sa faveur. Qui a intérêt à faire tomber le premier Chef de file de l’Opposition malienne ? En attendant de voir ce que nous réserve la suite de cette affaire, on retient pour le moment que le secrétaire à la Communication de l’URD, a apporté un démenti cinglant aux allégations du journal sénégalais et qui a été malheureusement relayé par certains journaux maliens et internationaux. Et selon notre confrère du journal L’indépendant, l’intéressé en mission à l’extérieur s’est dit sidéré par ces allégations sans fondement dont le seul but, pour lui, est de ternir son image. Comme pour ne rien arranger, le Rassemblement pour le Mali, le RPM, dans son rôle de parti majoritaire en a fait ses choux gras contre son « ennemi intime ». Dans un communiqué, les tisserands demandent que toute la lumière soit faite sur cette affaire qui selon eux terni l’image du Mali. Il faut juste espérer que la majorité adopte cette même posture contre tous les autres qui sont directement ou indirectement impliqués dans des rocambolesques affaires dont, entre autres, les engrais frelatés, les logements sociaux, les 1000 tracteurs et l’achat de l’avion présidentiel.
En attendant, le régime à scandales, semble trouver un autre thème pour distraire et noyer les multiples problèmes auxquels les maliens sont confrontés. Il est incapable de proposer des solutions aux différentes crises qui secouent le pays. Soumi fait-il si peur au point de susciter une telle mobilisation sur la base des allégations d’un banal journal Sénégalais ? Intentera-t-il enfin une action en Justice pour crever l’abcès de cette affaire qui revient de façon récurrente à tort ou à raison ?
Youssouf Sissoko
Inf@sept
Topolya és Kishegyes Község Szociális Központja az év elején a Krivaja kft. pályázatán nyert pénzösszegnek köszönhetően tanulmányi versenyt hirdetett Tanulni érdemes elnevezéssel.
Csaknem 1800 migránst mentettek ki csütörtök óta az olasz hatóságok Szicília mellett a Földközi-tengerből - közölte pénteken az olasz haditengerészet.