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B2 Le Blog de l'Europe géopolitique. Actualités. Réflexions. Reportages
Updated: 2 months 1 week ago

Le champ des missions et opérations PSDC se rabougrit

Wed, 17/05/2017 - 09:44
(B2) Quand on regarde le tableau des missions et opérations de la PSDC, il ne prête pas vraiment à un enthousiasme débridé. Malgré l'intensité des menaces et des situations instables aux frontières, l'heure est plutôt au repli et pas vraiment au déploiement de nouvelles missions/opérations de la PSDC. Comme si il y avait une lassitude, […]
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Des missions civiles de la PSDC plus réactives, plus ciblées

Wed, 17/05/2017 - 07:10
(B2) Les ministres des Affaires étrangères et de la Défense des 28 vont demander à la Haute représentante et aux services du SEAE d'améliorer le déploiement des missions civiles de la PSDC. C'est le sens des conclusions qui seront adoptées jeudi (18 mai) par les ministres, selon le texte vu par B2. Les 28 attendent […]
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Rotation des ambassadeurs 2017 : les portraits

Tue, 16/05/2017 - 23:55
(B2) Le cru 2017 de la rotation des ambassadeurs de l'UE s'avère riche. Environ 40 personnes y figurent déjà. Quelques remarques : on trouve dans cette promotion beaucoup d'Italiens (10 selon notre comptage) comme d'Espagnols (5), nommés ou promus. A eux deux, ils fournissent plus d'un tiers de l'effectif. Une tendance déjà perçue dans le […]
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Carnet (16.05.2017). EUCAP Somalia (effectif). EULEX Kosovo, Collège (budget). Rôle 1 (concept). Russie, Bosnie-Herzégovine (sanctions). Union africaine (partenariat). SEAE (annuaire). Afghanistan (OTAN). Belgique (coût de Vigilant Guardian). Minusca ...

Tue, 16/05/2017 - 16:00
(B2) Parus récemment : Soutien sécuritaire et aide humanitaire, les deux priorités de l’UE dans la Corne de l’Afrique Les Allemands proposent une série de projets pour mettre dans la PESCO Accord de libre échange nouvelle génération : jamais sans les États membres (Cour) Les pays tiers doivent être mieux considérés par l’UE (Ingrid Schulerud) […]
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Soutien sécuritaire et aide humanitaire, les deux priorités de l’UE dans la Corne de l’Afrique

Tue, 16/05/2017 - 12:00
(B2) Crises politiques, sécheresse et famine... voici l'explosive combinaison que l'Union européenne veut aider à endiguer dans la Corne de l'Afrique, "coin stratégique" pour l'Europe et le commerce maritime international. Dans un débat, sans conclusion, les ministres des Affaires étrangères ont renouvelé ce lundi (15 mai) la volonté de l'Union européenne de renforcer son rôle dans […]
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Les Allemands proposent une série de projets pour mettre dans la PESCO

Tue, 16/05/2017 - 11:00
(B2) L'Allemagne a mis sur la table une proposition plus élaborée d'un ensemble de projets à glisser dans la future coopération structurée permanente. Ils défendent surtout une PESCO très inclusive et d'une certaine façon assez peu robuste... Les critères définis en témoignent. L'inclusivité : objectif politique de la PESCO Dans un non paper diffusé à […]
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Accord de libre échange nouvelle génération : jamais sans les États membres (Cour)

Tue, 16/05/2017 - 10:19
(B2) La Cour de justice vient de trancher, dans un avis rendu ce mardi (16 mai), la question de savoir si les accords de libre échange dits de nouvelle génération conclus avec les pays tiers relèvent de la sphère communautaire ou sont de nature mixte, devant donc impliquer les États membres (négociation et ratification). La […]
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Les pays tiers doivent être mieux considérés par l’UE (Ingrid Schulerud)

Tue, 16/05/2017 - 08:46
(B2) Certains États-tiers coopèrent « déjà beaucoup » avec la politique de sécurité et de défense (PSDC) de l'Union européenne. Mais le mécanisme n'est pas parfait. La Norvège, qui participe à la PSDC depuis 2002, souhaite « intensifier » cette coopération. C'est le message qu'a transmis l'ambassadrice norvégienne en Belgique, Ingrid Schulerud (2), devant les eurodéputés en sous-commission Sécurité […]
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Les sept principes de base et les deux niveaux de gouvernance de la PESCO agréés, faute de mieux

Mon, 15/05/2017 - 17:00
(B2 - exclusif) Le travail sur la Coopération structurée permanente n'a pas vraiment avancé. Les États membres sont encore loin d'avoir un avis commun sur ce que doit être cette coopération. La discussion lors de la réunion informelle de Malte l'a montré. Donner du temps au temps Federica Mogherini, la Haute représentante de l'Union, espère, […]
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Le nouveau sherpa de Macron, un fin connaisseur de l’Europe et de Berlin

Mon, 15/05/2017 - 15:50
(B2) Philippe Etienne devait partir à Moscou pour remplacer Jean-Maurice Ripert comme ambassadeur français. C'est un autre "Kremlin" qu'il va parcourir... : l'Elysée. Le nouveau président de la république a nommé cet homme de 61 ans comme son sherpa, son conseiller diplomatique. Un choix judicieux. Avec ce sherpa, le nouveau président acquiert de sérieuses connaissances, […]
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L’UE inquiète du blocage politique et des violences au Venezuela

Mon, 15/05/2017 - 11:10
(B2) Au Venezuela, « les efforts de médiation n'ont pas produit les résultats escomptés et le processus piétine ». C'est le sens de la déclaration adoptée par les ministres des Affaires étrangères, ce lundi 15 mai qui, particulièrement inquiets de l'escalade de violence, appellent à une solution pacifique. Appel à cesser la violence... Les ministres […]
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Italiens et Allemands demandent une action sur la ligne frontalière Niger – Libye

Mon, 15/05/2017 - 10:15
(B2) Face à la crise des réfugiés qui devient prégnante et à la crainte d'arrivée en nombre de migrants et réfugiés, les ministres de l'Intérieur allemand et italien, Thomas de Maizière et Marco Minniti, ont pris l'initiative. Ils ont envoyé une lettre à la Haute représentante de l'UE, et à la Commission européenne, leur demandant de […]
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Premier bataillon formé en Centrafrique pour EUTM RCA

Fri, 12/05/2017 - 20:25

Afin de marquer la fin de la formation du Bataillon d’Infanterie Territoriale (BIT) 3 et faisant suite à l’exercice bataillonnaire, une remise d’attestation de formation est remise aux cadres. (Crédit: EUTM RCA)

(B2) Le premier bataillon des forces armées centrafricaines formé par la mission européenne EUTM RCA, est opérationnel. Une cérémonie de remise de diplômes a été organisée au camp Kasaï hier (jeudi 11 mai), pour marquer la fin des sept mois de formation.

Une formation de sept mois

Les 650 soldats, hommes et femmes, du bataillon d’infanterie territoriale numéro 3 (BIT3) ont suivi une formation et un entraînement allant de la mise en place de la structure de commandement, de l’entraînement individuel, puis niveau groupe, section, compagnie puis enfin bataillon. Deux priorités ont guidé la formation : « défendre la population et les biens » et « garantir l’intégrité du territoire national ».

Un premier (petit) pas pour la reconstruction des FACA

Pour Herman Ruys, le général belge commandant la mission européenne EUTM, la formation de ce premier bataillon n’est qu’un « premier pas » dans la reconstruction de l’armée centrafricaine. « Maintenant, on a un bataillon de 600 personnes est capable de faire certaines tâches, mais il faut que l’on continue. Au fur et à mesure on va augmenter la capacité des FACA. » La formation du second bataillon, le « BIT1 », a déjà commencé. Européens et Centrafricains sont désormais mieux rodés. Sa formation devrait prendre trois ou quatre mois, selon ce qu’a pu savoir B2. D’ici la fin de son mandat de deux ans, EUTM RCA devrait avoir formé trois bataillons, soit 1800 personnels.

Pas de déploiement prévu… par manque de moyens 

Un petit bémol vient tempérer ce bon résultat. Les 650 soldats centrafricains auraient dû être déployés sur le terrain, en particulier au sud-est du pays, où opèrent les forces spéciales américaines et les forces africaines régionales lancées aux trousses de Joseph Kony. La réalité a imposé de reporter ce déploiement. Ces soldats centrafricains ne disposent ni de l’équipement basique (logistique, camions, systèmes radio…) ni de l’armement (individuel ou d’unité) pour cela. Le risque est réel. « Si on les envoie sans moyens, sans armement, sans soldes, ils pourraient retomber dans les travers du passé », à savoir le racket de la population, expliquait récemment à B2 un connaisseur du pays.

A peine l’armement pour équiper une compagnie

« L’armement dont dispose les FACA suffit à peine à équiper une compagnie de combat, soit environ 150 hommes. Les munitions à disposition suffiraient à peine à tenir pendant 30 minutes une hostilité à faible intensité » affirmait le chef d’état-major Ludovic Ngaïfeï lors d’un colloque, début avril. La question des véhicules tactiques a été, en partie, réglée par des donations bilatérales de la France d’un côté, des États-Unis, de l’autre. La Chine a promis de livrer du matériel et des uniformes.

(Leonor Hubaut)

Lire aussi :

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Carnet (12.05.2017). PSDC (conclusions). Recrutement (CPCC/Eucap Sahel Mali). Marsur (Sophia). Balkans (PSDC). Désarmement (programme). Ukraine (visas). Kenya (observation électorale). MOAS/Méditerranée (secours en mer). UE-Tunisie (Conseil d...

Fri, 12/05/2017 - 19:45
(B2) Parus récemment : Un noyau dur devenu chamallow. Une coopération structurée permanente : pour quoi faire ? (blog) Des battlegroups mieux financés et plus déployables La paix et la sécurité au coeur du renouveau des relations entre l’UE et l’Afrique Un missile britannique sur le mini QG militaire de l’UE (blog) MPCC. Fidèles à […]
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Un noyau dur devenu chamallow. Une coopération structurée permanente : pour quoi faire ?

Fri, 12/05/2017 - 17:10

(B2) Le renforcement de l’Europe de la défense a aujourd’hui un mot et un symbole : la coopération structurée permanente.

Son objectif parait clair : permettre à ceux qui veulent aller de l’avant d’approfondir, entre eux, des liens et des projets pour permettre des déploiements plus rapides et efficaces sur le terrain en cas de crise majeure, comme de renforcer leurs capacités de défense. En un mot, l’Europe de la défense tant rêvée mais jamais appliquée.

Ce dispositif s’inscrit dans la filigrane de l’Europe politique ébauchée lors du Traité de Maastricht, reformulée sous le terme d’Union européenne de la sécurité et de la défense dans les années 2000 (sommet des Pralines). Il a été reformulé dans la Convention européenne, conçu pour réunir les pays disposés à reprendre les obligations d’assistance mutuelle et de défense collective de l’UEO moribonde, et intégré dans la Constitution européenne / puis dans le Traité de Lisbonne sous la forme d’un dispositif apparemment plus technique, la Coopération structurée permanente. Mais l’esprit est resté le même, posant haut l’ambition de défense. A l’entrée en vigueur du Traité, fin 2009, ce dispositif aurait dû voir le jour. Il n’en a rien été. Aucun État membre ne semblait disposer, en pleine crise financière, à dépenser plus et agir davantage en matière de défense. Il a fallu attendre 2016 et une nouvelle impulsion menée, de façon concomitante, par la Haute représentante Federica Mogherini (qui l’a inclus dans sa « stratégie globale ») et le couple franco-allemand (aidé des Espagnols), pour voir ressurgir le projet, aujourd’hui sur la table des 28. Les ministres de la Défense doivent en parler le 18 mai prochain.

Une équation compliquée

Malgré plusieurs discussions dans différents cercles depuis l’adoption de la stratégie globale en juin 2016, les résultats sont pour le moins mesurés. Il faut bien l’avouer. L’équation est, en effet, compliquée : il faut réussir à associer une majorité d’États membres (la décision se prend à la majorité qualifiée), prêts à s’impliquer davantage, à dépenser plus et, surtout, à mettre en jeu la vie de leurs hommes (et femmes) sur des terrains présentant quelques risques. Or, en Europe, il y a peu d’États aujourd’hui qui réunissent ces différents paramètres : 1) volonté politique d’aller plus loin, 2) capacités militaires pour le faire, 3) potentiel de défense, 4) disponibilité financière pour investir, 5) acceptation du risque.

Des paramètres que peu d’États réunissent

Certains ont soit une certaine volonté politique, soit l’acceptation du risque mais pas vraiment de finances (Grèce, Portugal, Belgique, Slovénie). Quelques uns ont les finances mais pas la volonté ou pas les capacités (Autriche, Irlande, Suède). Certains ont tout … sauf l’acceptation du risque (Allemagne) et ne veulent pas jouer trop « noyau dur » pour éviter de briser les cercles. Quelques uns, enfin, ne veulent rien du tout, et surtout pas que l’UE s’investisse dans sa défense (Royaume-Uni mais aussi Pologne). La majorité n’ont ni l’un ni l’autre mais ne veulent pas être exclus des différents projets (Hongrie, Roumanie, Bulgarie, Malte, Chypre, Slovaquie). Bref, au-delà de la belle unanimité de façade, la division est réelle et l’incapacité d’agir latente.

Le mouton à cinq pattes ou une mobylette solaire

Pour réconcilier tout le monde, on a trouvé un nouveau concept (légèrement éloigné de l’idée d’origine) : « une coopération structurée permanente, inclusive, reposant sur une approche modulaire, et traçant les contours de projets éventuels ». C’est un peu le mouton à cinq pattes, ou à peu près. C’est un peu comme si vous aviez le projet d’une fusée à envoyer sur la lune, en dictant trois conditions : la consommation d’un moteur de mobylette, la vitesse supérieure à l’attractivité terrestre, un toit arboré et pouvoir emporter l’équivalent d’un bus complet en personnel… Difficile à réaliser. Etre inclusif – c’est-à-dire associer tous les États membres ou presque (excepté Danemark (1) et Royaume-Uni (2) voire l’Irlande (3)) – revient en fait à décider à 26 ou 27 comme aujourd’hui. Etre très ambitieux équivaut à exclure quasiment tous les pays et donc à casser une certaine cohésion européenne, ce que personne ne veut (France y compris).

Objectif : ne pas casser l’unité

L’approche modulaire est aussi séduisante intellectuellement mais elle revient, elle aussi, à casser l’unité et contrecarre le coté « structuré » de la PESCO. Et, surtout, elle ne présente pas vraiment d’originalité avec ce qui est déjà possible aujourd’hui. Comme l’expliquait un haut responsable national, si nous voulons coopérer avec un pays, sur un projet précis, nous n’avons pas vraiment besoin de l’Union européenne. Nous le faisons très bien. Et c’est la réalité aujourd’hui en matière de défense. Nombre de projets se mènent de manière bilatérale (Belges avec Néerlandais, Français et Britanniques, Tchèques et Slovaques, Suédois et Finlandais, etc.) ou de manière multilatérale (EATC).

Une certaine confusion des instruments

Résultat, on discute, on discute. On mange du chamallow. Cela a certes un avantage : cela permet de garder vivant et remettre sur le tapis des discussions politiques un dispositif dont tout le monde avait oublié, jusqu’à l’existence. Mais on en oublierait presque de définir la plus-value de cette PESCO. Or, personne aujourd’hui n’est vraiment capable de dire ce que permettrait de plus cette Coopération structurée, inclusive, modulaire, unique et multiforme. Certes les Allemands ont fait quelques propositions. Mais celles-ci sont assez succinctes et peuvent très bien être réalisées sans cet instrument. On semble ainsi confondre les autres coopérations, possibles dans le cadre du Traité, avec d’autres instruments (4) ou hors du Traité (5) et la Coopération structurée permanente qui est « unique », ne peut être déclenchée qu’une seule fois, et est permanente ensuite… A la manière de la monnaie unique.

Les missions les plus exigeantes

Certains diplomates (français notamment) n’ont pas tort de rappeler l’ambition de départ. Une ambition qui se retrouve dans le texte même du Traité . Il ne s’agit pas de faire des missions ordinaires mais de remplir les « missions les plus exigeantes » de l’Union, les plus robustes, celles qui visent à l’interposition voire à l’imposition de la paix.

« Les États membres qui remplissent des critères plus élevés de capacités militaires et qui ont souscrit des engagements plus contraignants en la matière en vue des missions les plus exigeantes, établissent une coopération structurée permanente dans le cadre de l’Union. Cette coopération est régie par l’article 46. Elle n’affecte pas les dispositions de l’article 43. » (article 42.6 du Traité)

En clair, il ne s’agit pas de faire quelques projets sans doute éminemment utiles (et sympathiques) mais de construire l’embryon d’une capacité robuste de défense européenne, capable de remplir ses ambitions annoncées de stabilisation dans son voisinage (6).

L’Europe de la défense a aujourd’hui besoin de projets plus ambitieux, concrets, structurants… pas d’usines à gaz qui seront à combustion lente et ne produiront pas autre chose que du chamallow à l’arrivée.

(Nicolas Gros-Verheyde)

(1) Le Danemark a un opt-out en matière de défense.

(2) Le Royaume-Uni est sous l’effet de sa déclaration de Brexit et a une opposition fondamentale à tout projet de l’Europe de la défense.

(3) L’Irlande a un statut de pays neutre. Et, à deux reprises, une déclaration annexée au Traité l’a rappelé (en dernier lieu le Traité de Lisbonne) et était une condition expresse de la ratification de ces traités.

(4) Le traité permet ainsi des coopérations renforcées (désormais possibles dans le domaine de la Défense) qui obéissent aux règles habituelles de celles-ci, et qui sont distinctes de la Coopération structurée permanente. Il permet aussi aux 28 de confier à quelques États membres des actions communes, menées en quelque sorte par délégation.

(5) L’Airbus A400M comme EATC ont été faits hors du cadre du traité communautaire, de même que la coopération Benelux en matière maritime ou aérienne, ou la coopération terrestre germano-néerlandaise.

(6) A supposer qu’un accord de cessez-le-feu réel soit signé un jour en Ukraine ou en Syrie, et que l’ONU (ou une autre instance) demande à l’Union européenne de s’investir pour prendre en charge une force militaire chargée de surveiller ce cessez-le-feu, les Européens seraient, bien en peine, aujourd’hui de mettre en place cette force.

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Des battlegroups mieux financés et plus déployables

Fri, 12/05/2017 - 15:50
(B2) Un accord de principe semble pouvoir se dégager pour mieux financer les groupements tactiques de l'UE (les battlegroups). Le Conseil des ministres de la Défense de l'UE pourrait avaliser, jeudi (18 mai), cet accord dont on devrait trouver trace dans les conclusions. Cette question du renforcement du financement des battlegroups est latente depuis des années. […]
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La paix et la sécurité au coeur du renouveau des relations entre l’UE et l’Afrique

Fri, 12/05/2017 - 14:30
(B2) Pour assurer sa propre sécurité, l'Union européenne veut renforcer et « redynamiser » sa coopération avec l'Afrique. Ce sera l'objet du débat des ministres ce lundi (15 mai) qui auront également à déjeuner Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l'Union africaine. Ils pourront s'appuyer sur la communication "conjointe" (1) de la Commission européenne […]
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Un missile britannique sur le mini QG militaire de l’UE

Fri, 12/05/2017 - 11:45

Missile Meteor tiré d’un avion de combat (crédit : MBDA / MOD Uk)

(B2 – exclusif) Le naturel semble être revenu au galop… Après une manifeste bonne volonté, les Britanniques ont mis ce qui ressemble à un « veto » à la mise en place du projet de mini QG européen permanent pour certaines missions militaires européennes. Ce qu’on appelle la MPCC en langage européen (1). Ce qui est une vieille habitude, Londres s’étant régulièrement opposé à toute mise en place d’un QG autonome depuis le début des années 2000…

Un accord en mars… un désaccord en mai

En mars, le ministre britannique à la Défense, Michael Fallon, avait montré son accord. Mais est-ce l’habituelle duplicité britannique, un certain optimisme franco-allemand ou plutôt le contexte électoral ? Dans tous les cas, les Britanniques ont tourné casaque et ont, jusqu’à présent, refusé toutes les propositions de compromis qui leur étaient présentées. « Il ne s’agit pourtant que de transcrire en termes juridiques un accord politique » plaide un diplomate d’un État membre en faveur de la MPCC. « Il y a un accord politique certes » reconnait son homologue britannique. Mais il faut, ensuite, le traduire dans une décision. Et les mots choisis ont alors toute son importance. « Le langage traduit ce que vous espérez faire » constate-t-il.

Durcissement lié au Brexit

Cette attitude est assez logique, d’une certaine manière. Et elle correspond au durcissement affiché à Londres sur le Brexit. Mais elle passe mal auprès des autres États membres, notamment en France mais aussi en Allemagne, en Espagne, et jusqu’en Finlande. Elle ne laisse présager rien de bon sur le reste des négociations.

(Nicolas Gros-Verheyde)

Lire tous les détails : MPCC. Fidèles à leurs habitudes, les Britanniques bloquent. Les points de désaccord

Et notre fiche mémo : Le commandement des missions militaires (MPCC)

Lire aussi : Un mini QG pour les missions de l’UE. Pour quoi faire ?

 

(1) Capacité de conduite et planification des missions (militaires non exécutives).

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MPCC. Fidèles à leurs habitudes, les Britanniques bloquent. Les points de désaccord

Thu, 11/05/2017 - 20:30
(B2) Chacun pouvait croire le point sur la MPCC, le mini-QG destiné à conduire les missions militaires. Et il semblait surtout des points techniques à régler. Il n'en a rien été. Passé le premier élan d'accord de principe, obtenu au conseil des ministres des Affaires étrangers et de la défense du 6 mars (lire : […]
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La mission EUPOL Copps sous enquête

Thu, 11/05/2017 - 18:05
(B2 - exclusif) La Haute représentante de l'UE, Federica Mogherini, a déclenché une enquête administrative au sein de la mission EUPOL Copps, basée en Palestine. Une enquête très discrète, dont a cependant eu vent (et confirmation) B2. L'enquête a été déclenchée, après avoir reçu des plaintes internes, notamment de harcèlement (hiérarchique), jugées « crédibles » […]
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