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Actualité. Réflexions. Reportages
Updated: 1 week 2 days ago

Pour la Pologne, le principe de solidarité s’exerce dans les Balkans

Mon, 13/08/2018 - 23:12

(B2) Le ministre polonais de la Défense, Mariusz Błaszczak, s’est déplacé au camp Butmir à Sarajevo, mercredi (8 août), pour rencontrer les militaires polonais engagés dans l’opération de l’UE déployée en Bosnie-Herzégovine (EUFOR Althea), puis au Kosovo sur la base de Novo Selo pour rencontrer les militaires de la l’opération de stabilisation de l’OTAN (KFOR) et les policiers présents dans la mission ‘Etat de droit’ de l’UE (EULEX Kosovo).

Présence au camp Butmir (crédit : Wojciech Król/MOD Pologne)

L’affirmation du principe de solidarité

Une visite, destinée quelques jours avant le défilé militaire du 15 août, à récompenser les différents militaires engagés dans ces opérations (1), mais aussi à affirmer un message plus politique à destination des autres nations impliquées. « Nous appliquons le principe de solidarité » a ainsi affirmé le ministre M. Błaszczak lors de sa visite au Kosovo. « Nous nous soucions de la sécurité de la Pologne, mais aussi de la sécurité mondiale » (2).

(NGV)

(1) La Pologne est engagée dans les opérations de maintien de la paix dans les Balkans, depuis 1992 en Bosnie-Herzégovine et depuis 1999 au Kosovo. Elle compte aujourd’hui un contingent de 248 militaires et 14 civils, dirigé par le lieutenant-colonel Piotr Wrona, dans la KFOR (placée sous le commandement du général italien Salvatore Cuoci) et un contingent 39 militaires commandé par le le lieutenant-colonel Tomasz Adamczyk au sein de EUFOR ALTHEA (placée sous commandement hongrois).

(2) Traduit du polonais par nos soins. Sources : communiqué de EUFOR Althea (english) et communiqué du ministère de la défense (polonais)

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Le Niger, la question migratoire n’est pas l’unique préoccupation (CICR)

Fri, 10/08/2018 - 12:02
(B2) La question migratoire place le Niger sous le feu des projecteurs européens. Le pays, placé au cœur de la stratégie européenne sur ce continent, est régulièrement pris comme exemple. B2 s'est entretenu avec Loukas Pétridis*, qui a dirigé le bureau du CICR (le Comité international de la Croix-rouge) au Niger ces quatre dernières années Vous […]

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Categories: Défense

Un réseau de trafic de migrants démantelé en Espagne

Wed, 08/08/2018 - 17:06

(B2) Europol a prêté la main au démantèlement d’un réseau de trafiquants d’êtres humains basé en Espagne qui opérait entre l’Afrique et la France. Au total, l’organisation serait impliquée dans le trafic d’au moins 300 personnes.

Sept membres d’un réseau de trafic d’êtres humains ont été arrêtés, en juillet, par la police espagnole à Madrid et au nord de l’Espagne (à Guipuzcoa). Le réseau aurait facilité le passage de 300 migrants de pays d’Afrique francophone (Guinée, Côte d’Ivoire, Mali et Sénégal) vers la France via l’Espagne selon les investigations d’Europol.

Une infrastructure bien installée

Selon un communiqué de la police espagnole du 4 août, ce réseau s’appuyait sur une solide infrastructure déployée en Europe (France et Espagne) et dans des pays africains francophone. Avec un rôle bien spécifique pour chacun des membres.

Premiers soupçons

L’enquête avait démarré en janvier 2018. Tout est parti d’une station de bus de San Sebastian (Pays Basque espagnol). La conduite suspecte de deux individus, attendant à plusieurs reprises l’arrivée de personnes d’origine africaine, a attiré l’attention. Ceux-ci les emmenant à la gare et leur achetant des billets à destination de la France.

Une logistique rodée

Issus des couches sociales pauvres des pays francophones, les migrants, à qui les trafiquants promettaient de rejoindre la France, étaient embarqués via différentes routes sur le continent africain jusqu’à des bateaux de fortunes pour rejoindre les côtes espagnoles.

Pour gagner ensuite la France, en plus des départs en train ou bus, certains prenaient un taxi, conduit par un Espagnol, qui pouvait prendre jusqu’à 150 euros par personne, à raison de cinq personnes par trajet.

La police espagnole note l’utilisation de faux papiers la plupart du temps mais aussi quelques cas d’usurpation d’identité.

Lors de l’arrestation des sept membres du réseau, huit migrants ont été retrouvés dans deux appartements différents à Guipuzcoa, au nord de l’Espagne. Ils étaient dans l’attente de passer en France.

Les analyses d’Europol

Le Centre européen de contrebande des migrants d’Europol (EMSC) « a soutenu l’enquête avec des capacités d’analyse internes et le déploiement d’un expert à San Sebastian (Espagne) avec un bureau mobile et UFED (Universal Forensic Extraction Device) » précise l’agence dans un communiqué mardi (7 août).

Les investigations ont confirmé l’existence d’une organisation criminelle d’origine sub-saharienne, spécialisée sur le trafic de migrants, basée à San Sebastian, avec des ramifications à Bilbao, Madrid et in fine en France.

(Emmanuelle Stroesser)

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Les sanctions US rétablies en partie, l’UE met en place ses mesures de blocage

Tue, 07/08/2018 - 15:59
(B2) Le conflit politique entre les États-Unis et l'Iran prend une nouvelle tournure mardi (7 août) avec l'entrée en vigueur du premier volet de sanctions contre l'Iran rétablies par Donald Trump estimant insuffisant l'accord sur le JCPOA pour réduire le risque nucléaire. Des sanctions US rétablies Le président américain a signé dimanche (5 août) un […]

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Categories: Défense

La mission de formation de l’UE en Centrafrique prolongée jusqu’à l’automne 2020

Tue, 07/08/2018 - 09:50
(B2) Comme attendu, le Conseil de l'UE a prolongé jusqu'au 19 septembre 2020 le mandat de la mission militaire de formation de l'UE en République centrafricaine (EUTM RCA). Une décision adoptée le 30 juillet, par voie de procédure écrite (la procédure balai' de la fin de l'été) et publiée au journal officiel le lendemain. Une […]

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Six entités qui ont participé à la construction du pont vers la Crimée sanctionnées par l’UE

Mon, 06/08/2018 - 14:45
(B2) L'Union européenne a décidé, lundi (30 juillet) de geler les avoirs de six entités qui ont participé à la construction du pont du détroit de Kertch, qui relie la Russie à la péninsule de Crimée annexée illégalement (1). Mesure prise par procédure écrite et entrée en vigueur mardi (31 juillet) dès la publication au […]

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Relais à la tête de l’opération Sophia

Fri, 03/08/2018 - 14:16

(B2) Le navire de débarquement italien ITS San Marco (L-9893) a pris le relais son ‘sister-ship’ ITS San Giusto (L-9894) comme nouveau navire amiral pour l’opération européenne de lutte contre les trafics en Méditerranée (EUNAVFOR Med / Sophia), annonce la marine italienne qui assure le rôle de nation-cadre (fournissant commandement et différents moyens essentiels pour l’opération).

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Essai réussi pour le drone solaire Zéphyr

Thu, 02/08/2018 - 09:27

(B2) Le Zephyr S, le drone solaire fabriqué par Airbus, a établi un nouveau record de vol, a annoncé l’industriel mercredi (25 juillet. Cet appareil commandé par l’armée britannique à raison de trois exemplaires a battu le record d’endurance, dépassant l’ancien record de 14 jours, 22 minutes et 8 secondes.

Le drone Zephyr S (crédit : Airbus)

L’avion, qui pèse environ 75 kg et a une envergure de 25 mètres, était en l’air depuis le départ de son vol inaugural de l’Arizona, aux États-Unis, le 11 juillet. Croisement entre un satellite et un drone, le Zéphyr S navigue dans la stratosphère à environ 70.000 pieds. Il fonctionne à l’énergie solaire pendant la journée et les batteries rechargées la nuit.

Pour le ministre délégué de la Défense Stuart Andrew, « ce matériel révolutionnaire utilise un large éventail de technologies innovantes, brouillant les frontières entre l’air et l’espace. Il pourrait un jour rassembler des informations utiles pour nos troupes sur la ligne de front » comme de reconnaissances lors de catastrophes naturelles.

(NGV)

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La revanche de Trafalgar

Wed, 01/08/2018 - 15:44

(B2) L’Armada espagnole et la Royale vont prendre le contrôle de l’opération EUNAVFOR Atalanta. La décision a été actée discrètement fin juillet. Au grand dam de Londres plus devenu européen que les Européens…

Une décision liée au Brexit

Cette décision n’est pas une nouveauté pour nos lecteurs (lire : Le QG de Atalanta sera bien transféré de Northwood à Rota. Viva España). Mais elle n’en pas moins importante. C’est en matière de sécurité et de défense la première décision d’importance liée au Brexit. Elle était en effet inscrite en filigrane dans l’accord sur le retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne (à l’article 124.7 de l’accord) qui empêche les Britanniques de commander une opération européenne et d’accueillir le QG d’une telle opération après le 29 mars 2019 (date prévue du Brexit).

Une importance politique

Alors que la piraterie maritime a largement diminué, ce transfert n’a pas, au niveau opérationnel, vraiment de conséquence fondamentale. Le QG de Londres n’a d’ailleurs à aucun moment démérité. Et les Britanniques ont vraiment joué le jeu européen en fournissant les effectifs nécessaires, souvent de haute qualité. Au plan symbolique et politique, cependant, la conséquence est sans doute moins visible mais néanmoins primordiale. Une véritable revanche de Trafalgar. L’Armada espagnole et la Royale française prennent ainsi 200 ans après, une (petite) revanche. Alors que la bataille du 21 octobre 1805 avait consacré une certaine suprématie britannique sur les mers, ce transfert pourrait ainsi être une petite goutte de la perte d’influence britannique au plan maritime.

Une lézarde dans la suprématie maritime de Londres

Cette conséquence politique ne sera pas immédiate. Elle pourrait se faire plutôt sur le moyen et long terme. Elle ne remet certes pas en cause la suprématie de Londres en tant que place-forte maritime, avec la présence des principales compagnies maritimes, du bureau maritime international, etc. Mais elle introduit une ‘lézarde’ dans le dispositif. Elle vient accréditer l’idée que l’on peut se passer des Britanniques en matière maritime. Ce qui est assurément plus dangereux que la perte d’un commandement. Sur ce plan, le départ du MSCHOA — le centre qui assure la coordination entre les navires militaires et les navires marchands — est tout aussi important que la perte même du quartier général.

Le rôle minoritaire

La principale opération maritime européenne ne sera plus commandée depuis Londres mais depuis l’Espagne. Tandis que l’autre opération maritime est déjà commandée depuis Rome. Ne restera à Northwood que le soin de commander l’opération Sea Guardian en Méditerranée qui n’a un rôle que limité avec un fonctionnement par intermittence (jusqu’ici) et pas de mandat exécutif, contrairement aux deux autres opérations européennes.

Une petite perte financière

Au passage, elle prive la marine britannique d’un fleuron opérationnel comme d’une certaine manne financière. Les Britanniques avaient réussi à amortir une partie de la modernisation de leur QG par le biais des fonds européens. Ils ne pourront plus ainsi bénéficier de cette mise en commun. Ce seront désormais les Espagnols et Français qui en bénéficieront.

Un succès indéniable

Le temps a passé. Et la piraterie maritime n’occupe plus le centre de l’actualité. Tout simplement car la pression a diminué. Mais rappelons-nous. Au plus fort de la piraterie somalienne, en janvier 2011, il y avait 736 otages et 32 ​​navires détenus en Somalie. Sept ans après… on est à zéro. Depuis octobre 2016, très exactement, il n’y avait plus d’otages et de navires détenus.

Quel est le bilan de l’opération

L’opération a eu un succès indéniable sur la protection des navires du Programme alimentaire mondial, qui était (il faut le rappeler) un des premiers objectifs de l’opération. Le taux de réussite est de 100% Il fallait protéger les navires du PAM qui approvisionnaient la Somalie et fournissaient (et fournissent toujours) une aide alimentaire et humanitaire aux populations somaliennes. Il fallait aussi protéger les navires qui ravitaillaient les forces de l’AMISOM, l’opération de l’Union africaine en Somalie, une opération qui n’est pas juste du maintien de la paix (statique) mais une opération de combat et de reprise de vive force du terrain sur les Al Shabab.

… et en matière de prisonniers

Selon notre propre bilan (qui diffère légèrement du bilan officielle) l’opération a permis d’appréhender environ 800 suspects. Environ 2/3 ont été désarmés et libérés sur le champ. Un tiers d’entre eux ont été remis à des autorités judiciaires soit dans des pays de la région (Kenya, Seychelles, Ile Maurice, Somalie), soit dans les pays du/des navire/s concerné/s (UE : Espagne, France, Allemagne, Pays-Bas, Belgique et hors UE : Inde, Japon, USA). Des condamnations ont été prononcées dans la plupart des cas. Seule une vingtaine ont été libérés. Six suspects sont toujours en détention provisoire.

(Nicolas Gros-Verheyde)

Les Britanniques super champions… de l’Europe

Le gouvernement britannique a tenté de résister à ce départ, en proposant de garder le commandement de l’opération ou un pied dans sa fonction. Pour ceux comme B2 qui ont suivi le début cette opération, on peut y voir un sacré retournement de situation… Il y a dix ans, en 2007-2008, les diplomates britanniques bataillaient dans l’ombre pour saborder cette opération, en critiquant le bien fondé, tentant de retarder sa mise en place, d’en réduire son champ d’investigation, et de mettre sur pied une opération concurrente au sein de l’OTAN.

Quel paradoxe !

Aujourd’hui, il en sont devenus un de ses plus fervents supporters. Difficile de trouver plus enthousiaste pour la politique de sécurité et de défense de l’Union européenne que les Britanniques. L’opération Atalanta est une des réussites majeures de la politique de sécurité et de défense peut-on entendre. Mieux : « Le leadership britannique et le commandement de l’opération ont joué un rôle déterminant dans son succès », se vante la diplomatie britannique.

(*) Nous prenons en compte toutes les arrestations commises par un navire sous mandat européen même si la remise s’effectue (pour des raisons juridiques) sous pavillon national. Il en est ainsi pour les remises aux Somaliens (avec qui aucun accord n’était passé par l’UE). Le bilan officiel est de 166 suspects transférés aboutissant à 145 condamnations.

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L’opération Atalanta passe sous commandement espagnol… et français

Wed, 01/08/2018 - 15:05
(B2) L'Union européenne a décidé, lundi 30 juillet, par la voie la plus discrète possible, le transfert du commandement de l'opération maritime européenne de lutte contre la piraterie au large de la Somalie (EUNAVFOR Atalanta), après le Brexit. La décision a été approuvée par voie écrite, et signée par la présidence du Conseil, le ministre […]

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Trois journalistes russes assassinés en Centrafrique. Leur tort : enquêter sur le groupe Wagner ?

Wed, 01/08/2018 - 12:24

(B2) Trois journalistes russes ont été tués dans la nuit de lundi à mardi en Centrafrique. Un acte qui ressemble à une exécution en bonne et due forme

Les trois journalistes russes travaillent pour le média d’opposition ‘The Centre for Investigation‘ (TsUR) de Mikhaïl Khodorkovski, devenu un des principaux opposants au Kremlin. Celui-ci a confirmé la nouvelle. Les trois journalistes de l’équipe de tournage ont été tués : un reporter de guerre chevronné, Orkhan Dzhemal, le cameraman Kiril Radchenko, et le réalisateur Alexander Rastorguev.

Une enquête sur le groupe Wagner

Ils enquêtaient sur des mercenaires privés russes, en particulier le groupe Wagner, présent en Centrafrique. « Il s’agissait d’hommes courageux qui n’étaient pas simplement préparés à recueillir du matériel documentaire, mais qui voulaient le « sentir » dans la paume de leurs mains », indique Khodorkovski sur son site.

Une exécution en bonne et due forme

« Neuf ravisseurs enturbannés ne parlant ni le français ni le sango » (la langue nationale), ont confisqué le véhicule des journalistes à 23 km de Sibut avant d’exécuter par balles les trois ressortissants russes a indiqué Ange Maxime Kazagui, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, sur TVCA, selon Reporters sans frontière. « L’un d’entre eux serait mort sur place, les deux autres un peu plus tard des suites de leurs blessures ». Ces précisions ont été fournies grâce au témoignage de leur chauffeur, blessé lui aussi, mais ayant réussi à s’échapper.

Une enquête approfondie nécessaire

L’ONG de défense des journalistes, Reporters sans frontières (RSF), a demandé aux autorités centrafricaines et russes « de mener une enquête sérieuse et approfondie pour identifier les auteurs ».

(NGV)

Lire aussi : Qui est le groupe Wagner, les privés de Poutine qui agissent en Syrie ?

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Orban prend la tête d’une Europe illibérale

Tue, 31/07/2018 - 19:40
(B2) Dans un discours majeur, quasiment consacré à l'Europe, prononcé lors de l'Université d’été de Bálványos, le Premier ministre hongrois Viktor Orban s'est prononcé samedi (28 juillet), s'est présenté comme le chef de la campagne pour l'établissement d'une démocratie chrétienne en Europe. On peut ne pas porter le dirigeant hongrois dans son cœur et ses […]

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Formation terminée pour 26 marins et garde-côtes libyens

Mon, 30/07/2018 - 18:29

(B2) La marine espagnole vient de terminer le second module d’entrainement de 26 marins et gardes-côtes libyens, qui avait débuté le 2 juillet.

Durant trois semaines, les stagiaires ont pu parfaire leurs connaissances en matière de mouvement maritime, de droits de l’Homme, de premiers secours, ainsi que d’apprendre quelques notions d’anglais. Une nécessité car peu de marins et garde-côtes libyens parlent la langue, ce qui complique les échanges avec d’autres navires (notamment marchands) et entraîne souvent certaines incompréhensions lors des secours (lire : Quand les garde-côtes libyens et les ONG interviennent en même temps, c’est le bazar).

Cours à l’école d’infanterie de la marine

Les cours ont été dispensés à l’école d’infanterie de marine de Carthagène — une des bases navales espagnoles située dans le sud-est du pays (dans la région de Murcie). La formation a été assurée par 13 militaires espagnols (cinq du corps des Marines et huit du corps juridique militaire), accompagnés d’un soldat italien et de quatre civils, dont un espagnol.

Trois phases d’instruction

L’instruction a été divisée en trois phases, en commençant tout d’abord par un examen médical. La seconde phase consistait en différents enseignements communs, tels que les droits de l’Homme (sur le statut de réfugié), les premiers secours aux naufragés et l’égalité homme-femme. Dans la dernière phase, les garde-côtes libyens ont été divisés en deux groupes : les officiers supérieurs ont suivi un cours sur le droit maritime international et les conflits armés, avec des cas pratiques similaires à ceux qu’ils vont développer en Libye. Le reste des officiers et des sous-officiers ont suivi des cours sur les modalités de visite, d’abordage ou de réquisition des navires.

Apprendre à faire des approches sûres

Ainsi, par exemple, l’armée espagnole a enseigné aux Libyens « à procéder à des approches sûres », mais surtout à « distinguer lorsque leur attitude doit se faire à ‘profil bas’, en adoptant une approche collaborative, ou au contraire, en utilisant des procédures plus complexes car la situation est à risque », explique le commandant de la marine Ricardo Noval Martin au quotidien espagnol La Razon.

On part parfois de zéro

Plus précisément, ils ont enseigné les « mouvements techniques à l’intérieur des cabines, la tenue du registre de bord, comment s’équiper correctement et distinguer entre les différents cas qui peuvent être trouvés, de procéder d’une manière ou d’une autre », selon le premier sergent Manuel Jesús Corbacho, interrogé par le quotidien espagnol. Les stagiaires libyens présentaient « de grandes lacunes au niveau général, même au niveau maritime. Beaucoup ont commencé à partir de zéro ». Ce « manque de formation et de moyens » des garde-côtes est des raisons de l’insuffisance des contrôle, indique le lieutenant-colonel d’infanterie de marine Miguel Gallardo Fernández-Díez, chef adjoint de l’établissement.

D’autres formations à venir

Différents modules d’entrainements des garde-côtes libyens vont avoir lieu prochainement, en Italie et en Croatie, précise le communiqué du QG de Rome de l’opération. En tout, 237 personnels de la marine et des gardes-côtes libyens ont déjà été formés par l’opération européenne Sophia / EUNAVFOR Med.

(NGV avec Aurélie Pugnet, st.)

Lire aussi : Combien de garde-côtes libyens ont été formés par les Européens ? (V2)

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Le droit d’asile des Palestiniens protégés par l’UNWRA précisé par la Cour

Mon, 30/07/2018 - 15:30
(B2) Les Palestiniens bénéficiant du statut de réfugié auprès de l’UNRWA ne peuvent, normalement pas obtenir le statut de réfugié dans l’Union indique la Cour de justice le 25 juillet La Cour devait se prononcer, saisie par voie de question préjudicielle par le tribunal administratif de Sofia (Bulgarie), sur le cas de Serin Alheto, une […]

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Paris et Madrid veulent rythmer le pas sur les questions migratoires

Fri, 27/07/2018 - 18:43
(B2) Lors d'une visite à Madrid, le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, ont signé une 'déclaration sur les questions migratoires' jeudi (26 juillet) visant à accélérer les travaux en la matière. Une réunion sera organisée à la rentrée des ministres chargés de la Migration Une déclaration qui a essentiellement […]

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Quatre satellites de plus pour Galileo

Fri, 27/07/2018 - 10:06

(B2) Quatre satellites Galileo supplémentaires ont été mis en orbite depuis le port de lancement européen en Guyane française sur le lanceur européen Ariane-5, ce mercredi (25 juillet). L’occasion de faire le point sur un programme assez exceptionnel au plan européen

Lancement de Galileo en décembre 2017 (Crédit : ESA et Arianespace)

Galileo est-il déjà opérationnel ?

Oui. Il fournit déjà des services de positionnement et de mesure du temps à environ 400 millions d’utilisateurs depuis décembre 2016.

Combien le système dispose de satellites aujourd’hui ? Et quand sera-t-il pleinement opérationnel ?

Le système de navigation satellitaire mondial de l’UE dispose désormais d’une constellation de 26 satellites. Le système devrait atteindre sa pleine capacité opérationnelle en 2020. Il sera alors « le système de navigation satellitaire le plus précis au monde », souligne la Commission. Meilleur donc que le GPS américain.

Quels services fournit aujourd’hui Galileo ?

Galileo offre trois services de navigation satellitaire différents :

1° le service ouvert Galileo, gratuit, pour la géolocalisation, la navigation et la mesure du temps.

2° le service de recherche et de sauvetage de Galileo (SAR) qui permet la localisation des signaux de détresse d’une balise activée.

3° le service public réglementé de Galileo (PRS) pour les forces de sécurité et les militaires.

… mais Galileo n’est-il pas réservé aux civils ?

Pas exactement. Galileo est défini comme « un système civil sous contrôle civil ». Une définition très politique pour éviter tout problème. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas possibilité d’usage militaire et d’applications réservées aux militaires. Ce qui est déjà le cas aujourd’hui.

Quel est l’avantage comparatif de Galileo sur le GPS ?

« Le service de mesure du temps est plus robuste, précis (une précision de 20 cm, à terme), et rapide (de l’ordre de quelques nanosecondes) comparé aux autres systèmes de géolocalisation », vante la Commission européenne. En particulier, il « permet au système eCall, obligatoire dans toutes les nouvelles voitures dans l’Union depuis le 31 mars 2018, de communiquer la position du véhicule aux services d’urgence ».

Quel est l’avantage de Galileo en matière de secours en mer ou en montagne ?

Depuis les débuts de Galileo, « le temps nécessaire pour repérer une personne perdue en mer ou en montagne a été réduit de jusqu’à 4 heures à environ 10 minutes après qu’une balise de détresse ait été activée ». Quant à la précision de la localisation, elle « s’est améliorée, pour passer de 10 km sans Galileo à moins de 2 km avec Galileo », assure la Commission. Dès l’année prochaine, en 2019, un nouvel outil sera disponible : « le service renverra un signal informant la personne en danger que son signal de détresse a été capté et localisé ».

Galileo comporte-t-il un service pour la sécurité et militaire ?

Oui. Malgré les oppositions, de quelques pays (Royaume-Uni notamment) et les réticences de certains partis (Verts notamment), Galileo est bien doté d’une partie cryptée, sécurisée. Ce qu’on appelle « le service public réglementé de Galileo (PRS) ». Ce service, « entièrement crypté », est « réservé aux pouvoirs publics pour des informations sensibles sur le plan de la sécurité, notamment dans le cadre d’opérations militaires ». Il est plus robuste que le service ‘ordinaire’ afin de permettre « la continuité du service », par tout temps et en toutes circonstances. Il est ainsi disponible « pour la gestion d’urgences nationales ou de situations de crises, telles que des attaques terroristes ».

(Nicolas Gros-Verheyde, avec Aurélie Pugnet st.)

Lire aussi :

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L’UE va financer la reconstruction du QG du G5 Sahel à Sévaré

Thu, 26/07/2018 - 20:50

(B2) La Commission européenne a annoncé, mercredi 25 juillet, qu’elle financera « la totalité de la reconstruction » du QG de la force conjointe du G5 Sahel, cible d’un attentat en juin dernier. Une nécessité pour les Européens qui comptent sur les forces du G5 pour prendre leur relais

L’entrée du QG de Sévaré, avant l’attentat (Crédit : Minusma)

L’attaque du 29 juin dernier, voiture piégée suivie d’une fusillade, revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), principale alliance djihadiste du Sahel, liée à Al-Qaïda (lire : Une patrouille franco-malienne de Barkhane attaquée dans Gao (V3)), avait fait trois morts (deux militaires et un civil). Mais elle avait surtout semé le doute sur la capacité des forces maliennes à agir et sur le leadership de la Force. Le commandant avait d’ailleurs rapidement été destitué. Et un général mauritanien, Hanena Ould Sidi, nommé à la tête de cette Force.

Une attaque suicide détruisant le QG

Conséquence non négligeable l’attaque suicide a aussi détruit une bonne partie du quartier général du G5 Sahel à Sévaré (centre du Mali), le rendant impropre à coordonner les opérations futures. Outre l’entrée principale, plusieurs bâtiments dont des locaux d’hébergement ont, en effet, été endommagés ou détruits.

Toute la reconstruction financée par l’UE

C’est sur cet aspect logistique que la Commission européenne a décidé d’intervenir. « Nous avons décidé de soutenir pleinement la reconstruction du quartier général de Sévaré, au Mali », a ainsi annoncé la Commission mercredi (25 juillet). Aucun budget n’a encore été annoncé, mais l’étendue des dégâts laisse penser que d’importants travaux de reconstruction et de sécurisation sont nécessaires. Cette décision a été prise en « une concertation étroite » avec les Français de l’opération Barkhane, le commandant de la Force du G5 Sahel et la mission militaire européenne de formation de l’armée malienne (EUTM Mali), précise-t-on à Bruxelles.

Objectif : éviter l’effondrement de la Force conjointe

Avant même l’attaque, l’opérationnalisation de la Force conjointe était remise en question (lire : La force conjointe du G5 Sahel peine à se mettre en place). La destruction du QG réduisait les capacités physiques de la force. En finançant la reconstruction, l’UE s’assure qu’elle aura lieu plus rapidement. Elle soutient ainsi la continuité de l’action de l’état-major de la Force sur place. L’Union européenne « poursuivra ce travail de concertation avec le nouveau commandant de la Force dès qu’il sera en fonction ».

… et défendre les intérêts européens

« L’attaque contre le quartier général de la Force conjointe du G5 Sahel au Mali est aussi une attaque contre notre priorité commune de ramener la paix dans la région », précise la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini. Un soutien qui est dans le logique prolongement de la position toujours affirmée par les Européens aux forces locales (lire : Les 28 renouvellent leur soutien au G5 Sahel).

Nb : En évitant que la Force conjointe se délite, l’UE entend également soutenir les investissements déjà faits jusqu’à présent. Le G5 Sahel étant un pari qui doit permettre aux Européens de se désengager, au moins militairement, de la région.

(Leonor Hubaut)

Lire aussi : G5 Sahel. L’Europe n’a pas tout à fait tenu ses promesses (Kalla Ankourao)

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