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(B2) Un avion militaire russe, avec 14 membres d’équipage à bord, a disparu lundi soir (17 septembre) au-dessus de la Méditerranée a indiqué le ministère russe de la défense, qui accuse la France d’être impliquée. A Paris, on dément formellement.
La disparition d’un avion de reconnaissance au large de la Syrie
« Le 17 septembre, vers 23h00 [22h00 heure de Paris], a été perdu tout contact avec l’équipage de l’appareil russe Il-20 qui était de retour sur la base aérienne de Hmeimim ». L’appareil — un quadrimoteur doté de différents équipements (radar, renseignement d’origine électromagnétique) spécialisé dans la reconnaissance — survolait alors la Méditerranée, à 35km de la côte syrienne.
Une attaque de missiles venant de la mer… peut-être
Selon les Russes, l’Illiouchine-20 a disparu des écrans radar au moment de l’attaque de quatre avions israéliens F-16 qui avaient visé lundi soir des cibles syriennes dans le gouvernorat de Lattaquié. Parallèlement, une attaque de missiles sur la ville syrienne de Lattaquié a été réalisée depuis la mer, selon Spoutnik. « Les systèmes russes de contrôle de l’espace aérien ont enregistré des tirs de missiles depuis la frégate française Auvergne se trouvant dans cette zone », précise le ministère russe de la défense. Du côté de l’état-major des armées françaises, joint par B2, on « dément formellement toute implication ».
Commentaire : trois faits simultanés
L’accusation russe n’est pas directe. Mais elle met en relation plusieurs faits simultanés : 1° l’attaque par des avions israéliens, 2° la présence de la frégate FREMM française et des tirs de missile ; 3° la disparition de l’avion russe. Restera à voir si l’avion a vraiment été atteint par un missile et par lequel. En sachant que la défense anti-aérienne syrienne s’est mise en action dès le déclenchement de l’attaque ‘israélienne’, rien n’exclut qu’il n’ait pas été atteint par un tir ‘fratricide’. Dans tous les cas, cette accusation (même fausse) qui cible directement la France est à prendre au sérieux. Elle révèle que la France est toujours une cible politique du Kremlin.
(Nicolas Gros-Verheyde)
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Cet article Carnet (17.09.2018). Confidentiels (Cops, EUCAP Sahel Niger – budget, EUNAVFOR Med – Belgique). Sanctions (Corée du Nord). Maintien de la paix (Manul, Colombie). Défense (ministérielle OTAN, F-35-Royaume-Uni, France-espace). Diplomatie (Irak-démocratie, Syrie-de Mistura, Ouganda-droits de l’homme). Voisinage (Ukraine-aide). Sécurité (cybersécurité ONU, Procureur européen-âge, Balkans-coopération policière, migrations-accords bilatéraux). A lire (Pesco). Agenda est apparu en premier sur Bruxelles2.
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(B2) Une passe d’armes a opposé le ministre de l’intérieur italien Matteo Salvini et le ministre luxembourgeois Jean Asselborn. C’était ce vendredi (14 septembre) lors de la conférence sur les migrations et la sécurité organisée à Vienne par la présidence autrichienne de l’UE.
Lors d’une longue élocution, l’Italien a d’abord contredit « ses collègues », notamment le Luxembourgeois — « qui disent nécessaire de l’immigration parce que la population européenne vieillit ».
« J’ai un point de vue complètement différent. Je suis au gouvernement pour aider nos jeunes à refaire ces enfants qu’ils faisaient encore il y a quelques années. Et non pour importer ce qui se fait de mieux de la jeunesse africaine pour remplacer les Européens qui, pour des soucis économiques, ne font plus d’enfants. Ce sont deux visions du monde complètement différentes. »
Et d’ajouter :
« En Italie, nous avons besoin de faire des enfants, pas de nouveaux esclaves pour supplanter les enfants que nous ne faisons plus. Peut-être qu’au Luxembourg, ils ont ce besoin »…
Devant cette logorrhée, aux relents racistes, Jean Asselborn sent la moutarde lui monter au nez — on entend des « Allez », « dedieu », « c’est abusé » —. Il prend ensuite la parole pour lâcher une phrase qui restera comme un des rares moments de vérité du débat public européen.
« Au Luxembourg, cher monsieur, on avait des dizaines de milliers d’Italiens, qui sont venus comme migrants, qui ont travaillé au Luxembourg, pour que vous, en Italie ayez de l’argent, pour élever vos enfants. Merde alors ! Dedieu … enfin ».
(Nicolas Gros-Verheyde)
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(B2) L’Union européenne va équiper certaines bases des forces armées maliennes (FAMa) d’une infirmerie de garnison. A commencer par Nampala, dans le centre du Mali à 500 km de Bamako
Les quatre experts français, européens et maliens en visite à Nampala (Crédit : EUTM Mali)
Un projet financé par la CBSD
Le site de Nampala, qui héberge un détachement des forces armées maliennes (FAMa), va être complété d’une infirmerie de garnison, ouverte aux militaires et aux civils. Un projet financé dans le cadre de la CBSD, le nouvel instrument financier de l’UE, qui permet le « financement des acteurs militaires dans des pays tiers aux fins de réaliser des activités de développement ». (Lire : Le dispositif CBSD adopté. La touche finale…). Ce projet ambitieux prendra forme dans trois villes différentes, dont Nampala et coûtera 3 à 4 millions d’euros.
Les plans à l’étude
Début août, deux officiers de la mission européenne de formation des forces armées maliennes (EUTM Mali), un spécialiste d’Expertise France et un militaire malien de la Direction centrale du service de santé des armées (DCSSA) se sont rendus sur place, comme le précise la mission. Une visite effectuée par hélicoptère, seul moyen sûr pour se déplacer sur le camp. Objectif : avoir les dernières informations techniques et topographiques pour définir les plans de la future infirmerie.
Une infirmerie mixte civile et militaire
Il s’agissait aussi d’évaluer les conditions de sécurité qui devront être prises en compte pour la construction du bâtiment et ses accès, enfin : préciser l’offre de soin locale ainsi que le profil de la population bénéficiaire. Car l’intérêt de cette infirmerie est de servir non seulement à la garnison, mais aussi à la population civile. Ce qui complique le travail des personnes chargées de concevoir cette nouvelle infrastructure.
Des conditions de sécurité à étudier de près
La ville de Nampala, située dans la région de Ségou, à environ 500 km de Bamako, a fait l’objet de plusieurs attaques. En janvier 2015, la ville a été prise par les djihadistes tuant une dizaine de militaires. Un an plus tard, le 19 juillet 2016, c’est la caserne elle-même qui est visée. Dans une attaque assez sophistiquée, menée avec plusieurs véhicules (pickups) lourdement armés et des motos, plusieurs groupes rebelles réussissent à prendre le contrôle du camp durant plusieurs heures. Ils laissent au final 17 tués et 37 blessés dans les rangs de l’armée malienne. Le 2 mai 2017, c’est une mission de ravitaillement des FAMa qui tombe dans une embuscade sur la route entre Nampala et Dogofri, faisant neuf morts et cinq blessés parmi les militaires.
(NGV, avec Aurélie Pugnet st. )
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(B2) Alors que la rentrée va se faire sous l’angle de la défense — que ce soit au niveau européen avec les propositions de Emmanuel Macron et le discours de l’état de l’Union de Jean-Claude Juncker — et avant les universités d’été de la défense, nous publions une série de papiers issus des Premiers Entretiens de la défense européenne à la Sorbonne que nous avons organisé en juin avec nos amis universitaires et chercheurs.
Une panoplie d’acteurs industriels, de chercheurs et d’acteurs institutionnels, réunis autour d’un sujet majeur : dans quelle direction s’oriente l’Europe de la défense, en particulier l’industrie européenne de défense qui a fait l’objet de toutes les attentions des politiques ces derniers mois.
Créer une base industrielle et technique de défense européenne (BITDE) suppose une autonomie industrielle, sans pays tiers précise Carole Ferrand, de la direction général de l’armement. Oui, mais elle doit être composée de champions forts à l’export, et pas seulement sur le marché européen, qui est trop petit pour avoir exister et innover, complète Olivier Martin, MBDA. Les Européens bénéficieront du Fonds européen de défense et d’une BITDE parce qu’ils leur offriront une autonomie stratégique et assurera leur sécurité, pense Stéphane Abrial, directeur Groupe international et relations institutionnelles chez SAFRAN.
Les acteurs institutionnels, eux, s’accordent sur un point en particulier : c’est à l’industrie de faire un pas en avant et lancer des projets rapidement, au moyen du Fonds européen de défense, comme l’ont martelé Pierre Delsaux, directeur général adjoint, et Anne Fort, chef d’unité adjoint, à la DG GROW à la Commission européenne ainsi que Jean-Youri Martin, directeur adjoint de l’Agence européenne de défense.
Quel chemin parcouru a précisé Françoise Grossetête, eurodéputée, qui nous a fait part de son expérience de rapporteure du programme de développement industriel de défense, détaillant les circonstances, finalement favorables, qui a amené une majorité assez large, plutôt inédite quand on parle d’intégration européenne, des conservateurs aux sociaux-démocrates, pour approuver ce nouveau programme.
Enfin nous avons pu avoir un portrait sans concession de la future coopération structurée permanente (PESCO) par F. Mauro ou de la situation des budgets européens de défense avec F. Coulomb
(NGV avec Aurélie Pugnet, st.)
Les seconds entretiens de la défense européenne auront lieu au printemps 2019, juste avant les élections européennes. Nous vous tiendrons informés sur ce site, comme sur celui des Entretiens
Cet article Les premiers entretiens de l’Europe de la défense à Panthéon Sorbonne est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article Entretiens européens de la Défense (3) : Bien définir les modalités du Fonds (S. Abrial, Safran) est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article Carnet (07.09.2018). Ingérence électorale (projet). Allemagne (budget). Espagne (livraison d’armes). Dassault-Safran (litige). Irak (violences). Syrie (appel). Afghanistan (attentats). Malaisie (homosexualité). Qatar (migrants). ETIAS (règlement). Commission politique. People (Bienkowska) est apparu en premier sur Bruxelles2.