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L'actualité de la défense d'Ouest en Est
Updated: 2 months 2 weeks ago

Catamaran 2018: de la ferraille en l'air, en mer et sur terre en Bretagne Sud, la semaine prochaine

Fri, 01/06/2018 - 10:06

Le Service de l’Information Aéronautique a récemment annoncé la mise en place de huit zones réglementées temporaires (ZRT) en FIR Bordeaux LFBB et FIR Brest LFRR. Elles seront en vigueur du mardi 5 juin au mercredi 13 juin. Voir ici pour les détails.

Cette mesure s'inscrit dans le cadre de Catamaran 2018, une manœuvre d’entraînement des forces terrestres et marines mettant en œuvre des hélicoptères français (six venant de l'ALAT et de la marine nationale) et britanniques (deux Chinook), des chasseurs et des Atlantique 2...

Cet exercice se déroule du 1er au 15 juin 2018 autour de La Rochelle puis dans le Morbihan. Il verra la participation de plus de 2 000 hommes et femmes, dont 1 350 au sein de la force débarquée équipée de 181 véhicules militaires (dont 43 blindés à roues), 14 bâtiments de surface (le BPC Tonnerre avec la frégate Jean-Bart, les BCR Somme et Marne la frégate La Motte-Piquet, la Fremm Aquitaine et trois bâtiments britanniques) et 10 détachements aéronautiques provenant de la Marine nationale, de l’aviation légère de l’Armée de terre, de l’armée de l’Air (Alphajet d’appui tactique) et de la Royal Air Force.

L’exercice, qui s’inscrit dans le cadre de la montée en puissance de la force expéditionnaire conjointe interarmées franco-britannique, la Combined Joint Expeditionnary Force (CJEF), a pour objectif principal est d’entrainer les armées françaises et britanniques à la planification puis la conduite d’une opération amphibie dans un environnement comportant une menace aérienne et sous-marine. L’exercice permettra d’avancer vers l’opérationnalisation de la CJEF, prévue à l’horizon 2020.

L’exercice est divisé en deux phases.

La première, du 1er au 8 juin, consiste en la montée en puissance de la force et une préparation au débarquement par les forces avancées (commandos marine, force de guerre des mines), un entraînement des troupes embarquées et une répétition de l’assaut amphibie sur l’île d’Oléron. Dans le même temps, une partie du groupe de guerre des mines est chargée de sécuriser les abords maritimes de la zone.

La deuxième se déroule du 8 au 15 juin et voit le déploiement des troupes sur les plages du Morbihan à compter du 8 juin, dans le but de rallier le camp de Meucon. 

En voici la chronologie:
- 25 mai 2018 : appareillage de la composante navale française de Toulon.
- du 1er au 2 juin 2018 : acheminement de la force terrestre par voie routière et ferroviaire puis embarquement sur les navires au port de La Rochelle ;
- du 2 au 5 juin 2018 : phase d’entrainement technique du personnel entre La Rochelle, l’île de Ré et l’île d’Oléron ;
- du 6 au 8 juin 2018 : phase de répétition tactique de la mise à terre sur l’île de Ré ou l’île d’Oléron ; phase de renseignement tactique par les forces avancées, entre le littoral breton et le camp de Coëtquidan ;
- du 8 juin au 13 juin 2018 : phase d’exercice en terrain civil, qui débutera par un débarquement amphibie entre Quiberon et Sarzeau à partir du 8 juin, se poursuivra par une manœuvre mobile vers les camps de Meucon et de Coëtquidan jusqu’au 12 juin. Cette phase se clôturera par une nouvelle manœuvre mobile vers les plages pour conduire un rembarquement, qui sera achevé le 14 juin.

La force débarquée est composée d'unités suivantes:
- un détachement de transmissions de la 9e compagnie de commandement et de transmissions de Marine (9e CCTMa) stationné à Poitiers.
- Le 2e RIMa stationné au Mans : un état-major tactique, un échelon de combat logistique (TC2), un groupement d’aide à l’engagement amphibie (GAEA), une compagnie VBCI à quatre sections de combat.
- Le 1er RIMa stationné à Angoulême : des engins blindés roues/canon de type AMX10RC pour compléter le TC2, un escadron AMX10 RC avec trois pelotons sur AMX10RC, un peloton de reconnaissance et d’investigation.
- Le 6e RG stationné à Angers (génie) : deux sections à deux groupes.
- Le 11e RAMa : un détachement d’artillerie pour les appuis artillerie de la lande d’Ouée.
- Le 3e RIMa stationné à Vannes : une compagnie FORAD aux ordres du 3e RIMa.
- Le 5e régiment d’hélicoptères de combat (5e RHC) : 4 hélicoptères de manoeuvre et d’assaut et 2 hélicoptères d’attaque français.
- Le 515e régiment du Train stationné à Brie : un sous groupement logistique.
- Un détachement cynophile du 132e bataillon cynophile de l’armée de Terre (132e BCAT).

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Succès du deuxième tir de développement du missile antinavire léger

Wed, 30/05/2018 - 15:58

Cet essai date du 18 avril 2018! Autant dire que ni la DGA ni MBDA n'ont le sens de l'actualité quotidienne.

Mais bon..., le succès de ce tir et le fait d'avoir un cliché du missile juste avant l'impact (merci à JD) méritent quelques lignes qui raviveront les inconditionnels de la collaboration franco-britannique.

Les équipes de la Direction générale de l’armement (DGA) et de la société MBDA ont don effectué avec succès le deuxième tir de développement du missile antinavire léger (ANL - Sea Venom en anglais) sur le site Méditerranée du centre DGA Essais de missiles. L'ANL est destiné à équiper les hélicoptères Wildcat de la Royal Navy et les futurs Hélicoptères interarmées légers (HIL) de la Marine nationale,

Il a été réalisé à partir d’un hélicoptère banc d’essai de type Panther de DGA Essais en vol sur une cible en mer, au large de l’île du Levant (Var). Le scénario joué était un tir à longue portée avec vol du missile à très basse altitude et accrochage de la cible en milieu de course (Lock On After Launch).

Cet essai a permis de valider plusieurs capacités du missile suivant un scénario représentatif de son futur emploi, notamment l’aptitude du missile à la navigation au raz de l’eau (sea-skimming) et le bon fonctionnement de la liaison de données entre le missile et l’hélicoptère.

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Des drones Reaper déployés sur la base aérienne polonaise de Miroslawiec

Wed, 30/05/2018 - 10:54

La base aérienne polonaise de Miroslawiec (nord-ouest de la Pologne) est devenue l’un des pions majeurs de la défense de l’Europe. Depuis quelques jours, les États-Unis y déploient des drones MQ-9 Reaper comme l’a confirmé un laconique communiqué de presse de l’US Air Force.

Leur présence sur cette base qui accueille déjà des drones polonais reste encore discrète et symbolique mais elle démontre la volonté des Américains de redéployer des forces combattantes en Europe.

On notera aussi que l'US Transcom vient de passer un marché d'une valeur annuelle de 850 000$ pour utiliser le terminal à conteneurs du port polonais de Gdynia. C'est la 598e brigade de transport qui va se charger des opérations à compter de ce mois de mai.

 

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Le bagad de Lann-Bihoué recrute

Wed, 30/05/2018 - 08:33

Le bagad de Lann-Bihoué poursuit son recrutement pour la saison 2018-2019.

Les besoins sont les suivants:
5 bombardes,
6 cornemuses,
2 caisses claires,
1 percussion.

Le bagad de Lann-Bihoué est un bagad de la Marine nationale française et le seul bagad militaire français et professionnel encore existant. Implantée sur la base d'aéronautique navale de Lann-Bihoué, la formation est un ambassadeur de la musique bretonne et l'un des moyens privilégiés des relations publiques de la Marine, non seulement à travers toute la France, mais aussi à l'étranger.

Contacter le Cirfa-Lorient au 02 97 12 43 65.

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Kolwezi et l'ops Bonite: une journée d'activités thématiques le 5 juin, au SHD

Tue, 29/05/2018 - 10:55

 

Le Service historique de la Défense profite du 40e anniversaire de l'opération Bonite pour organiser une journée d'activités thématiques, le 5 juin, au Château de Vincennes, à partir de 8h30. Il souhaite aussi mettre en avant le travail effectué au quotidien pour la conservation des archives opérationnelles, notamment par son département de la collecte et des recherches administratives (DCRA), un travail peu médiatisé et peu connu.

Des éclaircissements sur cette mission seront donnés par Eric Warnant, chef de la division Archivage opérationnel.

Par ailleurs, des pièces d’archives non classifiées seront exposées (certaines pour la première fois) ainsi que de l’armement caractéristique de la mission et un mannequin avec équipements d’époque du combattant du 2e REP.

Une présentation générale permettra de replacer l’action dans son contexte. Ensuite, l’aspect interarmées de la mission sera mis en avant par l’intervention d'Aurélien Boilbout, chef du bureau Air au sein de la Direction de la recherche, des études et de l’enseignement. Il insistera avec le recul historique sur la question de l’aéromobilité dans la zone stratégique d’Afrique centrale prônée dans les années 1950 et le volet aérien de l’opération Bonite (enjeux et problématiques techniques et opérationnelles du transport aérien à long rayon d’action).

Des témoins directs et des spécialistes de la question interviendront aussi. Ainsi, il est d’ores et déjà acté que le Major Rodet-Loew (13e DBLE) sera présent. Le Général (2S) Jean Tristan Verna, chef de la section mortiers, a préenregistré un témoignage, ne pouvant être présent. Jean Balazuc, ancien Polytechnicien et chef de section à la Compagnie d’appui du 3e RPC à la fin des années 50, légionnaire de 1ère classe d’honneur et historien de la FSALE depuis avril 2012, reviendra sur un gros travail de recueil de témoignages effectué il y a quelques années.

De plus, pour effectuer une mise dans l’ambiance et permettre de se rendre compte, dans des conditions réalistes, des conditions d’exécution de la mission, le SHD a souhaité s’associer à la maison d’édition Nuts, dont l’équipe, composée de personnel militaire d’active et de réserve, a développé un concept assez unique de simulation de combat en zone urbaine, sous la forme d’un serious game ou wargame, avec notamment un scénario portant spécifiquement sur la libération d’otages à Kolwezi.

Après une présentation des ressorts du jeu par son concepteur, le LCL (TA) Sébastien de Peyret, les personnes présentes, moyennant pré-inscription, pourront faire l’expérience concrète de la coordination entre joueurs et de la conduite tactique pendant 2 heures.

Plus d’informations sur http://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr

Nombre de places limité. Merci de s'inscrire avant le 31 mai 2018 auprès de reservations.shd@gmail.com

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Bruits de Sabre au Sahel: le mamouth tend l'oreile

Tue, 29/05/2018 - 09:51

Jean-Marc Tanguy vient de publier chez H&C un ouvrage (128 pages, 25€) consacré à la Task Force Sabre, l'unité des forces spéciales françaises déployée en 2009 au Sahel.

La genèse de ce livre date de décembre 2017 lorsque le Commandement des opérations spéciales a ouvert pour la première fois à la presse la bulle très fermée de ses missions au Sahel. Outre France 24 et RFI, Jean-Marc Tanguy (pour Raids) a pu assister à un entraînement au Burkina, ainsi qu'à un déploiement au Mali.

De ce séjour chez Sabre, Jean-Marc Tanguy a tiré plusieurs articles détaillés qui ont été publiés depuis janvier dans Raids. Les lecteurs du magazine auront le plaisir de découvrir de nouvelles photos et de pouvoir disposer d'un texte plus synthétique.

Ceux qui n'auraient pas lu Raids découvriront avec plaisir les coulisses de la force Sabre: ses hommes, ses matériels, son organisation et ses missions. Le tout enrichi par une iconographie de haute qualité.

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Bosses et blues: 70 ans et une "journée" pour les Casques bleus

Tue, 29/05/2018 - 08:31

Pour marquer les 70 ans des OMP (opérations de maintien de la paix) et la Journée internationale des Casques bleus, Ouest-France a publié ce matin un sujet sur les difficultés que rencontrent les quelques 88 000 "soldats de la paix" déployés au sein des 14 OMP en cours.

Notre correspondant en RCA, Abel Sprang, a illustré les difficultés des Casques bleus dans un court reportage avec la Minusca dont voici l'intégralité:

"Ils ne mourraient pas tous, mais tous étaient frappés" : comme les animaux de Jean de La Fontaine, les Casques bleus de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République Centrafricaine (Minusca) paient un lourd tribut. Soixante-quinze sont morts depuis 2014, dont au moins vingt-trois au combat. Les autres ont été victimes de maladies, de dépressions, d’accidents de la route, des ravages de l’alcool et de la drogue.
Les drames se suivent et se ressemblent. "La semaine dernière encore, un Casque bleu camerounais est mort de maladie", confie un personnel de la Minusca.
La Minusca n’aime pas faire de la publicité de ce genre de tragédie. Au quartier général, à Bangui, chaque mot est calibré, les éléments de langage sont appris par coeur. "Nous sommes fiers de servir cette mission", annone un officier togolais, les yeux collés sur son argumentaire, sous le regard approbateur d’un cadre du bureau de la communication. Il n’y a "aucune difficulté", que des "défis", assure un chef de bureau de l’Onu. Les langues, les cultures, les nationalités différentes ? "C’est enrichissant", assure cet autre officier.
Mais une fois le micro éteint, le chef de bureau avoue : "Les routes sont détruites. L’accès au terrain, aux hommes, à l’information pose problème. Les journées sont imprévisibles […]. Mais on reste motivés", ajoute-t-il, sans entrain.
Sur le terrain, les troupes sont confrontées à l’échec, à la lassitude et même à la haine de la population. "On ne veut pas mourir pour des gens qui nous détestent", avouait, il y a quelques mois, un Casque bleu congolais. Beaucoup, comme un officier européen, s’emportent contre les pertes "inutiles" : " Il suffirait de surveiller la prise de l’anti-palu par les soldats, de les contraindre à la vigilance en faisant éteindre les téléphones portables en service."
D’aucuns pointent l’incompétence d’une « armée de la paix » sans unité. "On vit à trente, parfois quarante, sous des tentes, envahis par les moustiques et c’est pire en saison des pluies", raconte un soldat africain. Un Casque bleu burundais ajoute, amer : "La solde promise, nous ne l’avons pas. On passe un an loin de chez nous, sans permission !" 
" Il y a des disparités" reconnaît une source onusienne. Si les soldats de la Minusca sont au service d’une même mission et portent le même casque, les ressemblances s’arrêtent là. Tout varie : les permissions, la solde, le matériel, jusqu’au statut puisque certains Casques bleus marocains et égyptiens sont des conscrits. "Il y a de la confusion oui. De la discorde non", avoue cette même source. En tout cas, il y a assez de confusion pour casser le moral des troupes et dissuader de nouveaux pays contributeurs.

 

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Décès d'un Compagnon de la Libération: ils ne sont plus que cinq

Mon, 28/05/2018 - 17:05

Yves de Daruvar est décédé à l'hôpital militaire de Percy, à l’âge de 97 ans. Grand-Croix de la Légion d’honneur, il était le dernier Compagnon ayant servi au sein de la 2ème DB du général Leclerc.

Issu d'une vieille famille de la noblesse hongroise, Yves de Daruvar, décédé ce lundi 28 mai, est né le 31 mars 1921 à Istanbul en Turquie où son père, ancien officier de l'armée austro-hongroise, s'était installé, comme le précise sa biographie sur le site de l'Ordre de la Libération. Sa mère, de nationalité iranienne, est d'origine autrichienne et française.

Il n'était donc pas de nationalité française mais il a émigré en France à la fin des années 1920 et il sera naturalisé français en novembre 1944.

Refusant l’armistice, il parvient à embarquer clandestinement à Saint-Jean-de-Luz, le 21 juin 1940. Il s'engage dans les Forces françaises libres à Londres le 1er juillet 1940. Il combattra durant ces cinq années pour la libération de la France sous sa nationalité hongroise. D'abord au Tchad avec le grade d'aspirant puis en Tripolitaine et en Tunisie en 1943.

Il a ensuite rejoint le Régiment de marche du Tchad (RMT) à Temara au Maroc le 8 avril 1944 et est parti pour l'Angleterre avec l'ensemble de la 2e Division blindée du général Leclerc. Il servait alors comme officier d'ordonnance du colonel Dio. Yves de Daruvar a débarqué en Normandie début août 1944 avec l'état-major de la Division. Demandant à reprendre une activité combattante, il a été placé à la tête d'une section. Après avoir combattu en Normandie, le lieutenant de Daruvar a pris part à la libération de Paris, à la tête de la 1ère section de la 10e compagnie du RMT.

Avec le décès d'Yves de Daruvar, ils ne sont plus que cinq Compagnons de la Libération encore vivants. Il s'agit de Guy Charmot, Daniel Cordier, Hubert Germain, Pierre Simonet et Edgar Tupët-Thomé.

Après la mort de Raoul-Duval.
Le 10 mai est mort Claude Raoul-Duval, dernier représentant des pilotes des Forces aériennes françaises libres parmi les compagnons de la Libération.

Le capitaine Raoul-Duval, qui avait servi principalement au sein du groupe de chasse Alsace, avait accompli 160 missions, totalisant 220 heures de vol de guerre. Il est décédé à l'âge de 98 ans à Saint-Mandé.

Lire ici la nécrologie parue sur ouest-france.fr

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Dicopex: on peut désormais commander l'ouvrage

Sat, 26/05/2018 - 10:35

Le pitch de l'éditeur:
Depuis plus de cinquante ans, la France est engagée dans des opérations extérieures partout dans le monde. Rassembler l'état des savoirs sur ces "OPEX", c'est ce que propose ce livre, inédit par son format et la période couverte. Chaque zone de conflit ou d'opération humanitaire est présentée et expliquée dans sa globalité ; chaque opération bénéficie d'une notice dédiée sur les causes et les conditions de l'intervention, la conduite des opérations et ses suites. Une partie thématique permet de traiter des "moyens et environnement" nécessaires au déroulement d'une OPEX : elle rassemble approche capacitaire ("projection des forces / de puissance"), armements ("Drones (parc / usage)", " Mirage IV"), organisation ("Planification", " Retex"), logistique ("Blessés") et aspects plus politiques ("Médias, médiatisations et OPEX"). L'ensemble, rédigé par près de quarante spécialistes, richement illustré grâce aux collections de l'ECPAD et d'archives privées, offre une référence sans équivalent en histoire militaire.

Ce livre est réalisé en coédition avec le ministère des Armées, Direction des patrimoines, de la mémoire et des archives (DPMA), et l'Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD).

Sous la direction de Philippe Chapleau et Jean-Marc Marill
Préface du général d'armée François Lecointre, chef d'état-major des armées 

451 pages, Nouveau monde éditions, 45€. On peut le commander ici.

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"Pilotes de combat": confidences et pudeur

Fri, 25/05/2018 - 13:46

Les "pilotes de combat" que publient les Belles Lettres (encore un choix avisé de l'éditeur) sont deux: Mathieu Fottius et Matthieu Gaudin. Tous deux pilotes de l'Alat en Afghanistan. Tous deux accidentés le 10 juin 2011. Le premier a survécu.

Le livre est son récit, mis en forme par Nicolas Mingasson, déjà auteur de 1929 jours publié en 2016 aux Belles Lettres). C'est un récit intime; c'est une longue lettre pleine de retenue à un ami disparu. Le "tu" et le "nous" alternent, dévoilant la proximité de deux hommes de guerre, équipiers complices qu'ont séparés la météo et le crash. Puis la mort.

Ce récit ne se raconte pas. Il faut le lire.

Pilotes de combat, 136 pages, 11€.

 

 

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Et si DynCorp était vendu?

Fri, 25/05/2018 - 10:52

L'ESSD américaine DynCorp serait en vente selon Reuters qui cite plusieurs sources au sein de Cerberus Capital Management, le fonds qui détient la célèbre entreprise de services militaires.

Cerberus avait acheté DynCorp en 2010 pour plus d'un milliard de dollars.

DynCorp avait, auparavant, été la propriété de CSC qui l'avait acheté en 2003 pour 950 millions de $ et de Veritas capital qui l'avait acquis en 2005 pour 850 millions de dollars.

Cerberus espérerait tirer 1,3 milliard de $ de la vente de DynCorp, un montant que des analystes financiers estiment accessible puisque sa valeur serait de 8 fois son bénéfice (après taxes et impôts) de 2018.

Les résultats de DynCorp ont été décevants au cours des dernières années fiscales et les comptes trimestriel de la société ont souvent été au rouge comme Lignes de défense s'en est fait l'écho. La faute aux baisses de la commande publique fédérale et au ralentissement des opérations en Afghanistan et en Irak.

Toutefois, les derniers résultats sont positifs (voir ici). Le CA du premier trimestre de 2018 a été de 534,3 millions $ contre 459,9 pour la même période en 2017. Et Moody a récemment réhaussé la note de DynCorp. La note sur sa dette est passée de Caa2 à B3.

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L'UIISC1 a 40 ans et ouvre ses portes les 9 et 10 juin

Fri, 25/05/2018 - 09:34

Le samedi 9 et le dimanche 10 juin, l’Unité d’Instruction et d’Intervention de la Sécurité Civile n°1 (UIISC1) fêtera son 40e anniversaire et organisera ses Portes ouvertes. Une cérémonie publique se tiendra la veille des portes ouvertes, le vendredi 8 juin, à 18h, pour célébrer cet anniversaire. Et la Patrouille de France fera un passage dans le ciel Nogentais, le dimanche 10 juin, vers 15h.

Voici le programme des deux jours:

A noter que le régiment défilera le 14 juillet, à Paris, à la suite de son intervention sur l'ouragan Irma, dans les Antilles françaises. 200 sapeurs avaient alors été engagés.

A noter aussi que du 25 mai à midi au 10 juin se tiendra une exposition photo en salle des Colonnes à Nogent-le-Rotrou. Un panorama de clichés retracera les grands moments de l’unité.
Entrée libre. Horaires: ouvert tous les jours, 10h–12h / 14h–17h.

 

 

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La Légion étrangère débarque en Normandie du 29 mai au 7 juin

Thu, 24/05/2018 - 11:19

Dans le cadre de ses opérations d'information et de recrutement, la Légion étrangère lance une campagne baptisée "D-Day"; elle aura lieu du 29 mai au 7 juin dans le département de la Manche et dans celui du Calvados.

Le programme:
Les 29 et 30 mai, place Jacques-Hébert à Cherbourg,
Du 31 mai au 3 juin, au camp Arizona de Carentan
Les 4 et 5 juin, à Arromanches les Bains, en face du musée du Débarquement
Les 6 et 7 juin, place de l'hôtel de ville à Saint-Lô.

Les permanences commencent à 9h et se terminent à 17h30.

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L'ISC organise un colloque sur la "Stratégie des espaces communs"

Thu, 24/05/2018 - 09:50

L'Institut de Stratégie Comparée organise ses Journées d'études toulonnaises à la base navale les 4 et 5 juin.

Voici le programme:

Inscription obligatoire auprès de institut.strategie@gmail.com ou par tél au 01.44.42.43.58
Merci de fournir impérativement :
-Nom et prénom
-Date et lieu de naissance
-Nationalité
-Le numéro de la carte d’identité avec la date de délivrance et date de fin de validité

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Le Pentagone teste ses SPOD (ports de débarquement) en Europe

Thu, 24/05/2018 - 08:58

Après Bremerhaven en Allemagne ou Gdansk en Pologne, voici Anvers en Belgique: le Pentagone poursuit son entraînement à la projection en Europe en testant un nouveau SPOD (sea port of debarkation). Il s'agit d'éprouver toutes les infrastructures portuaires européennes susceptibles d'être utilisées lors d'une projection massive de matériels terrestres et d'hélicoptères via l'Europe de l'Ouest. A quand La Rochelle?

Actuellement, dans le cadre de l'opération Atlantic Resolve, a lieu la relève de la 2e Armored Brigade de la 1e U.S. Infantry Division de Fort Riley (Kansas). Cette unité de combat est remplacée par la 1e Armored Brigade, de la 1e U.S. Cavalry Division de Fort Hood (Texas).

Le SPOD choisi est Anvers. Trois ro-ro de la société ARC y ont débarqué les véhicules et équipements de la brigade. Dont 87 chars Abrams, 125 Bradley et 18 Paladin. Voir une vidéo ici. Le premier roulier, le M/V Endurance, est arrivé le 18 mai.

A noter que 280 véhicules à roues, qui ont transité par Anvers, vont rejoindre la Pologne via l'Allemagne. Le reste sera acheminée par voie ferrée, les premiers chars ayant été chargés le 23 mai.

 

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Quand les parachutistes s'emparent des techniques des archéologues

Fri, 18/05/2018 - 11:59

Lu ce matin sur le fil AFP ce reportage (texte et photos) de Hervé Gavard réalisé à Montbeton:

Quatre militaires grattent avec précaution la terre, dans une forêt du Tarn-et-Garonne, et peu à peu apparaît un squelette, le but de leur recherche. Mission réussie pour ces parachutistes de Montauban validant ainsi une collaboration unique avec l'Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP).
L'exercice de recherche de cadavre s'est déroulé sous l'oeil attentif de Patrice Georges, archéologue à l'INRAP, qui pendant près de deux ans a transmis les techniques propres à l'INRAP aux hommes de la section Fouilles opérationnelles spécialisées (FOS, 12 militaires) du 17e régiment du génie parachutiste. Techniques qui leur permettent aujourd'hui d'envisager la recherche d'un corps aussi bien sur le territoire national que sur un théâtre d'opérations extérieures, afin de le restituer en vue de son inhumation, ou d'être engagés dans la recherche de charniers.


Les deux années de formation devraient se traduire par une très officielle convention -- en cours de signature -- entre l'armée et l'établissement public, spécialisé dans la recherche et l'étude du patrimoine archéologique lors de travaux d'aménagement du territoire.
La rencontre avec la section FOS et l'INRAP tient du hasard: en 2016, dans le cadre de la disparition d'une jeune femme dans le Tarn, les militaires font l'objet d'une réquisition judiciaire pour aider les gendarmes à tenter de découvrir son cadavre. Patrice Georges, de son côté, est aussi un expert judiciaire.
C'est pour la FOS l'occasion de se rendre compte d'une lacune: "Quand on quittait une zone de fouilles, on ne pouvait pas affirmer qu'on quittait un lieu sans cadavre", explique le lieutenant Michel M., chargé de la section et qui, comme tous les militaires impliqués dans cet exercice, a requis l'anonymat. "Les techniques qu'on employait --les chiens, le géoradar, le détecteur de métal -- ont des limites", dit-il. Le détecteur car il ne répond qu'au métal, le géoradar car le signal passe mal dans certains sols, argileux ou humides, développe le lieutenant. "Il fallait nous emparer du savoir-faire de l'Inrap", dit-il.
Pour l'archéologue Patrice Georges, "la seule technique infaillible" pour repérer un endroit qui aurait été creusé pour dissimuler un corps, "c'est le décapage et l'observation visuelle du terrain". "Le décapage, c'est enlever des couches de terre" avec des engins de BTP "pour mettre en évidence des excavations", explique-t-il. "C'est le seul outil cent pour cent efficace", ajoute-t-il, tandis que dans la forêt de Montbeton, le site près de Montauban choisi pour l'exercice, s'avance lentement une pelle mécanique. Au préalable, la zone a été sécurisée par les militaires. Ils ont découvert une mine fictive, et l'ont dégagée avec des gestes maintes fois répétés. "C'est à ce moment que se mélangent les deux techniques, la militaire et celle de l'INRAP", analyse le lieutenant M.
La pelle se met en branle et déblaye peu à peu une zone suspecte car débarrassée de la foisonnante végétation sylvestre qui pousse alentour. Couche après couche, la terre apparaît et par endroits, sa couleur et sa texture ne sont pas les mêmes, commente Patrice Georges. "Cela montre qu'il y a eu creusement". Ce que va prouver le pressiomètre qui s'enfonce facilement dans la zone remuée et qui bute sur le squelette enroulé dans un linceul de plastique et de carton.
"Cette technique, se félicite le sergent-chef E, est la seule qui nous permet d'être sûrs à 100% qu'il y a eu creusement et que l'endroit recèle potentiellement un cadavre ou de l'armement". "On a décliné des outils qui n'étaient pas utilisés par les militaires mais qui font partie de la caisse à outils des archéologues", conclut Patrice Georges. "Aujourd'hui, on voit que les militaires ont acquis une bonne expérience, un niveau intéressant qui leur permettrait de remplir les missions qu'on leur demanderait", ajoute-t-il.

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122 MQ-9 rétrofités par General Atomics qui déploie aussi ses propres drone pour tester des capteurs

Fri, 18/05/2018 - 11:02

General Atomics, Aeronautical Systems Inc vient de rafler deux marchés d'une valeur totale de quelque 250 millions de dollars.

Le premier porte sur le rétrofit de 122 drones MQ-9:
"General Atomics, Aeronautical Systems Inc., Poway, California, has been awarded a $206,009,932 firm-fixed-price, fixed-price-incentive, and cost-plus-fixed-fee contract to retrofit 122 MQ-9 Block 5 aircraft. Work will be performed at Poway, California, and is expected to be complete by June 20, 2024. This award is the result of a sole-source acquisition. Fiscal 2017 and 2018 aircraft procurement funds in the amount of $40,886,489 are being obligated at the time of award. Air Force Life Cycle Management Center, Wright-Patterson Air Force Base, Ohio, is the contracting activity (FA8620-18-F-2364)."

L'autre marché attribué à GA est celui des "Remote Piloted Aircraft (RPA) Support Services" d'une valeur de 46 millions de dollars. Le DoD a demandé à GA de tester et d'évaluer les capteurs et les systèmes d'armes qui équipent les MQ-9; pour ce faire, GA mettra en œuvre ses propres drones au moins jusqu'en 2020

MQ-9?
- Selon la nomenclature du DoD, le "M" désigne des aéronefs "multi-role"
- Le "Q" fait référence aux "remotely piloted aircraft system" (RPA). 
- Le "9" indique que cet équipement est le 9e dans la série des RPA.

 

 

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Un Casque bleu mauritanien tué jeudi en Centrafrique

Fri, 18/05/2018 - 09:26

La Minusca a annoncé, jeudi soir, qu'un Casque bleu mauritanien a été tué et huit autres blessés, au matin, à 28 km au sud d’Alindao (sud de la République centrafricaine).

Ces soldats de la paix, appartenant tous au contingent mauritanien, sont tombés dans une embuscade tendue par des présumés anti-Balaka. L’incident est survenu alors que les Casques bleus escortaient un convoi logistique de la MINUSCA en provenance de Kongbo à destination d’Alindao, deux localités de la préfecture de la Basse-Kotto.

La Mission a procédé à l’évacuation des huit blessés, dont cinq se trouvaient, jeudi soir, dans un état grave.

La mort de ce militaire porte à trois le nombre de soldats de la paix de la Minusca tués depuis le début de 2018, dans le cadre de leur mission pour le retour d’une paix et d’une stabilité durables en RCA. Dans la même période, plus d’une quarantaine de soldats de la paix ont été blessés.

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La cellule nationale d'appui à la mobilité de la gendarmerie déployée à NDDL

Thu, 17/05/2018 - 17:20

Intéressante photo prise par Marc-Ollivier, du service de Ouest-France, ce jeudi sur le site de la ZAD de Notre-Dame des landes. On y voit deux gendarmes casqués et équipés de façon inhabituelle.

Ces gendarmes appartiennent à la cellule nationale d'appui à la mobilité (CNAMO), l'une des cellules de hautes technicités capables d'intervenir, dans leur domaine de compétence, sur tout le territoire. La CNAMO dispose d'un noyau permanent d'une demi-douzaine d'hommes renforcé par des spécialistes selon la nature des missions.

Voici ce que l'on en dit sur le site de la gendarmerie:
"Lors de certaines opérations sensibles d'ordre public, le maintien de la sécurité des personnes et des biens peut amener la gendarmerie nationale à mettre en œuvre des capacités de dégagement d'obstacles ou de désentravement. Afin de répondre à ces modes d'action et faire cesser certaines infractions, la gendarmerie a créé une cellule nationale d'appui à la mobilité (CNAMO). Cette unité, composée de militaires formés et équipés de moyens spécifiques, projetables en tout point du territoire métropolitain et ultramarin, est spécialisée dans le dégagement d'obstacles complexes (moyens passifs, personnes entravées...)."

 

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Puissant mais si cher: le premier hélicoptère de transport King Stallion livré à l'USMC

Thu, 17/05/2018 - 14:34

Le 16 mai, le Corps des Marine a perçu son premier hélicoptère de transport lourd CH-53K King Stallion. Il a rejoint la base aérienne de New River, en Caroline du Nord.

L’USMC en a commandé à Sikorski plus de 200 exemplaires, pour une facture de quelque 31 milliards de dollars, selon Bloomberg.

L'article est à lire sur ouest-france.fr

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