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Diplomacy & Crisis News

UN rights experts voice concerns about ‘structural racism’ in United Kingdom

UN News Centre - Fri, 27/04/2018 - 15:22
United Nations human rights experts have expressed serious concerns about racism rooted in the fabric of the United Kingdom’s society, given the disproportionate number of people of African descent and of ethnic minorities dying due to excessive use of force by State security.

Problème kurde

Politique étrangère (IFRI) - Fri, 27/04/2018 - 09:00

Créée en 1936, Politique étrangère est la plus ancienne revue française dans le domaine des relations internationales. Chaque vendredi, découvrez « l’archive de la semaine ».

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L’article « Problème kurde » a été écrit par le diplomate russe Basile Nikitine, et publié dans le numéro 3/1946 de Politique étrangère.

Comme au lendemain de l’autre guerre, on parle à nouveau des Kurdes. Le problème se pose à l’ordre du jour international, et il n’est pas sans intérêt d’en résumer brièvement les données. Il me semble que, jusqu’ici, en cherchant surtout à y découvrir des influences étrangères, on ne l’a pas situé sur son véritable terrain.

En effet, les aspirations d’indépendance kurdes plongent leurs racines profondes dans les origines et la structure sociale de ce peuple et sont le résultat d’une longue évolution historique.

Les Kurdes sont une des plus anciennes populations de l’Asie antérieure. Selon une thèse, celle du professeur N. Marr, membre de l’Académie des sciences de l’U. R. S. S., ils seraient apparentés aux peuplades asianiques dont les survivances se trouvent actuellement au Caucase et qui ont connu leur essor vers les VIe et VIIe siècles avant notre ère, quand elles rivalisaient avec la puissance assyrienne. Si l’on admet cette thèse, on doit en même temps supposer que les Kurdes de nos jours ne parlent plus la même langue que leurs ancêtres. Leur cas ne serait pas exceptionnel dans l’histoire (proto-Bulgares touraniens et Bulgares slaves, par exemple). On se rallie, cependant, plutôt à une autre thèse, celle de l’origine iranienne des Kurdes, qui, venus avec les autres Aryens sur le plateau de l’Iran, auraient essaimé de là à l’ouest, vers la région de Bohtan (Bohtan-Sou, affluent de l’Euphrate) et du Taurus, où leur présence est attestée dans les auteurs classiques qui mentionnent des Cyrtioï et connaissent la Gorduène ainsi qu’une chaîne de ce nom.

La controverse sur le nom des Kurdes ne peut intéresser que les spécialistes : qu’ils soient ou non les descendants des Kardoukhoï dont nous parle L’Anabase de Xénophon, ou que leur nom, sous sa forme de Kourmandj, reflète, comme le croit le professeur Minorsky, le mélange ethnique des Cyrtioï avec les Mèdes (Manda, Mada), ce qu’il nous faut retenir, c’est, en tout état de cause, une incontestable ancienneté du peuple kurde.

Sa langue actuelle est de la famille iranienne, se rapproche sensiblement du persan, mais a sa grammaire et son vocabulaire propres, qui diffèrent d’après les dialectes et qui offrent quelques « résidus » non indo-européens, trait particulier qui viendrait à l’appui de la thèse asianique.

L’habitat kurde s’étend sur la partie montagneuse de l’Asie antérieure. Si l’on prend l’Ararat comme point de repère, le peuplement kurde sera cerné vers l’ouest par la chaîne Pontique, descendant de là au sud, en passant à l’est de Sivas, jusqu’à Kurd-Dagh (sandjak d’Alexandrette) ; il revient de ce point vers l’est, suit la frontière turco-syrienne, contourne le Djebel Sindjar, se dirige vers Mossoul, rejoint la chaîne de Zagros et s’arrête à la ligne Bagdad-Kermanchah, à la «route des conquérants » de Darius et d’Alexandre. En Iran, les Kurdes peuplent le versant oriental du Zagros, entre Kermanchah et le lac d’Ourmiah, d’où, à l’ouest de ce lac, ils s’étendent le long de la chaîne frontière jusqu’à l’Ararat, avec, en plus, quelques éléments dispersés en Arménie et en Azerbaïdjan soviétiques, ainsi que dans la région de Kars.

Nous ne prétendons pas, en esquissant les grands traits de l’aire ethnique kurde, à dresser ici une carte précise. Il nous suffit de pouvoir affirmer que les Kurdes sont des montagnards par excellence, ce qui détermine pour une grande part leur tempérament, leur mode de vie et leurs destinées nationales.

Combien sont-ils ? Nous sommes portés à fixer leur chiffre entre quatre et cinq millions, dont une moitié environ en Turquie et le reste partagé entre l’Iran et l’Irak, alors que la Syrie et la Transcaucasie n’y interviennent que pour quelques centaines de mille. Nos amis kurdes évaluent leur nombre au double, de huit à neuf millions. Ils se basent pour ces calculs sur la comparaison de la surface habitée par leur peuple avec celle des États qui se le partagent et sur les statistiques turques et irakiennes non publiées. Il est certain que les chiffres précis nous manquent et que la vérité doit se trouver quelque part entre les deux totaux également hypothétiques. Mais, en tout cas, nous ne croyons pas pouvoir englober dans la masse kurde les Lors et les Bakhtiares, qui sont aussi iraniens, mais ont leur physionomie propre.

Notre argumentation tendant à définir la place des Kurdes en Asie antérieure par rapport à leurs voisins ne s’appuie pas sur leur valeur exclusivement numérique. Et, d’ailleurs, les Afghans, qui comptent environ sept millions, ne nous offrent-ils pas l’exemple d’un petit peuple qui a su créer et maintenir un État ?

Quant à leur religion, les Kurdes appartiennent à la grande famille musulmane, mais l’Islam ne recouvre certes pas l’ensemble de leurs croyances. C’est dans ce sens, probablement, qu’il faut interpréter le proverbe turc selon lequel « le Kurde n’est musulman qu’en comparaison avec l’infidèle ». D’une part, en effet, les ordres mystiques de l’Islam, notamment celui des Kadiriyé, exercent une influence certaine parmi les Kurdes à l’aide de tout un réseau des représentants (Khalife), mais, de l’autre, le sentiment tribal est encore si fort que les tribus peuvent se combattre entre elles pour la prépondérance de tel chef spirituel. En outre, les doctrines hétérodoxes, celles des yèzidis (adorateurs du diable) ou des ahl-è-hakk (hommes de la vérité), qui se rattachent au dualisme et syncrétisent peut-être d’autres survivances religieuses, comptent des adhérents kurdes, alors que certaines autres tribus gardent encore des souvenirs de leur origine chrétienne. Ce qu’il faut souligner, c’est que la vie religieuse kurde est très riche et prouve que ce peuple a un esprit vif et porté à la recherche du Divin.

Le facteur déterminant pour la compréhension des Kurdes doit, d’ailleurs, être cherché dans leur structure sociale. Ils se divisent encore en majorité en tribus, dont chacune représente un petit monde à part, hors duquel on se sent perdu et dépaysé et vers lequel on s’efforce à tout prix de revenir si l’on en a été éloigné par les circonstances. C’est à l’intérieur de cette cellule, en effet, que le Kurde prend conscience de sa valeur, rattachée au patrimoine commun des traditions et des faits guerriers. L’horizon en est étroitement limité à la vallée natale qui, surtout en hiver, reste entièrement coupée du monde extérieur. Une pareille existence contribue à la naissance et au maintien d’esprit particulariste, qui ne s’atténue que difficilement, d’autant plus qu’il évolue dans une économie naturelle fermée, se suffisant à elle-même, n’ayant que rarement recours aux échanges. […]

Que le mouvement séditionnaire kurde au cours du XIXe siècle ait eu des raisons sociales ou nationales, le fait est que ses manifestations sont très nombreuses et, pour la plupart, coïncident avec des difficultés qu’éprouve la Sublime Porte engagée dans un conflit armé à l’extérieur ou à l’intérieur de l’Empire. La simple énumération de dates le confirme, 1828-1829, 1853-1855, 1877-1878 guerres russo-turques et révoltes kurdes ; 1832-1839, difficultés turques avec l’Égypte et la grande révolte kurde de Mohammed Pacha, prince kurde de Ravandouz. Ceci, sans préjudice des soulèvements de 1806 (Abdourahman Pacha Baban) ; de 1808 (les Bilbas en Perse et en Turquie) ; de 1825 (soulèvement à Souleymanieh) ; de 1843-1846 (révolte de Badir Khan Bek) ; de 1885 (celle du Cheik Obeidoullah de Nehri, en Turquie et en Perse), etc.

Il serait difficile de voir dans tous ces mouvements insurrectionnels une action coordonnée, un programme d’ensemble, une direction commune. Mais il ne serait pas moins difficile de refuser à ces manifestations d’insoumission à l’égard de l’autorité turque une portée générale qui témoigneéloquemment du sentiment croissant d’indépendance kurde qui se sent menacée et qui essaie de défendre ses privilèges traditionnels par recours aux armes.

D’ailleurs, à la veille de la révolution jeune turque, ce sentiment kurde commence à se cristalliser. Un journal paraît notamment au Caire, qui est, ensuite, transféré à Constantinople, sous le nom de Soleil kurde. Un comité national kurde se forme également. Mais les espoirs nés alors chez tous les peuples de l’Empire ottoman sont vite déçus, à mesure que l’ottomanisme, idée d’union impériale de tous les ressortissants de la Sublime Porte, dégénère en turkisme, idée raciale, étroite, exclusive de l’égalité des droits de tous les membres de la grande famille, centralisatrice.

Néanmoins, si son essor reste encore entravé, le programme national kurde ne cessera plus de mûrir dans les esprits. […]

Lisez l’article dans son intégralité ici.

Découvrez en libre accès tous les numéros de Politique étrangère depuis 1936 jusqu’à 2005 sur Persée.

 

Six Essential Tasks for Trump’s New Secretary of State

Foreign Policy - Thu, 26/04/2018 - 23:18
Here’s how Mike Pompeo should begin his tenure.

Anti-Abortion Row Derails State Department Policy Bill

Foreign Policy - Thu, 26/04/2018 - 22:26
Congress came close to passing the bill, which could have raised the spirits of a bruised and battered State Department.

Do You Know Where Your Russian Oligarchs Are?

Foreign Policy - Thu, 26/04/2018 - 20:45
Democratic senators ask major banks to review individuals tied to Putin.

Merkel to Press Trump on Russia Sanctions

Foreign Policy - Thu, 26/04/2018 - 19:43
Merkel and Macron are focused on European business when pushing back on Russia sanctions. Their concern for the Iran deal is different.

Télévision publique, la mal-aimée du pouvoir

Le Monde Diplomatique - Thu, 26/04/2018 - 18:44
Souvent évoquée lors des campagnes présidentielles françaises, la question de l'audiovisuel public est cette fois passée au second plan. Le groupe France Télévisions reste sous la coupe de hauts fonctionnaires peu soucieux de son développement, alors que la révolution numérique oblige à tout repenser. (...) / , , , , , , , , , , , , - 2012/04

Trump’s Middle Ground on Iran Deal Sanctions Waivers Is a Myth

Foreign Policy - Thu, 26/04/2018 - 18:27
I helped negotiate the nuclear deal — and I know what would undo it.

Japan Tunes Out Trump to Save Trade Deal

Foreign Policy - Thu, 26/04/2018 - 17:03
Abe badly wants the US back in the landmark Trans-Pacific Partnership - whatever Trump thinks.

Butin au Sud, coffres au Nord

Le Monde Diplomatique - Thu, 26/04/2018 - 16:44
Indispensables à l'industrie, les matières premières sont concentrées dans une poignée de pays. Présente dans la moitié des biens transformés et vendus en France, l'huile de palme provient par exemple à 85 % d'Indonésie et de Malaisie. Si les ressources naturelles se trouvent pour l'essentiel dans les (...) / , , , , , , , - Economie et finance

A Trump U.N. Pick Tries to Make Up for Anti-Muslim Tweets

Foreign Policy - Thu, 26/04/2018 - 13:41
Ken Isaacs once proposed building a wall in the Alps to keep out migrants. Trump wants him to lead the world’s principal migration agency.

Ratings upgrade puts pressure on next government to maintain Brazil’s economic recovery

Foreign Policy Blogs - Thu, 26/04/2018 - 12:30

Amidst political chaos and uncertainty, Brazil’s economy continues on its path to recovery receiving a vote of confidence by ratings agency Moody’s. There is hope Brazil will be able to continue the necessary economic reforms once a new President takes office next year.

On 9 April, two days after former President Lula’s arrest, ratings agency Moody’s improved the outlook for Brazil’s sovereign credit rating from negative to stable, which was reaffirmed at Ba2. Moody’s move is contrary to those of other ratings agencies—Standard & Poor’s and Fitch—which downgraded Brazil’s credit rating this year.

S&P downgraded Brazil’s rating in January, and Fitch in February, due to the country’s difficulty in approving necessary reforms which affect long term economic recovery and an increase in public debt. It has been two years since Brazil had investment grade status—the higher the grade the safer it is for investment.

Moody’s made the decision because they believe the next government will be able to approve the required fiscal reforms to stabilize debt growth and comply with a spending cap—as improved economic forecasts in the short and medium term played a role. Moody’s also noted that the negative risks and uncertainties related to the reforms from last year have decreased as presidential candidates have acknowledged the importance of a pension reform.

Fiscal reforms and projected growth

In the detailed report, Moody’s believes the next government will work effectively with Congress to approve a pension reform that is comprehensive enough to contain the growth of compulsory expenditures and ensure compliance with the spending cap. GRI’s viewdovetails with this perspective, as all presidential candidates who are polling well at this stage, have expressed the importance of the reform for the fiscal balance and continued growth. The constant delays to the vote only make it more urgent in 2019.

The second factor leading to Moody’s decision lies in the projected average GDP growth of 2.8% in 2018 and 2019, falling interest rates, increased demand for credit and better prospects in the labor market. A continuation of the economic recovery will likely be felt in Brazilians’ wallets and increase purchasing power, especially with low inflation, which in turn makes public opinion more positive when it comes to passing reforms.

Moody’s praised the structural reforms approved by Temer’s government, since 2016, as a driver of projected growth in the medium term.

Ministry of Finance

The finance team has been working to restore fiscal balance—where they have been successful in approving a spending cap, labor reform, state fiscal recovery program, revamping the Brazilian Development Bank (BNDES) credit policies and long-term tax (TLP). In addition, the finance team is committed to fiscal consolidation and recovery of economic activity and job creation.

Finance Minister Henrique Meirelles, who has been in office since the beginning of the Temer administration, stepped down on 6 April, as he considers running in the upcoming presidential election. Eduardo Guardia, the former Executive Secretary, was named to replace Meirelles.

Guardia previously held positions in the private sector at BM&FBovespa, GP Investments, Pragma Wealth Management, as well as in the public sector at the Treasury and Sao Paulo’s Finance Department.

Guardia’s appointment signals continuity in the Meirelles finance administration, even as there are 9 months left under Temer’s government, Guardia’s position will focus on management, budget execution and the privatization of Eletrobras, instead of taking on new initiatives.

Petrobras credit rating

Simultaneously, Moody’s raised Petrobras’ credit rating from Ba3 to Ba2—seen as a stable outlook. According to Moody’s, this decision reflects the continued improvements in the State Owned Enterprise liquidity and reduction of its leverage.

Additionally, Petrobras has shown discipline in competing for profitability in the local fuel market and in improving its financial policies.

The agency expressed that Petrobras has been able to refinance its debt, which reduced the burden of its financial commitments in the short term as well as contracted U$ 4.35billion in credit to further its liquidity.

Outlook

The improvement in the outlook for Brazil’s sovereign credit rating generates positive signals to the market and may favor the attraction of investments to the country. This is particularly important as the government pushes for the privatization of Eletrobras in the coming months as well as the June pre-salt auctions – both deemed extremely important to recover fiscal balance.

Additionally, the decision by Moody’s puts a certain amount of pressure on the next government to be elected in October. At this point almost all presidential candidates have expressed how necessary economic reforms are, and that it will be a priority to their government. As the public continues to see the increase in their purchasing power they are likely to start supporting these measures, pressuring the government even more to continue a steady pace of recovery. With domestic and international pressure it is highly likely that economic reforms will pass during the first couple of years of the next president’s term.

Even though S&P and Fitch have yet to revise their ratings, overall, Brazil’s risk remains at low levels due to high international reserves (approximately U$ 383 billion) and good export performance. With international reserves that exceed its external debt, Brazil’s fiscal deterioration will likely not cause a total loss of confidence by investors – especially in debt securities. Credit ratings aside, it’s important to note that low inflation, strong oil and soy exports, and high international reserves make Brazil look like a safe place to invest.

This article was first published on Global Risk Insights, and was written by Lorena Valente.

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Why Democracy Doesn’t Deliver

Foreign Policy - Thu, 26/04/2018 - 09:45
Endless elections, unqualified leaders, uninformed voters, and short-term thinking are impeding economic growth.

Don’t Stand So Close To Me

Foreign Policy - Thu, 26/04/2018 - 06:01
Iran’s growing presence in Syria has forced Israel’s security establishment to plan for the worst.

One in four thyroid cancer cases registered near Chernobyl site likely caused by radiation exposure – new UN study

UN News Centre - Thu, 26/04/2018 - 05:30
A quarter of all thyroid cancer cases among patients who were children at the time of the Chernobyl accident 32 years ago, are “probably” due to high doses of radiation received during and after the event, the United Nations body reviewing the effects of atomic radiation on human health and the environment has said.

At Security Council, UN chief calls for ‘quantum leap’ in funding activities to prevent conflict, address root causes

UN News Centre - Thu, 26/04/2018 - 02:03
Peacebuilding and sustaining peace require a more coherent United Nations strategy, as well a ‘quantum leap’ in funding activities that prevent the outbreak, escalation, continuation and recurrence of conflict, Secretary-General António Guterres said Wednesday.

DPRK’s suspension of missile tests should lead to ‘irreversible’ commitment to ban nuclear testing – UN-backed treaty body

UN News Centre - Wed, 25/04/2018 - 23:27
The world’s nuclear proliferation watchdog has welcomed the announcement by the Democratic People’s Republic of Korea (DPRK) to suspend its nuclear and missile tests and shut down its Punggye-ri atomic test site.

UN-backed programme logs record high cocaine seizures at seaports in Latin America and the Caribbean

UN News Centre - Wed, 25/04/2018 - 22:56
UN-trained law enforcement units have intercepted huge shipments of illegal drugs being trafficked through seaports this year, including 2.8 tons of cocaine at Brazil’s Port Santos, the largest such seizure in the port’s history

Trump’s Travel Ban Might Be Legal, but It’s Bad Policy

Foreign Policy - Wed, 25/04/2018 - 22:26
Most terrorists don’t get radicalized abroad; they’re made in the USA.

UN-EU conference raises $4.4 billion for war-ravaged Syria; leaders underscore need for political solution

UN News Centre - Wed, 25/04/2018 - 21:10
International donors at a United Nations-European Union humanitarian conference pledged nearly $4.4 billion on Wednesday to fund critical aid programmes in war-torn Syria throughout 2018.

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