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Diplomacy & Crisis News

Mike Pompeo Needs to Clean Up After Rex Tillerson

Foreign Policy - Tue, 24/04/2018 - 16:38
The new secretary of state should focus on rebuilding his department.

Les armes chimiques et bactériologiques font peser un risque sur la sécurité des populations

Le Monde Diplomatique - Tue, 24/04/2018 - 16:34
Certains faits ont éveillé l'attention du public ces derniers mois sur la mise au point et la production d'un type d'armes destinées à être utilisées dans une guerre d'un genre nouveau. A la suite d'une série d'accidents, et sous la pression du Congrès, le gouvernement américain a été contraint de (...) / , , , , , , - 1969/08

Merkel Has Disastrously Bungled Her Relationship With Trump

Foreign Policy - Tue, 24/04/2018 - 13:00
The chancellor’s approach has been typical of German foreign policy: moralistic, hypocritical — and completely ineffective.

L’État islamique pris aux mots

Politique étrangère (IFRI) - Tue, 24/04/2018 - 09:00

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°1/2018). Philippe Bannier propose une analyse de l’ouvrage de Myriam Benraad, L’État islamique pris aux mots (Armand Colin, 2017, 192 pages).

Dans cet ouvrage, Myriam Benraad choisit une approche encore peu étudiée dans la littérature scientifique francophone pour comprendre l’État islamique (EI) : l’idéologie. Son étude s’appuie sur une analyse fine des supports de propagande de l’organisation, qu’il s’agisse des revues Dabiq, Dar al-Islam ou Rome, ou des vidéos et publications diffusées par ses organes de propagande. Dès lors, ce livre se présente comme une contribution à la compréhension de l’idéologie du groupe djihadiste, alors que les acteurs de la lutte antiterroriste ont pris conscience de l’importance de cette dimension comme complément à la réponse militaire.

L’ouvrage est articulé autour de 20 couples de concepts caractérisant l’idéologie de l’EI. On retrouve des concepts classiques dans les études sur le Moyen-Orient, comme «Occident et Orient » ou « Tradition et Modernité », ainsi que d’autres moins abordés, tels que « Beauté et Laideur » ou « Immanent et Transcendent ». Cette approche permet de mettre en avant le paradoxe qui caractérise la vision à la fois binaire et extrêmement sophistiquée portée par l’organisation sur le monde. Elle montre bien la cohérence idéologique qui structure le groupe, s’inscrivant dans la tradition et dans l’histoire du monde musulman du point de vue discursif, mais peut-être et surtout dans la modernité. Myriam Benraad soutient en effet que l’EI est un pur produit de la modernité, pas seulement pour sa maîtrise des outils de communication, qui a donné lieu à des productions dignes des studios hollywoodiens (par exemple la vidéo Flames of War), mais aussi pour sa réinvention de la tradition religieuse et pour son projet de construction étatique. Se prétendant à la fois État et islamique, en conformité avec cette tradition, le groupe s’inscrit en réalité en contradiction avec les conceptions de l’État et de la religion musulmane des premiers siècles de l’islam jusqu’au Moyen Âge.

Les 20 chapitres de l’ouvrage sont structurés de façon identique : après une courte introduction, deux parties viennent expliquer le couple de concepts étudié, avant qu’une troisième le déconstruise, soulignant ainsi les limites de l’EI dans l’interprétation des préceptes coraniques et leur mise en application depuis 2014. Dans ce cadre, l’auteur ne se contente pas d’éclaircir et d’expliquer les ressorts de l’idéologie de l’EI dans toute leur complexité ; elle fournit aussi un argumentaire critique, qui doit servir d’instrument dans la lutte contre le discours du groupe qui a séduit de nombreux ressortissants français et de pays étrangers.

Enfin, l’ouvrage a le mérite d’abattre un bon nombre de clichés à propos de l’EI, en particulier celui d’une organisation dépourvue de toute cohérence idéologique et composée seulement de fous barbares sans rationalité. Se voulant didactique, il s’adresse à un public très large, du profane qui disposera d’un livre multi-entrées facilitant la lecture et d’un glossaire des termes clés, à l’universitaire, en passant par les décideurs politiques et les responsables administratifs impliqués dans la lutte contre le groupe et l’idéologie djihadistes. Après avoir restitué et déconstruit le discours de l’EI, l’auteur conclut par quelques pistes de réflexion pour mieux combattre cette idéologie, notamment en proposant de mobiliser davantage la société civile dans la production d’un contre-discours, ainsi que ceux qu’on appelle aujourd’hui « les revenants », dont une partie a été déçue par son ­expérience au sein de l’EI.

Philippe Bannier

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Sometimes Armenian Protests Are Just Armenian Protests

Foreign Policy - Tue, 24/04/2018 - 03:55
Not every post-Soviet revolution is about the geopolitics of Russia.

Macron’s Centrism Is Coming Apart at the Seams

Foreign Policy - Mon, 23/04/2018 - 23:10
The French president spent his first year steering his country to the right — and his supporters on the left are starting to wonder what they signed up for.

Security Brief: Kim Pledges to Halt Testing; Macron Comes to Washington

Foreign Policy - Mon, 23/04/2018 - 20:22
Public posturing begins ahead of planned summit.

Bolton’s Pick for Deputy Could Roil Pentagon Relations

Foreign Policy - Mon, 23/04/2018 - 20:03
Mira Ricardel clashed with Defense Secretary James Mattis’s team in the early days of Trump’s presidency.

La résistance des Parisiens aux projets immobiliers

Le Monde Diplomatique - Mon, 23/04/2018 - 18:32
Dans les quartiers populaires mais aussi dans certaines zones bourgeoises, les Parisiens s'organisent pour lutter contre des projets immobiliers, privés ou publics, les dépossédant de leur ville. Salutaire action qui conduit à s'interroger sur le manque de logements sociaux et de crèches, dans une (...) / , - 1993/06

India, France, and their new security agreements

Foreign Policy Blogs - Mon, 23/04/2018 - 16:45

Regional power struggles and maritime security are at the heart of new security agreements between France and India. India is especially worried about being geopolitically isolated by China, and is seeking to expand its presence in the Indian Ocean.

Between 10 and 14 March, India and France signed a series of agreements to strengthen their strategic and commercial relations. The deals aim at deepening cooperation on a wide range of issues, especially defense, space technology, climate change, nuclear energy, urbanization and counterterrorism.  The underlying concerns, however, are ensuring maritime security in the Indian Ocean and containing China’s sphere of influence in the region.

Maritime security and India’s Indian Ocean influence

Last November, India joined discussions on the revival of a quadrilateral defence cooperation with Japan, Australia and the United States, during which the four members confirmed their commitments to establish a free and open Indo-Pacific region, promote cooperation in line with a rules-based order, respect international law, and ensure freedom of navigation, overflight, maritime security and connectivity. The agreements with France are India’s latest effort to create a multilateral network with the common aim to maintain stability and security in the Indian Ocean and the broader Asia-Pacific.

The deals have important practical implications for the regional security landscape. Specifically, India is seeking to strengthen its military presence in the Indian Ocean and to gain access to ports and naval bases in the region, which is precisely what the latest agreements with France allow. Considering France’s military presence in the Ocean through the island of La Reunion, Mayotte and the French Antarctic Lands, as well as Djibouti and Abu Dhabi, the partnership could greatly facilitate India’s desire for influence in the Western Indian Ocean.

Modi has already signed similar agreements with other partners such as Seychelles, Singapore and Oman, granting India’s access to these countries’ ports and naval facilities. Also noteworthy is the partnership with the United States, with which Modi signed a logistics agreement in 2017 to facilitate the use of US naval and air force bases in the Indian Ocean and Persian Gulf.

Presidents Modi and Macron meeting in France. Source: elysee.fr.

Countering China’s ambitions

China’s growing presence in the region is one of the main factors behind India’s recent efforts to boost its strategic cooperation with third parties. The stakes are particularly high for India because China has repeatedly shown its growing willingness to expand its influence in South Asia and in the Indian Ocean region, threatening India’s status of provider of security and stability.  Beijing showed strategic ambitions in Djibouti, where it established its first and for the moment only military base, as well as in Pakistan, Sri Lanka and the Maldives, especially through increased investment and free trade agreements.

From India’s perspective, Chinese efforts to strengthen economic ties in South Asia might culminate in the establishment of its naval bases in these key countries. The Maldives’ recent tilt towards China is especially worrisome for Modi, as he fears the possibility that Beijing will increase its economic and military presence in the island nation, thereby disrupting the current regional equilibrium.

A stronger response by India as a result of growing Sino-Indian competition would increase the risk of collision between the two regional powers over the Indian Ocean. Most importantly, the risk of military and strategic confrontation between China and India over South Asia and the Indian Ocean will increase, as India attempts to enhance its influence and power. The likely outcome is a struggle to secure bases in smaller and micro-states in the region, bringing significant political risks. Recent instances of instability in the Maldives and the consequent competition for influence between the two powers illustrate this trend, and smaller states will increasingly find themselves in a position to choose between Chinese economic incentives and maintaining their tradition of supporting India’s strategic interests.

Shared concerns, mutual benefits

Currently, Modi faces two main challenges in containing China’s influence in the Indian Ocean. These are the inability to compete with the economic benefits and foreign investment opportunities that Beijing is able to offer to less developed nations in the region, and a limited defense budget and capabilities.

As a response, India sees increased security cooperation with strategic partners such as France and the Quad as a means to establish a rules-based regional security architecture, in an attempt to attract smaller states in the region and prevent them from gravitating towards China’s sphere of influence. Moreover, France is an important partner in developing Indian military capabilities, and the purchase of French-produced Scorpene submarines and Rafale fighter jets is among the most significant contributions to India’s limited defence and naval capacity. As France is willing to cooperate with Modi and his security ambitions, similar deals will likely follow soon.

For France, India’s growing economic role on the global stage can provide important support, as Macron also seeks to build stronger bilateral relationships as a response to China and Russia’s increased assertiveness and internal changes in the European Union and in the US. In Macron’s view, India is an important partner in providing greater stability and balance in Asia, and will boost the role of France and the European Union in world affairs.

Chinese expansionism is not the only shared concern for the two leaders. Stronger maritime surveillance and space cooperation were also key component in the agreements, which included areas such high resolution earth observation, spaces situational awareness and satellite navigation. Maritime traffic security is an especially important issue for the two parties, who expressed concerns over freedom of navigation and overflight, organized crime, trafficking of weapons, smuggling and illegal fishing in the Indian Ocean and the Horn of Africa. As both India and France seek to play a stronger role in the region’s changing security landscape, cooperation between the two countries over the Indian Ocean will surely grow in the near future.

This article was first published on Global Risk Insights, and was written by Benedetta Di Matteo.

The post India, France, and their new security agreements appeared first on Foreign Policy Blogs.

China’s $6 Billion Propaganda Blitz Is a Snooze

Foreign Policy - Mon, 23/04/2018 - 16:43
Beijing’s propaganda works at home, but it can't compete globally.

La très réelle politisation des hauts fonctionnaires

Le Monde Diplomatique - Mon, 23/04/2018 - 16:32
Le premier anniversaire du retour de la droite au pouvoir, en France, a relancé le débat sur la politisation de la haute fonction publique. Au regard d'une comptabilité comparée des mutations intervenues au sommet de l'État, en 1986, comme en 1981, les mêmes anathèmes refleurissent sur les rives (...) / , , , - 1987/04

A Century of Fiscal Squeeze Politics

Politique étrangère (IFRI) - Mon, 23/04/2018 - 09:00

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°1/2018). Norbert Gaillard propose une analyse de l’ouvrage de Christopher Hood et Rozana Himaz, A Century of Fiscal Squeeze Politics: 100 Years of Austerity, Politics, and Bureaucracy in Britain (Oxford University Press, 2017, 272 pages).

Christopher Hood et Rozana Himaz, tous deux chercheurs à l’université d’Oxford, présentent une étude remarquablement complète et pertinente de 100 ans d’austérité en Grande-Bretagne. La qualité de leur ouvrage repose sur un travail d’archives minutieux et une méthode d’analyse très rigoureuse. Considérant deux types possibles de politique d’austérité – celles qui augmentent le niveau des prélèvements obligatoires et celles qui réduisent les dépenses publiques –, les auteurs identifient 18 épisodes de rigueur budgétaire. Le premier remonte à 1916-1918, le dernier couvrant la période 2010-2015. Pour chaque épisode, les auteurs établissent une mesure qualitative du coût de l’austérité pour les citoyens, de ses effets sur la réputation de la majorité de l’époque, et du degré de consensus politique et social. Ils examinent également le contexte dans lequel ces programmes ont été instaurés, et rappellent leurs conséquences électorales.

De nombreuses conclusions sont tirées. Tout d’abord, rapportés au PIB, les plans de rigueur de la première moitié du XXe siècle sont particulièrement draconiens et concentrés dans le temps. En revanche, ceux décidés au cours des quatre dernières décennies – dépassant parfois les clivages partisans traditionnels – se caractérisent par un contrôle modéré des dépenses et un accroissement ciblé de la pression fiscale sur le moyen terme. Ensuite, il apparaît clairement que ces choix budgétaires ont des motivations très différentes selon les époques. En 1916-1918 et 1941-1945, il s’agissait de financer l’effort de guerre. Dans la foulée des deux conflits mondiaux, la hausse des impôts et les coupes dans les dépenses militaires visaient simplement à rééquilibrer les comptes publics. En 1931-1932, 1968-1969 et 1977-1978, l’austérité est une réponse à la dévaluation de la livre sterling. Les épisodes les plus récents (1993-2000 et 2010-2015) étaient quant à eux destinés à maintenir la compétitivité et la ­notation financière du pays.

Enfin, les plans de rigueur ont assez souvent (mais pas systématiquement) nui aux gouvernements qui les ont mis en place. En général, le revers électoral subi par la majorité sortante est d’autant plus cinglant que l’austérité a été décidée par des partis au pouvoir depuis déjà plus d’une législature, comme l’illustrent les défaites historiques des conservateurs en 1964 et 1997, et des travaillistes en 1979. À noter que les Tories sont surtout sanctionnés à la suite de hausses d’impôts, alors que le Labour paie cher sa volonté de réduire les dépenses. Les résultats les plus attendus concernent évidemment l’impact des politiques d’austérité sur la résorption de la dette publique et du déficit budgétaire. En fait, seule la moitié d’entre elles a atteint ses objectifs. Sans surprise, la rigueur s’avère contre-productive quand elle est menée en pleine récession ou durant une période de faible croissance (par exemple entre 1974 et 1981).

L’intérêt de ce livre va bien au-delà de ce que suggère son titre. Il permet au lecteur de mieux comprendre les choix de société qui ont été faits par les dirigeants britanniques depuis plus d’un siècle.

Norbert Gaillard

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Guterres hails predecessor Dag Hammarskjöld as ‘my reference and my inspiration’

UN News Centre - Mon, 23/04/2018 - 01:11
Secretary-General António Guterres on Sunday described his predecessor Dag Hammarskjöld as his “fundamental inspiration,” who should be regarded as the “central reference” point for the whole United Nations ideal today.

Climate Action Special Envoy Bloomberg pledges $4.5 million to help UN fight climate change in line with the Paris Agreement

UN News Centre - Sun, 22/04/2018 - 19:29
The UN Special Envoy for Climate Action, Michael Bloomberg, announced on Sunday a contribution of $4.5 million to the Organization’s Climate Change Secretariat, the UNFCCC.

Des réservoirs de pensée<small class="fine"> </small>?

Le Monde Diplomatique - Sun, 22/04/2018 - 18:27
L'industrie de l'information, c'est décidé, doit relancer la croissance. Et le savoir ? et la pensée ? Avec la langue et la mémoire, la pensée subira inévitablement les contrecoups de cette nouvelle et puissante pensée technologique. La circulation du savoir sera-telle vraiment améliorée pour autant ? (...) / , , , , - 1979/11

UN chief condemns fatal shooting of International Red Cross staffer in Yemen

UN News Centre - Sun, 22/04/2018 - 17:26
The United Nations Secretary-General has condemned Sunday’s killing of a senior staff member working for the International Committee of the Red Cross (ICRC) in Yemen, who was attacked while travelling in a vehicle on the outskirts of Taiz.

Outrage and ‘revulsion’ voiced by UN over suicide attack on voter registration centre in Kabul

UN News Centre - Sun, 22/04/2018 - 16:01
A suicide attack on a voter-registration centre in the Afghan capital Kabul which left at least 30 dead on Sunday, has been condemned by the United Nations mission in the country, UNAMA.

‘We need accountability’ to end the crime of chemical weapons use in Syria, says Guterres

UN News Centre - Sat, 21/04/2018 - 20:38
The members of the United Nations Security Council need to find a way to unite and punish anyone found to have used chemical weapons in Syria, in line with international law.

Human Rights Groups Bristling at State Department Report

Foreign Policy - Sat, 21/04/2018 - 20:18
What’s not in the report is as important as what’s in it.

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