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Union européenne

Les députés européens

Toute l'Europe - Mon, 27/07/2015 - 16:08
Les députés européens sont élus au suffrage universel direct tous les cinq ans. Depuis les élections européennes de mai 2014, le Parlement européen est composé de 751 eurodéputés répartis entre les 28 Etats membres en fonction du nombre d’habitants. Chaque pays a un nombre fixe de sièges, allant de 96 pour l’Allemagne à 6 pour le Luxembourg, Chypre, l’Estonie et Malte. Ces dernières élections européennes ont légèrement fait diminuer le nombre de sièges, réduisant donc le nombre de députés de certains pays.
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Highlights - Delegation to Ukraine (23 - 24 July) - Subcommittee on Human Rights

The Members of the Foreign Affairs Committee of the European Parliament, led by Chair Elmar Brok, joined by their colleagues from the Sub-Committee on Human Rights, led by Richard Howitt, and with participation of Andrej Plenkovic, the Chair of the EP delegation to the EU-Ukraine Parliamentary Association Committee, visited Ukraine on 23 and 24 July.
Further information
Press statement - Kyiv 24 July 2015
Source : © European Union, 2015 - EP
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L’extrême droite en Europe : divergences, résurgences et convergences

Toute l'Europe - Mon, 27/07/2015 - 10:47
Illustrée d’une carte, voici une présentation détaillée des extrêmes droites et droites radicales en Europe. Bien qu’ayant le vent en poupe sur le plan électoral, les droites radicales européennes peinent à s’allier en raison de divergences stratégiques et idéologiques. C’est là leur véritable faiblesse. Leur force est que de nombreux commentateurs et responsables politiques les considèrent comme un ensemble uni sous la bannière de l’extrême droite. Article publié en partenariat avec le Diploweb.com
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Article - Les cinq articles les plus lus sur le site du Parlement européen

Parlement européen (Nouvelles) - Mon, 27/07/2015 - 09:00
Général : L'Ukraine, les Balkans occidentaux, l'égalité des sexes, mais aussi les réseaux sociaux ou la photographie : découvrez les sujets de nos cinq articles les plus lus au cours du premier semestre de 2015. Cliquez sur les liens pour les consulter !

Source : © Union européenne, 2015 - PE
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La déroute d'Alexis Tsipras

Coulisses de Bruxelles - Sat, 25/07/2015 - 13:13

Un Waterloo européen, un désastre économique, mais une victoire politique intérieure. Voici, en quelques mots, le bilan des six premiers mois de pouvoir d’Alexis Tsipras, le Premier ministre grec, dont le parti de gauche radicale, Syriza, a gagné les élections législatives anticipées du 25 janvier dernier, il y a six mois.

Pour mesurer l’ampleur exacte de ce qui ne peut être que qualifié de catastrophe, il faut se rappeler qu’il y a un an, la Grèce semblait tirée d’affaire : après deux plans d’aide financière successifs à 225 milliards d’euros (contre un seul pour l’Irlande, le Portugal et Chypre) et deux restructurations de dettes (1), le pays semblait tout prêt de pouvoir à nouveau accéder aux marchés financiers. Les taux d’intérêt exigés diminuaient rapidement et plusieurs émissions de dettes à court terme avaient été des succès. Les banques grecques, après leur recapitalisation financée par la zone euro, étaient de nouveau d’aplomb et le budget de l’État était en excédent primaire (hors charge de la dette). Surtout le pays avait enfin renoué avec la croissance (+ 0,8 %), ce qui commençait à se traduire par une réduction du chômage. Pour 2015, les institutions grecques, européennes et internationales misaient sur une croissance comprise entre 2,5 % et 3 % du PIB, le plus fort taux de la zone euro.

Un an plus tard, l’économie grecque est à genoux. Le pays est de nouveau en récession : elle sera comprise entre 2,5 et 3 % en 2015 selon la Commission européenne, soit une perte de croissance comprise entre 4,5 et 6 %... Pour rappel, le PIB grec a reculé de 4,5 % en 2010, année du début de la crise de la dette publique et de 6,8 % l’année suivante. Mécaniquement, le ratio de la dette s’envole (vu l’effondrement du PIB) et devrait rapidement passer de 177 % à 200 % du PIB… Les banques, quasiment en faillite à la suite du « slow bank run » qui a commencé en décembre 2014, et le contrôle des capitaux instauré le 29 juin ont paralysé l’économie : des centaines d’entreprises (on n’a pas encore de chiffres précis) ont dû mettre la clef sous la porte faute de pouvoir se financer ou tout simplement effectuer des opérations avec l’étranger. Les investisseurs, qui n’aiment pas l’incertitude, ont massivement fui le pays. Après un tel marasme, la reprise ne sera pas là en 2016, puisqu’il faut du temps pour qu’une économie redémarre.

Le retour sur les marchés, lui, est reporté sine die : un troisième plan d’aide financière va être négocié. Il va falloir recapitaliser une nouvelle fois les banques sur fonds européens (15 ou 20 milliards, on connaitra le montant à la rentrée), voire en fermer une ou deux, et essayer de faire revenir en Grèce les 90 milliards d’euros qui ont fui le pays depuis 2010… Last but not least, de nouvelles mesures d’austérité infiniment plus rudes que celles rejetées par référendum le 5 juillet ont été imposées par les créanciers de la Grèce, ce qui va freiner l’activité. Enfin, le pays, à la suite du référendum qui a braqué les partenaires d’Athènes, passe sous tutelle de la zone euro et du FMI qui devront approuver tous les projets de loi mettant en œuvre les mesures prévues par le programme imposé à la Grèce lors du Conseil européen des 12 et 13 juillet.

Une mauvaise évaluation du rapport de force européen

Quelques éclaircies, malgré tout, dans ce sombre tableau : les Européens ont accepté de lui accorder un nouveau plan d’aide de 83 milliards d’euros, ce qui mettra la Grèce à l’abri des marchés pour quelques années ; l’excédent budgétaire primaire a été préservé, mais au prix d’une baisse des dépenses publiques (23,2 milliards au premier semestre 2015 contre 26 milliards sur la même période en 2014) ; un plan d’investissement européen de 31 milliards d’euros sur quatre ans va être débloqué, mais sera géré directement par la Commission (en grande partie des fonds déjà prévus dans le budget européen, mais sans les conditionnalités de co-financement qui sont normalement exigées) ; enfin, la restructuration de la dette grecque détenue par les Européens est à l’ordre du jour (pas sous forme de haircut, c’est-à-dire d’abandon de créances, mais sous forme de baisse des taux d’intérêt et d’allongement des maturités –date de remboursement-, ce qui revient au même).

Mais ça n’est même pas une victoire d’Alexis Tsipras : la soutenabilité de la dette était déjà au programme de la zone euro depuis novembre 2012 (et cela a été répété à plusieurs reprises depuis cette date), tout comme le plan d’investissement. Autant dire que la stratégie suivie par Syriza depuis janvier dernier relève d’une erreur majeure d’appréciation : le parti était persuadé que ses partenaires, effrayés par la perspective d’un Grexit, lui accorderaient des conditions infiniment plus favorables que celles qu’avaient obtenues les gouvernements précédents. Il a donc mené le pays au bord du précipice en espérant qu’au dernier moment les partenaires européens craqueraient. Comme je l’ai écrit depuis six mois sur ce blog, c’était méconnaître les autres pays européens : Alexis Tsipras a sous-évalué l’agacement des capitales européennes à l’égard d’un pays qui n’arrive pas à sortir de la crise et d’un gouvernement de gauche radicale qui a cru malin de passer six mois à les insulter (le mot « assassin » est resté en travers de la gorge de nombreux ministres des finances).

La responsabilité d’Antonis Samaras

Mais il serait inexact de faire porter l’entière responsabilité de cette séquence hallucinante sur le seul Tsipras. Antonis Samaras, son prédécesseur conservateur (Nouvelle Démocratie), a joué un rôle non négligeable dans la dégradation de la situation de son pays. À la fin du printemps 2014, il a cru que être tiré d’affaires: en déclarant que la Troïka serait partie dès la fin de l’année et que la Grèce n’avait plus besoin de financement, il a paniqué les marchés. À la suite de la victoire de Syriza aux Européennes de mai 2014, Samaras a viré cinq de ses ministres les plus réformateurs pour les remplacer par des populistes, obtenu la peau de Harry Theoharis, le secrétaire général chargé des recettes fiscales, et renoncé à présenter un programme de réformes comme il s’y était engagé en mai. En particulier, il s’est opposé aux demandes du FMI et de la zone euro qui, avant de verser la dernière tranche d’aide du second plan (7,2 milliards d’euros), voulaient obtenir une réforme d’un régime de retraite insoutenable au regard de la natalité et des moyens du pays (16 % du PIB), une augmentation de la TVA et une réforme du marché du travail, toutes choses qui aujourd’hui apparaissent bénignes… En clair, il a donné le signal que le temps des réformes était terminé et que tout allait redevenir comme avant, clientélisme, populisme, dépenses non financées compris. À partir du mois de novembre, les taux d’intérêt grecs ont à nouveau flambé sur le marché secondaire et la bourse s’est effondrée, les marchés estimant que le pays n’était pas prêt à voler de ses propres ailes.

Dans une manœuvre désespérée, Samaras a alors anticipé l’élection présidentielle de quelques mois : faute d’une majorité suffisante au Parlement, il ne pouvait la gagner, sauf accord de Syriza pour un candidat de compromis. Et c’est là où Tsipras a commis une erreur. Au lieu d’attendre son heure (2016), il a préféré jouer les législatives anticipées en refusant de donner une majorité au candidat conservateur (la dissolution du Parlement est alors automatique,) alors que la situation de la Grèce n’était absolument pas stabilisée. A-t-il cru qu’il ferait mieux que Samaras ? Sans aucun doute. Quant au Premier ministre conservateur, il espérait, en cas d’échec, que Tsipras serait obligé d’accepter ce qu’il avait lui-même refusé, ce qui signerait sa perte…

Un pari perdu sur la peur

La séquence suivante s’est ouverte au lendemain du 25 janvier, avec un Yanis Varoufakis, nouveau ministre des Finances, qui, dès sa prise de fonction, clame, le 29 janvier, dans le New York Times que « les 7 milliards d’euros, nous n’en voulons pas, ce que nous voulons c’est repenser totalement le programme ». S’ensuit alors un mois de négociations serrées qui aboutissent finalement à un premier accord le 24 février : il permet la prolongation du programme d’assistance financière jusqu’au 30 juin. Syriza a obtenu, comme il l’avait lui-même demandé, qu’environ 30 % du programme de réformes soit revu pour tenir compte de ses priorités. Mais au lieu de le mettre rapidement en musique, le gouvernement grec fait le mort jusqu’au mois de juin en espérant, manifestement, qu’à l’approche de l’échéance du 30 juin, la zone euro, effrayée par les conséquences d’un « Grexit », reverrait ses exigences à la baisse. C’est l’exact contraire qui s’est passé : de l’agacement, les partenaires d’Athènes sont passés à l’énervement puis à la colère contre un partenaire qui ne comprenait pas la gravité de sa situation. Mais, entre le 18 et le 25 juin, après un sommet de la zone euro et plusieurs Eurogroupes, Tsipras a enfin semblé revenir à la raison: son équipe de négociation a été remaniée et Varoufakis mis sur la touche. Tout le monde a même pensé qu’un paquet comprenant un programme de réformes, un plan d’investissement, une nouvelle aide financière de quelques milliards d’euros et une discussion en vue d’une restructuration de la dette serait conclu le 27 juin. Mais dans la nuit du 26 au 27, le Premier ministre grec a pris tout le monde par surprise en annonçant un référendum pour la semaine suivante portant sur le texte de compromis du 25 juin et non celui, plus favorable, du 26.

Ce coup de poker (aux limites de la démocratie puisque le délai a interdit toute campagne) reste totalement incompréhensible sur le plan européen : soit le oui l’emportait, et un texte moins favorable que celui du 26 juin aurait dû être appliqué, soit le non l’emportait et la Grèce serait en position de faiblesse face à ses créanciers.En effet, pour ceux-ci, le « non » ne pouvait être interprété que comme un signal que les Grecs voulaient quitter la zone euro, comme ils lui ont expliqué. Surtout, avec cette annonce, Tsipras a immédiatement fait plonger l’économie de son pays, déjà fortement atteinte par cinq mois d’incertitudes politiques : pour que la Banque centrale européenne continue à fournir des liquidités aux banques grecques, il n’a eu d’autres choix que de fermer les banques d’établir un contrôle des capitaux dès le 29 juin pour éviter que les Grecs vident leurs comptes. À défaut, les Européens auraient financé le bank run grec alors qu’ils sont déjà exposés à plus de 110 milliards d’euros (totalité des prêts aux banques grecques). Les entreprises ont été immédiatement asphyxiées (plus de crédit, plus de possibilité de payer les importations) et le tourisme, la première ressource du pays, a commencé à souffrir de multiples annulations, la Grèce devenant un pays « à risques ». En réalité, entre le 29 juin et le 20 juillet, date de réouverture des banques, les Grecs ont eu un petit avant-goût de ce qu’aurait été un Grexit.

Un plébiscite personnel

Le référendum s’est finalement soldé par un plébiscite personnel pour Tsipras, le non l’emportant parplus de 61 %, à sa grande surprise d’ailleurs : l’appel à voter oui des leaders ND et PASOK, totalement décrédibilisés, a joué en sa faveur. Cette victoire lui permet, dans la foulée, de se débarrasser de l’encombrant Varoufakis qui commet la faute impardonnable de revendiquer la victoire avant le Premier ministre. Surtout, il continue à plaider pour l’épreuve de force quitte à risquer le Grexit. Or, comme l’expliquera Tsipras à la télévision le 14 juillet suivant, il a demandé en mars une étude sur les conséquences pour son pays d’une sortie de la zone euro : cela l’a convaincu que ce n’était pas une option, sauf à prendre le risque d’un soulèvement du peuple qui ne l’a pas élu pour ça. Et les fantasmes, entretenus par l’aile gauche de Syriza, d’une aide russe, chinoise ou vénézuélienne se sont dissipés : personne, en dehors de la zone euro, n’a les moyens financiers de sauver la Grèce…

Tsipras croit néanmoins que le «non» lui a redonné une marge de négociation. Autant dire qu’il persiste dans l’erreur. Le sommet de la zone euro, qui se réunit le 7 juillet, lui signifie brutalement que, faute de nouvelles propositions sérieuses pour la fin de la semaine, ce sera le Grexit de fait. En cas d’échec, un sommet à 28 est même convoqué pour le 12 juillet afin de dégager une aide humanitaire pour la Grèce. C’est la fin de partie pour Athènes. Faute de plan B sérieux, Tsipras comprend enfin qu’il est déjà au-dessus du précipice et il décide donc de préparer dans l’urgence, avec l’aide de la Commission et de la France, un programme de réformes qui ressemble comme deux gouttes d’eau au compromis du 26 juin, programme qu’il fait adopter par son Parlement lors d’une séance dramatique le vendredi 10 juillet, la veille d’un nouvel Eurogroupe.

Un Waterloo européen

Mais ses partenaires ne veulent pas qu’il s’en sorte à si bon compte : si la Grèce veut rester dans la zone euro, ce sera à leur prix, pas au sien. En clair, les compromis du 25 et du 26 juin ne sont plus d’actualité. Le ministre des finances allemand, Wolfgang Schäuble, propose même une sortie, soi-disant temporaire de cinq ans. L’Allemagne est loin d’être seule sur cette ligne : la Finlande est encore plus dure, tout comme les Pays-Bas ou la Belgique. Comme le reconnaitra Tsipras, seuls la France, l’Italie, le Luxembourg et l’Autriche l’ont soutenu. À l’issue d’un sommet des chefs d’État et de gouvernement de la zone euro dramatique, le 13 juillet au matin, le Premier ministre grec doit capituler en rase campagne : ce qu’il accepte fait ressembler le compromis du 25 juin rejeté par référendum à une aimable promenade de campagne. En particulier, avant même de commencer à négocier le troisième plan d’aide, la zone euro lui exige que son Parlement adopte une série de réformes : hausse de la TVA et des cotisations sociales, transposition de la directive sur la résolution des crises bancaires, nouveau code de procédure civile, réforme des retraites… Ce qui est fait les 16 et 22 juillet. De même, les privatisations que Tsipras voulait stopper vont reprendre de plus belle.

Au final, quoi qu’on pense de la viabilité de ce plan adopté dans la douleur, la défaite est lourde pour Syriza qui s’est fait élire sur un programme anti-austérité. Par ses erreurs de manœuvre, il a démultiplié l’austérité en paralysant l’économie de la Grèce et en acceptant un plan dont les plus durs parmi ses partenaires n’auraient même pas osé rêver quelques semaines plus tôt. Par quelque bout que l’on prenne ce qui s’est passé au cours de ces six mois, on ne peut que conclure à l’échec de Tsipras.

Vers des élections anticipées

Ce qui aurait dû aboutir à sa démission et à de nouvelles élections. Mais, sa défaite européenne est, sur le plan intérieur, une victoire, aussi curieux que cela puisse paraître : il a réussi à réunir autour de lui 61 % des Grecs qui ne lui en veulent pas d’avoir dû capituler tant le rapport de forces lui était défavorable, il a obtenu des super-majorités au Parlement, l’opposition de la Nouvelle Démocratie, du PASOK (socialiste) et de To Potami (centre gauche) le soutenant, et, enfin, il a marginalisé son opposition de gauche.

Reste qu’en dépit de la fidélité de son partenaire de coalition (ANEL, droite radicale, 13 députés, qui est récompensé en obtenant un second portefeuille), il n’a plus de majorité, entre 31 et 39 députés de son groupe (sur 149 ayant) ayant voté contre lui : au mieux, il ne dispose plus que de 131 sièges sur 300. Cela devrait se traduire par de nouvelles élections, sans doute à l’automne prochain, ce qui lui permettra de faire le ménage au sein de Syriza, son autorité étant incontestable. Et il est presque certain de les remporter (actuellement, Syriza compte 20 points d’avance sur la ND, dont Samaras s’est enfin décidé à abandonner la présidence). Sa chance, si l’on peut dire, est que l’opposition ND-PASOK est tellement assimilée à la corruption et au clientélisme que les Grecs ne veulent pas les voir revenir au pouvoir : l’austérité, d’accord, mais avec Tsipras. Le jeune Premier ministre, qui n’aura à affronter aucun scrutin local jusqu’en 2019, a désormais le temps de démontrer qu’il a la volonté de réformer l’État grec et de redresser son économie. Un sacré défi.

(1) Au printemps 2012, le secteur privé a pris une paume de 115 milliards d’euros. Puis, fin 2012, la zone euro restructuré la dette de 200 milliards d’euros qu’elle détient : elle a diminué ses taux d’intérêt, allongé les maturités à 30 ans en moyenne et décrété un moratoire jusqu’en 2023 sur le paiement des intérêts.

N.B.: pour lire l’ensemble de mes articles sur la Grèce, cliquez sur le mot Grèce dans le nuage de mots...

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Article - Migration: une délégation en Sicile demande une plus grande solidarité dans l'UE

Parlement européen (Nouvelles) - Fri, 24/07/2015 - 12:51
Général : Les pays comme l'Italie ou la Grèce qui font face à un afflux de demandeurs d'asile devraient recevoir plus de soutien de la part des autres États membres, selon les députés qui se sont rendus en Sicile dans le cadre d'une visite de délégation du 22 au 24 juillet. Pour le député libéral français et coprésident de la délégation Jean Arthuis, « les frontières de l'Italie sont les frontières de l'Union européenne. Une meilleure gestion des flux migratoires relève de notre responsabilité commune ».

Source : © Union européenne, 2015 - PE
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"Nous allons battre les Etats-Unis !" Kristalina Georgieva, vice-présidente de la Commission

Toute l'Europe - Fri, 24/07/2015 - 12:18
Début juillet, la vice-présidente de la Commission européenne Kristalina Georgieva, responsable du budget, a rendu visite à la société de Serious games KTM Advance. L'occasion de faire le bilan du projet OnMap Campus financé par les fonds européens, et de réfléchir aux moyens de combler le retard européen dans le numérique.
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Communiqué de presse - Mediterranea, Mustang et Urok (The Lesson) en compétition pour le Prix LUX 2015 - Commission de la culture et de l'éducation

Parlement européen (Nouvelles) - Fri, 24/07/2015 - 12:00
Les trois films en compétition pour le Prix LUX 2015 ont été annoncés le 24 juillet à Rome par le vice-président du PE, Antonio Tajani, et la Présidente de la commission de la culture du PE, Silvia Costa, lors de la conférence de presse des Venice Days. Les films sont: Mediterranea de Jonas Carpignano (Italie, Etats-Unis, Allemagne, France, Qatar), Mustang de Deniz Gamze Ergüven (France, Allemagne, Turquie, Qatar) et Urok (The Lesson) de Kristina Grozeva et Petar Valchanov (Bulgarie, Grèce).
Commission de la culture et de l'éducation

Source : © Union européenne, 2015 - PE
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Article - Prix LUX 2015 : trois films et quatre jeunes réalisateurs en compétition

Parlement européen (Nouvelles) - Fri, 24/07/2015 - 12:00
Général : Les trois films encore en compétition pour le Prix LUX 2015 ont été annoncés. "Mediterranea", "Mustang" et "La Leçon" sont les premières productions de quatre jeunes réalisateurs européens. Ils traitent de sujets d'actualité, comme l'immigration ou la place des femmes et des filles dans la société.

Source : © Union européenne, 2015 - PE
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Plan d'investissement Juncker : la BEI soutient un nouveau projet français dédié aux énergies renouvelables

Toute l'Europe - Fri, 24/07/2015 - 00:00
Près de six mois après avoir été annoncé par le président Juncker, le plan d'investissement pour l'Europe entre dans sa phase opérationnelle. Réunis à Bercy jeudi 23 juillet, les ministres Michel Sapin et Emmanuel Macron, en présence de Carlos Moedas, commissaire européen pour la recherche, la science et l’innovation, ont présidé la signature d'un nouveau contrat de financement. La Banque européenne d’investissement apportera 50 millions d’euros en fonds propres à Capenergie 3, un fonds dont l'objectif est de produire des énergies renouvelables et des réseaux de chaleur en France. Une opération exceptionnelle, se félicite le vice-président de la Banque européenne d'investissement Ambroise Fayolle, car il s'agit de la première prise de participation du Groupe BEI dans un Fonds d’investissement en France dédié aux énergies renouvelables. Le choix d'un projet lié à la lutte contre le changement climatique intervient à quelques mois de la COP21.
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Hans Stark : "ce qu'on demande aux Grecs sur le plan économique n'est pas tenable"

Toute l'Europe - Wed, 22/07/2015 - 09:37
Le 13 juillet, après d'ultimes négociations-marathon, un accord était trouvé avec la Grèce. 7 milliards d'euros pour permettre au pays de faire face à ses échéances immédiates et un nouveau plan d'aide d'environ 85 milliards d'euros devant encore faire l'objet de négociations. Mais alors que la sortie de la Grèce de la zone euro a été évitée, du moins à court terme, nombreux sont les observateurs et économistes à dénoncer la teneur de l'accord. Certains interlocuteurs du gouvernement d'Alexis Tsipras, au premier rang desquels l'Allemagne, sont accusés d'avoir voulu humilier et mettre sous tutelle la Grèce. Hans Stark, professeur de civilisation allemande contemporaine à la Sorbonne et secrétaire général du Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) livre à Toute l'Europe son sentiment sur le rôle joué par l'Allemagne dans les négociations passées et à venir, relatives à la crise grecque.
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Que fait l'Ile-de-France contre le changement climatique ? C. Rufet, vice-présidente de la région

Toute l'Europe - Tue, 21/07/2015 - 00:00
Dans quatre mois, la région Ile-de-France accueillera à Paris un événement planétaire : la 21e Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques de 2015. Une conférence qui se prépare d'ores et déjà et sur laquelle la région entend bien faire entendre sa voix. Dans une interview à Toute l'Europe, Corinne Rufet (EELV) explique comment la région Ile-de-France agit contre le changement climatique et comment cet acteur clé se prépare depuis plusieurs mois à la COP21. La Vice-présidente de la région Ile-de-France revient également sur le projet de création d'un fonds vert des collectivités locales et sur les initiatives menées avec d'autres régions extra-européennes pour lutter contre le changement climatique.
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Article - Cinq choses à savoir avant de partir en vacances en Europe

Parlement européen (Nouvelles) - Mon, 20/07/2015 - 09:00
Général : Les vacances approchent, mais que faire en cas d'urgence médicale, d'annulation de vol ou de perte de vos papiers d'identité ? Petit récapitulatif des règles européennes à connaître avant de partir en vacances.

Source : © Union européenne, 2015 - PE
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La population de l'Union européenne

Toute l'Europe - Fri, 17/07/2015 - 15:29
Au 1er janvier 2015, la population de l'Union européenne à 28 comptait 508 millions d'habitants selon Eurostat. Avec un taux de croissance annuel de +2,6 pour 1 000 habitants, soit 0,2 million de personnes supplémentaires par rapport au 1er janvier 2014, l'UE a doublé son accroissement naturel par rapport à 2013.
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Nikolas Bloudanis: «l'Etranger tient davantage à la Grèce que ses dirigeants»

Coulisses de Bruxelles - Fri, 17/07/2015 - 14:35

Nikolas Bloudanis, Grec né à Patmos, historien et romancier, m’a fait parvenir ce texte pour que je le publie sur mon blog, ce que je fais volontiers. Une critique virulente de Syriza, mais aussi des gouvernements qui l’ont précédé.

par Nikolas Bloudanis

Être Grec pouvait être aussi source de fierté. Elle ne l’est plus par les temps qui courent pour les personnes sensées de ce pays. Rien de nouveau dans les mœurs politiques depuis le XIXe siècle: face aux difficultés, on fait appel au nationalisme et au conservatisme des clientèles électorales qui tiennent envers et contre tout à garder leurs petits privilèges. Lors du référendum du dimanche 5 juillet, le gouvernement «SYRIZA - ANEL», épaulé par les néonazis d’Aube Dorée, n’a pas failli à la tradition et a récolté 61% de votes en sa faveur. Une semaine plus tard, il entérine un accord exactement contraire aux positions qu’il défendait lors du référendum.

Le pari absurde de Tsipras.

Alexis Tsipras, le Premier ministre grec, pensait avoir gagné un pari en remportant un plébiscite qu’on peut qualifier de «bonapartiste» (une semaine pour un référendum de cette importance est hors-norme, les questions posées étaient dépassées, incompréhensibles et multiples). À la «Grèce profonde» dans ce qu’elle a de plus négatif, au nationalisme, au gauchisme d’une partie de SYRIZA, aux néonazis, se sont ajoutés ceux et celles qui considéraient n’avoir «rien à perdre»: les victimes en détresse des mesures d’austérité, mais aussi de leur application parfois maladroite par le précédent gouvernement. Ces dernières sont les seules dont on peut respecter le «non». Votes surréalistes en fait, car portant sur une question inexistante dans la mesure où les textes soumis au vote (soit les propositions des créanciers du 25 juin), avaient été remplacés par celles du 26 juin sensiblement plus favorables.

Une semaine plus tard, confronté à de dures négociations, Alexis Tsipras mesure qu’on ne peut mentir simultanément à tout le monde. Au peuple grec, tout d’abord, à qui il avait promis «la fin de l’austérité et le retour à la dignité nationale». Depuis janvier, son gouvernement a entraîné le pays dans une succession de marchandages ratés avec les créanciers. Aux partenaires européens, ensuite, qu’il a menés en bateau pendant 5 mois au prix d’une perte de crédibilité totale de la Grèce. En fait de pari gagné, le référendum n’a été qu’une farce, une dernière gaudriole de politiciens adolescents : un accord ne pouvait être que plus difficile pour la Grèce, ses partenaires ne pouvant qu’exiger des mesures plus dures que celles contenues dans le projet du 26 juin.

Ce gouvernement a joué les apprentis sorciers : on ne peut que le soupçonner d’avoir eu l’intention inavouée de larguer les amarres européennes. L’opinion grecque y étant très largement opposée, il a fallu la convaincre à petits pas que c’est la «méchante Europe» qui chasse la Grèce et non la Grèce qui veut quitter l’Union. On peut deviner en filigrane cette intention dans la rhétorique que Tsipras et ses ministres ont développée tout au long de la crise. Le «Grexit» est surtout le but avoué de la frange extrémiste de SYRIZA, menée par Zoé Konstantopoulos, présidente de la Vouli, qui semble rêver de l’instauration d’un régime autoritaire. Les relations et rapports de force entre les deux personnages restent toutefois une inconnue.

Quelques rappels historiques.

Après la faillite de 1893, le gouvernement a d’abord refusé les conditions des créanciers et s’est lancé dans une politique nationaliste sourde et aveugle qui a abouti à une guerre perdue contre l’Empire ottoman, à l’issue de laquelle la Grèce n’a même pas été admise aux pourparlers de paix et a dû «remettre son sort à la magnanimité des grandes puissances». Par la suite, le pays a été placé sous une tutelle économique totale de ses créanciers.

En 1920, la Grèce qui faisait partie des vainqueurs de la 1re Guerre mondiale a reçu l’administration de territoires situés sur les rivages d’Asie Mineure et en partie peuplés de communautés helléniques, notamment Smyrne et sa région. Elefthérios Vénizelos, rénovateur de l’État fut accusé d’être l’«agent des puissances» et a perdu les élections qui ont suivi. Les conservateurs, revenus au pouvoir, ont poursuivi contre l’avis des puissances alliées, une guerre désastreuse contre la Turquie,à l’issue de laquelle, en 1922, plus d’un million de Grecs (soit entre 20 et 25% de la population totale de la Grèce) ont été déracinés et dû vivre dans un dénuement extrême en Grèce.

À l’issue de la faillite de 1932, les dissensions politiques entraînent une cascade de coups d’État, un début de guerre civile, puis une dictature qui durera jusqu’à la guerre. Durant la Seconde Guerre mondiale et l’occupation, la Grèce, dont les structures sociales étaient extrêmement fragilisées, a connu une famine qui va coûter la vie à près de 300.000 civils, phénomène unique en Europe. En 1946-1947, la gauche grecque, comptant sur «la solidarité des peuples», déclenche, contre l’avis du Kominform et de Staline lui-même, une guerre civile qui fera plus de 60.000 morts et aboutira, vingt ans plus tard, à la dictature des colonels.

Inutile de rappeler les événements entre 2010 et ce dimanche 5 juillet 2015, on peut en trouver la relation sur ce blog et ailleurs. Contentons-nous de dire que, durant les époques évoquées ci-dessus la Grèce a aussi été l’instrument de puissances impérialistes peu scrupuleuses, ce qui a servi de paravent partiel à l’insignifiance de ses dirigeants de tous bords. Aujourd’hui elle est (encore) membre d’une Confédération d’États à laquelle elle a librement adhéré. Au surplus, l’Union s’est montrée extrêmement (peut-être même trop) généreuse et solidaire de l’État grec depuis son adhésion. Les immenses transferts financiers (jusqu’à 4 % de son PIB chaque année) dont a bénéficié le pays depuis 1980 auraient pu lui permettre de forger une économie moderne, solide et, au bout du compte réellement sociale. Au lieu de cela, on peut dire sans exagérer que la Grèce n’a pratiquement fait, durant 35 ans, que gaspiller l’argent reçu, considérant l’Europe (et les marchés qui lui inconsidérément prêté) comme une vache à traire ou un organisme de charité.

«L’étranger» tient davantage à la Grèce que ses dirigeants

Y a-t-il une tendance suicidaire récurrente chez les Grecs, en particulier dans leur façon de se saisir des problèmes surtout lorsqu’ils sont graves ? La réponse est certes complexe, mais relève principalement de la psychologie collective déterminée, pour le cas de la Grèce, par l’éducation. Cette dernière, ainsi que les représentations sur la «place» du pays, relève en bonne partie de la pure mythologie nationaliste. Il en a été ainsi ailleurs, notamment en Europe occidentale. Mais cette dernière, en particulier depuis les années 1970, a évolué. L’Allemagne, la France, l’Espagne, l’Italie, l’Irlande ou le Portugal se sont posé des questions. Pas la Grèce. Il suffit d’ouvrir ses manuels scolaires ou de parler avec une majorité des enseignants pour trouver les sources de ce nationalisme et de ce chauvinisme systématiquement inculqués depuis l’enfance. Il est urgent que le pays commence à songer à évoluer.

Indécisions, ambiguïtés puis raidissement absurde côté grec, manque de confiance des partenaires européens. L’accord auquel la Grèce et ses créanciers sont parvenus aujourd’hui sera douloureux pour le pays. Défendant samedi cette perspective devant son Parlement, Tsipras a enfin reconnu qu’il n’y avait pas d’alternative et qu’il faut choisir «le moindre mal». Mieux vaut tard que jamais, la Grèce semble vouloir rester européenne, mais son gouvernement le lui fait payer cher. Encore faudra-t-il respecter les engagements pris, surtout du côté grec, mais aussi européen.

L’absence d’un «pôle opposé», sur lequel les extrêmes auraient pu s’appuyer, semble heureusement avoir exclu l’éventualité d’un abandon de l’Europe dont les conséquences auraient été catastrophiques. Poutine, pour autant qu’il constitue un pôle (en aucun cas comparable avec l’URSS de la Guerre froide), n’a pas du tout envie de se charger du «canard boiteux» grec, fût-il un atout stratégique. Et à propos de stratégie, relevons la déclaration du mercredi 8 juillet de Jack Lew, secrétaire au Trésor américain : «Un éventuel effondrement de la Grèce serait une faute géopolitique».

Finalement, ce sont les partenaires de la Grèce, grâce au sérieux coup de main de la France et de la Commission, qui ont décidé de donner une ultime chance à la Grèce de se transformer en un Etat moderne et de se doter d’une économie fonctionnelle. «L’étranger» semble tenir davantage à ce pays que ses dirigeants de tous bords.

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Le Grexit temporaire, cet attrape gogo

Coulisses de Bruxelles - Fri, 17/07/2015 - 14:11

Wolfgang Schäuble, le ministre des finances allemand, veut la peau de la Grèce. Mais pour faire passer la pilule tant auprès des Grecs que des marchés, l’homme de fer de Berlin propose à la fois une restructuration de la dette (qu’il refusait jusque-là) et que la sortie soit seulement temporaire : au bout de cinq ans, la Grèce serait réadmise dans l’euro. Une illusion ou un mensonge, c’est selon : la sortie du pays serait définitive.

Que la sortie soit « temporaire » ou non, elle implique de toute façon un retour à la drachme. Comme les liens avec la Banque centrale européenne seraient immédiatement coupés, le manque de liquidités conduira les banques grecques à l’effondrement : le gouvernement sera donc contraint de les nationaliser (cela ne lui coûtera qu’une drachme symbolique...) afin d’éviter leur disparition. Pour les recapitaliser, faute d’argent européen, il devra saisir en partie les comptes bancaires encore détenus sur place par les Grecs.

Dans le même mouvement, Athènes mettra fin à l’indépendance de la Banque centrale grecque afin de piloter l’émission de la nouvelle drachme, ce qui sera l’affaire d’un mois, deux maximum, sans doute au taux de une drachme=un euro. L’euro sera alors une monnaie sans cours légal dans le pays.

Mais la valeur de la drachme s’effondrerait rapidement sur le marché. Pour rappel, le peso argentin a perdu 80 % de sa valeur face au dollar en un an lors de la rupture du lien qui l’unissait au billet vert en 2001. En clair, le pouvoir d’achat des Grecs suivrait le même chemin, la balance commerciale grecque étant gravement déséquilibrée (Athènes importe son énergie, mais aussi des produits agricoles et bien sûr les produits manufacturés). L’inflation atteindra rapidement des sommets. Ce sera l’euthanasie des épargnants, mais aussi celle des petites gens qui n’ont pas planqué des euros sous leur matelas ou à l’étranger. Afin de défendre la valeur de sa monnaie et de juguler l’inflation, le gouvernement sera tenté d’augmenter les taux d’intérêt, ce qui étranglera davantage une économie déjà exsangue.

La bonne nouvelle est que la Grèce sera soulagée d’une partie du fardeau de la dette, Berlin offrant de la restructurer. Ce qui permettra ainsi au pays de se financer à nouveau sur les marchés. Mais à quels taux ? Quel investisseur sera prêt à prendre des risques dans un tel chaos ? En clair, soit la Grèce se contente de ce qu’elle gagne, soit elle enrichit les marchés... jusqu’à la prochaine faillite.

Le pire est que la drachme ne permettra que d’acheter des produits locaux et encore. A la différence de l’Argentine, la Grèce change de monnaie alors que son économie est totalement « euroïsée ». Et elle le restera : les entreprises, qui devront payer les importations non pas en drachmes dévaluées, mais en euros ou en dollars, exigeront d’être payées en euros. Or, les Grecs en ont énormément en leur possession. En clair, la vraie monnaie du pays restera l’euro. C’est le vieux principe de « la bonne monnaie chasse la mauvaise »...

L’économie informelle, qui représente déjà sans doute plus de la moitié du PIB grec, explosera (l’euro n’ayant pas cours légal, les transactions se feront sous la table), ce qui privera l’Etat grec de recettes fiscales. Le gouvernement devra prendre des mesures brutales de contrôle et de surveillance de l’économie et de la société, sinon la Grèce deviendra vite un « fail State », ce qui est autre chose qu’un Etat dysfonctionnel. Bref, il faudra plus de cinq ans au pays pour espérer se redresser après un tel choc. Les critères de Maastricht lui resteront pour longtemps inaccessibles (taux d’intérêt, inflation, déficit, dette, indépendance de la Banque centrale) et il faudra encore plus longtemps pour que ses partenaires la réadmette (à l’unanimité) dans une zone euro qui, si elle survit, aura frôlé la catastrophe à cause d’elle. Athènes, si elle sort, ne pourra pas lancer : « I’ll be back ».

N.B.: article (version longue) paru dans Libération du 13 juillet

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Article - Chronologie des troubles en Ukraine

Parlement européen (Nouvelles) - Fri, 17/07/2015 - 12:02
Séance plénière : Alors que la crise dans le pays est toujours en cours, l’Ukraine et l’Union européenne ont ratifié un accord bilatéral d’association le 16 septembre 2014. Découvrez les récents événements en Ukraine dans notre ligne du temps, depuis la révolution orange aux négocations à Minsk, en passant par les protestations massives à Kiev, le référendum illégal en Crimée, le vote historique du Parlement européen et de l'Ukraine en septembre et les élections législatives en Ukraine en octobre.

Source : © Union européenne, 2015 - PE
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Communiqué de presse - Les priorités de la présidence luxembourgeoise débattues en commissions du PE - Commission du commerce international - Commission des budgets - Commission des affaires étrangères - Commission du contrôle budgétaire - Commission...

Les priorités de la présidence luxembourgeoise du Conseil de l'UE seront présentées aux diverses commissions parlementaires par les ministres du Luxembourg au cours d'une série de réunion qui se tiendront cette semaine.
Commission du commerce international
Commission des budgets
Commission des affaires étrangères
Commission du contrôle budgétaire
Commission du développement
Commission des affaires économiques et monétaires
Commission des affaires juridiques
Commission de la culture et de l'éducation
Commission des affaires constitutionnelles
Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures
Commission des pétitions
Commission des droits de la femme et de l'égalité des genres
Sous-commission "droits de l'homme"
Commission spéciale sur les rescrits fiscaux et autres mesures similaires par leur nature ou par leur effet
Sous-commission "sécurité et défense"
Commission de l'environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire
Commission de l'emploi et des affaires sociales
Commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs
Commission de l'industrie, de la recherche et de l'énergie
Commission du développement régional
Commission des transports et du tourisme
Commission de la pêche
Commission de l'agriculture et du développement rural

Source : © Union européenne, 2015 - PE
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Communiqué de presse - Les priorités de la présidence luxembourgeoise débattues en commissions du PE - Commission du commerce international - Commission des budgets - Commission des affaires étrangères - Commission du contrôle budgétaire - Commission...

Parlement européen (Nouvelles) - Fri, 17/07/2015 - 11:41
Les priorités de la présidence luxembourgeoise du Conseil de l'UE seront présentées aux diverses commissions parlementaires par les ministres du Luxembourg au cours d'une série de réunion qui se tiendront cette semaine.
Commission du commerce international
Commission des budgets
Commission des affaires étrangères
Commission du contrôle budgétaire
Commission du développement
Commission des affaires économiques et monétaires
Commission des affaires juridiques
Commission de la culture et de l'éducation
Commission des affaires constitutionnelles
Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures
Commission des pétitions
Commission des droits de la femme et de l'égalité des genres
Sous-commission "droits de l'homme"
Commission spéciale sur les rescrits fiscaux et autres mesures similaires par leur nature ou par leur effet
Sous-commission "sécurité et défense"
Commission de l'environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire
Commission de l'emploi et des affaires sociales
Commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs
Commission de l'industrie, de la recherche et de l'énergie
Commission du développement régional
Commission des transports et du tourisme
Commission de la pêche
Commission de l'agriculture et du développement rural

Source : © Union européenne, 2015 - PE
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Qu'est-ce que le Mécanisme européen de stabilité (MES) ?

Toute l'Europe - Fri, 17/07/2015 - 10:59
En pleine tourmente, le gouvernement grec a fait la demande au Mécanisme européen de stabilité (MES) d’un troisième plan d’aide financière d’un montant de 82 à 86 milliards d’euros. La Grèce a en effet déjà bénéficié de plusieurs plans d’aide depuis 2010. Et elle n’est pas la seule.Après les nombreuses crises économiques qui ont touché des pays de l’UE comme l’Irlande, l’Espagne ou le Portugal, l’Union européenne a dû se doter d’outils qui protègent son union monétaire.
Categories: Union européenne

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