(B2) Faites une recherche sur Solange Cicurel, réalisatrice du film « Faut pas lui dire », et vous ne trouverez rien ou à peine. Avocate au barreau de Bruxelles, Solange Cicurel devient cinéaste sur le tard. « Faut pas lui dire » est bien son premier film, premier long métrage et… un premier carton. Une plume bien trempée guidée par la simple et belle idée qu’il possible et souhaitable de « mentir par amour ».
L’autrice raconte l’histoire de quatre cousines au bord de la quarantaine, toutes en soif d’amour. Quoi de plus vrai que de mentir à un homme pour qu’il revienne à vous et revivre ainsi l’amour des premiers jours. C’est donc en pratiquant le mensonge que nos quatre héroïnes trouvent ou retrouvent l’amour de leur vie.
Malgré un début de film un peu chahuté, l’auteur devant exposer quatre histoires en parallèle (film choral), la comédie trouve son rythme au fil de l’intrigue pour atteindre son objectif : on y rit , on y pleure, on compatit. La réalisatrice s’appuyant sur une solide brochette de comédiens dont la surprenante Jenifer Bartoli. Plus connue pour ses talents de chanteuse que de comédienne, elle crève l’écran de justesse et de beauté tout comme Camille Chamoux (révélée dans un autre film choral féminin, Les Gazelles). Les autres comédiens et comédiennes, les Belges Tania Garbarski, Stéphanie Crayencour, Laurent Capelluto, Fabrizio Rongione, et Charlie Dupont sortent très bien leur épingle du jeu ainsi que l’intarissable Brigitte Fossey, matriarche et menteuse à souhait, ou encore Arié Elmaleh pétillante dans le rôle de la secrétaire curieuse et futée.
Un bon « feel good movie » à voir en couple ou en bande et à recommander pour les après-fêtes. Sortie le 4 janvier à Bruxelles (producteur : Entre Chien et Loup).
Ces dernières années, la disponibilité des six sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) de la classe Rubis en service au sein de la Marine nationale, faisait débat, d’autant plus que ces navires commençaient alors à ressentir les effets de leur âge. « Si ces SNA ont été prévus pour durer 20 ans, le Rubis en aura 38 quand […]
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L'un est venu de Paris, l'autre de Jordanie.
C'est la deuxième (et dernière?) visite de François Hollande en Irak.
Il avait effectué la première le 12 septembre 2014. Après une rencontre avec les autorités irakiennes à Bagdad, il s'était alors rendu à Erbil, la capitale du Kurdistan irakien. Scénario donc identique ce 2 janvier 2017.
Ce matin, François Hollande est arrivé à Bagdad à l'heure du laitier. Il a d'abord rencontré des formateurs français de la TF Narvik (voir son intervention ici). Dans l'après-midi, le PR se rendra à Erbil au Kurdistan irakien (nord). C'est là que sont stationnées les forces spéciales françaises qui conseillent et épaulent les peshmergas kurdes. Il y rencontrera Massoud Barzani, Président de la région autonome du Kurdistan d’Irak, et il se rendra "sur la ligne de front" (voir photo ci-dessous).
Pour sa part, Jean-Yves Le Drian a passé la soirée du 31 décembre sur la fameuse base H5 qui abrite les Rafale français opérant en Irak et en Syrie
En Irak, quatre task forces françaises sont sur zone: Hydra (forces spéciales), Wagram (artillerie) Narvik et Monsabert (formateurs d'unités irakiennes). Quelque 500 soldats français assurent des missions de conseil, de formation (à ce jour, 6130 soldats irakiens ont été formés par les militaires français depuis mars 2015) et d'appui d'artillerie aux forces engagées pour reprendre aux jihadistes la ville de Mossoul (nord). Officiellement, ils ne participent pas directement aux combats au sol (subtilité sémantique littéralement insensée qui minimise l'action des soldats tricolores déployés sur ce théâtre...).
J'ai vainement cherché à illustrer ce petit post qui inaugure la saison 2017 de Lignes de défense. Mais j'ai dû me résoudre à la sobriété. Manque d'inspiration, humeur maussade (comme le ciel plombé de Rennes ce dimanche), petit coup de fatigue? A quoi bon tenter d'expliquer ce choix.
Il ne faut pas y voir, non plus, l'expression d'une lassitude après 7 683 posts mis en ligne depuis le lancement de ce blog. Lignes de défense, comme les blogs de la poignée de camarades blogueurs de défense, a encore de (beaux?) jours devant lui parce que la matière à traiter ne manque pas, parce que la complémentarité avec les supports institutionnels est vitale, parce que l'intérêt de nos nombreux lecteurs ne faiblit pas et parce qu'il faut bien faire vivre le fameux lien entre les armées et la Nation.
A tous, mille vœux de joie, réussite et endurance pour 2017 et autant de saluts amicaux.
Under the aegis of the African Union, the 54 states will set up a "Schengen-like" borderless area in 2017 to boost trade. Negotiations for the establishment of a Continental Free Trade Area (CFTA) in Africa were formally launched in June 2015 at the African Union Summit in Johannesburg. A year later, a boost seems to be given to the project, although the project exists since the signing in 1991 of the Treaty of Abuja.
Why now ? In a context of global economic crisis, African states are somewhere forced to accelerate the pace. In 2015 the Tripartite Initiative involving COMESA, EAC and SADC was launched, with a view to the preparation of a large free trade area from Cairo to Cape Town. The Tripartite Initiative, the largest free trade agreement involving 26 countries from three regional economic communities (RECs), Comesa, CEA and SADC, with a total of 530 million inhabitants for a gross domestic product Total of $ 630 billion, more than half of Africa's economic output. This initiative has rekindled the interest of African leaders in broadening the continental free trade area.
Intra-African trade must be saved because it accounts for only 10% of trade on the continent, while in the EU, Asia and North America, intra-regional trade represents respectively 70 %, 52% and 50% of trade. Moreover, the share of Africa in world trade is even more derisory since it represents only about 2%. Implementing such an Africa-wide FTA could boost intra-African trade to the tune of US $ 35 billion annually by 2022. A review of the genesis and functioning of this area of free movement of more than one billion people.
The CFTA is a priority initiative of the AU Agenda 2063. The objective of the CFTA is to create a single continental market for goods and services, to establish the free movement of business people. It also aims to pave the way for the acceleration of the establishment of the customs union in 2022 and an African economic community by 2028. This gradual approach is justified by the fact that integration should be consolidated at regional level, through the creation and the strengthening of regional economic communities (RECs). The RECs would ultimately merge into the African Economic Community. (There are 8 RECs : UMA, CEN-SAD, CEDEAO / ECOWAS, UEMOA, MRU, CEEAC, SADC, COMESA, IGAD.)
The current intra-African trade situation is disappointing. Despite the fact that the free movement of persons, the right of residence and the right of establishment are the founding principles enshrined in Chapter VI of the Abuja Treaty, a truck that delivers supermarkets in Southern Africa needs 1,600 documents, permits and licenses to legally cross borders.In the future, the continental free trade area could just as well require the removal of barriers such as the imposition of visa requirements that restrict the movement of people across national borders. Far from being settled, remains the issue of labor mobility among African countries, one of the most contentious issues for African leaders due to security or political instability problems.
Trade and industry are catalysts for African development for the African Union, once the establishment of the CFTA, the competitiveness of industrial products would be increased by exploiting the potential of economies in a wider continental market . The initiative would also help diversify and transform the African economy, improve resource allocation, reduce prices in countries and make Africa less vulnerable to external trade shocks. In addition, regional integration of the continent should integrate regional markets with efficient infrastructure to attract investment and improve access to better products and services.
Twenty million dollars were raised to finance the initial CFTA projects in the areas of goods and services, investment and intellectual property. Of the amount so far obtained from development partners, the AU Member States contributed $ 3 million for 2016 and $ 4.9 million for 2017.
CFTA can be a paradise for international and african criminality and smuggle, like the Schengen area? Planned for 18 July 2017, the release of an African electronic passport should enable nationals of the 54 African countries to travel visa-free across Africa. For now, the initiative only concerns heads of state, government and foreign ministers. In practice, African citizens would retain their national passports and would be issued an African e-passport by the AU. A first on the world scale. But the billion African citizens will have to wait until 2025 to benefit.
Cette année 2017 s’annonce pleine de défis et d’enjeux. En effet, le contexte international demeure toujours incertain et il faut encore s’attendre à quelques surprises susceptibles de remettre en cause ce que l’on pouvait penser définitivement acquis. L’on suivra de près les élections présidentielles et législatives, dont les résultats auront évidemment des conséquences sur la […]
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(BRUXELLES2) Après près d’une décennie de soutien à la police civile en Afghanistan, la mission de police de l’Union européenne en Afghanistan (EUPOL) a clôturé officiellement son activité ce samedi (31 décembre) à minuit. Dans les faits, la mission a déjà ralenti ses activités depuis quelques jours déjà. Une réunion marquant la fin de la mission a été organisée, mercredi 14 décembre, à quelques jours de la fin officielle de la mission.
Un succès à demi teinte
Depuis sa création en 2007, pour fournir un soutien solide aux autorités afghanes, « nous avons parcouru un long chemin. EUPOL a rempli son mandat en augmentant les capacités du ministère afghan de l’Intérieur » a jaugé à cette occasion le secrétaire général adjoint du service diplomatique européen chargé de la PSDC, Pedro Serrano.
Les Européens ont salué le « succès » de cette mission. « EUPOL Afghanistan, en étroite collaboration avec le gouvernement afghan, a réalisé des progrès concrets dans plusieurs domaines clés : la professionnalisation de la police nationale afghane; l’introduction du concept de police communautaire en Afghanistan; l’augmentation des capacités du Ministère afghan de l’Intérieur; l’alignement de la législation afghane sur les normes pertinentes en matière de droits de l’homme » .
Un constat assez optimiste pour une mission dont, au mieux, tous les observateurs s’accordent pour dire que les résultats sont (très) « mitigés ».
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Une transition pour « liquider » la mission
D’une façon formelle, la mission a été prolongée jusqu’au 15 septembre 2017. Mais si jusqu’au 31 décembre 2016, EUPOL Afghanistan agit « conformément aux objectifs » de son mandat, à partir du 1er janvier 2017, elle sera chargée de « procéde(r) à la liquidation de la Mission ». C’est l’actuel chef de soutien de la mission (support mission) EUPOL qui servira de chef de mission pour la liquidation.
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UE-Afghanistan, la coopération continue
« La fin de la mission EUPOL n’est que la fin d’un chapitre. Le voyage commun de l’Union européenne et de l’Afghanistan se poursuivra » précise le commandant des opérations civiles de l’Union, Kenneth Deane. L’UE reste déterminée à contribuer au développement ultérieur d’une police civile durable et efficace sous la tutelle des Afghans. « L’UE continuera à travailler avec le gouvernement afghan sur l’état de droit et la police, avec 44 millions d’euros versés annuellement par l’intermédiaire du Fonds fiduciaire administré par le PNUD en Afghanistan », a souligné Marjeta Jager, en charge de la coopération internationale et développement. 200 millions seront déboursés entre 2017 et 2019, dans le cadre du contrat de construction de l’État qui fournit un soutien budgétaire direct à l’Afghanistan et 78 millions d’euros seront affectés au soutien des Afghans de retour et seront administrés par un fonds spécial.
(Leonor Hubaut)
Lors d’un discours prononcé à l’occasion de l’inauguration de la chaire « Grands enjeux stratégiques » à La Sorbonne, en janvier, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian avait souligné que des acteurs non-étatiques disposaient désormais de capacités dites « nivelantes », susceptibles de « grignoter » la supériorité technologique des armées occidentales. « De plus en plus de pays et […]
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