Le Néerlandais Damen, l’Italien Fincantieri, l’Asiatique Genting ? Le suspens quant au repreneur de STX France pourrait prendre fin mardi 3 janvier. Rien de nouveau : c’est la date à partir de laquelle le tribunal de commerce de Séoul peut théoriquement rendre son avis.
Le 22 décembre 2016 à 01h55, le Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS) d'Etel a reçu un appel VHF du remorqueur Maersk Battler signalant un événement de mer pendant son remorquage de deux coques de type Supply au large de la Chaussée de Sein. Le CROSS Corsen prend alors la responsabilité de la coordination de cette opération.
CMA CGM a le plaisir d’annoncer l’ajout d’une nouvelle escale à la Nouvelle Orléans sur son service PEX3, qui offre une connexion directe entre les ports américains du Golfe du Mexique, la Corée du Sud, la Chine, Hong Kong et Singapour.
Grâce à cet ajout, CMA CGM proposera une offre unique et inédite sur le marché : l’Asie sera désormais desservie en direct depuis la Nouvelle-Orléans. Les temps de transit offerts seront les plus compétitifs du marché : depuis la Nouvelle Orléans, Singapour et Shanghai seront touchés en respectivement 38 et 47 jours.
La CFDT se félicite de la rencontre organisée, le 21 décembre 2016, par M. François LAMBERT, Conseiller auprès de Monsieur Alain VIDALIES, Secrétaire d’Etat chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche.
Étaient réunis, outre les représentants de l’Etat, M. Lambert, M. Quitot et M. Leconte, M. Yves Rastoin, Directeur Maritime chez CGG et les partenaires sociaux : l’UFM CFDT avec Thierry Le Guével et Luc Monvoisin, la Déléguée CFDT chez LDA Oriane Huguenin, les représentants de la CGT avec M. Jean-Philippe Chateil et Michel Le Cavorzin.
patrouille de F-16 néerlandaise et belge dans le ciel néerlandais © NGV / B2
(B2 à Rotterdam) A partir du 1er janvier, il n’y aura plus quatre avions de permanence pour surveiller le ciel entre la Meuse, l’Escaut et le Rhin, mais une seule patrouille de F-16 de permanence assurant la surveillance aérienne des Pays-Bas et la Belgique. Le dernier acte a été signé ce mercredi (21 décembre) à Rotterdam par les généraux Dennis Luyt et Frederik Vansina, respectivement commandant de la Composante aérienne belge et commandant de la force aérienne néerlandaise, et Pierre-Louis Lorenz, l’ambassadeur luxembourgeois aux Pays-Bas, sous l’oeil attentif des ministres belge et néerlandais (Steven Vandeput et Jeannine Hennis) … et de quelques journalistes dont B2.
Un exemple à suivre
« Cet accord contre la menace aérienne est tout simplement révolutionnaire » a signalé Steven Vandeput, ministre de la Défense. « La Belgique et les Pays-Bas donnent le ton en Europe en matière de coopération défense. Il n’existe aucun autre pays s’engageant ainsi avec d’autres pour agir dans ce type de faits graves se produisant à l’intérieur des frontières de chaque pays. » Avec cet accord « nous aurons le même résultat qu’avant mais nous aurons besoin de moins de ressources pour le faire. Ce que nous économiserons, nous pourrons l’utiliser pour augmenter notre défense ailleurs. »
Un relais tous les quatre mois entre les forces belges et néerlandaises
Dès le 1er janvier, les F-16 néerlandais et belges se relaieront, tous les quatre mois, pour assurer l’alerte aérienne de réaction rapide (QRA en jargon aéronautique), à partir de leurs bases respectives. Pour les Pays-Bas, à partir des bases aériennes de Volkel et Leeuwarden et pour la Belgique à partir des bases aériennes de Kleine Brogel et Florennes (1). Ce sont les Belges qui prendront le premier l’alerte. De fait, l’espace aérien formera un seul territoire où les forces en alerte agiront sous les ordres et pour le compte de l’autre pays, sans tenir compte de leur pavillon.
Chaque État garde sa responsabilité
Les avions de chasse belges qui interceptent un appareil dans le ciel néerlandais, agiront ainsi sur l’ordre du ministre néerlandais de la Défense et de la Justice qui donnera ses instructions via l’AOCS (Air Operations Control Station) de Nieuw Milligen. A l’inverse, le ministre belge de la Défense aura autorité sur les avions néerlandais via le CRC (Control and Reporting Centrum) de Glons, si ceux-ci agissent au-dessus du territoire belge. Au Luxembourg, c’est le ministre de la Défense luxembourgeois endosse cette responsabilité. Mais le Grand Duché a exclu tout usage de la force au-dessus de son territoire, Constitution oblige.
Décollage pour des avions civils en détresse mais aussi pour des avions suspects
La QRA intervient lorsqu’un avion vole dans l’espace aérien national sans avoir soumis un plan de vol à l’avance ou sans s’identifier, ou s’il s’est détourné de son itinéraire prévu et ne répond plus aux signaux radios. Les avions décollent souvent pour accompagner des avions civils (avions de ligne ou petits avions privés) qui font face à des problèmes techniques. Mais ils peuvent également prendre l’air pour intercepter un aéronef présentant un comportement suspect (chacun pense aux attaques du 11 septembre) ou un avion militaire étranger qui frôle quelque peu l’espace aérien national. On pense notamment aux avions russes. S’il s’agit d’une mission militaire effectuée par la QRA — en cas d’interception d’avion militaire suspect étranger, la mission est alors commandée depuis le Combined Air Operations Centre (CAOC) de l’OTAN à Uedem, en Allemagne.
A noter : un accord de poursuite a déjà été signé avec l’Allemagne. Et un accord identique devrait être signé avec la France en février prochain en marge d’une réunion de l’OTAN des ministres de la Défense, a précisé à B2 Steven Vandeput, le ministre belge de la Défense.
(Nicolas Gros-Verheyde)
(1) Les Luxembourgeois n’ont pas de flotte d’aviation de chasse. C’est traditionnellement l’aviation belge qui effectue le travail de QRA.
Lire : Le Benelux aura une surveillance aérienne conjointe. Traité signé. Une première en Europe