Voir sans être vu est primordial sur le champ de bataille. D’où le camouflage. Mais une nouvelle technologie, développée par la PME Silios Technologies et Safran, avec le soutien de la Direction générale de l’armement (DGA), va sans doute rebattre les cartes et donner un avantage significatif aux forces françaises. L’oeil humain ne peut saisir […]
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Le bitcoin monte à des valeurs folles. Le rythme de croissance de son cours rappelle l'inflation dans l'Allemagne de l'après-guerre mondiale. A la seule différence qu'alors, c'était la valeur de la monnaie qui subissait une chute vertigineuse, tandis que dans le cas présent, elle connaît une hausse exponentielle. Mais ne s'agit-il que d'une bulle spéculative ? "C'est pas si simple", comme disait mon expert favori...
En effet, on pourrait penser à une bulle spéculative. Comme celles auxquelles les marchés financiers nous ont habitué. Pour les plus anciens, souvenez-vous de la bulle des dot.com en 2000. Alors, l'exubérance irrationnelle des marchés financiers jouait à plein (était-ce de Greenspan ou de Bernanke ?). On nous expliquait le mimétisme à la fois rationnel de ceux qui suivaient la bulle mais aussi sa nécessaire explosion, une fois que le fantasme laissait cours à la nouvelle, celle qu'il y a bien une réalité et que "les arbres ne montent pas jusqu'au ciel" et que "il faut vendre au son du canon" et autres proverbes boursiers.
Après, par exemple en 2008, on nous a expliqué la pyramide de Ponzi : ce phénomène de cavalerie vieux comme le monde et qui entube le nigaud qui se pointe le dernier. Variante financière, vous l'avez compris, du jeu de bonneteau. Bon, on ne va pas dire que "le système financier" dans son ensemble a joué à ce jeu là, continue d'y jouer, et que Madoff n'a été qu'une victime expiatoire, bien pratique pour remplir les colonnes des journaux et répondre à la reine " mais pourquoi les économistes n'ont-ils pas prévu ça ?" . Mais ils l'ont prévu, madame, ils n'étaient pas payés pour le dire, voilà tout.
Bon, après ces propos marxisto-populistes, vous me voyez venir avec le bitcoin.
Oui mais non.
Parce que là, il y a deux ou trois petites choses différentes. Dues à la technique même de la blockchain, sous-jacente aux bitcoins. Je vais essayer d'être simple et d'expliquer ce que j'ai compris (je dis ça pour les puristes...)
Tout d'abord, cette monnaie repose sur une chaine qui doit être vérifiée à chaque inscription de nouveaux blocs. Ce qui suppose des puissances de calcul dédiés, qu'on appelle le minage. IL faut donc des armées de mineurs pour que ça fonctionne. Mais comme c'est décentralisé, tout va bien. Sauf que si quelqu'un récupère 51% des blocs, il peut en théorie altérer la BC... D'un côté, on vous dit décentralisation ; de l'autre puissance de calcul. Donc regroupements. En cartels. Heureusement, aucun n'atteint de près ou de loin les 51 %. Tout va bien.
Sauf que.
Sauf que les mineurs sont pour la plupart des Chinois. Et que les trois premiers cartels sont chinois. Et qu'à eux trois ils contrôlent plus de 60 % de la blockchain bitcoin. Et que donc il pourrait très bien y avoir un cartel de cartels. Je ne vois pas trop s'ils ont intérêt à casser le marché mais notons qu'ils pourraient le faire.
En ce moment, cette flambée des prix les sert, puisqu'elle attire de plus en plus d'investisseurs qui transforment de la vraie monnaie (dollars, euros, yen) en vrais bictoins, ce qui augmente les besoins en calcul, mais aussi la valeur des bitcoins (chaque fois qu'un cartel réussit à prouver une transaction, il gagne une fraction de bitcoin) : donc plus il y a de transaction, plus il gagne, et doublement car la valeur de ce qu'il gagne, le bitcoin, augmente d'autant. Ce qui devrait rassurer : il n'a pas intérêt à ce que le système se plante. Et donc, il est possible que la bulle n'explose pas : du moins, pas comme celles dont on a l'habitude.
Possible seulement, hein. Pas certain.
Car il y a un autre phénomène : A la différence des banques traditionnelles, là c'est l'algorithme qui calcule lui-même... Et surtout, il a été conçu par des gens qui n'aiment pas le monde financier traditionnel. Et qui sont prêts à ce que celui-ci soit dynamité. En gros, le bitcoin, c'est la monnaie pour quand tout se sera écroulé. (voir ici). Et dans ce cas, la bulle n'est pas là où on la croit : elle ne serait pas dans la nouvelle monnaie, mais dans l'ancienne qui est en train de se casser la figure.
ça nous change, de Ponzi, non ?
O. Kempf
La commission des Finances de l'Assemblée a demandé à la Cour des comptes de lui remettre plusieurs enquêtes en application du 2° de l’article 58 de la LOLF.
L'une de ces enquêtes porte sur les externalisations du soutien des forces en Opex, mais il faudra attendre septembre ou octobre 2018 pour en connaître le contenu et les conclusions.
Soyons sûr que l'on y parlera des marchés de transport aérien tactique passés en Afrique avec des prestataires privés.
Le plus récent des appels d'offres concerne "la fourniture de prestations de transport par l’affrètement, sur demande et au profit du détachement d’instruction opérationnelle (DIO), d’un aéronef avec équipage devant assurer par des rotations régulières le transport de personnes et/ou de fret dans la bande sahélosaharienne". Les réponses sont attendues pour le 13 janvier.
L'aéronef recherché pour la TF Sabre doit avoir une "capacité d’emport minimale de 2,5 (deux et demie) tonnes et un maximum take off weight de 25 tonnes avec 15 passagers ou plus sur une distance de 500 km à 40°C au sol, sans escale au départ de Ouagadougou".
La liste des terrains de desserte est la suivante:
Le sergent Alexandre Chan Ashing du 9e régiment d’infanterie de marine est décédé accidentellement lors d’un retour de patrouille dans le cadre de l’opération Harpie, aux abords de Saint-Jean-du-Maroni, le jeudi 21 décembre 2017.
Sa biographie:
Né le 30 décembre 1987 à Saint-Pierre sur l’île de La Réunion, le sergent Alexandre CHAN ASHING était affecté au 9e régiment d’infanterie de marine de Cayenne, en Guyane. Le sergent Alexandre CHAN ASHING était pacsé et père de deux filles en bas âge.
Il s’engage au 4e régiment du service militaire adapté en novembre 2008 et manifeste dès les premiers mois un sens aigu du devoir et un attachement marqué pour l’institution. Il poursuit ensuite sa carrière au sein du 2e régiment d’infanterie de marine du Mans qu’il rejoint en décembre 2009. Perfectionnant son instruction, il sert d’abord comme grenadier voltigeur, tireur Minimi puis tireur Eryx. Son goût de l’effort et son sens inné du commandement lui permettent d’être promu caporal en 2012, puis caporal-chef en 2013.
En 2014, ses remarquables qualités de soldat l’orientent vers le recrutement sous-officier. Il est promu sergent le 1er octobre suivant. Affecté le 28 juillet 2017 au 9e régiment d’infanterie de marine, il y sert comme chef de groupe de combat d’infanterie à la 1ère compagnie. Particulièrement déterminé et volontaire, il s’investit sans compter dans la lutte contre l’orpaillage illégal en forêt amazonienne. Régulièrement engagé dans le cadre de l'opération HARPIE, il remplit toujours avec brio les missions confiées à son groupe de combat.
Le remarquable parcours professionnel de ce jeune sous-officier des troupes de marine est jalonné de nombreuses opérations et missions extérieures. Entre 2010 et 2015, il sert ainsi en Afghanistan, à Djibouti, en Nouvelle-Calédonie, au Mali, en République de Côte d’Ivoire, en République de Centrafrique et au Sahel. Apprécié de ses cadres et de tous ses camarades, il laisse derrière lui l’image d’un sous-officier souriant et discret et d’un chef particulièrement compétent et apprécié de ses hommes.
Le jeudi 21 décembre 2017, dans le cadre de l’opération Harpie, alors qu’il revenait d’une patrouille en forêt, il est décédé accidentellement lors d’un retour de patrouille dans le cadre de l’opération Harpie, aux abords de Saint-Jean-du-Maroni.
Titulaire d’une citation avec croix de la valeur militaire à l’ordre de la brigade, de la croix du combattant, de la médaille outremer avec les agrafes Sahel, République centrafricaine et Côte d’Ivoire, il était également décoré de la médaille de la défense nationale échelon argent, de la médaille de la reconnaissance de la nation, de la médaille commémorative française avec agrafe Afghanistan et de la médaille OTAN avec agrafe ISAF.