(B2) Les ministres des Affaires étrangères de l'Alliance atlantique doivent approuver ce vendredi (27 avril), le concept d'opérations (CONOPOS) d'une mission de formation et de conseil des forces armées irakiennes. Cette mission répond à une demande du gouvernement irakien et de la coalition globale (dirigée par les États-Unis) contre Daesh. Son principe avait été approuvé […]
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(B2) Les ministres des Affaires étrangères de l'Alliance atlantique se réunissent ce vendredi (27 avril) à Bruxelles pour faire le point sur tous les dossiers, avant le sommet de l'OTAN qui aura lieu les 11 et 12 juillet également à Bruxelles. Tout juste confirmé par le Sénat américain, le nouveau secrétaire d’État, Mike Pompeo, entame […]
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(B2) Il est toujours difficile d’évaluer le coût d’une opération telle que les frappes militaires sur la Syrie (opération Hamilton), car selon la base de coût pris en charge (coût réel total ou coût supplémentaire), on arrive à des données différentes.
On arrive ainsi à un coût entre 115 et 135 millions d’euros. Sur la base de ce dernier chiffre, presque trois quarts du budget sont consacrés aux munitions (98 millions d’euros), le reste est dû aux coûts opérationnels (17 millions pour l’aviation et 25 millions d’euros pour la marine).
Cela prend en compte :
1° les coûts des armes tirées ainsi que celui des armes non tirées (dont l’existence est reconnu côté français et coté américain).
2° le coût horaire des avions aller et retour — Rafale français, B1B américains, Tornado britanniques —, leur escorte (Mirage, Tornado, F-22), les ravitailleurs et avions de surveillance (Awacs, F-16…), mais aussi le temps de repérage préalable (moyen) pour des Awacs et avions de chasse.
3° le coût du déplacement des navires et sous-marins.
Méthodologie. Le coût des armes est calculé selon les données connues et le prix moyen public, et la base de données ‘OPEX’ de B2. Pour définir les coûts horaires des avions, je me suis basé sur les données du Pentagone, du gouvernement britannique après l’opération en Libye (rapport de 2011) et du Parlement français (rapport Launay 2012). Pour définir les coûts des navires, j’ai pris en référence le coût moyen mensuel d’engagement dans des opérations précédentes (Libye ou Irak), selon la base de données ‘OPEX’ de B2. Le cours $/Euro a été pris dans un cours moyen de 0,81 euro pour 1 dollar.
La fourchette basse du chiffre provient d’un coût relativisé au niveau opérationnel. Explication : même hors opération, les navires, les avions doivent voler ou naviguer, ne serait-ce que pour maintenir les conditions d’entraînement et de vigilance. NB : n’a pas été pris en compte le coût relativisé des munitions. Des munitions non tirées doivent en effet, au terme de leur durée de non-utilisation, être soit remises en condition, soit détruites et renouvelées.
(Nicolas Gros-Verheyde)
(Mis à jour) Nous avons reçu plusieurs messages. Certains nous demandent des précisions. Elles seront apportées au fur et à mesure des mises à jour de cet article. D’autres sont plus critiques. Les critiques portent tout d’abord le fait même de publier une telle évaluation. Ce serait faire le jeu des pacifistes, nous précise-t-on.
Elles soulignent aussi que nous n’avons pas tenu compte des retombées positives de cette frappe, notamment au plan politique.
Enfin, la méthodologie employée « trop simpliste » est aussi mise en cause.
Lire aussi sur le même sujet :
La coalition américano-franco-britannique frappe trois sites syriens (V5)).
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(B2) Parus récemment : (blog) Pour la dénucléarisation de la Corée du Nord, le Sud se tourne vers l’UE (Hyoung-zhin Kim) Libye : le Parlement recommande des élections dès 2018 (blog) Anglais uniquement… l’ambassadeur français claque la porte L’UE dope son cadre de sanctions contre les autorités birmanes Le Parlement européen demande plus de clarté, […]
L’article Carnet (27.04.2018). COPS (Agenda). PESCO (discussion). IEI (pays invités). Bulgarie (désorganisation). Autriche (priorité Balkans). Azarov (Tribunal). France-Allemagne (Scaf, Patrouille maritime). Royaume-Uni (Galileo). Drone Male (maquette). Drones tueurs (ONG, rapport). Nucléaire Iranien (Macron, Allemagne, Mogherini). Abkhazie (préoccupations). Tunisie (feuille de route). Japon (partenariat). Libye (Salamé). Venezuela (opposition). Procédure Asile (LIBE). Désinformation (proposition) est apparu en premier sur B2 Pro.
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Le 26 avril, outre la signature de la fiche commune d’expression des besoins [High level command operations requirements document – HLCORD] concernant le Système de combat aérien du futur [SCAF], pour lequel la France sera « leader », Paris et Berlin ont également convenu de lancer une coopération dans le domaine de l’aviation de patrouille maritime, via […]
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D'où venaient les attaquants du 14 avril à Tombouctou? Les hommes tués par les Casques bleus et les Français de Barkhane portaient tous un signe de reconnaissance à l'épaule: un morceau de tissu (type brassard) de couleur rouge.
Et l'examen de certains corps, même très abimés, a montré que des assaillants pourraient être originaires d'Afrique de l'est. Faut-il en conclure que des Somaliens ou des soudanais opèrent désormais dans la BSS?
Beaucoup de questions et peu de certitudes sur cette attaque complexe qui a bien failli très mal tourner pour les occupants du camp. Petit point de situation.
Revendication:
Rappelons que le Groupe soutien aux musulmans et à l’islam (GSIM ou JNIM en anglais) a revendiqué l'attaque deTomboctou du 14 avril. L'objectif était de venger la mort de Haidar Al Maghribi, Qouteiba Al Ansari et Abou Abdallah Ahmed Alchinguiti, tués respectivement fin mars et début avril par Barkhane:
Court rappel de la chronologie de cette attaque:
12h15: infiltration dans l’enceinte du camp; un véhicule aux couleurs des forces maliennes (FAMA) et un petit groupe de futurs assaillants en tenue militaire pénètrent dans le site sans être inquiétés. Le véhicule repart.
14h50: tir d’une douzaine d'obus de mortier (de calibre 81 mm) sur le camp MINUSMA. Deux Nigériens sont blessés.
15h15: un convoi de quatre véhicules dont un maquillé aux couleurs de l'Onu et deux autres aux couleurs des FAMA forcent l'entrée du camp. Ces deux véhicules explosent dont l'un au niveau du camp français. L'autre a sauté près d'un blindé burkinabé. Les assaillants arrivés à 12h15 ouvrent le feu mais sont rapidement tués.
Le quatrième véhicule était équipé d’une arme lourde avec deux éléments à bord selon des témoins; il a pris position à 800m sur la route au nord de la ville et il ouvrira le feu sur les hélicoptères salvadoriens.
18h30: destruction du véhicule aux couleurs de l'Onu qui stationnait à l’entrée du camp.
19h: sécurisation du camp par les Burkinabés, les Suédois et Barkhane et de l'aéroport par les Ivoiriens.
Bilan:
1 Casque bleu burkinabé tué et 24 blessés dont 6 civils maliens, 9 Casques bleus et 9 soldats français.
Actualisation:
Le GSIM a commencé son opération médiatique en contredisant le général Guibert, patron de Barkhane (sur la présence d'une femme parmi les terroristes du 14 avril) et en publiant des photos des assaillants:
L'Otan s'entraîne: 106 exercices sont prévus cette année. Et les pays membres ne sont pas en reste puisque 180 exercices binationaux ou multinationaux mais non labellisés Otan sont aussi au programme de cette année. L'an dernier, 106 exercices Otan et 162 exercices non labellisés Otan avait été conduits.
Dans le détail on citera 45 exercices majeurs à dominante terrestre, 12 à dominante aérienne, 15 à dominante navale... D'autres porteront sur la gestion de crise, la cyber-défense etc.
A noter que plus de 40 de ces manœuvres pour préparer la défense du flanc est de l'Europe auront lieu dans le sud-est de l'Europe, 30 se dérouleront à l'est et 9 dans le nord
La liste des principaux exercices est à consulter ici. Une liste plus détaille est consultable ici.
(B2) Le sommet inter-coréen de ce vendredi (27 avril) est le troisième du genre. C’est surtout un geste historique de Kim Jong-un, qui se rendra, pour la première fois, sur le sol de la Corée du Sud, pour rencontrer le président Moon Jae-in. Le point d’orgue d’un spectaculaire réchauffement de la péninsule coréenne, encore inimaginable il y a quelques mois. B2 a choisi de donner la parole à Hyoung-zhin Kim, l’ambassadeur sud-coréen à Bruxelles. Pas de naïveté, avertit-il, la dénucléarisation ne sera pas chose aisée.
L’espoir d’un printemps nord-coréen
Dans une optique de changement, des dialogues sont en cours pour la paix et la dénucléarisation de la péninsule coréenne. Les Jeux olympiques d’hiver de PyeongChang ont donné l’élan nécessaire à ces discussions. Le printemps peut enfin s’annoncer au devant du dernier vestige de la guerre froide, la péninsule coréenne. Le 5 mars dernier, le leader nord-coréen s’est engagé devant des envoyés spéciaux sud-coréens à dénucléariser la péninsule coréenne, déclarant que c’est la volonté de ses défunts père et grand-père. Peu après, la Corée du Nord a annoncé le 20 avril qu’elle arrêterait les essais nucléaires et les lancements d’ICBM (NDLR.: les missiles balistiques ou Intercontinental Ballistic Missiles).
Des sanctions qui ont commencé d’avoir un effet
Qu’est-ce qui se cache derrière le changement de politique en Corée du Nord ? La première explication peut venir des efforts constants de la communauté internationale pour pousser la Corée du Nord à changer de comportement. Les sanctions ont commencé à avoir un effet. Deuxièmement, la Corée du Nord semble vouloir accomplir la deuxième partie de son double objectif de développement d’armes nucléaires et de développement économique. En lançant un nouveau missile ICBM en novembre dernier, le pays a voulu démontrer la puissance de sa force nucléaire capable d’attaquer les États-Unis. Ironiquement, cela semble maintenant justifier la relance du dialogue.
Ne soyons pas naïfs, ce ne sera pas facile
Il est naïf de penser que la dénucléarisation de la Corée du Nord sera facile, compte tenu des nombreuses tentatives ratées jusqu’à présent. C’est pourquoi mon gouvernement mène des consultations actives avec ses partenaires. En particulier, la Corée et les États-Unis travaillent en étroite collaboration afin que les deux sommets avec la Corée du Nord puissent être complémentaires et assurer la dénucléarisation complète et définitive.
Des sanctions qu’il faut maintenir jusqu’à un progrès substantiel
L’UE et la Corée entretiennent des relations étroites. Pour preuve, mon ministre des Affaires étrangères s’est joint au Conseil des affaires étrangères le 19 mars dernier. Les deux parties conviennent que la question nucléaire en Corée du Nord, constituant une menace pour le monde, devra être résolue pacifiquement par une combinaison de sanctions et de dialogues. Les sanctions devront être maintenues jusqu’à ce que la dénucléarisation de la Corée du Nord progresse sensiblement.
Un soutien continu de l’UE est nécessaire
Avec le slogan « Paix, le nouveau départ », mon gouvernement fait de son mieux pour saisir cette chance unique d’écrire un nouveau chapitre de la paix au-delà des conflits et des confrontations. Il s’efforce de réaliser la dénucléarisation complète de la Corée du Nord et une paix durable pour la péninsule coréenne: dans ce processus, elle se tourne vers le soutien continu de l’UE.
Hyoung-zhin Kim
Ambassadeur de la République de Corée auprès de l’Union européenne, la Belgique, le Luxembourg et l’OTAN
Ces propos n’engagent que l’intéressé. Titres, intertitres et complément biographique sont de la rédaction
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(B2) Les parlementaires européens ont lancé un message pressant au Conseil et à la Commission européenne pour soutenir les voies politiques qui, seules, permettront de sortir la Libye du chaos actuel. Ils demandent un engagement plus appuyé mais émettent de fortes réserves sur le traitement de la crise migratoire et appuient fortement l'organisation d'élections en […]
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Le 21 avril, l’aéroport de Tombouctou et un camp des forces armées maliennes (FAMa) ont été visés par des obus, lesquels n’ont fait aucune victime. Sans doute que l’action des forces françaises dans les environs de la localité de Goundam, au sud-ouest de la « ville aux 333 saints », explique l’imprécision et la hâte avec laquelle […]
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On connaissait la présence des contractors de General Atomics et de L3C à Niamey dans le cadre d'un marché de soutien logistique (Contractor Logistics Support) des drones Reaper au profit de l'armée de l'air française (photo d'archives PC). Voir mon post de décembre dernier sur ce CSL.
Tout naturellement, ces mêmes employés sont présents sur le site de Cognac qui accueille l'escadron 1/33 Belfort.
Si on en doutait encore, il suffisait de lire un appel d'offres américain de la fin mars qui porte sur l'installation d'un "1GB Ethernet Service" entre Ramstein en Allemagne et Cognac. Cette "poignée" de contractors s'occupent des Reaper Block 1 vendus à la France. Leur présence devrait cesser lors de la mise en place des futurs Reaper block 5 qui vont équiper le Belfort après 2019.
(B2) Le représentant français auprès de l’Union européenne, Philippe Leglise-Costa, plutôt affable d’ordinaire, a poussé une petite gueulante, hier (mercredi 25 avril), lors de la réunion du Comité des représentants permanents (le COREPER pour les initiés (1)). Et il a quitté, derechef, la séance, histoire de bien montrer qu’il ne s’agissait pas d’une plaisanterie, mais d’une réelle préoccupation.
Halte au monolinguisme
Cause du courroux de l’ambassadeur : le monolinguisme anglais. Les ambassadeurs devaient en effet décider de la création d’un groupe de travail spécial des Amis de la présidence dédié au prochain cadre financier pluriannuel (le CFP ou le MFF pour les initiés), qui fixe les principales enveloppes financières européenne pour les cinq ou dix ans à venir (après 2020). Un sujet fondamental. Mais le règlement de procédure de ce groupe ne prévoyait aucune possibilité d’interprétation (2). Raison officielle invoquée : une question d’efficacité et une certaine tradition. Le groupe des « amis de la présidence » — réservé aux questions sensibles transversales — ne prévoit généralement d’interprétariat.
… une pratique rampante
Une pratique contraire aux règles habituelles en usage dans les groupes de travail qui permet l’interprétation à la demande de n’importe quel pays. « Ceux qui veulent parler dans leur langue doivent pouvoir bénéficier d’une interprétation » a soutenu l’ambassadeur français. Il y a une pente glissante, juge-t-on du côté français. Cette pratique a ainsi été adoptée dans le groupe ad hoc sur le Brexit. Il s’agit donc « de se mobiliser » et de donner un coup d’arrêt à une pratique rampante. C’est une question de principe mais aussi très pratique. Les questions abordées dans ces groupes de travail sont certes très techniques mais aussi très politiques. Il importe donc de parfaitement comprendre et d’être parfaitement compris.
Pas de politique de la chaise vide
Contrairement à ce qui a été dit par ailleurs — notamment par nos confrères de Politico —, la chaise française quittée par Ph. Léglise-Costa n’est pas restée vide longtemps, un diplomate a pris le relais, comme c’est l’habitude.
Commentaire : enfin !
Cette sortie française n’est pas anodine. Elle marque un changement d’état d’esprit. Ces dernières années, les diplomates hexagonaux préféraient jouer la discrétion, sans vraiment jouer le rapport de force, et laissaient filer en fait une situation. Sans vraiment d’efficacité. L’anglais est ainsi devenu lentement la langue dominante, les violations des règles écrites et des règles non écrites sont devenues si courantes qu’elles ont instauré une certaine tradition. Un point que nous avions dénoncé au sein de l’association des journalistes européens, section FR (2). C’est le cas de façon massive dans le domaine de la politique étrangère (3), envers et contre toute logique géopolitique (4). C’est le cas aussi de manière (plus épisodique) au sein de la Commission européenne. La présentation de la dernière proposition sur les lanceurs d’alerte, lundi dernier, l’a démontré. Les documents de base (communication, directive) étaient « English only ». Une vraie aberration pour un sujet « grand public », au moment où on s’interroge sur la manière de retisser le lien avec les citoyens…
(Nicolas Gros-Verheyde)
(1) Ce comité qui regroupe les 28 ambassadeurs de l’UE est vraiment la cheville ouvrière de la construction européenne. Il délibère et décide sur les principaux textes et résolutions européennes. Il se réunit une à deux fois par semaine, dans deux formats principaux : le Coreper I sur les questions traditionnelles de l’UE (agriculture, transports, marchés…), le Coreper II sur les questions plus régaliennes (politique étrangère, finances, justice, institutions).
(2) Lire : Respectez l’usage du français Svp et L’usage de la langue française, suite
(3) Lire notamment en 2010 : La politique extérieure de l’UE de plus en plus monolingue et en 2008 Le français, « langue morte » de la PESD ?. La situation n’a pas vraiment évolué depuis. Elle s’est même aggravée, au point qu’elle a suscité tout récemment encore une discussion sur la difficulté de recruter dans les missions européennes déployées dans des pays francophones des personnels parlant le français.
(4) Prétendre lutter contre les ‘fausses nouvelles » (fakenews) et continuer à ne communiquer qu’en anglais relève d’une défaillance stratégique certaine (pour être gentil !). D’autant plus au moment où les Russes et les Américains (notamment) s’évertuent à communiquer leurs différentes prises de positions … en français.
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(B2) L'Union européenne doit décider ce jeudi (26 avril) de donner un signal d'avertissement aux autorités birmanes sur sa politique de violences à l'encontre de la minorité Rohingyas. Outre le renouvellement de l'embargo sur les armes, l'UE veut mettre en place un embargo partiel sur certains biens à double usage et un nouveau cadre juridique […]
L’article L’UE dope son cadre de sanctions contre les autorités birmanes est apparu en premier sur B2 Pro.
Cet article L’UE dope son cadre de sanctions contre les autorités birmanes est apparu en premier sur Bruxelles2.
Fin février, le président afghan, Ashraf Ghani, a tendu la main au mouvement taleb en se disant prêt à reconnaître ce dernier comme un parti politique dans le cadre d’un processus de paix impliquant la mise en place d’un cessez-le-feu et la libération de prisonniers. Seulement, cette proposition est restée lettre morte. En effet, le […]
Cet article Le mouvement taleb afghan lance sa traditionnelle offensive de printemps, appelée « Al Khandaq » est apparu en premier sur Zone Militaire.
Les polices américaines... Sujet inépuisable mais qui mérite toujours d'être ausculté et précisé.
Des shérifs mythiques de l'Ouest au NYPD, des Texas Rangers au FBI, les multiples forces de police américaines (même les universités disposent de leurs propres forces de police) sont célèbres dans le monde entier et elles sont devenues de véritables produits d'exportation promus par la télévision et par le cinéma.
Elles sont même souvent prises pour modèles à l'étranger. Pourtant, si elles ont parfois été créditées de résultats exceptionnels, comme à New York dans les années 1990, elles sont aujourd'hui plus que jamais accusées de brutalité et de racisme institutionnel. Les manifestations de Ferguson et les images d'abus filmés par les téléphones portables ont porté leur réforme au cœur du débat politique américain et en ont fait une des questions les plus clivantes dans l'opinion.
Malgré tout, elles sont mal connues du public, surtout hors des frontières des États-Unis.
L'ouvrage de Didier Combeau (déjà auteur Des Américains et des armes à feux. Violence et démocratie aux Etats Unis en 2008) vient de manière synthétique combler cette lacune.
Faire la police, enjeu de pouvoir, est aussi faire société. En replaçant l'histoire du maintien de la loi et de l'ordre dans ses déterminants constitutionnels, en étudiant l'image des polices projetée par elles-mêmes, par la fiction et aujourd'hui par les réseaux sociaux, en examinant enfin les attaques dont elles font l'objet et les transformations qui en résultent, l'auteur apporte ici un éclairage indispensable à la compréhension des réalités américaines.
256 pages. Prix: 20 €. Disponible au format numérique: Epub à 14,99 € et Pdf à 14,99 €.
Suites des fuites...
Le barrage de Mossoul est toujours en petite forme. D'où la décision de l'US Army Corps of Engineers d'attribuer une rallonge de 34,87 millions de dollars à AECOM, la société de génie civil US (mais pas que ça; rappelons-nous le marché d'études confié à cette société pour l'installation d'un APS en Pologne. Voir ici).
AECOM va poursuivre sa mission d'expertise et de conseil pour assister la société italienne Trevi qui est chargée des travaux de renforcement et de rénovation du barrage irakien.
Les travaux financés par l'Irak et menés par Trevi depuis mars 2016 vont se poursuivre encore pendant un an.