Le Département d'Etat a enfin diffusé la liste des entreprises retenues dans le cadre du programme ACOTA (pour Africa Contingency Operations and Training Assistance Program), d'une valeur estimée à 600 millions de dollars sur 5 ans. La Solicitation initiale (SAQMMA15R0318) date du 7 juillet 2015 (voir mon post du 9 juillet ici).
Il s'agit des entreprises suivantes (elles sont classées en deux groupes):
SMALL BUSINESSES:
- Africa Training Solutions International,
- Blue Force, Inc.
- Celestar Corporation
- Downrange Operations and Training
LARGE BUSINESSES:
- Engility Corporation
- Michael Baker Global Services,
- PAE Government Services, Inc.
La valeur totale de ce programme de 5 ans est de 600 millions de dollars.
Ce programme du DoS (il est piloté par le Bureau of African Affairs) prévoit la formation, l'équipement et le soutien logistique des contingents de maintien de la paix africains (26 Troop Contributing Country ou TCC sont concernés) par des entreprises privées.
(B2) Sept ans après la révolution de 2011, le Premier ministre tunisien était à Bruxelles, mardi (24 avril),. Alors que la Tunisie s'apprête à vivre ses premières élections municipales (le 6 mai), Youssef Chahed est venu plaider pour un soutien renforcé de l'Union européenne dans « son processus de consolidation politique » et de « transition économique […]
L’article Il faut inventer une relation différente entre Tunisie et Europe (Youssef Chahed) est apparu en premier sur B2 Pro.
Cet article Il faut inventer une relation différente entre Tunisie et Europe (Youssef Chahed) est apparu en premier sur Bruxelles2.
La semaine passé, le journal Kathimerini, se fondant sur des informations paraissant sûres puisqu’elle furent confirmées plus tard par Fotis Kouvelis, le ministre-adjoint grec de la Défense, affirma que Paris avait donné son accord pour céder, en leasing, deux frégates multimissions (FREMM) de la Marine nationale à Athènes, dans l’attente de la vente de deux […]
Cet article Frégates multimissions : Athènes admet avoir dit des carabistouilles est apparu en premier sur Zone Militaire.
(B2) C’est une enquête du quotidien américain, New York Times, qui l’affirme. Certains des Soudanais demandeurs d’asile expulsés d’Europe (1) ont bien été torturés à leur retour au Soudan. Le New York Times a pu interroger sept d’entre eux lors d’un récent reportage au Soudan. Quatre ont déclaré avoir été torturés à leur retour au Soudan. L’un d’entre eux est un dissident politique du Darfour expulsé fin 2017 de France à Khartoum.
Un dissident du Darfour expulsé de France torturé
A son arrivée, « il été arrêté par des agents du NISS. Au cours des 10 jours suivants, il a déclaré avoir reçu des décharges électriques, des coups de poing et des coups avec des barres de métal. À un moment donné, il a perdu connaissance et a dû être transporté à l’hôpital. Il a ensuite été libéré sous une forme de libération conditionnelle » raconte le NY Times. Avant son expulsion de France, déjà, des policiers soudanais l’avaient menacé alors que des agents de police français se tenaient à proximité. « Je l’ai dit à la police française : ‘Ils vont nous tuer’. Mais ils n’ont pas compris. »
(1) Plus de 50 Soudanais demandeurs d’asile en Europe ont été expulsés au cours des 18 derniers mois de Belgique, de France et d’Italie, selon le quotidien.
Cet article Des déboutés du droit d’asile soudanais torturés à leur retour au Soudan est apparu en premier sur Bruxelles2.
Le 20 avril, un groupe aéronaval américain constitué autour du porte-avions USS Harry S. Trumman est arrivé en Méditerranée pour être placé sous l’autorité de la VIe flotte de l’US Navy, dont le quartier général est installé à Naples. Ce déploiement n’a rien à voir avec les récentes frappes contre le programme chimique syrien étant […]
Cet article La marine américaine envisage de maintenir un groupe aéronaval en Méditerranée pour répondre aux activités russes est apparu en premier sur Zone Militaire.
(B2 à Rota) Il fait beau au large, la mer est calme, une légère brise et pas un nuage dans le ciel. Un temps idyllique pour les pirates, pour passer à l’action. Leur proie ce jour-là : un navire marchand, le Giavi. Les échelles lancées ont permis de venir à bout du navire qui vogue lentement sur l’eau. L’équipage s’est réfugié dans le poste de commandement. L’alerte vient d’être lancée. Au QG de l’opération maritime européenne EUNAVFOR Sarunia, on se prépare à intervenir…
Attention ! Ceci n’est qu’un scénario de l’exercice organisé par l’état major espagnol, lundi (23 avril), au large des côtes de Cadiz, dans le sud de l’Espagne. Objectif : obtenir la certification du QG de la base navale espagnole à Rota comme QG de l’Union européenne. B2 était à bord du Juan Carlos Ier, le navire amiral de la marine espagnole, qui a permis de suivre tout l’exercice.
Un scénario très proche du réel
Le scénario concocté par les équipes espagnoles est très proche d’une situation connue, au large de la Somalie, à la fin des années 2007-2008. Quelques frontières ont été déplacées (notamment celles du Kenya) mais c’est la même cartographie, et les mêmes modalités d’action, …. Seules changent, pour la forme, quelques dates. L’épicentre de la crise est la république de Sarunia, qui tente de maintenir sa propre stabilité alors que son voisin, le Celego, est en guerre depuis 1993. Sarunia subit les effets indirects de la guerre civile qui sévit chez son voisin. Le flux de réfugiés ne fait que s’accroitre. Les camps et l’aide humanitaire ne désemplissent pas. L’aide humanitaire, qui ravitaille le pays par mer, subit la pression du groupe radical « Paradis révolution » (OHR), qui a fait de la piraterie une de ses principales sources de ressources. Le nombre d’attaques augmente, passant d’une trentaine en 2015 à une centaine en 2018. Le commerce international est menacé. Le Conseil de sécurité de l’ONU décide d’autoriser l’Union européenne à lancer une opération maritime, EUNAVFOR Sarunia, pour lutter contre la piraterie.
(©LH/B2)
MILEX 18 : épreuve réussie
Une fois l’appel de secours reçu au QG de Rota, c’est la frégate Reina Sofia (F-84), déjà en mer, qui se rend sur la zone. Rapidement, les forces spéciales de l’Armada abordent le bateau marchand (joué en l’occurrence par le patrouilleur Vigia P-73), arrivées sur deux navettes et un hélicoptère. Deux autres hélicoptères assurent, pendant ce temps, soutien et couverture. Les pirates sont neutralisés en moins de dix minutes. L’équipage est libéré. Les blessés évacués par hélicoptère et rapatriés à bord du porte-aéronef Juan Carlos 1er. Tous les effectifs reviennent à bord de la Reina Sofia. Fin de l’exercice…
La certification en bonne voie
Ce test, grandeur nature, clôture ainsi l’exercice MILEX18, qui a duré deux semaines. Mais surtout il vient au terme de six mois de préparation côté espagnol pour qualifier le QG de la Rota comme un des futurs quartiers généraux d’opération de l’UE. « Je suis très satisfait » nous confie l’Amiral Antonio Martorell Lacave, commandant du quartier général. L’Espagne va rejoindre ainsi le club, assez fermé, des pays disposant d’un tel QG : la France avec Suresnes Mont Valérien, l’Allemagne avec Potsdam, l’Italie avec Rome, et la Grèce avec Larissa. Rota devrait remplacer à terme le QG de Northwood (Royaume-Uni) dont la certification européenne va automatiquement être révoquée, en mars 2019. A cause du Brexit.
Un soutien politique fort
Un beau coup politique également pour Madrid… Sur le Juan Carlos 1er, en effet, étaient présents sur le pont, le nec plus ultra européen. Armés de casquette et lunettes de soleil, casque anti-bruit et jumelles, la plupart des ambassadeurs du Comité politique et de sécurité de l’UE et les représentants militaires des ’28’, ont suivi les faits et gestes des avions et bateaux, et commenté la situation. Le président du comité militaire (le général grec Kostarakos), le chef de l’état major de l’UE (le général finlandais Pulkkinen), le chef de l’agence européenne de défense (l’Espagnol Jorge Domecq) et le secrétaire général adjoint du SEAE (le service diplomatique européen) chargé de la défense étaient également du déplacement. Autant dire que leur présence, joyeuse, voire enthousiaste pour certains, sur le navire valait toutes les approbations politiques.
Un défi relevé pour l’Espagne
Devant un public de journalistes venus nombreux, spécialement de Madrid pour l’occasion, la ministre de la défense espagnole, Maria Dolores de Cospedal, ne s’est d’ailleurs pas cachée de ce succès. « L’Espagne a suffisamment d’expérience et expertise » pour relever le « défi de fournir une capacité stratégique de commandement et contrôle ». Le QG de Rota est « un excellent candidat pour héberger le QG du commandement d’Atalanta ». La candidature espagnole est « pleinement soutenue » affirme la ministre, qui a mis en valeur « le pari espagnol pour la PSDC ».
(Leonor Hubaut, avec NGV)
Lire aussi :
Démonstration de force
L’État major espagnol a voulu profiter de l’occasion pour sortir les muscles et faire une véritable démonstration de force devant leurs alliés européens. Au total, plus de 550 militaires, de terre, air et mer, ont participé à la journée. Un défilé aérien a permis de voir en action des chasseurs Harrier AV-8B, des hélicoptères d’attaque Tigre, des hélicoptères de transport Chinook et Cougar ou maritimes comme le Sea King SH-3D, le Sea Hawk SH-60B ou l’AB 212. Étaient aussi présents un avion de surveillance maritime P-3M Orion et un Casa C-295 qui a apporté la touche finale à l’exercice, en larguant une unité de parachutistes marins, dans un exercice de simulation de sauvetage de deux pilotes en haute mer.
Cet article Epreuve réussie pour le QG de Rota est apparu en premier sur Bruxelles2.
La force aérienne allemande [Luftwaffe] pourrait connaître des problèmes supplémentaires avec ses 93 chasseurs-bombardiers Panavia Tornado qu’elle utilise actuellement. En effet, comme la Royal Air Force et l’Aeronautica Militare vont remplacer les leurs par des F-35, cela est susceptible d’entraîner des « risques techniques, logistiques et financiers significatifs », a récemment mis en garde un rapport du […]
Cet article F-35A ou plus d’Eurofighter Typhoon? Désormais le gouvernement allemand a les éléments pour décider est apparu en premier sur Zone Militaire.
Dans le ramdam des propagandes qu'on nous a servi au moment des frappes, tout le monde s'empoignait à savoir s'il y avait vraiment du chimique, si c'était légal, s'il fallait punir, si cela aidait les Syriens et autres choses tellement passionnantes que les convaincus (en un seul mot) de tout bord ne s'étonnaient plus de rien, tout occupés qu'ils étaient à témoigner de leur conviction à la face de la terre. Ce fut une période pénible, avouons le. Du coup, personne ne s'est interrogé sur la raison du nom choisi pour l'opération française : Hamilton ?
Au début, je n'y fis pas attention, je pensais que c'était le nom de l'opération américaine ou alliée, même si cela ne correspondait pas aux codes états-uniens (en général, deux mots les désignent : Active Endeavour, Desert Storm, Restore Hope, etc...). Et puis l'information sourdit (du verbe sourdre, je le précise). C'était le nom de la partie française de cette opération conjointe.
Fichtre. Pas un nom de notre terroir, il faut en convenir. Pourquoi ce choix ?
Jean Guisnel rapporta (ici) que c'était en référence au photographe David Hamilton : Il s'agirait d'une "blague vaseuse visant à moquer le flou artistique entourant l'opération, à la demande de l'exécutif, en référence aux options techniques du célèbre photographe de « charme » David Hamilton, utilisateur systématique de ce procédé". Nul doute que cette explication potache ait circulé dans les couloirs de l'état-major. Il reste que c'est peu probable, les militaires sachant garder leur sérieux quand il le faut.
Or, ils ont une habitude de donner des noms assez neutres à leurs opérations. Ce fut longtemps des noms d'animaux (Manta, Epervier), plus récemment des noms géographiques du lieu de l'opération (Barkhane est une sorte de dune, Chamal est un vent). Ce qu'on dit en popote est réservé à la popote. Il est donc peu probable que ce nom ait été choisi à Balard, mais bien plutôt du côté des conseillers de communication de la MinArm ou de l'Elysée. Le vent nouveau souffle, il fallait témoigner de la modernité, que dis-je, donner du sens et de l'inspiration.
C'est l'explication donnée par Ava Djamshidi, journaliste au Parisien, qui l'explique au détour de son long reportage dans le JDD(ici) : "L'opération militaire conjointe a désormais un nom de code : Hamilton, en référence au lieutenant de George Washington devenu l'un des pères fondateurs de la Constitution américaine".
Cela est fort probable. Contactée sur Twitter, elle me précise : "J’ai donné le nom Hamilton qui m’a été confirmé par 4 sources! " et elle ajoute : "Mais il y aurait aussi des explicitations franco-britanniques à cette appellation!".
Voici donc un nom de baptême qui déroge à tous les usages afin de donner une "signification". Fichtre. Cela appelle plusieurs commentaires.
Bref, de grâce, messieurs les spin doctors des puissants qui nous gouvernent, que ce coup d'essai soit sans suite. Car c'est tout sauf convaincant. On a le droit de faire des essais, on a aussi le droit de se rendre compte que ce sont des bêtises. Nul ne vous en tiendra rigueur, au contraire.
O. Kempf
(B2) Alors que Paris est engagé dans 27 programmes de coopération, la Cour des comptes française relève — dans un rapport qui vient de paraître sur la coopération européenne en matière d'armement – d'importantes disparités dans les gains réalisés et les sacrifices consentis, en fonction des dossiers. L'étude s'appuie sur un contexte bien spécifique : […]
L’article Coopération européenne en matière d’armement: la France peut mieux faire (Cour des Comptes) est apparu en premier sur B2 Pro.
Cet article Coopération européenne en matière d’armement: la France peut mieux faire (Cour des Comptes) est apparu en premier sur Bruxelles2.
(B2) Une analyse du service des études du Bundestag (le parlement allemand), le dit clairement : les frappes alliées (franco-britannique-américain) sur des installations chimiques (présumées) du gouvernement syrien dans la nuit du 13 au 14 avril n'étaient pas légales du point de vue du droit international. Que ce soit sous l'angle du droit des représailles, […]
L’article Les frappes militaires contre la Syrie illégales même si elles étaient légitimes (Bundestag) est apparu en premier sur B2 Pro.
Cet article Les frappes militaires contre la Syrie illégales même si elles étaient légitimes (Bundestag) est apparu en premier sur Bruxelles2.