Nous vous emmenons aujourd’hui à la découverte d’un traditionnel et très beau petit navire de croisière. Exploité par Quark Expeditions, l’Ocean Adventurer est un habitué des zones polaires, qu’il s’agisse de l’Arctique ou de l’Antarctique.
Le Service de l’Information Aéronautique a récemment annoncé la mise en place de huit zones réglementées temporaires (ZRT) en FIR Bordeaux LFBB et FIR Brest LFRR. Elles seront en vigueur du mardi 5 juin au mercredi 13 juin. Voir ici pour les détails.
Cette mesure s'inscrit dans le cadre de Catamaran 2018, une manœuvre d’entraînement des forces terrestres et marines mettant en œuvre des hélicoptères français (six venant de l'ALAT et de la marine nationale) et britanniques (deux Chinook), des chasseurs et des Atlantique 2...
Cet exercice se déroule du 1er au 15 juin 2018 autour de La Rochelle puis dans le Morbihan. Il verra la participation de plus de 2 000 hommes et femmes, dont 1 350 au sein de la force débarquée équipée de 181 véhicules militaires (dont 43 blindés à roues), 14 bâtiments de surface (le BPC Tonnerre avec la frégate Jean-Bart, les BCR Somme et Marne la frégate La Motte-Piquet, la Fremm Aquitaine et trois bâtiments britanniques) et 10 détachements aéronautiques provenant de la Marine nationale, de l’aviation légère de l’Armée de terre, de l’armée de l’Air (Alphajet d’appui tactique) et de la Royal Air Force.
L’exercice, qui s’inscrit dans le cadre de la montée en puissance de la force expéditionnaire conjointe interarmées franco-britannique, la Combined Joint Expeditionnary Force (CJEF), a pour objectif principal est d’entrainer les armées françaises et britanniques à la planification puis la conduite d’une opération amphibie dans un environnement comportant une menace aérienne et sous-marine. L’exercice permettra d’avancer vers l’opérationnalisation de la CJEF, prévue à l’horizon 2020.
L’exercice est divisé en deux phases.
La première, du 1er au 8 juin, consiste en la montée en puissance de la force et une préparation au débarquement par les forces avancées (commandos marine, force de guerre des mines), un entraînement des troupes embarquées et une répétition de l’assaut amphibie sur l’île d’Oléron. Dans le même temps, une partie du groupe de guerre des mines est chargée de sécuriser les abords maritimes de la zone.
La deuxième se déroule du 8 au 15 juin et voit le déploiement des troupes sur les plages du Morbihan à compter du 8 juin, dans le but de rallier le camp de Meucon.
En voici la chronologie:
- 25 mai 2018 : appareillage de la composante navale française de Toulon.
- du 1er au 2 juin 2018 : acheminement de la force terrestre par voie routière et ferroviaire puis embarquement sur les navires au port de La Rochelle ;
- du 2 au 5 juin 2018 : phase d’entrainement technique du personnel entre La Rochelle, l’île de Ré et l’île d’Oléron ;
- du 6 au 8 juin 2018 : phase de répétition tactique de la mise à terre sur l’île de Ré ou l’île d’Oléron ; phase de renseignement tactique par les forces avancées, entre le littoral breton et le camp de Coëtquidan ;
- du 8 juin au 13 juin 2018 : phase d’exercice en terrain civil, qui débutera par un débarquement amphibie entre Quiberon et Sarzeau à partir du 8 juin, se poursuivra par une manœuvre mobile vers les camps de Meucon et de Coëtquidan jusqu’au 12 juin. Cette phase se clôturera par une nouvelle manœuvre mobile vers les plages pour conduire un rembarquement, qui sera achevé le 14 juin.
La force débarquée est composée d'unités suivantes:
- un détachement de transmissions de la 9e compagnie de commandement et de transmissions de Marine (9e CCTMa) stationné à Poitiers.
- Le 2e RIMa stationné au Mans : un état-major tactique, un échelon de combat logistique (TC2), un groupement d’aide à l’engagement amphibie (GAEA), une compagnie VBCI à quatre sections de combat.
- Le 1er RIMa stationné à Angoulême : des engins blindés roues/canon de type AMX10RC pour compléter le TC2, un escadron AMX10 RC avec trois pelotons sur AMX10RC, un peloton de reconnaissance et d’investigation.
- Le 6e RG stationné à Angers (génie) : deux sections à deux groupes.
- Le 11e RAMa : un détachement d’artillerie pour les appuis artillerie de la lande d’Ouée.
- Le 3e RIMa stationné à Vannes : une compagnie FORAD aux ordres du 3e RIMa.
- Le 5e régiment d’hélicoptères de combat (5e RHC) : 4 hélicoptères de manoeuvre et d’assaut et 2 hélicoptères d’attaque français.
- Le 515e régiment du Train stationné à Brie : un sous groupement logistique.
- Un détachement cynophile du 132e bataillon cynophile de l’armée de Terre (132e BCAT).
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(B2) Trois intellectuels congolais, dont le célèbre Dr Mukwege, sont venus à Bruxelles sonner le tocsin « face à l’impasse politique et aux périls » qui menacent le pays. Ils dénoncent la paralysie du système politique actuel et demandent « une transition citoyenne »
(De gauche à droite) Maroun Labaki (président du Press club), le Dr Denis Mukwege, les professeurs André Mbata et Alphonse Maindo, (Crédit : Press Club Brussels Europe)
Le Dr. Denis Mukwege, « l’homme qui répare les femmes », est notamment connu pour son rôle de médecin auprès des femmes victimes de violences sexuelles et sa nomination pour le Prix Nobel de la paix en 2013. Mais lundi (28 mai) à Bruxelles, au Press Club Brussels Europe, c’est la casquette de militant politique qu’il a endossée. Accompagné du politologue Alphonse Maindo et du constitutionnaliste André Mbata, accueilli par Maroun Labaki (ancien rédacteur en chef du Soir et président du Press Club Brussels Europe), il a voulu lancer un appel aux Congolais notamment mais aussi à la communauté internationale pour sauver « le Congo qui se meure, le Congo en déliquescence ».
Des Congolais qui ne sont pas écoutés
« Kabila n’a pas de supporters » soutient le Dr. Denis Mukwege, qui pointe là une grande différence entre la RD Congo et ses voisins. Pour autant, « la RD Congo est devenue le pays de ‘tout va bien madame la marquise’ ». Pour lui, « la pièce manquante, c’est la prise de conscience […]. Le peuple congolais vit comme étranger sur le sol de ses ancêtres. […] Il y a des gens qui dénoncent. Les Congolais savent ce qu’ils veulent, mais ne sont pas souvent écoutés », déclare-t-il en appelant au soutien des « pays amis et plus encore des pays de la SADC (1) ».
S’attaquer aux causes profondes de la crise
Refusant de pointer Kabila du doigt comme cause de la crise humanitaire, le médecin devenu tout à coup plus politique dénonce le système politique et institutionnel congolais dans son ensemble. Et le besoin néanmoins d’une « transition citoyenne sans Kabila », comme prévue dans l’accord de la Saint Sylvestre (2), pour y remédier. Il faut arrêter de se concentrer sur les symptômes, souligne-t-il, dénonçant un gouvernement qui prétend que la crise est due à des facteurs naturels (3). « L’aide humanitaire ne suffira jamais. Seul un processus électoral totalement libre, juste et transparent peut commencer à résoudre la situation. Nous, les Congolais, militons pacifiquement, pour la bonne gouvernance, une amélioration des conditions de vie et une paix durable ».
« Il vaut mieux mourir debout qu’à genoux » – Dr. Denis Mukwege.
L’appel à la communauté internationale
« Ce sont ceux qui ont la responsabilité de protéger qui organisent cette crise ! » accuse le professeur André Mbata. La crise est due à une « complicité dans le système, notamment au sein des multinationales ». Pour lui, c’est à « la communauté internationale [de faire] quelque chose parce que la sécurité de la région en dépend ». Un appel lancé notamment aux « Nations unies […] et la communauté internationale qui [ont] la responsabilité de protéger ». La mauvaise gouvernance est responsable mais pas seulement. « Les gaz lacrymogènes, ils viennent de chez nous. Mais les armes nous ne les fabriquons pas, elles viennent d’ici, des États dits civilisés », montrant ainsi du doigt l’Europe.
Une transition citoyenne nécessaire
Bien que l’idée soit bonne, « tenir des élections en bonne et due forme le 23 décembre (3), c’est impossible parce que c’est trop tôt. Les conditions ne sont pas réunies » explique le professeur Alphonse Maindo, mentionnant notamment le manque de libertés publiques, les prisonniers politiques, les exilés. Il faut une « transition citoyenne » pour remédier à la crise politique actuelle, plaide le professeur. « Avec des personnalités de la société civile. [Celles-ci] prendront le relais pendant une période courte et intense de quelques mois, pour poser les conditions préalables et garantir la participation de tous. » C’est l’unique solution à un « un système politique verrouillé », dirigé par des « croque-morts politiques » et des « institutions illégitimes depuis de nombreuses années déjà », dont l’intérêt, déplore-t-il est de « piller les ressources du pays, corrompre les gens, et ceux qui refusent sont réprimés ».
(Aurélie Pugnet)
Une situation humanitaire alarmante
Selon les chiffres de l’ONU, « l’instabilité des 20 dernières années a créé 4,5 millions de déplacés internes, le plus grand nombre en Afrique » rappelle le Dr. Mukwege. « Sept millions de personnes sont en insécurité alimentaire grave. Plus de trois millions dépendent entièrement de l’aide humanitaire, 1,9 million d’enfants souffrent de malnutrition sévère ». C’est à grand regret que « l’année passée, [il] n’a pas pu tenir la campagne de vaccination dans une région ». Une situation encore aggravée par l’arrivée d’Ebola. Le docteur attire notamment l’attention sur « les milliers d’enfants recrutés dans des groupes armés ou milices ». La situation est si critique qu’il l’affirme, « des autorités ou organisations (dont l’ONU) ne vont pas dans certaines provinces parce que c’est trop dangereux ». La RD Congo compte environ 80 millions d’habitants et neuf pays frontaliers. La stabilité politique du géant africain bénéficiera ainsi à la sécurité de l’ensemble de la région.
NB : on peut lire avec profit le dernier rapport de situation par l’Office européen d’aide humanitaire (ECHO) qui dresse un bilan détaillé de la situation congolaise
(1) La Communauté de Développement de l’Afrique Australe regroupe l’Angola, le Botswana, la RD Congo, Lesotho, Malawi, Madagascar, Maurice, Mozambique, Namibie, Seychelles, Afrique du Sud, Swaziland, Tanzanie, Zambie, Zimbabwe. Elle a pour but la coopération en matière de sécurité, développement, politique
(2) L’accord de la Saint Sylvestre, signé le 31 décembre 2016, prévoient au plus tôt de nouvelles élections démocratiques sans Joseph Kabila. En premier lieu fixées à fin 2016, puis 2017, les élections présidentielles et législatives en RD Congo devraient finalement avoir lieu le 23 décembre 2018. Les reports avaient été recommandés par la commission électorale indépendante (CENI) pour cause de listes électorales incomplètes et bénéfiques à Kabila, qui n’a pas le droit à un troisième mandat, selon l’accord.
(3) Réponse des autorités congolaises à « la conférence humanitaire sur la RDC tenue 13 avril 2018, par la Commission européenne et l’ONU à Genève pour lever des fonds »
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Cet article L’initiative européenne d’intervention (EI2) sera « non inclusive », je l’assume (Florence Parly) est apparu en premier sur Bruxelles2.
En juin 2014, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information [ANSSI], qui dépend du Secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale [SGDSN], a diffusé une instruction ministérielle relative à la protection des signaux compromettants et donc à la menace dite « TEMPEST » [Transcient Electromagnetic Pulse Emanation Standard]. L’objet de cette instruction était […]
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(B2) Malgré toutes les difficultés, la réintégration des anciens rebelles centrafricains se poursuit.
Les nouveaux soldats centrafricains défilent lors de la cérémonie de fin de leur formation, sous le regard de la société civile (Crédit : EUTM RCA)
Un passage de cap au bout de trois mois de formation
Le camp Kassaï à Bangui a été le théâtre d’une cérémonie importante pour les forces armées centrafricaines (FACA), le 25 mai dernier. 133 anciens rebelles en sont devenus membres de plein droit. Tous, à une exception, ont surmonté l’épreuve finale, après trois mois de formation par la mission européenne de formation, EUTM RCA. Il s’agit de la seconde vague du projet pilote de désarmement, démobilisation, réintégration et rapatriement (DDRR) (1).
D’anciens combattants venus de tout le pays
La première vague d’intégration, finalisée le 5 février dernier, avait permis l’intégration de 125 anciens combattants, venus principalement de Bangui (lire : Centrafrique. Un premier détachement d’anciens rebelles réintégré). Cette fois-ci, « cette seconde cohorte a rassemblé des anciens rebelles de tous le pays » : Paoua, D’Ippy, Alindao, Bria, Bambari. Selon nos informations, certains de ces soldats ont fait partie de différentes armées des groupes tels que l’UPC d’Ali Darass, ou Le Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC).
Du corps à corps aux transmissions
La formation aura duré 12 semaines. Au programme : instruction générale, conditionnement physique, combat au corps à corps et tir. Autre sujet auquel la mission a donné de l’importance : le droit international humanitaire. Faute d’instructeur qualifié (comme c’était le cas auparavant), c’est la Croix-Rouge internationale à Bangui et l’OCHA (Office de coordination des affaires humanitaires) qui ont organisé les neuf heures de formation.
Du projet pilote au succès : une question de détermination
Lancé en août 2017, et avec quelques retards du aux difficultés pour trouvé les candidats à participer au programme, les résultats du projet pilote de DDR sont positifs pour le commandant de la mission européenne, le général Maio. « Le projet-pilote a réussi au-delà de toutes espérances grâce à l’engagement de ses membres comme des cadres qui l’ont composé. » Pour lui, le projet pilote doit se poursuivre « malgré les réticences et les obstacles ». Le processus DDRR lui-même « n’attend plus que d’être mis en œuvre ».
Finie la réintégration militaire, place à la réintégration économique
Au total, ce sont 240 éléments (sur les 560 visés) qui ont ainsi intégré les FACA, depuis la création en août dernier du projet pilote de DDRR. Avec cette seconde vague, EUTM RCA met fin à son engagement. Les 280 anciens combattants restants devront eux, être orientés, avec l’appui de la Banque mondiale, vers la réintégration socio-économique et communautaire. Ils recevront un appui aux « activités génératrices de revenus individuelles ou collectives, ainsi que des subventions de projets en matière de relèvement de la communauté » selon la Minusca.
(Leonor Hubaut)
(1) Le DDRR est soutenu par le gouvernement centrafricain, l’ONU, mais également par l’Union européenne à travers la mission militaire de formation EUTM RCA depuis 2017. Il vise notamment à désarmer et réintégrer les ex rebelles volontaires en leur proposant une réinsertion dans le secteur de la défense ou dans le secteur civil, contribuant ainsi à la sécurité et à la stabilité dans un contexte d’après-guerre de sorte que puisse commencer la reconstruction et le développement.
Lire aussi :
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Cet article Colombie : un ‘modèle’ de processus de paix qui fonctionne (J.-M. Santos Calderon) est apparu en premier sur Bruxelles2.
Le siège du SBU ukrainien à Kiev (crédit photo SBU)
(B2) La mort du journaliste ukrainien Babchenko est une fausse nouvelle, une mise en scène des services ukrainiens. Vasyl Hrytsak, le chef du SBU, l’a confirmé aujourd’hui lors d’une conférence de presse donnée cet après-midi au siège du SBU, rue Volodymyrska à Kiev.
Une opération montée de toutes pièces par le SBU
Cette opération a été montée par le SBU pour déjouer et piéger un agent russe. Une manœuvre de contre-espionnage et une (fausse) information dans lequel sont tombés tous les médias (dont B2) et toutes les organisations de droits de l’Homme, mais aussi l’OSCE, le Parlement européen, la Haute représentante de l’Union, etc.
Une fake news qui pourrait se retourner contre ses auteurs
« J’aurais dû offrir mes condoléances à la famille, mais au contraire, je veux les saluer … Je tiens à féliciter Arkady Babchenko pour son ‘troisième anniversaire’ », a déclaré Vasyl Hrytsak, chef du SBU, selon l’agence de presse ukrainienne. Une bonne blague qui semble faire beaucoup rire les hommes du SBU, mais qui pourrait rapidement se retourner contre eux.
L’humour potache est parfois difficile à partager… En voulant piéger les Russes, ils ont aussi piégé les organisations internationales (1) et toutes les associations de journalistes qui ont, durant ces dernières heures, fait des déclarations condamnant l’incident. Ils ont surtout démontré que les fake news pouvaient venir de Moscou mais aussi de Kiev. Au prochain assassinat imputé ou imputable aux Russes, ceux-ci auront beau jeu de dire : ce sont les Ukrainiens.
Une mission de conseil des Européens
On peut rappeler aussi que les Européens ont mis en place une mission de conseil à Kiev, EUAM Ukraine, chargée de faire du conseil, au niveau stratégique et politique, des forces de sécurité intérieure, et en particulier des SBU (lire notre reportage sur place, fin 2014 : Les « Services » ukrainiens : faire la guerre et réformer, en même temps).
Une question se pose : faut-il continuer d’aider les forces de sécurité intérieure ukrainienne ?
Il sera intéressant de voir si les Européens, sur place, ont été impliqués dans cette manip, digne de la guerre froide, ou ont été laissés dans l’ignorance totale. La seconde hypothèse étant la plus plausible. Quoi qu’il en soit, il pourrait se poser la question de la pertinence de l’assistance et de l’aide européennes, y compris financière, aux forces de sécurité ukrainienne qui jouent ainsi avec le feu.
Écouter le récit de la TV ukrainienne relayé par la BBC
(Nicolas Gros-Verheyde)
(1) On peut remarquer que plusieurs ministères des affaires étrangères ne se sont pas précipités pour condamner l’incident, restant assez silencieux. Une lenteur de réaction ou une information passée à temps entre ‘services’, qui pourrait laisser entendre que les Ukrainiens avaient prévenu quelques chancelleries occidentales.
Lire aussi : L’Ukraine est aussi une guerre de la comm’ et du renseignement
Cet article La fausse mort de Babchenko. Un joli coup des services ukrainiens… non sans risque est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet essai date du 18 avril 2018! Autant dire que ni la DGA ni MBDA n'ont le sens de l'actualité quotidienne.
Mais bon..., le succès de ce tir et le fait d'avoir un cliché du missile juste avant l'impact (merci à JD) méritent quelques lignes qui raviveront les inconditionnels de la collaboration franco-britannique.
Les équipes de la Direction générale de l’armement (DGA) et de la société MBDA ont don effectué avec succès le deuxième tir de développement du missile antinavire léger (ANL - Sea Venom en anglais) sur le site Méditerranée du centre DGA Essais de missiles. L'ANL est destiné à équiper les hélicoptères Wildcat de la Royal Navy et les futurs Hélicoptères interarmées légers (HIL) de la Marine nationale,
Il a été réalisé à partir d’un hélicoptère banc d’essai de type Panther de DGA Essais en vol sur une cible en mer, au large de l’île du Levant (Var). Le scénario joué était un tir à longue portée avec vol du missile à très basse altitude et accrochage de la cible en milieu de course (Lock On After Launch).
Cet essai a permis de valider plusieurs capacités du missile suivant un scénario représentatif de son futur emploi, notamment l’aptitude du missile à la navigation au raz de l’eau (sea-skimming) et le bon fonctionnement de la liaison de données entre le missile et l’hélicoptère.
Cet article Carnet (30.05.2018). Iran (délégation). Libye (dernière minute). Pompeo (invitation). Yemen (report). Syrie/Colombie (Cops). UE-US (Proche-Orient). Iran (discussion). Macédoine (Mogherini). Droits de l’Homme (rapport). Airbus (contrat OTAN). Transnistrie (pourparlers). Abkhazie / Ossétie (Syrie). Nicaragua (résolution). Gaza (débat). Colombie (élections). Gaza (roquettes). Ukraine (AMF). Migrants (projets). Radicalisation (failles). Commission TERR (prolongation). MFF (débat). Parlement européen (arrivée). Zuckerberg (suite). 20km (Tusk). est apparu en premier sur Bruxelles2.