Le parti du député Amadou Thiam, 2è vice président de l’Assemblée nationale, semblait justifier sa décision (frustration ?) par la situation qui prévaut au sein de la Convention de la majorité présidentielle où, selon les propos de l’honorable Thiam, l’ADP Maliba n’est non seulement jamais consultée, mais n’a jamais non plus été écoutée. Ne pouvant plus supporter un tel climat, le parti (qui fait partie des toutes premières formations politiques à avoir choisi IBK comme candidat en 2013) a décidé de se plaindre directement chez le chef de l’Etat. Là, le parti découvre une autre réalité : les portes de Koulouba sont fermées à ses cadres.
Depuis que le changement du gouvernement était au stade de rumeurs, jusqu’à la formation de l’équipe Modibo Keïta III (5è gouvernement de l’ère IBK) les députés de l’ ADP Maliba ont tout tenté pour avoir une audience avec le chef de l’Etat, sans suite. S’estimant bouder par le chef de l’Etat et par sa famille politique, la convention de la majorité présidentielle, l’ADP Maliba a, selon toute vraisemblance, décider de «rendre», en sa manière, la pièce de la monnaie. Le moyen trouvé : faire une action d’éclat en annonçant leur décision de suspendre leur participation à toutes les activités de la CMP et donner de bonnes raisons à l’autre bord politique de croire que le navire CMP est en difficulté.Une tempête dans un verre d’eau
En prenant cette décision, l’objectif visé était connu : secouer le cocotier et amener l’autre à mieux le respecter, en tant que partenaire. Malheureusement, l’effet attendu ne s’est pas produit. En effet, Boulkassoum Haïdara, président de la CMP, et ses camarades ont accueilli la décision de l’ADP comme un non évènement. En somme, une simple tempête dans un verre d’eau. Ayant compris leur échec, la direction du parti tente aujourd’hui de faire volte face en voulant à tout prix convaincre de ce que sa décision ne signifie nullement que le parti ne soutient plus le président Keïta. Ce qui est d’autant absurde de la part d’une formation politique qui ne s’est pas contentée de suspendre sa participation de la convention, elle est allée bien au-delà en dénonçant la gouvernance du chef de l’Etat, allant jusqu’à reprocher à la majorité d’avoir trahi l’espoir du peuple malien…
Après avoir tenu de telles allégations et rencontré quelques jours plus tard le chef de file de l’opposition, le parti du coq blanc tente aujourd’hui de nier la crise qui s’est désormais installée entre lui et la mouvance présidentielle. Qui a de bonnes raisons de ne plus le compter parmi ses membres. Il y a quelques jours, accompagné de la présidente des femmes et des représentants de certaines sections de l’intérieur, le président de l’ADP Maliba, a animé une émission sur une radio de la place. Une émission au cours de laquelle le président et ses compagnons se sont surtout illustrés par des déclarations décousues et pleines de contradictions. Alors que le président tentait de préciser le sens de la décision de suspension du parti de toutes les activités de la CMP, ce qui, selon lui, ne remet pas en cause leur affiliation à ce regroupement, la présidente des femmes, avait, elle, un autre discours et qui était axé sur les tares de la gestion du président IBK. Ce qui atteste de l’état de confusion qui règne au sein du parti en ce qui concerne les choix à opérer.
Saran Diabaté
Source : L’Officiel
Cette importante journée ayant mobilisé des représentants des Organisations Non Gouvernementale(ONG) et Associations partenaires, et des dizaines d’aides ménagères et domestiques avait pour objectifs de : interpeller des autorités maliennes pour faire appliquer les lois nationales concernant les aides ménagères ; interpeller les autorités maliennes à ratifier et à appliquer la convention de l’OIT C 189 de l’OIT ; sensibiliser l’opinion publique ; sensibiliser les femmes leaders engagées en général dans la défense des droits de la femme, à défendre les droits des aides ménagères en particulier. Elle avait pour thème : « Femme d’Afrique, quel est votre soutien au respect des droits des aides ménagères ? Vous êtes 80% à nous employer, tenez compte aussi de nos droits ! ». Et, on pouvait lire sur les tee-shirts des aides ménagères : « Etre aide-ménagère ne doit pas m’exclure des droits de la femme et de l’enfant ».
Les travailleurs et travailleuses domestiques sont envoyés par les parents du village, faute d’insuffisance alimentaire ou pour constituer elles-mêmes les trousseaux de mariage. Il concerne les enfants dont l’âge oseille entre 09 et 19 ans voire plus. « Aide-ménagères », « bonnes à tout faire », « petites bonnes », « 52 », les appellations ne manquent pas pour désigner leur travail. Selon les constats, ces jeunes filles subissent des préjudices physiques et psychologiques, accomplissant des travaux qui dépassent leur force physique sans compter le risque de violences sexuelles très élevé et leur exposition aux Maladie Sexuellement Transmissibles (MST) et aux grossesses précoces et non désirées.
Malgré les multiples efforts déployés, la situation des travailleurs et travailleuses domestiques reste gérée sans référence à la réglementation en vigueur au Mali. A Bamako, ces aides ménagères et domestiques sont estimées entre 100 000 et 150 000 personnes.Face à la recrudescence des victimes d’injustices au sein de cette communauté des aides ménagères, l’ADDAD a vu le jour en 2011 avec la contribution de l’Union des Associations et des Coordinations d’association pour le Développement et la Défense des Droits des Démunies (UACDDDD).
Il faut préciser que l’ADDAD a pour objectifs de : sensibiliser, former, et informer ses membres et l’opinion publique sur les conditions des aides ménagères. Elle organise ainsi des activités dans ce sens, d’où l’organisation de cette journée du 30 juillet 2016 en prélude de la Journée Panafricaine des Femmes. Les employeurs des aides ménagères sont cependant des femmes qui semblent se battre pour la défense des droits de l’ensemble des femmes (enfants, jeunes filles, femmes rurales et urbaines).
Depuis sa mise en place, l’ADDAD a organisé plusieurs rencontres sur les droits des aides ménagères. La journée du 30 juillet 2016 s’inscrit dans le cadre de ces différentes activités. Elle se veut un instrument d’échange, d’information et de revendication relatif aux droits des aides ménagères. C’est à travers ces types de rencontre que les aide-ménagères ont pu prendre confiance en elles-mêmes, se sentir égales aux autres citoyens et citoyennes à revendiquer leurs droits.
Selon la présidente de l’ADDAD, Mme Sitan Fofana, pour la promotion des droits des aides ménagères, d’autres efforts doivent être poursuivis afin de venir à bout du phénomène du travail des enfants et notamment celui des filles. Raison pour laquelle, cette journée a été un temps d’interpellation des pouvoirs publics sur leur rôle à jouer pour le respect des droits des aides ménagères par la diffusion et l’application réelle des textes législatifs aux droits du travail et aux droits des enfants, et pour les inciter à ratifier la convention C 189 de l’OIT.
Abdoulaye TRAORE
Source : L’Express de Bamako
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