Malgré son interdiction, la sous-location des logements sociaux tend à se banaliser d’un été à l’autre, et a fini par gagner les villages les plus reculés de la wilaya pour devenir un créneau juteux et illicite pour leurs bénéficiaires qui exigent aux estivants une somme de 7000 à 9000 dinars pour une seule nuitée ! Une aubaine dorée à ne point rater.
Voilà plus d’une dizaine d’années que la Perle de la Méditerranée est devenue une destination touristique des plus prisées par des milliers de vacanciers venus des quatre coins du pays et de l’étranger, et plus particulièrement des villes du sud et de la France . Ce flux important d’estivants, dont le nombre a dépassé les 10 millions de personnes au cours de la dernière saison estivale, a fini par engendrer une forme demande de lieux d’accueil, et a poussé certains particuliers à en faire de la sous location de logements. Les capacités d’accueil en matière d’hôtellerie ne paraissent point suffire pour satisfaire les besoins exprimés, le recours à la sous-location est devenu inévitable pour certains estivants disposant de moyens financiers assez conséquents. Cette aubaine, se présentant d’un été à l’autre, a été saisie au vol par certains citoyens résidants au sein des communes côtières et au sein des cités urbaines de la ville, elle tend à se généraliser pour l’ensemble des lieux de la wilaya.
Le phénomène de la sous location parait avoir atteint les douars les plus reculés où les logements ruraux ont été loués. Les estivants venus de Mascara, Relizane, Chlef, Tiaret, de Tissemsilt, de Saida, de Bechar, d’Ouargla occupent déjà des logements sociaux, des logements ruraux, situés au sein des communes de Stidia, d’Ouréah, à la cité de Kharouba, des communes de Benabdelmalek Ramdane, Khadra, Sidi Lakhdar et Ouled Boughalem. Quant aux prix de la sous-location, ils varient selon l’état du logement, du nombre de pièces et de la distance le séparant de l’accès à la plage. Malgré l’interdiction de recourir à de telles pratiques, ces transactions immobilières et spéculatives ne semblent gêner personne, et demeurent un créneau illicite et juteux pour les propriétaires de logements sociaux ou ruraux, dont certains se replient à la campagne chez les parents en cédant le toit aux estivants contre de fortes sommes pour le loyer , dépassant largement les 7000 à 9000 dinars la nuitée !
Le Grand super Aquarium de Beni Saf unique en son genre dans le pays, est situé à la limite du quartier de la plage du puits de Beni Saf sous une gigantesque falaise constituée de gré dur, qui l’abrite et dont son entrée fait face au quartier, alors que l’autre face de l’ aquarium baignait dans la mer bleue de la méditerranée.
Cet aquarium a ouvert ses portes en 1958, c’est un patrimoine culturel et scientifique qui appartenait hier à la commune de Beni Saf. Aujourd’hui , il se contrebalance de décret en décret entre le ministère de l’enseignement et celui de la pèche sans que ni l’un ni l’autre ne s’est intéressé par cœur ou amour, par sauvegarde ou réglementation, par consistance ou bonne gestion de ce patrimoine ou parc aquatique unique en Algérie, sachant que cet ouvrage recèle une part d’humanité, de vérité, de beauté ‘d’utilité et de savoir.
Le transfert domanial du ministère de l’enseignement supérieur duquel il relevait vers le ministère de la pêche, un ministère sous tutelle duquel il avait été auparavant. Et c’est précisément ces changements incessants d’affectations suivis d’une gestion bureaucratique centralisée à partir de la capitale qui sont la cause de sa déchéance et encore pire de son humiliation. Ainsi, au fil du temps, il n’est plus devenu cette destination tant souhaitée qu’il devrait être par les chercheurs, les étudiants, les touristes visiteurs et les écoliers.
Il représente la fierté du terroir de Beni Saf et même plus de l’Algérie. Pendant la période des années19 70( nostalgie quand tu nous tiens) ce parc aquatique avait avec un total de 1 000 m2 dont 24 aquariums en forme de bassins sélectifs de 1m3, ne peuvent tenir du moins la comparaison avec les grands aquariums dits cosmopolites qu’on voit ailleurs. De ces bassins Benisafiens on peut y observer des centaines d’animaux du monde marin d’une centaine d’espèces différentes. En moyenne, des milliers de personnes, enfants, écoliers, excursionnistes, visiteurs, touristes visitaient à longueur d’années ce fabuleux aquarium, ce qui en fait le premier équipement touristique communal le plus visité ; l’aquarium n’était pas prêt de devenir ce musée où l’on pourrait venir musarder. De la terrasse du centre, une terrasse à la forme d’un pont de navire, les visiteurs seraient également nombreux à venir admirer l’imprenable vue qu’il a sur le quartier et sur Béni Saf « by day » ou «by night ».Sa très belle architecture plongée dans de l’eau de mer entre deux rochers baptisés le « crapaud » et la « grenouille » que les enfants du quartier de la plage se font voir pour l’initiation , pour se distinguer et pour la spécialisation de petits beaux plongeons . L’aquarium a les pieds dans l’eau et la tête dans le ciel avec sa formidable tour qui lui donne une image de beauté que seul les artistes peuvent lui fournir un sens poétique et dont l’ histoire retiendra à tout jamais.
Le quartier avec son empreinte touristique et balnéaire à l’extrémité Est du quartier se trouve la grande et fabuleuse école de Mousses, d’éducation, d’apprentissage et de savoir pour mieux mettre sur le marché du travail les meilleurs pécheurs et même navigateurs. L’autre extrémité Ouest du quartier se positionne l’aquarium. Beni Saf est une ville marquée par son cachet touristique, économique, scientifique, culturel et sportive, en plus de la beauté de la ville. Son côté économique représente une ressource de croissance et de bien être pour ce qui s’intéresse aux âmes charitables de notre jeunesse, la production de l’alevin est un des créneaux porteur d’emplois de valeurs et de valeur ajoutée pour ceux qui savent cultiver la petite idée de façon à ce que demain la joie et la gaieté embaument les cœurs de ceux qui attendent un revenu.
La richesse est à notre portée, l’artisanat et la création de bien qui se rapporte à ce site peut entrainer des effets d’entrainement de valeur utile pour nous pour toi et pour tout le monde. La plupart du temps, les hommes de cultures manquent d’argent pour bien faire alors ceux qui possèdent de l’argent manquent de culture pour mal faire : telle est la question ?
Donnant suite aux orientations énoncées par le président Bouteflika, qualifiant «d’irresponsable » le retour des bidonvilles et de non-respect des normes d’urbanisme, le ministre de l’Habitat, a fait part de sa décision de déclarer la guerre à « l’anarchie urbaine ».
En visite sur plusieurs chantiers de construction de logement, M. Abdelmadjid Tebboune a affirmé que les instructions du chef de l’Etat seront appliquées à la lettre. Repris par la chaine 3 de la Radio Algérienne et s’en prenant au phénomène d’amplification du « barreaudage » sur nombre de constructions, leur donnant l’apparence de « prisons » il a estimé qu’il fallait mettre un terme à ce « carnaval ». Si un citoyen résidant au niveau des seuls rez-de-chaussée et du 1er étage souhaite réaliser ce type d’ouvrages, pour protéger son logement, il devra le faire d’après un modèle préétabli, « sinon il sera arraché », a-t-il menacé. Il a souligné qu’en dehors de leur aspect inesthétique, ces ajouts mettent en danger les occupants de logements, dont il considère salutaire d’en libérer le plus grand nombre d’ouvertures, afin qu’il puisse être possible d’échapper à toute menace telle, par exemple, celle représentée par un incendie. Par ailleurs, le département de Abdelmadjid Tebboune vient d’adresser un ultimatum aux propriétaires de constructions non finies en les invitant à déposer les dossiers de régularisation avant l’échéance réglementaire. Celles-ci tirent à leur fin puisqu’il ne reste que sept jours avant le jour J. Le ministère de tutelle vient de recenser un demi-million d’Algériens qui ont déposé un dossier de régularisation afin de bénéficier du droit de propriété foncière. Toute construction érigée sur une terre agricole ou tout autre terrain limitrophe d’espaces sensibles sera systématiquement exposée à la destruction et verra les sanctions prévoyant l’emprisonnement dans certains cas. Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune, a aussi affirmé que les délais de réception des dossiers d’achèvement des constructions non conformes dans le cadre de l’application de la loi 08/15, fixés à la fin août en cours, ne seront pas prolongés.Un rapport sur le potentiel et les perspectives économiques de l’Algérie sera publié en octobre prochain sur le site du quotidien américain The Washington post, a indiqué lundi à Alger,
Mme Veronica Fuentes, directrice exécutive de True Media, une agence de communication américaine chargée par le journal de mener ce travail.
Le rapport, intitulé « Algerian Investment Report », sera distribué lors de la réunion annuelle du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM), prévue du 7 au 9 octobre prochain à Washington en même temps que sa mise en ligne sur le site du journal le plus lu aux Etats-Unis avec une moyenne de 49 millions de visiteurs par mois.
Mme Fuentes, qui s’exprimait devant la presse à l’issue d’une rencontre avec avec Salah-eddine Abdessemed, vice-président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), partenaire local de True Media, a assuré que l’objectif de ce rapport était de « démystifier » l’image de l’Algérie auprès du public et des investisseurs américains.
Le document sera livré en « grand format » sur douze pages et abordera les différents aspects de l’économie algérienne.
» Une bonne partie du rapport sera axée sur les efforts fournis par l’Algérie pour mettre en place un nouveau contexte économique », a précisé Mme Fuentes.
« L’Algérie a énormément investi dans ces infrastructures au cours de la dernière décennie et nous commençons à voir les fruits de ces investissements. (à) L’Algérie a également engagé des actions pour s’ouvrir davantage sur l’Afrique, améliorer ses échanges commerciaux dans la région et se positionner comme un hub régional », a-t-elle indiqué, ajoutant que ces aspects seront abordés dans un chapitre distinct du rapport.
Le rapport s’intéressera aussi aux secteurs stratégiques de l’économie algérienne, particulièrement l’agriculture et l’agroalimentaire, mais aussi la santé et l’industrie pharmaceutique.
L’industrie lourde est également considérée comme un axe prioritaire par True Media, selon Mme Fuentes.
« Ce qui nous intéresse c’est surtout la valeur ajoutée technologique et le taux d’intégration en Algérie « , a-t-elle poursuivi.
Pour récolter le maximum d’information, les experts de l’agence travailleront en étroite collaboration avec le FCE ainsi que des entreprises non membres du Forum. Ils auront aussi des contacts avec les différentes institutions publiques, a-t-elle précisé.
Mme Fuentes a, en outre, souligné que le dossier consacré à l’Algérie sera le premier d’une série de dossiers à publier par le Washington post.
Interrogée sur les raisons qui ont poussé le quotidien américain à porter son choix sur l’Algérie, elle a expliqué que plusieurs facteurs étaient à prendre en compte dont principalement la visite effectuée récemment par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamara au siège de ce journal.
En l’espace de trois jours, les gendarmes de différentes brigades territoriales ont découvert, au moins, quatre corps, tous en états de décomposition très avancée.
Certaines personnes dont on a découvert leurs corps portées disparues depuis des mois, a signalé la Gendarmerie nationale dans un communiqué. Plusieurs pistes ne sont pas écartées, dont celles du meurtre, sont envisagées. Les enquêtes des gendarmes, déjà lancées, détermineront les circonstances de leur mort.
Avant-hier, le corps du nommé (K.C.), âgé de 63 ans, porté disparu depuis deux mois, a été découvert dans un état de décomposition avancée dans un puits à la commune de Stidia (Mostaganem). La dépouille mortelle a été déposée à la morgue de l’hôpital de Mostaganem. Une enquête a été ouverte par la brigade de la Gendarmerie nationale de Stidia, a affirmé la Gendarmerie nationale.
Par ailleurs, un autre corps, cette fois celui d’une personne de sexe masculin, a été découvert dans un état de décomposition avancée flottant à la surface au large de la plage de Bouzedjar près de l’île Habibes (Ain-Temouchent). La dépouille mortelle a été déposée à la morgue de l’hôpital d’Aïn-Témouchent. Une enquête a été ouverte par la brigade de Gendarmerie nationale de Bouzedjar pour déterminer l’origine de la mort de la personne.
A Biskra, et durant la journée d’avant-hier, ici le corps d’un quadragénaire a été découvert par les gendarmes à environ
1 km au Sud de la ville de Ouled-Djellal (Biskra). La dépouille mortelle a été déposée à la morgue de l’établissement sanitaire d’Ouled-Djellal. Une enquête a été ouverte par la brigade de la Gendarmerie nationale d’Ouled-Djellal pour diligenter cette énième découverte.
A Alger, les gendarmes de la brigade d’El-Achour ont présenté devant M. le procureur de la République près le tribunal de Cheraga, le nommé (A.Y) âgé de 23 ans, pour homicide volontaire avec préméditation, dont a été victime un jeune de 22 ans, ayant demeuré à El-Achour. Il a été placé sous mandat de dépôt.Suite à un différend survenu au boulevard principal de la localité d’El-Achour, le mis en cause a asséné à la victime un coup de couteau mortel au thorax, avant de prendre la fuite. La dépouille mortelle a été déposée à la morgue de l’hôpital de Douéra. Les recherches entreprises par les gendarmes de la dite brigade ont abouti à l’interpellation de l’auteur du crime, au centre-ville de Draria.
Elle a tué son époux durant son sommeil
Une femme âgée de 41 ans, s’est présentée à la brigade de la Gendarmerie nationale d’El-Ghomri, pour aviser avoir assassiné son époux, âgé de 40 ans, le même jour à 3 heures du matin, lorsqu’il était endormi à l’intérieur du domicile conjugal à la commune de Sedjerara (Mascara).
Elle a précisé qu’elle a agi de la sorte suite à un différend l’ayant opposé à son époux dans la soirée du 29 juillet 2016 et profitant de son sommeil elle lui a asséné dix coups de couteau mortel au thorax, avant de prendre la fuite, en l’abandonnant sur les lieux. Le corps de la victime a été déposé à la morgue de l’hôpital de Mohammedia. Une enquête a été ouverte par la brigade de la Gendarmerie nationale d’El-Ghomri.
Un chauffeur de taxi demeurant à Mohammedia (Alger) a été sollicité avant-hier par deux individus non identifiés pour les conduire de la gare ferroviaire d’Alger à la ville de Boumerdès.
Arrivés à hauteur de la cité Belaadia, commune de Khemis El-Khechna (Boumerdès), le conducteur a été agressé par ses clients qui l’ont menacé au moyen d’une arme blanche (couteau), pour ensuite le déposséder de son moyen de transport et prendre la fuite vers une destination indéterminée.
Les recherches entamées par les gendarmes de ladite brigade avec ceux de la section de sécurité et d’intervention de Khemis El-Khechna ont abouti à la récupération du véhicule volé, retrouvé renversé en bordure de la rocade reliant Boudouaou à Tipasa, à hauteur de la cité Benyamina, commune de Boudouaou, tandis que les mis en cause ont pris la fuite avant l’arrivée des gendarmes.
Par ailleurs, en complément de l’enquête relative à l’agression de deux ouvriers d’une société (lire nos éditions précédentes) chargée de l’installation de canalisations entre Hassi-R’Mel (Laghouat) et la zone de Gassi Touil, commune de Hassi Messaoud (Oaurgla), suivie du vol de leur véhicule de marque Nissan Patrol, commise le 21 juillet passé sur le chemin menant à la RN.49, zone de Hassi Sayeh (30 km au sud-est d’Aïn-Beida), par trois individus cagoulés circulant à bord d’un véhicule de marque Toyota, les investigations entreprises par les gendarmes du groupement territorial de Ouargla ont abouti à l’interpellation de l’un des malfaiteurs et à la récupération du véhicule vol, retrouvé à l’intérieur de son garage à Rouisset. L’enquête est toujours en cours.
La saison estivale et les grandes chaleurs riment généralement avec la multiplication des cas d’intoxication alimentaire. En Algérie, entre 3 000 et 5 000 cas d’intoxication sont enregistrés annuellement, dont 60% surviennent lors des fêtes de mariage et de rassemblements familiaux.
Un chiffre qui donne froid au dos, d’où la nécessité de redoubler d’efforts en termes de sensibilisation pour minimiser les dégâts. A Alger, 11 cas d’intoxication alimentaire ont été enregistrés par les services de la wilaya d’Alger durant le premier semestre 2016, a indiqué samedi un responsable de la direction du commerce. Bien que ce chiffre soit infime au vu du nombre de commerces existants dans la capitale, le phénomène a tendance à s’amplifier, notamment pendant la période estivale et des grandes chaleurs.
Les conditions d’hygiène dans la grande majorité des établissements de restauration publics ou privés ne sont en effet pas très rassurantes. D’ailleurs, elles sont responsables de la majorité des cas d’intoxication enregistrés (78%), sans oublier bien sûr les fêtes familiales, selon les bilans établis annuellement par la direction de la qualité et de la consommation au ministère du Commerce.
L’une des raisons évoquées serait le non-respect des mesures de salubrité et d’hygiène lors de la préparation, de la conservation, du stockage et de la manipulation des aliments. Les produits alimentaires incriminés seraient des denrées animales et générales (30%), des pâtisseries (12%), des pizzas, des œufs et des produits laitiers. La consommation des produits périssables exposés sur la voie publique, notamment dans la restauration rapide, a aussi été évoquée.
1 166 cas d’intoxication au premier semestre 2016
Selon les dernières statistiques de la direction de la prévention
socio-environnementale au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, 1 166 cas d’intoxication alimentaire ayant causé la mort de deux personnes ont été enregistrés au premier semestre 2016.
Les principaux produits responsables de ces intoxications alimentaires sont la pâtisserie, la viande hachée et les denrées alimentaires, dont la chaîne de froid n’a pas été respectée, est-il précisé. Oum El-Bouaghi, Constantine et Médéa sont les wilayas qui ont recensé le plus grand nombre de cas d’intoxication alimentaire en 2016, selon la même direction.
Le ministère de la Santé prévoit chaque année, en collaboration avec le ministère du Commerce et les collectivités locales, un programme de prévention pour la saison estivale et le mois sacré à travers, notamment, des campagnes de sensibilisation, et ce grâce au médias, à l’organisation de séminaires nationaux et régionaux pour la sensibilisation de proximité et surtout au contrôle des marchés et autres commerces.
Le ministère appelle les citoyens à suivre les recommandations afin d’éviter d’éventuelles infections d’ordre alimentaire, à savoir bien se laver les mains avant de toucher des aliments, laver les fruits et légumes, désinfecter les surfaces et le matériel en contact avec les aliments et tenir les insectes, les rongeurs et les autres animaux à l’écart des aliments et de la cuisine.
Le ministère a en outre recommandé la conservation des aliments cuits dans des récipients fermés pour éviter tout contact entre les aliments crus et les aliments prêts à être consommés. Le ministère a souligné également la nécessité de vérifier les dates d’expiration des produits, notamment les conserves, et de consommer les aliments produits par des marques qui respectent les normes.
Le ministère a enfin mis en garde contre la consommation des produits exposés sur les trottoirs, notamment ceux contenant des œufs, de la mayonnaise et de la crème chantilly. Il recommande également de bien faire cuire les aliments et de bien les réchauffer avant de les servir.
Les 23 000 employés de la Caisse nationale d’assurances sociales (CNAS) comptent contribuer avec une partie de leur salaire à l’opération de l’emprunt obligataire pour le soutien à l’investissement, lancé par le gouvernement en avril dernier, selon le directeur général de la CNAS Hassen Tidjani Hadam.
« Avec l’aval de ses employés, la CNAS a décidé de placer 50 milliards de dinars dans l’emprunt obligataire en leur retirant une partie de leur salaire », a-t-il annoncé hier lors d’une conférence de presse au forum du quotidien El Mouadjahd. L’hôte du forum a assuré par ailleurs que son établissement est financièrement équilibré, et œuvre à améliorer ses prestations. Il a ajouté dans ce contexte que la Cnas, à travers ses 49 agences et 826 structures de payement prend en charge l’ensemble des risques et des congés couverts par le système des assurances à savoir , la maladie , la maternité ,l’invalidité, à travers la couverture des soins de santé et l’allocation de ressources en remplacement des revenus perdus en raison d’invalidité, de décès ou d’accident du travail et de maladie professionnelle .En matière de soins de santé, il a assuré que l’essentiel est réalisé par la prise en charge intégrale dans le cadre de la convention avec les officines privées et publiques. « Cette prise en charge des soins de santé est aussi assurée par l’élargissement du dispositif du tiers payant aux cliniques spécialisées en cardio-vasculaire et en hémodialyse », a-t-il annoncé.
En matière de recouvrement des cotisations, volet qui revêt une importance particulière pour la préservation et la pérennité du système et auquel la Cnas accorde toute l’attention requise, Tidjani a indiqué que cet objectif de la Cnas a été consacré par l’adoption, dans la loi de finances complémentaire 2015, de mesures incitatives exceptionnelles en direction des employeurs pour le règlement de leurs cotisations de sécurité sociale et la formalisation de leur situation administrative vis-à-vis de la Cnas. Parmi ces mesures incitatives, le premier responsable de la Caisse a cité, à titre d’exemple, l’annulation des majorations et pénalités de retard pour 141 166 employeurs qui se sont acquittés de la totalité de leurs dettes vis-à-vis de la Cnas, ainsi que l’affiliation volontaire pour plus de 16 280 personnes activant dans la sphère de l’économie informelle. « Ces mesures se sont répercutées de manière positive sur le niveau des recettes, qui a augmenté de 7 % par rapport a l’année 2014 et 11 % par rapport à 2013 », a-t-il souligné. Concernant le bilan du premier semestre 2016, il a indiqué que les recettes ont augmenté de 10 % par rapport à celles enregistrées à la même période de 2015.
En outre, Tidjani a mis en relief les perspectives de la Cnas pour assurer sa pérennité, citant entre autres, l’utilisation des TIC dans le processus de payement des cotisations de sécurité sociale. Il a rappelé dans ce contexte une série de mesures tendant au renforcement du contrôle notamment en matière des arrêts de travail, afin d’éliminer toute velléité de recours aux arrêts de travail de complaisance. Ces mesures consistent, selon l’orateur, à la soumission systématique au contrôle médical de tous les arrêts de travail déposés, quelle que soit leur durée, et au renforcement des contrôles administratifs à domicile pour s’assurer du respect des malades de leurs obligations telles que fixées par la réglementation en vigueur
L’attentat qui a frappé Bagdad début juillet, l’un des plus meurtriers de l’histoire de l’Irak, a fait 323 morts dont les deux-tiers doivent encore être identifiés, a indiqué le ministère de la Santé selon un nouveau bilan.
Le 3 juillet, une attaque suicide au minibus piégé, revendiquée par le groupe jihadiste Etat islamique (EI), avait secoué le quartier majoritairement chiite et animé de Karrada, dans le centre de la capitale, détruisant des bâtiments et provoquant d’énormes incendies peu avant la fin du ramadan.
Le ministère de la Santé avait alors fait état d’un bilan de 292 morts.
Lors d’une conférence de presse, la ministre de la Santé Adila Hamoud a affirmé qu’il s’élevait désormais à 323 morts.
« Cent-quinze martyrs ont été identifiés par leurs familles juste après l’explosion », a-t-elle dit.
Mais l’identification de 208 autres victimes, dont les corps ont été brûlés, n’a pas pu être réalisée et nécessite des analyses ADN, a-t-elle ajouté.
L’attentat a provoqué la colère des Irakiens face aux délais d’identification et à l’incapacité du gouvernement à protéger les populations civiles.
L’EI s’est emparé en 2014 de larges pans du territoire irakien mais a depuis perdu du terrain au profit des forces gouvernementales, soutenues par les frappes de la coalition internationale sous commandement américain.
Malgré ses revers, le groupe ultraradical sunnite a continué à commettre des attentats sanglants visant notamment la communauté chiite, majoritaire en Irak, qu’il considère comme hérétique.
Les rivaux à l’élection présidentielle américaine, la démocrate Hillary Clinton et le républicain Donald Trump, se sont écharpés dimanche à propos de l’influence supposée de la Russie sur la campagne électorale et de la place des musulmans aux Etats-Unis.
Des accusations de liens entre le milliardaire et Moscou et ses propos à l’emporte-pièce sur les musulmans alimentent ces derniers jours une polémique, depuis que Mme Clinton et M. Trump ont été investis par les conventions de leurs partis pour l’élection du 8 novembre.
L’ancienne chef de la diplomatie américaine sous le premier mandat de Barack Obama (2009-2013) a accusé dimanche son adversaire républicain d’avoir prêté « allégeance absolue aux objectifs de la politique étrangère russe ».
Des propos de M. Trump la semaine dernière sur la Russie et sur des emails de Mme Clinton et de responsables démocrates – déclarations qu’il a qualifiées ensuite de « sarcastiques » – nourrissent un procès en incompétence.
Les démocrates ont même accusé le candidat républicain d’avoir encouragé « une puissance étrangère à espionner son opposant politique ».
Moscou est soupçonnée à Washington d’avoir cherché à peser sur la campagne en faveur de Donald Trump en orchestrant une fuite de 20.000 messages de cadres du parti démocrate.
Ces courriels, publiés par WikiLeaks avant la convention démocrate, mettent au jour la méfiance et le mépris de démocrates à l’égard de Bernie Sanders, l’ancien concurrent de Mme Clinton pour la primaire.
‘Eloge de Poutine’
Sur Fox News, Mme Clinton a jugé M. Trump coupable d’avoir « encouragé les Russes à pirater les comptes emails » et de faire « l’éloge de manière très excessive du (président Vladimir) Poutine ».
Elle s’est interrogée sur « l »influence russe sur notre élection ». La semaine dernière, M. Obama n’avait pas écarté cette possibilité. Le Kremlin avait catégoriquement démenti toute ingérence dans la politique américaine.
La polémique a en particulier porté dimanche sur la question de la Crimée, dont l’annexion par la Russie en 2014 à la suite d’un référendum non reconnu internationalement a entraîné une forte dégradation des relations entre Moscou et les Occidentaux.
« Le peuple de Crimée, d’après ce que j’ai entendu, préfère être avec la Russie », a déclaré M. Trump. Cette question de la reconnaissance ou de la non-reconnaissance de l’annexion a fait l’objet d’un échange pendant une interview du candidat républicain sur ABC.
Commentant des accusations occidentales selon lesquelles M. Poutine pourrait menacer l’Ukraine, M. Trump a déclaré: « Il ne va pas entrer en Ukraine, OK ? Vous pouvez être sûr de ça ». « Eh bien, il y est déjà, non ? », a rétorqué l’interviewer. « Il y est, d’une certaine manière », a dit M. Trump.
Un conseiller de Mme Clinton pour la politique étrangère a jugé les propos de M. Trump « effrayants ». « Si Trump ne maîtrise pas les faits de base sur le monde, il maîtrise les éléments de langage de Poutine sur la Crimée », a déclaré ce conseiller, Jake Sullivan.
Lorsqu’elle pilotait la diplomatie américaine, Hillary Clinton avait mené le « Reset » (« redémarrage ») des relations Washington-Moscou. Mais les rapports entre les deux puissances s’étaient de nouveau dégradées par la suite.
John Kerry, l’actuel secrétaire d’Etat, milite depuis des mois pour coopérer avec les Russes sur la Syrie. M. Trump, lui aussi, voudrait que les anciens ennemis de la Guerre froide se réconcilient.
‘Trump est un génie’
Il s’est d’ailleurs vanté sur ABC que le président Poutine le « traite avec un grand respect ». L’homme d’affaires a cependant déclaré n’avoir « jamais rencontré » le chef de l’Etat russe.
Mais « si notre pays s’entendait bien avec la Russie, ce serait une bonne chose », a-t-il dit, évoquant en particulier la lutte contre le groupe Etat islamique.
C’est d’ailleurs une nouvelle fois à propos de l’islam et de la place des musulmans aux Etats-Unis (1% de la population) que M. Trump et Mme Clinton se sont affrontés dimanche.
M. Trump a multiplié ces derniers mois les déclarations provocatrices sur les musulmans, lesquels seraient interdits d’entrer aux Etats-Unis.
Il s’en est pris ce week-end au père d’un soldat américain musulman tué en Irak en 2004 qui l’avait durement critiqué lors de la convention démocrate. En réponse, Khizr Khan, un Américain originaire du Pakistan, a accusé sur CNN M. Trump d’avoir une « âme noire » et de manquer d' »empathie ».
En campagne dans l’Ohio, Mme Clinton a renchéri: M. Khan « a fait le plus grand des sacrifices. Et qu’entendons-nous de Donald Trump? Rien d’autre que des insultes et des commentaires désobligeants sur les musulmans ».
Elle a été soutenue par le chef de la majorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell, qui, sans condamner nommément Donald Trump, l’a clairement désavoué: « Interdire à l’ensemble des fidèles d’une religion de voyager est simplement contraire aux valeurs de l’Amérique ».
Un deuxième haut responsable de l'Association des anciens combattants du Zimbabwe a été
Les Etats-Unis ont annoncé lundi avoir mené leurs premières frappes contre le groupe Etat islamique (EI) dans son bastion de Syrte, en Libye, précisant que ces raids avaient été conduits à la demande du gouvernement d’union libyen et qu’il n’y aura aucun soldat américain au sol.
A la demande du gouvernement d’union nationale (GNA) libyen, les forces armées des Etats-Unis ont conduit des frappes précises contre des cibles de l’EI à Syrte en Libye, a confirmé dans un communiqué le porte-parole du Pentagone, Peter Cook, quelques minutes après que le chef du GNA, Fayez al-Sarraj, eut annoncé à la télévision ces premiers bombardements américains.
Le dirigeant libyen avait affirmé que ces opérations avaient infligé de lourdes pertes aux jihadistes.
Les frappes sur le fief des islamistes armés à Syrte, à 450 km à l’est de Tripoli, vont se poursuivre, a ajouté le porte-parole de la Défense américaine.
De son côté, un responsable de la Maison Blanche a expliqué que le président Barack Obama avait autorisé les forces armées américaines à effectuer des frappes en appui aux forces du gouvernement d’union nationale et à la demande du Premier ministre Fayez al-Sarraj.
L’aide des Etats-Unis au pouvoir libyen dans sa lutte contre l’EI se limitera aux frappes et au partage de renseignements et aucun soldat américain ne participera aux opérations terrestres du GNA, a tenu à souligner ce responsable.
Les forces du GNA libyen soutenu par l’ONU tentent de reprendre la totalité de Syrte dans laquelle elles sont entrées le 9 juin et où elles assiègent depuis les jihadistes. Les pro-GNA ont toutefois été ralentis par la forte résistance de l’EI qui mène des contre-attaques, notamment en perpétrant des attentats suicide à la voiture piégée.
Depuis le début des opérations, environ 280 membres des forces gouvernementales ont été tués et plus de 1.500 blessés, selon des sources médicales à Misrata (200 km à l’est de Tripoli), siège du commandement de l’opération militaire.
L’EI avait profité du chaos dans lequel était plongée la Libye depuis la chute de Mouammar Kadhafi pour s’emparer de Syrte en juin 2015.
Au milieu des gratte-ciels de Sao Paulo, tomates cerises, citrons et plants de lavande poussent sur le toit du restaurant français Le Bilboquet.
Ses détritus alimentent le potager, à l’instar d’une vingtaine d’autres établissements de la riche mégalopole. Des pionniers dans un Brésil où le tri et le recyclage des déchets sont loin d’être la norme.
Le chef Julien Mercier, 34 ans, participe depuis six mois au projet de l’Institut Guandu, qui a mis en place tout un circuit : la collecte des déchets à la porte des restaurants, le traitement du processus de compostage et, enfin, la livraison du compost.
« Ceci ne suffit par à approvisionner tout le restaurant, mais ce qui est important c’est de comprendre le processus. Nous avons ce qui pousse ici et nous pouvons dire que nous recyclons une tonne et demie de déchets organiques tous les mois », raconte-t-il à l’AFP, tandis qu’il inspecte ses légumes et ses herbes aromatiques.
Derrière ce projet se trouve Fernanda Danelon, une ex-journaliste de 43 ans qui s’est reconvertie en créant l’Institut Guandu il y a deux ans. Outre la gestion des détritus, Guandu prodigue des conseils pour monter et entretenir les potagers.
« On a commencé il y a deux ans avec un seul (établissement) et maintenant nous avons déjà 17 restaurants associés. Et nous sommes en discussion avec une dizaine d’autres » tous situés à Sao Paulo, explique Fernanda, une pelle à la main au fond du jardin de sa maison.
Entre trois et quatre mois
Dans deux petits bacs, les déchets organiques de la famille se dégradent lentement. Un échantillon de ce qui se passe sur une plus grande échelle à une cinquantaine de kilomètres de cette vile où les détritus de ces établissements sont transformés en terreau.
C’est une « technique traditionnelle de compostage » qui ne recourt pas aux enzymes ou autres accélérateurs, comme des vers de terre, dit Fernanda. Mais un suivi est nécessaire pour mélanger la matière organique avec la terre et oxygéner l’ensemble. Le processus prend entre trois et quatre mois.
« Au début, je ramassais moi-même les poubelles dans ma voiture », se souvient cette femme en riant. « Mais nous avons grandi et aujourd’hui, nous recyclons entre 30 et 40 tonnes de déchets par mois », raconte-t-elle.
Pour ce service, qui comprend la collecte des déchets et l’entretien du potager, un restaurant de 50 couverts paye en moyenne à l’Institut Guandu 900 reais par mois (250 euros au taux actuel).
Un prix équivalent au coût du ramassage classique des poubelles, relève le chef Julien Mercier.
En 2014, les Brésiliens ont produit 78,6 millions de tonnes d’ordures ménagères (déchets organiques, plastique, verre, papier et carton), en hausse de 2,9% en un an, selon les chiffres les plus récents de l’Association brésilienne des entreprises des services de nettoyage (Abrelpe).
C’est un tiers du volume de celles produites chaque année aux Etats-Unis.
Le riche Etat de Sao Paulo, moteur économique du géant sud-américain et où habitent plus de 40 millions de personnes, est de loin celui où l’on collecte le plus de ces déchets. D’après le ministère de l’Environnement, la matière organique représente la moitié du total.
« Un regard neuf »
En 2012, le Brésil a adopté un nouveau plan de traitement des ordures ménagères qui prévoyait deux ans plus tard la disparition des décharges informelles et le tri des déchets non-recyclables. Mais cet objectif semble encore très éloigné.
L’Abrelpe note que seules 3% des ordures sont recyclées au Brésil.
« Nous devons regarder en face nos déchets, leur donner de la valeur et savoir ce qui peut être réutilisé », insiste Fernanda, qui reconnaît que la portée des activités de l’Institut Guandu reste très limitée.
Mais il existe des lueurs d’espoir : outre les kits pour faire son propre compost à domicile, elle dit avoir été contactée par des particuliers qui veulent mettre en place des potagers collectifs au sommet de leurs immeubles.
Chez Mesa III, une rôtisserie située dans un quartier populaire, le recyclage est entré dans les mœurs depuis que le personnel a été formé par Guandu.
A l’entrée, des plants de basilic, de sauge et de romarin accueillent les clients.
« Si, au niveau de la société, nous nous rendons compte de la quantité de poubelles que nous produisons, nous verrons que c’est une ineptie », assure la patronne Ana Soares, 63 ans, une ancienne architecte.
Son restaurant a mis en place un système de recyclage du verre et favorise les emballages en carton, afin de réduire au maximum l’utilisation du plastique.
« C’est pour ça que nous avons adhéré à ce projet. Il faut encourager ce regard neuf », conclut-elle.
La balance commerciale algérienne a enregistré au premier semestre 2016 un déficit de l’ordre de 10,83 milliards de dollars, selon les chiffres de la direction générale des douanes algérienne présentés aujourd’hui à son siège.
En dépit d’une embellie côté importations durant le premier semestre 2016, marqué par un volume global de 23,51 milliards de dollars, en repli de près de 14,34% par rapport aux résultats de la même période de 2015, la balance commerciale du pays demeure déficitaire. En cause, la baisse de la facture des exportations estimée au premier semestre de l’année en cours à 12,68 milliards de dollars, affichant ainsi une baisse importante de 33,02% en comparaison avec les résultats du premier semestre 2015.
« Ces résultats dégagent un taux de couverture des importations par les exportations de 54% durant le premier semestre 2016, contre 69% pour la même période de l’année 2015 », selon le bilan des Douanes. Pour rattraper ce déficit, l’Algérie doit promouvoir son commerce extérieur afin d’arriver à équilibrer entre sa structure des importations et des exportations où les hydrocarbures continuent à représenter l’essentiel des ventes à l’étranger. Durant les premiers six mois 2016, les hydrocarbures représente 93,55% du volume global des exportations, affichant ainsi une baisse de 33,62% par rapport à la même période 2015. Tandis que le volume des exportations hors hydrocarbures demeure dérisoire avec seulement 6,45% du volume global des exportations soit une valeur de 818 millions de dollars.En baisse de 22,83% par rapport au premier semestre 2015. Ce qui s’explique par le ralentissement des investissements en raison de la chute des cours du pétrole sur le marché mondial et la chute des devises.
Baisse de taux des importations de l’UE de 15,10%
Le groupe des « demi-produits » participe avec une part de 4,92% du volume global des exportations soit l’équivalent de 624 millions de dollars, figurant ainsi en tête de la liste des produits exporté. En deuxième position vient le groupe des «biens alimentaires» avec une part de 1,02% soit 129 millions de dollars suivi par le groupe des « produits bruts » avec la part de 0,27% soit en valeur absolue 34 millions de dollars, et en dernier les groupes« biens d’équipement industriels» et «biens de consommations non alimentaires » avec les parts respectives de 0, 17% et 0,07%. La baisse des exportations s’explique aussi par la faiblesse des produits hydrocarbures financés par la Cash de 16,78% au premier semestre 2016 en comparaison avec la même période de 2015.Par ailleurs, la baisse de la facture des importations a été soutenue par la diminution des biens alimentaires importés de 21,09%, des biens destinés à l’outil de production 11,65%, des biens d’équipements 15,28% et des biens de consommation non alimentaires 9,7%. Même tendance baissière est constatée pour le groupe des « biens de consommation non alimentaires » qui ont participé à la baisse des importations durant le premier semestre 2016 avec 4,11 milliards de dollars, soit une proportion de 17,47% du volume global. La promotion du produit national s’est soldée par la baisse des biens alimentaires importés qui se classe en bas de classement de la liste des produits importés. Leur quote-part est évaluée à 17,19% pour un volume de 4,04 milliards de dollars. En baisse de plus de 21%, soit 1,08 milliard de dollars. Le financement des produits importés par les lignes de crédit au premier semestre 2016 est de37,93% du volume global des importations. Il a été réduit de 13,7% par rapport aux six premiers mois de 2015.
Ces pays restent le partenaire commercial historique de l’Algérie. Le volume global des échanges commerciaux avec l’Algérie durant ce premier semestre 2016 sont de 48,67% pour les importations et 60,23% pour les exportations. Les importations en provenance de l’UE ont diminué de 15,10% passant de 13,48 milliards de dollars au premier semestre 2015 à 11,44 milliards de dollars pour la même période 2016. Les exportations de l’Algérie vers ces pays ont baissé aussi de 4,75 milliards de dollars, soit plus de 38%. Même constat pour les pays de l’OCDE (hors UE) dont le volume des importations est de 12,65% en provenance de ces pays et celui des exportations de l’Algérie vers ces pays est de 19,85%. Pour les pays Arabes (hors U.M.A) ont affiché une légère baisse de 0,9% par rapport au premier semestre 2015.