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Afrique

Hossin Lagoun : «En vrai Viking, j’ai opté pour le RC Arba»

Algérie 360 - Fri, 05/08/2016 - 02:39

Hossin Lagoun, le longiligne (1,98 m) gardien de but algéro-suédois, a quitté l’USM Alger pour le RC Arba. Le portier formé à Malmoë FF, club de Zlatan Ibrahimovic, entend contribuer au retour rapide des Vikings en Ligue 1 Mobilis.

Pourquoi avez-vous décidé de quitter l’USM Alger ?

A mon âge, 20 ans, on doit surtout penser à jouer, quel que soit le club. A l’USMA, pour ma première saison au pays, j’ai été champion d’Algérie avec les U21. Comme les Rouge et Noir jouent la Ligue des champions, ils ont préféré miser sur trois gardiens expérimentés, à savoir Zemmamouche, Mansouri et Berrefane. Il y avait donc peu de place pour un jeune comme moi, ce que je peux comprendre. Du fond du cœur, je souhaite plein succès à l’USMA dans sa nouvelle aventure africaine. Je tiens à remercier toute la famille usmiste, notamment Madjid Benyettou, l’entraîneur des gardiens de but de l’équipe espoir.

Et pourquoi avez-vous opté pour le RC Arba ?

De tous les contacts que j’ai eus, Ligues 1 et 2 confondues, le RC Arba est le club qui a le plus montré son envie de m’engager. D’ailleurs, on a tout conclu au bout d’un quart d’heure autour d’une table. C’est ainsi que j’ai paraphé un contrat me liant au RCA pour quatre saisons. De plus, on m’a dit que l’Arba est un club qui donne la chance aux jeunes talents de briller. A ce titre, pas mal de jeunes de l’USMA ont effectué cet itinéraire avec succès, à l’instar de Darfelou. Il faut dire aussi que les deux clubs entretiennent de bonnes relations ; la direction de l’USMA m’a ainsi volontiers recommandé d’opter pour le RCA. En outre, je ne me sens pas du tout dépaysé dans mon nouveau club et, ce, pour plusieurs raisons.

Lesquelles ?

J’ai rejoint un club dont les supporters sont dénommés les Vikings. Etant né en Suède, vous pouvez donc dire que je suis le vrai Vicking du RC Arba ! (rire). Mais ce n’est pas tout puisque je rejoins un club qui compte déjà pas mal d’anciens Usmistes, à l’image d’Achiou, Chettab et Kara. Enfin, j’ai été très bien reçu par l’ensemble des dirigeants et le staff technique, à sa tête Mustapha Sebaâ, l’entraîneur en chef, qui nous témoigne beaucoup de confiance et qui me fait le plaisir de me parler en arabe et en anglais, ce qui est très important pour moi qui ne maîtrise pas le français.

Quels sont vos objectifs ?

Evidemment, je veux contribuer à remettre rapidement le club parmi l’élite. Après, à titre personnel, je veux jouer le maximum de matches et m’imposer dans le onze titulaire. Je sais que la concurrence sera rude avec Kara et Mehsas, mais je sûr d’une chose, c’est qu’elle sera saine puisqu’on s’entend bien tous les trois. J’ai affaire à des fils de bonne famille.

La sélection algérienne est-elle un autre objectif personnel caché dans un coin de l’esprit ?

Qui n’en rêve pas ! Mais à 20 ans, je dois d’abord travailler, mûrir, donner de l’assurance à ma défense et, le jour où je mériterai une convocation, je répondrai à l’appel en courant. Je ferai le trajet à pied puisque l’Arba n’est pas loin de Sidi Moussa (rire) !

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EN: Hanni, les barrages de la Ligue Europa pour se consoler

Algérie 360 - Fri, 05/08/2016 - 02:31

Grosse désillusion que celle vécue avant-hier par Anderlecht face aux Russes de Rostov, cette équipe a mis fin aux espoirs du nouveau club belge de Hanni d’avancer vers la Ligue des Champions, le club a essuyé une défaite amère sur son terrain 2-0

Pourtant, à l’aller, Hanni and Co avaient réussi un bon nul 2-2, il leur suffisait donc de gagner, voire de se contenter, d’un nul avec un minimum de buts, mais un but à la 28’ et un autre à la 47’ ont mis fin aux espoirs des Belges.

Anderlecht ne jouera donc pas la C1 mais pourra se racheter avec un dernier tour préliminaire sous forme de barrages de l’Europa League pour tenter d’aller dans les poules.

Un total de 44 équipes prendront part aux barrages : les 29 vainqueurs du troisième tour ainsi que les 15 perdants du troisième tour de qualification à la Ligue des champions 2016-2017, dont Anderlecht.

A noter que Hanni a été sorti à la 77’ remplacé par l’Egyptien Mahmoud Hassan.

«On est très déçus»

A la fin du match, Hanni n’a pas caché sa déception, lui qui était venu pour goûter aux joies de la C1 : «Rostov a mérité, on a pris un but sur une frappe lointaine, on avait le match en main, on jouait bien, je ne sais pas si c’est la défense, mais prendre un 2e but comme ça… courir derrière le score était très difficile, il faudra relever la tête. On avait à cœur de gagner ce match et de passer pour le dernier tour, mais malheureusement on ne l’a pas fait, donc on est très déçus». Et de continuer : «Ca y est, on a perdu, la déception est là, c’est vrai, on a devant nous d’autres objectifs, on joue en ce moment tous les 3 jours, là il y a un nouveau match qu’il faut préparer, on doit vite relever la tête et penser au match de Courtrai pour le remporter»

Blessé aux adducteurs

Ghezzal manquera le trophée des champions face au PSG

Ecarté pendant presque une semaine de l’équipe pro et contraint de s’entraîner et de jouer en CFA, Rachid Ghezzal a été autorisé hier matin à réintégrer le groupe pro aux entraînements, l’équipe première lyonnaise prépare en effet le match du trophée des champions, qui l’opposera samedi en Autriche au PSG.

Rachid était donc bel et bien présent hier matin aux entraînements, mais pas pour longtemps, le joueur a en effet été rapidement ménagé, il est passé aux soins, au moment où Genesio son coach s’apprêtait à annoncer en fin de matinée la liste des joueurs concernés par le déplacement en Autriche pour y affronter le Paris Saint-Germain.

 

Rien de grave

Ghezzal s’est blessé aux adducteurs, l’info a fait le tour des réseaux sociaux, notamment ceux des fans lyonnais comme une traînée de poudre, ces derniers qui espéraient une fin heureuse au scénario de la semaine passée du bras de fer entre le joueur et sa direction, ont dû vite déchanter.

Victime d’une petite contracture aux adducteurs, l’ailier des Verts n’a pas participé à l’entraînement malgré sa présence, il est resté aux soins, le milieu offensif a été donc déclaré forfait pour le Trophée des champions, qui opposera l’OL au Paris Saint-Germain, samedi, à Klagenfurt (Autriche).

 

Blessure diplomatique ?

Du côté du club rhodanien, on se montre toutefois rassurant sur la situation de l’international algérien qui devrait reprendre l’entraînement la semaine prochaine, la blessure annoncée ne serait pas grave, mais cela nourrit quelques doutes quant à la fiabilité de cette info, d’ailleurs hier, les supporters lyonnais ont longtemps douté de cette annonce bizarre qui intervient au moment où l’on évoque avec insistance le probable départ de Ghezzal. Certes Aulas a appelé Ghezzal à venir prolonger, voulant faire croire aux gens que le joueur est un peu trop gourmand, mais il paraît que l’offre lyonnaise est même très loin des espérances, des sources rhodaniennes parlent même d’une offre humiliante et celle-ci ne peut que confirmer l’hypothèse du départ prochain de Ghezzal, reste à savoir quand est-ce que ça va intervenir et est-ce que réellement l’absence du choc face au PSG était liée à une quelconque blessure.

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Mise en service du port sec de Tixter

Algérie 360 - Fri, 05/08/2016 - 02:13

Le port sec de Tixter qui est situé à 40 kilomètres de Bordj Bou Arreridj a été mis en service officiellement hier après-midi. La structure qui dépend du port de Bejaïa a accueilli 15 centenaires en provenance de ce dernier.

Le chargement qui a été acheminé par train est le premier mouvement de marchandise au sein du port sec qui s’étend sur 20 hectares. Le wali de Bordj Bou Arreridj qui a présidé la cérémonie de mise en service a insisté sur le rayonnement attendu de la structure sur le développement de l’investissement dans la wilaya.

Il n’a pas manqué de souligner également commercial à travers le flux attendu de camions et même l’apport social avec les emplois indirects créés ainsi que le progrès prévu pour toute la région.  Le directeur régional de la douane au niveau de Sétif a rappelé quant à lui les bienfaits de la structure comme la baisse de la pression sur les routes , la diminution des surestaries et la facilitation des opérations commerciales .

Il a annoncé que les chambres de commerce des wilayas de Biskra et Oued Souf qui ont une expérience en matière d’exportation des fruits et légumes seront contactées pour que les produits des deux régions passent par cette base logistique. Rappelons que 100 kilomètres séparent cette dernière du port de Bejaïa. La base logistique qui emploie 30 directement personnes devra passer à une main d’œuvre composée de 250 personnes dans deux ans.

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Le complexe gazier de Tiguentourine retrouve sa pleine capacité de production (Sonatrach)

Algérie 360 - Fri, 05/08/2016 - 01:59

« Après la remise en marche des Trains 1 et 2 en 2013, le complexe de Tiguentourine retrouve ainsi sa pleine capacité de production avec le démarrage du Train 3 », annonce un communiqué de Sonatrach

Le complexe gazier de Tiguentourine a retrouvé sa « pleine capacité de production » avec le redémarrage récent du Train 3 qui intervient après la remise en marche des Trains 1 et 2 en 2013, a affirmé jeudi Sonatrach dans un communiqué.

« Sonatrach annonce le redémarrage à compter du 27 juillet 2016 du Train 3 du site de Tiguentourine après l’achèvement des opérations de réparation et de contrôle d’intégrité des installations », précise la compagnie nationale des hydrocarbures.

« Après la remise en marche des Trains 1 et 2 en 2013, le complexe de Tiguentourine retrouve ainsi sa pleine capacité de production avec le démarrage du Train 3 », note le communiqué.

L’augmentation de la capacité de traitement du complexe de Tiguentourine se traduira, dès le démarrage du projet de compression d’ln Amenas (IACP), par « un accroissement de plus de 50% de la production actuelle, soit une évolution globale de l’ordre de 60.000 barils équivalents pétrole par jour », souligne la même source.

Le Train 3, rappelle Sonatrach, a été particulièrement endommagé lors de l’attaque terroriste qui avait visé le complexe de Tiguentourine en janvier 2013.

« Prise en charge par une compétence algérienne très professionnelle et consciente des enjeux, l’opération de réhabilitation a été une réussite totale du point de vue économique et politique pour notre pays, pour Sonatrach et pour ses partenaires », soutient la compagnie.

En outre, Sonatrach se félicite de l’esprit de solidarité et d’engagement dont ont fait preuve son personnel et celui de ses partenaires durant toute l’opération de réhabilitation.

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Voilà ce qui arrive aux médicaments et autres pilules que vous avalez

Algérie 360 - Fri, 05/08/2016 - 01:32

C’est quelque chose auquel on ne pense pas quand on avale un comprimé de paracétamol, mais que devient-il? On sait bien évidemment qu’il va se dissoudre dans l’estomac. Le principe actif du médicament va ensuite pénétrer le système sanguin et commencer à faire effet.

Mais comment cette dissolution se passe? C’est à cette question que la vidéo de Macro Room répond. Mise en ligne sur Youtube le 17 juillet, celle-ci nous montre le devenir de pilules et autres cachets une fois qu’ils sont plongés dans un liquide (ici, de l’eau). Des images permettant de se rendre compte du processus de dissolution. Impressionnant et en même temps un peu gluant (et pas très appétissant). A découvrir dans la vidéo ci-dessus.

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Attaque de Grand Bassam: dix ans de prison ferme pour deux soldats ivoiriens

Maliactu - Fri, 05/08/2016 - 00:07

Deux soldats ivoiriens ont été condamnés jeudi à dix ans de prison ferme chacun pour avoir côtoyé des jihadistes ayant participé à l’organisation de l’attaque de la station balnéaire de Grand Bassam (19 morts en mars).

Les sergents Zanga Zoumana Coulibaly et Brice Touré (membre de la Garde Républicaine ivoirienne) ont été reconnus coupables de « violation de consignes » et « association de malfaiteurs » par le tribunal militaire pour avoir rencontré Assane Barry, dit « Sam », l’un des suspects de l’attentat.

Le tribunal a suivi la réquisition du commissaire du gouvernement, Ange Kessi qui avait demandé « dix ans de prison ferme et 200.000 FCFA (305 euros) d’amende » pour chacun des accusés pour « s’être associé par leur cupidité, aux activités délictueuses (…) qui ont provoqué un désastre, une catastrophe, une calamité, un massacre en Côte d’Ivoire ».

La défense a « plaidé la relaxe pure et simple » de ses clients, estimant que l’enquête sur l’attaque de Grand Bassam en était « à ses balbutiements ».

« Je suis déçu de cette condamnation » a réagi l’avocat de la défense, Me Raoul Gohi Bi, promettant de se pourvoir en cassation.

« Sam », le témoin et l’un des suspect de l’attentat, chauffeur de profession, doit être poursuivi dans un autre procès devant un tribunal civil pour « crimes, terrorisme et association de malfaiteurs ».

Jeudi à la barre, le sergent Coulibaly a déclaré « n’avoir rien à (se) reprocher ». « Je n’ai (pas) collaboré avec un quelconque terroriste », a-t-il lancé.

« Je suis innocent, je n’ai rien avoir avec cette affaire qui me dépasse », a affirmé de son côté le sergent Touré, membre de la Garde Républicaine ivoirienne.

L’arrestation de ces deux soldats avait été annoncée le 13 juillet par le procureur militaire, Ange Kessi.

« On leur reproche d’avoir cohabité avec ces personnes, d’avoir échangé avec le chauffeur (du commando jihadiste). Ils disent qu’ils ne savaient pas que c’était des jihadistes. On leur répond: +Vous auriez dû savoir+ », avait expliqué le 13 juillet M. Kessi lors d’un point de presse à Abidjan.

« C’est une grave erreur, une faute, une infraction militaire que de ne pas avoir dénoncé la présence du conducteur de ce groupe à leurs chefs pour qu’on prévienne ces attentats », avait-il poursuivi.

L’attaque de Grand Bassam, perpétrée le 13 mars 2016 près d’Abidjan, avait fait 19 morts (dont 4 Français) quand des jihadistes avaient ouvert le feu sur des touristes et passants sur la plage et les terrasses du bord de mer.

Revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), cette attaque était la première de ce type perpétrée sur le territoire ivoirien.

En janvier 2016, le Burkina Faso voisin avait lui aussi été visé par un commando jihadiste qui avait ouvert le feu sur les clients de restaurants et hôtels de la capitale Ouagadougou, faisant 30 morts et 71 blessés, majoritairement des étrangers.

Plus de 80 personnes ont été interpellées en Côte d’Ivoire dans le cadre de ces attentats, avait indiqué en avril le ministre de l’Intérieur ivoirien, alors que l’enquête a des ramifications allant jusqu’au Mali et au Burkina Faso.

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Tchad: l’opposition interdite de rassemblements ce weekend

Maliactu - Thu, 04/08/2016 - 23:30

Les autorités tchadiennes ont interdit les rassemblements de l’opposition prévus samedi et dimanche avant l’investiture lundi du président Idriss Deby Itno pour un cinquième mandat, selon un décret du ministère de l’Intérieur rendu public jeudi soir.

« Le meeting et la marche de l’opposition prévus le (samedi) 6 et le (dimanche) 7 août sont interdits sur l’ensemble du territoire national », indique l’arrêté du ministère dont l’AFP a obtenu une copie. L’opposition tchadienne conteste la réélection de M. Deby en avril, et avait prévu de manifester contre un « hold-up électoral ».

Les opposants, regroupés la semaine dernière dans un Front de l’opposition nouvelle pour l’alternance et le changement (Fonac), ont également prévu une opération « ville morte sur l’ensemble du territoire national » lundi le jour de l’investiture de M. Deby.

Cette cérémonie d’investiture doit se dérouler en présence de nombreux invités étrangers.

d’investiture doit se dérouler en présence de nombreux invités étrangers.

« La marche est de nature à perturber l’ordre public, déstabiliser la population et intoxiquer l’opinion publique nationale et internationale, nous ne pouvons pas autoriser cela », a déclaré à l’AFP le ministre de l’Intérieur Ahmat Mahamat Bachir.

« Nous sommes dans une logique de lutte contre le terrorisme et par conséquent nous ne pouvons pas tolérer certains regroupements », a-t-il ajouté. Le Tchad est engagé dans la lutte contre le groupe islamiste nigérian Boko Haram. La capitale N’Djamena est le QG de l’opération militaire française Barkhane contre les groupes jihadistes au Sahel.

Le président Deby, 64 ans, au pouvoir depuis 1990, a été réélu en avril dès le premier tour pour un cinquième mandat avec 61,56% des voix contre 12,80% pour le chef de l’opposition Saleh Kebzabo, selon les résultats officiels.

« Force est de constater que ce régime n’a rien de démocratique et qu’il est dictatorial », a réagi M. Kebzabo joint par l’AFP.

Le chef de l’opposition a ajouté que le Fonac tiendrait une assemblée générale vendredi matin pour décider de la suite des opérations.

« A mon avis, nous allons marcher. C’est un droit que nous ne voulons pas abandonner », a-t-il déclaré.

« Nous avions introduit la demande de cette marche pacifique depuis huit jours en demandant le concours des forces de l’ordre », a-t-il fait valoir.

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Le Mali évoque des soldats « disparus » depuis une attaque jihadiste

Maliactu - Thu, 04/08/2016 - 22:35

Le Mali a, pour la première fois, fait état jeudi de soldats maliens portés disparus depuis l’attaque, le 19 juillet, du camp de Nampala (centre), sans cependant commenter une vidéo diffusée par le groupe jihadiste Ansar Dine montrant des militaires maliens otages.

Selon le dernier bilan fourni par le gouvernement, 17 militaires ont été tués et 35 blessés dans l’attaque du camp de Nampala, dans la région de Ségou. L’assaut a été revendiqué par deux groupes armés: un mouvement peul de création récente et Ansar Dine.

« A la suite des événements tragiques de Nampala, une mission d’enquête a été dépêchée sur place. La conclusion de cette mission est qu’il y a eu 17 militaires maliens tués, 37 militaires blessés et six autres disparus », a déclaré devant la presse le colonel Abdoulaye Sidibé, porte-parole du ministère malien de la Défense.

Aucune question des journalistes n’a été autorisée lors de ce point de presse, alors que depuis mercredi soir circule une vidéo d’Ansar Dine montrant cinq hommes, en tenues militaires, se présentant comme des soldats capturés le 19 juillet à Nampala.

Cette vidéo de moins de trois minutes a été diffusée par l’agence privée mauritanienne Al-Akhbar. On y voit les cinq hommes assis devant une bannière avec des mots écrits en arabe sur fond noir tendue par deux ravisseurs dont on ne distingue pas les visages. Les otages récitent ensuite tour à tour un texte manifestement imposé.

Une source au ministère de la Défense sous couvert d’anonymat a indiqué à l’AFP qu’il s’agissait bien de militaires maliens.

Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a convoqué jeudi un Conseil de Défense, pour la deuxième fois depuis l’attaque contre Nampala, a constaté un journaliste de l’AFP.

A l’issue de la rencontre, le ministre de la Défense Tièman Hubert Coulibaly a également évoqué « six portés disparus » parmi les militaires et indiqué avoir vu des images « publiées sur Internet », sans plus de commentaire.

Le rapport de l' »enquête de commandement » mentionne « six portés disparus. Nous avons vu les photos publiées sur Internet, mais des analyses sont en cours pour déterminer le statut de ces éléments », a déclaré le ministre.

Selon lui, la réunion de jeudi a notamment permis de « faire le point » sur l’exécution d’une loi de programmation militaire de 2015 et sur le programme de l’année en cours. « Il est prévu des infrastructures et des acquisitions pour renforcer l’armée de terre, et soutenir les investissements en termes d’équipement », a-t-il affirmé.

Le ministre de la Sécurité, Salif Traoré, a également évoqué une loi de même type en cours d’élaboration concernant « la sécurité intérieure ». « L’effectif des forces de sécurité doit augmenter et des formations aussi seront organisées », a-t-il ajouté.

Aucune estimation chiffrée ni calendrier n’ont été communiqués.

Devant la presse, le colonel Abdoulaye Sidibé a fait état d’effectifs militaires importants dépêchés à Nampala, dont le camp a été attaqué plusieurs fois depuis 2015. « Nous avons désormais sur place 500 hommes et 100 véhicules militaires », a-t-il dit.

Ansar Dine fait partie des groupes armés jihadistes qui ont contrôlé le nord du Mali de mars-avril 2012 à janvier 2013, à la faveur de la déroute de l’armée face à une rébellion à dominante touareg, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.

Les jihadistes ont été dispersés et en grande partie chassés par une intervention militaire internationale déclenchée en janvier 2013 et qui se poursuit. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères.

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Le Mali évoque des soldats « disparus » depuis l’attaque jihadiste de juillet contre Nampala (centre)

Maliactu - Thu, 04/08/2016 - 22:18

Le Mali a, pour la première fois, fait état jeudi de soldats maliens portés disparus depuis l’attaque, le 19 juillet, du camp de Nampala (centre), sans cependant commenter une vidéo diffusée par le groupe jihadiste Ansar Dine montrant des militaires maliens otages.

 

Les cinq soldats précisent qu’ils ont été enlevés lors de l’attaque du 19 juillet 2016 contre le camp de l’armée malienne de Nampala, près de la frontière avec la Mauritanie.

Selon le dernier bilan fourni par le gouvernement, 17 militaires ont été tués et 35 blessés dans l’attaque du camp de Nampala, dans la région de Ségou. L’assaut a été revendiqué par deux groupes armés: un mouvement peul de création récente et Ansar Dine.

 « A la suite des événements tragiques de Nampala, une mission d’enquête a été dépêchée sur place. La conclusion de cette mission est qu’il y a eu 17 militaires maliens tués, 37 militaires blessés et six autres disparus », a déclaré devant la presse le colonel Abdoulaye Sidibé, porte-parole du ministère malien de la Défense.

Aucune question des journalistes n’a été autorisée lors de ce point de presse, alors que depuis mercredi soir circule une vidéo d’Ansar Dine montrant cinq hommes, en tenues militaires, se présentant comme des soldats capturés le 19 juillet à Nampala.

Cette vidéo de moins de trois minutes a été diffusée par l’agence privée mauritanienne Al-Akhbar. On y voit les cinq hommes assis devant une bannière avec des mots écrits en arabe sur fond noir tendue par deux ravisseurs dont on ne distingue pas les visages. Les otages récitent ensuite tour à tour un texte manifestement imposé.

Une source au ministère de la Défense sous couvert d’anonymat a indiqué à l’AFP qu’il s’agissait bien de militaires maliens.

 Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a convoqué jeudi un Conseil de Défense, pour la deuxième fois depuis l’attaque contre Nampala, a constaté un journaliste de l’AFP.

A l’issue de la rencontre, le ministre de la Défense Tièman Hubert Coulibaly a également évoqué « six portés disparus » parmi les militaires et indiqué avoir vu des images « publiées sur Internet », sans plus de commentaire.

Le rapport de l' »enquête de commandement » mentionne « six portés disparus. Nous avons vu les photos publiées sur Internet, mais des analyses sont en cours pour déterminer le statut de ces éléments », a déclaré le ministre.

 Selon lui, la réunion de jeudi a notamment permis de « faire le point » sur l’exécution d’une loi de programmation militaire de 2015 et sur le programme de l’année en cours. « Il est prévu des infrastructures et des acquisitions pour renforcer l’armée de terre, et soutenir les investissements en termes d’équipement », a-t-il affirmé.

Le ministre de la Sécurité, Salif Traoré, a également évoqué une loi de même type en cours d’élaboration concernant « la sécurité intérieure ». « L’effectif des forces de sécurité doit augmenter et des formations aussi seront organisées », a-t-il ajouté.

 Aucune estimation chiffrée ni calendrier n’ont été communiqués.

Devant la presse, le colonel Abdoulaye Sidibé a fait état d’effectifs militaires importants dépêchés à Nampala, dont le camp a été attaqué plusieurs fois depuis 2015. « Nous avons désormais sur place 500 hommes et 100 véhicules militaires », a-t-il dit.

 Ansar Dine fait partie des groupes armés jihadistes qui ont contrôlé le nord du Mali de mars-avril 2012 à janvier 2013, à la faveur de la déroute de l’armée face à une rébellion à dominante touareg, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.

Les jihadistes ont été dispersés et en grande partie chassés par une intervention militaire internationale déclenchée en janvier 2013 et qui se poursuit. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères.

 

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La coalition arabe admet des erreurs dans des frappes au Yémen

Maliactu - Thu, 04/08/2016 - 21:51

La coalition arabe menée par l’Arabie saoudite a reconnu jeudi des erreurs dans deux bombardements sur huit condamnés par l’ONU pour avoir visé des civils au Yémen, un pays où elle intervient militairement depuis mars 2015.

« Nous avons trouvé des manquements dans deux cas mais pour le reste, le droit international humanitaire a été respecté », a déclaré lors d’une conférence de presse à Ryad Mansour al-Mansour, le porte-parole d’une commission d’enquête mise en place par la coalition arabe.

Cette commission formée de 14 membres issus des pays de la coalition (Bahreïn, Koweït, Qatar, Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Yémen) a enquêté sur des accusations d’attaques contre des zones résidentielles, des hôpitaux, des marchés, un mariage et des camions du Programme alimentaire mondial (PAM).

Elle a conclu que la coalition qui intervient en soutien au gouvernement yéménite contre les rebelles chiites Houthis a « par erreur » frappé un complexe résidentiel dans la ville portuaire de Mokha après avoir reçu « des renseignements imprécis ».

L’organisation de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch (HRW) avait condamné « un apparent crime de guerre » et affirmé que le bombardement avait tué au moins 65 civils en juillet 2015.

La Commission a également jugé que la coalition avait commis des erreurs lors des frappes aériennes qui avaient visé un hôpital géré par Médecins sans Frontières (MSF) à Haydan (nord) en octobre 2015.

Tout en accusant les rebelles d’avoir utilisé l’hôpital pour se cacher, la Commission a estimé que la coalition aurait dû informer MSF qu’elle allait viser le bâtiment. Le bombardement n’avait pas fait de victimes le centre de soins n’abritant pas de patients cette nuit-là.

En revanche, la commission d’enquête a estimé que la coalition n’avait pas commis de faute dans six autres bombardements controversés dont ceux qui avaient visé l’année dernière des camions appartenant au PAM. Selon le porte-parole, l’organisation internationale n’avait pas indiqué clairement sur ses véhicules qu’ils lui étaient liés.

La guerre au Yémen a fait plus de 6.400 morts.

A la suite d’un rapport de l’ONU concluant que la coalition était responsable de la mort de 60% des 785 enfants tués au Yémen l’an dernier, la coalition avait été inscrite en juin sur une liste noire onusienne des gouvernements et entités ne respectant pas les droits des enfants.

Très irritée, l’Arabie saoudite, qui dément ces accusations, avait forcé le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon à revenir sur cette décision en menaçant, selon des diplomates, de réduire les financements saoudiens aux agences de l’ONU.

A la suite de négociations entre l’ONU et des responsables saoudiens, le royaume avait informé M. Ban que la coalition acceptait de partager avec l’ONU les conclusions de dix enquêtes sur d’éventuelles victimes civiles lors de frappes aériennes eu Yémen.

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Gabon: la société civile demande la libération de ses membres arrêtés

Maliactu - Thu, 04/08/2016 - 21:47

Des militants de la société civile au Gabon ont réclamé jeudi la libération de leur chef de file et d’une quinzaine d’autres activistes, arrêtés début juillet en marge d’un rassemblement de l’opposition, alors que les tensions sont persistantes à l’approche de la présidentielle du 27 août.

Des membres du collectif citoyen Dynamique unitaire ont réclamé lors d’un point de presse la libération du syndicaliste enseignant Jean-Rémi Yama, arrêté le 9 juillet lors d’une contre-manifestation à Libreville non loin d’un grand rassemblement en faveur du président Ali Bongo. M. Bongo, 57 ans, est candidat à sa propre réelection pour un mandat de sept ans.

Une quinzaine d’autres militants sont toujours détenus, d’après Dynamique unitaire.

Des pierres avaient été alors jetées vers les forces de l’ordre.

M. Yama est détenu parce qu’il y a eu « voie de fait », a affirmé à l’AFP le porte-parole du gouvernement, Alain-Claude Bilie-By-Nze.

Dynamique unitaire a démenti ces propos, affirmant que M. Yama et une quinzaine d’autres militants sont détenus « de manière arbitraire car le dossier est vide », a déclaré à l’AFP l’un des porte-parole du collectif, Louis-Patrick Mombo.

En France, le Parti socialiste au pouvoir a appelé dans un communiqué le 29 juillet « les autorités gabonaises à libérer immédiatement les dizaines de militants politiques arrêtés ces dernières semaines », exprimant « sa vive préoccupation pour le climat social et politique délétère au Gabon, à moins d’un mois du scrutin présidentiel ».

« C’est le complexe du petit colon qui se sent autorisé à donner son point de vue sur des pays qu’il ne connaît pas », a répliqué auprès de l’AFP le porte-parole du gouvernement gabonais.

Quatorze candidats, dont le chef de l’Etat sortant et plusieurs caciques du régime passés à l’opposition, sont en lice pour l’élection présidentielle du 27 août.

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Côte d’Ivoire: deux soldats jugés pour l’attaque terroriste de Grand Bassam

Maliactu - Thu, 04/08/2016 - 21:45

Le procès de deux soldats ivoiriens, accusés d’avoir côtoyé des jihadistes ayant participé à l’organisation de l’attaque de la station balnéaire de Grand Bassam (19 morts en mars), s’est ouvert jeudi à Abidjan devant un tribunal militaire.

Les sergents Zanga Zoumana Coulibaly et Brice Touré sont poursuivis pour « violation de consignes » et « association de malfaiteurs » pour avoir rencontré Assane Barry, dit « Sam », l’un des suspects de l’attentat. Le verdict du procès de ces deux soldats pourrait être annoncé jeudi soir, selon un des avocats de la Défense.

« Sam », chauffeur de profession, doit être poursuivi dans un autre procès devant un tribunal civil pour « crimes, terrorisme et association de malfaiteurs ».

Jeudi à la barre, le sergent Coulibaly a déclaré « n’avoir rien à (se) reprocher ». « Je n’ai (pas) collaboré avec un quelconque terroriste », a-t-il lancé, a constaté un journaliste de l’AFP.

« Je suis innocent, je n’ai rien avoir avec cette affaire qui me dépasse », a affirmé de son côté le sergent Touré, membre de la Garde Républicaine ivoirienne.

L’arrestation de ces deux soldats avait été annoncée le 13 juillet par le commissaire du gouvernement (le procureur militaire), Ange Kessi.

« On leur reproche d’avoir cohabité avec ces personnes, d’avoir échangé avec le chauffeur (du commando jihadiste). Ils disent qu’ils ne savaient pas que c’était des jihadistes. On leur répond: +Vous auriez dû savoir+ », avait expliqué le 13 juillet M. Kessi lors d’un point de presse à Abidjan.

« C’est une grave erreur, une faute, une infraction militaire que de ne pas avoir dénoncé la présence du conducteur de ce groupe à leurs chefs pour qu’on prévienne ces attentats », avait-il poursuivi.

L’attaque de Grand Bassam, perpétrée le 13 mars 2016 près d’Abidjan, avait fait 19 morts (dont 4 Français) quand des jihadistes avaient ouvert le feu sur des touristes et passants sur la plage et les terrasses du bord de mer.

Revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), cette attaque était la première de ce type perpétrée sur le territoire ivoirien.

En janvier 2016, le Burkina Faso voisin avait lui aussi été visé par un commando jihadiste qui avait ouvert le feu sur les clients de restaurants et hôtels de la capitale Ouagadougou, faisant 30 morts et 71 blessés, majoritairement des étrangers.

Plus de 80 personnes ont été interpellées en Côte d’Ivoire dans le cadre de ces attentats, avait indiqué en avril le ministre de l’Intérieur ivoirien, alors que l’enquête a des ramifications allant jusqu’au Mali et au Burkina Faso.

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Égypte : l'armée annonce avoir tué le chef de la branche égyptienne de l'EI

France24 / Afrique - Thu, 04/08/2016 - 21:29
Abou Douaa al-Ansari, un homme présenté comme le chef de la branche de l'organisation État islamique dans la péninsule du Sinaï, a été tué par l'armée égyptienne. C'est ce qu'a annoncé cette dernière, jeudi, sur sa page Facebook.
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Urgent: Attaque a Sadiola dans la région de Kayes

Maliactu - Thu, 04/08/2016 - 21:18

Six hommes armés sur  des motos ont attaqué le marché de sadiola en tirant des coups de feux sur la population aujourd’hui vers 16h 45 minutes, La Gendermerie de Sadiola a été alertée et est à leur poursuite.

Ces hommes armés sont arrivés a sadiola vers 16h en provenance de Kayes, la première région du Mali. Une fois dans la ville ils se sont dirigés vers le marché ou des coups de feux ont fait fuir la population. Alertée par la population, la gendarmerie de Sadiola s’est rendue sur les lieux et est actuellement à la poursuite de ces hommes qui se sont dirigés vers Keniéba toujours dans la région de Kayes.

Pour l’instant le bilan humain et matériel reste inconnu nous confirme une source proche de la mairie de Diamou, avant d’ajouter que la gendarmerie de Sadiola a demandé des renforts qui sont actuellement en route en provenance de la ville de Kayes.

La situation reste tendue dans la ville de Sadiola car beaucoup de questions reste toujours sans réponses.

Salif Diarrah pour maliactu.net

Source proche de la Mairie de Diamou.

 

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Tchad: l’opposition interdite de rassemblements avant l’investiture de Deby

Maliactu - Thu, 04/08/2016 - 21:17

Les autorités tchadiennes ont interdit les rassemblements de l’opposition prévus samedi et dimanche avant l’investiture lundi du président Idriss Deby Itno pour un cinquième mandat, selon un décret du ministère de l’Intérieur rendu public jeudi soir.

« Le meeting et la marche de l’opposition prévus le (samedi) 6 et le (dimanche) 7 août sont interdits sur l’ensemble du territoire national », indique l’arrêté du ministère. L’opposition tchadienne conteste la réélection de M. Deby en avril et avait prévu de manifester contre un « hold-up électoral ».

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Le Mali évoque des soldats « disparus » après une vidéo de jihadistes avec des militaires maliens otages

Maliactu - Thu, 04/08/2016 - 21:12

Le Mali a pour la première fois fait état jeudi à Bamako de soldats maliens portés disparus depuis l’attaque, le 19 juillet, d’un camp dans le centre du pays, sans cependant commenter une vidéo diffusée par le groupe jihadiste Ansar Dine montrant des militaires maliens otages.

Les cinq soldats précisent qu’ils ont été enlevés lors de l’attaque du 19 juillet 2016 contre le camp de l’armée malienne de Nampala, près de la frontière avec la Mauritanie.

 

Selon le dernier bilan fourni par le gouvernement, 17 militaires ont été tués et 35 blessés dans l’attaque du camp de Nampala, dans la région de Ségou (centre). L’assaut a été revendiqué par deux groupes armés: un mouvement peul de création récente et Ansar Dine.

 « A la suite des événements tragiques de Nampala, une mission d’enquête a été dépêchée sur place. La conclusion de cette mission est qu’il y a eu 17 militaires maliens tués, 37 militaires blessés et six autres disparus », a déclaré devant la presse le colonel Abdoulaye Sidibé, porte-parole du ministère malien de la Défense.

Aucune question des journalistes n’a été autorisée lors de ce point de presse, alors que depuis plusieurs heures circule une vidéo d’Ansar Dine montrant cinq hommes, en tenues militaires, se présentant comme des soldats capturés le 19 juillet lors de l’attaque du camp de Nampala.

 La vidéo de moins de trois minutes a été diffusée par l’agence privée mauritanienne Al-Akhbar.

On y voit les cinq hommes assis devant une bannière avec des mots écrits en arabe sur fond noir tendue par deux ravisseurs dont on ne distingue pas les visages sur la vidéo. Les otages récitent ensuite tour à tour un texte manifestement imposé.

 Une source au ministère de la Défense sous couvert d’anonymat a indiqué à l’AFP qu’il s’agissait bien de militaires maliens.

Devant la presse, le colonel Abdoulaye Sidibé a fait état d’effectifs militaires importants dépêchés à Nampala et de dispositions prises pour faire en sorte que ce camp – le deuxième plus important de la région après celui de la ville de Ségou – ne soit plus implanté à l’intérieur de la localité, afin que les habitants civils ne soient pas exposés.

 Ce site a en effet été attaqué plusieurs fois depuis 2015.

 « Nous avons désormais sur place 500 hommes et 100 véhicules militaires », a précisé le colonel.

 

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Mali : Chasse aux pauvres : Ami Kane : Le Pharaon Féminisé au service de Satan

Maliactu - Thu, 04/08/2016 - 19:32
Depuis quelques jours, nous assistons à une opération commando de libération des voies publiques du district de Bamako, menée par le  gouverneur du district de Bamako, Mme Sacko  Ami Kane.  Si cette opération est destinée à désengorger les grandes artères occupées par les commerçants pour faire de Bamako une ville propre, on devait d’abord donner un temps aux occupants de chercher une place au marché.

La plupart des occupants des voies publiques ont des autorisations des mairies respectives et payent chaque mois la taxe municipale. Cette dame dite de fer est catégorique : ‘’ l’opération va continuer’’. Le Hic dans tout ça, est que le gouvernorat n’a pas de lieu de recasement pour les victimes. Connue et reconnue pour sa réputation nauséabonde, Ami Kane oublie que le pouvoir est très éphémère, surtout quand on fait des pauvres ses ennemis. Aujourd’hui, elle possède un atome de pouvoir pour faire ce qu’elle veut des pauvres qui cherchent à survivre quotidiennement. Rendre Bamako propre est une bonne initiative, mais elle doit se faire avec des mesures d’accompagnement. Malheureusement au Mali, le pouvoir roule sur les démunis qui n’ont où se plaindre, mais heureusement Dieu entend leurs prières et attend avec patience. Quand un chef de l’exécutif local se décharge sur les maires, il y a lieu de s’inquiéter pour le pays.

Les larmes des pauvres par la dame de fer et non de cœur

Pour Ami Kane son rôle est de détruire et non de construire. Cette tâche à ses yeux revient aux élus locaux. Cette opération qu’on peut qualifier d’abus de pouvoir dans la mesure où, le nouveau gouverneur de Bamako et ses complices les mairies du district de Bamako n’ont pas donné suffisamment de temps aux occupants de prendre des précautions nécessaires.  Certes la mesure existait depuis longtemps et  chaque citoyen  a  l’obligation de respecter la décision des autorités, mais c’est  la manière qui n’est pas orthodoxe. Les occupants de l’avenue Cheick Zayed, c’est-à-dire la voie menant  du rond point de l’éléphant au rond point Cabral n’ont reçu la notification de déguerpissement  qu’ à moins d’une semaine avant la date buttoir. Oui donner une bonne image à Bamako, mais il faut tenir compte aussi de la situation du pays, un pays pauvre comme le notre où des nombreuses familles vivent dans l’informel, voire le débrouillage.

Combien de pères ou de mères de familles trouvent leurs pains quotidiens sur les voies publiques ?  Des milliers et des milliers. En attendant de recaser les occupants qui détiennent des autorisations d’installation. Que vont-ils faire, ces déguerpis ?  On devait d’abord penser à ça avant de procéder à une telle opération.  Ce projet de déguerpissement a échoué plusieurs fois, faute d’avoir eu des endroits de recasement. Si c’est pour accueillir le sommet de la honte, pardon le sommet Afrique – France, elle n’en vaut pas la peine. Pour quelques jours seulement d’une rencontre, on ne doit pas « terroriser » ses populations. Surtout quand on sait que des chefs d’Etats ne dorment pas ici et leurs itinéraires sont connues : Aéroport- CICB- Hôtels. Cette opération confirme qu’Ami Kane a la pierre à la place du cœur. Le châtiment divin ne rate pas, même s’il peut tarder.

Ousmane Cissé

Source : Waati

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Mali : Crime politique et économique : A défaut des 200 000 emplois promis, IBK crée 400 000 chômeurs

Maliactu - Thu, 04/08/2016 - 19:31
Dans sa politique de pilotage à vue, le président de la république Ibrahim Boubacar keita semble dépassé par les événements. Même s’il est admis qu’un homme politique, est un homme qui te promet un pont, même quand il n’y a pas de rivière, le peuple qui a voté majoritairement pour IBK n’imaginait pas un tel désastre. Aucune promesse de campagne n’a été tenue. Pis, à la place des 200 000 emplois promis, il a créé en 1 mois plus de 400 000 chômeurs, à travers une opération de démolition sans discernement pour faire plaisir à Hollande.

On ne peut rien attendre des hommes politiques pour lesquels le monde est un miroir reflétant seulement leurs désirs, leurs rêves et leurs craintes. L’homme politique qui dépense son activité en paroles la dépense rarement en actions. Pour IBK, la politique est l’art de se servir du peuple. Sans faire ses devoirs, il réclame sans indulgence ses droits. S’il faut donner un exemple de fermeté et de rigueur dans la gestion de la chose publique, il faut commencer en haut. Que de places publiques occupées ! Que de décisions de justice en faveur des pauvres inexécutées ! Combien de cadres corrompus sont promus par le régime ? Pourquoi un avion pour le président à la place de nos forces armées ? Sans vouloir être exhaustive, tels sont les manquements auxquels IBK doit s’attaquer en priorité. Si son mentor Hollande a promis de ne pas se représenter si le chômage ne baisse pas, qu’en est-il pour IBK ? Dans ce registre, le Président est aux abois. Malgré les bouées du PMU, de l’ANPE et de l’APEJ, le constat est lamentable. Les 200 000 emplois promis lors de la campagne ne sont plus d’actualité. Il aurait pu nommer Ami Kane Gouverneur de Kidal, de Tessalit ou de Ménaka. Là-bas, il y a plus que le trottoir à libérer. En disant qu’elle se fiche éperdument du sort des pauvres qu’elle a jeté dans la rue, le contrôleur général de police a déçu plus d’une maman. Qui mieux qu’une femme pour briser l’espoir des enfants qui ne sont pas les siens. Peut être que eux sont à l’abri aujourd’hui, elle ne doit pas oublié que l’avenir appartient à       Dieu.

 

PLUS DE 400 000 CHOMEURS EN UN MOIS

 

Pour confirmer la marche en reculons de notre pays, IBK ne cesse de décevoir son peuple. Les 200 000 emplois promis ne sont plus d’actualité. La précarité, la pauvreté et l’humiliation sont devenues le quotidien des maliens. Comme si cela ne suffisait pas, les maigres acquis arrachés sous Alpha et ATT sont réduits à néant en un clin d’œil avec la bénédiction des autorités religieuses, coutumières et politiques corrompues. Qui d’entre eux s’est permis de sensibiliser, voire d’informer sa base ? Cela s’appelle la trahison. Au rythme actuel, le Mali coulera si le peuple ne prend pas vite la mesure de la défaillance. En s’attaquant à l’économie souterraine de notre pays, IBK s’attaque à la stabilité et à la cohésion nationale. Plus de 400 000 personnes sont désormais au chômage sans alternative. Certains ont promis d’aller grossir le lot des laisser pour compte dans les sites d’orpaillage. L’immense majorité a promis de quitter le pays. Des proies potentielles pour les passeurs et les requins des mers. Sachant que leurs familles sont à l’abri, les fils des pauvres sont jetés en pâture. Le seul lot de consolation est Dieu.

 

Lamine Diallo

Source : Waati

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Mali : Accident de la circulation : un policier se fait broyer la jambe par un tricycle qu’il venait de siffler

Maliactu - Thu, 04/08/2016 - 19:30

Le samedi, aux environs de 10h, un agent de la CCR a sifflé le conducteur d’une tricycle, au carrefour de Dar-es-salam, juste en face de la division matériel du Génie militaire.

Alors que le conducteur était entrain de chercher à arrêter l’engin qui avait, visiblement un système de freinage, défectueux, le policier a pensé qu’il tentait de s’enfuir. Sans chercher à comprendre l’agent court pour aller se mettre au travers de la route en écartant les deux jambes devant l’engin.

Malheureusement le chauffeur n’a pu maîtriser son engin, qui est venu monter directement droit sur le tibia du policier en brisant l’os en plusieurs morceaux. Le chauffeur, pris de panique, a profité du temps où le second agent présent au poste, tentait de joindre les équipes de la protection civile, pour fondre dans la nature, abandonnant l’engin et toute sa cargaison d’oignons.

La rédaction

Source : L’Officiel

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