Les recherches se poursuivaient samedi dans la ville marocaine de Casablanca pour retrouver une femme ensevelie sous les décombres au lendemain de l’effondrement spectaculaire d’un immeuble qui a fait au moins deux morts, selon un nouveau bilan officiel.
Les secours s’activaient sur le lieu de l’accident autour duquel d’importantes mesures de sécurité avaient été déployées, a constaté un correspondant de l’AFP.
Vendredi soir, un immeuble de quatre étages s’est effondré dans le quartier de Sbata, au moment où un café qui se trouvait au rez-de-chaussée était bondé.
Selon des témoins, l’homme décédé est un chauffeur de taxi de 60 ans. Il venait d’entrer dans le café au moment du drame. Le corps de la seconde victime, une adolescente de 13 ans, a été extrait des décombres samedi à la mi-journée.
Dans un communiqué publié samedi, la municipalité de Casablanca a confirmé le bilan, ajoutant que 24 personnes avaient été blessées. Leurs jours ne seraient pas en danger.
La municipalité a par ailleurs annoncé que le propriétaire de l’immeuble avait été arrêté pour être interrogé sur les causes de l’accident.
Selon le site web d’un média local, le bâtiment était initialement composé d’un étage mais le propriétaire a obtenu un permis l’autorisant à ajouter trois autres étages dont la construction a été achevée il y a six mois.
Le roi Mohammed VI a présenté ses condoléances aux familles des victimes et s’est engagé à prendre en charge les frais d’inhumation et d’hospitalisation pour les blessés.
Les pompiers et les secouristes ont travaillé toute la nuit jusqu’à l’aube, utilisant des perceuses pour couper les pièces de béton et libérer les victimes prises au piège. Des centaines de personnes ont envahi les rues adjacentes, certaines grimpant sur les décombres pour participer aux opérations de sauvetage.
Selon des témoins, une femme a été retirée vivante des ruines, mais sa jambe a dû être sectionnée.
Mégapole côtière de cinq millions d’habitants, Casablanca (ouest) compte des milliers de logements insalubres, en particulier dans la vieille ville (médina).
En juillet 2014, 23 personnes avaient été tuées dans l’effondrement de trois immeubles.
Plusieurs programmes de réhabilitation et de relogement ont été lancés ces dernières années, notamment à destination des habitants des bidonvilles de l’agglomération.
Pour les habitants de la commune, cela est incroyable, quand on sait que les jeudis soirs il est impossible de trouver le sommeil à cause des bruits assourdissants de l’orchestre et des clients encombrants de ce bar.
Pour appuyer sa plainte le propriétaire de l’espace de divertissement a présenté une liste de 13 personnes habitant le quartier et qui seraient aussi des plaignants contre les nuisances sonores de la mosquée. Après vérification, il s’est avéré que les 13 personnes figurant sur la pétition affirment n’avoir jamais été consultées auparavant. Il s’agirait donc d’une falsification.
Le moins qu’on puisse dire c’est que le propriétaire du maquis bar est vraiment décidé à en finir avec ladite mosquée.
Source : afrikmag.com
…Je ne suis d’aucun parti politique, je ne suis contre personne, mais contre un système. C’est par amour pour mon pays que je me prononce sur cette affaire de déguerpissement des propriétaires de kiosques. Et si on doit dire la vérité et en toute honnêteté, nous sommes tous conscients que ce qui se passe aujourd’hui dans le pays, à savoir l’opération de déguerpissement, est une mauvaise initiative car le pays a d’autres priorités. Tous les jours, nos soldats sont en train d’être tués au nord du pays, le pays est aussi divisé, nous n’avons pas encore fini de résoudre ces problèmes, que le gouverneur du district de Bamako, Ami Kane, s’en prend aux kiosques des paisibles citoyens “. C’est par ces propos que Choala Bayaya Haïdara a introduit son message. Apparemment, très remonté, il poursuit en ces termes : “ Je suis contre ces genre de pratique en tant que leader religieux dans ce pays et je ne le cache même pas. Et les autorités vont dire que c’est normal car c’est la loi qui les autorise à faire ces travaux. De ce fait, je les conseille de ne pas appliquer la loi de façon sélective car cette même loi les oblige à nourrir les Maliens, à les soigner, même si le Président lui-même se soigne à l’extérieur. Nos compatriotes meurent de faim tandis que d’autres détournement des millions, voire des milliards. Ceux qui peuvent avoir leur prix de condiments en bonne et du forme au Mali ne dépassent pas 2% “.
Ce n’est pas tout, Choala qui se présente comme porteur du message de Dieu va jusqu’à pousser les forces de l’ordre à désobéir à leur hiérarchie. “Je conseille aux policiers de ne pas gazer ou tirer sur les gens au cours de cette opération. Ceux sur qui ils vont tirer sont leurs frères. Il est temps qu’on dise aux autorités qu’on ne va plus s’entretuer. Il faut que les policiers, les gendarmes, comprennent ce message. Si on leur donne l’ordre de gazer ou de tirer sur quelqu’un qu’ils refusent d’exécuter cet ordre “ a soutenu le jeune prêcheur.
Ce n’est pas tout, selon lui cette opération ” Ami Kane “ va faire perdre de nombreux emplois. Et- il continue : “Le président IBK avait promis de créer 500 000 emplois durant son premier quinquennat (Ndlr : le vrai chiffre, c’est 200 000) et sur ces 500 000 emplois, 1 000 emplois stables n’ont pas été encore créés. Et dans tout ça, beaucoup de propriétaires de ces kiosques prennent en charge de nombreux jeunes diplômés sans emploi. Et en mettant tous ces déguerpis au chômage, les propriétaires de ces kiosques vont devenir des potentiels mendiants, voleurs… “ a ajouté Choala Bayaya Haïdara. Raison pour laquelle, il invite les autorités à arrêter cette opération. A le croire, on ne peut pas organiser le grand marché de Bamako mieux que ça. Selon lui, il revient plutôt à l’actuel président de la République de construire des routes et des échangeurs à l’image de ses prédécesseurs.
En tout cas, pour Choala Bayaya Haïdara, c’est le Bon Dieu qui recommande à tout croyant“de mettre les autorités sur le droit chemin quand tu les vois dévier… “. Sans commentaire !
Kassoum THERA
Source : Aujourd’hui-Mali
Deux clubs maliens figurent dans le Top 30 de ce classement. Il s’agit du Stade Malien de Bamako et du Djoliba AC, deux clubs rivaux de l’histoire du football malien. Mais, le Stade Malien de Bamako occupe la 11ème place avec 927 points, tandis que les Rouges de Bamako sont 17ème avec 609 points, soit 6 rangs d’écart. Ce qui prouve que les Blancs de Bamako demeurent toujours le meilleur club du Mali et dénote toujours la gestion performante des responsables de l’équipe de Sotuba.
Il faut préciser que ces deux meilleurs clubs maliens (Stade Malien de Bamako et Djoliba AC) ne joueront malheureusement pas cette année la finale de la 56ème édition de la Coupe du Mali de football, prévue le 13 août prochain. Elle opposera les Onze Créateurs de Niaréla à l’Usfas.
A.B. HAÏDARA
Source : Aujourd’hui-Mali
Eh bien, erreur ! Non seulement Youssouf Bathily tient bien la baraque, mais de plus en plus on découvre en lui un homme entreprenant et déterminé, qui préfère avancer doucement et surement. En tout cas, ses propositions en ce qui concerne le recasement des déguerpis des trottoirs et autres espaces publics de Bamako le confirme une fois de plus.
Non seulement, bien avant cette opération menée par le Gouverneur, Mme Sacko Ami Kane, Youssouf Bathily était dans une logique de décongestionner la capitale à sa manière, en initiant un programme de construction d’un marché moderne au niveau de chaque commune du district de Bamako, mais à l’occasion de la rencontre de lundi dernier avec le Gouverneur, il a été très tranchant : “Nous approuvons la mesure car il faut dégager les rues, mais il fallait nous y associer pour trouver de solutions car il faut recaser les gens”. Dans cette dynamique, il propose, séance tenante : “Que l’Etat nous vende quelques immeubles administratifs qu’il est en train de sortir de son patrimoine et nous en ferons des espaces commerciaux rapidement pour y caser les gens “. Prompt et pertinent ! De toute façon, le président de la Ccim, comme le confie un responsable d’une organisation professionnelle de commerçants au sortir de cette rencontre du Gouvernorat, étonne et détone.
A.B.N.
Source : Aujourd’hui-Mali
Dans sa déclaration, le Bureau politique national de l’Urp, tout en revendiquant leur appartenance à la mouvance présidentielle, s’est dit interpellé par la gestion du gouvernement et en droit d’apporter son point de vue à l’action gouvernementale. A ce titre, le parti Urp a condamné les morts et les blessés survenus lors de la manifestation du 12 juillet 2016 et considère que de tels actes sont comme un coup à la démocratie. Tout en regrettant les affrontements fratricides à Kidal et les barbaries inhumaines, le parti condamne les attaques perpétrées contre l’armée du Mali à Nampala le 19 juillet 2016. L’Urp s’interroge devant l’échéance de mandat des élus communaux et régionaux et la possibilité d’aller vers l’organisation des élections régionales et communales. “A-t-on encore besoin d’un bras de fer pour l’installation des autorités intérimaires ? Où en est-on avec le processus de cantonnement, de Désarmement-démobilisation-réinsertion (ddr) des ex-combattants qui devait débuter dans les 30 jours qui suivaient la signature de l’Accord ?”, se demande le parti.
A leur dire, un an après la signature de l’accord, l’insécurité demeure au Mali au vu et au su de l’opération Barkhane, de la Minusma (qui est confiné dans son mandat inefficace) et de la Cma totalement indifférentes. “Dans ces situations périlleuses, pourrions-nous mettre les services sociaux de base dans les zones d’insécurité sans la présence des forces armées du Mali ? Le pari est-il possible de hisser les régions du Nord au même niveau que le reste du pays en termes d’indicateurs de développement ? “, s’est demandé le parti avant de recommander l’installation des autorités intérimaires là où les mairies ne sont pas fonctionnelles.
L’Urp appelle à une union sacrée autour des institutions de la République pour relever le défi auquel est confronté le Mali ; recommande à la Cma de respecter son engagement dans le processus de Ddr. L’Urp demande la tenue de la conférence d’entente nationale qui permettra de prendre des décisions consensuelles pour décanter la situation. Dr. Soumaré propose des Délégations spéciales en lieu et place des autorités intérimaires. ” Si j’étais à Gao le 12 juillet 2016, j’allais marcher avec les jeunes. Car il’est inacceptable d’imposer des sanguinaires, des terroristes aux populations martyrisées par les mêmes gens”, a-t-il réagi
Se prononçant sur la situation socio-politico-sécuritaire du pays, Dr. Modibo Soumaré a laissé entendre que son parti (créé le 30 août 2008) a soutenu IBK pour le recouvrement de l’ensemble du territoire malien. Mais, s’est-il interrogé, peut-on juger le bilan du régime d’IBK dans une situation de chaos, d’insécurité, de fuite de cerveau et de capitaux ? “ Non. Nous allons attendre la fin de son mandat pour juger son bilan”, a-t-il répondu à sa question, avant de laisser entendre que l’attaque de Nampala ne doit pas faire l’objet de polémique. Le président de l’Urp pense que les choses peuvent changer. Il propose que l’Apej soit transformé en comptoir de création d’emplois pour amoindrir le chômage au Mali. Il a dit que son parti n’est pas d’accord que le marché de balayage de Bamako soit attribué à la société marocaine Ozone. “Aujourd’hui, le Maroc tient la clé de notre économie”, a-t-il fustigé avant de proposer le rapprochement du Mali à l’Algérie qui est sensée mieux sécuriser notre pays. Il a appelé la presse à dénoncer les hommes politiques qui confondent politique et religion. ” La République du Mali doit rester laïque. Les partis qui sont sur le terrain religieux doivent être interdits”, a-t-il dit.
L’Urp est contre l’opération de déguerpissement
Par rapport au déguerpissement des petits commerçants, Dr. Soumaré a soutenu qu’il est d’accord que Bamako soit assaini, mais qu’il est contre que les commerçants soient déguerpis pendant l’hivernage. “L’Urp n’est pas d’accord que les commerçants soient déguerpis pendant l’hivernage. Il y a des kiosques dans toutes les grandes capitales. Le moment de l’opération est mal choisi”, a-t-il dénoncé, précisant cependant que “son parti est pour l’autorité, mais pas pour l’autoritarisme”.
Siaka Doumbia
Source : Aujourd’hui-Mali
Les gesticulations du président de la Chambre des mines du Mali n’y feront rien. Le Collège transitoire est la seule issue pour cette institution consulaire. Ce qui permet d’ailleurs de remettre en état de fonctionnement normal cette institution consulaire après le départ raté, suite à l’élection de l’actuel président en fin de mandat, Abdoulaye Pona. Il a été beaucoup plus une source de problèmes que de solutions”. Cette confidence d’un haut cadre de l’Administration, très au fait du dossier, est la preuve que malgré le recours en justice intenté par Abdoulaye Pona contre le Décret prévoyant le Collège transitoire, le Gouvernement semble disposé à ne pas céder.
En effet, comme le précise notre interlocuteur : “Abdoulaye Pona oublie peut-être que la Chambre des mines du Mali n’est pas une structure privée, mais un établissement public à caractère professionnel. En d’autres termes, il n’exerce qu’une délégation de pouvoir de l’Etat à travers le ministre de tutelle et que cette délégation peut lui être retirée en cas de raison valable, comme le fait d’avoir épuisé son mandat et une prorogation de six mois sans la tenue d’élection. Avant, on nommait une délégation spéciale comme ce qui se faisait aussi dans les collectivités locales. Mais depuis quelque temps, on préfère y installer une équipe composée d’acteurs du secteur et non de fonctionnaires qui agissent à leur place et pas toujours dans le sens souhaité”.
Et surtout, qu’on ne rétorque pas à notre interlocuteur que ce collège transitoire n’est pas prévu par les textes. Il répondra : “A situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle et le cas de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali, l’aînée des chambres consulaires de notre pays, est un cas de jurisprudence qu’il sera difficile d’écarter pour la résolution de crises pareilles. Même s’il y a des changements d’hommes et un jeu de chaises musicales qui font que des ministres changent de portefeuille, la continuité du service n’est pas morte”.
Tout se passait donc comme si l’actuel président de la Chambre des mines du Mali, Abdoulaye Pona, était en train de mener un combat perdu d’avance parce qu’enfermé dans une voie à sens unique qui le mène directement vers l’installation du collège transitoire qu’il abhorre tant.
“C’est pour mettre fin à un mandat marqué par de nombreux conflits”, dira-t-il. Se voulant plus précis, il fait dans le détail : “Conflit du Président Pona avec une partie importante des acteurs du secteur des mines, au point que la Chambre des mines n’a fonctionné que pour une seule partie des professionnels du secteur, les autres ayant tourné le dos. Conflit avec les travailleurs car il voulait procéder à un licenciement collectif en évoquant le motif économique. C’est le ministre de tutelle qui s’est opposé, si non il allait mettre dix chefs de famille en chômage “, fait entendre notre source, avant d’ajouter que “le simple fait de vouloir licencier des travailleurs sous le prétexte qu’il y a des difficultés financières est une preuve d’échec pour cette chambre qui en est à ses cinq premières années. Doit-on comprendre qu’il n’a donc pas su démarrer les activités et ainsi trouver les financements nécessaires? C’est tout comme ! “.
Et pêle-mêle, notre interlocuteur de citer tout un fatras de problèmes et blocages sous la gestion de Pona : absence de climat serein de collaboration entre la Chambre des mines et son ministère e tutelle, manque de visibilité de l’Institution consulaire en ce qui concerne les grandes activités et questions minières du pays, problème avec le syndicat Untm du secteur minier au point que des points de revendication le concernant sont inscrits dans leur préavis de grève du 08 au 12 août inclus,…ouf ! Pour ce cadre qui sait de quoi il parle, “Pona a intérêt à arrêter tout ceci en sachant qu’il ne peut pas être seul contre tout le monde”.
A.B.N.
Source : Aujourd’hui-Mali
Inspecteur de la jeunesse et des sports de son Etat, Drissa Guindo a une carrière très bien remplie. Depuis les années 1990 il a les pieds à l’étrier et a gravi les échelons avec beaucoup de mérite : agent à la Direction régionale de la jeunesse, des sports, des arts et de la Culture, chef du Service de la jeunesse, des sports, des arts et de la culture dans le cercle de Niafunké, directeur du Carrefour des Jeunes de Bamako.
Ce n’est pas tout, il fut chargé de cours (Sociologie de la jeunesse, activités socio-éducatives et éducation permanente ; Institutions nationales et internationales chargées de la jeunesse) à l’Injs de Bamako, Coordinateur du Fonds d’insertion des jeunes (Fij) et du Fonds d’insertion pour la fabrication du matériel d’animation sportive (Fifmas).
L’actuel secrétaire général du ministère de la Jeunesse a participé à plusieurs foras et ateliers en tant qu’expert ou consultant. Il s’agit, entre autres, de l’atelier régional sur le renforcement de l’engagement politique en faveur du dividende démographique et le changement de comportement en mai 2016 à Nouakchott ; la réunion des ministres des pays du G5/Sahel sur la formation de la stratégie intégrée de la jeunesse ; la 12ème réunion du Bureau de la Conférence des ministres de la Jeunesse et des sports de la Francophonie à Bamako en mars 2016.
Une riche carrière
Membre du groupe de réflexion sur la relance du Service national des jeunes (Snj), M. Guindo fut surtout président de la Commission d’organisation du Sommet mondial des jeunes leaders sur le Vih/Sida, président du 3ème Congrès ordinaire du Conseil national de la jeunesse du Mali ; membre de la Commission d’organisation des activités du Cinquantenaire relevant du ministère de la Jeunesse et des sports…
Président de l’Amicale des anciens du Service national des jeunes (Ama-Snj) de 2010-2014, l’ancien directeur national de la Jeunesse a été aussi vice-président de la Commission nationale d’organisation du Forum de la jeunesse africaine en prélude au Sommet Afrique-France, président de la Commission nationale d’organisation du 1er congrès ordinaire du Conseil national de la jeunesse du Mali et membre du Comité technique d’élaboration du Document de politique cadre de développement de la jeunesse…
Durant cette riche carrière, il a eu à participer à plusieurs sessions ordinaires de la Commission du développement social des Nations Unies à New-York.
Il faut rappeler qu’en plus d’un diplôme d’animation socioculturelle obtenu à l’Institut national des arts de Bamako et celui d’un diplôme d’Etat de Conseiller d’éducation permanente obtenu à l’Institut national de la Jeunesse et des sports (Injs d’Abidjan en Côte d’Ivoire), M. Guindo a également obtenu un diplôme de Professorat d’éducation permanente à l’Institut national de la Jeunesse et des sports (Injs) d’Abidjan. Le tout couronné par un Master (3ème cycle) option gestion des projets, à l’Ecole supérieure de technologie et de management (Estm) de Bamako et à l’Institut des hautes études économiques et sociales (Ihees) de Casablanca. C’est fort de cette riche expérience et de la disponibilité de l’ancien directeur national de la Jeunesse pour les jeunes, que sa nomination au poste de secrétaire général a été saluée et appréciée en milieu jeune.
K.THERA
Source : Aujourd’hui-Mali
Finalement, la grève prévue du 1er au 2 août dernier par le Comité syndical de la Cstm des Aéroports du Mali n’a pas eu lieu, la Direction générale de la structure étant revenue à de meilleures dispositions pour ouvrir des négociations avec les travailleurs. Ce qui a abouti à un accord concernant 12 des 16 points de revendications exprimés dans le préavis de grève déposé par le Comité syndical Cstm qui a levé son mot d’ordre tout en restant vigilant car selon son secrétaire général, Mohamed Moustapha Diallo, le dossier de Seydou Pona (il a été relevé de ses fonctions à cause de sa lutte syndicale) reste suspendu à la décision très attendue du Pdg des Aéroports du Mali, le Colonel Daouda Dembélé.
Aujourd’hui : Pouvez-vous nous expliquer les raisons du report de votre grève de deux jours ?
Mohamed Diallo : Nous avons décidé de lever notre mot d’ordre de grève de deux jours (du 1er au 2 août 2016), suite à plusieurs journées de négociations avec tous les acteurs concernés. Au cours de ces rencontres, l’accent a été mis sur l’obligation de respecter les engagements contenus dans le procès-verbal de conciliation partielle du 25 août 2015. Finalement, nous avons trouvé un accord. Sur 16 points, nous avons eu satisfaction sur 12 points. Les quatre points de désaccord concernent le cas de notre collègue Seydou Pona, le remboursement des impôts et taxes, le reclassement des auditeurs à la formation Imatec et la séparation des fonctions de direction et de représentant des travailleurs au Conseil d’administration. Au finish, les deux parties ont convenu de mettre en place une Commission interne pour le suivi de l’application du procès-verbal.
S’agissant de l’affaire de votre collègue Seydou Pona qui vous préoccupe ? De quoi s’agit-il ?
Vous savez, depuis le 3 avril 2015, par décision n 0045/Adm-Pdg de “Aéroports du Mali”, notre collègue Seydou Pona a été relevé de ses fonctions de chef de section assainissement. Quoi de plus normale dans une entreprise ! On peut lire sur les visas de la décision “pour nécessité de service”. Alors que ce dernier travaille à Aéroports du Mali depuis près de 30 ans. Il doit aller à la retraite en décembre 2016. Les états de service de Pona sont honorables. Il n’a jamais reçu une sanction, même pas un avertissement verbal. Ses évaluations annuelles ont toujours été bonnes. C’est le type d’employé qui ne sait ni lire ni écrire le français, mais qui fait convenablement son travail de coordination des équipes d’agents d’entretien (manœuvres) et assure la supervision du travail en veillant à maintenir la propriété des lieux.
Seydou Pona a eu l’avantage de savoir lire et écrire l’arabe et il a une compréhension parfaite des missions qui lui sont confiées dans l’exercice de ses fonctions.
Mais alors justement, qu’est-ce qui vous dérange précisément dans cette décision ? Voulez-vous insinuer que c’est à cause de son engagement syndical comme nous l’entendons tantôt ?
Effectivement, Seydou Pona est militant de la Cstm et membre du bureau du Comité de “Aéroports du Mali” précisément le secrétaire à l’Organisation. En 2014, il a réussi à redynamiser le syndicat Cstm par de nouvelles adhésions. Ce qui a changé littéralement le cours des choses pour la Direction de “Aéroports du Mali” qui s’était établi dans son aise.
Au fil des revendications et dénonciations légitimes et légales, il est devenu la cible de la Direction et des autres regroupements. Ainsi, mal lui a pris de persister dans sa lutte syndicale, après la menace ultime à son endroit courant mars 2015. Il l’apprit à ses dépens quand la décision de le relever lui fut notifiée.
Qu’est-ce que la réglementation dit en la matière ?
Le Manuel de procédures de ” Aéroports du Mali ” de 2009, qui se voulait progressiste, a tiré les postes vers le haut. Il a été convenu à la mise en application de garder le personnel en poste et de renforcer leur capacité afin qu’ils puissent assurer convenablement la mission sauf pour faute lourde.
La Convention (N° 135) de 1971 concernant les représentants des Travailleurs et portant sur la protection des représentants des travailleurs dans l’entreprise et les facilités à leur accorder, dit en son article 1 que les représentants des travailleurs dans l’entreprise doivent bénéficier d’une protection efficace contre toutes mesures qui pourraient leur porter préjudice …pour autant qu’ils agissent conformément à la règlementation en vigueur.
L’article L 257 du Code du travail dit qu’il est interdit à tout employeur de prendre en considération les opinions, l’appartenance à un syndicat ou l’exercice d’une activité syndicale, pour arrêter ses décisions… toute mesure prise par l’employeur contrairement aux dispositions des alinéas précédent, sera considérée comme abusive et donnera lieu à des dommages-intérêts.
L’article L 263 confère également au délégué syndical la même protection que le délégué du personnel à travers l’article L 277 qui dit que l’autorisation de l’Inspection du travailleur est requise avant tout licenciement d’un délégué du personnel par l’employeur et que tout licenciement intervenu en violation de la procédure prévue est nul de plein droit… Ce dispositif est applicable pendant la période de candidature, pendant son mandat et six mois après son mandat.
En conclusion, que disent les deux parties?
Pour la Direction, c’est un acte neutre. Et nous, en tant que syndicaliste, nous estimons que c’est une persécution, une mutation abusive qui ne se justifie pas à 18 mois du départ de la retraite avec l’état de service qu’il a et toute la protection que lui confère son statut de délégué syndical et la garantie que lui confère la mise en œuvre du Manuel de procédures comme bien d’autres agents.
Quelle serait donc la suite de cette affaire ?
Après la levée du mot d’ordre de grève et conformément au procès-verbal de conciliation, nous attendons maintenant la décision finale du Président directeur général sur le cas Pona. Nous estimons qu’il aura une solution à ce problème.
Réalisé par A.B. HAÏDARA
Source : Aujourd’hui-Mali
Au Gicam, qu’il a rejoint en 2002, il a notamment dirigé la commission économique et de l’entreprise, avant de prendre les rênes de ce regroupement patronal 10 ans plus tard.
A côté des nombreux plaidoyers en direction des autorités publiques camerounaises, qu’il n’a cessé d’inviter à mettre le secteur privé au cœur des différentes politiques économiques et projets de développement du pays, André Fotso a engagé le patronat camerounais à œuvrer pour que l’économie camerounaise gagne un point de croissance chaque année.
Sous la houlette d’André Fotso, qui est actionnaire de la filiale au Cameroun d’Ecobank, le plus ancien regroupement patronal du pays a publié, en 2014, les «100 propositions du Gicam pour l’émergence du Cameroun». Il s’agit d’un document-boussole gracieusement mis à la disposition des pouvoirs publics et de leurs partenaires au développement, afin d’aider à réaliser l’ambition de faire du Cameroun un pays émergent à l’horizon 2035.
Le Gicam, sous André Fotso, c’est également le rapprochement avec les organisations patronales des autres pays d’Afrique centrale et de l’Ouest, des prises de position claires sur la marche de l’économie camerounaise, le lancement d’une école de l’entreprise pour la formation continue des salariés des entreprises, ou encore le projet «un patron, une plantation», dont il n’aura malheureusement pas l’occasion de voir l’implémentation.
Source : Aujourd’hui-Mali
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