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Afrique

Afrique du Sud : la révolte des coupes "afro" gagne Le Cap

France24 / Afrique - Thu, 08/09/2016 - 08:03
La révolte des lycéennes de Pretoria pour défendre le droit de porter leur cheveux au naturel a fait des émules en Afrique du sud. Au Cap, des élèves manifestent pour un assouplissement des codes vestimentaires dans les écoles.
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La crise politique au Burundi au coeur du sommet de Dar es Salaam

RFI /Afrique - Thu, 08/09/2016 - 07:33
Les pays d'Afrique de l'Est (EAC) se réunissent en sommet extraordinaire ce jeudi 8 septembre et demain vendredi. Les cinq pays de la communauté (Tanzanie, Kenya, Rwanda, Ouganda et Burundi) doivent parler notamment parler du Burundi, en crise depuis la candidature et la réélection contestée du président Nkurunziza. Le ministre burundais des affaires étrangères, Aimé Alain Nyamitwe, sera au sommet à Dar es Salaam aujourd'hui mais pas le président Nkurunziza.
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Soudan du Sud : l'ONU inquiète du harcèlement de membres de la société civile après la visite du Conseil de sécurité

Centre d'actualités de l'ONU | Afrique - Thu, 08/09/2016 - 07:00
La Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) s'est déclaré jeudi profondément préoccupée par des informations faisant état de menaces et de harcèlements contre des membres de la société civile qui ont rencontré la délégation du Conseil de sécurité de l'ONU lors de sa visite à Juba le weekend dernier.
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Libye : l'ONU se félicite de l'élimination des précurseurs d'armes chimiques grâce à l'OIAC

Centre d'actualités de l'ONU | Afrique - Thu, 08/09/2016 - 07:00
Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est félicité jeudi de l'élimination réussie de tous les précurseurs d'armes chimiques en Libye, dans le cadre d'une opération facilitée et coordonnée par l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).
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Gabon : l'envoyé de l'ONU plaide en faveur du recours aux voies légales pour régler les contentieux électoraux

Centre d'actualités de l'ONU | Afrique - Thu, 08/09/2016 - 07:00
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour l'Afrique centrale, Abdoulaye Bathily, a poursuivi jeudi ses consultations avec les parties prenantes gabonaises ainsi qu'avec la communauté diplomatique afin de contribuer à l'apaisement de la situation qui prévaut au Gabon depuis la proclamation des résultats du scrutin présidentiel.
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Déposer un recours ou pas, le dilemme cornélien de l'opposition gabonaise

RFI /Afrique - Thu, 08/09/2016 - 05:12
L’opposition gabonaise déposera-t-elle un recours devant la Cour constitutionnelle ? La loi veut qu’en cas de litige électoral, les mécontents déposent un dossier devant la plus haute instance juridictionnelle du pays. Sauf que l’opposition ne juge pas cette option prioritaire pour l’instant, d’autant que nombre de ses partisans estiment la Cour totalement inféodée à la présidence. Elle a jusqu’à ce jeudi soir pour faire son choix.
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Mali : Communiqué du conseil des ministres du mercredi 07 septembre 2016

Maliactu - Wed, 07/09/2016 - 22:27
Photo de famille du nouveau Gouvernement (Koulouba, le 09 juillet 2016) Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 07 septembre 2016 dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la présidence du Président de la République, Monsieur Ibrahim Boubacar KEÏTA.

Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :

– adopté des projets de texte ;
– procédé à des nominations ;
– et entendu une communication.

 AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES :

AU TITRE DU MINISTERE DU TRAVAIL ET DE LA FONCTION PUBLIQUE :

Sur le rapport du ministre du Travail et de la Fonction publique, chargé des Relations avec les Institutions, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant modification de la Loi n°92-020 du 23 septembre 1992 portant code du travail en République du Mali.

L’adoption de la loi du 23 septembre 1992 visait à créer un environnement juridique favorable à l’accroissement des investissements, tant nationaux qu’étrangers, notamment à travers l’allègement des procédures relatives à la conclusion des contrats du travail, à la mise en chômage technique et au licenciement pour motif économique.

Aujourd’hui, certaines dispositions de cette loi sont soit apparues imprécises ou inadaptées au contexte actuel.

En outre, notre pays est souvent interpellé par les organes de contrôle de l’Organisation
internationale du Travail sur la non-conformité de certaines dispositions de la loi du 23
septembre 1992 aux conventions ratifiées.

L’adoption du présent projet de loi vise à corriger les insuffisances constatées. Elle s’inscrit
aussi dans le cadre de l’application des conventions internationales ratifiées par le Mali.
Le projet de loi ainsi adopté clarifie le concept de travail forcé.

Il prévoit la rupture conventionnelle du contrat de travail.
Il fixedes critères plus opérationnels de mesure de la représentativité syndicale.
Il fixe l’âge d’admission à l’emploi à 15 ans.

 AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES :

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES :

Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a
adopté un projet de décret portant approbation du marché relatif aux travaux de
construction d’un immeuble (RDC+2) sur le site de l’ancienne Direction Régionale de
l’Institut National de Prévoyance Sociale (INPS) de Ségou.

Le marché relatif aux travaux de construction d’un immeuble (RDC+2) sur le site de
l’ancienne Direction Régionale de l’Institut National de Prévoyance Sociale (INPS) de
Ségou est conclu entre le Gouvernement de la République du Mali et l’Entreprise Compagnie
Malienne de Construction (COMACO) pour un montant de 2 milliards 558 millions 681 mille
879 francs CFA TTC et un délai d’exécution de 18 mois.

La réalisation de ces travaux s’inscrit dans le cadre du programme pluriannuel
d’investissement 2014-2018 de l’Institut National de Prévoyance Sociale visant à diversifier
ses ressources face à l’augmentation accrue et régulière des dépenses de prestations sociales, notamment, des pensions et des allocations familiales.

Elle contribue à conforter les réserves techniques de l’INPS par un parc immobilier
conséquent à l’abri des fluctuations du marché des dépôts à termes et des obligations.
Le financement du marché est assuré à hauteur de 100% par le budget de l’INPS.

 AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE ET DE LA PROTECTION CIVILE :

Sur le rapport du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Conseil des Ministres a
adopté un projet de décret portant approbation du contrat de concession relatif à la
fourniture d’un système de sécurité de l’aviation civile et de l’immigration selon les
modalités de construction, maintien et transfert, entre le Gouvernement du Mali et la
Société SECURIPORT LLC.

Le présent contrat de concession est conclu entre le Gouvernement de la République du Mali
et la Société SECURIPORT LLC pour une durée de dix ans.

Il porte sur la construction, la maintenance et le transfert d’un système de sécurité de
l’aviation civile et de l’immigration.

La réalisation de la concession permettra de renforcer le système d’identification des
passagers de « Aéroports du Mali », du personnel d’aviation et de toutes les personnes ayant accès aux zones aéroportuaires.

Elle s’inscrit dans le cadre des recommandations de l’Organisation internationale de
l’Aviation civile en matière de lutte contre le terrorisme et les narcotrafiquants dans les
frontières aéroportuaires.

Elle s’inscrit également dans le cadre de la mise en place d’un cadre institutionnel pour la
gestion de la redevance de sécurité aéroportuaire.

AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES :

AU TITRE DU MINISTERE DES MINES :

– Chargé de mission :
Monsieur Abdoulaye BAMBA, Economiste Gestionnaire

AU TITRE DU MINISTEREDES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, DE LA COOPÉRATION INTERNATIONALE ET DE L’INTÉGRATION AFRICAINE :

– Ministre Conseiller à l’Ambassade du Mali à Addis-Abeba (Ethiopie) :
Monsieur N’Golo FOMBA, Conseiller des Affaires étrangères

– Premier Conseiller à l’Ambassade du Mali à Moscou :
Monsieur Youssouf Dramane KONE, Conseiller des Affaires étrangères

– Premier Conseiller à l’Ambassade du Mali à Libreville (Gabon) :
Monsieur Drissa MALLE, Conseiller des Affaires étrangères

– Premier Conseiller à l’Ambassade du Mali à Abu Dhabi :
Monsieur Mohamed Ibrahim HAIDARA, Conseiller des Affaires étrangères

– Conseiller culturel à l’Ambassade du Mali à La Havane (Cuba) :
Monsieur Moussa SY, Journaliste-Réalisateur

– Consul au Consulat Général du Mali à Khartoum :
Monsieur Yaya KARAMBE, Magistrat

AU TITRE DU MINISTEREDE L’ECONOMIE ET DES FINANCES :

– Inspecteurs à l’Inspection des Finances :
Monsieur Dramane COULIBALY, Inspecteur des Finances
Monsieur Aliou TALL, Inspecteur des Finances

AU TITRE DU MINISTEREDE L’ÉQUIPEMENT, DES TRANSPORTS ET DU DÉSENCLAVEMENT :

– Directeur des Ressources Humaines du Secteur des Infrastructures :
Monsieur Ismaïla OUATTARA, Professeur principal

AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS :

AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS DE L’HOMME :

Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le
Conseil des Ministres a examiné une communication écrite relative à la Politique
nationale des Droits de l’Homme (PNDH) et son plan d’actions 2017-2021.

L’élaboration de la politique nationale des Droits de l’Homme vise à doter notre pays d’un
cadre de référence des actions à mener dans le domaine des droits de l’Homme. Elle s’inscrit aussi dans le cadre de la mise en œuvre des instruments internationaux ratifiés par le Mali.
Sur la base des orientations définies, la Politique nationale est articulée autour des quatre (4) axes que sont :

– la promotion des droits de l’Homme ;
– la protection des droits de l’Homme ;
– l’assistance aux acteurs ;
– la coopération internationale.

La mise en œuvre de ces axes contribuera à l’amélioration de la situation des droits de l’Homme au Mali en assurant une plus grande effectivité des droits.

Elle contribuera aussi à la dynamique de réconciliation nationale et de renforcement de la
cohésion sociale.

La Politique nationale des Droits de l’Homme est assortie d’un plan d’actions 2017-2021 de 3 milliards 757 millions de francs CFA dont le financement sera assuré par l’Etat, les Collectivités territoriales et les partenaires techniques et financiers.

Bamako, le 07 septembre 2016.
Le Secrétaire général du Gouvernement,
Madame DIAKITE Fatoumata N’DIAYE
Commandeur de l’Ordre national

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Mali: scission au sein d’un mouvement de l’ex-rébellion, qui minimise

Maliactu - Wed, 07/09/2016 - 22:06

Une scission est récemment intervenue au sein d’un groupe de l’ex-rébellion à dominante touareg du nord du Mali, le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), mais un responsable de l’ex-rébellion en a minimisé l’importance mercredi.

« Je démens les nombreux départs annoncés au sein de la CMA au profit du Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA) », a déclaré à l’AFP Almou Ag Mohamed, porte-parole de la CMA (Coordination des mouvements de l’Azawad), qui fédère les anciens groupes rebelles, dont le MNLA.

Dans un communiqué diffusé cette semaine, ce nouveau groupe, le MSA, dénonce « la gestion unilatérale de la CMA », ainsi que « la constance et la montée des conflits communautaires avec son corollaire de morts d’hommes ».

Publié à la fin d’une rencontre intercommunautaire dans le nord du Mali qui s’est achevée début septembre, le même communiqué annonce « la démission pure et simple de toutes les populations concernées par la présente rencontre, de même que leurs responsables civils,militaires et politiques », de toutes les instances des groupes composant la CMA.

Parmi les dirigeants du MSA, qui doit tenir son premier congrès en octobre, figurent Moussa Ag Acharatoumane, ancien porte-parole du MNLA, et le colonel Assalat Ag Habi, déserteur de l’armée régulière malienne, tous deux membres de la CMA.

Ils affirment par ailleurs avoir quitté la CMA avec quelques centaines de véhicules armés, ainsi que de nombreux combattants.

Selon les observateurs, la création de ce nouveau mouvement armé, qui dit s’inscrire dans la logique des accords de paix signés en mai-juin 2015 entre le camp gouvernemental et l’ex-CMA, correspond à une « réalité tribale ».

Moussa Ag Acharatoumane et le colonel Ag Habi, originaires de la région de Ménaka, à proximité du Niger, où a été lancé le MSA, peinent à s’imposer à Kidal (nord-est), fief de l’ex-rébellion, proche de la frontière algérienne.

Moussa Ag Acharatoumane pourrait briguer un poste au sein des autorités intérimaires qui doivent être mises en place dans les cinq régions administratives du Nord en application de l’accord de paix, indique-t-on dans son entourage.

Les membres de ces autorités doivent être « désignés de façon consensuelle » par le gouvernement, les groupes armés qui le soutiennent et ceux de l’ex-rébellion, selon une entente signée en juin 2016.

Le nord du Mali est tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Ces groupes en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire internationale, qui se poursuit actuellement.

Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature de l’accord de paix, censé isoler définitivement les jihadistes.

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Nigeria: un blogueur spécialiste de Boko Haram entendu par les autorités

Maliactu - Wed, 07/09/2016 - 21:15

Un blogueur nigérian spécialiste du conflit dans le nord-est du pays a été entendu à Abuja par les autorités pour ses liens présumés avec le groupe jihadiste Boko Haram, a rapporté mercredi la BBC, citant un SMS du journaliste.

L’armée nigériane avait fait savoir en août qu’elle souhaitait interroger le journaliste Ahmad Salkida pour détention présumée d’informations concernant l’enlèvement par Boko Haram de plus de 200 jeunes filles en avril 2014 dans le lycée public pour filles de Chibok (nord-est).

Des médias nigérians ont affirmé que M. Salkida avait été arrêté lundi à son arrivée dans la capitale, Abuja, par un vol en provenance des Emirats arabes unis.

Mais selon la BBC, le blogueur a envoyé mercredi un SMS au service en langue haoussa de la chaîne britannique dans lequel il indique avoir été « libéré en moins de 24 heures sans aucune condition ».

Le journaliste nie avoir été arrêté à l’aéroport, affirmant que sa prise en charge par les autorités avait été « organisée à l’avance ».

De son côté, l’armée nigériane a également nié avoir arrêté le journaliste.

Le 15 août dernier, le porte-parole de l’armée, le colonel Sani Usman, a affirmé qu’il n’y avait « aucun doute » sur le fait que le journaliste et deux autres personnes « ont des liens avec les terroristes de Boko Haram et ont des contacts avec eux ».

Quelques jours auparavant, M. Salkida avait affirmé sur son compte Twitter avoir reçu en « exclusivité » la dernière vidéo présentant les lycéennes de Chibok, diffusée le 14 août par Boko Haram.

Le blogueur est une figure importante dans le conflit contre les combattants islamistes de Boko Haram, qui a fait plus de 20.000 morts et 2,6 millions de déplacés depuis 2009. Il a notamment été au coeur de négociations avortées avec le gouvernement de l’ex-président Goodluck Jonathan.

Résident à Maiduguri, ville de l’extrême nord-est du pays et berceau de Boko Haram, il avait été le premier journaliste à obtenir une interview exclusive en 2006 avec le fondateur du mouvement, Mohammed Yusuf.

Depuis lors, il a toujours servi de vecteur d’informations fiables sur le groupe, éveillant les soupçons des autorités. Il vit désormais en exil aux Emirats arabes unis, d’où il tient un blog journalistique.

Le jour de l’annonce de sa recherche par l’armée, il avait écrit sur son blog qu’il prendrait « un avion pour Abuja » et répondrait à l’invitation des autorités sans toutefois donner de date exacte, affirmant qu’il travaillait du côté du gouvernement pour « la libération » des otages.

Depuis le mois d’août, plusieurs journalistes renommés et des commentateurs politiques ont été arrêtés dans le pays.

Ainsi Iroegbu Emenike, qui dirige le journal en ligne Abia Facts, a été arrêté cette semaine « pour de présumés articles diffamatoires » et relâché mercredi, a indiqué à l’AFP Inibehe Effiong, un défenseur des droits de l’Homme.

« Grâce à notre intervention et au soutien d’autres médias il vient juste d’être libéré », a précisé M. Effiong.

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Maroc : une nouvelle cellule terroriste liée à Daech démantelée

Jeune Afrique / Politique - Wed, 07/09/2016 - 20:09

Les autorités marocaines ont annoncé mercredi avoir démantelé une cellule terroriste liée au groupe État islamique (EI) qui préparait des attentats dans le nord du pays.

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Gabon : le sang, la loi et l'argent

Jeune Afrique / Politique - Wed, 07/09/2016 - 19:54

Les faits de ces derniers jours expriment la nature du pouvoir au Gabon.

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Gabon : les leçons du scrutin

Jeune Afrique / Politique - Wed, 07/09/2016 - 19:49

La division du parti au pouvoir et les attaques sur l'origine d'Ali Bongo Ondimba auraient pu le mener à la défaite. Elles ont surtout favorisé un retour du vote identitaire.

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Côte d’Ivoire: affaissement d’un pont ferroviaire au passage d’un train

Maliactu - Wed, 07/09/2016 - 19:05

Un pont métallique datant de 1910 et situé sur la ligne de chemin de fer Abidjan-Ouagadougou s’est écroulé mardi au passage d’un train de marchandises à Dimbokro (250 km au nord d’Abidjan) sans faire de victimes, a appris l’AFP auprès de témoins sur place.

« Le train venait d’Abidjan. Le pont s’est plié au passage du train. Les deux locomotives et les wagons ne sont pas tombés dans l’eau mais la ligne est coupée », a affirmé à l’AFP Martin Kouamé, un habitant de Dimbokro qui s’est rendu sur place.

L’accident s’est produit dans l’après-midi, selon des témoins.

Ce célèbre pont métallique, qui enjambe le fleuve Nzi et mesure 250 m environ, avait été inauguré en 1910.

La ligne de chemin de fer qui relie la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, aux économies et populations très imbriquées, doit être rénovée et prolongée dans les années à venir pour un coût de 400 millions d’euros.

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Zimbabwe: la justice lève l’interdiction de manifester à Harare

Maliactu - Wed, 07/09/2016 - 19:05

La justice du Zimbabwe a défié le gouvernement en levant mercredi l’interdiction de manifester dans la capitale Harare qu’il avait décrétée la semaine dernière en pleine fronde populaire contre le président Robert Mugabe.

La Haute Cour du Zimbabwe « a jugé que l’interdiction était illégale », a déclaré à la presse Tendai Biti, avocat et chef du Parti démocratique du peuple (opposition). Les manifestations « peuvent reprendre maintenant », a-t-il ajouté.

Le 1er septembre, la police, qui opère comme un « appendice » du régime selon l’organisation Human Rights Watch (HRW), avait interdit pour deux semaines, jusqu’au 16 septembre, toute manifestation dans la capitale Harare.

L’opposition avait dénoncé cette décision, apparentée selon elle à « un état d’urgence qui ne dit pas son nom ».

« Nous sommes très fiers que le tribunal ait reconnu le pouvoir qui lui incombe selon les termes de la Constitution. Et, plus important encore, que les tribunaux se prononcent sans peur et sans parti pris », a indiqué Tendai Biti, qui a été ministre des Finances de Robert Mugabe jusqu’en 2013.

La Haute Cour a rendu mercredi « un jugement très courageux », a-t-il ajouté, en référence à la mise en garde adressée samedi aux juges par le chef de l’Etat.

M. Mugabe avait étrillé le pouvoir judiciaire en l’accusant de « négligence » pour avoir autorisé des manifestations de l’opposition en sachant « pertinemment » qu’elles pourraient être violentes.

Le chef de l’Etat, qui dirige d’une main de fer son pays depuis 1980, avait conclu d’un ton menaçant qu’il espérait que les juges avaient « retenu la leçon ».

« C’est un jugement progressiste ! Nous sommes heureux », a réagi Stendrick Zvorwadza, l’un des leaders de la contestation au Zimbabwe.

L’association des avocats pour les droits de l’Homme au Zimbabwe, qui représente plusieurs manifestants arrêtés, a de son côté qualifié la décision de « victoire pour les militants ».

Depuis plusieurs semaines, le Zimbabwe est le théâtre de manifestations qui dénoncent le régime de Robert Mugabe, 92 ans, et la grave crise économique que traverse le pays. Elles sont régulièrement dispersées par la police à coups de matraque ou de grenades lacrymogènes.

Ce n’est pas la première fois que la justice zimbabwéenne défie le régime. En avril, dans un mouvement inattendu, elle avait ordonné la libération du pasteur Evan Marawire, figure de la contestation anti-Mugabe aujourd’hui en exil aux Etats-Unis.

Vendredi, un autre tribunal avait néanmoins refusé la libération sous caution de 58 militants arrêtés le 26 août lors de manifestations qui avaient dégénéré en affrontements.

Parmi ces militants toujours incarcérés figure notamment Promise Mkwananzi, le leader du mouvement #Tajamuka (« Nous sommes agités »), qui regroupe de jeunes Zimbabwéens appelant à la démission de Robert Mugabe.

Les manifestants, surtout issus de la société civile, réclament pêle-mêle le départ du dirigeant, un changement de politique économique mais aussi une réforme électorale en vue des élections de 2018, où M. Mugabe a déjà annoncé son intention de se représenter.

Il avait facilement remporté le dernier scrutin en 2013 entaché néanmoins de soupçons de fraude massive.

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RD Congo : Moïse Katumbi dénonce le " monologue " en cours à Kinshasa

Jeune Afrique / Politique - Wed, 07/09/2016 - 19:01

Lors d'une rencontre axée notamment sur l'alternance politique en Afrique, l'opposant congolais Moïse Katumbi a dénoncé mercredi, au siège du Parlement européen à Bruxelles, les pourparlers politiques en cours en RDC les qualifiant de "monologue".

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Crise électorale au Gabon : le président Bongo contre-attaque

Maliactu - Wed, 07/09/2016 - 18:50

Le président gabonais Ali Bongo Ondimba, dont la réélection est violemment contestée par l’opposition, a contre-attaqué mercredi en martelant que la saisine de la Cour constitutionnelle est l’unique solution envisageable de sortie de crise.

La date limite des recours devant la Cour est fixée à jeudi après-midi.

Mais Jean Ping, le candidat de l’union de l’opposition arrivé juste derrière Ali Bongo selon les résultats officiels, et qui s’est autoproclamé président élu, affirme que la Cour est totalement inféodée à la présidence.

Renvoyant dans les cordes les observateurs de l’Union européenne qui ont fait état mardi d’une « anomalie évidente » dans les résultats du scrutin à un tour du 27 août, M. Bongo a jugé que « certains (d’entre eux) ont outrepassé leur mission ».

S’exprimant sur la radio française RTL, mais aussi sur RFI et Europe-1, le président sortant a également balayé d’un revers de la main toute possibilité d’un recomptage des voix bureau de vote par bureau de vote.

Ce recomptage est réclamé par l’opposition mais aussi par la France, ancienne puissance coloniale toujours influente dans ce petit pays pétrolier d’Afrique centrale.

M. Bongo a répété qu’une telle disposition n’était pas prévue par la loi électorale et relevait exclusivement d’une décision de la Cour.

M. Ping n’avait pas annoncé mercredi en fin de journée s’il avait décidé ou non de saisir le tribunal. « Nous verrons », s’est borné à répondre son coordonnateur de campagne René Ndemezo Obiang à la presse qui l’interrogeait sur ce point. La date-butoir est jeudi 16H00 (15H00 GMT).

– Tacle pour l’opposition –

« Je ne peux pas violer la loi » qui donne compétence seulement à la Cour constitutionnelle pour ordonner un recomptage, a argumenté M. Bongo.

« Mes adversaires le savent, ils ont fait voter cette loi. Et quand cette loi a été votée, je n’étais même pas au gouvernement alors que certains d’entre eux y étaient », a-t-il poursuivi. Il faisait référence à nombre de responsables de l’opposition, dont M. Ping, qui ont travaillé durant de longues années aux côtés de son père, Omar Bongo, décédé en 2009 après avoir dirigé le Gabon pendant 41 ans.

Il tacle d’ailleurs son rival à ce sujet: « ce n’est pas à 74 ans que M. Ping va commencer une carrière de démocrate qu’il n’a jamais été ».

Il a également confirmé son intention de déposer des recours devant l’institution pour contester des résultats de M. Ping dans certains bureaux.

Pour la communauté internationale, l’attention se focalise sur la province du Haut-Ogooué, fief de la famille Bongo.

« Une analyse portant sur le nombre de non-votants et des bulletins blancs et nuls révèle une évidente anomalie dans les résultats finaux du Haut-Ogooué », avait indiqué mardi la chef de la mission d’observation de l’UE à l’élection, Mariya Gabriel.

Cette province, selon les résultats officiels provisoires, a enregistré un taux de participation de 99,93% et permis au président sortant d’être réélu d’une courte tête (5.594 voix d’avance) dans ce pays qui compte 1,8 million d’habitants.

L’annonce des résultats officiels provisoires du scrutin le 31 août a déclenché une vague d’émeutes meurtrières et des pillages massifs à Libreville et dans plusieurs villes de province.

– Destructions ‘très importantes’ –

« Le bilan matériel est très important. Nous sommes encore en train d’évaluer tout ce qu’il y a eu de pillé, de brûlé, de cassé. En ce qui concerne le bilan humain, nous déplorons trois décès et une centaine de blessés », indiqué le chef de l’Etat, reprenant le bilan du ministère de l’Intérieur.

Les troubles ont fait « au minimum 50 morts et disparus », a affirmé le coordonnateur de campagne de M. Ping.

L’AFP a recensé pour sa part sept morts, dont un policier.

Une délégation de chefs d’Etat de l’Union africaine est attendue d’ici jeudi à Libreville pour tenter de désamorcer la crise et éviter que le Gabon, jusqu’à présent un des rares pays stables d’une région troublée, ne sombre à son tour dans le chaos.

Dans l’attente du dénouement de la crise, la vie tourne au ralenti, même si quelques titres de la presse – d’opposition comme proche du pouvoir – ont reparu jeudi, après plus d’une semaine de paralysie.

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Donald Trump est-il " black compatible " ?

Jeune Afrique / Politique - Wed, 07/09/2016 - 18:44

Sous couvert de la foi chrétienne et de quelques faire-valoir à la peau noire, le candidat aux élections américaines Donald Trump tend la main à la communauté africaine-américaine. Il revient de loin...

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Afrique du Sud: Desmond Tutu opéré avec « succès »

Maliactu - Wed, 07/09/2016 - 18:42

L’ancien archevêque sud-africain Desmond Tutu, 84 ans, figure de la lutte anti-apartheid, a subi avec « succès » une opération chirurgicale mercredi au Cap à la suite d' »infections récurrentes », a annoncé sa famille.

« L’opération de l’archevêque émérite Desmond Tutu cet après-midi a été un succès et il a bon moral », a déclaré son épouse, Leah Tutu, dans un communiqué. L’intervention visait à venir à bout des infections dont il souffre depuis mi-2015.

Desmond Tutu, prix Nobel de la paix en 1984, avait été admis à l’hôpital le 24 août. Il suit depuis près de vingt ans un traitement contre un cancer de la prostate.

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