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Afrique

Burkina : grève des médias du service public

Jeune Afrique / Economie - Wed, 07/09/2016 - 18:32

Les travailleurs des médias du service public burkinabè ont observé mercredi une grève de 24 heures pour réclamer de meilleures conditions de travail et dénoncer l'ingérence des autorités dans le traitement de l'information.

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Soudan: Béchir annonce le retour de la paix au Darfour

Maliactu - Wed, 07/09/2016 - 18:27

Le président soudanais Omar el-Béchir a annoncé mercredi que la paix était revenue au Darfour, malgré l’impasse dans les pourparlers avec l’Union africaine pour un cessez-le-feu dans cette région déchirée par la guerre.

M. Béchir a prédit un avenir meilleur pour la région meurtrie à l’occasion d’une rencontre à El-Facher, la capitale de l’Etat du Darfour-Nord, avec ses homologues du Tchad Idriss Deby et du Qatar, l’émir Tamim ben Hamad Al-Thani.

« Nous déclarons à toutes les personnes au Darfour et au Soudan (…) avoir rempli nos engagements », a déclaré M. Béchir devant des milliers de personnes galvanisées, portant des portraits à son effigie.

Il s’est félicité de la mise en application du processus de paix, parrainé par le Qatar, lancé par un accord signé en juillet 2011 à Doha entre le régime soudanais et une alliance de mouvements rebelles.

Cet accord visait à mettre fin au conflit opposant depuis 2003 les forces de M. Béchir à des insurgés appartenant à des minorités ethniques, qui a fait 300.000 morts et quelque 2,5 millions de déplacés.

« Le Darfour va mieux aujourd’hui qu’hier. Et il ira encore mieux demain », a poursuivi M. Béchir, réclamé par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide dans cette région.

« Nous allons construire des routes et (assurer) une meilleure éducation, un système de santé, des infrastructures pour l’eau et l’électricité (…). Nous allons également entreprendre une réconciliation entre toutes les tribus du Darfour », a-t-il ajouté.

En avril, le régime avait organisé un référendum sur le statut administratif du Darfour et estimé que « la page de la crise (était) tournée » après que 98% des électeurs se soient prononcés sur le maintien de la région en cinq Etats.

Mais ce vote, boycotté par les rebelles, avait été largement critiqué par la communauté internationale.

En juin, le Conseil de sécurité de l’ONU avait prolongé d’un an le mandant de la Mission conjointe des Nations unies et de l’Union africaine (Minuad) au Darfour, estimant que les combats continuaient de jeter sur les routes des milliers de civils.

Près de 194.000 civils ont été déplacés du Jebel Marra –une zone à cheval sur trois Etats du Darfour– depuis janvier, a indiqué l’ONU la semaine dernière.

Deux groupes rebelles, Armée de libération du Soudan (ALS) du chef Minni Minnawi et Mouvement pour la justice et l’égalité (JEM), ont signé une feuille de route sous l’égide de l’Union africaine pour un cessez-le-feu dans plusieurs région du Soudan, mais les négociations ont échoué en août.

Le JEM a annoncé mercredi sa volonté de libérer tous les prisonniers capturés lors des combats.

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Zimbabwe : levée de l'interdiction de manifester

Jeune Afrique / Politique - Wed, 07/09/2016 - 18:14

La justice du Zimbabwe a mis fin mercredi à l'interdiction de manifester à Harare. Une décision qui avait été décrétée par la police la semaine dernière alors que le président Robert Mugabe fait face à une fronde populaire, a annoncé un avocat représentant l'opposition qui avait saisi la justice.

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Côte d'Ivoire : l'école obligatoire le mercredi ne passe pas auprès des enseignants

Jeune Afrique / Politique - Wed, 07/09/2016 - 18:07

Cette année, les quelque trois millions d'élèves ivoiriens du primaire iront aussi à l'école les mercredis matins. Une décision critiquée par les syndicats d'enseignants.

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Jean-Louis Bonenfant - Total Maroc

Jeune Afrique / Economie - Wed, 07/09/2016 - 18:05

Vice-président de Total Marketing & Services pour l'Europe de l'Est depuis trois ans, il est nommé directeur général de la filiale marocaine du pétrolier français. Il succède à Arnaud Le Foll.

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Angola : les rebelles de Cabinda revendiquent le meurtre de douze soldats

Jeune Afrique / Politique - Wed, 07/09/2016 - 17:52

Des insurgés séparatistes ont dit avoir tué douze soldats en Angola dimanche dans une enclave où la rébellion s'intensifie depuis le mois de juin.

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Mali : Centre de recherche et de lutte contre la drépanocytose : Les conditions de prise en charge des malades dégradées

Maliactu - Wed, 07/09/2016 - 17:51
Avec une cohorte d’environ 6 700 drépanocytaires au Mali, les conditions de prise en charge de ces malades se dégradent de jour en jour. Et le Centre de recherche et de lutte contre la drépanocytose (CRLD), implanté au cœur de l’hôpital Point G, ne fait rien pour supporter ou amoindrir le coût des soins prodigués et le coût des produits pharmaceutiques. Et pourtant le centre bénéficie de l’appui des bailleurs de fonds et du gouvernement malien. Selon des malades que nous avons rencontrés dans des centres de santé, «la gratuité de la drépanocytose n’est pas réelle». Ils réclament tous une amélioration de la prise en charge de la drépanocytose par le Centre de recherche et de lutte contre la drépanocytose.

En effet, si la gratuité des soins n’est pas réelle, il faut au moins bien informer les drépanocytaires que leur traitement n’est pas totalement gratuit. Dans ces conditions, ils sont nombreux à se plaindre des coûts élevés des soins et de la non gratuité de leur prise en charge par le Centre de recherche et de lutte contre la drépanocytose qui bénéficie d’un appui des partenaires techniques et financiers.

Selon les explications d’un cadre du département de la Santé, la création de ce Centre et des unités de compétence en réseau pour maintenir la qualité de l’offre des soins aux drépanocytaires, est un élément de politique qui doit être accéléré.

C’est pourquoi, dit-il, l’unité de compétence de Kayes a été inaugurée le 23 avril 2016 et la mise en place d’un programme de fundraising par le Centre de Recherche et de lutte contre la drépanocytose a fait ces preuves à travers l’identification des partenaires fiables.

Mais, le défi majeur qui s’impose aujourd’hui, est une équation qui se résume à cette question : comment développer efficacement ses missions essentielles de recherche, de formation et de communication au moment où la demande de soins spécifiques est en augmentation constante ?

A. Dao

Source : Le Matin
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Algérie : " Vote off ", un documentaire sur la présidentielle de 2014 censuré

Jeune Afrique / Politique - Wed, 07/09/2016 - 17:40

Un document qui raconte le vécu d'une jeunesse algérienne désabusée et abstentionniste au moment du scrutin présidentiel qui a maintenu Abdelaziz Bouteflika au pouvoir. Mais les autorités algériennes ont interdit sa projection aux Rencontres de Béjaïa.

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Burkina : les auditions d'anciens ministres de Blaise Compaoré se poursuivent

Jeune Afrique / Politique - Wed, 07/09/2016 - 17:28

Les ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré sont entendus depuis mardi par la gendarmerie nationale, à Ouagadougou, dans le cadre de l'enquête sur l'insurrection populaire d'octobre 2014.

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Nigeria: combats entre factions rivales de Boko Haram

Maliactu - Wed, 07/09/2016 - 17:23

Des combats opposent depuis quelques semaines deux factions rivales du groupe jihadiste Boko Haram au Nigeria, déchiré par une lutte pour le pouvoir, selon des témoignages d’habitants et de miliciens.

Il y a un mois, l’organisation Etat islamique (EI), auquel Boko Haram s’était affilié, avait annoncé la nomination d’un nouveau chef pour le groupe nigérian, en remplacement d’Abubakar Shekau, apparemment contesté pour son ultra-violence.

Mais Shekau avait immédiatement démenti son remplacement par cet homme de 22 ans, Abou Mosab Al Barnaoui, identifié par les experts comme le fils du fondateur historique de Boko Haram, Mohamed Yusuf.

Plusieurs affrontements meurtriers ont depuis opposé les deux factions du groupe jihadiste, qui subit par ailleurs une forte pression de l’armée nigériane.

Jeudi dernier, plusieurs combattants du camp Shekau ont été tués par le camp rival dans deux affrontements armés dans la zone de Monguno, dans l’Etat de Borno (nord-est du Nigeria).

« La faction Barnaoui a lancé une offensive contre la faction Shekau qui occupait les villages de Yele et Arafa », a témoigné un habitant, Mele Kaka. « A Yele, les assaillants ont tué trois hommes du camp Shekau » et ils en ont tué aussi « plusieurs à Arafa ».

Les habitants d’Arafa ont pris la fuite, selon lui.

La veille, les combattants du clan Barnaoui avaient attaqué leurs rivaux dans le village de Zuwa, plus au sud, en tuant un nombre indéterminé, toujours selon Mele Kaka.

« Après chaque attaque, les combattants de Barnaoui ont dit aux villageois que leurs rivaux du clan Shekau s’étaient éloignés du vrai « jihad » (guerre sainte), qu’ils tuaient des innocents, pillaient leurs biens et brûlaient leurs maisons », « des actes contraires aux enseignements de l’islam », a rapporté Mele Kaka.

L’insurrection menée par Shekau, qui souhaite l’instauration d’un Etat islamique rigoriste, s’est en effet caractérisée par sa violence extrême contre les habitants, principales victimes du conflit : villages rasés, hommes massacrés, femmes et enfants capturés dans les campagnes, et dans les villes attentats-suicides sanglants contre mosquées, marchés ou gares routières.

– Attaques indiscriminées contre les civils –

Le conflit a fait 20.000 morts et 2,6 millions de réfugiés en sept ans, principalement dans le nord-est du Nigeria et les régions avoisinantes, y compris dans les pays voisins, Tchad, Niger et Cameroun.

Le « coup médiatique » le plus fort de Boko Haram a été l’enlèvement de plus de 200 lycéennes à Chibok en 2014, un rapt massif qui a suscité une condamnation internationale.

Mais la direction de Shekau est contestée en interne, selon des experts, en raison de sa brutalité, de son caractère « dictatorial » – il n’aurait pas hésité à liquider plusieurs de ses commandants – et de ses attaques indiscriminées contre les civils, pourtant majoritairement musulmans.

D’après un membre d’une milice civile qui aide l’armée contre le groupe jihadiste, d’autres combats se sont produits il y a deux semaines dans le secteur d’Abadam (Etat de Borno), près de la frontière du Niger.

« Il y a eu des morts, les combattants de Shekau ont dû fuir », selon ce milicien, Babakura Kolo.

Des centaines de villageois pris en otage avec leur bétail par les combattants de Shekau en fuite ont été libérés par les hommes de Barnaoui, selon le milicien.

Abubakar Shekau avait prêté allégeance à l’Etat Islamique en mars 2015, transformant le nom de son groupe en « Province de l’Afrique de l’Ouest de l’Etat islamique ».

Les informations sur la lutte de factions au sein de Boko Haram ont mis du temps à faire surface à cause de la destruction des infrastructures de télécommunication dans le nord-est du pays, dont l’accès est très difficile.

Contacté par l’AFP, l’armée nigériane se refuse à tout commentaire sur ces luttes intestines de Boko Haram.

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Mali : Sur l’axe Goundam-Niafunké, la MINUSMA organise une patrouille conjointe de sécurisation

Maliactu - Wed, 07/09/2016 - 17:14
Deux Officiers de police individuelle associés à 40 éléments du Contingent Burkinabé de la MINUSMA ont effectué le lundi 5 septembre, à bord de cinq véhicules, une patrouille conjointe de longue portée de Goundam à Niafunké, importante zone de transit et ville célèbre pour avoir été le lieu de naissance du chanteur Ali Farka Touré. Le but de la patrouille menée sur ce tronçon de 85 km environ est de sécuriser les populations de la zone et leurs biens. En même temps, il s’agissait de discuter avec les autorités locales rencontrées à chaque fois et de collecter des informations permettant de circonscrire le phénomène d’insécurité.
Photo MINUSMA Photo MINUSMA Photo MINUSMA Photo MINUSMA


Partie tôt le matin de Goundam pour arriver dans la commune rurale de Tonka, l’équipe s’est directement rendue à la Brigade de Gendarmerie de cette localité où elle a été accueillie par l’Adjoint au Commandant de Brigade, l’Adjudant-chef Alou Traoré. Les échanges avec ce dernier ont porté sur la situation sécuritaire du cercle,  jugée relativement calme en dehors des cas d’enlèvement de bétail signalés régulièrement dans les villages de Gnondougou et Nounou situés à 35 km de Tonka.

Poursuivant son itinéraire, la patrouille s’est ensuite rendue à Niafunké, ou elle a rencontré le Préfet Boubacar Cheick Condé et deux de ses collaborateurs. Avec le responsable de l’exécutif local, les discussions étaient également relatives à la sécurité et notamment aux enlèvements de troupeau commis par des hommes armés. Le Préfet a ensuite plaidé pour l’amélioration des conditions de vie et d’incarcération des détenus de la Maison d’arrêt de Niafounké, de plus en plus surpeuplée. C’est dans ce sens qu’il a sollicité l’appui de la MINUSMA pour la mise en œuvre d’un projet de maraîchage ou d’acquisition d’un moulin à grains au profit des détenus. Le Préfet a par ailleurs souhaité disposer d’infrastructures sanitaires et scolaires adéquates pour le mieux-être de la population qu’il administre.

Parmi les infrastructures visitées par les éléments de la patrouille figurent le chantier de la Garde nationale, la Maison d’arrêt de Niafunké, le Centre de santé de référence et la Mairie de la commune. Les problèmes rencontrés dans chaque cas sont nombreux. Ainsi, il ressort que la prison renferme 35 détenus dont une femme. Dans la zone, l’assassinat demeure l’infraction la plus courante avec 29 détenus. Des imperfections ont été constatées dans les travaux de réhabilitation de la Maison d’arrêt dont la réception n’est pas encore effective.

Au centre de santé, c’est le Dr Tite Dembélé, Médecin-chef qui a reçu l’équipe de patrouille. Il a salué la présence de plus en plus régulière des forces de la MINUSMA à Niafunké avant de déplorer l’enlèvement, tôt le matin, d’une ambulance de son service qui se rendait à Tombouctou avec trois personnes à bord. Les éléments de la Police des Nations Unies suivent la situation.

Au siège de l’administration communale, l’équipe de patrouille a été reçu par le Maire Sambah Bah qui administre la commune depuis 2009. Celui-ci a évoqué la situation sécuritaire en rappelant un cas de noyade survenu la veille dans une localité voisine et se rapportant à un voyageur qui s’était jeté à l’eau à la suite d’une mauvaise manœuvre et qui n’a pu être sauvé.

La mission a pris fin par une ultime patrouille de reconnaissance dans les environs de la commune qui a permis à l’équipe de la MINUSMA de rencontrer le Chef du GTIA (Groupe Tactique Inter Armes) Al farouk, le Capitaine Amadou H. Sidibé. Les échanges ont une fois de plus porté sur la sécurité sur les axes routiers. Celle-ci a été jugée relativement calme, en dehors de quelques actes isolés de banditisme que la MINUSMA espère enrayer à travers ces patrouilles conjointes.

Photo MINUSMA


Bureau de la Communication et de l’information publique
MINUSMA-Info@un.org
http://minusma.unmissions.org

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Zimbabwe: la justice lève l’interdiction de manifester

Maliactu - Wed, 07/09/2016 - 17:13

La justice du Zimbabwe a levé mercredi l’interdiction de manifester à Harare, décrétée par la police la semaine dernière alors que le président Robert Mugabe fait face à une fronde populaire, a annoncé un avocat représentant l’opposition qui avait saisi la justice.

La Haute Cour du Zimbabwe « a jugé que l’interdiction était illégale », a déclaré à la presse Tendai Biti, avocat et leader du Parti démocratique du peuple (opposition). Les manifestations « peuvent reprendre maintenant », a-t-il ajouté.

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Maroc: nouveau démantèlement d’une cellule « terroriste » liée à l’EI

Maliactu - Wed, 07/09/2016 - 17:10

Les autorités marocaines ont annoncé mercredi avoir démantelé d’une « cellule terroriste » liée au groupe Etat islamique (EI) qui préparait des attentats dans le nord du pays.

Trois « extrémistes s’activant à Oujda, Casablanca et à Fès » ont été arrêtés par la police, a indiqué un communiqué du ministère de l’Intérieur.

L’opération « a permis de dévoiler plusieurs projets terroristes dangereux à des stades avancés de préparation », ceci « en coordination étroite avec (…) des partisans de Daech (acronyme arabe du groupe Etat islamique) s’activant sur la scène syro-irakienne ».

Ces attaques visaient des « sites sensibles et vitaux » à Oujda, Saidia, Fès et Debdou.

« Le chef du réseau avait loué une +planque sûre+ dans les environs de la ville d’Oujda, qui était réservée à l’hébergement des membres de cette cellule, ainsi qu’à la préparation et la fabrication de charges explosives commandées à distance », selon le ministère de l’Intérieur.

La perquisition effectuée sur place a permis notamment la saisie « de quantités de produits chimiques, pouvant être utilisés dans la fabrication d’explosifs ».

Les membres de cette cellule prévoyaient de rejoindre les bastions de Daech en Libye via les frontières est du Maroc, après l’exécution de leur projet.

Chantre d’un islam modéré et très en pointe dans la lutte contre le jihadisme, le Maroc a été épargné par des attentats meurtriers ces quatre dernières années, contrairement à la France et d’autres pays. Le royaume avait été frappé dans le passé quand des attaques avaient fait 45 morts à Casablanca en 2003 et 17 morts sur un site touristique de Marrakech en 2011.

Les autorités marocaines ont multiplié ces derniers mois les annonces sur le démantèlement de cellules liées à l’EI et l’arrestation de recruteurs présumés pour le compte du groupe.

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Soudan: Béchir annonce le retour de la paix au Darfour

Maliactu - Wed, 07/09/2016 - 17:08

Le président soudanais Omar el-Béchir a annoncé mercredi que la paix était revenue au Darfour, malgré l’impasse dans les pourparlers avec l’Union africaine pour un cessez-le-feu dans cette région déchirée par la guerre.

M. Béchir a prédit un avenir meilleur pour la région meurtrie à l’occasion d’une rencontre à El-Facher, la capitale de l’Etat du Darfour-Nord, avec ses homologues du Tchad Idriss Deby et du Qatar, l’émir Tamim ben Hamad Al-Thani.

« Nous déclarons à toutes les personnes au Darfour et au Soudan (…) avoir rempli nos engagements », a déclaré M. Béchir devant des milliers de personnes galvanisées, portant des portraits à son effigie.

Il s’est félicité de la mise en application du processus de paix, parrainé par le Qatar, lancé par un accord signé en juillet 2011 à Doha entre le régime soudanais et une alliance de mouvements rebelles.

Cet accord visait à mettre fin au conflit opposant depuis 2003 les forces de M. Béchir à des insurgés appartenant à des minorités ethniques, qui a fait 300.000 morts et quelque 2,5 millions de déplacés.

« Le Darfour va mieux aujourd’hui qu’hier. Et il ira encore mieux demain », a poursuivi M. Béchir, réclamé par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide dans cette région.

« Nous allons construire des routes et (assurer) une meilleure éducation, un système de santé, des infrastructures pour l’eau et l’électricité (…). Nous allons également entreprendre une réconciliation entre toutes les tribus du Darfour », a-t-il ajouté.

En avril, le régime avait organisé un référendum sur le statut administratif du Darfour et estimé que « la page de la crise (était) tournée » après que 98% des électeurs se soient prononcés sur le maintien de la région en cinq Etats.

Mais ce vote, boycotté par les rebelles, avait été largement critiqué par la communauté internationale.

En juin, le Conseil de sécurité de l’ONU avait prolongé d’un an le mandant de la Mission conjointe des Nations unies et de l’Union africaine (Minuad) au Darfour, estimant que les combats continuaient de jeter sur les routes des milliers de civils.

Près de 194.000 civils ont été déplacés du Jebel Marra –une zone à cheval sur trois Etats du Darfour– depuis janvier, a indiqué l’ONU la semaine dernière.

Deux groupes rebelles, Armée de libération du Soudan (ALS) du chef Minni Minnawi et Mouvement pour la justice et l’égalité (JEM), ont signé une feuille de route sous l’égide de l’Union africaine pour un cessez-le-feu dans plusieurs région du Soudan, mais les négociations ont échoué en août.

Le JEM a annoncé mercredi sa volonté de libérer tous les prisonniers capturés lors des combats.

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Mali : « Podium de la paix » : une nouvelle tribune pour la paix

Maliactu - Wed, 07/09/2016 - 17:02
Officiellement lancé à Bamako, Mopti et Gao entre les 1er et 3 septembre derniers, le projet « Podium de la Paix » est la nouvelle collaboration qui unie la jeunesse du Mali et la MINUSMA.

A travers son appui à des associations et regroupements d’associations tels que « Ensemble Nous Sommes Un peuple », le Conseil National de la Jeunesse du Mali et ses démembrements, la Mission de l’ONU au Mali continue à promouvoir la paix auprès des jeunes, en les impliquant d’avantage, via la culture et certains de ses modes d’expressions qu’ils apprécient le plus comme le Rap et le Slam.

Comme son nom le suggère, « Podium pour la paix » est en effet un concours de rap et de slam qui a pour thème la paix et la réconciliation. Mais pas seulement. Des artistes solos et des groupes, s’affrontent pacifiquement et avec fairplay, sur des podiums à l’occasion de concerts, dans différentes communes du District de Bamako et dans plusieurs localités du Nord du Mali. Le but : produire la meilleure chanson sur la paix et la réconciliation en vue de remporter le trophée, à l’issue de la grande finale qui aura lieu dans chacune des Régions concernées et dans le District de Bamako, à l’occasion de la célébration de la Journée Internationale de la Paix, le 21 septembre prochain.

Ici un jeune participant au concours fait sa prestation (Photo MINUSMA)


Au-delà de divertir les jeunes et de donner l’occasion à de nombreux artistes en herbe de s’exprimer devant un public dans les conditions du « réel », ce concours est aussi un prétexte pour mieux faire comprendre à la jeunesse l’Accord pour la Paix et la Réconciliation mais également, le rôle qu’elle a à jouer dans le rétablissement durable de la paix au Mali.

Destiné aux artistes de 15 à 30 ans, « Podium pour la paix » a donc pour vocation de véhiculer des messages sur la paix et la réconciliation, à travers les rimes des rappeurs et des slameurs.

Ces messages sont conçus par les artistes eux-mêmes, en totale liberté ! Au cours de séances de travail communes et pour mieux s’imprégner du thème, la MINUSMA et les associations initiatrices du projet, les appuient en mettant à leur disposition leur expertise. Ainsi, des exposés sont faits sur le nouveau mandat de la MINUSMA ; l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale ; le processus de Désarmement, de Démobilisation et de Réinsertion, ou encore le rôle des jeunes dans la cohésion sociale.

Un participant lit le calendrier des activités (Photo MINUSMA)

Une fois les chansons prêtes, c’est sur scène que les rappeurs (ses) et les slameurs (ses), les soumettent au verdict du public mais surtout à celui du jury qui, en définitif, décide du sort des candidats.

Si Tombouctou verra prochainement le lancement de cette activité, la « pirogue Podium de la Paix » a déjà été baptisée à Mopti et a carrément pris le fleuve à Bamako et à Gao. Ainsi, entre le 1er et le 3 septembre dernier, se sont déroulées les cérémonies de lancement du projet dans ces trois villes.

Dans la Venise malienne, la circonstance a réuni une vingtaine de jeunes rappeurs de la région, les responsables du Réseau des Jeunes Patriotes qui en sont les organisateurs locaux, ainsi que la Mission des Nations Unies, représentée par M. Nasser Zakr, le Chef du Bureau de la MINUSMA par intérim. Un niveau de représentation élevé, qui témoigne de l’importance qu’accorde la Mission des Nations Unies à cette activité qui n’a rien d’anodin.

Le Réseau des Jeunes Patriotes de Mopti, a réitéré par la voix de son président, M. Aguissa Dicko : « l’engagement des jeunes de Mopti pour la Paix et le vivre ensemble entre toutes les communautés ! » Il s’est également dit disponible pour poursuivre cet objectif. A partir du 10 septembre, les deux manches du concours, prévues dans la cinquième région, se tiendront avant la finale régionale prévue pour le 27 septembre.

Photo MINUSMA

Le Concept est lancé !

A Bamako, c’est le centre Kadiatou Thiam de Faladiè qui a accueilli le lancement officiel, couplé à un atelier de formation sur les questions de paix, avec les artistes qui participent au concours, mais aussi « Ensemble Nous Sommes Un peuple », le Conseil National de la Jeunesse du Mali et la MINUSMA qui en sont les partenaires.

Placée sous la présidence du Représentant du Ministre de la Jeunesse et de la Construction Citoyenne, M. Mamadou Lassa Traoré, de nombreux invités de marque étaient présents à ce « coup d’envoi », tels que le 1er Vice-Président du Conseil National de la Jeunesse du Mali, le 1er Adjoint au Maire de la Commune VI et la Directrice des Affaires Civile de la MINUSMA, Mme Elsie Effange-Mbella qui représentait la Mission de l’ONU au Mali.

Après le mot de bienvenu du 1er Adjoint au Maire de la Commune VI, qui a tenu à saluer et encourager les jeunes pour l’initiative, le Président de « Ensemble Nous Sommes Un Peuple », Monsieur Hafizou Boncana Touré, a rappelé que l’organisation qu’il représente, regroupe 40 Associations de jeunes et de femmes qui travaillent dans le domaine de la paix, de la citoyenneté et de la cohésion sociale et ce, depuis 2013.

Il n’a pas manqué de remercier la MINUSMA, avec laquelle la plateforme n’en est pas à sa première collaboration dans le cadre d’initiatives pour accompagner le processus de paix et de réconciliation au Mali.

Le CNJ qui est l’organisation faitière de la Jeunesse du Mali est également membre de « Ensemble nous sommes un peuple ». Dans son allocution, le 1er vice-président du Conseil National de la Jeunesse, Souleymane Satigui Sidibé, a salué la tenue d’un tel concours, avant de demander à la MINUSMA de : « continuer à appuyer la jeunesse, dans la recherche de la paix au Mali ». Il a également exhorté ses camarades jeunes à : « persévérer et à continuer sur cette même lancée, en s’impliquant d’avantage à la gestion des affaires publiques de leur pays, de façon responsable et engagée ».

« Le 9 décembre 2015, le Conseil de Sécurité des Nations Unies a reconnu la place de la Jeunesse à travers une résolution historique, car, par sa résolution 2250 le Conseil de Sécurité de l’ONU reconnait le rôle sans équivoque que les jeunes jouent dans la consolidation de la paix ». C’est entre autre par ces mots que la Directrice des Affaires Civiles de la MINUSMA, Mme Elsie Effange-Mbella a justifié l’engagement de la MINUSMA auprès de la jeunesse du Mali. « Ce que cela veut dire très simplement, c’est que vos contributions au processus de paix au Mali sont non seulement appréciées mais aussi importantes et doivent être appuyées. Il s’agit là d’une dimension que la MINUSMA et les agences du système des Nations unies ici présentes, prennent en compte en vue de faire des jeunes hommes et femmes de ce beau pays, des moteurs de la paix et du renouveau du Mali, » a-t-elle ajouté.

Lançant officiellement les travaux de ce projet, M. Traoré, le représentant du Ministre de la jeunesse a beaucoup insisté sur l’influence grandissante de ce genre de musique auprès des jeunes actuellement. Pour lui : « ce projet va permettre aux artistes en herbe d’étaler leur génie créateur au service de la paix dont le Pays en a vraiment besoin ». Il a également rappelé que « le rôle des jeunes a été toujours déterminant au Mali ».

Avant de clore son propos, M. Traoré a réitéré sa disponibilité entière et celle de son département ministériel à l’endroit de toute la jeunesse du Mali, tout en remerciant la MINUSMA et en invitant l’ensemble des partenaires à persévérer dans la recherche de la paix.

Photo MINUSMA

Place à la compétition !

Officiellement lancé depuis le 16 aout dernier, à travers la tenue d’un atelier de formation des artistes, c’est le 3 septembre que le spectacle a commencé dans la cité des Askia. Réputée pour la chaleur de son climat mais aussi et surtout pour celle de ses habitants, Gao n’était pas en reste en ce début du mois de septembre. En ce samedi après-midi, des centaines de jeunes de la Commune urbaine de Gao se sont dirigés vers le stade Kassé Keita, où avait lieu la première manche de « Podium pour la paix ». Les uns vêtus aux couleurs de l’évènement, pendant que les autres tenaient des pancartes sur lesquels, on pouvait lire des messages de soutien aux artistes en lis ce jour-là. A l’instar de Mopti et Bamako, les jeunes de Gao allaient eux aussi donner le « coup d’envoi » de leur concours régional mais dans la liesse.

Dans le chef-lieu de la septième Région du Mali, soutenu par la MINUSMA, ce sont le Conseil Régional des Jeunes de Gao et le collectif de rappeurs « Les Hauts Parleurs » qui sont à la manouvre pour faire de cette activité un succès. « Nous ne nous attendions pas à un si grand nombre de spectateurs en cette période de forte chaleur. Nous avons vu des jeunes talentueux prester à la hauteur de nos attentes. Je suis personnellement ravi de voir des jeunes chanter sur la paix en invitant cette jeunesse à s’impliquer pour qu’elle soit réelle à Gao et partout au Mali. Nous voulons la paix et la jeunesse a besoin de ce genre d’activités pour faire passer le message. Je dis merci à la MINUSMA pour avoir soutenu ce projet, » a témoigné Ibrahima Cissé, employé dans une ONG de la place.

Photo MINUSMA

« rien ne vaut la paix »

Cette première manche du podium de la paix a mis en compétition cinq rappeurs en herbe de la commune de Gao, qui ont tenu le public en haleine pendant environ deux heures. Si le talent de chacun a été salué par le jury, c’est l’artiste musicien « Nosby » qui a remporté la victoire, suivi par « Ousby » et « Blaco« . « Nosby » représentera la commune urbaine de Gao le 21 septembre prochain au cours de la finale qui va l’opposer aux meilleurs de Bourem, d’Ansongo et de Ménaka.

Des moments forts auxquels, la Représentante de la MINUSMA ainsi que le Président du Conseil Régional des Jeunes (CRJ) ont assisté au premier rang. « Promouvoir le dialogue, la cohabitation pacifique, la réconciliation, la paix, et bannir la violence, par la musique, dans le respect de la diversité culturelle, sont les mots-clés de notre mission et notre raison d’être, » a déclaré Mme Ndeye Yandé Kane, Cheffe de Bureau intérimaire de la MINUSMA à Gao. Pour sa part, le Président du Conseil Régional des Jeunes (CRJ), a salué cette initiative qui a drainé un public nombreux. Aboubacrine Bouheinata a rappelé le rôle des jeunes dans la promotion de la paix et de la réconciliation nationale. « Les jeunes peuvent jouer un rôle important dans la réussite de la paix car c’est eux qui sont souvent utilisés dans la guerre. S’ils reviennent à la non-violence et s’ils épousent les principes de la gestion non violente des conflits, c’est une grande chance pour le Mali » a-t-il lancé avec conviction.

« Podium pour la paix » est une activité qui se tient dans plusieurs régions simultanément. Ainsi, plus d’une centaine d’artistes, plusieurs dizaines de localités urbaines et rurales ainsi que des milliers de jeunes seront directement touchés par cette œuvre de paix, tout au long du mois de septembre. Elle prendra fin avec la tenue de la finale régionale dans chacune des capitales de région. Initié par les jeunes du Mali et soutenu par la MINUSMA, le projet « Podium pour la paix » n’est en fait qu’un autre support, une nouvelle tribune pour un même message : « rien ne vaut la paix » !

Photo MINUSMA

 
Bureau de la Communication et de l’information publique
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Reportage : O'Royal s'invite à la table des Sénégalais

Jeune Afrique / Economie - Wed, 07/09/2016 - 17:02

Lancée en mars dernier, l'eau de table en bouteille produite par Win Industries, qui commercialisait déjà les boissons gazeuses de la marque "Royal" du sud-africain Sodaking, est en train de réaliser une belle percée sur le marché sénégalais. Ses promoteurs prévoient désormais de quintupler sa capacité de production. Reportage.

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Tunisie : pourquoi la Cité de la culture peine à voir le jour

Jeune Afrique / Economie - Wed, 07/09/2016 - 16:52

Sur l'avenue Mohammed V, au coeur de Tunis, le chantier inachevé de la Cité de la culture symbolise les coups d'arrêt de la Tunisie. Retour sur les difficultés rencontrées par ce projet ambitieux.

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Guinée : trois navires identifiés en train de pêcher illégalement

Jeune Afrique / Economie - Wed, 07/09/2016 - 16:37

Une campagne mixte contre la pêche illégale qui "fait des ravages dans le Golfe de Guinée" a été conjointement organisée par la Gambie, la République de Guinée, la Guinée-Bissau et le Sénégal. Un navire battant pavillon chinois a été arraisonné, deux autres en fuite ont été formellement identifiés et localisés, selon les autorités guinéennes.

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Biens mal acquis : le fils du président de Guinée équatoriale renvoyé devant la justice française

France24 / Afrique - Wed, 07/09/2016 - 15:59
Accusé de s'être illégalement bâti un immense patrimoine immobilier en France, Teodorin Obiang, le fils du président équato-guinéen, a été renvoyé en correctionnelle, lundi, ouvrant la voie au premier procès français des biens mal acquis.
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Côte d'Ivoire : le gouvernement augmente son budget de 500 millions d'euros

Jeune Afrique / Economie - Wed, 07/09/2016 - 15:41

Une loi de finances rectificative va être présentée aux députés ivoiriens, marquant une hausse de 352 milliards de F CFA (536,6 millions d'euros) du budget 2016, reflet d'une conjoncture favorable.

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