Merouane Benahmed, un ancien membre du Groupe islamique armé algérien, assigné à résidence dans la Mayenne, ne s’est pas présenté jeudi matin à la gendarmerie pour l’un de ses quatre pointages quotidiens.
Un ancien membre du Groupe islamique armé (GIA) algérien, Merouane Benahmed, assigné à résidence à Evron (Mayenne), ne s’est pas présenté jeudi matin à la gendarmerie pour l’un de ses quatre pointages quotidiens, a-t-on appris auprès de la préfecture. «Je peux simplement vous dire qu’il ne s’est pas présenté à son pointage de ce (jeudi) matin», a-t-on déclaré de même source.
En fin d’après-midi, il n’avait toujours pas été possible de joindre le parquet, en charge du suivi judiciaire de cette disparition.
Condamné à mort en AlgérieCondamné à mort par contumace en Algérie, Merouane Benahmed, déplacé de département en département depuis 2011, était assigné à résidence à Evron depuis décembre 2015.
Cet Algérien de 43 ans, marié et père de quatre enfants, qui a fui son pays en 1999, a été condamné à dix ans de prison en France dans le cadre de l’affaire des filières tchétchènes, soupçonnées de projeter des attentats à Paris. Libéré en 2011, il vit depuis sous le régime de l’assignation à résidence, la cour européenne des droits de l’homme ayant refusé son extradition en raison de sa condamnation à mort en Algérie. Ses demandes d’asile formulées auprès d’autres pays n’ont pas abouti, selon son avocate.
Des émeutes ont éclaté dans la nuit de jeudi à vendredi à Kasumbalesa, ville frontière entre la RD Congo et la Zambie, à une centaine de kilomètres au sud de Lubumbashi. La mort d'un civil, victime d'une balle perdue de la police, a mis le feu aux poudres.
Cet article RD Congo : émeutes à Kasumbalesa après la mort par balle d’un civil est apparu en premier sur JeuneAfrique.com.
Tandis que des policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) s’apprêtaient à interpeller les suspectes, l’une d’elles a agressé au couteau un fonctionnaire, qui a été blessé à l’épaule. Ses jours ne sont pas en danger. Un de ses collègues a répliqué en faisant usage de son arme, blessant l’assaillante à la cuisse et à la cheville. Selon une source proche de l’enquête, l’agresseuse, Ines, 19 ans, est la fille du propriétaire du véhicule dans le coffre duquel les policiers ont découvert les bonbonnes de gaz.
Cette enquête inédite, du fait du profil de ses protagonistes, essentiellement des jeunes femmes, a débuté dans la nuit de samedi 3 au dimanche 4 septembre, après qu’un employé de bar a découvert un véhicule stationné sans plaque d’immatriculation, feux de détresse allumés, près du quai de Montebello, non loin de la cathédrale Notre-Dame. Une bonbonne de gaz, qui se révélera vide, est posée sur le siège passager. A leur arrivée, les policiers découvrent dans le coffre cinq autres bonbonnes, cette fois remplies, mais sans dispositif de mise à feu.
« Course contre la montre »La section antiterroriste du parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire dimanche matin. Le soir même, quelques heures après la découverte de la voiture, son propriétaire, père de cinq filles, lui-même connu pour des faits anciens de prosélytisme, signale la disparition de l’une d’elle, Ines, connue des services de renseignement depuis 2015 pour ses velléités de départ en Syrie. Il la soupçonne d’être en chemin. Ines n’était pas partie : elle s’apprêtait à passer à l’acte en France.
Dans les jours qui suivent, quatre personnes sont placées en garde à vue. Mardi 6 septembre, c’est une jeune femme de 29 ans originaire de Montargis, dans le Loiret, elle aussi fichée, qui est interpellée avec son compagnon, âgé de 34 ans, sur une aire d’autoroute à Orange, dans le Vaucluse.
Cette jeune femme, proche d’une sœur d’Hayat Boumeddiene, la compagne d’Amedy Coulibaly, le tueur de l’Hyper casher en janvier 2015, est fortement suspectée d’être impliquée dans le dossier des bonbonnes de gaz. Le lendemain, le frère de son compagnon, âgé de 26 ans, et sa compagne, 26 ans elle aussi, tous deux originaires de Châlette-sur-Loing, dans le Loiret, sont à leur tour placés en garde à vue.
Alertés par la disparition d’Ines, qu’ils soupçonnent d’être toujours en France, les enquêteurs engagent un important travail d’enquête et d’exploitations techniques pour la retrouver. Une « course contre la montre », selon l’expression du ministre jeudi soir, s’engage. La DGSI s’aperçoit que le téléphone d’une autre jeune femme, également dans les radars des services, borne en région parisienne. Selon une source policière, des projets d’attaque imminents, notamment contre une gare, sont évoqués dans des conversations.
Les enquêteurs découvrent également que les jeunes filles sont en relation avec un donneur d’ordre situé en zone irako-syrienne. Ces dernières semaines, plusieurs projets d’attentats déjoués ont été pilotés à distance par Rachid Kassim, un djihadiste roannais très actif sur les réseaux sociaux. Il est considéré comme l’instigateur du meurtre d’un prêtre dans l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), le 26 juillet.
Mode opératoire anticipéEn remontant les fils de ce commando de femmes, les enquêteurs identifient un appartement, à Boussy-Saint-Antoine (Essonne), susceptible de servir de planque à Ines et à ses complices. Jeudi, des enquêteurs en planque dans une voiture attendent devant l’immeuble en vue de lancer une perquisition. Les trois jeunes femmes descendent. Ines aperçoit le véhicule et se précipite pour attaquer au couteau un fonctionnaire par la fenêtre, avant d’être blessée à son tour.
Un testament rédigé par une des trois suspectes a été découvert lors de la perquisition, assorti d’une allégeance à l’Etat islamique. Divers éléments d’enquête laissent penser que les jeunes femmes s’étaient donné pour mission de venger la mort récente d’Abou Mohammed Al-Adnani, porte-parole de l’organisation, tué par une frappe aérienne ciblée dont les Etats-Unis et la Russie se disputent la paternité.
« La France est confrontée à une menace inédite aux ressorts protéiformes, a insisté jeudi soir Bernard Cazeneuve. Recrutés, endoctrinés par des terroristes en zone irako-syrienne, des individus aux profils très différents sont conditionnés pour passer à l’acte sur notre sol. »
Si le sexe et l’âge des suspects interpellés depuis le début de cette enquête interrogent, le mode opératoire d’un de leurs projets est anticipé de longue date par les services. Auditionné en mai à huis clos devant la commission d’enquête parlementaire sur les attentats de 2015, Patrick Calvar, patron de la DGSI, avait ainsi dit être persuadé que les terroristes « passeront au stade des véhicules piégés et des engins explosifs ».
Le groupe français spécialisé dans la biométrie (dont le siège est Amsterdam) va déployer une nouvelle solution de documents d'identité infalsifiable au Cameroun. Le contrat, qui porte sur 22 millions de cartes d'identité, avait été conclu en juillet 2015 mais n'a été mis en oeuvre que récemment. Le français Thalès en était précédemment le fournisseur.
Cet article Cameroun : Gemalto fournira les cartes d’identité biométriques est apparu en premier sur JeuneAfrique.com.
Réunis jusqu'à vendredi au Kenya pour le sixième édition du Forum africain sur la révolution verte, plusieurs acteurs du développement ont annoncé des engagements cumulés de 30 milliards de dollars (26 milliards d'euros) sur dix ans en faveur du renforcement de l'agriculture africaine.
Cet article Agriculture : la BAD et plusieurs investisseurs annoncent 26 milliards d’euros sur dix ans est apparu en premier sur JeuneAfrique.com.
Spécialiste des solutions électriques temporaires, le Britannique Aggreko doit fournir pendant un an 100 mégawatts (MW) au Bénin, dans un pays où l'accès à l'électricité reste une question récurrente.
Cet article Aggreko va fournir 100 mégawatts au Bénin est apparu en premier sur JeuneAfrique.com.
Selon une note du Fonds monétaire international, le PIB de la Guinée équatoriale devrait reculer de près de -10 % cette année, dans un contexte marqué par un prix du pétrole faible et un recul de la production d'hydrocarbures. Sur la base des projections actuelles de l'institution internationale, le pays ne devrait pas retrouver la croissance avant 2021.
Cet article Guinée équatoriale : le FMI craint une croissance négative jusqu’en 2020 est apparu en premier sur JeuneAfrique.com.
Le nouveau chef du gouvernement tunisien, Youssef Chahed, a décidé de diminuer les rémunérations de l'ensemble des ministres par "solidarité avec la Tunisie", dont l'économie est en difficulté, a annoncé le gouvernement vendredi.
Cet article Tunisie : baisse de la rémunération des ministres par solidarité avec le pays est apparu en premier sur JeuneAfrique.com.
Disparu jeudi, dans des circonstances encore mystérieuses. Nasser Tlaght a été retrouvé mort dans la commune de Ain Fakroun, wilaya de Oum El Bouaghi, selon ce qu’a rapporté des sources à El Nahar. La même source a révélé que le corps de l’ enfant a été retrouvé dans un sac en plastique, découpé en morceaux, l’enfant n’avait que 4ans.
Des policiers fédéraux américains ont accumulé les bévues lors d’opérations sous couvert censées lutter contre le trafic d’armes, notamment en installant des faux commerces qui ont profité aux malfrats, dénonce jeudi un rapport officiel.
Au terme d’une enquête de deux ans, le service d’inspection du ministère américain de la Justice a identifié des problèmes de « mauvais encadrement, formation insuffisante et carences de supervision » chez les agents du Bureau de l’alcool, du tabac, des armes à feu et des explosifs, une puissante agence fédérale connue sous son acronyme ATF.
L’objectif des opérations cachées de l’ATF était d’attirer dans des boutiques fictives des détenteurs d’armes illégales, afin de les identifier, acheter leurs armes pour les mettre hors circuit, et enfin tenter de retrouver à quoi avaient pu servir ces armes.
Le ministère saoudien de l’information a décidé de manière soudaine, le mercredi 7 septembre 2016, d’interdire l’accès des éditions américaine et arabe du Huffington Post aux internautes du royaume, rapporte le Huffington Post Arabi.
La direction du site d’information en ligne indique n’avoir été saisie par aucun courrier officiel des autorités saoudiennes expliquant les raisons de cette décision.
Le site souligne cependant que cette interdiction d’accès aux deux sites intervient dans le cadre d’une campagne en Arabie saoudite ciblant un grand nombre de réseaux sociaux et les applications de contournement de la censure de l’internet.
La mesure a commencé à être appliquée graduellement mercredi soir aux abonnés de l’opérateur Mobily puis a été étendue à ceux de l’opérateur Zain avant d’être élargie aux abonnés de l’opérateur historique, Saudi Telecom Company (STC).
Les abonnés qui tentent d’accéder découvrent un message indiquant que le site a été interdit pour cause de «violation des règlements du ministère de la culture et de l’information ». Mais, précise le Huffington Post Arabi, le ministère saoudien de l’information n’a pris aucun contact avec le site au sujet de ces violations présumées.
Depuis son lancement, le Huffington Post Arabi attire un grand nombre de lecteurs et de blogueurs dans le monde et connait une présence croissante en Arabie saoudite. Le site, précise le HuffPost Arabi, « a veillé depuis son lancement il y a près d’une année à assurer une couverture médiatique loin des polarisations en cours dans la région ».
Les internautes saoudiens ont souffert ces derniers jours du blocage d’accès à des services et des applications de réseaux sociaux et des réseaux de contournement type VPN. Le ministère saoudien des télécommunications a cependant démenti avoir bloqué des sites et des applications «jusqu’à présent ».
Depuis quelques jours des tags sur twitter font état de l’impossibilité d’accéder à certaines applications à partir de l’Arabie saoudite dont Snapchat, Twitter, Line et d’autres.
Tout semble sourire à l’ancienne figure de proue du PSG depuis son arrivée à Manchester United. Début août, Zlatan Ibrahimovic a d’abord offert le Community Shield aux « Red Devils », remettant le navire mancunien sur le bon cap grâce à une tête piquée dans les arrêts de jeu contre le champion en titre Leicester.
Une semaine plus tard, le MU version José Mourinho ouvrait sa Premier League avec une victoire tranquille sur le modeste Bournemouth avec un Zlatan encore buteur, sur une belle frappe croisée. Mais tout n’est pas rose pour le joueur: Paris lui manque, comme il l’a reconnu samedi soir juste avant d’affronter Manchester City.
Enfin, plus que la ville Lumière et ses anciens camarades, c’est surtout… son salaire qu’il regrette d’avoir abandonné, comme il l’a précisé tout sourire.