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Taiwan/United States : How Taipei slammed brakes on US-led private special forces project

Intelligence Online - Mon, 08/04/2024 - 06:00
As details emerge from lawsuits filed by private service providers in the US, it appears that a project to train
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Hungary : Budapest boosts its soft-power arsenal

Intelligence Online - Mon, 08/04/2024 - 06:00
The Hungarian government has acquired yet another tool for political influence abroad by setting up the John Lukacs Institute within
Categories: Defence`s Feeds

United States : Havana syndrome's origins worsen strategic headache for US intelligence

Intelligence Online - Mon, 08/04/2024 - 06:00
In reaction to the latest media revelations about Russia's possible involvement in the mysterious "Havana syndrome", the US's Office of
Categories: Defence`s Feeds

France/Moldova/Ukraine : Tension in Kyiv's defence ministry, France's DGRIS report due, Chisinau audit

Intelligence Online - Mon, 08/04/2024 - 06:00
Ukraine: Bad atmosphere at defence ministryIntelligence Online has learned that the atmosphere in the corridors of Ukraine's defence ministry is
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Albania/Kosovo/Macedonia/United Kingdom : London reinforces its investigative training provider in the Balkans

Intelligence Online - Mon, 08/04/2024 - 06:00
The meeting on 20 March between the Secretary General of the Kosovo Prosecutor's Office, Sami Istrefi, and representatives of the
Categories: Defence`s Feeds

The Next Phase of European Climate Policy: Laying the Groundwork with the 2040 Target

SWP - Mon, 08/04/2024 - 03:00

The outgoing European Commission has published its Communication on a 2040 cli­mate target as its last major climate policy initiative before the 2024 European elec­tions. By recommending a net emissions reduction target of 90 per cent compared to 1990 levels, it lays the strategic foundations for the forthcoming legislative period. At the same time, the policy initiative takes the opportunity to emphasise the growing importance of the interplay between industrial and climate policy, particularly with regard to carbon management technologies. Although reforming the EU’s climate policy architecture for the years 2031 to 2040 will not begin until after the upcoming European elections, the Communication offers a glimpse into the political challenges that the German government will also have to face.

Trump II und die nukleare Rückversicherung der Nato

SWP - Mon, 08/04/2024 - 02:00

Eine zweite Präsidentschaft Donald Trumps würde zu einer Herausforderung für die transatlantischen Beziehungen werden. Die Aufkündigung der nuklearen Rückversicherung wäre indes vermutlich eher das letzte Opfer einer sich auflösenden Beziehung, nicht das erste. Trumps innenpolitische Interessen sind nicht vereinbar mit einem vollständigen Rückzug der Vereinigten Staaten aus ihrer Rolle als globaler Akteur, was eine Voraussetzung für die Aufgabe der nuklearen Sicherheitsversprechen Washingtons an seine Nato-Verbündeten ist. Zwar ist der Extremfall eines Endes der erweiterten nuklearen Abschreckung möglich und bedarf auf Seiten der Verbündeten entsprechender Planung; er ist jedoch höchst unplausibel und darf nicht von den wahrscheinlicheren Entwicklungen ablenken. Denn selbst im bestmöglichen Szenario einer Trump-II-Administration, die in diesem Punkt auf Kontinuität setzt, würde die US-amerikanische nukleare Rückversicherung für Europa voraussichtlich an Glaubwürdigkeit verlieren. Deshalb sollten deutsche und europäische Entscheidungsträger:innen schon jetzt mit ihren US-Kolleg:innen zusammenarbeiten, um die transatlantische diplomatische Koordination, die konventionelle Abschreckung und Verteidigung und auch die nukleare Dimension zu stärken.

Exposition : appelez-moi tendresse

Courrier des Balkans / Serbie - Sun, 07/04/2024 - 23:59

L'inauguration de l'exposition « Appelez-moi tendresse » aura lieu le jeudi 14 mars 2024 à 19h au Centre Culturel de Serbie, en présence de la commissaire de l'exposition et historienne de l'art Ana Kršljanin. Avec cette exposition, la galerie Štab de Belgrade présente les toutes dernières œuvres de deux jeunes artistes dont elle suit et soutient le travail – Miljan Stevanović et Rade Mutapović. Cette exposition représente une recherche artistique singulière, poétique, inspirée de la (…)

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Categories: Balkans Occidentaux

Monsieur le président Macron, en avril 1994, c’était aux 2539 soldats de l’ONU commandés par général canadien Roméo Dallaire de s’opposer au génocide…Non aux forces françaises qui avaient quitté le Rwanda depuis le mois d’octobre 1993…

L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan) - Sun, 07/04/2024 - 22:16

La seule question qui se pose est en effet celle de la responsabilité de l’ONU. Pourquoi le général Roméo Dallaire qui avait tous les moyens de le faire, ne fit-il rien de sérieux pour empêcher le génocide ?
Devant le TPIR (Tribunal pénal international pour le Rwanda), loin du héros médiatique, « capitaine courageux » face à l’indicible génocidaire, c’est tout au contraire le portrait d’un homme désemparé qui est ressorti des longues audiences. Ses fautes de commandement, ses atermoiements, ses hésitations, son absence de décision sur le terrain ainsi que ses initiatives politiques aberrantes, et parfois même incohérentes, prises en violation de la chaîne de commandement de l’ONU, font que nous sommes désormais devant l’alternative suivante :
- Soit le général Dallaire commandant des Forces de la Mission d’assistance des Nations Unies au Rwanda fut dépassé par les évènements.
- Soit, comme l’a écrit son supérieur, M. Booh-Booh[1], il avait reçu pour ordre de faire gagner le général Kagamé et le FPR[2].
 
En application des accords de paix d’Arusha, l’ONU devait en effet garantir la Transition démocratique. La Résolution 872 (1993) du Conseil de Sécurité du 5 octobre 1993 porta ainsi création de la Mission des Nations Unies pour l’assistance au Rwanda (MINUAR).
Le chef de cette mission était M. Jacques Roger Booh-Booh, nommé Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU au Rwanda. Il avait sous ses ordres le général canadien Roméo Dallaire qui était le chef militaire de la mission. Or, ce dernier était un officier qui n’avait aucune expérience du commandement opérationnel. De plus, il ne connaissait rien de l’Afrique.
 
Après l’attentat du 6 avril 1994, le général Dallaire ne fit rien pour s’opposer à la reprise des hostilités par les forces du général Kagame.
Alors qu’il se devait de sécuriser au moyen de ses 2539 hommes et de ses blindés, l’axe menant du centre-ville de Kigali à l’aéroport, au lieu de montrer sa force, il la replia tout au contraire dès la nuit du 6 au 7 avril, en commençant par abandonner cet axe vital pourtant sous sa garde et que le FPR coupa…
Plus largement, dès la reprise des hostilités, le général Dallaire aurait dû imposer un couvre-feu et déclarer qu’il ferait tirer sur quiconque le violerait. Le général Kagamé aurait alors hésité à lancer son offensive. Avec la compagnie para-commando belge, il disposait d’une excellente unité qui pouvait sans problèmes majeurs remplir une telle mission. Il lui aurait également fallu, avec ses blindés, occuper en ville les points stratégiques dont la tenue aurait freiné l’extension des massacres et des débordements, ce qu’il n’a pas davantage fait.
 
Le 7 avril, quand le FPR eut unilatéralement rouvert les hostilités, le général Dallaire ne condamna pas cette violation gravissime des accords d’Arusha. Encore plus insolite, au lieu d’agir sur la partie qui avait déclenché la reprise de la guerre, il somma au contraire les forces gouvernementales de rester dans le cadre des Accords d’Arusha, leur interdisant de fait de simplement se défendre.
 
Les manquements du général Dallaire qui présida au plus grand échec militaire de l’ONU depuis sa création sont à ce point nombreux qu’il est licite de demander si une telle incompétence est concevable chez un officier général, ou si l’explication de tels errements ne se trouve pas dans l’hypothèse de M. Booh-Booh, à savoir la « connivence » avec le général Kagamé.
 
Ce général canadien aurait-il donc été nommé à la tête de la MINUAR afin de permettre la réalisation du plan américain visant à évincer la France du Rwanda puis du Zaïre, et pouvoir faire main basse sur les richesses du Kivu ? 
 
Page 123 de son livre qui a pour sous-titre éloquent « Révélations sur les dérives d’un général de l’ONU au Rwanda », J.R. Booh-Booh qui était donc le supérieur hiérarchique de Roméo Dallaire écrit ainsi sans détours que :
 
« Dallaire n’était pas neutre : il était plutôt de connivence avec le FPR. Voilà la clé qui permet de comprendre cette situation ».
 
Tant que François Mitterrand eut la capacité de gouverner, ce plan anglo-saxon fut mis en échec. Mais, après les élections législatives de 1993, et la « cohabitation » qui s’en suivit, le suivisme atlantiste des dirigeants français fit que tout fut bouleversé.
Ces évènements provoquèrent même une totale redistribution des cartes en Afrique centrale au profit du Rwanda, principal allié de Washington qui reçut un blanc-seing pour mettre l’est de la RDC (l’ex-Zaïre), à savoir le Kivu, en coupe réglée.
 
Monsieur le président Macron étiez-vous informé de cela, avant de faire porter la responsabilité des évènements sur votre propre pays et sur son armée… ?
[1] Booh-Booh, P-R., (2005) Le patron de Dallaire parle. Révélations sur les dérives d’un général de l’ONU au Rwanda. Paris.
[2] Pour tous les détails concernant l’attitude et les responsabilités du général Dallaire, on se reportera au chapitre VIII de mon livre « Rwanda, un génocide en questions »
Categories: Afrique

Watch: Moment Russ Cook finishes length of Africa run

BBC Africa - Sun, 07/04/2024 - 19:36
Russ Cook, nicknamed "Hardest Geezer", has finished his challenge of running the length of Africa.
Categories: Africa

Cinéma : Veljko Bulajić, légende yougoslave des films de Partisans

Courrier des Balkans / Monténégro - Sun, 07/04/2024 - 07:52

C'était l'un des derniers monstres sacrés du 7ème art yougoslave. Le cinéaste monténégrin Veljko Bulajić s'est éteint à Zagreb à l'âge de 97 ans. C'est lui qui avait réalisé La bataille de la Neretva, sûrement le plus spectaculaire des films de Partisans, avec sa pléiade de stars hollywoodiennes. Portrait.

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Categories: Balkans Occidentaux

ÚJ - Megjelentek az élelmiszeripari, takarmány előállítói és borászati pályázatok tervezetei!

Pályázati Hírek - Sat, 06/04/2024 - 23:56

Megjelent társadalmi egyeztetésre a Feldolgozó üzemek fejlesztésének támogatása és a Feldolgozó üzemek komplex fejlesztésének támogatása című pályázati felhívások tervezete. A kisebb pályázat keretében akár 200 millió foriont, a komplex pályázat esetén pedig akár 5 milliárd forint támogatás lesz igényelhető június/júlistól az élelmiszer feldolgozó üzemek, borászatok és takarmány előállító üzemek fejlesztésére.

Categories: Pályázatok

Bosnie-Herzégovine : 11 541 paires de chaussures en mémoire des victimes du siège de Sarajevo

Courrier des Balkans / Bosnie-Herzégovine - Sat, 06/04/2024 - 09:12

11 541 paires de chaussures représentant les victimes du siège de Sarajevo, dont 1601 paires de chaussures d'enfants : ce « Sentier de la mémoire » vise à préserver l'histoire collective de la guerre, pour les générations futures.

- Articles / , , ,
Categories: Balkans Occidentaux

'My first time home 30 years after I fled a genocide'

BBC Africa - Fri, 05/04/2024 - 18:24
The BBC's Victoria Uwonkunda speaks to survivors of the Rwanda genocide violence 30 years after she fled.
Categories: Africa

»Es gilt vor allem, Vertrauen aufzubauen«

SWP - Fri, 05/04/2024 - 17:00
Felix Schenuit von der Stiftung Wissenschaft und Politik über mögliche wirtschaftspolitische Strategien, den Hochlauf von Carbon-Management-Technologien wie CCS zu unterstützen – ohne dabei den Ausstieg aus fossilen Energien zu verzögern und die Akzeptanzbereitschaft der Bevölkerung zu verspielen.

[Actualité] Les journalistes ne sont plus bienvenus au siège de l’OTAN ! (v2)

Bruxelles2 - Fri, 05/04/2024 - 16:30

(B2) L'Alliance atlantique a décidé de jouer avec le feu en revoyant ses critères d'accréditation des journalistes. Et en prenant des décisions au déboté, accordant à l'un ou à l'autre, selon son bon vouloir et selon son humeur.

J'en ai été le témoin. Il y a quelques semaines je reçois la réponse à ma demande d'accréditation permanente à l'Alliance. Un mail standard d'habitude m'informe de la disponibilité de la carte. Cette fois-ci c'est Non. Refus. Motif avancé : je ne couvre pas régulièrement l'Alliance. Étonnant vu le nombre d'articles produits par B2 que je signe parfois, cosigne souvent et relit toujours. Étonnant aussi est le format du mail en anglais uniquement. Une contravention à tous les usages dans une Alliance officiellement bilingue.

Mail reçu

L'Alliance en mode bug

Aucune explication

Interloqué, je demande des explications. Une bête erreur peut-être. La tournure même du mail indique une sorte d'automatisme. Que nenni ! La même réponse survient, pas davantage justifiée ni argumentée. Je redemande au cas où. Le chef du service média de l'OTAN M. Sanders prend alors la plume, ânonnant le même message. Message sous-jacent : je n'assiste pas assez aux briefings du secrétaire général de l'Otan. « Mais vous êtes toujours bienvenus, il suffit de faire un Media Pass Day » lâche-t-il en fin de message. Joli mensonge en fait...

L'illusion du Media Pass Day

Le Media Pass Day est une procédure tout sauf pratique. D'une part, elle ne joue que pour les ministérielles. Il faut s'accréditer au préalable plusieurs jours avant. Impossible de le faire en dernière minute, malgré les dires de l'OTAN (1). Même si vous avez fait l'accréditation à l'avance, et que tout est en règle, l'accueil (géré par le service de sécurité) est d'une lenteur pharamineuse (2). C'est simple, à côté, même les « douanes » de Transnistrie, pourtant éduquées à la soviétique, sont plus rapides ! Enfin, en dehors des réunions, par exemple pour des briefings avant réunion ou rencontres informelles, il faut faire une demande spéciale et avoir un accompagnateur, etc. Et encore celui-ci devra montrer patte blanche sous l'œil soupçonneux du gardien de sécurité. Bref tout est fait pour rendre impossible aux journalistes de travailler tranquillement et rapidement.

Une surdité administrative

Derrière mon cas personnel, d'autres collègues se retrouvent dans des situations clownesques. Dans le meilleur des cas, leur demande est refusée. Parfois ils ne reçoivent aucune réponse à leur demande. Trois mois après le début de l'année ! Et, à chaque foisn on leur fait le coup du "Media pass day". L'administration de l'OTAN est une bureaucratie lourde. C'est connu. Avec ses fonctionnaires en surnombre, bien payés, elle ne brille pas par sa productivité. Ce n'est pas nouveau. Mais, à ce point, Courteline est battu.

Le royaume de l'absurde

Lors de la dernière ministérielle, mon tweet puis ce post font remonter toute une série de dysfonctionnements. Plusieurs collègues ont ainsi dû attendre un long moment : 45 minutes environ avant de pouvoir entrer lors de la dernière réunion des ministres des Affaires étrangères mercredi et jeudi. Un collègue italien arrive devant le siège de l'Alliance jeudi matin. Il se fait refouler. Tout le monde connait pourtant Lorenzo Consoli à Bruxelles, un journaliste réputé, sérieux, avec plusieurs années de compteur auprès de l'UE et l'OTAN, fouineur certes mais gentil comme une crème. L'Écossaise du service d'accréditation, butée, ne veut rien entendre, et refuse d'intervenir : « envoyez un mail, send an email ! ». Refusant de régler le cas.

Le journaliste, pas le cameraman !

Bis repetita l'après-midi avec une équipe de télévision d'un pays asiatique. Se présente : le journaliste et le cameraman. Ils travaillent pour une télévision asiatique. La journée est primordiale pour eux. L'OTAN a invité les pays de l'Indo-Pacifique pour parler coopération. « Nous sommes venus à l’Otan pour la conférence de presse du secrétaire général — me raconte-t-il, un rien dépité. Près d’une heure d'attente ! Et, finalement, on n’a distribué le badge qu'à l’un d’entre nous. Motif : mon collègue caméraman n’a pas reçu le mail de confirmation après son accréditation. Nous sommes deux pour faire le reportage télévisé. Sans le caméraman, on ne peux rien faire. Nous avons alors dû quitter le siège de l’Otan. »

Une OTAN sans tête, une bureaucratie qui règne

En fait, les responsables politiques, saisis, sont aux abonnés absents. Le porte-parolat, la secrétaire générale chargée de la diplomatie publique, etc. ont été informés. Ils n'ont pas bougé leur petit doigt, laissant faire... En réalité, les responsables de l'Alliance ont lâché la bride à leur administration et n'ont plus aucun pouvoir sur elle, qui erre comme une poule sans tête. Le secrétaire général, le Norvégien Jens Stoltenberg, tout affairé à parfaire son futur sommet de Wasshington, clou de sa carrière de dix ans, a totalement délaissé la gestion du secrétariat de l'Alliance. Et contrôler l'administration reste le cadet de leur souci. Laissant ce lourd souci au successeur : un nouveau secrétaire général est en passe d'être nommé (peut-être le Néerlandais Mark Rutte). Son seul objectif semble plutôt être de gonfler les effectifs. Un moyen aussi « d'acheter » la paix avec la plupart des (petits) pays membres.

Une sérieuse entaille à la réputation de l'Alliance

Pour une organisation qui affirme vouloir défendre « collectivement la liberté et la démocratie », ce cas de figure est pour le moins troublant, où l'administratif prime sur le politique, l'obscurantisme sur le droit.

Écouter religieusement ou travailler ?

Toutes ces règles sont autant d'entraves en fait au travail journalistique moderne. En effet, il n'est pas obligatoire pour un journaliste de couvrir la conférence de presse du secrétaire général de l'OTAN, ennuyeux à souhait. En pratique, pour un journaliste digne de ce nom, il vaut mieux aller dans le patio écouter un ministre faire une déclaration, croiser un diplomate, demander une explication technique à un expert, voire se rendre à un briefing de l'un ou de l'autre (si on est invité), qu'écouter religieusement la sainte prose de Stoltenberg retransmise sur internet (cf. encadré).

Une manière inquisitoriale de contrôler les journalistes

En refusant la délivrance des accréditations permanentes non seulement à moi mais à d’autres journalistes, l’Alliance se permet d’être inquisitoriale dans le travail des journalistes, de vérifier quelles sont leurs méthodes de travail. Or, pour reprendre l'expression d'une collègue : l'Alliance n'a pas à s'interposer dans la façon dont un journaliste organise son travail.

Une atteinte claire aux libertés

Ce qui est en jeu ici en effet n’est pas une bête question administrative, c’est une question fondamentale : les journalistes sont-ils bienvenus ou non à l’OTAN ? Leur permet-on de faire leur travail de façon honnête et objective ? Les journalistes sont-ils libres, de penser, d'écrire, de dire ce qu'ils veulent, ce qu'ils voient, en respectant les règles habituelles de déontologie journalistique ? Sont-ils autorisés à écouter toutes les voix à l'intérieur de l'Alliance, voix diverses qui ne disent pas toujours la même chose, tout simplement car chaque pays a son histoire et ses intérêts ? Ou sont-ils juste des machines bonnes à reproduire fidèlement les communiqués et propos officiels ? Sont-ils contrôlés, surveillés, écoutés tout le long de leur présence dans les bâtiments de l'Alliance (NB : on peut le supposer vu le contenu du mail) ? Si l’OTAN n’arrive pas à répondre à ces questions, inutile de mettre des millions d’euros dans la communication, elle verra ruinée un de ses fondamentaux : la liberté.

Une grave entorse à l'État de droit

Se pose une autre question : l'Alliance respecte-t-elle les principes de bonne gouvernance, d'État de droit ? La réponse est là aussi clairement Non. Dans tout État digne de ce nom, une décision qui porte préjudice doit être sérieusement motivée, étayée par des faits, faire l'objet d'une appréciation au regard d'une règle de droit, être authentifiée par une personne qui prend la décision. Et, au besoin, permettre un recours ou un réexamen. Aucune de ces règles, pourtant fondamentales, n'est respectée en l'espèce. Le secrétariat général de l'OTAN agit comme toute structure ou État autoritaire, sans rendre compte ni respecter la moindre règle de droit.

Une erreur stratégique

Au final, cette manière de faire, en ces temps de tension internationale ou de guerre, apparait surtout comme une énorme erreur stratégique. En laissant l'impression de faire le tri entre les "bons" journalistes et les autres, de considérer comme mineur le travail journalistique, elle sème le trouble et la confusion. On voudrait donner du crédit à ceux qui accusent l'OTAN d'être opaque ou anti-démocratique qu'on ne s'y prendrait pas autrement. Priver les journalistes patentés de faire leur travail, au besoin critique, c'est donner libre cours à toutes les rumeurs, donner une prime en fait à la désinformation sur l'information. Cela pourrait laisser des traces durables que ne pourront effacer les millions de dollars consacrés à la communication. Une bêtise sans nom.

(Nicolas Gros-Verheyde)

Comment se déroule une conférence de Stoltenberg

La conférence de presse est très organisée, bien fléchée, bien réfléchie, bien contrôlée. La parole est rituellement attribuée à 1. un journaliste américain ou britannique, 2. un journaliste allemand, 3. un journaliste ukrainien (c'est logique), 4. un journaliste d'un pays proche (Géorgie, Balkans, Moldavie, etc.) — Histoire souvent de pouvoir justifier un propos supplémentaire du secrétaire général (1) — 5. un journaliste de l'Est européen. Et s'il reste du temps, on prendra un journaliste italien, espagnol, au besoin un Français... Mais vaiment s'il reste du temps.

Concrètement, si vous n'appartenez pas aux catégories Prime, il vaut mieux avoir prévenu que vouliez poser une question, que vous la posiez en anglais (n'essayez pas le Français, le secrétaire général ne le parle pas, et il ne faut pas l'embêter). Les journalistes français ont peu à peu déserté l'exercice d'ailleurs...

Un exercice bien calibré, prévu d'avance, où il n'y a aucune spontanéité ni imprévu. Mécanique avec ses mouvements de balanciers de mains, une fois à droite, une fois à gauche, Jens Stoltenberg répète doctement son message, inversant parfois les phrases pour donner l'impression qu'il dit quelque chose de nouveau. Mais rien de plus que ce qui a été préparé d'avance. Tout est rediffusé en live. Et un script fourni très rapidement (en anglais au moins).

Une fois la conférence de presse finie, il ne reste d'ailleurs pas pour papoter deux ou trois minutes hors micro. Ce qui était davantage le cas de son prédecesseur, le Danois A.F. Rasmussen, qui avait d'autres défauts. Le Norvégien n'est pas très à l'aise en fait face à la presse.

(1) Ceux-ci ont une place surdimensionnée lors du jeu de questions-réponses.

  1. Lors d'une rencontre, où nous étions cependant "chaperonnés" par un diplomate, pour faire passer 7 journalistes, il a fallu plus de 40 minutes au service de sécurité pour faire les badges.
  2. Cette organisation est la conséquence des nouveaux locaux modernes : l'entrée est située très loin (à plusieurs centaines de mètres des bureaux). Dans l'ancien bâtiment, en préfabriqué, un attaché de presse venait là en permanence (lors des ministérielles) ou n'était pas loin (hors des ministérielles). Il facilitait le travail du parfait inconnu débarquant à l'Alliance, un peu perdu, comme du plus expérimenté qui a "oublié son badge". Reconnaissant les uns et les autres, ce système avait le mérite de la simplicité et de la convivialité. Efficace aussi car l'officier de presse en profitait pour faire passer un message.

Mis à jour avec les autres cas qui remontent tous plus absurdes les uns que les autres. Passage du papier en Actualité (au lieu de Editorial)

Categories: Défense

STELLUNGNAHME zu dem Vorschlag für eine Richtlinie des Rates zur Änderung der Richtlinie (EU) 2015/637 über Koordinierungs- und Kooperationsmaßnahmen zur Erleichterung des konsularischen Schutzes von nicht vertretenen Unionsbürgern in Drittländern und...

STELLUNGNAHME zu dem Vorschlag für eine Richtlinie des Rates zur Änderung der Richtlinie (EU) 2015/637 über Koordinierungs- und Kooperationsmaßnahmen zur Erleichterung des konsularischen Schutzes von nicht vertretenen Unionsbürgern in Drittländern und der Richtlinie (EU) 2019/997 zur Festlegung eines EU-Rückkehrausweises
Ausschuss für auswärtige Angelegenheiten
Nacho Sánchez Amor

Quelle : © Europäische Union, 2024 - EP
Categories: Europäische Union

Independent Thinking: Has Turkey turned against Recep Tayyip Erdoğan?

SWP - Fri, 05/04/2024 - 10:37
Turkey’s voters moved decisively against President Erdoğan in the local elections. Does this give an opening to the opposition in 2028?

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