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Updated: 2 months 1 week ago

Burkina : "Nous ne sommes pas contre les migrations", maintient Sébastien Ouédraogo, coordonnateur général d'Alert Migration Afrique

Thu, 24/12/2020 - 00:00

Le Burkina Faso à l'instar de plusieurs pays du monde a célébré la journée internationale du Migrant le 18 décembre 2020. Pour sa part, l'association Alert Migration Afrique a organisé les 48h du Migrant à Ouagadougou, les 18 et 19 décembre. Plusieurs activités ont été menées notamment un dépôt de gerbes de fleurs et des prières pour le repos des âmes des migrants disparus, une marche silencieuse, des rencontres-échanges et une conférence publique. Dans un entretien vidéo qu'il nous a accordé, le Coordonnateur général de l'association, Sébastien Ouédraogo, est revenu sur cette célébration et surtout la question migratoire au Burkina Faso.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

Categories: Afrique

Droits d'auteur au Burkina : Le BBDA a collecté plus de 28 millions de FCFA auprès des partis politiques au profit des artistes

Wed, 23/12/2020 - 21:30

La direction générale du BBDA a organisé, ce mercredi 23 décembre 2020, un déjeuner de presse. L'occasion était de présenter les efforts consentis par la société. Il ressort des propos du directeur général, Wahabou Bara, qu'entre 2016 et 2020, le BBDA a reparti 4 112 921 444 F CFA à ses membres (dont 1 110 726 158 F CFA en 2020).

C'est une tradition ! A chaque fin d'année, les institutions font un arrêt pour dresser le bilan de leurs activités et réfléchir sur les perspectives. Le Bureau burkinabè de droit d'auteur (BBDA) s'est prêté à cet exercice, ce mercredi 23 décembre 2020, à Ouagadougou, au cours d'un déjeuner de presse. En termes d'actions, beaucoup de choses ont été réalisées au niveau de l'amélioration du cadre juridique et de la gouvernance. Pour ce qui concerne la bonne gouvernance, la société s'est d'ôtée d'un Plan stratégique de développement (PSD) couvrant la période 2017-2020.

En août 2020, les journalistes et éditeurs de presse ont touché leurs droits

Ce plan comportait trois axes principaux notamment l'augmentation des collectes, l'amélioration de la répartition des droits et le soutien à ses membres. Globalement, des acquis ont été engrangés. De la collecte de la redevance de droits d'auteurs, le BBDA a mené un plaidoyer durant la campagne électorale 2020, en vue d'inciter les partis politiques à s'acquitter de leurs redevances de droits d'auteurs, a rappelé le directeur général (DG) Wahabou Bara qui avait à ses côtés ses proches collaborateurs.

Cette initiative a permis de collecter la somme de 28 950 000 F CFA auprès de 17 partis politiques. Parmi ces partis politiques, on peut citer le MPP, l'ADF/RDA, le CDP, l'UPC, le PAREN, Vision Burkina, Agir ensemble, le Mouvement SENS, l'UNIR/PS. Une répartition spéciale en faveur des œuvres exploitées lors de ces campagnes est prévue le 28 janvier 2021.

Les hommes de médias lors de la rencontre

En plus de sa mission principale qui est de collecter les redevances de droit d'auteur, cette société contribue à la promotion culturelle des œuvres de ses membres qui sont au nombre de 9 000 personnes. Entre 2016 à 2020, ce sont 1 877 projets culturels qui ont bénéficié de son appui financier à travers le Fonds de promotion culturelle. L'enveloppe financière s'élève à 612 818 900 F CFA.

En plus de cela, il prévoit un système de prévoyance sociale à l'attention des artistes du troisième âge. « A travers le Fonds d'aide aux membres âgés (AMA), le BBDA alloue chaque trimestre, à 50 créateurs du 3e âge et vivant dans une situation de précarité, la somme de 100 000 F CFA. A ce jour, ce sont 200 membres du BBDA qui ont pu bénéficier du fonds AMA », a indiqué M. Bara. Le paiement de la dernière tranche est prévu pour ce jeudi 24 décembre 2020.

Le droit d'auteur est important dans le développement d'une nation

L'une des activités dont le BBDA peut s'enorgueillir également, c'est la tenue de l'académie de l'OMPI sous sa houlette. Une première sur le continent africain. Sans oublier l'adoption d'un projet relatif à la filière musique. « L'OMPI prévoit sa mise en œuvre de 2020-2022 dans quatre pays de l'espace UEMOA, à savoir le Burkina Faso, le Bénin, le Sénégal et la Côte d'Ivoire », a confié le premier responsable.

Notons par ailleurs que tout n'a pas été rose dans le Plan stratégique de développement (PSD) 2017-2020. Entre autres insuffisances, il y a le déficit de communication. Pour la nouvelle année, a précisé M. Bara, le BBDA s'est doté d'un nouveau PSD 2021-2023 dont la vision est de faire du Bureau un modèle économique pour les créateurs et un instrument à la disposition de la politique culturelle du Burkina Faso. Cette vision s'articule autour de 4 axes stratégiques : Moderniser les outils et méthodes de gestion, élargir l'assiette de perception, promouvoir la bonne gouvernance et restaurer l'image du BBDA, améliorer les conditions de travail et le bien-être du personnel.

Aïssata Laure G. Sidibé
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Categories: Afrique

CASEM du ministère de l'Education : Les acteurs se préparent à relever les défis de 2021

Wed, 23/12/2020 - 21:30

La deuxième session du Conseil d'administration du secteur ministériel (CASEM) du ministère de l'Education nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales s'est ouverte ce mercredi 23 décembre 2020 à Loumbila. Au menu, l'examen du bilan 2020 et l'adoption du plan d'action 2021.

C'est dans un contexte marqué par la pandémie à coronavirus d'une part et la fermeture d'établissements scolaires due à l'insécurité d'autre part, que se tient la deuxième session du Conseil d'administration du secteur ministériel (CASEM) du Ministère de l'Education nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales (MENAPLN).

Le principal ordre du jour soumis aux acteurs de l'éducation est l'examen du bilan 2020 et l'adoption du plan d'action pour 2021.
Pour Pr Khalifa Traoré, secrétaire général du département de l'Education, représentant le ministre, la mise en œuvre du plan d'action et du programme d'activités 2020 a permis d'atteindre des résultats satisfaisants malgré la crise sanitaire due au Covid-19. Cette pandémie a entraîné un ralentissement dans la mise en œuvre suite à l'application des mesures restrictives prises par le gouvernement pour faire face à la maladie.

Des participants au CASEM.

Ainsi, au titre du bilan, le taux global moyen d'exécution physique du programme d'activités du MENAPLN enregistré au troisième trimestre de l'année 2020, s'établit à 58,31% contre un taux de 62, 82% à la même période de l'année 2019, soit une régression de 4,51%. Cela s'explique en grande partie par le contexte sécuritaire et sanitaire.

Pour ce qui est des acquis majeurs, à en croire Pr Traoré, on peut noter entre autres la réalisation de nombreuses infrastructures, la conduite à terme de l'année scolaire 2019-2020 dans le contexte de Covid-19 et le démarrage de celle 2020-2021. Il y a aussi l'organisation réussie des examens et concours scolaires de la session 2020, la mise en œuvre des activités d'alphabétisation, la tenue des principaux cadres de concertation et la mise en œuvre des actions en vue d'un meilleur pilotage du système éducatif. En ce qui concerne le budget du programme d'action 2021 du MENAPLN, Il est estimé à 540,9 milliards de F CFA.

Le secrétaire général du ministère de l'Education, Pr Khalifa Traoré.

En matière d'indicateurs, on note, sur la période allant de l'année scolaire 2015-2016 à celle 2019-2020, une tendance à la hausse du taux brut de scolarisation dans tous les ordres d'enseignement. Par exemple, au préscolaire, le taux brut de scolarisation est passé de 2,9 à 6, soit un gain de 3,1%. Au primaire, il est passé de 86,1% à 90,7% en 2018, soit un gain de 4,6%. Cette évolution a rechuté à 86,6% en raison de la fermeture de nombreuses écoles primaires due à l'insécurité.

Aussi, le département déplore la non-tenue d'activités importantes pour le système éducatif comme le renforcement de capacités du personnel à tous les niveaux. Le défi principal du ministère reste la restauration de l'offre éducative dans les zones à fort défi sécuritaire en développant la résilience des populations et du système éducatif face au fléau du terrorisme.

Bilan satisfaisant

Le présent CASEM se tient dans un contexte au niveau national marqué par l'arrivée à échéance du référentiel de développement (le PNDES), et l'entame du processus d'élaboration du nouveau référentiel national de développement sur la base du programme de société 2021-2025. D'où l'importance de cette rencontre pour que tous les acteurs puissent s'accorder sur le document.

L'ambassadrice du Canada au Burkina Faso, Carol Vivian McQueen.

Pour les partenaires techniques et financiers, les échanges entre les deux parties ont permis de convenir d'une note de cadrage pour l'utilisation des ressources. « Oui, nous sommes satisfaits du bilan présenté ce matin. On voit que le gouvernement a fait un travail remarquable pour maintenir et continuer à offrir une éducation de qualité à la jeunesse malgré les grands défis sécuritaires et sanitaires. On remarque que c'est difficile mais nous sommes très satisfaits du niveau d'effort. Les partenaires vont continuer à accompagner le gouvernement pour les secteurs prioritaires », a déclaré l'ambassadrice du Canada au Burkina Faso, chef de file des partenaires techniques et financiers, Carol Vivian McQueen.

Issoufou Ouédraogo
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Droits humains - Examen périodique universel : Le projet de rapport à mi-parcours des recommandations soumis pour validation

Wed, 23/12/2020 - 21:30

Le 7 mai 2018, Le Burkina Faso présentait à Genève son rapport au titre du troisième cycle de l'examen périodique universel (EPU). Des 204 recommandations issues de l'EPU, le Burkina Faso en a accepté 184 et s'est engagé à fournir à la communauté internationale un rapport à mi-parcours en fin 2020 pour rendre compte de la mise en œuvre desdites recommandations. Le projet du rapport est soumis pour validation au comité de pilotage, au cours d'un atelier organisé, ce mercredi 23 décembre 2020, par le ministère des Droits humains et de la Promotion civique grâce au soutien financier du Programme national des Nations-Unies pour le développement.

Créé en 2006 par la résolution 60/251 de l'Assemblée générale des Nations-Unies, l'examen périodique universel (EPU), faut-il le rappeler, est un mécanisme unique du Conseil des droits de l'Homme qui permet de passer en revue les réalisations de l'ensemble des États membres de l'ONU dans le domaine des droits de l'Homme. Après mai 2018 où le Burkina Faso a présenté son rapport pour la troisième fois depuis 2008, les autorités s'étaient engagées à mettre en œuvre les recommandations issues de l'EPU et des organes de traité. Sur les 204 recommandations, le pays avait accepté 184 d'entre elles et s'était engagé à fournir un rapport à mi-parcours en fin 2020 sur leur mise en œuvre.

Une vue des partcipants à l'atelier

L'appui du PNUD

Prêt, le projet de ce rapport à mi-parcours est présenté pour validation aux acteurs issus des institutions et de la société civile au cours d'un atelier, organisé mercredi 23 décembre à Ouagadougou. Dans son discours, la secrétaire générale du ministère des Droits humains et de la Promotion civique, Alizèta Koné/Compaoré, a remercié le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) pour son appui financier qui a permis l'élaboration du document et la tenue de la rencontre. Elle a indiqué que le rapport à mi-parcours permet au gouvernement « de faire le bilan des acquis, d'identifier les difficultés rencontrées et de chercher des solutions pour optimiser la mise en œuvre des recommandations en attente de réalisation ».

Mme Alizèta Koné, secrétaire générale du ministère de droits humains et de la promotion civique

Malgré un contexte difficile…

Selon elle, la mise en œuvre de ces recommandations s'est faite « dans un contexte sécuritaire et sanitaire difficile marqué par la recrudescence des attaques terroristes, la pandémie de la Covid-19 ainsi que les difficultés financières qui ont affecté la mise en œuvre effective de certaines activités ». Mais « en dépit de toutes ces difficultés, se réjouit-elle, force est de relever à mi-parcours les acquis engrangés. La quasi-totalité des recommandations de l'EPU connaissent un début de mise en œuvre. Certaines recommandations sont entièrement mises en œuvre ».

Jean de Dieu Bambara, directeur général de la défense des droits humains

…des acquis ont été engrangés

Des explications du directeur général de la défense des droits humains, Jean de Dieu Bambara, il ressort que les recommandations concernent le renforcement du cadre normatif et institutionnel en matière de droits humains. « Il y a un certain nombre de textes et lois qui doivent être adoptés pour renforcer notre cadre juridique. Par exemple, le code des personnes et de la famille qui est en relecture participe au renforcement du cadre normatif.

Il y a également le code pénal qui a été adopté en 2018 et qui faisait partie des recommandations. Au niveau institutionnel, la Commission des droits humains a été mise en place conformément aux principes de Paris. Et certaines mesures ont été prises pour renforcer son indépendance. Au niveau sectoriel, il y a des recommandations qui concernent la promotion des droits de la femme, de l'enfant, des travailleurs migrants, etc. », explique M. Bambara.

Cet atelier entre dans le cadre du Programme cohésion sociale, sécurité et État de droit (CoSED), un programme qui s'organise autour de trois thématiques majeures : justice et droits humains, sécurité, cohésion sociale et réconciliation.

Herman Frédéric Bassolé
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Mise en œuvre du PNDES : 83,03% de taux d'exécution pour le volet Eau et Assainissement

Wed, 23/12/2020 - 21:30

La deuxième session ordinaire du Conseil d'administration du secteur ministériel (CASEM) de l'année 2020 du ministère de l'Eau et de l'Assainissement s'est tenue ce mardi 22 décembre 2020 dans la cité du cavalier rouge. Placé sous le thème « Mise en œuvre du volet eau et assainissement du Plan national de développement économique et social (PNDES) 2016-2020 : bilan, acquis et défis », ce 2e CASEM a été lancé par le chef du département de l'Eau et de l'Assainissement, Niouga Ambroise Ouédraogo.

Le ministère de l'Eau et de l'Assainissement a tenu son Conseil d'administration du secteur ministériel (CASEM) sous le thème « Mise en œuvre du volet eau et assainissement du Plan national de développement économique et social (PNDES) 2016-2020 : bilan, acquis et défis ».

Un thème que le ministre Ambroise Ouédraogo justifie par le fait qu'après cinq ans de mise en œuvre du PNDES, il était opportun de faire un bilan à chaud. Cette deuxième session qui se tient à l'échéance du PNDES, offre l'opportunité aux acteurs du secteur de jeter un regard sur le fruit des efforts fournis. Ce qui permettra d'évaluer le niveau d'exécution des investissements structurants et des réformes stratégiques ainsi que l'évolution des indicateurs du sous-secteur, et de présenter les acquis majeurs et les contraintes de la mise en œuvre du volet eau et assainissement du PNDES.

Niouga Ambroise Ouédraogo, ministre de l'Eau et de l'Assainissement.

Le ministre a donc invité les participants à ne ménager aucun effort pour que les points inscrits à l'ordre du jour du présent CASEM soient examinés avec la plus grande attention et qu'à la fin, les recommandations qui seront faites reflètent les aspirations profondes des populations. Le maire de la commune de Koudougou, par la voix de son représentant Junior Kaboré, tout en souhaitant la bienvenue aux participants à ce CASEM, n'a pas manqué de les inviter au strict respect des mesures barrières édictées contre la maladie à coronavirus.

Au titre des acquis engrangés dans le domaine de l'eau et l'assainissement, on relève entres autres l'augmentation de la capacité de stockage en eau de surface d'environ 22%, l'augmentation de la proportion de retenues d'eau de 500 000 m³ avec protection des berges qui passe de 13% en 2015 à 18% en 2019. Quant à l'eau potable, le taux d'accès national est passé de 71,9% 2015 à 75,4 % en 2019, et le nombre de villages n'ayant pas accès à l'eau potable est passé de 360 en 2016 à 69 en fin 2019. Aussi, le taux d'accès national à l'assainissement familial est passé de 18% en 2015 à 23,6% en 2019 ; le nombre de villages ayant mis fin à la défécation à l'air libre est passé de 18 à 354 villages.

Ils sont 139 participants à prendre par à ce 2e CASEM de l'année.

En matière de réformes, il a été cité l'adoption de la politique sectorielle « environnement, eau et assainissement », l'adoption du plan d'action 2018-2021 de l'Appui à la maîtrise d'ouvrage communale (AMOC) en matière d'eau potable, d'assainissement et d'hygiène. Aussi le gouvernement a adopté un décret concernant la diminution du coût de l'eau en milieu rural qui passera de 500f/m³ à 350f/m³.

En vue d'apporter de plus grandes contributions aux problèmes d'eau dans notre pays, le ministère de l'Eau et l'Assainissement a élaboré un rapport de programmation détaillée des activités pour 2021. Parmi les défis à relever, il y a la réalisation de quatre nouveaux barrages et la réhabilitation de huit barrages dégradés ; la réalisation de 1 600 forages neufs équipés de PMH, 65 forages à gros débit, 112 AEPS/PEA neufs et 15 CPE ; la construction d'environ 64 000 latrines familiales, 3 000 blocs de latrines dans les écoles, centres de santé et lieux publics.

Sur la question du slogan « Zéro corvée d'eau » prévu par le président dans son programme antérieur, le ministre de l'Eau et de l'Assainissement, Niouga Ambroise Ouédraogo, a apporté des précisions. « Zéro corvée d'eau est un objectif, et le président vient d'être réélu. Il ne manquera pas de dire qu'il s'engage à poursuivre les investissements dans un objectif futur. On a diminué de façon drastique la pénibilité de l'eau, et c'est comme ça qu'il faut interpréter ce slogan », a défendu Ambroise Ouédraogo.

De façon générale, le taux d'exécution physique global du volet « Eau et assainissement » du PNDES est estimé à 83,03%. Ce taux, qui est largement au-dessus de la moyenne, est certes satisfaisant, mais l'arbre ne doit pas cacher la forêt. D'où l'invite lancée par le ministre à tous les acteurs de l'eau à plus d'engagement, car le secteur de l'eau sera continuellement sollicité. « On ne finit jamais d'approvisionner les populations en eau potable », a conclu le ministre Ouédraogo.

Prince Omar
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Patrimoine culturel immatériel : Les membres du comité de gestion et de révue installés

Wed, 23/12/2020 - 21:30

Le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme a procédé ce mercredi 23 décembre 2020 à Ouagadougou, à l'installation des membres du comité de gestion et de suivi du patrimoine culturel immatériel burkinabè. Ceux-ci auront pour mission de renforcer les capacités des acteurs intervenant dans ce secteur bien précis.

Le Burkina Faso a ratifié la convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Pour mettre en œuvre ses engagements, les autorités en charge de la culture ont fait l'inventaire des thématiques. Cela a porté sur le domaine des arts de spectacle en pays Senoufo. Ce travail a permis d'inscrire en 2012 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'Humanité, les pratiques et expressions culturelles liées au balafon des communautés senoufo.

Les differents membres sont invités à une participation active aux sessions qui seront programmées

Grâce au soutien de l'UNESCO, le Burkina a pu également recenser 1492 éléments culturels. Selon le secrétaire général du ministère de la Culture, Lassina Simporé, cela représente une riche diversité culturelle du pays des Hommes intègres. Mais, note-t-il, le pays ne dispose pas de compétences nécessaires pour sauvegarder ces richesses. C'est pourquoi ils ont initié le projet de renforcement des capacités des acteurs intervenant dans la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel au Burkina.

Le comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel a trouvé l'initiative novatrice. Il a décidé d'accompagner le projet. Le directeur de cabinet du ministre de la Culture, Nestor Kahoun, qui a présidé la cérémonie d'ouverture, a révélé que le projet a deux comités. L'un est chargé de la gestion et l'autre de la révue. Les membres du comité de révue ont pour mission d'apporter leur appui conseil aux techniciens siégeant au comité de gestion.

Une photo de famille avec les membres des comités de gestion et de révue

Les membres du comité de gestion devront, selon le directeur de cabinet, faire preuve d'ouverture d'esprit pour mieux appréhender les préoccupations des acteurs issus des organismes non publics. Pour que cette mission qui doit durer 24 mois soit un succès, Nestor Kahoun a invité les differents acteurs à une collaboration franche, à une participation active aux sessions qui seront programmées.

Dimitri OUEDRAOGO
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Cohésion sociale : Le Burkina Faso a élaboré sa stratégie

Wed, 23/12/2020 - 21:00

Ouagadougou a abrité ce mercredi 23 décembre 2020 l'atelier technique de pré-validation du rapport diagnostic et de la stratégie nationale de cohésion sociale au Burkina Faso.

Le constat est sans équivoque. Le Burkina Faso a mal à sa cohésion sociale. La situation sécuritaire et les conflits communautaires qui ont cours au pays ont fini par porter un coup dur à la cohésion sociale et au vivre-ensemble.

Afin de mieux réguler ce problème, le gouvernement a décidé de se doter d'une stratégie nationale de cohésion sociale. Pour ce faire, des experts ont élaboré un document dont le draft a fait l'objet d'un atelier de pré-validation à Ouagadougou.
« L'atelier qui nous réunit a pour vocation de vous soumettre le rapport diagnostic, les grandes orientations et les axes prioritaires de notre Stratégie nationale de cohésion sociale », a relevé Madiara Sagnon/Tou, ministre déléguée chargée de l'Administration territoriale.

Une stratégie inclusive

Débuté depuis quelques temps, le processus d'élaboration de la stratégie a permis d'identifier les acteurs clés et des actions à mener pour renforcer le vivre-ensemble. « Le processus d'élaboration du document nous a permis de faire le diagnostic et de savoir quels sont les différents acteurs qui interviennent en matière de cohésion sociale au Burkina Faso. Quels sont les ministères qui ont un pan ou un volet qui renforce la cohésion sociale, quels sont les acteurs non étatiques qui interviennent en matière de cohésion sociale, de faire l'état des lieux des différentes interventions et voir comment toutes ces activités peuvent être prises en compte dans cette stratégie qui va donner une certaine orientation du gouvernement en matière de cohésion sociale, la vision que le gouvernement a de cette question, la définition qu'il en donne pour que toutes les interventions tournent autour de cette vision et de cette orientation du gouvernement », a résumé Dr Siaka Ouattara, directeur général de la promotion de la cohésion sociale au ministère de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale.

L'élaboration du document est appuyée par le PNUD. Pour le représentant résident de l'institution onusienne au Burkina, la stratégie entre en droite ligne des objectifs de développement durable (ODD).

« A travers cet atelier de pré-validation, on vient combler un vide avec ce document qui permettra à ce que toutes les actions trouvent un fondement. Toutes les actions conjuguées ensemble vont avoir un impact sur la question. Pour le PNUD, nous sommes très heureux d'accompagner le gouvernement dans ce processus. Parce qu'à travers cette stratégie de la promotion et de la cohésion sociale, le gouvernement ne fait que renforcer les cadres de mise en œuvre des objectifs de développement durable notamment le n°16 qui porte sur la paix et le développement des installations efficaces et du n°10 sur la réduction des inégalités dans les pays et d'un pays à un autre », a indiqué Mathieu Ciowela, Représentant résident du PNUD au Burkina Faso.

Le processus sera couronné par un plan d'actions dont la finalité sera de renforcer la cohésion sociale au Burkina Faso.

Jacques Théodore Balima
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Lutte contre le Covid-19 : Jhpiego fait don de 75 000 visières au ministère de la Santé

Wed, 23/12/2020 - 20:30

Ce mercredi 23 décembre 2020, Jhpiego a fait don de 75 000 visières de protection faciale au ministère de la Santé. Ce don, d'une valeur de 30 millions de F CFA, est destiné au personnel soignant, en première ligne de la lutte contre la pandémie du Covid-19.

C'est le deuxième don de Jhpiego au ministère de la Santé dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. Le premier était intervenu le 22 mars 2020, aux premières heures du Covid-19 au Burkina Faso. Ces 75 000 visières de protection faciale réutilisables, sont destinées au personnel soignant en première ligne de la lutte contre la pandémie.

Dr Jérémie Zoungrana remettant officiellement les visières au directeur de cabinet de la ministre de la Santé.

Elles permettent de protéger une grande partie du visage, notamment les yeux, le nez et la bouche simultanément, des projections directes de gouttelettes et de postillons de l'intérieur vers l'extérieur, et vice-versa. Ces visières permettent également de limiter le risque de se toucher le visage avec les mains. Ce sont des équipements faciles à porter de façon permanente sans aucune gêne pour la respiration, et ils facilitent les échanges sociaux et la compréhension de la parole, du fait que le visage reste visible.

Dr Jérémie Zoungrana, directeur-pays de Jhpiego.

Mais comme le souligne Dr Jérémie Zoungrana, directeur-pays de Jhpiego, ces visières de protection faciale ne se substituent en aucun cas à l'utilisation de masques de protection respiratoire, ni aux gestes barrières. Et pour les utiliser de façon efficace, l'agent de santé ne doit pas les toucher lors du retrait et ne doit pas omettre de pratiquer les gestes d'hygiène des mains immédiatement après.
Le coût des visières de protection faciale est estimé à 30 millions de F CFA. Outre celles remises au ministère de la Santé, 25 000 autres visières seront remises aux structures privées de santé, soit un total de 100 000 visières.

Photo de famille.

Emmanuel Sorgho, directeur de cabinet de la ministre de la Santé, qui a réceptionné le don, a tenu à exprimer la reconnaissance des autorités burkinabè à Jhpiego, « un partenaire incontournable », pour son geste. Il a rappelé qu'à ce jour, ce sont 184 agents de santé qui ont été contaminés par le Covid-19. Ce don arrive donc à point nommé alors que la maladie connaît depuis quelques jours une recrudescence au Burkina Faso. « Vous savez que le personnel de santé est estimé à 25 000 ou 26 000 agents. Avec 75 000 visières, ça fait environ trois visières par agent de santé. Et comme on peut utiliser plusieurs fois, c'est donc un important matériel de protection sur une période donnée pour l'ensemble du personnel de santé du Burkina Faso », a indiqué M. Sorgho.

Justine Bonkoungou
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Commune de Ouagadougou : Les coordinations communales des associations officiellement installées

Wed, 23/12/2020 - 20:30

Mises en place dans le but d'entretenir un partenariat solide avec la commune de Ouagadougou, les coordinations communales des associations de la ville ont été installées ce 23 décembre 2020. Au nombre de 11, ces coordinations sont regroupées par thématique.

Les associations contribuent au développement, en œuvrant à l'amélioration du bien-être des populations. Elles accompagnent ainsi le gouvernement dans ses différentes politiques. C'est dans le but de renforcer la synergie d'action de ces associations, que la commune de Ouagadougou a, à l'issue, d'un processus entamé depuis 2018, mis en place les coordinations d'associations.

Selon la directrice des services administratifs, Adeline Yameogo, onze thématiques ont pu être définies. Ce sont l'agro-sylvo-pastoral, la culture, l'éducation, l'environnement, la jeunesse et l'emploi, la production et transformation, la santé, le domaine socio-professionnel, le droit et le civisme, le sport, et le confessionnel. Les associations, au nombre de 1 459, ont alors été reparties selon ces différentes thématiques. 114 coordinations d'arrondissement ont d'abord été mises en place, puis s'en est suivie la constitution des 11 coordinations communales de 12 membres chacune, avec 10 points focaux.

Le maire de Ouagadougou, Armand Beouindé.

Pour le maire de Ouagadougou, Pierre Armand Beouindé, l'apport des associations est indéniable. En témoigne leur contribution dans la gestion de la crise sanitaire liée au coronavirus. En s'organisant pour sensibiliser les populations sur les gestes barrières, les associations ont contribué à contenir la crise, foi du bourgmestre. C'est pourquoi, il reste convaincu que mieux organisées, les actions des associations auront plus d'impact et cela permettra à la mairie de mieux les intégrer dans ses différents projets. L'édile de la ville de Ouagadougou a également annoncé la gestation d'un cadre de concertation, auquel seront intégrés les groupes spécifiques tels que les personnes vivant avec un handicap et les jeunes.

Photo de famille

La représentante des coordinations, Mamounata Ouédraogo/ Kiemtoré, a exprimé la gratitude du monde associatif au conseil municipal pour ses actions en leur faveur. Selon elle, organiser les associations par thématique permettra à la commune de disposer d'un réseau de compétences pour accompagner les politiques locales. Aussi, touchés par les effets de la crise sanitaire, Mamounata Ouédraogo et ses pairs ont plaidé pour un plan de soutien en direction des associations.

Armelle Ouédraogo
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CNSS : Un arbre de Noël au profit des enfants en situation d'insuffisance pondérale

Wed, 23/12/2020 - 20:00

Le service Santé maternelle infantile (SMI) de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a organisé un arbre de Noël, le mercredi 23 décembre 2020 à Ouagadougou. Cette activité a permis de donner le sourire à 50 enfants en situation d'insuffisance pondérale.

Cinquante enfants en situation d'insuffisance pondérale ont reçu des cadeaux au cours d'un arbre de Noël organisé par le service Santé maternelle infantile (SMI) de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). C'était le 23 décembre 2020 à Ouagadougou.

La cheffe de service médico-social de la CNSS, Viviane Compaoré, a indiqué que le suivi de l'enfant en insuffisance pondérale est obligatoire.

« Avant tout propos, je tiens à remercier les autorités de la CNSS qui ne ménagent aucun effort pour nous accompagner dans nos activités », a lancé la cheffe de service médico-social de la CNSS, Viviane Compaoré. Pour elle, cette cérémonie d'arbre de Noël au profit des enfants en récupération nutritionnelle est devenue une coutume pour le personnel. L'initiative est née du constat que bon nombre d'enfants sont en insuffisance pondérale à Ouagadougou en particulier, et au Burkina Faso en général. Viviane Compaoré a précisé que dans le programme du ministère de la Santé, le suivi de l'enfant en insuffisance pondérale est obligatoire. « Nous nous sommes inscrits dans cette dynamique pour encourager les mères à suivre les conseils donnés par les agents de santé », a-t-elle indiqué.

Gaëlle Kafando recevant le cadeau de son enfant des mains de la marraine de la cérémonie.

La représentante des mères des enfants bénéficiaires, Gaëlle Kafando, a laissé entendre qu'il y a quelques mois, « nos enfants ont été admis au suivi nutritionnel suite à un diagnostic. Aujourd'hui, les résultats sont palpables. Notre satisfaction est très grande, en témoignent la bonne santé de nos enfants et l'amélioration de leur régime alimentaire ». C'est pourquoi, au nom de toutes les mères présentes, Mme Kafando a fait un clin d'œil spécial à tous les acteurs qui ont participé au bon déroulement des activités de suivi. « Votre disponibilité, votre délicatesse et vos précieux conseils ont impacté positivement la santé nutritionnelle de nos enfants », a déclaré la représentante des mères.

La marraine de la cérémonie, Rakèta Ouangraoua, a exhorté les mères à mettre en pratique les conseils reçus.

La marraine de l'arbre de Noël, Rakèta Ouangraoua, par ailleurs pionnière de cette activité qui a commencé en 2006, a exprimé sa joie d'être la marraine de cette édition. Elle a exhorté les mères à mettre en pratique les conseils reçus au cours de la formation. Aussi, Mme Ouangraoua a conseillé aux mères de donner des mets équilibrés à leurs nourrissons, pour favoriser leur bien-être.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

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Football : Jonathan Zongo met fin à sa carrière professionnelle

Wed, 23/12/2020 - 19:30

Le Burkinabè Jonathan Sundy Zongo a mis fin à sa carrière de footballeur professionnelle. Annonce faite dans un post sur son compte Facebook le 22 décembre 2020. L'ancien joueur de l'UD Alméria, d'Army United et FC Badalone, a indiqué qu'il a eu une carrière modeste et pleine d'émotions.

« Cœur, sueur et honneur : c'est ce que vous m'avez demandé et c'est ce que j'ai donné. J'ai eu une carrière modeste et pleine d'émotions. Je me souviens pas m'être fait un ennemi. J'anticipe la fin de ma carrière pour des raisons très importantes. Vous êtes au courant de ma blessure à la CAN 2017. Ces quatre dernières années, j'ai souffert d'une opération à une autre, d'une jambe à l'autre, d'un muscle à l'autre. Ces douleurs m'ont poussé à mettre aujourd'hui un terme à ma carrière. Je rends grâce à Dieu et un grand merci à ma famille, au peuple burkinabè, à tous les clubs qui m'ont fait confiance. A tous mes coéquipiers, aux supporters et à tous ceux qui ont participé d'une manière ou d'une autre à ma carrière », a-t-il écrit sur sa page Facebook.

Lefaso.net

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Région du Sahel : Un nouveau projet pour renforcer la résilience et la cohésion sociale des populations vulnérables

Wed, 23/12/2020 - 19:00

Le projet RECOSA, renforcement de la résilience et de la cohésion sociale des populations vulnérables des régions frontalières du Burkina Faso et du Niger, a été lancé officiellement le 22 décembre 2020 à Dori. Présidée par le gouverneur de la région du Sahel, la cérémonie de lancement a connu la participation des bénéficiaires, les maires des communes et les haut-commissaires de la zone que couvre le projet.

Le RECOSA est un consortium de 8 organisations internationales et locales du Burkina et du Niger. Le but du projet est de répondre aux multiples caractéristiques de vulnérabilités croissantes et de veiller à l'absence de conflits entre les populations. L'atelier de Dori est un cadre pour les acteurs de la mise en œuvre du projet, de le présenter à la population bénéficiaire, ses zones d'interventions, le budget et les bailleurs de fonds. Selon Bosso Denis Gama, chef de zone, le projet est basé sur une approche multisectorielle pour une durée de 4 ans.

Les domaines d'interventions sont principalement les volets sociaux (transfert de monnaie), le volet santé, hygiène et assainissement, le volet moyen d'existence (agriculture, élevage activité génératrice de revenus, sécurité alimentaire), le volet gouvernance locale.

Les maires des communes, les bénéficiaires et les haut-commissaires présents à la rencontre

Dans la région du Sahel, les communes concernées sont : les communes de Sebba, de Tangoukounadié, de Mansila, de Solhan dans la province du Yagha, et les commune de Gorgadji, de Sampelga et de Bani dans le Seno. De l'avis de Bosso Denis Gama, 3 000 ménages bénéficieront d'un paquet intégré sur les filets sociaux et les renforcements des moyens d'existence. Par ailleurs, il indique que 396 211 personnes vont bénéficier des activités communautaires, de santé, d'hygiène et le renforcement de la cohésion sociale. Aussi, 5 484 enfants de moins de 5 ans auront également accès aux soins curatifs. Il note que cela est basé sur l'identification des couches vulnérables. Et, les plus pauvres parmi cette couche vulnérable sont prioritaires pour le projet.

Bosso Dénis Gama, chef de zone du projet

Pour ce qui concerne la zone du Niger, RECOSA intervient dans les commune d'Anzourou et Sakoira dans le département de Tillaberi, la commune de Diagorou dans le département de Gotheye et la commune de Diagourou dans le département de Tera. 4 000 ménages seront bénéficiaires des mêmes paquets intégrés sur les filets sociaux comme au Burkina Faso. 344 834 personnes bénéficieront des activités communautaires de santé et hygiène et d'améliorations de la cohésion sociale. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Daoula Bagnon
Correspondant Lefaso.net / Dori

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G5 Sahel/Burkina : Cap sur les actions diligentes, réalistes, mesurables à impact rapide

Wed, 23/12/2020 - 18:10

Le Comité national de coordination des actions (CNC) du G5 Sahel/Burkina Faso a tenu sa troisième et dernière session de l'année 2020. Il a présenté, au cours de cette séance, outre le point sur la mise en œuvre du programme d'investissements prioritaires (PIP) et du programme de développement d'urgence (PDU), le cadre d'actions prioritaires intégré (CAPI) et son plan d'action ainsi que les fiches-projets disponibles. La rencontre qui s'est tenue le mardi, 22 décembre 2020 à Ouagadougou, avait pour but de recueillir les observations des partenaires pour affiner la stratégie de mobilisation des fonds.

C'est par un point de la mise en œuvre des projets et l'état de la mobilisation des fonds annoncés par la Conférence internationale de Nouakchott sur le G5 Sahel en décembre 2018, que l'expert en infrastructures du G5 Sahel, Mikaïlou Sidibé, a amorcé la présentation du cadre d'actions prioritaires intégré (CAPI) et son plan d'action ainsi que les fiches-projets disponibles.

Le CAPI, qui vise à faciliter la mise en œuvre du PIP (programme d'investissements prioritaires), ambitionne d'identifier des actions rapides, réalistes, mesurables à mener sur les volets sécurité et développement dans les zones fragiles prioritaires, élargis à la dimension humanitaire, à la gouvernance et à la réconciliation. Un plan d'urgence pour la mise en œuvre du CAPI décline les projets prioritaires planifiés dans le temps et dans l'espace pour les deux prochaines années.

Il s'articule autour de projets qui s'inscrivent dans une logique intégrée d'intervention à court terme dans le but d'agir rapidement et efficacement sur les besoins urgents dans les fuseaux (zones) de l'espace G5 Sahel et d'obtenir des résultats rapides. Les orientations de mise en œuvre du CAPI appellent à une priorisation par domaine d'intervention, mais dans une logique intégrée (il s'agit d'apporter une réponse territorialisée intégrée aux problématiques qui se posent dans chaque zone d'intervention) ; une priorisation par zone d'intervention (ce qui implique de tenir compte du zonage en termes de priorités d'intervention et d'approche territoriale intégrée) ; une articulation avec les mécanismes locaux, nationaux et sous-régionaux tenant compte entre autres des actions en cours au niveau local, national et sous-régional, du partage d'information et la communication.

Lire aussi Mikaïlou Sidibé, expert infrastructures du G5 Sahel : « Si le G5 Sahel veut s'attaquer à l'insécurité, il faut aussi s'intéresser à la gouvernance »

Pour atteindre donc ces résultats directs, 20 actions prioritaires seront mises en œuvre dans un plan d'urgence. Ces actions prioritaires seront développées sur les zones transfrontalières d'intervention en fonction des urgences et des priorités spatiales (sécurisation, stabilisation, prévention). La réalisation de ces actions contribuera à atteindre une dizaine d'impacts rapides en terme d'amélioration et de changement sur les capacités d'intervention des forces de défense et sécurité, la sécurité des axes de circulation, la sécurisation accrue des personnes et des biens, la gouvernance et la confiance entre populations et acteurs publics, l'accès à l'éducation, le transport, les infrastructures économiques, les capacités en matière de réinsertion sociale et de lutte contre la radicalisation.

Le CNC G5 Sahel, l'interface pour répondre mieux au besoin d'efficience

A ce jour, avec l'appui de l'Union européenne et le Bureau international du travail, plusieurs fiches de projets ont été finalisées. Il s'agit de l'appui aux acteurs de la sécurité ; l'appui aux autorités locales administratives, judiciaires, religieuses et coutumières en matière de sécurité ; des actions de facilitation de la mobilité des populations ; des actions de dialogue social, de sensibilisation, communication et éducation pour la prévention de l‘insécurité, la stabilisation, la cohésion sociale et la paix ; l'appui à l'insertion socio-économique et à l'autonomisation des jeunes, femmes et personnes vulnérables ; l'appui à la réalisation d'infrastructures d'offre d'énergie renouvelable aux acteurs économiques, aux ménages et services. On note également, toujours dans ce chapitre, l'appui aux infrastructures socio-économiques, à la formation professionnelle, la promotion d'emplois décents et au développement de nouvelles filières d'emplois pour les jeunes dans les zones transfrontalières concernées par les grandes infrastructures.

Cliquez ici pour lire aussi Traitement de l'information liée à la sécurité : Des journalistes renforcent leurs capacités

On a, en outre, les appuis aux projets d'infrastructures de transport de désenclavement et d'accessibilité aux zones frontalières, le renforcement des services de base dans les zones d'accueil au profit des personnes vulnérables et déplacées et, enfin, le développement d'activités agro-sylvo-pastorales (en cours de négociation de financement avec la BADEA).
Le G5 Sahel a pu mobiliser des fonds auprès de l'UEMOA pour démarrer une action prioritaire, notamment le projet d'aménagement territorial intégré (PATI).

« L'année 2020, année post-présidentielle, aura été une année bien particulière pour nous CNC G5 Sahel, au cours de laquelle, nous avons poursuivi l'ensemble des grands chantiers engagés lors de notre présidence en exercice du G 5 Sahel. L'heure n'est pas encore au bilan, mais lorsque nous jetons un coup d'œil en arrière, nous pouvons être satisfaits du chemin que nous avons parcouru ensemble au cours de cette année 2020 », a expliqué à l'ouverture des travaux, le coordonnateur, point focal G5 Sahel Burkina Faso, Norbert Kohoun, saluant l'action des partenaires dans la quête des objectifs poursuivis.

Le coordinateur, point focal, S. Norbert Kohoun (à droite) et l'expert en infrastructures du G5 Sahel, Mikaïlou Sidibé, à l'ouverture des travaux.

Crée en 2019, le CNC G5 Sahel Burkina Faso est une structure interministérielle placée sous la tutelle du ministre de l'Economie, des Finances et du Développement, avec pour mission principale d'assurer la coordination et le suivi de la mise en œuvre des actions développées dans le cadre de la coopération entre les Etats du G5 Sahel. A ce titre, il sert d'interface entre l'administration nationale, le secrétariat exécutif du G5 Sahel et les structures opérationnelles des autres stratégies Sahel pour la cohésion des initiatives et actions et facilite les échanges avec les partenaires techniques et financiers dans le cadre des actions du G5 Sahel.

Il appuie également les leaders politiques dans l'identification, la programmation et la validation des programmes et projets à inscrire dans le cadre stratégique pour le développement de la sécurité du G5 Sahel. Il se réunit en séance ordinaire une fois par trimestre sur convocation du président pour examiner et adopter les rapports réguliers et regarder le programme de travail annuel et budgétaire.

O.L.O
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Situation humanitaire au Loroum : Des jeunes du collectif « S.O.S Loroum » maintiennent le cap de la mobilisation des dons

Wed, 23/12/2020 - 18:00

Le Collectif pour la réponse aux urgences humanitaires au Loroum, dénommé « S.O.S Loroum », a animé, le samedi, 19 décembre 2020 à l'Université Norbert Zongo de Koudougou, une conférence de presse pour faire le bilan de la collecte de dons qu'il a lancée en début octobre et qui arrive à échéance en fin décembre 2020.

« A cette table, nous sommes tous des enfants de déplacés internes. Tant qu'on ne donne pas le ton, personne ne le fera mieux à notre place », a campé d'entrée, le coordonnateur du collectif S.O.S Loroum, Inoussa Kirkoya.

Selon les conférenciers, la situation dans la province au mois d'août 2020 affichait plus de 32 000 déplacés internes. Des 105 villages que compte la province, plus du tiers s'est vidé de ses habitants, selon leur indication. Une situation qui crée de nombreux besoins sociaux de base (vivres, eau, éducation, santé, abris, etc.).

Face à la situation, et aux côtés des efforts de l'administration publique et ses démembrements, aux organisations non-gouvernementales et autres partenaires, des jeunes, constitués essentiellement d'élèves et d'étudiants, regroupés au sein du collectif « S.O.S Loroum », ont initié en octobre 2020, une collecte de dons en numéraires et en matériels (vêtements, fournitures scolaires…). Cette mobilisation implique un volet de cours d'appui aux élèves, de sensibilisation des déplacés et populations d'accueil sur des thématiques liées à la santé, à la cohésion sociale, à l'entreprenariat, etc.

Kirakoya Inoussa (3ème à partir de la gauche) et ses frères et soeurs se sont montré reconnaissants à tous ceux qui ont prêté attention à leur cri de coeur

« Nous avons pour objectif de rendre au moins 100 élèves heureux, en matières de fournitures, de soins et de vivres. (…). A ce jour, le bilan de la collecte est soulageant, mais pas satisfaisant. On l'estime soulageant par ce que les uns et les autres se sont mobilisés autour de l'idéal par les dons de vivres, vêtements et matériels. Et à ce jour, on a plus pu récolter plus de 160 000 F CFA en espèce, des vêtements, des vivres. Il y a également des promesses en attente », dévoile le coordonnateur du collectif S.O.S Loroum, Inoussa Kirakoya.
Pour lui, même si la somme (à ce jour) mobilisée paraît négligeable, rapportée aux statuts d'étudiants et d'élèves, c'est un grand nombre qui a été intéressé par la cause.

Mieux, n'ont pas mis la main à la poche que des ressortissants de la province du Loroum ; des amis, connaissances et autres bonnes volontés ont soit participé soit fait une promesse. « Nous espérons que dans la dizaine de jours qui restent, il y aura beaucoup d'autres bonnes nouvelles. Ce d'autant que la grande partie de la période de collecte ayant coïncidé avec la campagne électorale, il était difficile de mobiliser », explique Inoussa Kirakoya, saluant toutes les personnes qui ont, à ce stade, contribué.

Instant de collecte à Koudougou

Les conférenciers ont profité du cadre pour lancer un appel aux populations d'accueil à ne pas céder aux relents de ségrégation qui, pour eux, peut encore causer du mal dans cette rude épreuve.

A la clôture de l'opération, fin décembre 2020, les organisateurs achemineront tout ce qui a été récolté pour être remis aux bénéficiaires et ce, sous la tutelle des autorités administratives. En attendant, la réception des dons se poursuit aux contacts : (00226) 75 12 85 03 / 72 47 47 28 / 75 25 83 64.
SOS Loroum : Une opération de collecte au profit des personnes déplacées - leFaso.net

O.H.L
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Burkina : Un cadre national de concertation pour promouvoir la recherche scientifique

Wed, 23/12/2020 - 16:34

Le ministre délégué chargé de la Recherche scientifique et de l'Innovation, Urbain Coulidiati, a procédé, le lundi 21 décembre 2020, à l'ouverture de l'Assemblée générale du cadre national de Concertation entre les Institutions d'enseignement supérieur et de recherche et les entreprises privées. Cette rencontre a pour but de promouvoir la recherche scientifique et disposer des documents de base pour la mise en œuvre du cadre national de concertation.

Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES), le gouvernement burkinabè a décidé de mettre l'accent sur un certain nombre de secteurs piliers de croissance du pays. Parmi ces secteurs figure celui la recherche scientifique et l'innovation, qui estmentionné dans le discours de politique générale du chef du gouvernement (DPG) comme pouvant transformer qualitativement et quantitativement les systèmes productifs.

C'est dans cette lancée que le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation (MESRSI) a entamé un processus d'élaboration de textes fondamentaux devant régir le secteur. D'où la loi d'orientation de la recherche scientifique et de l'innovation (LORSI) qui a pour objectif de promouvoir le partenariat et la coopération en matière de recherche scientifique et d'innovation tant au niveau national qu'international.

La photo de famille

Cette loi stipule que les partenaires privés nationaux ou étrangers peuvent concourir à l'offre de la recherche scientifique et de l'innovation. Elle fait ainsi du secteur privé un acteur fondamental de la recherche scientifique ; dans la mesure où il peut participer au financement de la recherche et de l'innovation à travers des accords basés sur des intérêts communs, et contribuer à la valorisation des résultats de la recherche.

C'est tout le sens de cette session de l'Assemblée générale du cadre national de concertation entre les institutions d'enseignement supérieur et de recherche (IESR) et les entreprises privées (EP) organisée le lundi 21 décembre 2020.
Selon le directeur général de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Pr Idrissa Kaboré, cette session vise à disposer des documents de base pour la mise en œuvre des activités du cadre national de concertation entre les IESR et les EP.

Pr Idrissa Kaboré, directeur général de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique

Ainsi, il a été question, au cours de la rencontre, de présenter une communication sur les programmes nationaux fédérateurs de recherche (PRONAFER) et sur le projet de création des technopôles (DGRSI) ; de faire une communication sur le financement de la recherche (FONRID). A cela s'ajoute la validation du plan d'action triennal du cadre national de concertation entre les IESR et les EP ainsi que le projet d'arrêté portant création d'un comité technique.

Renforcement de la collaboration et partenariat solide

Au ministre délégué en chargé de la Recherche scientifique et de l'Innovation, Urbain Coulidiati, de se réjouir de la tenue de cette session qui vient en soutien à la recherche scientifique et à l'innovation. « Les innovations n'ont d'intérêt que lorsqu'elles viennent répondre aux questions et aux préoccupations des utilisateurs. De même, les utilisateurs tels que les entreprises ne peuvent accroître leurs productivités et leurs performances sans l'accompagnement des chercheurs et innovateurs » a-t-il déclaré.

Urbain Coulidiati, ministre délégué chargé de la Recherche scientifique et de l'Innovation, a procédé l'ouverture de la session

Cette session représente donc un renforcement de la collaboration et un partenariat solide entre les structures de recherche et les entreprises privées. Toute chose qui permettra de relever les défis auxquels est confrontée la recherche scientifique à savoir, la faible prise en compte de la recherche-développement dans les entreprises privées ; l'insuffisance de financement pour la mise en œuvre des programmes de recherche ; l'absence ou la faible participation du secteur privé dans le financement de la recherche ; la faible utilisation des résultats de recherche par les entreprises privées.

Judith SANOU
Lefaso.net

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Burkina : Le ministère de la Communication s'interroge sur sa place et son rôle dans la gestion des crises

Wed, 23/12/2020 - 16:24

Le ministère de la Communication et des Relations avec le parlement a tenu, le mardi 22 décembre 2020 à Ouagadougou, son deuxième conseil d'administration de l'année en cours. Le bilan des activités et les perspectives ont meublé les travaux.

L'année tire à sa fin et au niveau des institutions, on tient les dernières activités. Au ministère de la Communication et des Relations avec le parlement, il était effectivement l'heure du bilan.

« Place et rôle du ministère de la Communication dans la gestion des crises », c'est sous ce thème que s'est déroulé le conclave des professionnels des médias. Les participants ont fait le point du rôle des médias dans la lutte contre la pandémie à Coronavirus et dans le processus électoral.

« Nous avons abordé ce qui s'est déroulé cette année avec la communication Covid. Nous avons tiré les conclusions qui sont nécessaires afin que le ministère soit à même de se préparer à une éventuelle autre crise », a indiqué Rémi Fulgance Dandjinou, ministre de la Communication.

Outre cela, les participants se sont également penchés sur le programme d'activités du ministère. Le bilan est aussi satisfaisant. « Nous avons également regardé ce qui a été fait en termes d'activités. A ce niveau là, je dois reconnaître que malgré la Covid, un travail important a été fait. Nous avions 143 activités qui étaient prévues et seulement six n'ont pas été réalisées. Nous avons un taux de réalisation de 86,64%. Au niveau de la liquidation du budget, près de 98% de nos engagements sont en phase d'être liquidés. Il y a donc un travail qui a été fait et il faut remercier les collaborateurs qui ont rendu cela possible », s'est félicité le ministre de la Communication.

2021, une année charnière

Les participants au CASEM se sont aussi intéressés aux défis de 2021. Il s'agira essentiellement d'accompagner le président du Faso dans la mise en œuvre de son programme. Un nouveau référentiel de développement sera mis en œuvre et il va falloir veiller à la prise en compte de certains aspects. « Nous avons envisagé 2021 sur le principe que le président élu a un programme avec dix axes forts. Dans ces dix axes, deux ou trois concernent le ministère de la Communication et des Relations avec le parlement. Il va falloir, avant que le référentiel ne soit mis en place, voir comment ces aspects peuvent être pris en compte », a-t-il ajouté.

Un autre gros chantier sera l'amélioration de la couverture nationale par les médias publics et le développement des langues nationales.
« Il va falloir renforcer la démocratie notamment par l'action du ministère avec le parlement et par l'accès des populations à l'information avec le développement des langues nationales », a conclu le ministre de la Communication. Pour la réalisation de ces chantiers, Rémi Fulgance Dandjinou et ses collaborateurs comptent bien y travailler.

Jacques Théodore Balima
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Burkina : Sitôt lancé, le mouvement Faso ou Rien (FOR) annonce des actions d'interpellations des autorités politiques

Wed, 23/12/2020 - 16:00

Le paysage associatif burkinabè enregistre l'arrivée du mouvement « Faso ou Rien » (FOR), présenté à l'opinion le samedi, 19 décembre 2020 à Ouagadougou, au cours d'une conférence de presse.

Selon ses géniteurs, le mouvement FOR est né d'un impératif du moment : celui d'interpeller les acteurs politiques à travailler pour l'enracinement et la promotion de la paix au Burkina. Ce « jeune » mouvement, dirigé par Roland Bayala, entend œuvrer pour la promotion et l'enracinement de la paix au Burkina Faso. Pour ce faire, les membres de l'association comptent, dès janvier 2021, rencontrer les autorités politiques du pays, pour les interpeller sur la nécessité de ne pas perdre de vue leur promesse de campagnes électorales, notamment la question de la réconciliation nationale, avec en ligne de mire, le retour des exilés, a confié le président du mouvement FOR, Roland Bayala.

Roland Bayala, président du FOR

Dans la mise en œuvre du plan d'action de l'organisation, son président a expliqué qu'un des combats majeurs consiste à sensibiliser et à travailler de sorte à restaurer le patriotisme dans l'esprit du peuple burkinabè. C'est pourquoi, s'interroge-t-il, à quand le retour des exilés ?

S'appuyant sur le cas de Mariam Sankara, épouse de feu Thomas Sankara et ses deux enfants, Roland Bayala s'interroge : « Depuis lors, la femme de feu Thomas Sankara vit en exil avec ses deux enfants. Qu'est-ce qui est fait pour qu'elle retrouve sa mère patrie ? ». Puis promet-il : « C'est un chantier très vaste que nous allons proposer aux Burkinabè dès janvier 2021 ».

Transfuges du Citoyen africain pour la renaissance (CAR), Roland Bayala et ses camarades entendent jouer pleinement leur mission à travers cette nouvelle organisation dans l'intérêt national. « Nous avons décidé de laisser le CAR à ses anciens membres et de regarder vers d'autres horizons. Il y a tellement de chantiers au Burkina Faso, qu'un seul mouvement ne peut suffire pour les résoudre. Et lorsqu'on veut mieux faire, trop de viande ne gâte pas la sauce »

Créé au lendemain de la proclamation des résultats provisoires des élections du 22 novembre 2020 (Tension électorale : Le mouvement "Faso ou Rien" appelle les différentes parties au dialogue - leFaso.net), le mouvement FOR est déjà présent dans sept provinces du Burkina et compte environ 700 membres, selon ses responsables.

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Arts martiaux : Sagesse Kung-Fu Club grand gagnant de la Coupe de l'ambassadeur de Chine

Wed, 23/12/2020 - 15:00

La Fédération burkinabè de Kung-fu Wushu a organisé dans la soirée du dimanche 20 décembre 2020 la Coupe de l'ambassadeur de Chine au Burkina Faso. Environ 200 athlètes de plusieurs clubs y ont pris part et Sagesse Kung-Fu Club s'est classé premier en remportant 24 médailles d'or.

Lentement mais sûrement, les activités sportives reprennent au Burkina Faso après la suspension imposée par la maladie à Coronavirus.
Après le football, le cyclisme, c'était le tour des pratiquants de l'art martial chinois, Kung-fu Wushu, de reprendre du service. Pour ouvrir le bal des compétitions, la fédération a organisé avec le soutien de l'ambassadeur de la Chine au Burkina Faso, la Coupe de l'ambassadeur.

C'est la salle des arts martiaux qui a abrité, deux jours durant, les compétitions dans les différentes catégories tant en filles qu'en hommes. Sagesse Kung-Fu Club de Ouagadougou, très connu pour les capacités de ses apprenants, s'est hissé à la première place du classement en remportant 24 médailles en Or, 18 en Argent et 4 en Bronze. Ils ont également reçu le Grand Trophée et la somme de 100.000 Fcfa.
L'Association les Dragons Jaunes des Forces vives de Ouahigouya s'est classée deuxième avec 20 médailles en Or, 12 en Argent et 3 en Bronze, un trophée et la somme de 75.000 Fcfa.

La dernière marche du podium est occupée par l'Association les Dragons Blancs-KFW avec 14 médailles en Or, 13 en Argent et 4 en Bronze, un trophée et une enveloppe financière de 50.000 Fcfa.

Un satisfecit partagé…

La Coupe était placée sous le parrainage de sa Majesté le Mogho Naaba et a connu la présence effective de l'ambassadeur de la République populaire de Chine au Burkina Faso qui s'est, d'ailleurs, dit satisfait de la tenue de la compétition et du niveau des combats.

« Le déroulement de la coupe est très satisfaisant et l'organisation a réussi. Je suis très satisfait des compétitions masculines et féminines. C'était très engagé et discipliné. C'est la preuve qu'ils maitrisent bien l'art », s'est-il réjoui.
Le sentiment de satisfaction est aussi partagé par le président de la Fédération burkinabè de Kung-fu Wushu.

« Cette première édition, je peux le dire, est une réussite. Plusieurs régions du Burkina étaient présentes. Vu le niveau d'engagement des acteurs, je suis satisfait », a mentionné Jean Conseibo.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Palmarès
Classement par Club

1er : Sagesse Kung-Fu Club avec 24 médailles en Or, 18 en Argent et 4 en Bronze, prend le Grand Trophée et la somme de 100.000 Fcfa ;
2èm : Association les Dragon Jaunes des Forces vives- Ouahigouya avec 20 médailles en Or, 12 en Argent et 3 en Bronze. Un trophée + 75.000 Fcfa ;
3èm : Association les Dragons Blancs-KFW avec 14 médailles en Or, 13 en Argent et 4 en Bronze. Un trophée + 50.000 Fcfa.

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Foire agro-sylvo-pastorale de Loumbila : La commune valorise la production locale

Wed, 23/12/2020 - 13:18

La commune de Loumbila, (province de l'Oubritenga) dans la région du plateau central, organise du 21 au 23 décembre 2020, la quatrième édition de la foire agro-sylvo-pastorale. C'est le maire, Paul Taryam Ilboudo qui a présidé la cérémonie d'ouverture, le lundi 21 décembre 2020. Cette activité vise à valoriser la production et la consommation des produits locaux.

Visite des stands

Le Conseil municipal dans sa vision de développement de Loumbila a prévu que la commune, au bout d'un certain temps, soit une commune unie, à économie compétitive où le bien-être et la sécurité sont assurés et les atouts agro-pastoraux valorisés. C'est dans cette perspective qu'il a initié une foire annuelle pour présenter le savoir, le savoir-faire des populations en matière de production locale. « Nous voulons que les gens sachent qu'il y a des gens qui sont des artistes dans leur métier. Lors de cette foire annuelle, les gens viennent exposer leur savoir et leur savoir-faire, se faire connaître, commercialiser et nouer des relations. », a laissé entendre le maire Paul Taryam Ilboudo.

Paul Taryam Ilboudo, Maire de la commune de Loumbila

Il a invité la population à croire aux potentialités de la commune et à se mobiliser pour que cette exposition soit pérenne et rentable pour tous.
Guigemdé Pierre, juriste, et Eudoxie Julie Ouédraogo sont venus de Ouagadougou prendre part à l'inauguration de la foire agro-sylvo-pastorale. Ils ont félicité et salué les promoteurs de cette activité car « cela participe non seulement à faire la promotion de la production locale, mais surtout à valoriser les producteurs locaux ». C'est pourquoi, ils invitent la population de Loumbila et d'ailleurs à y faire un tour pour contribuer au développement de la commune. Pour joindre l'utile à l'agréable, ces deux visiteurs ont acheté des plants (citronnelle et chasse serpent).

Eudoxie Julie Ouédraogo et Pierre Guigemdé (visiteurs)

Au niveau des stands, l'on peut trouver des produits maraîchers (tomates, oignons, choux …), de la volaille, de la semence améliorée, des produits bio, de l'atiéké burkinabè. Bref, cette organisation est un cadre pour faire la publicité et amener les gens à se convertir à la production et à la consommation bio, pour ne pas se faire empoisonner par les produits chimiques venant d'ailleurs.

Dofinitta Augustin Khan (Stagiaire)
Lefaso.net

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