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Updated: 2 months 1 week ago

Burkina : Roch Kaboré veut de « bons, fidèles et loyaux serviteurs » des Burkinabè

Tue, 05/01/2021 - 00:55

Le discours du président Roch Kaboré le 31 décembre 2020 n'évoque aucun chiffre. Même pas les dernières données démographiques de la population burkinabè, plus de 20 millions d'habitants. Ce qui implique des politiques publiques rigoureuses à définir.

Il y a cependant un passage de son message qui retient l'attention. « Dans quelques jours, une équipe gouvernementale sera constituée et va se mettre au travail immédiatement pour dérouler le programme pour lequel j'ai bénéficié de la confiance des Burkinabè pour les cinq années à venir. Les priorités sont connues et la feuille de route du gouvernement est prête.

J'en appelle au sens des responsabilités de tous afin que la noble et exaltante mission de servir le Peuple décuple les énergies des uns et des autres pour en faire de bons, fidèles et loyaux serviteurs du Peuple burkinabè.

C'est le prix que nous devons payer pour réhabiliter le politique et les hommes et femmes politiques. C'est aussi à ce prix que nous pourrons mobiliser tous les Burkinabè autour de leurs intérêts que nous devons servir, défendre et promouvoir. »
De mémoire, c'est la première fois que le président Kaboré emploie les termes « servir le Peuple », « serviteurs du Peuple ». Dans cette dynamique, il laisse sous-entendre que le gouvernement qui sera constitué dans les prochains jours sera celui d'Hommes qui ont pour seul souci, celui de servir les Burkinabè. Des Hommes vertueux, qui placent l'intérêt général au-dessus de tout. Ces Hommes existent toujours dans ce Burkina. Il suffit de le vouloir pour les trouver.

Le premier quinquennat a été émaillé de beaucoup de cas de mauvaise

gouvernance, de gabegie, de malversations impliquant des hauts fonctionnaires de l'administration, souvent même proches du président Kaboré. La gestion calamiteuse du carburant à Kosyam selon un audit de l'ASCE/LC ; les audiences monnayées, c'est toujours à Kosyam ; le cas Jean Claude Bouda ; l'affaire charbon fin, etc. Rares sont les sanctions qui ont suivi ces actes. Si Roch Marc Christian Kaboré veut laisser une bonne empreinte dans l'histoire du Burkina, son deuxième et dernier mandat (c'est lui-même qui le dit) doit être sans complaisance.

Le président du Faso est bien conscient que par leur manière de gouverner, les Burkinabè ne leur font plus confiance au point que même quand le gouvernement pose une action louable, elle est suspectée. On peut donc comprendre, dans une certaine mesure, quand il parle de « réhabiliter le politique et les hommes et femmes politiques ».

Il y a bien attendu une fracture entre les gouvernants et les gouvernés. Il faut quitter la gouvernance mouta-mouta et créer les cadres qui permettront aux citoyens d'avoir un regard sur la gestion des affaires publiques. Que les gouvernants sachent qu'ils sont des « serviteurs », par la même occasion, certains comportements qui frisent le mépris envers le peuple sont à proscrire.

On peut dire que le président a pris la mesure de la situation et qu'il ne souhaite certainement pas rééditer le quinquennat 2016-2020. Dans son message, on sent cette volonté d'amener les Burkinabè à adhérer à la même cause, de partager la même vision. « (…)

Nous devons, ici et maintenant, engager les réformes qui s'imposent pour améliorer la gouvernance aux plans politique, économique et social, lutter plus efficacement contre la corruption et amener les Burkinabè à aimer et à être fiers de leur pays. » Mais on a bien envie de dire que les Burkinabè aiment et sont fiers de leur pays. Le seul hic, c'est la gouvernance qui déçoit !

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Categories: Afrique

Rétrospective sécuritaire au Burkina : 2020, une année moins sanglante

Tue, 05/01/2021 - 00:55

Un début difficile, une fin avec moins de troubles. Ainsi pourrait-on résumer l'année qui s'achève. 2020 aura été moins sanglante pour le Burkina Faso en matière d'attaques terroristes que 2019. Les bilans sont toujours lourds mais 2020 semble moins. Aussi bien du côté des Forces de défense et de sécurité que des volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et des civils.

Si 2019 a été une année éprouvante pour le pays en matière de sécurité, l'année 2020 semble être moins trouble sur le plan sécuritaire. Le pays a connu moins d'attaques que dans les années passées. Cette situation d'accalmie est due à une montée en puissance des forces de défense et de sécurité. Cette montée vertigineuse de l'armée est de plus en plus visible sur le terrain avec les opérations de patrouilles.

Dans certaines régions du pays comme le Nord, le Sahel et l'Est, on note une certaine accalmie. Mais la situation n'est pas encore totalement sous contrôle. Dans certaines localités, on assiste au retour de certains déplacés.

Lire aussi Forces de défense et de sécurité : La personnalité de l'année 2020

Quelques événements marquants

Le 11 novembre 2020 :14 soldats ont perdu la vie et huit autres ont été blessés lors d'une attaque terroriste contre un convoi militaire à Tin-Akoff au Sahel.
L'attaque du marché de bétail le samedi 30 mai 2020 dans la commune de Pama, province de la Kompienga avec une cinquantaine de morts.
L'attaque du village de Silgadji, dans la province du Soum (Nord) où il y a eu plus 30 morts.
Les 12 détenus morts dans les locaux de la gendarmerie de Tanwalbougou
L'assassinat du grand imam de Djibo, Souaibou Cissé, en août 2020.

Des avancées dans la lutte contre l'insécurité

Dans le domaine du renforcement de la sécurité, le gouvernement a apporté des réponses fortes et diligentes à la question des attaques terroristes et à l'insécurité, avec l'affectation de ressources importantes nécessaires à l'amélioration de l'action des forces de défense et de sécurité. Le budget du ministère de la Défense et des anciens combattants passe de 209 milliards CFA à 220 milliards et celui du ministère de la Sécurité de 100 à 104 milliards.

2020 a aussi connu le lancement officiel de la nouvelle Police Secours. Composée d'éléments de la police municipale, de la police nationale et de la gendarmerie nationale, cette force conjointe a pour mission de contribuer à mieux sécuriser les populations notamment de Ouagadougou. Elle sera étendue aux autres villes du Burkina Faso.

Au cours de cette même année, la loi sur les volontaires pour la défense de la patrie a été adoptée à l'unanimité par l'Assemblée nationale. Les missions du volontaire sont « de contribuer, au besoin par la force des armes, à la défense et à la protection des personnes et des biens de son village ou de son secteur de résidence, en vertu d'un contrat signé entre le volontaire et l'État ».

Que nous réserve 2021 ?

Il faut noter que l'année 2020 a vu le début de la montée en puissance des forces armées nationales. Après plusieurs revers, les Forces de défense et de sécurité ont commencé à multiplier des victoires contre les ennemis. Les « boys » donnent des coups et reprennent du poil de la bête.

2021 verra peut-être le jugement aussi des premiers dossiers liés au terrorisme car plus de 700 présumés terroristes sont détenus dans les prisons de haute sécurité.
Que nous réserve 2021 au plan sécuritaire ? Sommes-nous sortis de l'auberge ? Tout ce que l'on peut souhaiter, que la dynamique de fin 2020 se maintienne et se renforce.

Issoufou Ouédraogo
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Categories: Afrique

2020 au Burkina : Une année dominée au plan politique par les élections !

Tue, 05/01/2021 - 00:45

Une année s'achève, une autre s'annonce. 2020 a rendu le verdict de ce qu'elle avait comme contenu. Au Burkina, l'on souhaite que 2021 soit meilleure que celle qui vient de s'achever. On peut dire qu'au plan politique, 2020 a été dominée par l'actualité des élections (présidentielle et législatives) dont l'issue sans heurts réjouit plus d'un Burkinabè.

Arrivé avec 57,74% des voix devant douze challengers, Roch Kaboré a été investi le lundi, 28 décembre 2020 à la suite de sa prestation de serment. Quelles heures après, c'est la nouvelle Assemblée nationale, la VIIIe législature, qui s'installait avec pour clou, la désignation de son président, deuxième personnage de l'Etat. Sans surprise, c'est le président sortant, Bala Alassane Sakandé, élu du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, parti au pouvoir), unique candidat au poste, qui a été reconduit.

L'Assemblée nationale passe de quatorze à quinze partis politiques, avec notamment des absents de la législature précédente (le PAREN, l'ODT, la NAFA, le RDS, le MDA, Le Faso autrement, l'UBN), des progressions (le NTD, le CDP), des régressions (l'UPC surtout), mais aussi des entrées (le Mouvement pour le Burkina du futur, MBF ; le Rassemblement patriotique pour l'intégrité, RPI ; le Parti pour le développement et le changement, PDC ; la Convention nationale pour le progrès, CNP ; Agir Ensemble pour le Burkina Faso, Agir Ensemble ; la Convergence pour le progrès et la solidarité-Génération 3, CPS-G3 ; l'Alliance panafricaine pour la refondation, APR ; les Progressistes unis pour le renouveau, PUR).
L'autre fait marquant, c'est l'échec de nombreux mouvements d'indépendants à entrer à l'Assemblée nationale (cette possibilité n'a été accordée aux indépendants qu'à partir des élections de 2015).

Mais le processus électoral n'a pas été un fleuve tranquille, il a connu plusieurs péripéties ; de la révision du fichier aux modalités de vote des Burkinabè de la diaspora en passant par la reconfiguration de la carte électorale, etc. L'on a en souvenance de cette sortie groupée, le 10 juillet, de la majorité et de l'opposition contre la proposition de l'Assemblée nationale de proroger d'un an le mandat des députés.

C'est d'ailleurs de ces orages que va naître en avril, l'Opposition non-affiliée (ONA), pour se positionner, selon ses géniteurs, comme une « nouvelle voie, un espoir pour le peuple » et entre la Majorité présidentielle (APMP) et le Chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF). Au départ opposée à la tenue des élections sans l'intégralité du territoire national, l'ONA va finir par adhérer de fait au consensus dégagé par l'APMP et le CFOP-BF, en prenant part aux élections (du reste, certains de ses membres).

Les préparatifs des élections se font sous fond de suspicions de fraudes, à la charge notamment du parti au pouvoir ou certains de ses partis alliés. Deux cadres d'un parti de la majorité seront d'ailleurs déférés à la maison d'arrêt de Ziniaré, le 17 juin « pour avoir convoyé des femmes par un véhicule étatique pour s'enrôler » dans cette localité.

Cela va sous doute contribuer au durcissement, parfois, du ton dans les discours. On peut retenir entre autres cet avertissement du Chef de file de l'opposition, Zéphirin Diabré, lancé le 18 novembre à Banfora à la faveur de son meeting régional des Cascades : « S'il y a fraudes, je vais refuser de reconnaître les résultats, et vous savez ce que vous devez faire ».

Ce message propulsé à quatre jours du scrutin a ajouté de la frayeur à l'inquiétude de départ de certains Burkinabè pour ces élections. Ce, d'autant que durant cette année électorale, l'opposition n'a pas, par ses conférences hebdomadaires, été tendre dans ses jugements sur la gestion du pouvoir, appelant ‘'vivement'' au scrutin du 22 novembre pour tourner la page Roch Kaboré et son parti.

La ration d'un consensus autour du processus électoral !

Tout comme en 2015, les acteurs politiques en compétition et les autres parties au processus vont, le 26 octobre, signer un « pacte de bonne conduite pour des élections apaisées ». L'ouverture de la campagne électorale (présidentielle et législative) le 31 octobre invite officiellement les treize candidats à la présidentielle et environ 180 partis politiques et mouvements d'indépendants à aller convaincre les populations. La moisson est désormais connue pour chacun.

Même si la proclamation des résultats définitifs les 18 et 20 décembre, respectivement pour la présidentielle et les législatives s'est déroulée dans une atmosphère apaisée, les jours suivants le scrutin du 22 novembre, l'opposition avait déjà pointé un doigt accusateur surtout sur la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour des insuffisances.

Mais contrairement à ce qui semblait annoncer l'orage, des membres de l'accord politique vont ‘'rapidement'' se raviser pour se succéder à Nonsin (quartier qui abrite le siège de campagne du MPP) pour féliciter le président sortant, quelques heures seulement après la proclamation des résultats provisoires par la CENI, le 26 novembre, et après avoir déclaré ‘'prendre acte'' desdits résultats. Le reste des candidats a emboîté le pas après la proclamation des résultats définitifs.

Quoique critiquable, le processus électoral a eu l'assentiment de deux grands ensembles politiques à savoir, l'Alliance des partis et formations politiques de la majorité (APMP) et le Chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF) et de bien d'autres forces. Ce qui a certainement permis de parvenir à cette « issue heureuse », évitant ainsi une crise post-électorale, comme cela s'est passée dans des pays africains.

A présent, les Burkinabè ont les yeux tournés vers la formation du gouvernement et ce, en attendant les élections municipales qui devront se tenir dès le premier semestre de 2021.

O.L
Lefaso.net

Categories: Afrique

Justice : 2020 et ses bras de fer

Tue, 05/01/2021 - 00:40

Affaires « Jean Claude Bouda » et « Armand Béouindé », dossier « Charbon fin », emprisonnement pour outrage à magistrat, bras de fer entre des magistrats et l'État… 2020 aura été une année assez chargée sur le plan judiciaire au Burkina Faso. Rétrospective.

Au cours de l'année 2020, le procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Ouagadougou, Harouna Yoda, a eu du pain sur la planche. Et c'est peu de le dire. Suite à une plainte déposée par le Réseau national de lutte anticorruption (REN-LAC) en avril 2020 pour « blanchiment de capitaux » et « enrichissement illicite », l'ancien ministre de la Défense, Jean-Claude Bouda est placé sous mandat de dépôt à la Maison d'arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) le 26 mai 2020. Sa villa construite à Manga à près d'un demi-milliard de francs CFA offusque plus d'un qui estiment qu'il est impossible de bâtir un tel joyau en trois ans de service.

Jean Claude Bouda, ancien ministre de la Défense nationale et des anciens combattants

Liberté provisoire pour raisons de santé

L'enquête qui s'en était suivie avait porté sur les infractions de faux et usage de faux en écriture privée, fausses déclarations de patrimoine, délit d'apparence, blanchiment de capitaux. Un mois plus tard, le procureur du Faso annonçait au cours d'une conférence de presse, l'abandon de l'infraction de fausse déclaration de patrimoine parce que, expliquait-il, cela relève de la Haute Cour de justice.

Le 28 septembre, comme le pressentaient des observateurs avertis, l'ancien ministre bénéficie d'une permission d'un mois pour raisons de santé. Pourtant, le Procureur avait rejeté le premier appel du prévenu avant que le second lui, ait un avis favorable du juge. Les Burkinabè seront-ils édifiés sur cette affaire où va-t-elle mourir de sa belle mort dans les tiroirs du Palais ? Wait and see !

Après l'une des audiance du procès Charbon fin

Le magistrat et l'homme d'affaires libres

En attendant, l'autre affaire qui a fait les choux gras des journaux et des réseaux sociaux est celle qui concernait le maire de la commune de Ouagadougou, Armand Béouindé. Pour avoir tenté d'escroquer 70 millions de francs CFA à l'édile pour classer un dossier en justice, le magistrat Narcisse Sawadogo et le sieur Alassane Baguian ont été condamnés chacun d'eux à une peine d'emprisonnement de 24 mois, dont 12 mois assortis du sursis à exécution et à une amende ferme d'un million de francs CFA.

La sentence a été prononcée par la Chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Diébougou. Les accusés ont fait appel et le verdict est tombé le 28 décembre à la Cour d'appel de Bobo Dioulasso. Le tribunal a ordonné leur libération « pour infraction de tentative d'escroquerie non constituée »
Rappelons que l'affaire que tentaient de faire le magistrat Narcisse Sawadogo et le sieur Alassane Baguian a été révélée en février 2020 par le « Courrier Confidentiel » qui titrait sur « les folles dépenses du maire » dans l'acquisition de 77 véhicules à 4,6 milliards de F CFA, en crédit-bail avec la société Fidelis Finances. Ils ont été piégés par un enregistrement sonore lors de leurs rencontres avec le maire.

Laurent Poda Procureur général près la Cour d'Appel de Ouagadougou

Toujours dans l'attente des débats au fond

L'autre dossier qui a connu une évolution sensible, c'est celui dit du « Charbon fin ». Rappelons que la justice burkinabè est entrée en scène fin 2018 lorsque sur ordre du Procureur général, près la Cour d'appel de Ouagadougou, la Brigade nationale anti-fraude de l'or avait procédé à la saisie d'une trentaine de conteneurs de charbon fin. Ce charbon fin sur le point d'être exporté au Canada contenait de l'or et d'autres minerais, selon les révélations du journal Le Reporter. Douze personnes physiques et quatre sociétés étatiques et du privé sont poursuivies pour « fraude ».

Plusieurs audiences ont eu lieu jusqu'au 5 mai 2020 avec la nomination par le tribunal de deux experts : Moussa Gomina, docteur d'Etat en sciences physiques, et Rayimwendé Joël Ilboudo, ingénieur métallurgiste. Ces derniers ont prêté serment le 22 juillet et début décembre. En attendant d'aller dans le fond du dossier, les experts au cours d'une session d'informations début décembre 2020 avaient indiqué qu'ils se préparaient à envoyer les échantillons dans les différents laboratoires pour les caractérisations. Ils ont également rassuré qu'ils ne faisaient l'objet d'aucune pression dans l'exécution de leurs missions.

Les bras de fer

2020, c'est aussi ce bras de fer entre l'Etat et les magistrats au nombre de 135 qui ont vu leurs salaires coupés pour fait de grève. L'on se souvient que l'équipe des conseils de l'Etat conduite par Me Guy Hervé Kam, avait quitté l'audience le 17 avril car ils doutaient de l'impartialité du juge concerné aussi par cette coupure de salaire. « C''est scandaleux », s'était indigné Me Kam. Mais cette sortie n'a rien changé à la donne et le tribunal a ordonné à l'Etat de cesser les coupures de salaires entreprises pour le mois d'avril. Le ministre en charge des Finances et quatre autres autorités administratives ont été condamnées à une astreinte journalière de 10 millions de F CFA par jour de retard dans l'exécution de la décision.

Raouf Bayiré, l'un des activistes condamné puis libéré

L'autre bras de fer qui aura marqué les esprits au cours de l'année, c'est celui entre le procureur général, Laurent Poda, et le Bâtonnier de l'ordre des avocats, Paulin Salembéré. En effet, fin mai 2020, le procureur général près la Cour d'appel de Ouagadougou dans une correspondance demandait à tout procureur du Faso de son ressort territorial de couper les ponts avec les avocats. Cette décision faisait suite au refus du Bâtonnier de commettre des avocats pour les assises criminelles, après la prestation de serment d'un nouvel avocat malgré les réserves de l'Ordre.

Des activistes sanctionnés

Enfin en 2020, les activistes n'ont pas été épargnés. Cinq d'entre eux ont été poursuivis pour outrage à magistrat, injures publiques, incitation à la haine des magistrats et à la violence. Condamnés, le 24 juillet 2020 à des peines allant de 12 à 36 mois de prison, ils ont injurié le procureur Harouna Yoda, après que celui-ci a interpellé les Forces de l'ordre sur les actes de torture infligés à des contrevenants du couvre-feu instauré dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. Même si la sentence a été diversement appréciée par l'opinion, notons que les concernés ont été relâchés. La leçon a certainement été retenue : les réseaux sociaux ne sont pas des espaces de non droit.

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Rétrospective de l'année 2020 : La Culture plombée par la crise du Covid-19

Tue, 05/01/2021 - 00:00

L'année 2021 est là. Mais en attendant de voir ce qu'elle nous réserve, il serait bien qu'on fasse le bilan de l'année 2020. Dans le secteur de la Culture, elle est loin d'être merveilleuse. Le Coronavirus est passé par là. Néanmoins, les acteurs culturels ont pu tant bien que mal à s'adapter.

Le Covid-19 n'a pas fait de cadeaux aux acteurs de la culture, des arts et du tourisme. Aux premières heures de la maladie, de nombreux pays ont annoncé des confinements, des fermetures de frontières. Les avions sont restés cloués au sol. Le premier secteur touché a été le tourisme. Les agences de voyage n'avaient plus de clients, plus de billets d'avion à émettre. Les voyageurs se faisant rares, les sites touristiques ne trouvaient pas de visiteurs. De ce fait, les hôtels ont fait les frais, avec des chambres vides.

Aux grands maux, de grands remèdes

Au mois de mars 2020, le Burkina a commencé à enregistrer sur son sol ses premiers cas du virus. Des mesures barrières sont imposées. Parmi elles, il y avait le couvre-feu, la suspension des activités de réjouissances, la fermeture des maquis, des bars et des boites de nuit. Dans cet élan, le Salon international de l'artisanat de Ouagadougou, la Semaine nationale de la culture, les Kundé qui récompensent les meilleurs artistes musiciens…n'ont pas eu lieu.

Si les artistes ont été peinés, ils ne sont pas restés les bras croisés. Des artistes musiciens sont entrés en studios et ont sorti des tubes pour lutter contre la maladie. Ils ont mis l'accent sur la sensibilisation. L'immense Issouf Compaoré est revenu avec un single doté d'un clip sur la question. Dez Altino, Toksa, Don Sharp de Batoro, KPG…sont également allés au front.

Un satisfecit au niveau des infrastructures et de l'innovation

La maladie était présente mais les hommes n'ont pas baissé les bras. Le gouvernement à travers le ministère de la Culture a construit un nouveau siège pour le Centre national des arts. Il porte d'ailleurs le nom de Julien Birgui Ouédraogo, en hommage à un amoureux du dessin, de la peinture de l'art tout court. L'Institut national de formation artistique et culturel (INAFAC) a eu un nouveau bâtiment R+1. Avec ce joyau, les apprenants ne prendront plus des cours sous des arbres. Pour cette année, les autorités ont changé de fusil d'épaule en ce qui concerne la vision sur le tourisme. Elles ont opté pour la promotion du tourisme interne. Ainsi, des réductions de tarifs d'hôtel de 15% ont été adoptées pendant les vacances.

Les artistes ont rivalisé de talent tout au long de l'année

Au niveau de la musique, les artistes ont continué à produire, à prester. Ainsi, les talents comme Dez Altino, Floby, Dicko restent toujours les plus en vue. Néanmoins, des jeunes espoirs brisent les codes et n'hésitent pas à bousculer les cadors. Miss Tanya progresse toujours. Pendant ce temps, Audrey tente de se faire une place au soleil. Au même moment, Kayawoto, Amzy, Cheezy montrent de la puissance. Au niveau de la musique traditionnelle, Zougnazaguemda détient toujours le monopole en pays moaga. Nana Bibata et Fati Sidpayé ont sorti de nouveaux albums. Ces opus se comportent bien sur le marché. La musique engagée est toujours présente avec Almamy KJ. Au niveau de l'événementiel, Alif Naaba a tenu le pari d'organiser la 3e édition des REMA, entendez par là les rencontres musicales africaines.

L'humour est devenu incontournable

L'humour emploie beaucoup de monde. En 2020, les artistes ont rivalisé de talents. Salif Sanfo a tenu la 2e édition du spectacle « votez pour moi ». C'est une activité qui est en lien avec les élections, histoire d'apaiser les cœurs. Au niveau des humoristes, le groupe Noaga et KPH sont restés constants. Adèle Badolo, Choco B, Moussa Petit Sergent prouvent qu'ils ont du talent. Pizaroro, Lajaguar ont réalisé des œuvres sociales en plus de l'humour. Le dernier cité se fait appeler d'ailleurs le vagabond de l'assainissement. La nation a reconnu ses mérites à travers une décoration.

Le cinéma vivote

Le cinéma burkinabè a plutôt chuté surtout en termes de qualité. Néanmoins, les productions n'ont pas manqué. Des réalisateurs comme Zida Aboubacar Sidnaaba, MCZ et Rodrigue Kaboré ont fait des films. L'autre fait dans ce secteur, à cause du coronavirus, les prix d'entrée dans les salles de cinéma ont augmenté. Le secteur souffre toujours du manque de financement.

Cette année, les Sotigui Awards ont également eu lieu. Initialement prévue pour se tenir à Paris en France, c'est finalement Ouagadougou qui a abrité la 5e édition. La meilleure interprétation féminine burkinabè est revenue à Éléonore Kocty. Au niveau de la meilleure interprétation masculine, c'est Justin Ouindiga qui a remporté le trophée.

L'art a des beaux jours devant lui

L'art burkinabè est en nette progression. Les sculpteurs, les dessinateurs et les peintres ont rivalisé de génie. Myaba Ouédraogo a fait une exposition au centre culturel français. Le gouvernement a également fait des efforts pour acheter les œuvres d'art pour embellir les lieux publics et les ministères. Le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme a été piloté par Abdoul Karim Sango. Il est resté constant dans son discours basé sur la vérité et la transparence.

En entendant 2021 pour encore couvrir et rendre visible les activités du secteur de la culture, des arts et du tourisme, le service culture de Lefaso.net souhaite bonne et merveilleuse année aux acteurs culturels.

Dimitri OUEDRAOGO
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Intégration africaine : La zone de libre-échange continentale en vigueur depuis le 1er janvier

Mon, 04/01/2021 - 22:02

La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) est entrée en vigueur le vendredi 1er janvier 2021. Ratifiée jusqu'ici par 34 pays africains sur les 54, la ZLECA a pour but de développer les échanges commerciaux entre pays africains en vue de développer les richesses.

C'est un pas de géant dans l'histoire de l'intégration africaine. Les 34 pays ayant ratifié le traité de la ZLECA sont, depuis ce 1er janvier 2021, en situation de libre-échange. Même si l'effet n'est pas immédiat (produits concernés non encore définis), la ZLECA, que tous les pays du continent n'ont pas encore intégrée, prévoit la suppression de 90% des taxes douanières sur les biens et les services, d'ici 15 ans.
Elle vise à accroitre le commerce intra-africain pour créer davantage de richesses.

En effet, l'ensemble des pays africains signataires du traité ont fait le constat amer que les échanges entre pays africains ne représentent que 16% de l'ensemble de leurs échanges. Par contre, ce taux est au-dessus de 60% en Asie et en Europe. Il reste encore du chemin à faire mais le continent africain a tout à gagner avec cette zone de libre-échange qui va rendre les produits africains compétitifs au plan international. En effet, c'est un vaste marché d'environ 1,2 milliards de consommateurs que vise la ZLECA.

C'est en mars 2018 que l'idée de la ZLECA a germé avec l'accord inaugural de Kigali. En août 2020, le secrétariat permanent a ouvert officiellement à Accra au Ghana, où il siègera. Il est l'organe technique chargé de la mise en application de la zone de libre-échange.

E.L
Lefaso.net

Categories: Afrique

Covid-19 au Burkina : 75 nouveaux cas confirmés à la date du 3 janvier 2021

Mon, 04/01/2021 - 20:30

A la date du 3 janvier 2021, la situation du Covid-19 au Burkina se présente comme suit après l'analyse de 1009 échantillons.

75 nouveaux cas confirmés tous à transmissions communautaires dont 63 à Ouagadougou, 12 à Bobo-Dioulasso.

Le nombre de guérisons est de 45, portant à 5300 le nombre total. 00 décès, maintenant le total à 86. A la date du 03 janvier 2021, le nombre de cas actifs est de 1740.

Le nombre de cas confirmés depuis le premier cas le 09 mars 2020 est de 7126, dont 2626 femmes et 4500 hommes.

Le gouvernement dit savoir compter sur l'engagement et la responsabilité de tout un chacun pour briser la chaine de transmission de la maladie à coronavirus.

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Bobo-Dioulasso : Des citoyens invitent le président Kaboré à développer le Burkina « un coup K.O. »

Mon, 04/01/2021 - 19:56

Pendant la campagne électorale de 2020, les populations du Burkina et du monde entier ont été témoins de plusieurs promesses électorales de la part des différents candidats à la présidentielle. De façon générale, tous ont promis d'œuvrer au bien-être des Burkinabè. Et c'est justement l'invite au respect de ces promesses qui explique la présente sortie de l'Association culture et lutte contre la pauvreté chez les jeunes (ACLPJ), ce lundi 4 janvier 2021.

Selon le président de l'ACLPJ, Moussa Traoré dit « Mozesse », cette conférence de presse a pour but d'interpeller le président du Faso, Roch Kaboré, par rapport à ses promesses électorales. Et ce, conformément à son programme de société et inviter également les députés élus du Houet au travail, à l'écoute de la population pour la promotion de la cohésion sociale.

Toutefois, Moussa Traoré et ses camarades ont saisi l'occasion pour présenter, disent-ils, les attentes réelles des populations de la ville de Bobo-Dioulasso. D'abord, ils demandent la remise en circulation du « Train Etalon » sur la ligne Bobo-Ouaga, la construction d'une aérogare capable de traiter les passagers des gros avions et l'effectivité de la zone économique spéciale (ZES) de Samandéni pour en faire un nouveau pôle de croissance. Ensuite, les responsables de l'association appellent à l'extension du réseau d'égouts et la création de nouveaux centres de traitement de boues de vidanges ainsi que la remise en fonction du centre d'enfouissement technique du secteur 23 de Bobo-Dioulasso.

« En justice, il faut réhabiliter le palais de justice de Bobo afin d'amoindrir les coûts de location des différents bâtiments et construire une nouvelle prison pour appliquer les travaux d'intérêt compensatoire des peines. Dans le secteur de la culture, transformer le théâtre de l'amitié en salle de spectacle polyvalente avec des moyens électro-techniques appropriées. En ce qui concerne les infrastructures routières, il faut faire le bitumage de plusieurs réseaux routiers qui rejoignent les quartiers périphériques… », a laissé entendre Moussa Traoré.

Aussi, les conférenciers ont proposé des solutions pour la bonne gestion des ressources foncières. « Nous plaidons pour la création de banlieues autour de la ville de Bobo-Dioulasso afin de résoudre le problème des quartiers périphériques », disent-ils. La question du sport et des loisirs a été également prise en compte dans les pistes de solutions données par l'association. L'instauration d'une loi interdisant l'alliance de l'exercice d'engagements associatifs à la vie politique a également été lancée. Le respect de ces différentes propositions devrait permettre au Burkina d'amorcer, selon eux, l'objectif de développement recherché.

« Il faut mettre l'homme qu'il faut à la place qu'il faut »

Pour les conférenciers, le président Kaboré doit travailler à améliorer les conditions de vie des populations des villes et campagnes dans tous les domaines de la vie, notamment dans le secteur de la santé, l'éducation, l'agriculture, de même que l'apaisement du climat des affaires. « Vous avez réussi le coup K.O. Continuez ainsi dans d'autres domaines le coup K.O. contre le terrorisme, le Covid-19, la justice des riches et la corruption », ont-ils lancé au président Kaboré. Pour cela, il l'invite à mettre l'homme qu'il faut à la place qu'il faut. Ils invitent les Burkinabè à l'union pour faire du Burkina Faso un pays de paix au regard des multiples défis (le Covid-19, la pauvreté des jeunes et des femmes, le terrorisme, etc.) [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Rétrospective santé 2020 : Covid-19, le règne absolu

Mon, 04/01/2021 - 19:00

L'année 2020 dans le secteur de la santé a été marquée par la pandémie du Covid-19 au Burkina Faso comme ailleurs dans le monde. Entre solidarité et polémiques, revivez cette année, pas comme les autres.

C'est à Wuhan en Chine que sont notifiés les premiers cas du nouveau coronavirus en décembre 2019. De cette ville, la maladie s'étendra pour toucher le reste du monde. Dès l'apparition du Covid-19 en Chine et au vu de l'ampleur que prenait alors la maladie, le gouvernement burkinabè à travers le ministère de la Santé et ses partenaires élaborent alors un plan de préparation et de riposte à une éventuelle entrée de cette maladie sur le territoire, d'un coût d'environ douze milliards de F CFA au départ, passera à plus de 177 milliards de F CFA. Des dispositions sont prises aux douze points d'entrée terrestres et aux deux points d'entrée aéroportuaires du pays. La maladie semblait alors loin des portes du pays.

Puis, le 9 mars 2020, le Burkina Faso enregistre ses deux premiers cas de Covid-19, le couple pastoral Karambiri. Dès lors, peu à peu, d'autres cas sont déclarés. Le Centre des opérations de réponse d'urgence aux épidémies (CORUS) est activé pour coordonner la lutte contre la maladie. Un numéro vert est mis en place pour que toute personne estimant avoir les symptômes du Covid-19 ou avoir été en contact avec un malade appelle pour donner l'alerte.

Devant l'augmentation des cas, le gouvernement prend des mesures pour freiner la propagation de la pandémie : marchés fermés, ainsi que les lieux de culte, les rassemblements de plus de 50 personnes interdits, les villes ayant enregistré au moins un cas, mises en quarantaine, les transports interurbains interdits, les activités culturelles également, etc. Mais toutes ces mesures finissent par mettre à mal l'économie et agacer les populations. On voit alors des commerçants manifester pour la réouverture des marchés ou de jeunes musulmans donner de la voix également pour la réouverture des mosquées.

Ils auront gain de cause, puisque les jours qui suivent, le gouvernement autorise de nouveau la réouverture des marchés et des lieux de cultes et impose le respect des mesures barrières avant d'avoir accès à ces endroits. Mais pour combien de temps ? Que ce soit dans les lieux de culte, les marchés ou les services, les lave-mains sont juste là pour la décoration.

Certains même ne croient plus en la maladie. Et pour ne rien arranger, la campagne électorale qui a occasionné de grands rassemblements dans les stades, les salles et les marchés, sans qu'aucune mesure barrière ne soit respectée, a apporté de l'eau au moulin de ceux qui sont convaincus, que la maladie n'existe pas et que c'est une forme de business pour les autorités.

Conséquence de ce relâchement, aujourd'hui le Covid-19 atteint de nouveaux pics au Burkina Faso. À la date du 3 janvier 2021, ce sont 7 051 cas dont 2 595 femmes et 4 456 hommes qui sont touchés par le Covid-19 avec, 86 décès et 5 259 guérisons. On enregistre à la même date, 1 706 cas sous traitement.

Le premier décès et la polémique

S'il y a un fait qui a marqué la lutte contre le Covid-19, c'est bien le décès de la députée Rose Marie Compaoré/Konditamdé, première victime du Covid-19. Selon les protocoles, après son décès, le domicile devait être désinfecté. Chose faite assure la ministre de la Santé, Pr Léonie Claudine Lougué, à l'Assemblée nationale. Notre confrère Ladji Bama, lui soutient le contraire dans les colonnes de Courrier confidentiel. Puis quelques jours plus tard, c'est au micro de la télévision BF1 que l'époux de la défunte soutiendra que son domicile n'a jamais été désinfecté après le décès de son épouse.

Devant la polémique qui enfle, la ministre de la Santé, dans une interview accordée à Ladji Bama, fait son méa culpa et accuse ses collaborateurs de l'avoir « fait mentir », puisque c'est eux qui ont lui ont assuré avoir désinfecté le domicile de la défunte députée. L'Assemblée nationale qui s'est intéressée à la question n'est pas parvenue à lier le décès de la députée au Covid-19. Le mystère demeure entier.

Covid-19 et solidarité

Pour faire face à la pandémie du Covid-19, le président du Faso a lancé un appel à la solidarité. Dès lors, de nombreux partenaires, entreprises, ONG, etc. ont fait des dons au ministère de la Santé et aux hôpitaux pour contribuer à la lutte contre le Covid-19. Certaines organisations, associations et personnalités, ont, elles, choisi de s'impliquer dans la sensibilisation pour lutter contre la maladie. L'Assemblée nationale a même lancé le Coronathon qui a permis de collecter plus de 450 millions de F CFA.

Les chercheurs et les tradipraticiens du Burkina Faso ne sont pas non plus restés en marge de la lutte contre le Covid-19. Les derniers, cités ont proposé des plantes qui à défaut de guérir le Covid-19, pourraient le prévenir.

Le Haut conseil national de la recherche scientifique et de l'innovation s'est également réuni pour mettre en place une commission spécialisée qui a formulé des recommandations pour endiguer la propagation du coronavirus. Deux essais cliniques sont menés et concernent le CLORAZ (qui associe l'Hydroxychloroquine et l'Azytronomicine) et l'Apivirine. Mais depuis quelques jours, les résultats de ces essais cliniques sont tombés et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils ne font pas l'unanimité au sein de la communauté scientifique.

Lire aussi Essais cliniques autour du Covid-19 au Burkina : Des résultats qui font polémique

Covid-19 et vaccin au Burkina Faso

Le laboratoire américain Pfizer a mis au point un vaccin contre le Covid-19. En Amérique et en Europe, les vaccinations ont débuté tant bien que mal au mois de décembre. Le Burkina Faso se prépare également en créant un comité national d'organisation de l'introduction du vaccin contre le Covid-19. Il est présidé par le ministre de la Santé avec pour vice-présidents, les représentants résidents de l'OMS et de l'UNICEF.

Somme toute, le Covid-19, au-delà de la solidarité et des polémiques qu'il a suscitées, aura surtout mis à nu les failles du système de santé et montrer la nécessité pour le Burkina Faso de mieux équiper les formations sanitaires.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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Lutte contre le Covid-19 au Burkina : Voici les directives du ministère de l'éducation pour la reprise des classes

Mon, 04/01/2021 - 15:13

Le ministère de l'Education nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, dans un communiqué, appelle les structures éducatives, au respect de certaines directives dès la reprise des classes le 05 janvier 2021.

Ce sont :

Éviter l'organisation de kermesses et autres activités pouvant occasionner des regroupements.

Renforcer la sensibilisation et la communication sur le respect des mesures barrières à l'endroit des personnels, des élèves, des parents d'élèves, et la communauté éducative.

Dispenser à nouveau les cours sur le module du Covid-19 comme 1er cours de toutes les classes à la reprise des classes.

Veiller au respect du protocole de prise en charge du Covid-19 dans les structures éducatives.

Ces directives sont une réponse au contexte actuel marqué par la recrudescence de la maladie à coronavirus au Burkina Faso.

Lefaso.net

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Forces de défense et de sécurité : La personnalité de l'année 2020

Mon, 04/01/2021 - 13:30

La personnalité de l'année 2020 de Lefaso.net, ce sont les forces de défense et de sécurité communément appelées FDS. Ce choix a été opéré à la suite d'un sondage effectué en ligne (sur le site et la page Facebook) du journal qui a débuté le 21 et a pris fin le 28 décembre 2020 à 12h30. Les internautes étaient invités à désigner la personne (physique ou morale) qui aurait le plus marqué la vie de la Nation au cours de ces douze derniers mois, en motivant bien entendu, leur choix.

Les internautes se sont alignés dernière les forces de défense et de sécurité. Ce sont elles qu'ils ont plébiscitées. Sur 44 commentaires sur le site et plus de 400 sur Facebook, mention honorable a été faite aux FDS. « L'armée burkinabè est la personnalité de l'année. La situation sécuritaire s'est nettement améliorée. Aussi a- t-elle réussi à relever le défi de la sécurité des élections couplées du 22 décembre 2020 », argumente un internaute.

Certains intervenants estiment que sans leur détermination, le Burkina serait dans un chaos généralisé. « Les FDS pour leur détermination pour la lutte contre les terroristes. Malgré les attaques, ils ont gardé le moral haut. On se rappelle de celui qui a même dansé étant au front et il a eu droit à l'habillement de la marque intégrité. Je suis fière d'eux. Sans leur ténacité face à l'adversité, le pays serait dans un chaos total. Tous mes respects pour eux », justifie un autre intervenant.

Sur le forum de Lefaso.net (le site) un forumiste qui a fait le choix de l'armée, argumente à plusieurs niveaux. « Elle est allée au combat malgré les pertes en vies humaines ; Elle a adapté sa stratégie de lutte contre le terrorisme au contexte et cela donne des résultats avec l'appui des VDP (volontaire pour la défense de la patrie) ; Elle a sécurisé des zones qui étaient jadis inaccessibles ; Elle est plus que déterminée à nous sécuriser. »

Pour d'autres internautes, les forces de défenses et de sécurité ont fait preuve de résilience en s'adaptant au contexte. « Les FDS sont ma personnalité de l'année. Elles sont restées résilientes et en constante progression dans leurs efforts de sécurisation du territoire national. Bravo à nos FDS. » Un autre renchérit : « Impeccable, je vote l'armée burkinabè. Tous nos respects à ces braves gens qui ont accepté de donner leur vie afin que chacun puisse écrire et vivre dans un pays civilisé et libre malgré tout ! Que les âmes de nos boys tombés sur le front de la lutte contre le terrorisme reposent en paix ! »

Cette armée qui veille au grin afin que chaque Burkinabè puisse vivre dans la quiétude est perçue comme l'âme du Burkina, selon un forumiste. Cette armée qui ne réclame pas des primes mais résiste au front et continue sa résilience avec « la sueur et le sang » des soldats déjà tombés au front. « L'armée qui a consenti tant de sacrifices pour tout le monde. Je n'ai jamais entendu parler de désertion. Ce ne sont pas les militaires qui réclamaient des primes et autres avantages. Les militaires ont quitté une période de 27 ans où ils ont été diminués, affaiblis, humiliés (hors RSP), pour tomber dans les assassinats des djihadistes. Donc, leurs gloires se trouvent dans leur seule volonté de résister ou de tomber pour une médaille à titre posthume. Patiemment, avec espoir, ils remontent la pente en bâtissant leur résilience avec la sueur et le sang de leurs camarades. L'armée burkinabè, c'est l'âme du Burkina ».

Ladji Yacouba Bama

A côté du choix des forces de défense et de sécurité, un nom émerge. Une personne qui d'ailleurs a dénoncé à plusieurs reprises les « mauvaises » conditions dans lesquelles les « boys » vivent sur le théâtre des opérations. Il s'agit de Ladji Yacouba Bama. C'est le nom le plus mentionné après les forces de défenses et de sécurité. Le premier intervenant sur le forum de Lefaso.net (le site) le mentionne en ces termes : « Ladji Bama est la personnalité de l'année. Depuis le début de l'année jusqu'à la fin, il a été l'objet de menaces multiformes mais il ne baisse pas l'échine. Honneur à M. Bama, vous êtes la fierté de notre pays. On attendait que l'Etat se charge de sa sécurité, mais on attend toujours, ce sera rendre hommage à Norbert Zongo et partant à l'ensemble de la presse. »

Pour avoir tenu tête à une multinationale (allusion à IAMGOLD dans l'affaire charbon fin), preuve de « patriotisme », un forumiste estime que le journaliste Bama est la personnalité de l'année. « Ladji Bama est la personnalité de l'année, vu son courage et son abnégation dans ses investigations. Oser faire face à une multinationale, il faut du patriotisme et un don de soi car il y a péril en la matière. Ladji Bama est ma personnalité de l'année. » D'autres estiment qu'il a beaucoup contribué à la bonne gouvernance, et pour cela, il mérite d'être élu l'homme de l'année.

« Ladji Bama pour sa constance dans la défense des intérêts des Burkinabè. Ce journaliste d'investigation a beaucoup contribué à la promotion de la bonne gouvernance à travers des dénonciations, des interpellations de l'autorité judiciaire, et parfois même au prix de sa vie. En une année, l'homme à fait l'objet de deux tentatives d'assassinat et cela signifie que des gens lui en veulent pour ce qu'il fait comme travail. Reconnaître le mérite de cet homme digne, intègre et courageux, c'est encourager les héritiers de Thomas Sankara et de Norbert Zongo. C'est aussi promouvoir les principes d'intégrité et de résistance chers à notre Faso. »

Les VDP

L'action des volontaires pour la défense de la patrie (VDP) n'a pas échappé aux internautes. Ce qui leur confère la troisième place de la personnalité de l'année. « Je dirais les VDP, Volontaires pour la Défense de la Patrie, car malgré qu'ils n'aient pas reçu de formations adéquates et concrètes comme les FDS, sont au front en train de se battre pour notre patrie face aux terroristes. Pour moi c'est un acte de bravoure qu'on doit féliciter.

Après, je n'oublie pas les FDS et les agents de santé pour le travail abattu respectivement contre les terroristes et le Covid-19. Surtout Paix aux âmes des vaillants soldats et civils tombés dans cette bataille », soutient un internaute. Un autre intervenant de renchérir : « Les VDP dont la contribution aux côtés des FDS a permis de stopper l'hydre terroriste. »

Lefaso.net

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Commémoration du 3 janvier 1966 : Les mouvements syndicaux dressent le bilan de leurs luttes

Mon, 04/01/2021 - 12:30

A l'occasion de la commémoration du 3 janvier 1966 (soulèvement populaire), les mouvements syndicaux ont animé une conférence de presse, le 3 janvier 2021, à Ouagadougou. Animée autour du thème « L'unité des travailleurs : Acquis et défis », la conférence avait pour objectif de dresser le bilan des acquis obtenus à la suite des luttes, mais aussi les défis futurs à relever.

Les mouvements syndicaux réunis ce 3 janvier 2021 ont dressé le bilan des luttes menées depuis le 3 janvier 1966, premier soulèvement populaire du peuple (burkinabè) qui a occasionné la chute du président Maurice Yaméogo. Pour Richard Tiendrebeogo, membre de la Confédération générale des travailleurs du Burkina (CGTB), des acquis ont été engrangés.

Pour lui, des luttes successives menées par les Burkinabè ont été faites à travers le territoire national. Ces Burkinabè, tous travailleurs, avaient compris qu'il faillait “s'unir” pour arracher leurs droits bradés par le "capitalisme sauvage" et "l'exploitation" des peuples. Puis d'ajouter : "Ce sont ces acquis successifs qui ont contribué à l'amélioration de la démocratie, des droits de l'Homme. Parmi ces acquis figurent l'amélioration des conditions de vie, de travail des travailleurs, le droit de grève, la lutte pour la liberté de presse, etc."

Les participants

Cependant, regrette Richard Tiendrebeogo : "Malgré les acquis, il y a des défis. Il y a des travailleurs qui n'ont pas encore compris le sens de la lutte. Mais, la sensibilisation doit être continue”.

Plusieurs interventions des organisations ont insisté sur l'unité d'action syndicale pour relever les défis de l'heure. Notamment, la lutte contre l'impunité, le bradage des ressources naturelles du pays, la corruption.


E.K.S/Lefaso.net

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Réveillon 2020 : Alassane Bala Sakandé, sapeur-pompier d'une nuit

Mon, 04/01/2021 - 11:00

A l'occasion de la fête de la Saint Sylvestre le 31 décembre 2020, le président de l'Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, a passé le réveillon aux côtés des sapeurs-pompiers de Ouagadougou. Une action qui a pour but, pour le président Sakandé, de “communier avec les soldats du feu autour d'un sympathique repas”, mais aussi “de participer à des interventions de secours à des usagers de la route victimes d'accidents de la circulation”.

“Je suis venu apporter mon soutien aux soldats du feu dont la mission est de secourir toutes les victimes d'accident, surtout en cette période de fête. Je suis venu leur dire que nous sommes avec eux” a expliqué Bala Sakandé.

Alassane Bala Sakandé, sur sortir d'un véhicule des sapeurs pompiers

Sur le terrain, Alassane Bala Sakandé a été au volant d'une ambulance des sapeurs pompiers pour participer à des interventions. D'abord, c'est lui-même qui, au volant de l'ambulance, a porté secours aux accidentés vers la Patte d'oie, en face du siège d'EBOMAF en construction. Il a joué le rôle du chauffeur brancardier en conduisant les blessés aux urgences de l'hôpital Yalgado Ouédraogo. Le président de l'Assemblée nationale a vécu la réalité des soldats du feu en pratiquant les premiers gestes de secours d'urgence.

Il a également partager un dîner avec les sapeurs-pompiers au cours duquel il a exprimé sa joie de vivre parmi eux, en cette nuit du 31 décembre 2020. “Je salue votre travail, et c'est parce que vous travaillez que nous pouvons fêter“ a-t-il rendu hommage aux pompiers, qui ont répondu par des cris en chœur.
A travers cette sortie de terrain, Alassane Bala Sakandé a voulu porter un message d'espoir et d'encouragements aux soldats du feu autour d'un repas, mais aussi de vivre leurs réalités quotidiennes.

E.K.S/ Lefaso.net

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Décès de Gnonlo Marie Cécile TOE SŒUR MARIE CECILE : Faire part

Mon, 04/01/2021 - 09:00

La grande famille de feu PAPA BOGUII JOSEPH TOE
à Niémiè, au quartier Toé-n'piè
Les frères Elie et Laurent TOE leurs enfants,
à Niémiè , Bamako, Paris
Kisito TOE, instituteur à Sanaba,
Alain Sébastien TOE Gendarme à Bagré,
Dalbert TOE à Niémiè

Les familles alliées TOE, KI, PARE, BONANE .ZANTE à Niémiè, Toma Sien , Koin , Bounou Ouagadougou, Bobo-Dioulasso
Ont le regret de vous faire part du décès de leur fille et sœur

Gnonlo Marie Cécile TOE
SŒUR MARIE CECILE

Décédée dans sa 86ème année, et dans sa 64ème année de vie religieuse entièrement consacrée à Dieu.
Le décès est survenu ce 02 janvier 2021 à Bobo-Dioulasso.
Le déroulement des obsèques communiqué est le suivant

Mardi 05 janvier 2021
Veillée de prières à 19 heures à l'Eglise du Centre Abel SANOU- Eglise Notre Dame du Cénacle

Mercredi 06 janvier 2021 :
07h 00 : Levée du corps à la morgue de l'hôpital Sourou SANOU pour l'Eglise paroissiale de Notre Dame du Cénacle (CAS)
Exposition du corps et prières
09h00 : Messe de requiem à l'Eglise paroissiale Notre Dame du Cénacle, suivie du transfert de la dépouille à Samaga pour l'inhumation.
Merci pour vos prières à son endroit et Paix à son âme.

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Covid-19 au Burkina : 111 nouveaux cas confirmés à la date du 2 janvier 2021

Mon, 04/01/2021 - 01:10

La situation de la maladie à coronavirus à la date du 02 janvier 2021, se présente comme suit après l'analyse de 1095 échantillons.

111 nouveaux cas confirmés tous à transmissions communautaires. 60 à Ouagadougou, 35 à Bobo-Dioulasso, 01 à Dori, 01 à Tenkodogo, 02 à Solenzo, 01 à Koudougou, 04 à Boromo, 03 à Dédougou, 03 à Nouna et 01 à Orodara.

Le nombre de guérisons est de 06, portant le total à 5259. 00 décès, total 86. Le nombre de cas actifs est de 1706.

Le nombre de cas confirmés depuis les premiers cas le 09 mars 2020, 7051 dont 2595 femmes et 4456 hommes.

Le gouvernement rappelle le caractère contagieux de la maladie et exhorte tout un chacun au respect strict des mesures barrières édictées.

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Niger : Cent morts dans une attaque simultanée de deux villages

Sun, 03/01/2021 - 21:53

2021 a mal commencé pour Mahamadou Issoufou et le peuple nigérien. Le pays a connu le samedi 02 janvier 2021, l'un de ses pires massacres de civils.

Selon l'Agence France-Presse (AFP), environ cent civils ont été tués simultanément dans deux villages à l'Ouest du pays.
Cette attaque, ont révélé les confrères de l'AFP, a eu lieu dans une zone où opèrent les djihadistes venus à bord d'une centaine de motos.

Il faut noter qu'il y a également 25 blessés dont certains évacués à Niamey et à Ouallam pour des soins.

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CHAN 2021 : La liste des Etalons locaux qui vont défendre les couleurs nationales

Sun, 03/01/2021 - 20:51

L'équipe nationale des locaux s'est envolée dans la soirée de ce dimanche 3 janvier 2021 pour Yaoundé, la capitale camerounaise, où elle doit prendre part du 16 janvier au 17 février, au Championnat d'Afrique des nations de football (CHAN).

C'est avec un groupe de 33 joueurs, au lieu de 23 comme il est de coutume, que l'entraîneur des Etalons locaux, Seydou Zerbo dit Krol, se déplace à Yaoundé. Cette exception a été permise par la Confédération africaine de football aux équipes à cause de la maladie à Coronavirus.

On y retrouve les meilleurs joueurs du championnat national. Sans surprise, le meilleur buteur de la phase aller, Mohamed Lamine Ouattara de l'AS Sonabel, le très remuant attaquant de l'EFO, Yannick Pognogo, le très expérimenté portier, Babayouré Sawadogo tiennent bien leur place au sein du groupe.

Les Electriciens y sont représentés par quatre éléments. L'ASFA Yennenga, Rahimo, l'USO, Salitas y ont aussi leurs éléments. « Les joueurs de Salitas vont rejoindre le groupe le 7 janvier 2021 », informe le service de communication de la FBF. En effet, Salitas joue son match retour ce mardi 5 janvier contre le club soudanais Al Amal.
En plus de disposer des meilleurs joueurs du championnat, Seydou Zerbo dit Krol a l'avantage d'avoir des éléments avec au moins treize matchs en jambes.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Liste des Etalons locaux pour le CHAN 2021

1- Babayoure Sawadogo (RCK)
2- Ouedraogo Farid (USFA)
3- Ben Idriss Traore (AS Sonabel)
4- Abdoulaye Zongo (EFO)
5- Herman Nikiéma (Salitas FC)
6- Amadou Zon (KOZAF)
7- Soumaïla Ouattara (Rahimo FC)
8- Moumouni Compaoré (USFA)
9- Issouf Sosso (ASFA Y)
10- René Zoungrana (USFA)
11- Sami Hien (Salitas FC)
12- Issaka Ouédraogo (AS Sonabel)
13- Ismaël Ouédraogo (As Douanes)
14- Ibrahim Touré (EFO)
15- Moustapha Ouédraogo (ASFA Y)
16- Ousmane Diané (ASFA Y)
17- Kalfa Nikiema (Salitas FC)
18- Ferdinand Ouédraogo (RCK)
19- Ilias Tiendrebeogo (USO)
20- Hamed Belem ( Rahimo FC)
21- Abdoul Karim Baguian (Majestic SC)
22- Clement Pitroipa (USFA)
23- Sekou Sidibé (ASFB)
24 Claver Tiendrebeogo ( AS Sonabel)
25 Aziz Kadeba (Vitesse Fc)
26- Yannick Pognongo (EFO)
27- Aboubacar S.Traoré (Salitas FC)
28- Roland Sanou (Royal FC)
29- Ibrahim Saré (ASFA Y)
30- Ibrahim Koné (As Sonabel)
31- Abdalah Sana (As Douanes)
32- Assami Sansan Dah (As Douanes)
33- Mohamed Lamine Ouattara (AS Sonabel)

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Réveillon 2020 : Le général Miningou au front avec les soldats

Sun, 03/01/2021 - 01:20

Le chef d'état major général des armées, général Moïse Miningou, accompagné d'une délégation d'officiers supérieurs, a effectué une sortie dans la zone d'opération du Sahel du 31 décembre 2020 au 1er janvier 2021. Cette sortie avait pour but d'encourager et de galvaniser les unités sur le terrain.

Au cours des entretiens avec les hommes, respectivement à Oursi, Markoye et Djibo, le général Miningou a dit être satisfait pour leur engagement. Il a également recueilli leurs doléances et leur a prodigué des conseils.

L'étape de Djibo, au 14e Régiment inter armées (RIA), restera gravée dans la mémoire des soldats du tout nouveau corps de troupe, créé il y a à peine quelques mois. En effet, c'est en compagnie de ces hommes et des forces de sécurité intérieures basées à Djibo que le général et sa délégation ont passé le réveillon pour accueillir le nouvel an 2021.

Au delà des échanges portant sur la vie des forces armées nationales et la montée en puissance du nouveau RIA, ce réveillon a été une soirée de détente rythmée par des blagues, des slams, des sketches et des danses. Un grand moment de cohésion entre les différents corps d'armée.

Un hommage a été rendu aux militaires et civils tombés sur le champ d'honneur, avec une pensée à l'endroit des blessés. Les hommes ont saisi l'occasion pour présenter leurs vœux au CEMGA qui, en retour, leur a souhaité une année plus apaisée sur le plan sécuritaire et un renforcement des liens avec les populations.

Avant de regagner Ouagadougou, le chef d'état major général des armées et sa délégation ont souhaité une bonne année à l'émir de Djibo le matin du 1er janvier 2021. Très honoré, celui-ci s'est dit confiant quant à l'avenir et a montré son engagement à travailler pour la consolidation des relations entre les populations et les forces de défense et de sécurité.

Lefaso.net

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Là où il y a une volonté, il y a un chemin.

Sat, 02/01/2021 - 23:47
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