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Updated: 2 months 1 week ago

Message du pape François pour la célébration de la ive journée mondiale de la paix 1er janvier 2021 : La culture du soin comme parcours de paix

Sat, 02/01/2021 - 21:55

Le Saint-Siège

1. Au seuil de la nouvelle année, je souhaite adresser mes salutations les plus respectueuses aux Chefs d'État et de Gouvernement, aux responsables des Organisations internationales, aux leaders spirituels et aux fidèles des différentes religions, aux hommes et aux femmes de bonne volonté. J'adresse à tous mes meilleurs vœux pour que cette année puisse faire progresser l'humanité sur la voie de la fraternité, de la justice et de la paix entre les personnes, les communautés, les peuples et les États.

L'année 2020 a été marquée par la grande crise sanitaire de la Covid-19 qui est devenue un phénomène multisectoriel et global, aggravant des crises très fortement liées entre elles, comme les crises climatique, alimentaire, économique et migratoire, et provoquant de grands inconvénients et souffrances. Je pense surtout à ceux qui ont perdu un membre de leur famille ou une personne chère, mais aussi à ceux qui ont perdu leur travail.

Un souvenir spécial s'adresse aux médecins, aux infirmiers, aux pharmaciens, aux chercheurs, aux volontaires, aux aumôniers et au personnel des hôpitaux et des centres de soins qui se sont prodigués, et continuent à le faire, au prix de grandes fatigues et de grands sacrifices à tel point que certains d'entre eux sont morts dans leur désir d'être proche des malades, de soulager leurs souffrances ou de leur sauver la vie.

En rendant hommage à ces personnes, je renouvelle mon appel aux responsables politiques et au secteur privé pour qu'ils adoptent les mesures appropriées afin de garantir l'accès aux vaccins contre la Covid-19 et aux technologies indispensables nécessaires pour assister les malades et tous ceux qui sont plus pauvres et plus fragiles.[1]

Il est douloureux de constater qu'à côté des nombreux témoignages de charité et de solidarité, diverses formes de nationalisme, de racisme, de xénophobie, et aussi de guerres et de conflits qui sèment la mort et la destruction, prennent malheureusement un nouvel élan.

Ces événements et d'autres, qui ont marqué le chemin de l'humanité l'année passée, nous enseignent qu'il est important de prendre soin les uns des autres et de la création pour construire une société fondée sur des relations de fraternité. C'est pourquoi j'ai choisi comme thème de ce message : La culture du soin comme parcours de paix. Une culture du soin pour éliminer la culture de l'indifférence, du rejet et de l'affrontement, souvent prévalente aujourd'hui.

2. Dieu créateur, origine de la vocation humaine au soin

Dans de nombreuses traditions religieuses il y a des récits qui font référence à l'origine de l'homme, à sa relation avec le créateur, avec la nature et avec ses semblables. Dans la Bible, le Livre de la Genèse révèle, dès le début, l'importance du soin ou du fait de garder dans le projet de Dieu pour l'humanité, mettant en lumière la relation entre l'homme (‘adam) et la terre (‘adamah), et entre frères.

Dans le récit biblique de la création, Dieu remet le jardin “planté en Éden” (cf. Gn 2, 8) entre les mains d'Adam avec la charge de “le cultiver et de le garder” (cf. Gn 2, 15). Cela signifie, d'une part rendre la terre productive et, d'autre part, la protéger et lui conserver sa capacité de soutenir la vie.[2] Les verbes “cultiver” et “garder” décrivent la relation entre Adam et sa maison-jardin, et montrent aussi la confiance que Dieu met en lui en le faisant seigneur et gardien de toute la création.

La naissance de Caïn et Abel provoque une histoire entre frères dont les relations seront interprétées – négativement – par Caïn en termes de protection ou de garde. Après avoir tué son frère Abel, Caïn répond à la question de Dieu : « Est-ce que je suis, moi, le gardien de mon frère ? » (Gn 4, 9).[3] Oui, certainement ! Caïn est le “gardien” de son frère. « Dans ces récits si anciens, emprunts de profond symbolisme, une conviction actuelle était déjà présente : tout est lié, et la protection authentique de notre propre vie comme de nos relations avec la nature est inséparable de la fraternité, de la justice ainsi que de la fidélité aux autres ».[4]

3. Dieu créateur, modèle de soin

La Sainte Écriture présente Dieu non seulement comme créateur mais aussi comme celui qui prend soin de ses créatures, en particulier d'Adam, d'Ève et de leurs enfants. Le même Caïn, bien que retombe sur lui la malédiction en raison du crime qu'il a commis, reçoit en don du Créateur un signe de protection pour que sa vie soit sauvegardée (cf. Gn 4, 15). Ce fait, en même temps qu'il confirme la dignité inviolable de la personne créée à l'image et à la ressemblance de Dieu, manifeste le plan divin pour préserver l'harmonie de la création parce que « la paix et la violence ne peuvent pas habiter dans la même demeure ».[5]

Le soin de la création est justement à la base de l'institution du Shabbat qui visait, outre le fait de réguler le culte divin, à rétablir l'ordre social et l'attention aux pauvres (cf. Gn 1, 1-3 ; Lv 25, 4). La célébration du Jubilé à l'occasion de la septième année sabbatique accordait un répit à la guerre, aux esclaves et aux personnes endettées. En cette année de grâce, on prenait soin des plus fragiles en leur offrant une nouvelle perspective de vie de sorte qu'il n'y ait aucun nécessiteux dans le peuple (cf. Dt 15, 4).

Notable est aussi la tradition prophétique selon laquelle le sommet de la compréhension biblique de la justice se manifeste dans la manière dont une communauté traite les plus faibles en son sein. C'est pourquoi Amos (2, 6-8 ; 8) et Isaïe (58), en particulier, élèvent continuellement leur voix en faveur de la justice envers les pauvres qui, par leur vulnérabilité et leur manque de pouvoir, sont écoutés de Dieu seul qui prend soin d'eux (cf. Ps 34, 7 ; 113, 7-8).
4. Le soin dans le ministère de Jésus

La vie et le ministère de Jésus incarnent le sommet de la révélation de l'amour du Père pour l'humanité (cf. Jn 3, 16). Dans la synagogue de Nazareth, Jésus se manifeste comme celui que le Seigneur a consacré et « a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu'ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés » (Lc 4, 18).

Ces actions messianiques, typiques des jubilés, constituent le témoignage le plus éloquent de la mission que le Père lui a confiée. Dans sa compassion, le Christ s'approche des malades par le corps et par l'esprit et il les guérit. Il pardonne aux pécheurs et leur donne une vie nouvelle. Jésus est le Bon Pasteur qui prend soin des brebis (cf. Jn 10, 11-18 ; Ez 34, 1-31). Il est le Bon

Samaritain qui se penche sur l'homme blessé, soigne ses plaies et prend soin de lui (cf. Lc 10, 3037).
Au sommet de sa mission, Jésus scelle le soin qu'il a pour nous en s'offrant sur la croix et en nous libérant ainsi de la servitude du péché et de la mort. Par le don de sa vie et son sacrifice, il nous a ouvert la voie de l'amour et il dit à chacun de nous : “Suis-moi. Fais de même” (cf. Lc 10, 37).

5. La culture du soin dans la vie des disciples de Jésus

Les œuvres de miséricorde spirituelles et corporelles constituent le cœur du service de la charité de l'Église primitive. Les chrétiens de la première génération pratiquaient le partage pour qu'aucun d'entre eux ne se trouve dans le besoin (cf. Ac 4, 34-35) et ils s'efforçaient de faire de la communauté une maison accueillante, ouverte à toute situation humaine, prête à prendre en charge les plus fragiles. Il devint ainsi habituel de faire des offrandes pour nourrir les pauvres, ensevelir les morts et nourrir les orphelins, les personnes âgées et les victimes de catastrophes, comme les naufrages.

Et lorsque, dans les temps qui ont suivi, la générosité des chrétiens perdit un peu de son élan, certains Pères de l'Église insistèrent sur le fait que la propriété est conçue par Dieu pour le bien commun. Ambroise soutenait que « la nature a répandu toutes les choses pour les hommes et pour un usage commun. […] Par conséquent, la nature a produit un droit commun
pour tous, mais l'avidité en a fait un droit pour un petit nombre ».

[6] Une fois passées les persécutions des premiers siècles, l'Église a profité de la liberté pour inspirer la société et sa culture. « Les besoins du temps exigeaient de nouveaux engagements au service de la charité chrétienne. Les chroniques historiques rapportent d'innombrables exemples d'œuvres de miséricorde. De ces efforts concertés, de nombreuses institutions pour le soulagement de tous les besoins humains sont apparues : hôpitaux, logements pour les pauvres, orphelinats, accueil pour les enfants, refuges pour les gens de passage, et ainsi de suite ».[7]

6. Les principes de la doctrine sociale de l'Église comme base de la culture du soin

La diakonia des origines, enrichie par la réflexion des Pères et animée au cours des siècles par la charité agissante de si nombreux témoins lumineux de la foi, est devenue le cœur battant de la doctrine sociale de l'Église qui s'offre à toutes les personnes de bonne volonté comme un précieux patrimoine de principes, critères et indications desquels tirer la “grammaire” du soin : la promotion de la dignité de toute personne humaine, la solidarité avec les pauvres et les sans défense, la sollicitude pour le bien commun, la sauvegarde de la création.

*Le soin comme promotion de la dignité et des droits de la personne.

« Le concept même de personne, né et mûri dans le christianisme, aide à poursuivre un développement pleinement humain. Parce que qui dit personne dit toujours relation et non individualisme, affirme l'inclusion et non l'exclusion, la dignité unique et inviolable et non l'exploitation ».

[8] Toute personne humaine est une fin en soi, jamais un simple instrument à évaluer seulement en fonction de son utilité. Elle est créée pour vivre ensemble dans la famille, dans la communauté, dans la société où tous les membres sont égaux en dignité. C'est de cette dignité que dérivent les droits humains, et aussi les devoirs, qui rappellent, par exemple, la responsabilité d'accueillir et de soutenir les pauvres, les malades, les marginaux, chacun étant notre « prochain, proche ou éloigné dans l'espace et dans le temps ».[9]

*Le soin de la maison commune.

Tout aspect de la vie sociale, politique et économique trouve son accomplissement quand il se met au service du bien commun, c'est-à-dire de « cet ensemble de conditions sociales qui permettent, tant aux groupes qu'à chacun de leurs membres, d'atteindre leur perfection d'une façon plus totale et plus aisée ».[10] Par conséquent, nos plans et nos efforts doivent toujours prendre en compte les effets sur l'ensemble de la famille humaine, en pondérant les conséquences pour le moment présent et pour les générations futures.

La pandémie de la Covid19 montre combien cela est vrai et actuel, pandémie devant laquelle « nous nous rendons compte que nous nous trouvons dans la même barque, tous fragiles et désorientés, mais en même temps tous importants et nécessaires, tous appelés à ramer ensemble »,[11] parce que « personne ne se sauve tout seul »[12] et aucun État national isolé ne peut assurer le bien commun de sa propre population.[13]

*Le soin au moyen de la solidarité.

La solidarité exprime concrètement l'amour pour l'autre, non pas comme un vague sentiment mais comme « la détermination ferme et persévérante de travailler pour le bien commun, c'est-à-dire pour le bien de tous et de chacun parce que tous nous sommes vraiment responsables de tous ».[14] La solidarité nous aide à regarder l'autre – que ce soit comme personne ou que ce soit, au sens large, comme peuple ou comme nation – non pas comme une donnée statistique ou un moyen à exploiter et ensuite à écarter lorsqu'il n'est plus utile, mais comme notre prochain, compagnon de route, appelé à participer comme nous au banquet de la vie auquel tous sont également invités par Dieu.

*Le soin et la sauvegarde de la création.

L'Encyclique Laudato si' prend pleinement acte de l'interconnexion de toute la réalité créée et met en relief l'exigence d'écouter en même temps le cri des nécessiteux et celui de la création. De cette écoute attentive et constante peut naître un soin efficace de la terre, notre maison commune, et des pauvres. À ce sujet, je désire répéter que « le sentiment d'union intime avec les autres êtres de la nature ne peut pas être réel s'il n'y a pas en même temps dans le cœur de la tendresse, de la compassion et de la préoccupation pour les autres êtres humains ».[15] « Paix, justice et sauvegarde de la création sont trois questions entièrement connexes qui ne peuvent pas être séparées pour être traitées individuellement, sous peine de retomber dans le réductionnisme
».[16]

7. La boussole pour un cap commun

Àune époque dominée par la culture du rejet, devant l'aggravation des inégalités dans les nations et entre elles,[17] je voudrais donc inviter les responsables des Organisations internationales et des gouvernements, du monde économique et du monde scientifique, de la communication sociale et des institutions éducatives, à prendre en main cette “boussole” des principes rappelés ci-dessus pour imprimer un cap commun au processus de globalisation, « un cap réellement humain ».

[18] En effet, cela permettrait d'apprécier la valeur et la dignité de chaque personne, d'agir ensemble et dans la solidarité pour le bien commun, en soulageant ceux qui souffrent de la pauvreté, de la maladie, de l'esclavage, de la discrimination et des conflits. J'encourage par cette boussole chacun à devenir prophète et témoin de la culture du soin afin de combler de nombreuses inégalités sociales. Et cela sera possible seulement avec une participation forte et généralisée des femmes, dans la famille et dans chaque environnement social, politique et institutionnel.

La boussole des principes sociaux, nécessaire pour promouvoir la culture du soin, est indicative même pour les relations entre les nations qui devraient être inspirées par la fraternité, le respect réciproque, la solidarité et l'observance du droit international. À ce sujet, la protection et la promotion des droits humains fondamentaux, qui sont inaliénables, universels et indivisibles, doivent être réaffirmées.[19]
Le respect du droit humanitaire doit être aussi rappelé, surtout en ce moment où les conflits et les guerres se succèdent sans interruption. Malheureusement, beaucoup de régions et de communautés ne se rappellent plus le temps où elles vivaient en paix et en sécurité.

De nombreuses villes sont devenues comme des épicentres de l'insécurité : leurs habitants luttent pour maintenir leurs rythmes normaux parce qu'ils sont attaqués et bombardés sans discrimination par des explosifs, de l'artillerie et des armes légères. Les enfants ne peuvent pas étudier. Les hommes et les femmes ne peuvent pas travailler pour nourrir les familles. La famine s'enracine là où elle était inconnue autrefois.

Les personnes sont contraintes de fuir, laissant derrière elles non seulement leurs maisons, mais aussi l'histoire familiale et les racines culturelles.
Les causes de conflit sont nombreuses, mais le résultat est toujours le même : destructions et crise humanitaire. Nous devons nous arrêter et nous demander : qu'est-ce qui a conduit à la normalisation du conflit dans le monde ? Et, surtout, comment convertir notre cœur et changer notre mentalité pour chercher vraiment la paix dans la solidarité et dans la fraternité ?

Que de ressources sont gaspillées en faveur des armes, en particulier les armes nucléaires,[20] des ressources qui pourraient être utilisées à des priorités plus significatives pour garantir la sécurité des personnes, telles que la promotion de la paix et du développement humain intégral, la lutte contre la pauvreté, la garantie des besoins sanitaires. Certains problèmes mondiaux comme la pandémie actuelle de la Covid-19 et les changements climatiques le mettent aussi en lumière. Quelle décision courageuse serait celle de « constituer avec l'argent que l'on emploie pour les armes et pour les autres dépenses militaires, un “Fonds mondial” pour pouvoir éliminer définitivement la faim et contribuer au développement des pays les plus pauvres » ![21]

8. Pour éduquer à la culture du soin

La promotion de la culture du soin demande un processus éducatif. Pour cela, la boussole des principes sociaux constitue un instrument fiable pour divers contextes interdépendants. Je voudrais donner à ce sujet quelques exemples.
L'éducation au soin naît dans la famille, élément naturel et fondamental de la société, où l'on apprend à vivre en relation et dans le respect réciproque. Cependant, la famille a besoin d'être mise dans des conditions qui lui permettent d'accomplir ce devoir vital et indispensable.

Toujours en collaboration avec la famille, d'autres acteurs importants de l'éducation sont l'école et l'université et, de façon analogue par certains aspects, les acteurs de la communication

sociale.[22] Ils sont appelés à véhiculer un système de valeurs fondé sur la reconnaissance de la dignité de chaque personne, de chaque communauté linguistique, ethnique et religieuse, de chaque peuple et des droits fondamentaux qui en dérivent. L'éducation constitue l'un des piliers les plus justes et solidaires de la société.

Les religions en général, et les leaders religieux en particulier, peuvent jouer un rôleirremplaçable en transmettant aux fidèles et à la société les valeurs de la solidarité, du respect des différences, de l'accueil et du soin des frères les plus fragiles. Je rappelle à ce sujet les paroles du Pape Paul VI adressées au Parlement ougandais en 1969 : « Ne craignez pas l'Église : elle vous honore, vous éduque des citoyens honnêtes et loyaux, elle ne fomente pas de rivalités ni de divisions, elle cherche à promouvoir la saine liberté, la justice sociale, la paix. Si elle a quelque préférence, celle-ci va aux pauvres, à l'éducation des petits et du peuple, au soin de ceux qui souffrent ou sont délaissés ».[23]

À ceux qui sont engagés au service des populations dans les organisations internationales,gouvernementales et non gouvernementales, à ceux qui ont une mission éducative, et à tous ceux qui, à divers titres, œuvrent dans le domaine de l'éducation et de la recherche, je renouvelle mon encouragement afin que l'on puisse atteindre l'objectif d'une éducation « plus ouverte et plus inclusive, capable d'une écoute patiente, d'un dialogue constructif et d'une compréhension mutuelle »[24]. Je souhaite que cette invitation, adressée dans le cadre du Pacte éducatif global, trouve une adhésion large et variée.

9. Il n'y a pas de paix sans la culture du soin

La culture du soin, cet engagement commun, solidaire et participatif pour protéger et promouvoir la dignité et le bien de tous, cette disposition à s'intéresser, à prêter attention, à la compassion, à la réconciliation et à la guérison, au respect mutuel et à l'accueil réciproque, constitue une voie privilégiée pour la construction de la paix. « En bien des endroits dans le monde, des parcours de paix qui conduisent à la cicatrisation des blessures sont nécessaires. Il faut des artisans de paix disposés à élaborer, avec intelligence et audace, des processus pour guérir et pour se retrouver ».[25]

En ce temps où la barque de l'humanité, secouée par la tempête de la crise, avance péniblement à la recherche d'un horizon plus calme et serein, le gouvernail de la dignité de la personne humaine et la “boussole” des principes sociaux fondamentaux peuvent nous permettre de naviguer avec un cap sûr et commun. Comme chrétiens, nous tenons le regard tourné vers la Vierge Marie, Étoile de la mer et Mère de l'espérance.

Tous ensemble, collaborons pour avancer vers un nouvel horizon d'amour et de paix, de fraternité et de solidarité, de soutien mutuel et d'accueil réciproque. Ne cédons pas à la tentation de nous désintéresser des autres, spécialement des plus faibles, ne nous habituons pas à détourner le regard,[26] mais engageonsnous chaque jour concrètement pour « former une communauté composée de frères qui s'accueillent réciproquement, en prenant soin les uns des autres ».[27]

Du Vatican, le 8 décembre 2020

François

[1] Cf. Vidéomessage à l'occasion de la 75ème Session de l'Assemblée Générale des Nations Unies, 25 septembre 2020.
[2] Cf. Lett. enc. Laudato si' (24 mai 2015), n. 67.
[3] Cf. “Fraternité, fondement et route pour la paix”, Message pour la 47ème Journée Mondiale de la Paix 1er janvier 2014 (8 décembre 2013), n. 2.
[4] Lett. enc. Laudato si' (24 mai 2015), n. 70.
[5] Conseil Pontifical Justice et Paix, Compendium de la Doctrine sociale de l'Église, n. 488.

[6] De officiis, 1, 28, 132 : PL 16, 67.
[7] K. Bihlmeyer-H. Tüchle, Church History vol. 1, Westminster, The Newman Press, 1958, pp. 373, 374.
[8] Discours aux participants au Congrès organisé par le Dicastère pour le Service du
Développement humain Intégral à l'occasion du 50ème anniversaire de l'Encyclique “Populorum progressio” (4 avril 2017).
[9] Message à la 22ème Session de la Conférence des États Parties à la Convention-Cadre des

Nations Unies sur les Changements Climatiques (COP 22), (10 novembre 2016). Cf. Table Ronde Interdicastérielle du Saint Siège sur l'Écologie Intégrale, En chemin pour le soin de la maison commune. Cinq ans après Laudato si', LEV, 31 mai 2020.
[10] Conc. Oecum. Vat II, Const. past. Gaudium et spes, n. 26.
[11] Moment extraordinaire de prière en temps d'épidémie, 27 mars 2020.
[12] Ibid.

[13] Cf. Lett. Enc. Fratelli tutti (3 octobre 2020), nn. 8.153.
[14] S. Jean-Paul II, Lett. enc. Sollicitudo rei socialis (30 décembre 1987), n. 38.
[15] Lett. enc. Laudato si' (24 mai 2015), n. 91.
[16] Conférence de l'Episcopat Dominicain, Lett. past. Sobre la relación del hombre con la naturaleza (21 janvier 1987) ; cf. Lett. enc. Laudato si' (24 mai 2015), n. 92.
[17] Cf. Lett. enc. Fratelli tutti (3 octobre 2020), n. 125.
[18] Ibid., n. 29.

[19] Cf. Message aux participants à la Conférence internationale “Les droits humains dans le monde contemporain : conquêtes, omissions, négations”, Rome, 10-11 décembre 2018.
[20] Cf. Message à la Conférence des Nations Unies pour la négociation d'un instrument juridiquement contraignant visant à interdire les armes nucléaires en vue de leur élimination complète, 23 mars 2017.
[21] Message vidéo à l'occasion de la Journée Mondiale de l'Alimentation 2020, 16 octobre 2020.

[22] Cf. Benoît XVI, “Éduquer les jeunes à la justice et à la paix”, Message pour la 45ème Journée Mondiale de la Paix 1er janvier 2012 (8 décembre 2011), n. 2 ; “Gagne sur l'indifférence et remporte la paix”, Message pour la 49ème Journée Mondiale de la Paix 1er janvier 2016 (8 décembre 2015), n. 6.
[23] Discours aux Députés et aux Sénateurs de l'Ouganda, Kampala, 1er août 1969.
[24] Message à l'occasion du lancement du Pacte Éducatif, 12 septembre 2019.
[25] Lett. enc. Fratelli tutti (3 octobre 2020), n. 225.
[26] Cf. Ibid., n. 64.

[27] Ibid., n. 96 ; cf. “Fraternité, fondement et route pour la paix”, Message pour la 47e Journée Mondiale de la Paix 1er janvier 2014 (8 décembre 2013), n. 1.

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In memoriam : Nayè Marie-Jeanne Paré

Sat, 02/01/2021 - 20:49

3 janvier 1994 - 3 janvier 2021
Voilà 27 ans, qu'il a plû au Seigneur de rappeler à lui sa servante, Paré Nayè Marie-Jeanne Paré

En sa mémoire, les familles PARE, KI, TOE, YOUANE à Koin, Bounou, Sui, Toma, Ouagadougou, Kalabo, Bobo-Dioulasso, Abidjan, Conakry.
PARE Jean-Marc à Toma,
PARE Bernadette à Kalabo,
PARE Emmanuel à Koon,
PARE Cyriaque, PARE Kisito à Ouagadougou,
KI Sylvain à Conakry,
PARÉ Jeanne d'Arc à Koin,
PARE Noëlla à Bobo-Dioulasso,
Soeur PARE Edwige à Ouagadougou
PARE Sébastien à Abidjan,
vous prient de vous unir à eux dans la prière pour le repos de son âme.

« Nul ne disparaît lorsque son souvenir demeure dans nos cœurs »

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Présidentielle au Niger : Un second tour prévu pour le 20 février 2021

Sat, 02/01/2021 - 14:10

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) nigérienne a annoncé ce 2 janvier 2021, les résultats de la présidentielle du 27 décembre 2020. Aucun candidat n'a pu obtenir la majorité pour être déclaré vainqueur au premier tour.

Ainsi, le ministre de l'intérieur, Mohamed Bazoum, candidat du PNDS (parti au pouvoir) et l'ancien président Mahamane Ousmane sont qualifiés pour un second tour prévu pour le 20 février 2021. Les deux candidats ont obtenu respectueusement 1.879 543 voix pour le premier cité et 811.836 voix pour le second.

Les partisans de Mohamed Bazoum surfaient sur un coup K.O au premier tour. Cet exploit n'a pas été édité. Le "protégé" de Mahamoudou Issoufou, le président sortant nigérien, est ainsi contraint à un second pour peut-être espérer remporter l'élection.

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Mali : L'ancien Premier ministre Modibo Keita est décédé

Sat, 02/01/2021 - 12:40

"C'est avec beaucoup de tristesse que nous apprenons la nouvelle du décès ce matin (samedi 2 janvier 2021), de Monsieur Modibo KEITA, ancien Premier ministre. Nous nous inclinons à la mémoire de ce grand homme d'Etat pétri de valeurs. A sa famille, nous présentons nos condoléances attristées et prions pour le repos de son âme", annonce la Primature du Mali sur Facebook.

Modibo Keita a été le Premier ministre du président Ibrahim Boubacar Keita de janvier 2015 à avril 2017. Il a également été, brièvement, le chef du gouvernement sous la présidence d'Alpha Konaré de mars à juin 2002.

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C'est avec beaucoup de tristesse que nous apprenons la nouvelle du décès ce matin, de Monsieur Modibo KEITA, ancien...

Publiée par Primature du Mali sur Samedi 2 janvier 2021

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Covid-19 : Le Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo nie toute implication dans les recherches cliniques sur l'Apivirine

Sat, 02/01/2021 - 12:05

Le centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO), dans un communiqué en date du 31 décembre 2020, nie avoir été informé ou associé à une quelconque étude clinique sur l'Apivirine qui l'impliquerait.

L'hôpital fait savoir qu'il n'a été ni demandeur, ni instigateur d'aucun essai clinique sur l'Apivirine.

Lefaso.net


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Sécurisation des fêtes de fin d'année : Le Larlé Naaba Tigré offre du matériel aux éléments des forces de défense et de sécurité

Sat, 02/01/2021 - 11:58

Pour appuyer les forces de défense et de sécurité dans leurs missions de sécurisation des fêtes de fin d'année, le Larlé Naaba Tigré a remis des bâtons lumineux et des gilets pour les éléments des Polices nationale et municipale, de la gendarmerie et des Sapeurs pompiers. Il a également offert des sacs de maïs pour les familles des éléments des FDS tués dans la lutte contre le terrorisme.

Il est connu de tous que chaque année, de nombreux éléments de défense et de sécurité sont mobilisés pour la sécurisation des villes. On les voit aux différents carrefours à certains endroits stratégiques de la ville. Selon certaines sources, leur nombre de situe entre 2600 et 2700 chaque année.

Des sacs de maïs ont été remis pour les familles des FDS victimes du terrorisme.

Pour les aider dans leurs missions, le Larlé Naaba Tigré a remis des bâtons lumineux et des gilets pour les quatre corps mobilisés les nuits du 31-Décembre. « Selon moi, c'est un geste normal d'aider les forces de défense et de sécurité. Les aider, c'est s'aider soi-même parce que ce sont des femmes et des hommes qui vivent pour notre sécurité, notre quiétude », a expliqué le donateur.

La Police nationale a reçu 50 gilets, cinq détecteurs de métaux, 55 bâtons lumineux. La gendarmerie nationale, la police municipale et les Sapeurs pompiers ont reçu, chaque corps, 50 gilets, cinq détecteurs de métaux et 50 bâtons lumineux. Pour les familles des FDS victimes du terrorisme, chaque corps a reçu 2,5 tonnes de maïs.
Pour le ministre de la Sécurité, Ousséni Compaoré, ces genres de gestes galvanisent ses hommes sur le terrain.

Le donateur a posé avec les représentants des différents corps.

« Le geste de sa Majesté est touchant. Depuis trois ans, il s'est engagé à nous soutenir. Cette année, il le fait dans un contexte particulier et nous sommes très sensibles parce que souvent nous oublions que nous sommes au chantier pendant les fêtes. Le fait de savoir qu'il y a des patriotes qui pensent à nous et qui nous apportent du soutien moral, psychologique et matériel est important parce que cela nous donne du courage dans l'action quotidienne que nous menons », a-t-il dit.

Cette remise vient clôre une série de trois dons que le Larlé Naaba Tigré s'était engagé à faire à l'endroit des FDS.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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Ouagadougou : L'amicale des anciens élèves du LTO exprime sa solidarité à des déplacés internes à Karpala à l'occasion du nouvel an

Sat, 02/01/2021 - 11:50

Le site abritant le plus grand nombre de personnes déplacées internes à Karpala, dans l'arrondissement 11 de Ouagadougou, a reçu la visite d'une délégation de l'amicale des anciens élèves du Lycée technique de Ouagadougou (LTO). La délégation est venue témoigner la solidarité de l'amicale, aux déplacés internes du site, à l'occasion de sa journée de solidarité. Ce sont des vivres et des vêtements qui ont été remis à ces personnes.

Les attaques terroristes au Burkina Faso ont fait de nombreux déplacés internes. Quand bien même la région du Centre n'est pas trop concernée, Ouagadougou accueille des demandeurs d'asile par milliers. Le gouvernement à lui seul n'étant pas à mesure de prendre en charge ces déplacés internes dans de meilleures conditions, des personnes et structures de bonnes volontés mettent la main dans la pâte. Le jeudi, 31 décembre 2020, c'est l'amicale des anciens élèves du Lycée technique de Ouagadougou (LTO, aujourd'hui Lycée national Aboubacar Sangoulé Lamizana) qui était au côté de déplacés internes à Karpala dans l'arrondissement n°11 de Ouagadougou, les mains chargées de présents.

Vue de l'ensemble don apporté par l'amicale.

Rosine Kibora, présidente de l'amicale, déclare que l'association a voulu partager les problèmes et soucis de ces personnes. « Nous ne voulons pas fêter ce nouvel an en sachant que nous avons quelque part des frères et des sœurs qui sont réellement dans le besoin » a-t-elle insisté. Ce sont 40 sacs de riz, dont 20 sacs de 50 kg et 20 autres de 25 kg ; 16 sacs de sels granulés ; 26 cartons de boules de savon ; plusieurs lots de vêtements ; des chaussures ; des conserves, etc., le tout d'une valeur de 1 300 000F CFA environ, qui ont été remis aux bénéficiaires.

Rosine Kibora, présidente de l'amicale des anciens élèves du LTO.

« Nous n'avons pas de voix pour traduire notre reconnaissance à nos bienfaiteurs. Nous prions Dieu qu'il rende à chacun le centuple de son bienfait », a réitéré Fatimata Traoré, la doyenne des bénéficiaires. Elle précise qu'ils viennent de Boulma dans le Namentenga. « A notre arrivée nous étions 108 personnes. Nous ne sommes pas venus avec quelque chose, mais depuis notre arrivée, les Burkinabè ont fait preuve d'une grande solidarité envers nous et nous ne pouvons pas les remercier suffisamment », renchérit-elle.

Fatimata Traoré, représentante des bénéficiaires.

Un don qui vient sauver une situation de pénurie

Pour l'homme qui les a pris sous sa tutelle, El Hadj Hamidou Bagagna, c'est un ouf de soulagement. « Je priais Dieu pour qu'aujourd'hui un d'entre eux ne vienne pas me dire qu'il n'a plus de quoi manger parce que je n'en avais plus chez moi. Tout ce que les gens étaient venus nous donner, était fini, il ne restait qu'un seul sac de riz » a-t-il avoué. Mais avec ce nouveau don, la satisfaction de El Hadj Hamidou Bagagna est à son comble. « Nous sommes rassurés et la fête va être belle ».

El Hadj Hamidou Bagagna, tuteur des déplacés internes.

Il informe que les déplacés sont là depuis plus de dix mois. « A leur arrivée c'était beaucoup difficile pour la prise en charge, mais depuis que les gens ont pris connaissance de leur présence ici, ils ne manquent pas de nous venir en aide » confie-t-il. Il a en outre souhaité que la nouvelle année soit celle de la paix pour tout le Burkina Faso et dans la famille de chaque citoyen.

Saïdou Nana, conseiller municipal de l'arrondissement 11 représentant son maire, a aussi marqué sa satisfaction suite au don de l'amicale des anciens élèves du LTO. Selon lui, il y a environ cinq sites dans l'arrondissement 11 mais le plus grand est celui qui se trouve chez El Hadj Hamidou Bagagna, qui compte plus de 160 personnes déplacées internes.

Quelques femmes et enfants assistant à la cérémonie.

L'amicale des anciens élèves du LTO est une jeune association créée en janvier 2020. Rosine Kibora note qu'après sa création, l'amicale a évolué très rapidement. « En juin 2020 nous avons pu tenir notre Assemblée générale et en septembre on a pu avoir le récépissé ». L'amicale compte aujourd'hui plus de 250 membres répartis à l'intérieur du pays et un peu partout à l'international et dans la sous-région. Dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, cette amicale a fait don de matériel d'une valeur avoisinant 3 millions de F CFA aux élèves du LTO.

Etienne Lankoandé
Lefaso.net

Categories: Afrique

Projet Neer-Tamba : La prise en compte du genre, une réalité

Sat, 02/01/2021 - 11:12

Les 28 et 29 décembre 2020, une dizaine de journalistes est allée constater de visu la prise en compte du genre dans la mise en œuvre du projet Neer-Tamba dans les régions du Nord et Centre-Nord. Une activité rendue possible grâce au partenariat entre le projet Neer-Tamba et le Réseau des journalistes et communicateurs pour la promotion du genre.

Le projet de gestion participative des ressources naturelles et de développement rural du Nord, Centre-Nord et Est (projet Neer-Tamba), financé par le Fonds international de développement de l'agriculture (FIDA), a intégré dans son action, la promotion du genre. Comme le souligne David Ouédraogo, chargé de l'animation et de la communication au projet Neer-Tamba à la Chambre régionale d'agriculture du Nord, le projet a défini à ses débuts, une stratégie de ciblage qui prend en compte le genre, notamment les femmes et les jeunes dans toutes ses activités.

David Ouédraogo, chargé de l'animation et de la communication au projet Neer-Tamba à la Chambre régionale d'agriculture du Nord.

« Quand vous prenez tout ce que nous faisons, nous avons des statistiques qui sont désagrégées en termes d'hommes, de femmes et de jeunes. Par exemple quand nous aménageons un bas-fond, nous dédions au moins 30% des parcelles aux femmes. Au niveau des points focaux IEC dans les villages, nous avons un homme, une femme. Au niveau de nos équipes dans les provinces, nous avons un homme, une femme. Le genre est pris en compte dans nos différentes activités du projet Neer-Tamba », soutient-il.

La coopérative Sidlawendé a bénéficié de deux millions de F CFA du projet Neer-Tamba.

Cette stratégie de ciblage et de promotion du genre explique certainement le succès du projet qui est à la 6e année de mise en œuvre. Ainsi, Neer-Tamba a pu financer plus de 1600 micro-projets, 400 plans de développement d'entreprises, aménagé plus de 500 hectares de bas-fonds et permis la récupération de milliers d'hectares de terre et l'alphabétisation de plus de 3000 personnes.

Des résultats tangibles donc et ce ne sont pas les bénéficiaires qui diront le contraire. Souwado Zoundi/ Ouédraogo, présidente du groupement féminin solidaire installé à Ouahigouya depuis janvier 2013, ne tarit pas d'éloges à l'endroit de Neer-Tamba. Grâce à la subvention d'un million de F CFA que lui a octroyé le projet, le groupement a pu s'offrir du matériel d'un montant de 380 000 F CFA et de la matière première à hauteur de 620 000 F CFA pour la production de savon, d'huile et de pommade à base de produits forestiers non ligneux.

Souwado Zoundi/ Ouédraogo, présidente du groupement féminin solidaire.

Ce qui a permis d'augmenter la capacité de production et par la même occasion, améliorer le revenu des 18 femmes du groupement. « Avant, pour avoir la matière première à temps, c'était un problème, puisque pour avoir des prêts, il faut des garanties. Mais avec le soutien de Neer-Tamba, nous avons eu le matériel qu'on voulait et nous avons aussi eu de l'argent qui nous a permis de stocker de la matière première et cela a vraiment facilité notre travail », soutient Mme Zoundi.

Autre bénéficiaire et toujours ce devoir de reconnaissance envers Neer-Tamba. La coopérative Sidlawendé située au secteur 15 de Ouahigouya compte 24 femmes et deux hommes. Elle produit de la farine infantile à base de céréales locales. Là, c'est une subvention de deux millions de F CFA que Neer-Tamba leur a octroyée. Ce qui a permis d'augmenter la capacité de production. Mais, les membres de la coopération souhaitent toujours l'accompagnement de Neer-Tamba afin de se doter de machines qui pourraient faciliter davantage le travail.

Le groupement féminin solidaire évolue dans la transformation des produits forestiers non ligneux.

Au Centre-Nord, la discrimination positive fait des heureux

La promotion du genre et le ciblage qu'applique le projet Neer-Tamba impliquent une discrimination positive à l'endroit des femmes et des jeunes. Ainsi au niveau du financement des projets, les femmes et les jeunes bénéficient d'une discrimination positive dans leur contribution qui va de 5 à 10% alors que pour les hommes et les adultes cela tourne autour de 20%. Comme au Nord, Neer-Tamba finance et accompagne également des coopératives et des promoteurs qui participent au développement du secteur rural.

Coumbou Ouédraogo/Sawadogo est la présidente de la coopérative simplifiée Lafi La Bumbu qui transforme le fruit du baobab depuis 2013 à Kaya. Elle indique qu'avec la subvention octroyée par Neer-Tamba, la coopérative a pu s'offrir l'équipement conseillé dans la transformation agro-alimentaire et bénéficié de suivi. « Tout était en inox, marmites, pasteurisateurs, capsuleuses pour fermer les bouteilles, une table pour déposer les bouteilles et deux presses à fruit. Nous avons aussi bénéficié de suivis », relate Mme Ouédraogo. Mais elle souligne surtout que grâce à Neer-Tamba, la coopérative a obtenu des accompagnements d'autres projets. « Ce qu'on avait n'était pas suffisant. D'autres projets nous ont rendu visite et quand ils ont vu l'équipement que Neer-Tamba nous a donné, ils ont décidé de le compléter », indique-t-elle.

Coumbou Ouédraogo/Sawadogo présidente de la coopérative simplifiée Lafi La Bumbu.

Bassirou Bismoaga, lui, est aviculteur depuis quatre ans. En 2019, il a bénéficié d'une subvention de Neer-Tamba à hauteur de 900 000 F CFA qui lui a permis d'agrandir son élevage.

Donner plus de visibilité aux actions de Neer-Tamba

Souleymane Paré, responsable genre et ciblage du portefeuille FIDA au Burkina Faso, a indiqué que c'est pour donner plus de visibilité au projet Neer-Tamba qu'a été initiée la caravane de presse. « On veut que l'œil extérieur voit et que les populations soient informées de la réalisation de ce projet d'envergure, que les populations apprécient, et où on a un changement réel de vie sur les ménages et sur les personnes vulnérables. » C'est également, selon M. Paré, l'occasion de communiquer autour des interventions de Neer-Tamba, « pour permettre au public et à d'autres acteurs, de savoir qu'il y a des méthodes pour réduire les disparités entre l'homme et la femme, les inégalités qui existent entre les jeunes et les adultes en milieu rural. »

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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Fêtes de fin d'année à Ouagadougou : 2020, la pire des années, selon les commerçants

Fri, 25/12/2020 - 00:11

Le grand marché de Ouagadougou, Rood Wooko, et Nabi-Yaar ont perdu leur ambiance festive des fêtes de fin d'année. Si dans les années précédentes, ces deux marchés de la capitale burkinabè refusaient du monde pendant ces fêtes, cette année, l'ambiance n'est pas au beau fixe. L'ambiance dans ces deux marchés, ce jeudi 24 décembre 2020, est plutôt semblable à celle des jours ordinaires. Constat !

Il est 11 h passé à Rood Wooko, ce jeudi 24 décembre 2020, quelques visiteurs viennent pour faire leurs achats de fêtes de fin d'année, surtout pour les enfants. Mais nous sommes loin de l'ambiance habituelle des fêtes dans ce marché de la capitale burkinabè, réputé pour refuser du monde. Mohamed Nikiema, commerçant d'articles divers pour enfants, d'une quinzaine d'années, nous hèle. Arrivée à son niveau, il nous propose des chapeaux de père Noël, des gourmets et autres jeux d'enfants. Le commerçant semble bien s'amuser dans ce qu'il fait. Quelques minutes d'échanges avec lui, il nous fait savoir que même si le marché n'est semblable aux années précédentes, néanmoins, il rend grâce à Dieu pour les articles qu'il a déjà vendus.

Mohamed Nikiema, commerçant d'articles divers d'enfants, d'une quinzaine d'années

Même reconnaissance chez Arzoum Sebogo et Ibrahim Ouédraogo, tous deux, vendeurs de guirlandes et de jouets d'enfants qui s'arrachent quelques clients. Ils disent également bénir Dieu pour leurs marchés même s'ils auront voulu qu'ils soient meilleurs, mais l'essentiel, c'est le souffle de vie qu'ils ont. « Même si ce n'est pas la même chose comme les autres années, il faut rendre grâce, parce que les années ne peuvent être les mêmes, l'essentiel, c'est qu'on soit en vie », renchérissent deux clientes trouvées sur place, Juridice Sanou et Philomène Ouédraogo, venues pour acheter les cadeaux de leurs enfants.

Arzoum Sebogo, vendeur de Guirlandes au grand marché de Ouagadougou

Si les commerçants d'articles pour enfants se frottent les mains, ce n'est pas le même constat chez les autres vendeurs. Pour Aboubacar Nana, vendeur de chaussures féminines, il n'a jamais vu un tel marché de fête. « Oui, il y a des années où il n'y a pas de marché, mais cette année est pire. C'est vous qui disiez qu'il y a une maladie, c'est pourquoi nous n'avons pas de clients », lâche-t-il avec un air de frustration.

Aboubacar Nana, vendeur de chaussures féminines

Autre lieu, même constat. A Nabi-Yaar, c'est la même réalité. Les commerçants se plaignent de cette maladie (Covid-19) "inventée" qui a fait d'eux les malheureux de ces fêtes de fin d'années 2020. Yougbaré Salifou, vendeur de dentelle au marché de Nabi-Yaar ne se cache pas pour montrer sa frustration. Pour lui, les fêtes de cette année ont trahi les commerçants, parce qu'ils se sont endettés pour faire venir des marchandises qui sont là et qui ne s'achètent pas.

Une vue du marché de Rood Wooko

« Ils disent qu'il y a une maladie et tout est bloqué. Nous voici, toi, tu vois non, on n'invente rien, ça ne marche pas. Les gens viennent pour acheter un ou deux. Est-ce qu'avec un ou deux articles, on peut finir toute la marchandise que nous avons ici, à vous de voir », soupire-t-il. Même son de cloche chez Ousmane Nikiema, également vendeur de prêt-à-porter à Nabi-Yaar. Selon lui, l'ambiance festive de cette année, c'est du jamais vu. « Nous ne savons pas si c'est à cause du Covid-19 ou c'est quoi, les clients rentrent peu dans le marché et en plus de cela ceux qui rentrent, n'arrivent même pas à payer ».

Ousmane Nikiema, vendeur de prêt-à-porter à Nabi-Yaar

Coronavirus peut aller se faire voir ailleurs

A Rood Wooko comme à Nabi-Yaar, coronavirus peut aller se faire voir ailleurs. Car le simple fait de les interroger sur la question des mesures barrières, réveille leur courroux. Ce qui intéresse ces commerçants, c'est de pouvoir évacuer leurs marchandises.

Ils disent ne pas croire à cette maladie "inventée", parce que si ça existe comme les gens le prétendent, ils auront vu un malade de coronavirus mais jusqu'à présent, ils n'ont jamais vu... Abdoulaye Sawadogo, lui, est catégorique sur la question. « Je ne peux empêcher quelqu'un d'entrer dans ma boutique, parce qu'il n'a pas de cache-nez ou je ne sais quoi. Les clients, je n'en ai pas, donc je ne pourrai chasser les quelques-uns à cause d'une maladie qu'on appelle ‘'coronavirus ‘'. Je vais manger quoi avec ma famille », interroge-t-il.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Fête de la Nativité 2020 : L'archevêque Paul Ouédraogo invite les Burkinabè à plus de prière pour un « monde libéré de Covid-19 et de l'insécurité »

Fri, 25/12/2020 - 00:05

A l'orée de la fête de la nativité du Christ, l'archevêque métropolitain de Bobo-Dioulasso, Monseigneur Paul Ouédraogo, était face aux professionnels de médias ce jeudi 24 décembre 2020. Cette année, la fête de noël se tient dans un contexte particulier, marqué par les crises sanitaire et sécuritaire. A cet effet, Mgr Paul Ouédraogo a invité ses fidèles à plus de prière pour un monde libéré desdits maux.

Comme à l'accoutumé, à l'orée de chaque fête de noël, l'archevêque du diocèse de Bobo-Dioulasso adresse ses meilleurs vœux à ses fidèles. Cette année 2020, Mgr Paul Ouédraogo n'a pas dérogé à la règle. Au cours d'une conférence de presse tenue ce jeudi 24 décembre 2020, il a souhaité à tous, un saint et joyeux noël. « Pour nous chrétiens et chrétiennes, cette fête est importante puisqu'il s'agit de la naissance du sauveur dont nous préparons la venue depuis quatre semaines. Ce sauveur est le messie qui vient nous dire que Dieu aime l'humanité et que Dieu n'a pas eu peur de se faire humble, petit, en acceptant de devenir l'un des nôtres. Alors en cette fête de la nativité du seigneur, je vous souhaite à tous un saint et joyeux noël », a-t-il laissé entendre.

Selon l'archevêque Paul Ouédraogo, la fête de noël a une dimension universelle. Elle est devenue pour le monde entier, la fête de la paix, de la joie, de l'espérance et de la vie que nous sentons à travers cet enfant de Bethléem qui vient de naitre. Il a souligné que « noël 2020 sera un noël spécial parce que cette année, Jésus va naitre dans un monde malade. Un monde malade de la pandémie à Covid-19. Et pour notre pays et notre sous-région, un monde malade à cause de l'insécurité. Un monde malade à cause des situations économiques difficiles, nées de la pandémie à Covid-19 qui a mis tout au ralenti ».

Pour lui, cette fête doit être une occasion de voir en l'enfant de Bethléem, un message d'espérance. L'espérance d'un monde nouveau car il estime que c'est de cela dont les gens rêvent. C'est pourquoi, il invite les fidèles et tous les Burkinabè en général, à prier pour le monde, la sous-région et pour le Burkina Faso pour plus de paix et de sécurité.

Monseigneur Paul Ouédraogo invite ses fidèles à plus de prière pour un monde libéré de Covid-19 et de l'insécurité

« Nous allons prier pour que le monde nouveau que nous attendons, le monde libéré de la pandémie, libéré de l'insécurité advienne. Je pense que c'est ce que Jésus Christ nous promet en cette fête de noël. Faisons lui confiance et présentons-lui toutes nos aspirations », s'est-il convaincu. Avant d'inviter les Burkinabè au respect des mesures barrières afin de freiner la propagation du virus du Covid-19.

Aussi, Mgr Paul Ouédraogo a invité ses fidèles à aller devant la crèche pour se recueillir devant l'enfant de Bethléem. « Il suffira de le regarder et de mettre la main à la bouche pour vous laisser émerveiller par ce que Dieu a fait pour notre humanité. En naissant parmi les Hommes, il a laissé allumer un feu éternel pour notre monde. Alors, que le sauveur qui vient, vous apporte consolation, qu'il répond à toutes vos aspirations et surtout n'ayez pas peur, faites lui confiance et déposez à ses pieds toutes les intentions qui vous préoccupent. Ce dont vous avez besoin pour être sauvé, posez-le à ses pieds, il s'en occupera », a-t-il indiqué.

Mgr Ouédraogo prône plus de solidarité au Burkina Faso

Dans son message de vœux, Paul Ouédraogo a par ailleurs invité les fidèles chrétiens à prier pour que toutes les familles, les communautés puissent avoir plus de paix, plus de joie, surtout qu'ils retrouvent l'espérance. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Menaces contre des journalistes : Le Centre national de presse Norbert Zongo tire la sonnette d'alarme

Fri, 25/12/2020 - 00:00

Le Centre national de presse Norbert Zongo a dénoncé ce jeudi 24 décembre 2020, les menaces dont sont victimes les journalistes ces temps-ci. C'était au cours d'une conférence de presse organisée à cet effet. L'activité de mise en garde des forces rétrogrades s'est tenue en collaboration avec le collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques.

En l'espace de quelques semaines, trois journalistes ont fait l'objet d'intimidation. Le premier, c'est Siriki Drame, secrétaire général du syndicat autonome des travailleurs de l'information et de la culture. Celui-ci a reçu des menaces de mort dans la nuit du 27 au 28 novembre 2020 à travers un tag sur sa porte. La deuxième victime est Séry Baoula. Le 2 décembre, son domicile a essuyé des tirs de balle selon les conférenciers. Le 10 novembre, le journaliste d'investigation Yacouba Ladji Bama a reçu un projectile au niveau de la vitre d'un véhicule dans lequel il se trouvait. Il quittait Dori pour Ouagadougou.

Sans pouvoir connaitre les auteurs de ces faits, selon Guezouma Sanogo, président de l'Association des journalistes du Burkina, le Centre de presse et le collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques mettent l'État face à son devoir de protection de l'ensemble des citoyens et particulièrement des journalistes. Pour Chrysogone Zougmoré, président du MBDHP, il s'agit à ce stade avec cette sortie, de tirer sur la sonnette d'alarme. Pour lui, le Burkina ne peut pas se permettre une autre crise en plus de l'insécurité et du Covid-19.

Les journalistes présents à la conférence de presse

Le collectif met en garde donc toute personne qui tenterait d'attenter à la vie d'un de ses militants.
Chrysogone Zougmoré appelle à ne pas minimiser les menaces. Il en veut pour preuve le sort de Norbert Zongo. Sur ce point, il est appuyé par Bassolma Bazié, secrétaire générale de la confédération syndicale, CGTB. Il a rappelé que le journaliste avait reçu des menaces depuis 1994. Mais, le crime odieux s'est produit en 1998. Au début, des gens ne croyaient pas à ses alertes. Déjà, les autorités en charge de la sécurité sont interpellées.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

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Covid-19 au Burkina : 292 nouveaux cas confirmés et 17 villes touchées à la date du 23 décembre 2020. Des records !

Thu, 24/12/2020 - 23:55

Le point sur la maladie à coronavirus au Burkina Faso, à la date du 23 décembre 2020, fait état de 292 nouveaux cas confirmés dont 01 importé et 291 à transmissions communautaires. Ces nouveaux cas sont répartis dans les villes de Ouagadougou, 214 cas, 04 à Koudougou, 01 à Tenkodogo, 31 à Bobo-Dioulasso, 05 à Fada N'Gourma, 02 à Boulsa, 03 à Banfora et 01 à Bogande, 10 à Kaya, 05 à Ziniaré, 05 à Solenzo, 02 à Zabré, 04 à Nouna, et 01 dans les villes de Zorgho, Kombissiri, Koupela et Manga. Au total, 17 villes sont touchées, une première !

Le nombre de guérisons enregistré à la date du 23 décembre est de 111, portant le total des personnes guéries du Covid-19 au Burkina à 4129.
Aucun décès enregistré. Le compteur est maintenu à ce niveau à 77.
Depuis le premier cas le 9 mars 2020, le Burkina enregistre à la date du 23 décembre 5 941 cas confirmés de Covid-19.

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Hôtellerie : L'Oasis Saint Michel de Tintilou, l'escale à ne pas manquer

Thu, 24/12/2020 - 23:50

Avez-vous entendu parler de cette auberge située à Tintilou et qui fait rêver ? Eh bien ! Il s'agit en réalité d'un complexe hôtelier, l'Oasis Saint Michel Rawidgnaaba. Situé à une trentaine de kilomètres de Ouagadougou entre Tanghin-Dassouri et Kokologho, il a officiellement ouvert ses portes, ce jeudi 24 décembre 2020, à l'issue d'une cérémonie placée sous les auspices du ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Abdoul Karim Sango.

Ce petit coin de paradis, bâti sur huit hectares, est alimenté en énergie solaire et comprend une soixantaine de chambres, un restaurant climatisé, un parking d'une capacité de 40 véhicules, une piscine pour enfants et adultes, une aire de jeux pour enfants, des jeux pour adultes, une salle polyvalente, une boite de nuit, des vélos pour une ballade, etc. La peinture des bâtiments qui rappelle à première vue la culture cassena a été faite par des femmes de Tiébélé.

Plusieurs personnalités dont le ministre de la Culture, le ministre de l'intégration et le président du Conseil supérieur de la Communication et le Laarlé Naaba Tigré étaient présents à l'inauguration

Le promoteur de l'Oasis Saint Michel Rawidgnaaba n'est autre qu'Emmanuel Kaboré, directeur général de Projet Production Solaire (PPS), une entreprise évoluant dans le domaine de l'énergie solaire. « Au début nous ne savions pas que l'image de ce complexe hôtelier que nous avons bâti allait donner un tel éclat. Nous avons compté sur la culture burkinabè et la main d'oeuvre locale », a-déclaré le promoteur. Il a joint sa voix à celle du parain Armand Béoindé, représenté, pour inviter les Burkinabè à faire un tour dans cet espace à la fois de travail, de loisirs et de détente.

Emmanuel Kaboré, promoteur du complexe hôtelier Oasis Saint Michel

« Vous avez de la vision. Vous êtes un grand homme d'actions. Vous vous êtes engagé depuis longtemps dans le domaine de l'énergie solaire. Aujourd'hui vous ajoutez une corde essentielle à votre arc, celle de la culture et du tourisme (...) Vous agissez efficacement sans bruit et c'est très bien. C'est de ce modèle de Burkinabè dont il faut parler », a déclaré le ministre de la Culture, Abdoul Karim Sango. A l'en croire, le tourisme et l'hôtellerie font partie des secteurs dont le taux de croissance est le plus important. « C'est un filon qu'il faut développer », a-t-il soutenu avant de renchérir : « S'il y a bien un investissement que vous n'allez pas regretter, c'est bien celui que vous venez de réaliser. C'est le Burkina qui est mis sur orbite à partir de ce que vous venez de réaliser ».

Une vue de la grande piscine du complexe hôtelier

Selon le maire de la commune de Komki-Ipala, Victor Adama Kabré, le complexe hôtelier, au-delà de son cadre paisible, sera pourvoyeur d'emplois et contribuera à booster de manière significative le développement socio-économique de la localité.

Le ministre de la Culture, Abdoul Karim Sango, a salué la vision du promoteur

Il est prévu le jeudi 31 décembre, un concert live à l'occasion du réveillon de la Saint Sylvestre. A l'affiche, l'inoxydable Issouf Compaoré et les artistes Wendy, Dicko Fils et Kansy.

Herman Frédéric Bassolé
Bonaventure Paré (Photographe)
Lefaso.net

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Arbre de Noël à Kaya : La fondation Rafi aux côtés des enfants déplacés

Thu, 24/12/2020 - 22:00

Le mercredi 23 décembre 2020, les enfants déplacés de Kaya ont reçu des cadeaux de la part du papa Noël du jour. Un geste de la fondation Rafi de l'opérateur économique Rafi Dermardirossian pour donner du sourire aux enfants en situation de déplacés.

En prélude de la fête de Noël marquant la naissance du Christ, les enfants déplacés de la ville de Kaya ont célébré l'arbre de noël. Organisée par la fondation Rafi, cette journée vise à redonner du sourire aux enfants en situation difficile selon le représentant du président de la fondation.

Représentant du président

« L'objectif de ce geste est de donner un peu de sourire aux plus petits afin qu'ils vivent la joie de noël, même étant en situation de déplacés », a déclaré Michel Bamsambda au nom du président de la fondation. Et d'ajouter que « cette initiative d'organiser l'arbre de noël au profit des enfants déplacés internes est la première pour Rafi Dermardirossian »

SANDWIDI Williams représentant DRFSNFAH CN

Pour l'action sociale, loin d'être une simple manifestation de solidarité à l'endroit des enfants, ce geste revêt un caractère social, fraternel et est dans une phase d'enracinement et de développement réel. « Ça permet à ces enfants de se sentir entièrement Burkinabè comme les autres enfants » a lancé Williams Sandwidi, représentant le directeur régional de la Femme, de la Solidarité nationale, de la famille et de l'Action humanitaire du Centre-Nord.

Rasmata Ouedraogo présdente Baark Zaka

Organisé en collaboration avec l'association Baark Zaaka, cet arbre de noël a touché au total 120 enfants déplacés internes. Pour Rasmata Ouédraogo, présidente de l'association Baark Zaaka, cette marque de solidarité et de compassion est la bienvenue. Rappelons que l'association Baark Zaaka œuvre pour le bien-être des enfants, des femmes et des familles vulnérables. La fondation Rafi, quant à elle, œuvre dans le domaine humanitaire à travers le financement de la scolarisation d'enfants et des dons. En plus du repas communautaire offert, chaque enfant a eu droit à un kit composé de jouets et de jus à l'occasion de cette première édition de l'arbre de noël de la Fondation Rafi.

Tibgouda Samuel SAWADOGO
Lefaso.net/Collaborateur Kaya

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Noël 2020 : Mégamonde apporte de la joie à 300 familles démunies

Thu, 24/12/2020 - 21:00

La société Mégamonde a organisé un arbre de Noël, le mercredi 23 décembre 2020. Cette activité qui entre dans le cadre de la célébration de la fête de la Nativité ou de Noël a permis à l'entreprise d'offrir la joie à 300 familles en difficulté.

Ce sont 300 familles en situation difficile dans le quartier Bissikin, dans l'arrondissement 6 de la ville de Ouagadougou, qui ont la joie au cœur. Et pour cause, elles ont bénéficié de l'accompagnement de la société Mégamonde à travers un don pour leur permettre de connaitre la joie de Noël et de passer de très bonnes fêtes de fin d'année.

Rasmané Kaboré recevant son don du représentant de Mégamonde

Ce don qui comprend 300 packs d'eau, de biscuits, de sauce à l'aile et de kits alimentaires composés de riz, d'huile, du sucre, sera reparti entre les familles d'enfants orphelins, de veuves et de parents d'enfants jumeaux. Pour Frédéric Yaméogo, responsable marketing et commercial de Mégamonde Motors, le geste entre dans le cadre de la responsabilité sociale de l'entreprise. En outre, en cette période de fêtes de fin d'année, Mégamonde, à travers son directeur Nasser Basma, souahite donner la joie de vivre à tous les Burkinabè.

Les enfants contents de recevoir leurs cadeaux du père Noël Mégamonde

La pandémie du Covid-19 et l'insécurité sont des éléments qui ont attristé de nombreuses familles. Ainsi, Mégamonde en apportant sa contribution, souhaite soulager un tant soit peu les difficultés que vivent ces familles.

Une mère heureuse de recevoir son don

Pour le représentant des bénéficiaires, Rasmané Kaboré, c'est un sentiment de joie, de remerciement et de gratitude à l'endroit de l'entreprise et particulièrement à son premier responsable, Nasser Basma. "Ce don, aussi modeste soit-il, est énorme pour nous et je souhaite que le Tout-puissant leur accorde longue vie et plus de possibilités pour plus de familles en difficultés."

J.E.Z
Lefaso.net

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Actes d'état-civil : L'Association des femmes juristes fait des heureux dans le Centre et les Hauts-Bassins

Thu, 24/12/2020 - 19:12

L'Association des femmes juristes du Burkina Faso (AFJ) a mené une campagne d'information, d'établissement et de délivrance d'actes d'état civil ou de jugements supplétifs au profit de populations des régions du Centre et des Hauts-Bassins, de juin à décembre 2020. C'est dans le cadre de ce projet, qu'elle a procédé, le jeudi 24 décembre 2020 à Pabré, à une remise symbolique des actes d'état civil, marquant la fin de la campagne. La cérémonie a été présidée par le préfet de Pabré, Boureima Ouédraogo.

Ce sont les localités de Saaba, de Tanghin Dassouri, de Pabré, de Nagrin et de Zongo dans le Centre, et de Karangasso Vigué, de Peni, de Toussiana, de Bama et de Satiri dans les Hauts-Bassins, qui ont été les cibles de la campagne de l'Association des femmes juristes (AFJ) du Burkina. Financée par l'ONG Diakonia, cette campagne avait pour objectif d'améliorer les connaissances de 2 000 femmes et jeunes pour une participation active aux élections couplées de 2020 et de doter 1 000 femmes et jeunes de jugements supplétifs d'acte de naissance et ou de la carte nationale d'identité burkinabè (CNIB).

Présidium de la cérémonie

Âgés de 18 à 35 ans, ils sont plus de 1 000 femmes et jeunes qui ont pu bénéficier d'actes d'état civil. Toute chose qui ravive la joie de la présidente de l'AFJ Burkina, Clarisse Zoungrana/ Nadembega, qui a signifié que le choix des femmes et des jeunes s'explique par le fait qu'ils sont la couche sociale la moins nantie en documents d'état civil.

Vue des bénéficiaires à la cérémonie

Elle explique que la campagne elle-même s'inscrit dans le cadre du Projet d'appui au processus électoral (PAPE) appuyé par l'ONG Diakonia. Pabré a en outre été retenu pour la cérémonie de remise officielle, pour avoir été la ville où il y a eu la plus grande mobilisation. « Les bénéficiaires ont beaucoup apprécié et appellent l'Association à poursuivre dans la lancée afin de permettre à beaucoup d'autres personnes d'obtenir des actes d'état civil » a souligné Clarisse Zoungrana.

Clarisse Zoungrana/ Nadembega, présidente de l'AFJ Burkina

La secrétaire de la coordination des associations féminines de Pabré, Asséta W. Ouédraogo, a souligné qu'elle et ses camarades se sont donné le devoir de mobiliser les femmes pour la campagne. A l'issue de l'opération, Pabré a enregistré environ 70 personnes qui ont bénéficié de CNIB et une quarantaine des jugements supplétifs d'acte de naissance.

Elle lance un cri de cœur à l'endroit de l'association pour que, dans la mesure du possible, l'initiative puisse être renouvelée parce que, dit-elle, « il y a beaucoup de personnes qui n'ont toujours pas de documents d'identification ». Tout de même, c'est un cœur plein de reconnaissance pour l'AFJ Burkina pour ce qu'elle a fait pour la ville de Pabré. « Nous demandons à Dieu de les accompagner pour qu'ils puissent avoir d'autres financements et nous venir en aide » a-t-elle imploré.

Asséta W. Ouédraogo, secrétaire de la coordination des associations féminines de Pabré

L'Association des femmes juristes du Burkina (AFJ) a été créée en 1993. Elle réunit des femmes juristes de plusieurs fonctions. « A notre sein, nous avons des avocats, des magistrats, des enseignantes d'université, des juristes d'entreprises, de banques, des huissiers de justice, des notaires » a expliqué madame Zoungrana.

Les participants ont tenu à immortaliser l'instant

L'Association a pour objectif, selon elle, de promouvoir la défense des droits des femmes. Elle accompagne des femmes victimes de violation de leurs droits, à travers l'existence de deux cliniques juridiques à Ouaga et à Bobo-Dioulasso. « Nous accompagnons les femmes à travers des conseils et lorsqu'elles manifestent le désir de saisir les juridictions, nous les accompagnons à travers nos membres qui sont des avocats », poursuit la présidente.

Etienne Lankoandé
Lefaso.net

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Système de téléphonie-mobile au Burkina : La commission d'enquête parlementaire livre les résultats de son enquête

Thu, 24/12/2020 - 18:49

Dans sa dynamique de contrôle de l'action gouvernementale, l'Assemblée nationale a créé une Commission d'enquête sur le système de la téléphonie-mobile. La commission qui a débuté ses travaux le 17 février 2020 avait pour principal objectif d'investiguer sur les activités de la téléphonie-mobile au Burkina Faso. Au terme de sa tâche, la commission a livré, ce jeudi 24 décembre 2020 à Ouagadougou, ses résultats.

Il s‘agissait d'investiguer, de façon spécifique, sur la qualité des services offerts (notamment la qualité du réseau) par les sociétés de téléphonie-mobile ; le système de facturation des sociétés de téléphonie mobile ; la couverture du territoire national par les réseaux des sociétés de téléphonie-mobile et le respect, par lesdites sociétés, de la réglementation fiscale, financière et comptable en vigueur.

Il ressort de l'enquête, et pour justifier la mauvaise qualité des prestations, l'opposition des populations à l'implantation de pylônes, des difficultés liées à la coupure récurrente de la fibre optique, la fraude sur le trafic international, la situation sécuritaire dans certaines localités, l'instabilité de la fourniture d'énergie et la qualité des terminaux (téléphones-portables).

« Par ailleurs, la CEP (commission d'enquête parlementaire) a relevé l'inadéquation entre les investissements et l'évolution croissante du trafic des abonnés, de même que le non-respect des dispositions légales en matière de partage et d'exploitation des pylônes. Ces deux constats sont le fait des opérateurs de téléphonie-mobile », lit-on dans le rapport, présenté par le député Issaka Congo, président de la commission.

Issaka Congo, avec à sa gauche, Issa Barry, vice-président de la commission et Lassina Ouattara, membre, spécialiste des télécommunications.

La commission, qui dit s'être appuyée sur des auditions et de la documentation, indique par exemple que pour la facturation, elle s'est référée aux sociétés elles-mêmes qui affirment s'inscrire dans la fourchette de la sous-région.

Des propos corroborés, expliquent les membres de la commission, par le ministère du Développement de l'Économie numérique et des postes. La commission d'enquête parlementaire dit n'avoir cependant pas pu effectuer les sorties d'études comparatives qui avaient été prévues, du fait de l'apparition du COVID-19.

Les enquêteurs ont également révélé que certaines populations, évoquant des risques sanitaires, s'opposent à l'installation des pylônes dans les sillages de leurs concessions. Une attitude qui cacherait parfois des relents égoïstes ; chacun voulant profiter des droits liés à l'installation des pylônes sur son terrain.

Sur le supposé risque sanitaire, les membres de la commission disent n'être informés que les pylônes jouent sur la santé des populations riveraines. Néanmoins, la commission recommande une étude sur le sujet afin de situer tout le monde.

Par ce travail, et à la suite de plusieurs autres rapports sur des sujets d'intérêt national, les membres de la commission estiment que l'Assemblée nationale a joué sa partition ; la séparation des pouvoirs étant consacrée, il revient au gouvernement de prendre le relai.

Mieux, par la commission de suivi des politiques sectorielles et des recommandations (innovation de la septième Législature), l'Assemblée nationale dispose de mécanismes de remise au goût du jour de toutes ces préoccupations.

Le rapport, qui est assorti de recommandations adressées essentiellement au gouvernement et aux sociétés de téléphonie-mobile a porté sur six régions à savoir, le Centre, le nord, la Boucle du Mouhoun, l'Est, le Centre-ouest et le Centre-sud.

Plus de détails dans le rapport, ci-joint.

O.L

Lefaso.net

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11-Décembre 2020 : L'Association des Burkinabè au Nebraska (Etats Unis) célèbre la fête de l'indépendance du Burkina

Thu, 24/12/2020 - 18:30

A l'occasion de la soixantième célébration de la fête de l'indépendance du Burkina Faso, l'Association des Burkinabè au Nebraska (ABN) a choisi d'organiser des Workshop (panels) visuels sous le thème de l'intégration socioprofessionnelle des Burkinabè vivant dans cette partie des États-Unis.

Déroulé du samedi 12 au dimanche 20 décembre 2020, l'objectif principal de ces conférences visuelles était de renforcer les compétences des Burkinabè vivant au Nebraska afin de faciliter leur intégration socio- éducative et professionnelle. Au total huit (08) thèmes ont été animés par des experts issus de la communauté burkinabè vivant au Nebraska.

Les thèmes qui ont été abordés à travers cette activité de partage d'informations et d'expériences portaient entre autres sur l'ouverture des comptes bancaires de la Diaspora avec CORIS BANK International, l'intégration socio-sanitaire, le système éducatif, les clés du succès professionnel, les assurances, les taxes, la création d'entreprises, l'investissement immobilier et l'immigration.

Le bureau de l'Association des Burkinabè au Nebraska (ABN) se dit satisfait au regard de la mobilisation et de l'engouement qu'a suscité cette activité depuis le début jusqu'à la clôture. Les organisateurs ont estimé à plus de 8000 participants qui ont suivi ces conférences à travers la plateforme Zoom et le Facebook Live .
L'ABN tient à remercier tous les participants et acteurs qui ont contribué à la réussite de cette activité et promet continuer à développer de telles initiatives au grand bonheur de sa communauté.

Le Secrétaire à l'Information de l'ABN
Koala Julien

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Fêtes de fin d'année : La commune de Ouagadougou aux côtés des malades

Thu, 24/12/2020 - 16:30

La commune de Ouagadougou, comme à l'accoutumée, a tenu à exprimer sa solidarité aux malades et au personnel soignant en cette fin d'année. Pour ce faire, ce jeudi 24 décembre 2020, le maire Armand Pierre Béouindé et ses collaborateurs se sont rendus au CHU Yalgado Ouédraogo et CHU de Bogodogo.

C'est au Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo que la délégation communale a débuté sa visite. Sur place, elle y a fait don d'une tonne de vivres, de couvertures et de cadeaux aux enfants malades.
La délégation s'est ensuite déportée au Centre hospitalier universitaire de Bogodogo où elle a visité le service de pédiatrie. Là encore, la commune de Ouagadougou a fait don de cadeaux aux tout-petits, question de rendre moins pénible leur fête de Noël qu'ils passeront à l'hôpital.

La commune fait don de vivres au CHU Yalgado Ouédraogo

Le personnel soignant n'a pas été oublié. Dans ces deux hôpitaux de référence de sa ville, Armand Pierre Béouindé, l'édile de Ouagadougou, et ses collaborateurs ont salué les efforts des soignants et n'ont pas manqué de les encourager. Ils leur ont aussi remis des enveloppes pour ceux d'entre eux qui veilleront à l'hôpital pour offrir des soins aux patients. « Malgré la modicité des moyens et la qualité des infrastructures, ces hommes et ces femmes s'échinent à donner des soins appropriés à tous les malades de la ville de Ouagadougou. Il était normal qu'à cette veille de fête, nous puissions venir leur témoigner notre gratitude et leur exprimer nos félicitations pour leur abnégation au travail, pour le travail noble qu'ils abattent. Nous avons également profité pour rendre visite à un certain nombre de malades parce qu'à l'orée de cette fête pendant que nous serons en train de festoyer, il y a beaucoup de gens qui n'ont pas la santé, qui sont reclus dans ces hôpitaux en quête de mieux-être », a laissé entendre le maire Béouindé.

La délégation communale a visité le service pédiatrie du CHU de Bogodogo

Un geste salué par Pr Solange Ouédraogo, cheffe de service pédiatrie. « Noël c'est la fête des enfants et lorsqu'un enfant fait Noël à l'hôpital, il faut lui donner la chance de comprendre qu'on ne l'a pas oublié et c'est ce que le maire et sa délégation nous a démontré ce matin. Et donc nous leur disons un grand merci. Merci également d'avoir pensé au personnel », a-t-elle souligné.

Le maire Armand Béouindé distribuant les cadeaux aux enfants

Un plaidoyer pour l'unité de néonatologie

Lors de la visite du maire à la pédiatrie du CHU de Bogodogo, Pr Solange Ouédraogo, cheffe dudit service, et Pr Charlemagne Ouédraogo représentant la directrice générale, ont fait un plaidoyer pour l'équipement de l'unité de néonatologie.

Photo de famille avec le personnel du service pédiatrie du CHU de Bogodogo

Le bâtiment est achevé, mais il manque d'équipement pour être fonctionnel. « Nous avons formulé un plaidoyer auprès du maire afin qu'il puisse plaider auprès de qui de droit, de son conseil municipal et auprès de ses partenaires pour que nous puissions avoir un accompagnement digne de ce nom pour que ce bâtiment soit équipé. Si cela est fait, il pourra recevoir des nouveau-nés prématurés en quête d'abri pour pouvoir se développer et pourra également recevoir des nouveau-nés qui ont besoin d'une équipe médicale pour pouvoir survivre. Nous osons espérer que ce plaidoyer a été entendu puisque le maire a promis d'examiner avec beaucoup d'attention le dossier qui lui parviendra dans les jours à venir », a indiqué Pr Charlemagne Ouédraogo.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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