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Updated: 2 months 1 week ago

Finance islamique au CESAG

Wed, 23/12/2020 - 09:00

CENTRE AFRICAIN D'ETUDES SUPERIEURES EN GESTION

MBA EN FINANCE ISLAMIQUE (EN PRESENTIEL)
Début des cours le 04 janvier 2021
Candidatures jusqu'au 31 décembre 2020

https://www.linkedin.com/posts/mba-en-finance-islamique-16a294156_masters-finance-islamique-pr%C3%A9sentiel-et-activity-6745648466292158464-VBK1

CENTRE AFRICAIN D'ETUDES SUPERIEURES EN GESTION

EXECUTIVE MASTER EN FINANCE ISLAMIQUE (EN LIGNE ET EN FRANCAIS)
Début des cours janvier 2021
Candidatures jusqu'au 31 décembre 2020

https://www.linkedin.com/posts/mba-en-finance-islamique-16a294156_master-en-finance-islamique-en-ligne-ugcPost-6731512574195580928-rFT3

FORMATIONS CERTIFIANTES EN FINANCE ISLAMIQUE
Planning des formations :
https://www.cesag.sn/images/Planningprovisoire_des_sessions_de_certification.pdf

Categories: Afrique

Décès de Alphonse Marie Bazyomo : Faire part

Wed, 23/12/2020 - 07:30

Il a plu au Seigneur de rappeler à lui, son serviteur Alphonse Marie Bazyomo ce mercredi 23 décembre 2020 à 21H45 au CHU Yalgado Ouédraogo. Le programme des obsèques est le suivant :
vendredi 25 décembre 2020 à 14 H, levée du corps à la morgue du CHU Yalgado Ouédraogo, suivie de son transfert à Réo ;
vendredi 25 décembre 2020 à 19 H : veillée de prière au domicile du défunt à Réo ;
samedi 26 décembre 2020 à 11H : absoute à la paroisse St Alphonse de Réo suivie de l'enterrement à son domicile au secteur 1 de Réo.

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Décès de NANEMA Kanongo Raymond : Faire part.

Wed, 23/12/2020 - 07:00

Les grandes familles NANEMA, KOALAGA et Alliées à Vêh, Latodin, Loungo, Yako, Ouagadougou et en Côte d'Ivoire ( Bonoua, Bongo)..... Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur fils, frère, père et grand-père NANEMA Kanongo Raymond, décès survenu le mercredi 23 décembre 2020 au CHU de Bogodogo, des suites d'une courte maladie.
L'inhumation aura lieu le jeudi 24 décembre à Vêh, commune de Latodin à 36 km au nord-ouest de Yako à 16 heures. Donne lui Seigneur le repos éternel et que brille sur lui la lumière de Ta face.

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In memoria Jocelyn Nébila BATCHO

Wed, 23/12/2020 - 07:00
Categories: Afrique

Décès de NIAMBA Sévérain : Faire part et remerciements

Wed, 23/12/2020 - 07:00

Les grandes familles NIAMBA, ZIÉ à Bobo-Dioulasso, Laba, Ouagadougou et en Côte d'Ivoire ;
Les familles TONI, TOÉ, PARÉ, TARO, SOW, à Bobo-Dioulasso, Toma, Ouagadougou et Abidjan ;

Les familles alliées : OULÉ, SANOU, KABORÉ, SOMA et SARI à Bobo-Dioulasso, Laba, Léguéma et Ramongo ;
Les familles BATAKO, TRAORÉ et OUÉDRAOGO à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Toulouse ;

Madame NIAMBA née TONI Nado et ses enfants : Didier Raoul, Éric, Marie Louise Léontine, Ferdinand Maurice, Marina Yolande, Jean de la Croix, TOÉ Charlemagne, à New York, Ouagadougou et Bobo-Dioulasso ;
Vous informe du rappel à Dieu le vendredi 27 novembre 2020 à Ouagadougou, de leur fils, petit-fils, frère et beau-frère :

NIAMBA Sévérain

Très touchés par les nombreuses marques de sympathie, de solidarité et de compassion, ainsi que vos soutiens multiformes, elles adressent profonde gratitudes à tous ceux qui de près ou de loin les ont soutenus lors de cette douloureuse épreuve.

Leurs remerciements vont particulièrement :
A Monsieur le Curé et aux Prêtres du Sanctuaire Notre Dame de La Salette de Bobo-Dioulasso ;

Au personnel du Service de Réanimation du CHU de Bogodogo ;
Aux jeunes et aux voisins du secteur 22 de Bobo-Dioulasso ;
Et à tous ceux dont les noms n'ont pu être cités.
Que Dieu vous bénisse et vous rende au centuple vos bienfaits.

« Heureux les morts qui meurent dans le Seigneur, car leurs œuvres les suivent ». Apocalypse 14 : 13

Categories: Afrique

In memoria : El Hadj ABOU Bahini Aboubacar

Wed, 23/12/2020 - 07:00

« Certes nous sommes à Allah, et c'est à Lui que nous retournerons » (Coran, Sourate 2, Verset 156).
23 novembre 1980 – 23 novembre 2020
« Le temps passe mais les souvenirs restent éternels ».

Il y a déjà 40 ans qu'il a plu à Allah de rappeler à lui son serviteur, notre bien aimé El Hadj ABOU Bahini Aboubacar, précédemment Transporteur / commerçant et Président de la Communauté musulmane de Dédougou.
A l'occasion du 40e anniversaire de son rappel à Dieu,

Les grandes familles ABOU, HABOU, KAN, DAO, DAYO, KONDE, TRAORE, DAKIO, DAKUYO, COULIBALY, KABORE, KARAMBIRI, SY à Dédougou, Haprikuy, Soakuy, Gaoua, Takalédougou, Massala, Bobo-Dioulasso, Ouagadougou ;
Les familles alliées DABIRE, DA, TRAORE, COULIBALY, DOLI, KARAMBIRI, KARFO, KIENTEGA, KOTE, N'DO, OUATTARA, OUEDRAOGO, PALENFO, SANOGO, TRIANDE, YAMEOGO, ZON, BIO, KONDE, KONÉ, SANON, SORO, ZAGRE, BAGRE, NIADA, TIANHOUN, ZANRE, ZOMA, ZONGO ;

Les veuves Na Mamou et Na Eugénie ;
Les enfants, petits-enfants, arrières petits-enfants, cousines et cousins, nièces et neveux, petites nièces et petits neveux, arrières petites nièces et arrières petits neveux ;
Vous invitent, en sa mémoire et en celle de tous les défunts de sa famille, à une veillée de lecture du Coran qui se tiendra le samedi 26 décembre 2020, à partir de 20 heures, suivie du doua le dimanche 27 décembre 2020, à partir de 08 heures, à son domicile sis à Dédougou, côté Est du Grand marché.

Categories: Afrique

Nouvelle plainte contre le fondateur du cabinet Cecrab : Le procès renvoyé au 5 janvier 2021

Wed, 23/12/2020 - 00:59

Déjà poursuivi pour escroquerie par d'anciens adeptes du Cecrabisme, Roch Armel Bakyono était de nouveau ce 22 décembre 2020, devant le tribunal. Cette fois, il est accusé d'injures publiques, d'incitation à injures publiques et d'entrave au bon fonctionnement de la justice.

Le procureur a demandé à ce que l'affaire soit jugée en même temps que celle où est accusé le cecrabien Marius Kaboré qui lui est poursuivi pour injures publiques, diffamation aggravée et atteinte à l'intimité de la vie privée. Le procureur veut ainsi faire la jonction entre les deux affaires, d'où la demande de renvoi.

Les conseils de l'accusé Roch Armel Bakyono ont demandé à ce que l'affaire ne soit pas renvoyée à une date ultérieure, car estimant ne voir aucun lien entre les deux affaires. Ils ont aussi souhaité que le fondateur du cabinet Cecrab puisse bénéficier de liberté provisoire au cas où le procès serait renvoyé. Pour eux, l'accusé ne peut se soustraire à la justice car il a ses intérêts à Ouagadougou et présente des garanties fiables. Un de ses conseils a même affirmé que les infractions citées ne sauraient expliquer sa détention préventive. Et le procureur de lui rappeler que son client est déjà poursuivi pour d'autres infractions.

Le juge a finalement décidé de refuser la demande de liberté provisoire et a renvoyé le jugement au 5 janvier 2021. Il sera jugé en même temps que le dossier de Marius Kaboré. Le temps de renvoi permettra aussi aux avocats des parties civiles de prendre connaissance des dossiers et d'informer toutes les victimes qui pour la plupart n'étaient pas présentes à l'audience.

Armelle Ouedraogo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Thèse de doctorat en sociologie : Yisso Fidèle Bacyé scrute « l'intimité » des ménages à Ouagadougou

Wed, 23/12/2020 - 00:55

« Rapports de genre et émancipation économique des ménages : la problématique de la participation des femmes à la gestion des ménages à Ouagadougou ». C'est sur ce thème que l'étudiant Yisso Fidèle Bacyé a soutenu sa thèse de doctorat unique de sociologie, le lundi, 21 décembre 2020 à l'école doctorale Lettres, sciences humaines et communication de l'université Joseph Ki-Zerbo, à Ouagadougou. Au terme de son travail, le candidat a obtenu la « mention très honorable » du jury, faisant de lui, désormais, un docteur en sociologie.

Par ce thème, le candidat a analysé la contribution des femmes dans la survie des foyers à Ouagadougou, et ce, sous le prisme du genre. « Notre recherche étant mixte, nous avons utilisé l'entretien et l'enquête comme techniques de collecte des données sur le terrain, en plus de la recherche documentaire et de l'observation directe. Il ressort que la gestion des ménages est sous le joug des représentations sociales en tant que structures sociales objectivées et intériorisées.

L'étudiant, lors de son exposé

En outre, la division sexuelle des rôles sociaux influence aussi bien l'homme que la femme dans les faits de mobilisation et d'exécution des intrants indispensables à la gestion de la survie familiale. Ici, le développement est analysé en termes de réussite de l'éducation des enfants, ce qui détermine les mécanismes familiaux de développement et enfin le patriarcat, bien que s'exprimant, à l'entame du développement des initiatives économiques de la femme, n'obstrue pas la réalisation des objectifs des structures publiques de financement tels que formulés », a campé Yisso Fidèle Bacyé.

Dans son document de 369 pages, le candidat relève que les mécanismes de gestion des familles à Ouagadougou sont entremêlés de faits et gestes, de façon de considérer, de façon d'être. Ainsi dévoile-t-il que par la reproduction sociale, les couples (du fait des rapports homme/femme qui sont caractérisés par la division sexuelle des rôles) s'engagent dans des luttes internes invisibles, soit d'expression d'une masculinité, soit de conquête d'une émancipation. De la question de recherche « Comment les facteurs socio-anthropologiques déterminent-ils les comportements des conjoints en rapport avec la participation des femmes à la gestion des ménages ? », M. Bacyé a également relevé que dans la gestion des ménages, il y a cette tentative de domination (pour ne pas dire, cette domination) qui survit.

Parents, amis et collègues ont été nombreux à la soutenance

« Ce qui peut être expliqué par ce qu'on va appeler la masculinité. La masculinité ici, c'est ce qui reste à l'homme si on lui enlève tout ce qu'il a. C'est comparable à sa dignité. Ici, les hommes ont tendance à protéger cette masculinité ; puisqu'une fois la femme commence à contribuer financièrement à la gestion du ménage, elle acquiert des espaces de liberté. Ce qui va (un peu) amener de changement dans son rapport avec son époux. Certains peuvent donc considérer cela comme des effets pervers, l'insoumission de la femme et bien d'autres qui vont peut-être amener l'homme à ne plus pouvoir la contrôler. Alors que l'homme, dans les représentations sociales, c'est celui qui a une femme soumise. L'islam le dit d'ailleurs, la femme doit sa soumission à l'homme, du fait que c'est ce dernier-là qui survient à ses besoins. Ce sont ces représentations qui expliquent qu'une sorte de survivance demeure encore dans les rapports de genre en matière de gestion des foyers », explique Yisso Fidèle Bacyé.

Docteur Yisso Fidèle Bacyé pense se mettre désormais au service de la recherche au Burkina et renforcer davantage ses connaissances dans son domaine.

« Dès la première année, Yisso Fidèle Bacyé se distinguait »

L'étudiant relève à titre d'exemple (s'appuyant sur des études) qu'une femme ne peut pas se lever dans son foyer pour aller contracter un crédit sans l'avis de son époux. Dans le foyer, même quand l'homme accepte la contribution de sa femme, il ne veut pas que cela se sache. En la dévoilant, c'est sa masculinité qui est remise en cause. « Il préserve donc sa masculinité, sa dignité ; parce que dans nos conceptions, il n'est pas concevable que la femme, dont tu pars demander la main (on dit dans notre tradition, de façon terre-à-terre, quand on part pour les fiançailles, que nous demandons la main de votre fille pour nous donner de l'eau), soit celle-là qui devienne la principale personne qui va mobiliser les ressources pour le fonctionnement du ménage ».

Sujet « complexe », M. Bacyé a souligné que la difficulté d'une telle étude réside dans le fait d'aller interroger la femme en présence de son époux. L'autre accroc est relatif à la généralisation ; la ville étant tellement composite qu'on ne peut dire que ce qui se passe dans tel couple est ce qui se passe dans tel autre, précise-t-il.

La directrice de thèse, Pr Fatoumata Badini (Pr titulaire) a dit sa fierté et sa satisfaction d'avoir accompagné l'étudiant, qu'elle trouve dévoué et très entreprenant. « Il a eu beaucoup d'initiatives qui lui ont valu un accompagnement de plusieurs structures pour soutenir la réalisation de cette thèse et les résultats aujourd'hui montrent que le travail a été très intéressant et suscitent beaucoup d'autres réflexions, de nouvelles pistes de recherche ont été dégagées par les membres du jury et personnellement, je suis comblée que ce travail ait abouti, parce que beaucoup d'étudiants, malheureusement, commencent, mais ne terminent pas », apprécie-t-elle.

L'enseignante qualifie le travail d'un « hommage minutieux » rendu aux ménages de la ville de Ouagadougou, particulièrement aux femmes.
Rapporteur de séance, Pr Claudine Valérie Rouamba révèle que dès la première année, Yisso Fidèle Bacyé se distinguait dans sa lancée. Il a participé à l'animation du laboratoire et pour elle, c'est aussi une qualité, contrairement à certains étudiants qui se contentent des séminaires doctoraux. « La curiosité scientifique est l'une de ses valeurs et cela se ressent dans son travail », loue l'enseignante, Claudine Valérie Rouamba (maître de conférences).

La thèse, un apport théorique et factuel pour la communauté universitaire

Pr Jean-François Kobiané (Pr titulaire) a, lui, focalisé son intervention sur la méthodologie, tout en appréciant la pertinence du sujet pour un pays comme le Burkina où se pose de plus en plus la question de la participation de la femme au développement et où les femmes représentent, numériquement, la frange la plus importante de la population.

Le président du jury, Pr Kossi-Titrikou Komi Emmanuel (Pr titulaire, université de Lomé) trouve la problématique très importante. « Le candidat a eu beaucoup de mérite. Le mérite, ça se mesure à l'effort accompli, à la démarche et au résultat. Il a travaillé sur le terrain, effectivement, en entrant dans l'intimité des couples pour voir comment leurs membres se comprennent dans la gestion du foyer. Ensuite, il y a la démarche, celle qui consiste à trouver un mécanisme pour pouvoir construire sa problématique et aboutir à des résultats. Ce qu'il a pu faire avec assez d'autonomie. Troisièmement, des résultats qui sont à la hauteur des enjeux, dans la mesure où on doit pouvoir comprendre que les couples aujourd'hui sont en évolution constante dans une situation urbaine où la femme prend de plus en plus d'autonomie financière et cela peut poser problème dans l'harmonie des couples.
Ce travail permet de comprendre que certains hommes n'aiment pas que leur femme intervienne ou les aides à financer le fonctionnement du foyer. D'autres hommes l'acceptent, mais ne veulent pas qu'on le dise. Il y a aussi des hommes qui n'apprécient pas du tout que la femme travaille parce qu'à partir de ce moment-là, elle aurait acquis une certaine autonomie financière et ne serait plus aussi docile, facile à commander », appuie le président du jury, Pr Kossi-Titrikou Komi Emmanuel.
Il apprécie l'apport théorique et factuel obtenu par le candidat par son travail. Ce qui permettra, dit-il, de faire avancer la science.

Passée l'étape de critiques, suggestions, questions d'éclaircissement et de réactions du candidat, le jury est passé à la délibération. Une ultime étape qui a consacré l'admission de Yisso Fidèle Bacyé au grade de docteur en sociologie, avec la « Mention très honorable ».

O.L
Lefaso.net

Categories: Afrique

Agriculture : Près de 30% des cancers du foie causés par les aflatoxines

Wed, 23/12/2020 - 00:45

Dans le cadre du projet d'agriculture contractuelle et transition écologique (PACTE), un atelier d'information et de sensibilisation sur les aflatoxines s'est tenu le mardi 22 décembre 2020 à Ouagadougou. Il s'est agi de présenter les conséquences socio-économiques et sanitaires des contaminations des aflatoxines.

Au Burkina Faso, plusieurs centaines de tonnes de maïs, d'arachide et de sésame proposés par des organisations paysannes, des transformateurs ou des exportateurs ont déjà été rejetés par le Programme alimentaire mondial (PAM), la Brakina ou des clients à l'étranger (USA, Europe, Japon, etc.) à cause des doses très élevés d'aflatoxines. Ceci est un constat du ministère en charge de l'Agriculture.

Un aperçu d'aflatoxine sur une arachide

Les aflatoxines sont des substances toxiques produites par certains champignons qui contaminent de nombreuses productions alimentaires de consommation courante, qui sont dues aux mauvaises pratiques agricoles avant et après les récoltes.
Selon les données du Projet d'agriculture contractuelle et transition écologique (PACTE), près de 30% des cancers du foie et de nombreux problèmes de santé chez les humains et les animaux sont causés par les aflatoxines. « Environ 40% des produits agricoles sur les marchés africains dépassent les taux maxima de contamination en aflatoxines autorisés (Ndlr) ».

Une vue des participants

Au regard des effets néfastes des aflatoxines sur la santé des consommateurs, le ministère de l'Agriculture a organisé un atelier national d'information et de sensibilisation à l'endroit des décideurs et des acteurs des filières agricoles. Il s'agit de présenter les conséquences socio-économiques et sanitaires des contaminations des aflatoxines, et présenter les solutions disponibles.

« Pour un pays comme le nôtre, où les céréales et les oléagineux constituent à la fois des aliments de base, d'une réflexion pouvant aboutir à une réduction du phénomène », a indiqué la représentante du ministre de l'Agriculture, Aïssata Wérème.

La représentante du ministre de l'Agriculture, Aïssata Wérème

Une feuille de route

A l'issue de cet atelier, une feuille de route sera élaborée pour réduire les contaminations par les aflatoxines. Cela va permettre de décliner les différentes activités et actions à conduire dans les années à venir, a indiqué le chargé de projet du PACTE, David Tiemtoré.

Trois communications suivies de débats sont au menu de cet atelier : les aflatoxines et leurs modes de contamination et les moyens de lutte ; les enjeux sanitaires des aflatoxines ; et les normes, règlements et lois sur les aflatoxines au Burkina et dans la sous-région. La soixantaine de participants est composée des acteurs des filières agricoles les plus exposées aux aflatoxines, les décideurs politiques, les structures de recherche et les départements ministériels ainsi que des projets et programmes qui interviennent dans ce domaine.

Le chargé de projet du PACTE, David Tiemtoré

Le Projet d'agriculture contractuelle et transition écologique (PACTE) est un projet financé par l'Agence française de développement (AFD) et l'Union européenne (UE). Ce projet qui a démarré en 2019 travaille essentiellement à mettre en relation les producteurs et les acheteurs (institutionnels et privés) pour la commercialisation des produits alimentaires. Le coût global du PACTE est estimé à 23,6 milliards de francs CFA.

Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net

Categories: Afrique

Soutenance de Master : Dimitri Ouédraogo scrute la question d'« autorégulation et la professionnalisation des médias en ligne au Burkina »

Wed, 23/12/2020 - 00:40

Pour son mémoire de master 2, option science de l'information et de la communication (SIC), Dimitri Ouédraogo, journaliste à Lefaso.net, s'est penché sur la question d' « autorégulation et professionnalisation des médias en ligne au Burkina Faso. » Devant les membres du jury, ce mardi 22 décembre 2020, à l'université libre du Burkina (ULB) à Ouagadougou, il a soutenu que les professionnels des médias en ligne n'ont pas une parfaite maîtrise du protocole de l'autorégulation. Son travail a été sanctionné par la note 16/20.

L'autorégulation est la capacité des journalistes à s'organiser eux-mêmes pour trouver des moyens adéquats afin de bien exercer leur métier.
« La presse, l'un des piliers constitutifs de la démocratie ne peut être exercé sans un minimum de liberté mais aussi des lois pour contrôler et réguler les libertés : soit par une régulation instituée, soit par une autorégulation » a laissé entendre Dimitri Ouédraogo, d'entrée de jeux. En effet, il part du fait que les journalistes commettent des fautes professionnelles dans l'exercice de leur fonction.

Dimitri Ouédraogo, journaliste à Lefaso.net

De ce diagnostic, il ressort qu'il existe au sein des médias l'autorégulation, d'où la problématique suivante : Pourquoi, malgré l'usage de cet outil au sein des rédactions des médias en ligne, des fautes professionnelles persistent ? Pour Dimitri Ouédraogo, c'est « parce que les journalistes n'ont pas une maîtrise suffisante du protocole de l'autorégulation et des outils qui l'accompagnent. » Il soutient que plusieurs outils sont à la disposition des journalistes des médias en ligne, mais soit ils les utilisent mal, soit ils ne les utilisent même pas.

Lors de la soutenance, il s'est agi pour l'impétrant de mesurer l'état d'utilisation des outils de l'autorégulation et d'apporter des pistes de réflexion en vue d'améliorer la capacité des journalistes à assurer eux-mêmes leur propre fonctionnement. Les recherches documentaires, les entretiens qualitatifs, le questionnaire et l'internet sont entre autres des voies et moyens utilisés par l'impétrant pour parvenir à ses résultats.

Membre du jury

L'utilisation des outils d'autorégulation fait défaut

Pour Dimitri Ouédraogo, il existe des outils d'autorégulation dans les rédactions des médias en ligne mais c'est leur utilisation par les professionnels qui fait défaut. Il s'agit de l'irrégularité des conférences de rédaction et l'inexistence de schémas d'autorégulation interne aux médias en ligne. Par ailleurs, il propose des pistes pour améliorer un tant soit peu les instruments d'autorégulation déjà en vigueur, notamment le renforcement à la base des hommes de médias, de relancer des médiations au sein des rédactions et de renforcer l'encadrement professionnel des rédactions à l'aide des ressources humaines compétentes.

L'assistance lors de la soutenance

Le jury, présidé par le Pr Serge Théophile Balima, a souligné la pertinence du thème choisi par l'impétrant car, dit-il, « la problématique des médias en ligne est un thème d'actualité qui est en train de bouleverser notre société », d'où la nécessité de toujours passer par le moule de la formation, a-t-il insisté. Aussi a-t-il invité l'impétrant à équilibrer les différentes parties du document. Au regard de l'actualité du thème, de la qualité du document et la perspicacité orale, Dimitri Ouédraogo a obtenu la mention « très bien » avec une note de 16/20.

Pour le candidat, le travail ne s'arrête pas là. Il dit poursuivre des recherches pour enrichir davantage le document afin de contribuer à améliorer la qualité de production des articles au Burkina Faso. Après 6 mois de dur labeur, Dimitri Ouédraogo dit être fier de sa note. Il a remercié son directeur de mémoire pour sa disponibilité renouvelée, ses conseils et ses encouragements tout au long de cette aventure.

Dofinitta Augustin Khan(Stagiaire)
Lefaso.net

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Categories: Afrique

Économie numérique et postes : Premier CASEM en mode virtuel pour Hadja Ouattara et son équipe

Tue, 22/12/2020 - 23:07

Covid-19 oblige, c'est par visioconférence que se tient, ce mardi 22 décembre, le 2e conseil d'administration du secteur ministériel du département du développement de l'économie numérique et des postes de l'année 2020. Une occasion pour la ministre Hadja Ouattara/Sanon de rappeler les résultats engrangés et d'exhorter ses collaborateurs à retrousser les manches pour relever les défis, dans un contexte de crise sanitaire et de réduction de budget due à la crise sécuritaire.

Alors que le Covid-19 mettait à genou plusieurs secteurs stratégiques de l'économie burkinabè, celui du numérique, malgré les difficultés, était en éveil et en quête de solutions pour assurer la continuité des activités économiques, donner un coup de pouce aux personnels de santé et rapprocher les populations tout en respectant la distanciation. En un mot, « notre secteur a permis à l'ensemble de la société d'être résiliente », dira la ministre du Développement de l'Economie numérique et des postes, Hadja Ouattara/Sanon, à la cérémonie d'ouverture du deuxième CASEM de son département.

La ministre Hadja Ouattara répondant aux questions d'un journaliste

Les acquis engrangés

La particularité de cette instance supérieure de décision ministérielle, c'est sa tenue en mode virtuel à travers l'application Zoom, en raison de la pandémie. Dans son allocution, Hadja Ouattara/Sanon a présenté les performances réalisées par le ministère. Il s'agit en autres de la pose de 699,89 km de fibre optique, la réalisation du point d'atterrissement virtuel et du point d'échange internet à Bobo-Dioulasso, l'acquisition de 15GB de la capacité de la bande passante, la mise en service de huit nœuds Cloud portant à ce jour à 101 services déployés sur la plateforme Cloud, le déploiement de 111 stations LTE, le raccordement de 423 bâtiments administratifs au réseau informatique national de l'administration, l'ouverture de nouvelles agences postales, l'organisation des fora de la poste et du commerce électronique, de la gouvernance de l'internet, de I'Open Source et des directeurs des services informatiques, etc.

La ministre a invité ses collaborateurs s'approprier les six principes directeurs qui sous-tendent la mise en oeuvre du plan d'actions ministériel 2021-2023

Un plan d'actions ministériel 2021-2023 estimé à plus de 49 milliards de F CFA

Tout en félicitant ses collaborateurs, la ministre les a invités à s'approprier les six principes directeurs qui sous-tendent la mise en œuvre du plan d'actions ministériel 2021-2023, estimé à 49 722 680 000 milliards de FCFA. Il s'agit de la participation et la responsabilisation, du leadership, de la gestion axée sur les résultats, du partenariat et de la subsidiarité, de l'inclusion et de la durabilité.

Ce plan d'actions ministériel, faut-il le rappeler, veut à l'horizon 2027, permettre au Burkina Faso de disposer « d'une économie numérique et des postes compétitives qui impactent positivement, durablement et de façon inclusive son développement »
D'ailleurs, cette session du CASEM, à en croire Hadja Ouattara/Sanon, permettra aux membres statutaires d'examiner et d'adopter le rapport d'évaluation de ce plan mais aussi celui du plan d'actions ministériel 2018-2020 et du programme d'activités 2021. Ils mèneront également des échanges sur l'état de mise en œuvre des recommandations de la précédente session. L'occasion a été pour la ministre d'inviter les participants à avoir un regard critique sur les différents documents qui seront présentés « afin que les enseignements tirés puissent permettre une mise en œuvre efficiente des missions assignées au ministère ».

HFB
Lefaso.net

Categories: Afrique

Investiture de Roch Kaboré : Il n'y aura pas plus de 1 200 personnes invitées, selon le comité d'organisation

Tue, 22/12/2020 - 22:42

Prévue pour le lundi, 28 décembre 2020 au Palais des sports de Ouaga 2000, la cérémonie de prestation de serment et d'investiture du président Roch Kaboré se tiendra dans des dispositions particulières liées aux impératifs sécuritaire et sanitaire.

"Il ne faut pas mettre de pression sur le comité d'organisation ou sur des personnalités pour négocier des cartes", a lancé Alpha Barry, président du comité d'organisation, au cours d'une conférence de presse animée à cet effet dans la soirée de ce mardi 22 décembre à Ouagadougou.

Il justifie cette restriction par le contexte sécuritaire et sanitaire marqué par le COVID-19. Selon le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Alpha Barry, tout doit donc se dérouler dans le strict respect des mesures-barrières ; de la cérémonie à proprement parler, au déjeuner, en passant par l'accueil des délégations étrangères.

Les techniciens s'attèlent à embellir la cour du palais et la salle

Pour une capacité de 5 000 personnes, le Palais des sports de Ouaga 2000 n'accueillira pas plus de 1 200 personnes pour cette cérémonie, a affirmé le conférencier.

Mieux, les places seront numérotées et chaque carte d'invitation émise portera un numéro de siège. Une liste d'invités sera arrêtée et le comité d'organisation demande de ne pas bousculer pour se faire inviter.
"J'en appelle à la compréhension de tous, il ne faut pas mettre de pression sur le comité d'organisation ou sur des personnalités pour négocier des cartes. Si vous n'êtes pas sur la liste, vous êtes simplement invités à suivre la cérémonie à la télé ou à la radio où elle sera transmise", invite Alpha Barry.

Même l'idée de chapiteaux initialement prévus hors de la salle, a été abandonnée, de même que les réjouissances et le convoyage de populations et de militants. Le seul convoyage prévu est celui qui va conduire les officiels (délégations étrangères) des hôtels au Palais des sports et de ce point aux lieux de déjeuner et ce, dans le respect des mesures barrières.

Pour l'événement, une vingtaine de Chefs d'État sont invités. Chacune des délégations a reçu un guide sanitaire sur les mesures à respecter (chaque personne venant au Burkina devra être munie du test PCR), a expliqué Alpha Barry.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Lutte contre le paludisme : Un nouveau plan stratégique pour la période 2021-2025 en cours de validation

Tue, 22/12/2020 - 22:30

Ce mardi 22 décembre 2020, se tient à Ouagadougou, la deuxième réunion semestrielle du comité national de pilotage de la lutte contre le paludisme. Ce sera l'occasion entre autres, de valider et d'adopter le plan stratégique national 2021-2025.

Malgré les efforts du gouvernement, le paludisme demeure la première cause de consultation, d'hospitalisation et de mortalité dans les formations sanitaires du Burkina Faso. Au-delà des pertes en vies humaines, le paludisme affecte également l'économie, entrave la productivité et pèse lourdement sur le système de santé.
Devant ce tableau peu reluisant, il y a quand même matière à se réjouir, selon le coordonnateur du programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), Dr Gauthier Tougouri.

Il indique en effet, que le taux de létalité du paludisme a sensiblement baissé depuis 2015 pour passer sous la barre des 1%, soit exactement 0,8%. Néanmoins, les efforts doivent être poursuivis pour améliorer les indicateurs, surtout dans un contexte marqué par la pandémie du Covid-19 qui a influencé la mise en œuvre des interventions de lutte contre le paludisme.

Dr Gauthier Tougouri, coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme

La présente session du comité national de pilotage de la lutte contre le paludisme sera donc le lieu de présenter la situation épidémiologique provisoire du paludisme 2020, de présenter les résultats de l'enquête EUV (End Use Verification) de septembre 2020 et les écarts programmatiques et financiers du plan stratégique national 2021-2025. Ce sera aussi l'occasion de valider et d'adopter le plan stratégique national 2021-2025, de présenter l'insecticide retenu pour la pulvérisation intra-domiciliaire en 2021 et de faire des recommandations pour améliorer la mise en œuvre des interventions de lutte contre le paludisme.

Les membres du comité vont valider et adopter le nouveau plan stratégique de lutte contre le paludisme

Un nouveau plan stratégique pour des résultats encore plus probants

A en croire le secrétaire général du ministère de la santé, Dr Wilfrid Ouédraogo, le dernier plan stratégique de lutte contre le paludisme qui a couvert la période 2016-2020, a permis de mettre en œuvre plusieurs interventions avec des résultats encourageants. Pour donc poursuivre les efforts, un nouveau plan stratégique a été élaboré pour couvrir la période 2021-2025. Il devrait permettre d'infléchir la courbe de l'incidence du paludisme.

Dans ce nouveau plan, il est prévu entre autres, la poursuite des campagnes de pulvérisation intra domiciliaire, des luttes anti-vectoriennes dans les grandes villes du pays, la poursuite de la prise en charge rapide du paludisme au niveau des formations sanitaires et de la campagne de distribution de moustiquaires imprégnées à longue durée d'action. « Nous allons aussi continuer avec la chimio-prévention du paludisme saisonnier. Nous voulons qu'on puisse élargir la cible. Avant, elle concernait les enfants de 3 mois à 59 mois. Nous voulons voir si dans certaines régions, on peut aller jusqu'à 9 ans. Nous sentons que la courbe est en train de monter vers les 5 à 9 ans, l'innovation majeure, c'est donc de mettre en œuvre des stratégies avancées pour cette cible », a indiqué Dr Tougouri.

Dr Wilfrid Ouédraogo, secrétaire général du ministère de la Santé

Le nouveau plan stratégique prévoit également la poursuite de la distribution des moustiquaires de routine aux femmes enceintes et aux enfants de moins d'un an, mais aussi le renforcement de la prévention au niveau des femmes enceintes, « parce que cet indicateur est assez satisfaisant et nous devons maintenir le cap pour qu'aucune femme ne meurt du paludisme pendant sa grossesse » a laissé entendre le coordonnateur du PNLP.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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Renforcement des capacités des organisations à base communautaire au Burkina : Les intervenants dressent le bilan après 5 ans d'activités

Tue, 22/12/2020 - 22:00

L'ONG Progettemondo et l'Instance de coordination nationale du Fonds mondial (CCM Burkina) ont tenu ce mardi 22 décembre 2020, un atelier au profit des acteurs des organisations à base communauté (OBC) dans le domaine de la santé. Cet atelier qui a pour but de favoriser le partage d'expériences dans l'implication des organisations à base communautaire (OBC) pour la mise en œuvre d'interventions à base communautaire et promouvoir les innovations et les bonnes pratiques était également l'occasion pour les participants de faire l'évaluation du travail abattu.

L'intégration de la santé communautaire dans les systèmes de santé des pays à ressources limitées est une condition essentielle de l'atteinte des objectifs du développement durable. Dans cette vision, le Burkina Faso, à travers sa politique nationale de santé accorde une place importante à la promotion des services de santé à base communautaire. De plus, en vue d'obtenir une meilleure synergie d'actions, le pays des hommes intègres s'est doté d'une stratégie nationale de santé communautaire. Ainsi, en vue d'un changement de comportement, les OBC de la société civile du Burkina Faso sont très actives et accompagnent le ministère de la Santé dans la mise en œuvre des interventions à base communautaire.

le présidium à la cérémonie d'ouverture

Progettomondo pour fédérer les actions des OBC

Pour les permettre d'agir efficacement sur le terrain, le pays a bénéficié des financements du Fonds mondial pour lutter contre le paludisme, le sida et la tuberculose dans le cadre d'un nouveau modèle de subvention. Pour l'opérationnalisation du financement, le Programme d'appui au développement sanitaire (PADS), principal bénéficiaire a sélectionné depuis 2015 l'ONG Progettomondo Mlal comme bénéficiaire secondaire chargée d'encadrer les OBC. Présente au Burkina en 2004, l'ONG Progettomondo intervient dans la santé et la nutrition, la sécurité alimentaire, l'eau potable- hygiène et assainissement, la promotion de la paix et la cohésion sociale.

les participants des OBC venus à l'atelier pour un partage d'expérience

Elle s'investit également depuis 2006 dans le développement d'approches communautaires de la santé visant l'affranchissement des personnes et des communautés à travers le renforcement progressif de leurs capacités à prendre leur propre santé individuellement et collectivement en charge. C'est dans ce sens, qu'elle agit au titre de la société civile pour coordonner les activités de promotion de bonnes pratiques au niveau communautaire des OBC. Pour ce faire, l'ONG a travaillé en collaboration avec 228 OBC dans 70 districts sanitaires pour la mise en œuvre des activités d'informations, d'éducation et de communication.

Intervenant au-delà des programmes du Fonds mondial, dans la même période, l'ONG a collaboré avec 252 autres OBC dans la mise en œuvre d'actions à base communautaire dans le domaine de la nutrition. Afin de renforcer les capacités de ces OBC partenaires, dans le cadre de tous ses projets mis en commun, Progettomondo Mlal a mis en place un système d'intervention orienté vers une meilleure performance et valorisation des acteurs communautaires.

Edouard Dikpa, président de la plate forme de la société civile en VIH content de la collaration avec l'ONG

De ce fait, l'atelier selon la représentante de l'ONG, Marianna Mormile, permettra de présenter les principaux acquis et bonne pratiques de la collaboration PMM-OBC dans la mise en œuvre des interventions à base communautaire au Burkina. Elle sera également l'opportunité de tirer les enseignements utiles pour la mise en œuvre des interventions communautaires et de faire un plaidoyer auprès des parties prenantes pour un meilleur soutien de la collaboration ONG-OBC a conclu Mme Mormile.

Les systèmes communautaires solides étant essentielles à l'efficacité des réponses aux principaux problèmes de santé que sont le paludisme, la tuberculose, le VIH/Sida, la malnutrition, il est important de favoriser le partage d'expérience dans l'implication des OBC dira le professeur Pascal Miamba, président de l'instance de coordination du Fonds mondial (CCM Burkina Faso). La promotion d'une société civile forte à même de relever les défis du moment dans le but d'atteindre les résultats de la stratégie nationale de santé communautaire, doit se faire dira-t-il.

J.E.Z
Lefaso.net

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Burkina Faso : Un pays de jeunes

Tue, 22/12/2020 - 21:30

Le Premier ministre Christophe Dabiré a présidé, le mardi 22 décembre 2020 à Ouagadougou, la cérémonie de présentation des résultats préliminaires du cinquième Recensement général de la population et de l'habitat (RGPH). Elle a été couplée à la Journée africaine de la statistique. Cette journée a eu pour thème « Moderniser les systèmes statistiques nationaux pour fournir des données et des statistiques en vue de soutenir la paix et le développement durables en Afrique ». La restitution de ces résultats vise à mettre à la disposition des acteurs nationaux et des partenaires, des données afin de leur permettre de mieux mener leurs activités de développement, en attendant la production des résultats définitifs.

Dans le but de fournir des données récentes, fiables et suffisamment détaillées sur les caractéristiques socioéconomiques de la population au Burkina Faso, l'Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) a livré les résultats préliminaires du cinquième Recensement général de la population et de l'habitat (RGPH). De ces résultats, on note que la population continue de croître à un rythme soutenu. De 2006 à 2009, la population burkinabè est passée de 14 017 262 à 20 487 979 habitants. Cela correspond à un taux d'accroissement démographique intercensitaire de 2,93%.

Evolution de l'effectif de la population.

Ce chiffre comprend les ménages ordinaires, les ménages collectifs, la population des sans-abris et celle des représentations du Burkina Faso à l'étranger. La population burkinabè est composée de 9 894 028 hommes et 10 593 951 femmes. Les femmes représentent 51,7% de la population résidente. Concernant la densité de la population, elle est passée de 51,4 habitants par km² en 2006 à 75,1 habitants par km² en 2019. « Les résultats de ce cinquième RGPH vont permettre de mieux appréhender les besoins sociaux de base en santé, éducation, formation, alimentation, emploi, logement, etc. », a déclaré le ministre en charge de l'Economie, Lassané Kaboré.

Etat et structure de la population burkinabè.

La population du Burkina Faso est majoritairement rurale. Environ trois individus sur quatre (73,7%) vivent en milieu rural. Quant à la population urbaine, elle s'élève à 5 393 305 individus et constitue 26,3% de la population totale. Concernant le rapport de masculinité, on note 95 hommes pour 100 femmes en milieu urbain, alors qu'en milieu rural, ce rapport est de 93 hommes pour 100 femmes.

Des officiels à la cérémonie.

Les villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso, selon les résultats préliminaires, sont les deux plus grands pôles urbains du pays. En 2019, Ouagadougou comptait 2 453 496 habitants ; et Bobo-Dioulasso, 903 887 habitants, soit respectivement 12% et 4,4% de l'ensemble de la population. Ces deux grandes villes regroupent plus de la moitié (62,2%) de la population urbaine. Ouagadougou abrite, à elle seule, 54,4% de la population urbaine du pays.

Evolution de la densité de population (habitants/km2).

La population burkinabè est majoritairement jeune. En effet, plus de 77,9% de la population a moins de 35 ans. Les enfants de 0-4 ans représentent 16,2% de la population totale. La population âgée de moins de 15 ans représente 45,3% de la population globale tandis que la proportion de la population active (15-64 ans) est de 51,3 %. A peine 3,4% de la population est âgée de 65 ans ou plus.

Evolution de la densité de population (habitants/km2).

Journée africaine de la statistique

Pour la 30e Journée africaine de la statistique, elle a été célébrée cette année en différé pour diverses raisons. Le Burkina Faso, à l'instar d'autres pays, veut, à travers cette célébration, montrer à l'opinion publique l'importance des statistiques. Et selon le directeur général adjoint de l'INSD, Bernard Béré, « cette journée a été instituée pour montrer toute l'importance de la statistique dans la vie socioéconomique et aussi sensibiliser le grand public sur l'importance des statistiques dans la vie socio-économique des nations ».

Etat et structure de la population burkinabè.

Pour le Premier ministre Christophe Dabiré, « au regard des résultats, nous ne pouvons qu'être heureux et satisfait du dénouement positif de cette opération. Il est important de souligner que les statistiques font partie des instruments de planification du développement de notre pays. Nous allons exploiter au mieux l'ensemble des données préliminaires pour pouvoir élaborer de façon conséquente le nouveau référentiel de développement que nous allons mettre en place ».

Le Premier ministre Christophe Dabiré.

Les résultats définitifs et les analyses de ce cinquième Recensement général de la population et de l'habitat (RGPH) sont attendus en mai 2021.

Issoufou Ouédraogo
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Coupe CAF : Salitas s'impose à Khartoum

Tue, 22/12/2020 - 21:30

En phase aller du second tour de la Coupe CAF, Salitas s'est imposé par un but à zéro (0-1) contre le club Soudanais Al Amal.

Les hommes de Ladji Coulibaly ont ouvert le score à la 11e minute grâce à une réalisation de l'attaquant sénégalais, Olivier Boissy.

Maîtres du jeu, les Colombes de Ouaga 2000 ont manqué à plusieurs reprises d'aggraver le score.

Le match aura lieu dans deux semaines à Ouagadougou. Les joueurs de Ouaga 2000 sont en phase de réaliser le même parcours qu'en 2018.

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