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Updated: 2 months 1 week ago

Organisation du 11-Décembre : Banfora passe le témoin à Ziniaré

Sun, 13/12/2020 - 22:50

C'est fait. Le flambeau du 11-Décembre a quitté les plaines du Paysan noir par les airs pour la cité d'Oubritenga. Le passage de témoin est intervenu à la place de la Nation de Banfora, en présence de personnalités comme Me Titinga Pacéré et quelques membres du gouvernement.

Me Titinga Frédéric Pacéré a fait le déplacement de Banfora

Apres une organisation réussie de la fête nationale du 60e anniversaire de l'indépendance du Burkina, Banfora chef-lieu de la région des Cascades a passé le flambeau à la région du Plateau central, dernière étape de l'organisation tournante du 11-Décembre. La cérémonie qui s'est tenue à la place de la Nation a mobilisé plusieurs fils et filles du Plateau central comme Me Titinga Frederic Pacéré, le ministre des Affaires étrangères, Alpha Barry, et son collègue des Infrastructures, Éric Bougouma.

Siméon Sawadogo, ministre de l'administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale

Au cours de la cérémonie, le gouverneur de la région des Cascades, Joséphine Kouara Apiou, a remis le flambeau et les couleurs nationales au ministre de l'Administration territoriale, Siméon Sawadogo, par ailleurs président du Comité national d'organisation. A son tour, il les a remis au gouverneur du Plateau central, Fatoumata Benon/Yatassaye, qui a promis de relever le défi en toute intégrité avec le soutien des fils et filles de la région.

Une vue des autorités parmi lesquelles les ministres des affaires étrangères et des infrastructures

Mais bien avant le cérémonial, le ministre Siméon Sawadogo a transmis les félicitations du président du Faso aux populations des Cascades pour la forte mobilisation lors des activités commémoratives. Une mention spéciale a été faite aux forces de défense et de sécurité pour avoir veillé au grain et les journalistes pour la visibilité accordée à l'événement.

Khalil Bara, secrétaire permanent du 11 décembre

Le ministre Sawadogo a enfin salué la forte délégation venue du Plateau central. Arrivé plutôt avant la délégation, Me Titinga Frédéric Pacéré a salué l'hospitalité des habitants de Banfora. « On nous a montré les Cascades à l'échelon culturel, c'est-à-dire à l'échelon des valeurs », a souligné l'avocat, chef de Manéga, avant de rendre un hommage à Lompolo Koné, l'un des pionniers du théâtre burkinabè.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

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Covid-19 au Burkina : 136 nouveaux cas à la date du 12 décembre 2020

Sun, 13/12/2020 - 22:45

Le point sur la maladie à coronavirus au Burkina Faso, à la date du 12 décembre 2020, fait état de 136 nouveaux cas confirmés, tous à transmissions communautaires, dont 109 à Ouagadougou, 15 à Dori, 11 à Bobo-Dioulasso et 01 à Koudougou.
Le nombre de guérisons à la même date a été de 52. Ce résultat a été obtenu suite à l'analyse de 630 échantillons.

Le nombre total des cas confirmés au Burkina depuis la date du 9 mars 2020 est désormais de 4030 dont 1431 femmes et 2599 hommes. Les guérisons sur la même période est de 2910 et les décès de 71. Le nombre de cas toujours actifs est de 1049.

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Conflit dans les zones minières : Kolibré Boa propose une médiation dans la commune de Sabcé

Sun, 13/12/2020 - 17:30

Pour l'obtention de son diplôme de Master professionnel en médiation et management des conflits, Kolbiré Boa a soutenu son mémoire le samedi 12 décembre 2020. Ce travail a reçu l'assentiment du jury, qui lui a décerné la note de 17/20.

« Conflit dans la commune de Sabcé et médiation : Les activités de la société minière Bissa Gold en question ». C'est le thème du mémoire que Kolibré Boa a défendu pour l'obtention de son Master professionnel en médiation et management des conflits. Il justifie le choix de ce thème par les multiples conflits constatés ces dernières années dans certaines localités suite à l'installation des sociétés minières. Le choix de la commune de Sabcé, dans la province du Bam, a été fait au vu de la recrudescence des conflits liés à la présence de la société minière Bissa Gold dans cette localité.

Selon Kolibré Boa, depuis l'installation de la mine dans la commune de Sabcé en 2012, les populations ont plusieurs fois organisé des manifestations pour exprimer leur mécontentement. A la dernière en date, le 27 janvier 2020, la population avait protesté contre l'extension de la mine. Depuis lors, plusieurs médiations ont été entamées par les autorités, mais sans succès. Kolbiré Boa a donc choisi de se pencher sur les causes de l'échec de ces médiations.

Kolibré Boa a obtenu son diplôme de Master professionnel en médiation et management des conflits.

Il ressort de son travail que les causes du conflit qui oppose la population de Sabcé à la société minière Bissa Gold sont liées à l'économie, la gestion des objectifs culturels se trouvant à l'intérieur du périmètre d'exploitation de la mine. Ces causes sont aussi des motifs de blocage de toutes les actions menées par l'administration, dans la mesure où ces tentatives ont plutôt contribué à créer une perte de confiance entre les acteurs.

Face à cette perte de confiance, Kolbiré Boa propose une médiation par une démarche participative impliquant des acteurs choisis de façon consensuelle. Cette méditation doit être menée par un professionnel du domaine, de sorte à permettre à chaque acteur d'exprimer ses besoins de façon claire. Pour la population, il s'agit entre autres de les accompagner avec des fertilisants pour le sol, créer des activités génératrices de revenus, former les jeunes pour leur reconversion et permettre aux habitants de continuer à fréquenter les lieux culturels.

Pr Cyrille Koné, directeur de mémoire.

Le travail de Kolbiré Boa a été bien apprécié par les membres du jury, en particulier son directeur de mémoire Pr Cyrille Koné. Pour lui, les conflits qui découlent du développement du secteur minier méritent que des réflexions de ce genre soient menées. Cela permettra aux populations de mieux profiter de ces sites miniers, et au pays d'attirer plus d'investisseurs. Le jury, composé du Pr Cyrille Koné (directeur de mémoire), du colonel-major Auguste Denise Barry, de Boureima Zongo (maître assistant) et du Pr Seydou Oumar Kane (président du jury), après quelques observations sur le document, a décidé de déclarer Kolbiré Boa admis avec la note de 17/20.

Cette note a été bien reçue par l'impétrant, qui a promis de travailler à corriger les imperfections. Aussi, il dit être disponible à accompagner les sociétés minières ainsi que l'administration.

Judith SANOU
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11-Décembre 2020 : La Boucle du Mouhoun célèbre sous le signe de la cohésion sociale

Sun, 13/12/2020 - 14:50

Prise d'armes, cérémonie de décoration, adresse du gouverneur à la population, défilé, c'est le menu de la célébration du 60e anniversaire de l'accession du Burkina Faso à l'indépendance à Dédougou, chef-lieu de la région de la Boucle du Mouhoun.

En communion avec la région des Cascades abritant la célébration nationale, la région de la Boucle du Mouhoun a célébré ce 11 décembre 2020 à la place des martyrs de Dédougou, le 60e anniversaire de l'accession du Burkina Faso à l'indépendance.

Des personnalités présentes à la cérémonie de célébration du 11-Décembre 2020 à Dédougou

Placée sous la présidence du gouverneur de la région, Edgar Sié Sou, la cérémonie a réuni tous les corps militaires, paramilitaires, les autorités administratives des six provinces que comptent la région et les responsables des collectivités locales.
Le Gouverneur de la région dans son discours n'a pas manqué de relever les difficultés actuelles auxquelles fait face la circonscription régionale. Il a relevé que la région est éprouvée à l'instar d'autres par la pandémie du Covid-19 et l'insécurité. À la date de la commémoration du 60e anniversaire de l'indépendance du Burkina, les populations de la province du Sourou et la Kossi étaient toujours sous couvre-feu.

Le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, Edgar Sié Sou

Placée sous le thème « Cohésion nationale et engagement patriotique pour un développement durable du Burkina Faso dans un contexte d'insécurité et de Covid-19 », la tenue de cet évènement au lendemain des élections couplées présidentielle et législatives du 22 novembre 2020, « interpelle les filles et fils du Burkina à un sursaut patriotique national au regard des défis à relever et à l'encrage démocratique » a précisé Edgard Sié Sou.

Pour un développement durable, le gouverneur a invité l'ensemble de la population de la région à cultiver l'esprit de paix, de tolérance et de dialogue, gages d'un vivre ensemble harmonieux.
A cet effet, il a salué le rôle joué par les autorités coutumières et religieuses sous l'égide du chef de canton de Dédougou dans la résolution des conflits communautaires dans la région, notamment entre Dogons et Peuls de la zone de Barani dans la province de la Kossi.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

D. Lawali
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Arrêt cardiaque : La Croix rouge burkinabè initie à Koudougou 30 personnes en secourisme et en réanimation cardio-pulmonaire

Sun, 13/12/2020 - 14:32

Le Centre de formation de la Croix-Rouge burkinabè a organisé, du 9 au 10 décembre 2020 à Koudougou, une campagne gratuite de formation en secourisme et en réanimation cardio-pulmonaire avec défibrillateur au profit de 30 bénéficiaires de la localité. Une action qui vise à contribuer à la promotion des gestes qui sauvent au sein des communautés.

« Nous voulons faire en sorte que la réanimation cardio-pulmonaire puisse être une pratique au niveau communautaire. Pour cela, nous avons pensé former un certain nombre de personnes ressources de manière à ce que ces personnes puissent maîtriser les gestes et être là où il faut lorsqu'une situation d'urgence venait à se présenter, parce qu'aucun de nous ne sait où, ni à quel moment cela peut arriver et ça peut arriver à n'importe qui. »

C'est ainsi que Lazare Zoungrana, secrétaire général de la Croix rouge burkinabè, a situé les enjeux de l'activité de Koudougou.
Sans manquer de faire l'historique de sa structure, M. Zoungrana soutient qu'avec l'ancrage communautaire de la Croix rouge, ils (les apprenants) peuvent être des auxiliaires du ministère de la Santé pour faire des prises en charge au niveau communautaire chaque fois que des cas d'arrêt cardiaque se présenteraient.

Les officiels présents à la cérémonie de lancement de la campagne

Il a rassuré que la Croix rouge burkinabè ne compte pas se limiter à ce nombre (30), mais compte former le maximum de personnes, les années à venir, qui soient à mesure de prendre en charge les différentes situations. Il fait cependant une mise en garde : « En matière de premiers secours, il n'y a pas de tâtonnements possibles, on ne s'improvise pas secouriste. » Dans cette optique, il a invité l'ensemble des participants à suivre de façon rigoureuse tout ce qui va être expliqué par les moniteurs afin de maîtriser les informations qui serons mises à leur disposition.

Un point de vue que partage Dr Sylvain Soubeiga, médecin chef du district de Koudougou et représentant le directeur régional de la Santé du Centre-Ouest. Dans un tel exercice, il faut maîtriser les gestes car, au lieu de sauver des vies, les secouristes peuvent causer aussi des décès. « Notre message, c'est de demander aux bénéficiaires de travailler à maitriser les gestes, parce que ce sont des vies humaines que nous allons sauver ; ce sont les premiers secours que nous portons qui permettront au reste de la chaîne de poursuivre la suite du travail », a interpellé le représentant du directeur régional de la Santé du Centre-Ouest.

Lazare Zoungrana, secrétaire général de la Croix rouge burkinabè

Séance tenante, une pratique de simulation en secours d'urgence a été improvisée pendant la cérémonie d'ouverture. Cela a été l'occasion pour Daouda Savadogo, responsable des formations du Centre de formations de la Croix rouge burkinabè, d'expliquer de façon succincte la conduite à tenir dans de telles circonstances.

Un objectif de 180 volontaires formés

La formation des bénévoles pour les deux jours d'apprentissage s'est faite en deux modules. Il s'agit de la sensibilisation sur les premiers secours qui comprend la protection, l'alerte, l'arrêt d'une hémorragie et également la mise en position latérale de sécurité. Le deuxième module a porté sur la réanimation cardio-pulmonaire avec défibrillateur qui est un appareil qui permet de choquer le cœur au-delà du massage cardiaque que l'on peut faire.

Les bénéficiaires

Ils sont au nombre de 180 personnes volontaires des localités de Koudougou, Ouahigouya, Kaya et Fada qui vont bénéficier de cette campagne gratuite de formation en secourisme et en réanimation cardio-pulmonaire avec défibrillateur. Cette série de formations gratuites a lieu grâce au soutien financier du Centre mondial de référence des premiers secours (CMRPS).

Les résultats attendus à l'issue de cette campagne gratuite de formation sont d'avoir dans les 4 comités provinciaux, 180 personnes issues des couches vulnérables initiées aux gestes basiques de secours d'urgence, 24 moniteurs de premiers secours recyclés en réanimation cardio-pulmonaire et formés à l'utilisation du défibrillateur et tous les 4 comités provinciaux renforcés en matériel de formation.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Prince Omar
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Categories: Afrique

Assassinat de Norbert Zongo : 10 points de réflexion sur la Liberté et la Justice

Sun, 13/12/2020 - 12:00

Quand on parle du 13-Décembre au Burkina, on parle de Norbert Zongo, et quand on parle de Norbert Zongo on parle inéluctablement de vérité, de liberté et de justice.

1. La liberté est l'oxygène de l'être humain. La justice est le socle qui tient une collectivité en l'état. Sans liberté, le talent ne peut s'exprimer, la vérité ne peut triompher. Sans justice, le droit est muselé, camisolé.

2. La liberté et la justice nourrissent l'équilibre, la cohésion au sein d'une nation. Elles constituent l'huile qui fait fonctionner le moteur de la société. Ce sont elles qui enfantent la paix, la véritable paix dans un pays.

3. Norbert Zongo, c'est la lutte du peuple burkinabè pour la liberté et la justice. Ce grand journaliste patriote a incarné le courage au sens où l'entend Jean Jaurès : « Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire ». Mais surtout la mort de Zongo nous rappelle que la liberté et la justice ne sont aucunement des acquis. Il faut, en tout temps et en tout lieu, des hommes et des femmes debout, fermes, résolus et tenaces pour se battre et faire triompher ces valeurs de liberté et de justice, si chères à l'humanité.

4. La liberté ne peut se défendre elle-même, la justice non plus. Il appartient aux individus et aux collectivités de les porter, de les défendre, inlassablement. Du gouvernant au paysan en passant par le journaliste, chacun.e de nous doit s'engager à être une sentinelle pour protéger et garantir la liberté et la justice autour de lui.

5. Les atteintes à la liberté et à la justice peuvent venir du Prince ou des puissants qui gravitent autour de lui. La folie des tenants du pouvoir peut conduire aux dérives les plus abjectes et les plus inimaginables. Cependant, il est nullement inutile de rappeler que chacun.e de nous peut potentiellement porter atteinte à la liberté et à la justice dans la société. C'est ce qui arrive quand notre mauvais penchant prend le dessus sur notre raison. C'est pourquoi nous devons, à notre « petite » échelle, être vigilants et nous assurer toujours que nos actions, nos paroles ne portent pas préjudice au bien-être de nos voisins.

6. La justice fleurit quand individuellement et collectivement nous arrivons à arbitrer judicieusement entre nos valeurs et nos intérêts. La liberté s'épanouit quand nous décidons, en toute conscience, de mettre l'intérêt général avant nos intérêts personnels.

7. Lutter pour la liberté n'est jamais vain. Se sacrifier pour la justice n'est jamais une perte. Car en vérité, c'est lorsqu'on se lève pour une cause- telle que la défense de la liberté ou de la justice- qu'on commence à vivre.

8. L'Etat doit mettre un point d'honneur à faire respecter le droit à la liberté et le droit à la justice, tout en étant lui-même le premier à les respecter. Au lieu de traquer ou de menacer ceux qui disent courageusement la vérité et dénoncent les abus, l'Etat doit honorer de telles personnes. L'Etat crédible, l'Etat proche des populations, l'Etat efficace ne tolère ni l'injustice, ni l'arbitraire. Il les débusque partout où ils se trouvent et les combat farouchement.

9. Rendre justice à Norbert Zongo c'est porter au pinacle le sens de l'intégrité, du courage et du patriotisme. C'est montrer à quel point le Burkina attache du prix à la vie de chacun de ses fils et filles.

10. Pour chaque vie humaine qui tombe injustement, il faut que les citoyens épris de liberté et de justice se lèvent vaillamment.

Alfred B. SAWADOGO, leader du MROD/BF (Mouvement de Réflexion sur les Opportunités de Développement du Burkina Faso)

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Élevage au Burkina : Des opportunités d'affaires pour les investisseurs dans un secteur sous exploité

Sun, 13/12/2020 - 00:30

Le Forum économique virtuel du Burkina Faso au Canada, tenu en octobre 2020, a consacré un pan à l'analyse des opportunités d'investissement dans les secteurs de l'agriculture et l'élevage. Pour le secteur de l'élevage, le ministre des Ressources animales et halieutiques, Sommanogo Koutou, a relevé qu'il reste largement inexploité par les investisseurs, pourtant le domaine regorge d'énormes opportunités d'affaires.

Le secteur de l'élevage est le troisième pilier de l'économie nationale, selon le ministre des Ressources animales et halieutiques, Sommanogo Koutou. Il couvre 12% du PIB et constitue le troisième produit d'exportation du Burkina, derrière l'or et le coton. En outre, ce secteur procure plus de 40% du revenu monétaire des ménages ruraux et occupe une place centrale dans l'approche de développement du ministère des Ressources animales et halieutiques. Malheureusement, a-t-il ajouté, le secteur reste largement inexploité.

Comme opportunités d'affaires pour les investisseurs, le ministre Koutou évoque entre autres le manque d'abattoirs appropriés qui amène le pays à n'exporter qu'une faible quantité de la viande disponible ; la faible transformation du lait du fait de l'insuffisance d'unités modernes de transformation laitière et les difficultés de l'écoulement du poulet local dans la sous-région en raison de l'absence d'abattoirs modernes pour volaille.

Selon Sommanogo Koutou, le nombre de bétail est estimé à plus de 10 millions de têtes pour les bovins et à plus de 27 millions pour les petits ruminants en 2020. L'une des difficultés du secteur est l'approvisionnement suffisant en aliments de bétail, relève-t-il. Ce qui pour lui constitue une opportunité d'implantation d'industries et d'entreprises de production d'aliments de bétail. Par ailleurs, dans le domaine de la volaille, le ministre Koutou note l'importance du marché national en termes de consommation d'œufs (aviculture moderne). Pourtant, il existe de véritables difficultés d'accès aux aliments pour volaille, induisant des besoins réels d'investissements.

Plusieurs projets sur la table pour renforcer les capacités productives du secteur

Lors du Forum économique virtuel, le ministre Sommanogo Koutou a présenté plusieurs projets structurants qui sont en attente de financement. La construction de l'abattoir frigorifique de Bobo-Dioulasso de 10 milliards de FCFA environ, de deux abattoirs modernes dans les villes de Fada N'Gourma et de Banfora de 4 milliards de FCFA et le projet de réhabilitation de l'abattoir frigorifique de Ouagadougou pour un montant d'environ 5 milliards de FCFA.

Il y a également le projet de création d'une unité de production de vaccins pour animaux au Laboratoire national d'élevage de Ouagadougou, pour une meilleure couverture sanitaire du cheptel, à 10 milliards de FCFA, et le projet de création d'une unité de transformation de lait à Bobo-Dioulasso.
Par ailleurs, l'environnement juridique et politique se révèle aussi attractif à l'instar d'autres secteurs de l'économie burkinabè, et le ministère des Ressources animales et halieutiques se dit disponible pour accompagner les entrepreneurs et investisseurs qui voudraient y faire des affaires.

Etienne Lankoandé
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11-Décembre 2020 : La région du Centre reconnaissante envers 92 personnes

Sun, 13/12/2020 - 00:25

La région du Centre a aussi célébré les 60 ans de l'indépendance du Burkina, le vendredi 11 décembre 2020. L'évènement a été marqué par des séances de décorations au profit de 92 personnes et une parade civilo-militaire.

Dans la région du Centre, c'est la commune rurale de Saaba qui a accueilli les festivités régionales de la fête de l'indépendance du Burkina Faso, le vendredi 11 décembre 2020. L'occasion a été belle pour distinguer 92 personnes de la région qui ont fait preuve de dévouement au travail et d'un sens élevé du devoir. Six ont reçu la médaille de l'ordre de l'étalon, 14 ont reçu la médaille de l'ordre de mérite burkinabè, 40 de l'ordre de mérite des collectivités locales, 06 ordres spécifiques et 26 ordres du mérite du développement rural.

Victor Adama Kabré, Maire de la commune de Komki-Ipala

Victor Adama Kabré est le maire de la commune rurale de Komki-Ipala. Il a été distingué chevalier de l'ordre des étalons ce 11-Decembre 2020. Il a exprimé sa joie et toute sa gratitude aux autorités qui ont reconnu ses mérites. Il en est de même pour Germaine Kaboré. Elle a été élevée au rang de chevalier de l'ordre de l'étalon. « Je dédie cette médaille à tous mes collaborateurs, amis et ma famille. Je remercie les autorités d'avoir porté leur choix sur moi en me décorant ce jour », a-t-elle exprimé sa reconnaissance.

Le Gouverneur de la région du Centre, Sibiri de Issa Ouédraogo

Pour le Gouverneur de la région du Centre, Sibiri de Issa Ouédraogo, cette année, la célébration de la fête de l'indépendance se déroule dans un contexte sécuritaire toujours éprouvant. A cela, a-t-il poursuivi, s'est greffé dès le début de l'année la pandémie du Covid-19. D'après lui, en plaçant ce soixantième anniversaire sous le thème « Cohésion nationale et engagement patriotique pour le développement durable du Burkina Faso dans un contexte d'insécurité et de Covid-19 », il s'agit d'interpeller l'opinion nationale sur l'impérieuse nécessité de préserver la cohésion sociale et l'engagement patriotique, nonobstant l'insécurité et la pandémie du Covid-19.

Cependant, malgré le contexte, la région du Centre a enregistré d'importantes réalisations au profit des populations, foi du Gouverneur. Au nombre de ces réalisations, a-t-il cité, il y a des infrastructures routières, sanitaires, des écoles et des forages. « Qu'il me soit permis de féliciter l'ensemble des acteurs y compris les services techniques de la région pour le travail abattu et tous les récipiendaires désignés de la région, dont l'exemplarité des rendements mérite d'être suivie surtout par les plus jeunes pour le développement de la région du Centre et partant de l'ensemble du pays », a-t-il soutenu.

Germaine Kaboré

A la suite de ces notes, le gouverneur Ouédraogo a donné le top départ de la parade civilo-militaire. Le flambeau pour l'édition de 2021 a été par la suite remis à la commune rurale de Koubri.

Obissa Juste MIEN
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"Héro national" : Jabber Mystère King chante le commandant Saïdou Sawadogo décédé au cours d'une mission de préparation du 11-Décembre 2008 à Fada

Sat, 12/12/2020 - 23:05

L'artiste Jabber Mystère King vient de marquer son entrée dans l'arène musicale. Il a procédé au lancement de son premier clip "Héro National", le jeudi 10 décembre 2020. Un clip en hommage au commandant Saïdou Sawadogo, son père.

A tout seigneur, tout honneur. C'est dans cette dynamique que l'artiste Jabber Mystère King, à l'Etat civil Jabber Sawadogo, a décidé de donner la première place à son géniteur. Il s'agit du commandant Saïdou Sawadogo décédé au cours d'une mission de préparation du 11-Décembre à Fada en 2008.

Parents et amis de l'artiste venus le soutenir.

A travers son premier clip "Héro National", l'artiste lui rend hommage."Pendant 12 ans nous avons pleuré Papa et je voulais qu'en lieu et place de ces pleurs cette année, que nous le célèbrons et rendons grâce à Dieu pour tous ses bienfaits", confie l'artiste.

Par ce clip, c'est aussi une manière de rendre hommage à toutes les FDS tombées l'arme à la main, et une invite aux différentes familles à cesser les pleurs pour continuer d'aller de l'avant.

Alimata Sawadogo, professeure de musique et mère de l'artiste, toute fière lui souhaite plein de succès.

Selon la maman de l'artiste, Alimata Sawadogo, professeure de musique, c'est avec beaucoup d'hésitations qu'elle a accepté le choix de son fils de faire de la musique. Ainsi, c'est avec beaucoup d'émotions qu'elle a accueilli le clip. Pour l'occasion, elle a invité l'artiste à demeurer dans le travail pour aller de l'avant.

C'est le même son de cloche du côté de la marraine de la cérémonie, Gladys Batiébo/Kinda. Elle dit avoir toujours cru au talent de l'artiste depuis son bas âge. Et le présent clip est la confirmation que l'artiste a du talent à revendre. Pour l'occasion, elle a réaffirmé sa disponibilité à l'accompagner dans la suite de sa carrière.

Gladys Batiébo/Kinda, marraine de la cérémonie de lancement.

Jabber Sawadogo est un fruit de l'INAFAC ( Institut national de formation artistique et culturelle). Le lancement de son clip a eu lieu en présence de plusieurs personnalités dont l'ambassadrice Aline Koala, le Chef d'Etat major de l'armée de l'air, le colonel-major Kounsaoma Palenfo, du directeur du Lycée Badenya et d'autres d'artistes venus soutenir l'événement à travers des prestations.

Judith SANOU

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11-Décembre 2020 à Banfora : Le lycée privé Béthanie remporte la 5e édition du jeu concours les Cracks de la nation

Sat, 12/12/2020 - 22:56

Dans le cadre des activités commémoratives du 11-Décembre 2020 dans la cité du Paysan noir, l'association Dikou, avec le soutien de l'Assemblée nationale, a organisé, le mercredi 9 décembre 2020, la 5e édition du jeu concours les Cracks de la nation. La cérémonie a été présidée par Alassane Bala Sakandé.

Pour cette 5e édition du jeu concours les Cracks de la nation, c'est le lycée privé Béthanie de Banfora qui a remporté la compétition face au lycée provincial Lompolo Koné. Il remporte ainsi une enveloppe de 500 000 FCFA, des fournitures scolaires et de nombreux lots des partenaires. A travers ce jeu concours, l'association Dikou veut contribuer à l'excellence et à la performance scolaire. Selon son coordinateur national, Abraham Bayili, le jeu concours les Cracks de la nation vise à permettre aux élèves d'avoir le goût de la recherche, de se frotter entre eux-mêmes et de contribuer à la recherche de l'excellence en milieu scolaire.

Abraham Bayili, coordinateur national du jeu concours les Cracks de la nation

Les questions ont surtout porté sur la culture générale, la science, l'histoire du Burkina Faso, sa géographie, ses institutions et symboles, etc. Au terme du jeu, le vainqueur qui est le lycée Béthanie de Banfora a totalisé un score de 170 sur 200 points. « D'habitude, l'évènement concerne tous les établissements du pays, mais avec le contexte de l'insécurité et la crise sanitaire, l'association a limité dans la région des Cascades. Et le concours a concerné les deux provinces de la région, la Léraba et la Comoé », a expliqué le promoteur Abraham Bayili. Avant de se réjouir du bon déroulement de l'évènement dans un contexte aussi particulier. Pour lui, le niveau des élèves pour cette édition est satisfaisant malgré les difficultés rencontrées dans l'organisation du concours.

Remise de prix au gagnant du jeu radiophonique Assemblée nationale

Cette cérémonie qui a été une occasion de récompenser le gagnant du jeu radiophonique de l'Assemblée nationale, a été présidée par le président de ladite institution, Alassane Bala Sakandé. Ce jeu radiophonique vise à faire connaitre l'institution au grand public à travers ses missions et son fonctionnement. Le jeu a débuté le 5 décembre dernier sur les antennes des radios locales de la région et a couvert l'ensemble des communes des Cascades.

Le président de l'Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé

A l'issue de quatre jours d'émission, ce sont plus de 100 appels reçus et un grand gagnant qui s'est dégagé. Après avoir répondu aux différentes questions avec succès, le super gros lot du jeu revient à Souleymane Sanogo, un handicapé visuel. Il a reçu des mains d'Alassane Bala Sakandé, un trophée, un ordinateur de bureau, plus une imprimante.

Les élèves du Prytanée militaire du Kadiogo

Ayant été touché par l'histoire de la vie du vainqueur et de sa combativité malgré son handicap, le président de l'Assemblée nationale a promit de lui apporter son soutien personnel ainsi que celui de son institution, à travers divers appuis notamment dans son secteur d'activité qui est l'élevage. Toutefois, il a salué l'engagement de tous les acteurs impliqués dans l'organisation de ces jeux concours à l'occasion des festivités du 11-Décembre dans les Cascades.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
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Norbert Zongo : " Il a été assassiné dans l'exercice de sa profession de journaliste", Boureima Ouedraogo, journaliste

Sat, 12/12/2020 - 18:10

L'organisation de la société civile, Le Balai Citoyen, a initié un panel relatif aux combats du journaliste Norbert Zongo.

Autour de la thématique :"Norbert Zongo , un modèle de combat pour la justice, la démocratie et le développement", ce 12 décembre 2020, des chercheurs, des journalistes et des acteurs de la société civile s'interrogent sur l'engagement du journaliste Norbert Zongo.

Objectif, connaître la profondeur de la pensée du journaliste en matière de justice, de démocratie et de développement, afin d'outiller la jeunesse sur la veille citoyenne.

Les panelistes sont entre autres, Dr Abdoulaye Barro, enseignant chercheur en philosophie, Dr Thomas Ouedraogo, philosophe, et le journaliste d'investigation, Boureima Ouedraogo.

D'emblée, les panelistes ont accordé leurs violons sur le fait que " Norbert Zongo était un intellectuel engagé de son époque". Son engagement , selon les explications du journaliste Boureima Ouedraogo :"était un engagement du journaliste dans la mission d'information, d'éducation de son peuple".

Mais malheureusement, regrette Thomas Ouedraogo, " Il l'a payé au prix de son sang". Puis d'ajouter :" Un sacrifice qui n'a pas été vain et qui a amorcé la démocratisation du pays, la lutte pour la liberté et la justice pour tous, jusqu'à l'avènement de l'insurrection de 2014."

Pour Thomas Ouedraogo, Norbert Zongo était un ardent défenseur des droits humains, qui prenait position de par ses écrits sur des cas de violations des droits humains au Burkina et en Afrique".

Pour Dr Abdoulaye Barro, Norbert Zongo était "un philosophe , qui s'interrogeait sur la démocratie en Afrique, la liberté au Burkina Faso et l'émancipation des peuples. Ce qui fait qu'à travers ses écrits jusqu'à son assassinat, il s'est toujours posé les questions de changement, de développement et de vie".

Pour Boureima Ouédraogo, Norbert Zongo, en sa qualité de journaliste, a été " assassiné dans l'exercice de sa profession de journaliste, notamment dans l'enquête sur l'assassinat de David Ouédraogo (chauffeur de François Compaoré, frère de l'ex président Blaise Compaoré). Mais le politique à l'époque a empêché le dossier de prospérer. Mais aujourd'hui, nous osons espérer que la justice sera rendue".

Au nom du Balai Citoyen, c'est le porte-parole, Ismail Kinda qui a expliqué que ledit panel s'inscrit dans la logique de la justice pour Norbert Zongo".

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Quartier Panzani de Ouagadougou : Le Zonta club fait dons aux déplacés internes

Sat, 12/12/2020 - 17:30

Les membres du Zonta club ont effectué le 10 décembre 2020, une visite de courtoisie aux personnes déplacées internes du quartier Panzani de Ouagadougou. Ils ont fait dons de produits de première nécessité à ces personnes vulnérables.

La crise sécuritaire que traverse le Burkina occasionne des déplacements des populations. Les personnes déplacées internes se retrouvent dans des conditions de vie précaires : pas de nourriture, pas de toit adéquat pour s'abriter, sans protection aussi bien sécuritaire que sanitaire. « Cette situation constitue de pires formes de violence faites aux personnes déplacées internes, constituées en majorité de femmes et d'enfants », regrettent les membres du Zonta club. C'est pourquoi chaque membre a fait parlé son cœur à travers la remise de dons composés de 50 paquets de sucre (SOSUCO), cinq cartons de savon (SN Citec), de farine infantile, des couvertures, des habits chauds, etc.

Hélène Sanou, présidente du Zonta club de Ouagadougou (gauche) et Salimata Tiendrébéogo, porte-parole des bénéficiaires

Pour la responsable du Zonta club de Ouagadougou, Hélène Sanou, leur geste est une occasion pour les membres de tirer la sonnette d'alarme en disant « NON » à toutes formes de violences faites aux femmes et aux personnes vulnérables. Elle l'exprime en ces termes : « La remise de dons en ce jour constitue également une occasion pour le Zonta club de Ouagadougou d'attirer l'attention individuelle et collective sur la nécessité de traiter de la question des violences faites aux femmes et aux filles afin d'assurer la promotion de leurs droits et leur sécurité. »

Les premiers responsables membres du Zonta club Ouagadougou

Les bénéficiaires ont exprimé leur joie à l'endroit de leurs bienfaiteurs. Salimata Tiendrébéogo, la porte-parole, a salué l'initiative et remercié les membres du Zonta club pour leur geste humanitaire. Elle a également formulé des vœux pour les donateurs. « Nous sommes contents d'abord de la visite et ensuite du don qu'ils nous ont apporté. Que Dieu bénisse leurs efforts quotidiens ainsi que leurs familles. »

Photo de famille

Le Zonta club est engagé pour l'amélioration du statut de la femme sur les plans juridique, politique, éducationnel, sanitaire et professionnel. Cette cérémonie de remise est organisée en collaboration avec les « Golden Z », des universitaires qui constituent la pépinière du Zonta au Burkina Faso. Aussi, le club organise depuis 2008, à l'appel du secrétaire général des Nations-Unies, la campagne mondiale des « 16 jours d'activisme pour mettre fin à la violence faite aux femmes ».
En plus, une journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard de la femme se tient chaque 25 novembre et chaque 10 décembre celle internationale des droits humains.

Le Zonta international est club de service interprofessionnel, apolitique et non confessionnel qui regroupe des femmes et des hommes du monde entier exerçant des responsabilités dans l'administration, le commerce et le monde des affaires.

Dofinitta Augustin Khan (Stagiaire)
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Covid-19 au Burkina : 171 nouveaux cas à la date du 11 décembre 2020

Sat, 12/12/2020 - 15:31

La planche continue de s'incliner au Burkina Faso, pour le cas de la maladies à coronavirus.

En effet, le point à la date du 11 décembre 2020, fait état de 171 nouveaux cas confirmés, tous à transmissions communautaires, dont 139 dans la ville de Ouagadougou, 23 à Bobo-Dioulasso, 04 à Fada N'Gourma, 02 à Dédougou, et 01 dans chacune des villes de Kaya, Zabré et Boromo.

Ce résultat a été obtenu après analyse de 1506 échantillons. Le nombre de guérisons à la même date a été de 36 et malheureusement 02 décès.

Ainsi, depuis la date du 9 mars 2020, le Burkina a enregistré un total de 3750 cas confirmés, 2828 guérisons et 71 décès. Le nombre de cas actifs à la date du 11 décembre 2020 est 851.

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Boucle du Mouhoun : Le Projet d'appui aux communes de l'Ouest du Burkina dresse le bilan de ses activités

Sat, 12/12/2020 - 12:00

La ville de Dédougou a accueilli, les 9 et 10 décembre 2020, les acteurs de la mise en œuvre du Projet d'appui aux communes de l'Ouest du Burkina Faso (PACOF), pour le bilan des activités après six ans et neuf mois d'exécution. A l'heure du bilan, le ministre de l'Agriculture et des Aménagements hydro-agricoles, Salifou Ouédraogo, est venu participer aux échanges. Durant 48 heures, il s'est agi de dégager les acquis du projet, ainsi que des perspectives.

L'atelier de clôture du Projet d'appui aux communes de l'Ouest du Burkina Faso s'est ouvert dans la cité de Bankuy, le mercredi 9 décembre 2020, sous la présidence du ministre de l'Agriculture et des Aménagements hydro-agricoles. C'est la salle polyvalente du Conseil régional qui a accueilli les différents acteurs de la mise en œuvre de ce projet qui a œuvré pour la sécurisation foncière et la gestion des ressources naturelles dans les régions de la Boucle du Mouhoun et des Hauts-Bassins. La rencontre-bilan de Dédougou a permis de revisiter les objectifs du projet, de s'approprier les résultats majeurs obtenus et de capitaliser les acquis pour des perspectives de continuité sur les cendres du projet clos.

André Anatole Yaméogo, directeur général du foncier, de la formation et de l'organisation du monde rural.

Le projet est allé à son terme après six ans et neuf mois de mise en œuvre. Cela a été possible, selon André Anatole Yaméogo, directeur général du foncier, de la formation et de l'organisation du monde rural, grâce aux efforts et engagements conjugués des acteurs de mise en œuvre que sont les quinze communes bénéficiaires, l'unité de gestion du projet, le Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales, la Direction générale du foncier, de la formation et de l'organisation du monde rural (DGFOMR) et l'Agence française du développement (AFD).

Le représentant de l'AFD, Adrien Absolu, a pris la parole pour exprimer sa satisfaction à la fin de la mise en œuvre du projet. « Pour l'AFD, c'est une journée de grande fierté du fait que le ministre (de l'Agriculture) ait honoré par sa présence l'atelier de clôture. Cela montre la qualité de la relation partenariale. Une seconde fierté de voir que les résultats espérés dans la mise en œuvre de ce projet ont été atteints. C'est un projet qui a été conçu sur mesure et non sur une approche standardisée », a-t-il déclaré.

Une vue des participants.

A l'heure du bilan, ce sont plus de 7 milliards de F CFA qui ont été mobilisés pour les activités durant la durée du projet. Sur ce montant, l'AFD a contribué à hauteur de 88%, soit 6,55 milliards de F CFA, et l'Etat burkinabè a mobilisé 9% du budget total. Le reste, soit 3% du budget, a été supporté par les bénéficiaires. Quinze communes ont bénéficié de l'accompagnement de ce projet, soit dix communes dans la région de la Boucle du Mouhoun et cinq dans les Hauts-Bassins. La mise en œuvre des activités a été conduite par des groupes d'opérateurs dont CA17 International, ARP Développement et ERGECI Développement.
Opérationnaliser la loi 034/2009

L'objectif du PACOF était d'opérationnaliser la loi 034/2009 portant régime foncier rural et de l'articuler avec les dynamiques de développement économique communales durables. De façon spécifique, le projet a permis d'appuyer les acteurs dans la création de dynamiques économiques et productives, d'améliorer leurs capacités et de leur donner un appui institutionnel.

Le ministre de l'Agriculture, Salifou Ouédraogo.

« Ce projet a contribué à la croissance et à la réduction de la pauvreté en milieu rural par la sécurisation foncière des domaines des acteurs ruraux et la promotion d'une gestion durable et concertée des acteurs locaux impliqués », a précisé le ministre Salifou Ouédraogo.

Le bilan de la réalisation des activités a été jugé satisfaisant, tant sur le plan de la sécurisation foncière que sur la question de l'appui au développement économique des communes d'intervention. On note par exemple, pour le premier volet, la mise en place effective et l'opérationnalisation de quinze services fonciers ruraux dans les communes d'intervention. Il faut aussi souligner la mise en place et l'opérationnalisation des Commissions foncières villageoises (CFV) et des Commissions de conciliation foncière villageoises dans 98% des villages couverts par le projet, soit 245 villages sur 250 au total.

Adrien Absolu, représentant de l'AFD.

Dans le deuxième volet portant sur l'appui au développement économique, il a été mis en place un Fonds d'investissement communal (FIC). Ce fonds a débloqué 3 milliards 18 millions de F CFA au profit de 256 projets communaux et 390 projets de promoteurs privés.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

D. LAWALI
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Burkina Faso : Une centaine de jeunes leaders en conclave à Ouagadougou pour réinventer l'avenir

Sat, 12/12/2020 - 12:00

Du 9 au 12 décembre 2020 se tient la 4e édition de la conférence des jeunes leaders pour le développement sous le thème : « Jeunesse engagée et réinvention de l'avenir ». Cette conférence est une initiative du Mouvement de réflexion sur les opportunités de développement du Burkina Faso (MROD-BF).

Ce sont une centaine de jeunes leaders venus de Bobo-Dioulasso et de Ouagadougou qui prennent part à la 4e édition de la conférence des jeunes leaders pour le développement. Elle a débuté le 9 décembre 2020 par des sessions de formation en ligne. Le 11 décembre 2020, ils se sont réunis dans la capitale burkinabè pour poursuivre la formation et ce, jusqu'au 12 décembre 2020. Ils bénéficieront de communications sur l'engagement citoyen des jeunes, le leadership, le renforcement de capacités sur le personnal branding.

Ezékiel Noali, président du MROD-BF

Il est aussi prévu des partages d'expériences de jeunes qui se distinguent dans leur domaine d'activités. « Il y a des jeunes qui se débrouillent très bien dans le domaine entrepreneurial, que ce soit aussi au niveau managérial de certaines entreprises. Donc il est vraiment important que ces jeunes viennent édifier d'autres jeunes pour leur dire que c'est possible en tant que jeunes de pouvoir impacter sa communauté, à travers son leadership, à travers son management dans une société ou une structure donnée », a laissé entendre Ezékiel Noali, président du Mouvement de réflexion sur les opportunités de développement du Burkina Faso (MROD-BF).

Il est également prévu au cours de cette conférence d'accorderdes temps de réflexion pour permettre aux participants de discuter entre eux. « On ne va pas seulement écouter d'éminentes personnalités, on va aussi discuter entre nous pour dégager des perspectives comme par exemple les grands défis de la nation. Qu'est ce qui est comme priorité à l'heure actuelle pour notre pays ? Nous allons discuter sur ces thématiques et ce sera l'opportunité pour les participants de donner leurs points de vue et nous allons ériger cela en rapport que nous allons publier plus tard », a expliqué M. Noali.

Une centaine de participants prennent part à la conférence

Pour Cheick Fayçal Traoré, parrain de la 4e édition de la conférence des jeunes leaders pour le développement, cette conférence du MROD-BF est une initiative à saluer, parce qu'elle met l'accent sur le renforcement de capacités des jeunes. « Le renforcement des capacités des jeunes de notre pays est la clé de leur utilité au développement, la clé de leur capacité à impacter notre pays. Et nous pensons que toute action dans ce sens mérite que nous puissions nous associer à cela », a-t-il indiqué.

Travailler au développement du Burkina Faso

Le MROD-BF est un mouvement international de la jeunesse burkinabè qui a été mis en place en 2016 en Algérie par de jeunes burkinabè qui y résidaient dans le cadre de leurs études. L'objectif, selon son président Ezékiel Noali, c'est d'amener la jeunesse à s'intéresser aux questions de développement pour garantir un avenir meilleur au Burkina Faso.

Cheick Fayçal Traoré, parrain de la conférence, a salué l'initiative du MROD-BF

La conférence des jeunes leaders pour le développement que le MROD-BF organise, est donc l'occasion de mener des réflexions pointues sur des thématiques liées au développement, de renforcer les capacités de ses membres, mais aussi des membres d'autres organisations avec lesquelles il collabore. Cela, dans le but d'amener la jeunesse à s'impliquer dans la gouvernance et le processus de développement du pays.

Justine Bonkoungou
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11-Décembre à Banfora : Le Fonds Permanent pour le Développement des Collectivités Territoriales a pris part au défilé civil et militaire

Sat, 12/12/2020 - 11:00

En participant à la commémoration de la fête de l'indépendance, le bras financier des collectivités a voulu ainsi montrer son attachement à la mère patrie, le Burkina Faso.

Les Burkinabè ont célébré le vendredi 11 décembre 2020, la fête de l'accession à la souveraineté nationale et internationale du Burkina. A Banfora, plusieurs activités ont ponctué le 60e anniversaire de l'indépendance de l'ancienne Haute-Volta devenue Burkina Faso. L'une des activités la plus attendue était le traditionnel défilé civil et militaire. Plusieurs entités ont marqué le pas sous les yeux du président du Faso et des populations des Cascades. Parmi elles, il y a le Fonds Permanent pour le Développement des Collectivités Territoriales (FPDCT) devenu Agence nationale pour le Développement des Collectivités Territoriales (ADCT).

Bruno Dipama, directeur général du FPDCT

En participant à cette activité, le bras financier des collectivités a voulu montrer son attachement au Burkina Faso. Les pas marqués, les bras balancés rappellent les activités déjà réalisées pour le bonheur des populations. Ils indiquent également que l'organisme ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Il compte redoubler d'efforts dans son accompagnement des communes et des conseils régionaux. Pour son directeur général, Bruno Dipama, le défilé a été également un moment de remonter le fil de l'histoire.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Dimitri OUEDRAOGO
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60 ans d'indépendance du Burkina-Faso : La jeunesse burkinabè devrait s'inspirer de la vision des Pères de l'Indépendance

Sat, 12/12/2020 - 11:00

La parole des « Pères Fondateurs » est « Parole d'Evangile ». Leur ordonnance est sacrée, sa non-observance est périlleuse, et tout contrevenant consciencieux à leur injonction en subirait tôt ou tard, inéluctablement et fatalement, les conséquences. Sous le ciel d'Afrique, un conseil ancestral, analogue à une disposition constitutionnelle des temps modernes, a force de loi, et toute attitude irrévérencieuse à son encontre se paie cuisamment.

A ce propos, le développement socio-politico-économico-culturelle d'une nation s'articule avec la vision originelle formulée par les Pères Fondateurs ; une vision que les générations futures doivent connaître impérativement, observer minutieusement, s'approprier jalousement et préserver comme la prunelle de leurs yeux.

Au Burkina-Faso, nous devons renouer avec les idéaux des « Pères de l'Indépendance ». Ces vaillants combattants de notre Liberté et notre Dignité nourrissaient de grands et nobles rêves pour la « Fière Volta de nos aïeux ». Il est grand temps, en cette année 2020 où le Burkina Faso, l'ex Haute-Volta commémore ses soixante ans d'indépendance, de rappeler, voire, ressusciter les augustes et pieuses aspirations que nourrissaient les artisans de notre dignité.

Aspirations, qui normalement devraient être dans l'esprit collectif et la conscience nationale, une étoile finale qui, d'une part, guide, éclaire, inspire et oriente toutes les décisions de nos élites politiques ; et d'autre part, constitue une lanterne de référence et une boussole pour toute la société burkinabè, notamment, pour sa jeunesse.

Il est grand temps d'œuvrer au rabibochage entre l'esprit des Patriarches et celui de la jeunesse burkinabè, surtout celle née après 1987. En effet, nos leaders politiques qui firent tambouriner l'halali de la domination coloniale et claironner le doux chant des indépendances, étaient conscients des handicaps naturels de leur mère patrie, de son déficit en ressources minières et énergétiques et de la petitesse de sa superficie.

Ils voulurent donc que la Haute-Volta, pour les âges à venir, se démarque en ce monde par la valeur intrinsèque, les vertus inhérentes et les richesses intérieures de son capital humain. Les « Pères de l'indépendance Voltaïque » voulurent ardemment que la principale force de leur très chère Haute-Volta soit constituée essentiellement par « ceux qui l'habitent ». Ils aspirèrent que l'intégrité, la solidarité, l'union et la complémentarité s'érigent en principes sacro-saints au sein de notre famille commune et notre maison voltaïque.

Ci-après, la déclaration d'indépendance, proclamée le 05 Aout 1960 à minuit, par le Président Nawalagba Maurice YAMEOGO : « Aujourd'hui, 05 Août 1960, à zéro heure, au nom du droit naturel de l'Homme à la Liberté, à l'Egalité et à la Fraternité, je proclame solennellement l'indépendance de la République de Haute-Volta. Neuf siècles d'histoire ont révélé au monde la valeur morale de l'Homme voltaïque. Au nom de cette morale à partir de laquelle nous voulons bâtir notre nation, j'exprime ma profonde gratitude à tous les artisans de notre indépendance nationale… ». Ainsi, à chaque fois que les voltaïques et par la suite les Burkinabè ont tenté de bâtir leur nation sur autre chose que la morale, ils subirent la foudre des coups d'Etat militaires, la tempête des insurrections populaires, les turpitudes des crimes politiques et économiques, les tsunamis des exécutions sommaires, de la corruption et autres délits ignobles et méprisables. Jeunesse burkinabè, rêvons et réalisons le rêve des « Pères Fondateurs ».

Daniel Ouezzin COULIBALY, l'alter égo de Félix Houphouët BOIGNY, surnommé « le Lion du RDA » affirmait ceci comme condition sine qua none pour le développement de la Haute-Volta : « la mobilisation générale qui passe par la foi de chacun en l'avenir du pays, l'esprit de sacrifice des cadres au service des populations, l'accompagnement du processus de transformation sociale par la chefferie coutumière car, c'est cette mobilisation générale qui a été à l'origine des colossales pyramides d'Egypte, des cathédrales gothiques de l'Europe occidentale, de la muraille de Chine, toutes élevées par des populations dont le dénuement était égal au nôtre ».

Le géant d'Afrique Daniel Ouezzin COULIBALY aspirait que le Burkina-Faso érige de « nouvelles pyramides » et des « monuments et infrastructures » qui émerveilleraient le monde. Il avait hautement foi au développement, et trouvait que la seule voie pour y parvenir était la « mobilisation générale » autour de grands projets. Pourtant, aujourd'hui nous sommes en queue de peloton, loin du développement tant rêvé de Ouezzin et d'une multitude de Burkinabè. En effet, au lieu d'une « mobilisation générale » franche et massif, nous Burkinabè, nous nous sommes animés d'un malin plaisir, d'un bonheur cynique et d'une ambition sarcastique à nous nuire, nous détruire, nous torpiller, briser les brillantes carrières des uns, éliminer physiquement et gratuitement les autres, et combattre les honnêtes travailleurs, les intègres et les amis de la vérité. Paradoxalement, quand nous nous mobilisons, ce n'est pour réaliser un projet de développement, c'est pour fomenter avec dextérité des projets macabres et monter avec efficience des complots nuisibles au pays et à son développement. Nous avons trahi le « Lion du RDA ».

Enfin, un autre géant politique et intellectuel d'Afrique, également acteur majeur de notre indépendance, Nazi BONI, formulait cette recommandation à l'endroit des jeunes de son temps, que nous, jeunes du Burkina-Faso d'aujourd'hui, nous pourrions nous approprier pour le meilleur du Burkina-Faso : « Avant de quitter l'école, commencez par méditer les responsabilités qui vous attendent. Demandez-vous si la science que vous recevez ne vous livre pas à la vie, émasculés et sans conviction, sans idéal, désarmés face aux aberrantes tentations du matérialisme. Lorsqu'on veut la dégénérescence d'un peuple, il suffit d'insuffler à ses générations montantes le goût des sinécures, des plaisirs faciles et du confort, des discours creux, le mépris inconscient de leur raison d'être ». A la lumière de ce qu'on voit de la jeunesse du Burkina-Faso d'aujourd'hui, ce conseil est bel et bien d'actualité.

Aujourd'hui, la jeunesse burkinabè est déboussolée. Elle cherche des repères, des modèles d'intégrité à imiter et des références de courage, de combativité et de don de soi à suivre. Qu'elle sache donc que ce genre de modèles ne manquent pas. Il suffirait simplement de revisiter l'Histoire du Burkina Faso, et puiser ses inspirations dans la vision, la vie et le courage des « Pères de notre indépendance. »

Vive le Burkina-Faso
Bonne fête d'indépendance.
QUE DIEU BENISSE le « Pays des Hommes Intègres ».

Sidiki Aboubacar Wendin ZERBO
Spécialiste en Management de l'Achat International et en
Ingénierie Logistique.
Doctorant (PHD) en Management
wendin.aboubacar.zerbo@gmail.com

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Les acteurs du transport invités à se soumettre aux modalités de gestion et de contrôle du fret en provenance et à destination du Burkina

Sat, 12/12/2020 - 09:30

Le Directeur Général du Conseil Burkinabè des Chargeurs (CBC) porte à l'attention de tous les acteurs du transport routier inter-Etats de marchandises (transporteurs, chargeurs, conducteurs routiers, transitaires) qu'un arrêté portant modalités de gestion du fret en provenance et à destination du Burkina a été signé par le gouvernement.

Il les informe que désormais :

La déclaration de fret auprès des services du Conseil Burkinabè des Chargeurs (CBC) est gratuite et obligatoire pour tout fret en provenance et à destination du Burkina ;

Le Bon de Chargement est obligatoire et délivré gratuitement par les services du Conseil Burkinabè des Chargeurs (CBC) à tout camion pour le transport du fret en provenance ou à destination du Burkina. Sa non détention entraine un paiement de la somme de 200.000FCFA à titre de régularisation ;

Le Bordereau de Suivi du Trafic Routier (BSTR) est obligatoire et délivré avec des frais par les services du Conseil Burkinabè des Chargeurs (CBC) à tout camion chargé de fret à destination ou au départ du Burkina Faso ;

Le contrôle de la déclaration de fret, du Bon de Chargement et du Bordereau de Suivi du Trafic Routier (BSTR) sera exercé sur tous les corridors par les services du Conseil Burkinabè des Chargeurs (CBC) avec le concours de la force publique à compter du 15 Décembre 2020.

Par conséquent, le Directeur Général du CBC invite tous les acteurs à se soumettre aux modalités de gestion et de contrôle du fret en provenance et à destination du Burkina afin d'éviter tout désagrément.

Le directeur général sait compter sur la bonne compréhension de tous.

Le Directeur Général du CBC,

Ervé Sébastien ILBOUDO

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Institution de la taxe sur les activités financières pour compter du 1er janvier 2021

Sat, 12/12/2020 - 09:00

Le Directeur général des impôts porte à la connaissance des contribuables notamment des banques et établissements financiers agréés au Burkina Faso, des opérateurs de change, des personnes réalisant des opérations de transfert d'argent et de l'intermédiation financière, qu'aux termes des dispositions de la loi n°035-2020/AN du 19 octobre 2020 portant loi de finances pour l'exécution du budget de l'Etat, exercice 2021, il est institué dans le dispositif fiscal une taxe dénommée Taxe sur les activités financières( TAF), pour compter du 1er janvier 2021.

Cette taxe vient en remplacement de la TVA et s'applique aux opérations qui se rattachent aux activités bancaires, financières et d'une manière générale, au commerce des valeurs et de l'argent à l'exception des opérations de crédit-bail. Les personnes ci-dessus citées ont l'obligation de facturer la taxe à leurs clients sous réserve des exonérations prévues par la loi.

Sont notamment soumis à la TAF :

les intérêts et produits assimilés, y compris les commissions de découvert se rapportant avec la clientèle ;

les commissions acquises à l'occasion des opérations de change ;

les commissions perçues à l'occasion des transferts d'argent.

Le taux de la taxe est fixé à 17%. Il est réduit à 15% pour les entreprises relevant du régime du bénéfice Réel normal d'imposition (RNI) et le refinancement interbancaire.

Il est a noté que les opérations imposables à la TAF sont exonérées de la taxe sur la valeur ajoutée.

Le Directeur général des impôts sait compter sur le sens élevé du civisme des contribuables et les invite à prendre attache avec ses services pour tout renseignement.

La loi n°035-2020/AN du 19 octobre 2020 portant loi de finances pour l'exécution du budget de l'Etat, exercice 2021 peut être téléchargée sur le site web de la DGI à l'adresse : www.impots.gov.bf.

La Direction générale des impôts au service du développement économique et social du Burkina Faso.

Le Directeur général des impôts

Moumouni LOUGUE
Chevalier de l'Ordre de l'Etalon

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Université Thomas Sankara : Appel à communications d'hommage aux professeurs Filiga Michel SAWADOGO et Pierre MEYER

Sat, 12/12/2020 - 09:00

Les professeurs Filiga Michel SAWADOGO et Pierre MEYER ont immensément contribué à la formation juridique de milliers d'étudiants et au développement du savoir juridique.

Aussi, l'Unité de formation en sciences juridiques et politiques de l'Université Thomas Sankara (ex. Université Ouaga II) organise une série d'activités à leur hommage.

A cet effet, il est prévu la tenue d'un colloque en juillet 2021 dont les communications seront publiées dans des mélanges qui leur seront dédiés.

Tous ceux qui sont intéressés à contribuer aux mélanges devront soumettre, avant le 31 décembre 2020, au comité d'organisation une manifestation d'intérêt de deux pages maximum de leurs projets de communications concernant tous les domaines de droit.Les contributions sont attendues au plus tard le 15 avril 2021.

Tous les anciens étudiants et les collaborateurs de ces éminents professeurs sont invités à faire de cette activité un succès.

Mail de soumission des projets et des contributions :laboratoire_rdp@univ-ouaga2.bf

Le Président du Comité d'organisation

Pr Windpagnangdé Dominique KABRE

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