You are here

Lefaso.net (Burkina Faso)

Subscribe to Lefaso.net (Burkina Faso) feed Lefaso.net (Burkina Faso)
L'information en temps réel du Burkina, Médias, journaux, infos, direct, les dernières nouvelles, politiques.
Updated: 2 months 1 week ago

Santé maternelle et néonatale : « Mon bébé et moi », une application pour tout savoir sur la grossesse

Thu, 24/12/2020 - 16:08

Une nouvelle application mobile vient de voir le jour : « Mon bébé et moi ». Elle est destinée aux femmes enceintes et aux nouvelles mères avec pour objectif d'améliorer la santé de cette cible. Le lancement de ladite application a eu lieu ce mercredi 23 décembre 2020 à Ouagadougou.

« Mon bébé et moi » est une application mobile gratuite qui fournit des informations correctes sur la grossesse, l'accouchement et la période postnatale. A l'aide d'images et de messages audios contextualisés en langues locales, les femmes peuvent obtenir des informations pour prendre des décisions favorables à leur santé et à celle de leur bébé. Et pour être en phase avec la lutte contre le Covid-19, « Mon bébé et moi » fournit également des informations sur la promotion de la santé des mères et des nouveau-nés en situation de pandémie à Covid-19 selon les recommandations de l'OMS et du ministère de la Santé. Elle est subdivisée en huit partie :

1. La grossesse
2. Les visites prénatales
3. En santé pendant la grossesse
4. Je me prépare à la naissance
5. La naissance
6. Chez nous après la naissance
7. Les visites postnatales
8. La Covid-19

A travers cette application, l'ONG Enfants du monde Suisse (EDM Suisse) qui l'a développée, souhaite contribuer à l'amélioration de la santé des femmes enceintes et des nouveau-nés en renforçant les connaissances des femmes enceintes et des nouvelles mères sur la santé maternelle et néonatale avec comme finalité, des changements de comportements favorables à leur santé.

L'application permettra de lutter contre la mortalité maternelle et néonatale

En effet, selon les statistiques, les taux de mortalité maternelle et néonatale au Burkina Faso sont très élevés : 330 décès pour 100 000 naissances vivantes et 23 décès pour 1000 naissances vivantes. Des chiffres qui s'expliquent en partie par une faible connaissance par les femmes et leur entourage, des comportements appropriés à adopter pendant la grossesse, à la naissance et après la naissance. Ces chiffres peuvent également s'expliquer par la faible qualité des soins obstétricaux et périnataux, la faible disponibilité du personnel de santé, le faible accès aux services de santé par les populations en zones rurales et d'autres facteurs socio-culturels et économiques.

Une utilisation sans connexion internet

L'application « Mon bébé et moi » dont l'utilisation ne nécessite pas de connexion internet, se veut donc une solution innovante à même de contribuer efficacement à la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale.

Avant une éventuelle mise à l'échelle sur l'ensemble du territoire, l'application sera implémentée dans neuf districts sanitaires. Elle est téléchargeable sur Play store et sur Apple store, n'exige pas d'identification, n'enregistre pas d'informations personnelles et s'adapte au contexte en accompagnant les informations écrites par des messages audio en langues locales. Outre les femmes enceintes et les nouvelles mères, l'application peut être utilisée comme support de référence par les agents de santé communautaires pour l'éducation à la santé.

Les participants au lancement

« Mon bébé et moi » a été développée en collaboration avec le ministère de la Santé à travers la direction de la santé de la famille et les partenaires d'EDM Suisse : l'Initiative privée et communautaire pour la santé et la riposte contre le VIH/SIDA au Burkina Faso (IPC/BF), TerreInnovative, Université Joseph Ki-Zerbo et les hôpitaux universitaires genevois.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Categories: Afrique

Fête de la Nativité : Eddie Komboigo invite le peuple burkinabè à l'amour du prochain

Thu, 24/12/2020 - 14:00

Chers frères en Christ, les chrétiens du monde entier célèbrent aujourd'hui, la fête de Noël, la naissance de Jésus Christ, sauveur de l'humanité. Une fête dont le message est revêtue du manteau de la paix, le salut et la joie du partage. C'est le moment de retrouvailles en famille pour bon nombre de burkinabè.

Je souhaite à cette occasion, au nom des militantes, militants et sympathisants du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), et en mon nom propre, bonne fête de la nativité à tous. Joyeux Noël, paix dans tous les cœurs, dans tous les foyers, dans nos services, dans nos campagnes et dans nos villes. Que la commémoration de la naissance du prince de la paix mette fin aux différents bruits de haine, de troubles et de guerres dans le monde et singulièrement dans notre pays.
J'invite le peuple Burkinabè à l'amour du prochain qui nous incite à désirer servir plutôt que d'être servi.

Aussi, je rappelle à tous que nous devons fêter en ayant conscience de la recrudescence de la maladie à Coronavirus. J'invite donc les uns et les autres à respecter les mesures barrières, afin de stopper la propagation de la maladie.
Bonne fête de Noël.
Démocratie- Progrès-Justice

Ouagadougou le 24 décembre 2020
Pour le Bureau Politique National,

Le Président

Eddie KOMBOIGO

Categories: Afrique

Droits fonciers des pasteurs et agropasteurs : Les acteurs judiciaires renforcent leur capacité

Thu, 24/12/2020 - 13:00

Koudougou a abrité du 21 au 23 décembre 2020, la première session de formation des acteurs judiciaires sur les droits fonciers des pasteurs et agropasteurs. Cette séance a pour objectif de renforcer les capacités du personnel judiciaire sur les textes législatifs et règlementaires en matière foncière et pastorale de manière à leur permettre de régler efficacement les conflits fonciers.

La formation concerne les membres des juridictions de Banfora, de Bobo-Dioulasso et de Orodara. Elle vise à renforcer les capacités desdits acteurs afin qu'ils puissent gérer avec une plus grande dextérité et efficacité le contentieux foncier et pastoral. Cette session qui est la première d'une série de formations, se tient sous l'égide du ministère de la Justice, avec le partenariat de l'ONG Care International dans le cadre du projet Mobilité pastorale transfrontalière apaisée et stabilité sociale au Sahel (MOPSS). Ce projet a été mis en œuvre en consortium avec 6 autres structures que sont : SNV, APESS, ROPPA, RBM et Hub Rural.

La rencontre de Koudougou vise trois objectifs majeurs qui sont entre autres, une plus grande connaissance des différents textes normatifs régissant le domaine foncier et pastoral, une parfaite maîtrise de la procédure de règlement des conflits fonciers-pastoraux, et une proposition de solutions en vue d'une meilleure harmonisation de la jurisprudence.

Cette formation concerne les membres des juridictions de Banfora, de Bobo-Dioulasso et de Orodara.

Selon Marcel Da, conseiller en développement économique rural du projet MOPSS et coordonnateur par intérim multi-pays, cette activité porte sur l'axe 2 du projet en lien avec l'assistance juridique aux pasteurs et agro-pasteurs. Le projet a fait l'objet, selon lui, d'un processus qui a commencé par des investigations qui ont conduit à l'élaboration d'un module de formation des magistrats et également d'un guide aux pasteurs et agro-pasteurs.

A la suite de cette session de formation des magistrats, il précise la tenue d'une série d'activités sur le terrain avec les pasteurs et agro-pasteurs. « Ces activités seront essentiellement des audiences foraines qui seront mises à profit pour informer, sensibiliser les pasteurs et les agro-pasteurs sur leurs droits, sur leurs devoirs, mais aussi briser cette distance entre la justice et le justiciable » a laissé entendre Marcel Da.

Photo de famille.

Une aubaine pour résoudre les difficultés rencontrées

Cette première session, en plus d'offrir l'opportunité aux acteurs juridiques de prendre connaissance des innovations législatives et règlementaires sur le foncier, est également une aubaine pour les acteurs ruraux de résoudre beaucoup de difficultés rencontrées. A cet effet, Idrissa Tall, de l''Association pour la promotion de l'élevage au Sahel, en savane, ne manque pas d'exprimer sa satisfaction pour cette rencontre qu'ils ont tant attendue. Son souhait durant les 72h de formation, est que l'autorité puisse prendre en compte les décisions qui seront prises.

Idrissa Tall, membre de l'Association pour la promotion de l'élevage au Sahel, en savane.

Car, dit-il : « Les pasteurs et les agro-pasteurs sont confrontés à de nombreuses difficultés que sont les conflits, les problèmes d'alimentation du bétail, les déplacements, l'insécurité, etc. » A propos des conflits et de la sécurité, il rassure néanmoins qu'il y a une amélioration car nombreux arrivent à échanger et à s'entendre de façon amiable et il y a l'accessibilité des services déconcentrés de l'État comme la justice et la préfecture.

Conscient que l'agriculture et l'élevage contribuent de façon considérable au produit intérieur brut du pays, et qu'ils occupent une place importante dans la consolidation du tissu économique, l'Etat burkinabè n'a pas hésité d'adopter des textes législatifs et réglementaires sur le foncier. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Prince Omar
Lefaso.net

Categories: Afrique

Ministères des Infrastructures, des Transports et de l'Habitat : Le mérite de 97 agents et entreprises reconnu par la Nation !

Thu, 24/12/2020 - 13:00

Le ministre des Infrastructures, Éric Bougouma, a présidé la cérémonie de décoration dans l'ordre spécifique du mérite des Transports, des Infrastructures, de l'Urbanisme et de l'habitat. Au total, 97 agents des 3 départements sus-cités et d'entreprises partenaires à ceux-ci ont été distingués. C'était dans l'après-midi du 23 décembre dernier.

C'est la cour de la direction générale des infrastructures routières, sise au quartier Gounghin de Ouagadougou, qui a abrité la cérémonie qui a drainé à l'occasion, du monde essentiellement constitué des agents des 3 départements ministériels, des récipiendaires, de la famille, des amis et connaissances de ceux-ci.

Il s'est agi pour le ministre Éric Bougouma et son collègue des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, Vincent Dabilgou, en l'absence de celui de l'Urbanisme et de l'habitat, Maurice Dieudonné Bonanet (empêché et représenté par son secrétaire général), de traduire au nom du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, la reconnaissance de l'État à l'endroit des 97 personnes pour les efforts fournis dans le cadre de leurs activités professionnelles qui ont contribué à tirer le Burkina Faso vers le haut.

Le ministre Éric Bougouma répondant aux questions des journalistes

L'un après l'autre, les 2 ministres, lors de leurs allocutions, ont félicité les récipiendaires pour leur distinction et rendu hommage à leurs devanciers. « Dans le domaine de l'agriculture, par exemple, il faut des transports. Il faut également des routes pour qu'on puisse distribuer les produits agricoles, il faut des bâtiments pour leur stockage, il faut même des camions pour pouvoir les transporter. Vous voyez donc comment nos 3 départements sont catalyseurs du développement. C'est donc tout à fait normal et légitime que nous puissions être dans la logique de la reconnaissance de vos mérites », a laissé entendre le ministre Dabilgou en s'appuyant sur le secteur agricole pour étayer son argumentaire. Première du genre, le ministre Dabilgou, s'adressant aux récipiendaires, a saisi l'occasion pour marteler ceci : « Vous êtes les pionniers. Ceux qui sont partis sans avoir cette médaille, vous allez la prendre en leurs noms ».

Une vue d'ensemble des récipiendaires tirés à quatre épingles à l'occasion

L'humilité du ministre Bougouma vivement applaudie

À son tour, le ministre des Infrastructures, Éric Bougouma, a exprimé sa gratitude à l'endroit du président du Faso pour la création de cet ordre spécifique. « Nous remercions le président du Faso, le Premier ministre et le grand chancelier des ordres nationaux. Il a fallu la sollicitude de toutes ces hautes personnalités pour que cet ordre spécifique recherché depuis de longues années, voie le jour en 2020 », a-t-il déclaré.

Avant d'espérer que dans les années à venir, avec le soutien de la grande chancellerie, le nombre des récipiendaires soit porté à 150 voire 200 car, a-t-il soutenu, « Nous sommes conscients que nous ne sommes que des ministres et que ceux qui méritent la légitime reconnaissance de la Nation, ce sont ces hommes et femmes qui travaillent au quotidien pour que le programme de développement du Burkina Faso soit réalisé et que les objectifs assignés au gouvernement soient atteints ».

Les autorités entonnant l'hymne national lors de la cérémonie

Puis, à l'endroit des récipiendaires l'applaudissant en chœur pour son humilité, le ministre « bulldozer national » a renchéri : « Je voudrais exprimer notre gratitude à vous chers récipiendaires des 3 ministères. C'est grâce à vous que nous aussi quand nous sortons, on dit, voilà des ministères qui travaillent. On n'a jamais vu un ministre au bord de la route. On n'a jamais vu un ministre en train de dessiner des plans ».

A noter que les 97 médailles dans l'ordre spécifique du mérite ont été réparties comme suit : 40 médailles pour le département des Infrastructures et dont certaines sont décernées à des agents des entreprises et bureaux de contrôle partenaires au ministère, 40 médailles aussi pour celui de l'Habitat et 17 pour celui des Transports. « Une grande moisson pour une première fois », a commenté le ministre Bougouma. C'est dans une ambiance bon enfant où le ministre des Infrastructures a invité les agents non décorés à la patience, que la cérémonie a pris fin.

Adama KABORE
Ministère des infrastructures
)

Categories: Afrique

Burkina Faso : Le ministère du Commerce récompense les mérites de 233 acteurs

Thu, 24/12/2020 - 12:30

L'ordre du mérite du commerce et de l'industrie, et l'ordre du mérite du développement rural, ce sont les catégories dans lesquelles les acteurs du département ministériel en charge du Commerce, de l'Industrie et de l'Artisanat, ont été décorés, le vendredi 18 décembre 2020. Ils sont au 233 au total à recevoir des distinctions honorifiques cette année.

Comme il est de coutume chaque année, le ministère du Commerce, de l'Industrie et de l'Artisanat (MCIA) a sacrifié une fois de plus à la tradition, en décernant des distinctions honorifiques aux acteurs les plus méritants du secteur. Pour cette année 2020, ce sont 233 hommes et femmes, issus du public et du privé, qui ont vu leurs mérites récompensés.

Le vendredi 18 décembre c'est 119 récipiendaires issus de l'administration publique, de sociétés d'État et du secteur privé, qui ont été décorés dans l'Ordre du mérite du commerce, de l'industrie et du développement rural. Les 115 autres personnes des 233 avaient reçu leurs distinctions, le 5 décembre 2020 au palais de Kosyam et le 11 décembre dans les autres régions. De ces récipiendaires, on note 132 opérateurs économiques, 36 agents de l'administration publique, 37 artisans et 28 agents des sociétés d'Etat.

Pour le ministre Harouna Kaboré, ces médailles décernées témoignent de la reconnaissance de la nation pour leur contribution au rayonnement des activités commerciales et industrielles du pays. « Grâce à vos efforts conjugués avec ceux de vos collègues et partenaires, le secteur du commerce, de l'industrie et de l'artisanat, a enregistré au cours de l'année 2020 des avancées fort appréciables » a-t-il déclaré.

Il évoque, en guise de preuves, la tenue de la Semaine de l'industrie burkinabè ; la 28e session de l'Assemblée générale des sociétés d'Etat ; la 3e édition du cadre de concertation pour le dialogue Etat/ secteur privé ; l'inauguration d'une usine d'égrenage de coton biologique à Koudougou ; l'aménagement de la zone industrielle de Bobo-Dioulasso, et l'organisation de la biennale du Salon international du coton et du textile (SICOT), etc.

Il a invité les distingués du jour à garder le cap et travailler à galvaniser leurs collaborateurs. « Cette reconnaissance de la nation devrait raviver la flamme de l'engagement au travail de tous ceux et celles qui n'ont pas été distingués pour intégrer ce cercle d'excellence dans les années à venir » a lancé le ministre Harouna Kaboré.

E.L
Lefaso.net

Categories: Afrique

Région du Nord : L'ONG Help pour une solidarité agissante entre personnes déplacées internes et population hôte

Thu, 24/12/2020 - 12:30

L'ONG Help a organisé un atelier le mardi 22 décembre 2020, à Ouahigouya, pour clore le projet d'amélioration de la résilience au Yatenga et dans le Zondoma (PARYZ). Elle a lancé par la même occasion, le projet Solidarité agissante pour un vivre ensemble entre personnes déplacées internes et population hôte dans la région du Nord. Avant cette rencontre, l'équipe de Help a rendu visite à une unité de production de farine infantile qu'elle a financée à plus de 34 millions de francs CFA.

C'est fini pour le projet d'amélioration de la résilience au Yatenga et dans le Zondoma (PARYZ), après deux années de mise en œuvre réussie. Les premiers responsables de l'Organisation non gouvernementale (ONG) Help, ont initié un atelier, le mardi 22 décembre 2020 à Ouahigouya, pour marquer la fin dudit projet et lancer un nouveau : Solidarité agissante pour un vivre ensemble entre personnes déplacées internes et population hôte dans la région du Nord.

Usine de production de farine infantile construite par l'ONG Help à hauteur de plus de 34 millions de FCFA

D'après le directeur pays adjoint de l'ONG, Serge Alfred Sedogo, les résultats du projet PARYZ sont satisfaisants et sont en adéquation avec les politiques nationales. « Le rapport du consultant indépendant recruté à cet effet montre que les différentes personnes interviewées ont trouvé que le projet était suffisamment pertinent », a-t-il rappelé. « Nous avons malheureusement fini nos périmètres maraichage au moment où le projet prend fin », a fait savoir Serge Alfred Sedogo. Cela est dû, a-t-il relevé, à la performance des entreprises avec lesquelles elle (l'ONG) a travaillées.

Le directeur pays adjoint de l'ONG Help, Serge Alfred Sedogo

Un projet à quatre volets

Pour M. Sedogo, le nouveau projet, qui vient de démarrer sera axé sur quatre volets. « Un volet sécurité alimentaire, un volet nutrition, un autre axé sur l'eau potable hygiène et aménagement, et un volet pour construction des abris pour les déplacés internes », a-t-il énuméré.

L'usine de production de farine infantile emploie 26 personnes dont 3 hommes

Mme la haut-commissaire, Aminata Tarnagda, représentant le gouverneur de la région du Nord, prenant la parole, a indiqué que pour le projet PARYZ, durant sa mise en œuvre, des résultats significatifs ont pu être enregistrés. « Toute chose qui a été relevé par le consultant indépendant. L'obtention de ces résultats conséquents a été possible grâce à la synergie, le partenariat et le soutien sans failles des collectivités territoriales, des services techniques déconcentrés, etc. », a-t-elle affirmé. C'est pourquoi, la haut-commissaire a remercié les différents acteurs pour leur investissement. Avant de terminer son propos, Mme Tarnagda a souhaité que ces mêmes acteurs s'engagent encore pour la réussite du nouveau projet qui vient d'être lancé.

La haut-commissaire de la région du Nord, Aminata Tarnagda, représentant le gouverneur de ladite région, a souhaité l'implication des différents acteurs dans le nouveau projet pour sa réussite

Unité de production de farine infantile

Assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle aux populations de la région du Nord en particulier, fait partie des missions que l'ONG Help s'est assignées. Elle a, à cet effet, financé à plus de 34 millions de francs CFA, à Ouahigouya, province du Yatenga, une usine semi industrielle de production de farine infantile.

Binta Sawadogo, présidente de l'Association « Sidlawendé », productrice de farine, indique que sans l'appui de l'ONG Help, l'usine n'aurait pas existé

Cette usine transforme le petit mil, le soja, le pain de singe, le haricot et l'arachide en farine infantile pour les nourrissons. Avant d'avoir de la farine consommable, plusieurs escales interviennent, a expliqué Binta Sawadogo, présidente de l'Association « Sidlawendé », productrice la farine. « Nous allons étape par étape. Il y a d'abord l'étape de triage, de lavage, ensuite le séchage, le mélange et enfin le conditionnement », a-t-elle déclaré, et d'ajouter que le Kg de farine est vendu à 1200 FCFA le prix en détail et 1000 FCFA le prix en gros. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

Categories: Afrique

Recrutement d'un(e) Chargé (e) de la thématique "médias et paix" du CNP-NZ /PPS

Thu, 24/12/2020 - 12:00

Appel à candidature pour le recrutement d'un(e) Chargé (e) de la thématique "médias et paix" du CNP-NZ /PPS et assistant (e) à la coordination du projet et des activités au sein du CNP-NZ

Le Centre National de presse Norbert -Zongo (CNP-NZ) est une organisation de la Société civile qui milite depuis 22 ans pour la promotion de la liberté d'expression et de la presse ainsi que pour le développement des médias par l'amélioration du niveau de professionnalisme des journalistes et la promotion du renforcement des capacités hommes et femmes de médias.

Sous la responsabilité d'un comité de pilotage composé de l'Association des journalistes du Burkina (AJB), la Société des éditeurs de la presse privée (SEP) et du Syndicat autonome des travailleurs de l'information et de la culture (SYNATIC), le CNP-NZ, contribue notamment au renforcement de la démocratie et à la défense des droits humains. Il accorde une attention particulière aux médias de proximité.

C'est dans ce sens qu'il est engagé depuis trois ans en partenariat avec l'ONG EIRENE, dans la mise en œuvre du programme « Promotion de la Paix au Sahel (PPS) » d'EIRENE dans sa thématique « Média pour la paix /COM) pour l'encadrement des radios de proximité implantées dans 5 villes du Nord et du Centre Nord au Burkina Faso.

EIRENE (qui signifie : Service Chrétien pour la paix) est une Organisation Internationale de droit Allemand qui est engagée pour la promotion de la paix dans les 3 pays du Sahel (Burkina Faso, Mali et Niger) et qui est installée au Niger depuis1973 ; et c'est au Niger où se trouve la coordination régionale.

L'objectif du volet COM du programme est d'accompagner les radios de proximité à devenir des acteurs de paix et du développement socioculturel au sein de leur communauté. Ce partenariat se traduit dans une collaboration avec 12 radios de proximité dans les régions du Nord et Centre-Nord pour un renforcement des capacités techniques et thématiques ainsi qu'un accompagnement dans leur collaboration avec les communes. Le programme PPS entame sa deuxième phase à partir de janvier 2021.

En vue de renforcer l'équipe de mise en œuvre de ce projet, le CNP-NZ désire recruter un(e) Assistant(e) à la coordination qui sera chargé(e) de la thématique « paix et médias » et assistant (e) de la coordination du projet et des activités au sein du CNP-NZ.

I - Qualification - Connaissances

Le candidat / la candidate postulant doit :
 Être en possession d'un diplôme de niveau Bac+3 en Sciences Sociales (Communication/Journalisme ; Sociologie, Gestion de projets, Etudes dans le domaine de la paix, etc…) ;

 Avoir une expérience d'au moins 3 ans dans le suivi évaluation des projets. Le travail avec des médias (la radio surtout) serait un atout ;
 Avoir des connaissances sur « les médias dans la promotion de la paix » ;
 Avoir des connaissances dans la gestion des projets ;
 Avoir des aptitudes dans la manipulation des réseaux et médias sociaux (Facebook, You tube, etc…) ;

 Avoir une maîtrise de l'outil informatique
 Avoir une maîtrise de la langue française ;

II - Tâches et Responsabilités

Sous la supervision du Coordonnateur du CNP-NZ, le candidat ou la candidate recruté (e) travaillera en collaboration avec l'Assistant technique PPS et aura à effectuer les tâches suivantes :
a) Pour le projet « paix et médias » :
1. Assister le Coordonnateur du CNP-NZ et l'AT dans l'organisation et le suivi des activités du programme PPS :
2. Participer à la préparation des séances de planification des activités PPS et y prendre part,
3. Participer à la préparation des TDRs des activités PPS à réaliser ;
4. Préparer les outils du suivi et évaluation des activités PPS
5. Préparer les différents documents (Ordres de mission, les invitations, les listes de présence, etc.) en rapport avec les activités PPS ;
6. Collecter et suivre les rapports des différents consultants pour les activités PPS après réalisation ;

7. Participer à la rédaction des rapports trimestriels, semestriels et annuels des activités PPS ;
8. Participer aux réunions des comités de pilotage PPS/CNP-NZ
9. Réaliser des synergies d'actions entre la thématique "médias et Paix" et les autres thématiques du programme PPS mises en œuvre par d'autres partenaires au Burkina Faso
10. Participer à l'animation du groupe thématique "COM" du programme PPS

b) Autres tâches
1. Assister le Coordonnateur du CNP-NZ dans l'élaboration des TDRs et la mise en œuvre des activités du plan stratégique
2. Contribuer au rapportage des activités du CNP-NZ
3. Contribuer au suivi-évaluation des activités du CNP-NZ
4. Assister le coordonnateur dans les actions de communication du CNP-NZ
5. Réaliser d'autres activités ponctuelles en rapport avec le plan de changement 2020

III – Comment postuler et durée du contrat

a) Composition du dossier :
 Diplôme requis ;
 Autres documents attestant les connaissances exigées ;
 Lettre de motivation
 Un curriculum vitae à jour, détaillé et en français ;
 Les contacts téléphoniques et adresses mail de 3 personnes de référence
b) Soumission :
Les personnes intéressées sont priées de déposer leurs dossiers de candidature au secrétariat du CNP-NZ ou de transmettre leurs dossiers par mail respectivement aux deux adresses suivantes cnpzongo@gmail.com et ndakarlos@gmail.com au plus tard le 30 Décembre 2020 à 18h GMT.
c) Durée du contrat :
 Contrat à durée déterminée (CDD) : Une année renouvelable

IV – Mode de recrutement :

 Présélection au niveau des dossiers ;
 Test écrit ( si necessaire)
 Entretien

NB : Les candidatures féminines sont encouragées

Le Président du Comité de Pilotage du CNP- NZ
Guezouma SANOGO

Categories: Afrique

Institut national de formation artistique et culturelle : Fini les cours sous des arbres

Thu, 24/12/2020 - 12:00

Le ministre de Culture, Abdoul Karim Sango, a inauguré le mercredi, 23 décembre 2020 à Ouagadougou, un nouveau bâtiment au sein de l'Institut National de Formation Artistique et Culturel (INAFAC). Ce joyau vient renforcer la capacité d'accueil et d'apprentissage de l'école.

Les étudiants ne prendront plus les cours sous des arbres à l'INAFAC. Cela relève désormais d'un lointain souvenir. Pour cause, le ministère de la Culture a érigé un nouveau bâtiment R+1 au sein de l'école. Selon le directeur de la formation et de la recherche, Jacob Daboué, c'est une première dans l'histoire du Burkina.

L'inauguration s'est faite en présent de plusieurs convives

Pour lui, ce joyau est bien indiqué pour la jeunesse en quête de formation qualitative. La bâtisse compte 8 salles de classes et deux magasins. Selon Jacob Daboué, il permettra de consolider les acquis et améliorer la qualité de la formation. C'est donc un cadre enchanteur pour les apprenants en musique, danse et art plastique.

La cérémonie d'inauguration avait pour marraine Dr Compaoré\Keré Marie Louise. C'est une amoureuse de la musique, surtout celle d'adoration et de louange à Dieu. Elle a indiqué qu'elle était heureuse de se retrouver dans un temple de formation artistique comme l'INAFAC. Elle s‘est dite honorée. Elle reste convaincue que la nouvelle construction va renforcer l'offre de la formation culturelle et artistique.
Le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Abdoul Karim Sango, s'est réjoui du fait que le projet a abouti. Il a tenu à remercier toutes les personnes qui ont œuvré pour cela.

Le ministre de la Culture, Abdoul Karim Sango, se réjouit de la construction du bâtiment

Pour lui, le bâtiment constitue une nouvelle étape importante pour le développement de l'institut et par ricochet, le développement de la formation artistique. Le ministre Sango est convaincu que le secteur de la culture est pourvoyeur d'emplois, pour peu que des moyens soient mis à la disposition des acteurs. Après la coupure du ruban, les officiels ont visité des œuvres. Ils ont pu toucher du doigt le savoir-faire des génies de l'INAFAC.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

Categories: Afrique

Noël 2020 : Les vœux de Zéphirin Diabré

Thu, 24/12/2020 - 12:00

Chers frères et sœurs chrétiens,
Ce vendredi 25 décembre 2020, nous célébrons la naissance du Christ. En cette occasion annonciatrice d'espérance, je souhaite à vous tous une bonne fête de la Nativité.

Noël est célébré cette année dans un contexte d'insécurité et de recrudescence de la COVID-19.
Il est donc bon que dans nos prières, nous portions nos Forces de défense et de sécurité, les déplacés internes, les blessés, et les malades qui souffrent de la COVID-19.
Nous devons également prier pour la réconciliation des filles et fils de notre cher pays, et pour le retour de la paix.
Puisse l'Enfant Jésus vous combler de grâces, et que 2021 soit une année meilleure et richement bénie !
Joyeux Noël à toutes et à tous !

Le Président de l'UPC
Zéphirin DIABRE

Categories: Afrique

Lecture des textes imprimés : Le projet « Solution TIC » pour aider les aveugles et malvoyants

Thu, 24/12/2020 - 12:00

L'Union nationale des Associations burkinabè pour la promotion des aveugles et malvoyants (UN-ABPAM) s'est dotée d'un nouveau projet dénommé « Solution TIC Accessibles » pour faciliter la tâche de ses membres en termes de lecture des textes imprimés. La rencontre d'information avec les acteurs s'est tenue le mercredi 23 décembre 2020 à Ouagadougou.

« Les jeunes personnes handicapées visuelles du Burkina Faso ont également le droit de lire et de réussir en éducation et dans la vie ». C'est la conviction de l'Union nationale des Associations burkinabè pour la promotion des aveugles et malvoyants (UN-ABPAM). Pour rendre le principe concret, cette union va lancer le projet « Solution TIC Accessibles » au premier trimestre de l'année 2021. Selon le président de l'UN-ABPAM, Christophe Oulé, il va s'agir d'élaborer, d'adapter et de mettre en œuvre des politiques, lois et règlements nationaux en faveur de la publication accessible et l'acquisition de technologies numériques accessibles.

Christophe Oulé montrant le fonctionnement du clavier en braille conçu pour les ordinateurs.

Dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet, les organisateurs comptent créer et animer un mouvement actif en faveur de l'inclusion et de l'accessibilité du matériel de lecture (manuels scolaires, journaux, littérature, site web du gouvernement et notifications). Ils vont également produire et mettre à la disposition des élèves et étudiants, au moins 500 livres.

A en croire l'UN-ABPAM, le projet « Solution TIC Accessibles » est la mise en œuvre du Traité de Marrakech, qui vise à faciliter l'accès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant d'autres difficultés de lecture des textes imprimés aux œuvres publiées. Après avoir signé ce traité en juin 2013, le Burkina Faso l'a ratifié en 2018, a indiqué Christophe Oulé. Par ailleurs, il a précisé qu'il « était question que le monde entier s'engage à mettre en place des outils pour permettre aux personnes empêchées de lire des ouvrages imprimés, d'avoir accès à ces ouvrages ».

Le président de l'UN-ABPAM, Christophe Oulé.

« Une première en Afrique de l'Ouest francophone »

Un projet qui promeut l'accessibilité des documents aux personnes handicapées visuelles, c'est « une première en Afrique de l'Ouest francophone », a laissé entendre Philippe Compaoré, le chargé des programmes de l'ONG Light for the World. « C'est pour cela que nous nous réjouissons de l'aboutissement et la mise en œuvre de ce projet, qui va révolutionner le système éducatif au niveau du Burkina. Et c'est sûr, des pays francophones de l'Afrique de l'Ouest viendront s'inspirer de l'expérience du Burkina », a-t-il déclaré.

Ainsi, Light for the World, qui soutient la réalisation de ce projet à hauteur de plus de 135 millions de francs CFA, dit compter sur l'expertise de l'UN-ABPAM pour que ce projet serve d'école pour les autres pays de la sous-région. L'ONG recommande aux responsables de l'UN-ABPAM de mettre en place des outils de gestion du centre, les conditions d'accès aux équipements par les usagers, et d'élaborer un plan de suivi et de maintenance pour les appareils qui seront acquis.

Le chargé de programmes de Light for the World, Philippe Compaoré.

De son côté, l'UN-ABPAM a dévoilé, au cours de cette rencontre d'information avec les acteurs, la liste des activités à mener pour atteindre les objectifs fixés. Il s'agit entre autres d'organiser des ateliers de sensibilisation à l'intention des ministères qui pourront intervenir dans ce projet, produire un film documentaire de sensibilisation sur l'utilisation des technologies numériques accessibles et créer une bibliothèque en ligne de titres accessibles (Bookshare Burkina Faso) avec des manuels scolaires nationaux.

Selon les responsables de « Solution TIC Accessibles », ce projet devra prendre fin le 31 décembre 2022.

Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net

Categories: Afrique

Total Burkina : Les bidons de lubrifiants ont un nouveau design

Thu, 24/12/2020 - 12:00

Les lubrifiants Total ont désormais un nouveau look. Le nouveau visage des huiles Total a été présenté le jeudi 17 décembre 2020 à Ouagadougou, au cours d'une cérémonie officielle à Sopatel Silmandé.

Les bidons de lubrifiants ne présentent plus le même visage au Burkina Faso. Ce changement d'apparence est intervenu officiellement le jeudi 17 décembre 2020 à Ouagadougou, au cours d'une cérémonie.

Ce changement, a expliqué le directeur général de Total Burkina, Joseph Kouamé, est dû au fait que des entreprises concurrentes utilisent de façon frauduleuse la marque Total pour se faire du gain. Cependant, a assuré M. Kouamé, la quantité et les prix demeurent les mêmes pour tous les lubrifiants Total. « Pour Total Burkina, ce qui importe, c'est notre crédibilité auprès des consommateurs plus que le prix », a-t-il fait savoir.

Le directeur général de Total Burkina (à droite), présentant le nouveau packaging des bouteilles de lubrifiant pour moteur.

Ainsi, sur le nouvel emballage, on peut constater aisément un bec au niveau du bouchon. Autre différence remarquable, c'est qu'on ne peut pas l'ouvrir et le remplir avec une autre huile. Dans la même dynamique de changement de look, Joseph Kouamé soutient que le nouvel emballage est facile d'usage en ce sens que la poignée qui se situait à l'horizontal et au sommet de l'ancien bidon, se trouve maintenant à la verticale et sur le côté de la nouvelle, en vue de faciliter le déversement lors de la vidange.

Pour ce qui concerne l'étiquetage, le premier responsable de Total Burkina affirme que l'affichage est fait de telle sorte à permettre aux consommateurs de distinguer commodément le bidon de lubrifiant adapté à son moteur. « Il faut ajouter que chaque bidon dispose d'un code barre et un QR code qui permettent au client de faire un traçage pour vérifier l'authenticité du produit ou faire des réclamations en cas de souci », a-t-il déclaré.

Photo de famille.

Selon le chef du département lubrifiant de Total, Ahmed Tapsoba, les matériaux qui ont servi pour mettre en forme ce nouveau design sont recyclés et légers. Cela contribue, a-t-il affirmé, à mieux préserver l'environnement et à réduire considérablement les coûts de transport.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

Categories: Afrique

Système de facturation de l'ONEA : Le Premier ministre donne des instructions pour mettre fin aux brimades

Thu, 24/12/2020 - 00:33

Depuis quelques mois, les abonnés de l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA) expriment leur mécontentement par rapport au système de facturation qui leur est imposé, à savoir le relevé bimestriel. C'est un système qui consiste à remettre deux factures à la fois chaque deux mois et sur la base de la moyenne de consommation du client.
Interrogé à l'issue du Conseil des ministres de ce mercredi 23 décembre 2020 sur cette préoccupation, le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, a confié que le sujet y a fait l'objet d'échanges.

"Le ministre de l'eau a présenté un peu la situation. Il a donné les explications de l'ONEA, un certain nombre de raisons. Les ministres ont donné leur sentiment (étant eux-mêmes des consommateurs d'eau), beaucoup ont exprimé des situations où ils étaient à des consommations de 20 000 FCFA, 25 000 FCFA et on leur dit de payer 75 000 FCFA ou 100 000 FCFA. Donc, il y a un problème que tout le monde vit en tant que Burkinabè", a-t-il réagi.

Selon M. Dandjinou, le Premier ministre a donné des instructions, dont une instruction ferme qui est que le ministre en charge de la question reçoive le directeur général et le président du Conseil d'administration de l'ONEA avec deux directives.

"Premièrement, puisqu'il y a des factures qui sont en train d'arriver (certains reçoivent trois ou quatre factures), que sur ces factures-là, il ne soit pas question de prélever la moindre pénalité que ce soit. Deuxièmement, que l'on regarde le système (de facturation), et que s'il y a nécessité de revenir sur le système, que l'on y revienne afin qu'il n'y ait pas d'éléments qui puissent brimer les gens. Personnellement, j'ai exprimé le fait que je ne comprennais pas comment on pouvait calculer la consommation sur des moyennes", a soutenu le porte-parole du gouvernement, précisant que le ministre de tutelle a promis de voir ce qu'il se passe.

O.L
Lefaso.net

Categories: Afrique

Assemblée nationale : Fin de la 7e législature

Thu, 24/12/2020 - 00:30

La 7e législature a fini sa mission parlementaire. La cérémonie de clôture a eu lieu dans l'après-midi du 22 décembre 2020, au cours d'une plénière, à l'hémicycle. Les 127 députés élus au sortir des élections législatives de 2015 viennent ainsi d'achever leur mandat.

Au bout de 5 ans de mandature, les députés de la 7e législature vont céder leurs sièges de l'hémicycle aux élus nationaux de la 8e législature. Ces derniers seront installés le 28 décembre prochain.

La 7e législature est connue pour avoir légiféré sur les questions sécuritaires et sanitaires. Notamment, le vote de la loi sur la programmation militaire, avec une augmentation du budget de la défense et de la sécurité ; l'adoption de la loi relative aux recrutements des volontaires pour la défense de la patrie. La 7e législature a également adopté des lois sur le quota genre et instruit des missions parlementaires sur le foncier, la sécurité, la téléphonie, etc.

On ne saurait occulter la loi sur le Code pénal adopté en 2019. Une loi que beaucoup d'organisations de défense des droits humains, aussi bien au Burkina qu'à l'international, avaient jugé de « liberticides ». « Si la loi est votée, un utilisateur des réseaux sociaux, un journaliste ou un défenseur des droits humains, pourrait encourir jusqu'à 10 ans de prison uniquement pour avoir relaté une information liée aux opérations militaires » s'inquiétait en son temps, Yves Boukari Traoré, directeur exécutif d'Amnesty International Burkina Faso. Jusque-là, cela n'est pas encore arrivé…

Sur la plan social, cette législature a initié un certain nombre d'activités. On peut retenir la nuit du Coronathon qui a permis une collecte de fonds contre le Covid-19 de plus de 450 millions de Fcfa.
On note aussi la « Journée de reconnaissance du député à l'enseignant » qui « procède de la ferme détermination de l'Assemblée nationale d'accorder au secteur de l'éducation toute la place due à son importance dans la quête commune vers une nation prospère. ». Une nuit au cours de laquelle, les meilleurs enseignants sont récompensés pour leur performance lors des examens de fin d'année.

Cinq décès enregistrés

Durant la mandature, cinq députés ont perdu la vie. Il s'agit du président Salif Diallo. Décès intervenu le 19 août 2017 à Paris en France. Alassane Bala Sakandé est alors élu président de l'Assemblée nationale et a conduit le quinquennat à sa fin. On note également le décès de Tambila Kaboré ; le Boussouma Naab ou Salfo Théodore Ouédraogo ; Oumarou Dicko, le député maire de Djibo qui a succombé à une attaque terroriste le 3 novembre 2020, et Rose Marie Konditamdé/ Compaoré, le 18 mars 2020. La mort de cette dernière est mise sur le compte du Covid-19.

Toute chose qui a créé une vive polémique. Jusque-là, la cause exacte de ce décès n'est pas déterminée. Dans son rapport de la mission d'information parlementaire sur la gestion du Covid-19 par le Gouvernement, adopté le 15 décembre, l'Assemblée nationale dit ceci, à propos de ce décès : « Il n'a pas été possible de déterminer un lien avec le Covid-19 ni avec des cas contacts ».

Un report manqué de justesse

Lors de la session parlementaire tenue à huis clos le 6 juillet 2020, les députés ont, à l'unanimité, proposé, sur la base de l'article 81 de la Constitution et au vu de la situation sécuritaire, le report des législatives de novembre 2020. Cela, sur base de l'examen du rapport issu de la tournée parlementaire effectuée sur le territoire national. L'insécurité au Burkina empêcherait 52 députés sur les 127 de battre campagne. Les réactions populaires de désapprobation ont fini par mettre un terme à ce projet dit « lenga » des députés.

La 7e législature avait pour majorité parlementaire, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) et ses alliés de l'Alliance des partis et formations politiques pour la majorité présidentielle (APMP). Le chef de file de l'opposition politique, institution parlementaire, était jusque-là conduit par l'Union pour le progrès et le changement (UPC). Pour la 8e législature qui va démarrer le 28 décembre 2020, ce poste revient au Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), arrivé en 2e position lors des élections du 22 novembre 2020.

EKS
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina : Le gouvernement appelle les populations au respect des règles de la circulation routière et à éviter l'alcool au volant

Thu, 24/12/2020 - 00:25

C'est le dernier Conseil des ministres (mercredi, 23 décembre 2020 ) du premier quinquennat de Roch Kaboré. Selon le ministre porte-parole du gouvernement, la séance s'est déroulée dans une bonne ambiance, avec des félicitations du gouvernement au président du Faso pour sa réélection.

Pour cette dernière séance qui coïncide avec la fin de l'année, le gouvernement a saisi l'opportunité pour inviter les populations au respect des éléments essentiels de la circulation. Le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, invite surtout à éviter l'alcool au volant. Il indique aussi que des dispositions seront prises pour des tests à cet effet (l'alcoolémie).

Le ministre Dandjinou a, par ailleurs, réitéré l'appel du gouvernement aux populations à la mobilisation citoyenne contre le COVID-19 qui connaît un regain ces dernières semaines.
"Il est important aujourd'hui que nos attitudes soient celles de prise en charge collective et individuelle de la maladie", recommande-t-il, invitant au port des masques, au lavage des mains et au respect de la distanciation sociale.

"Moins nous avons besoin de nous déplacer, mieux nous serons protégés contre cette maladie. Depuis le mois de juin, nous n'avions pas de décès et depuis novembre, nous avons au moins huit décès enregistrés. Donc, ce sont de plus en plus de personnes qui sont malades. Aujourd'hui, la moyenne (par jour), c'est 100 personnes qu'on détermine positives. C'est donc de plus en plus de risques de voir des personnes gravement atteintes, des hôpitaux avec des personnes hospitalisées et des décès", brandit le porte-parole du gouvernement.

Du traditionnel point fait du Conseil des ministres, Rémis Fulgance Dandjinou a indiqué qu'au titre du ministère de l'Economie, des Finances et du développement, il a été adopté deux décrets portant nomination de l'Agent judiciaire de l'Etat (le magistrat Karfa Gnanou) et la nomination de 40 Agents judiciaires adjoints de l'Etat.

Karfa Gnanou, le nouveau promu Agent judiciaire de l'Etat

L'instance a également approuvé la réalisation du projet d'assainissement et de drainage de Ouagadougou. Il est composé de la construction d'un drain sur cinq kilomètres à Tanghin, des aménagements urbanistiques et paysagers le long de ce drain ainsi que la valorisation des berges à des fins sportives et récréatives.

Il a aussi été question, au titre du ministère en charge de l'Eau, de travaux d'approvisionnement en eau potable des villes de Tenkodogo, Garango, Bitou et Bagré.

O.L
Lefaso.net

Categories: Afrique

Sécurisation au Burkina : 312 patrouilles et escortes et 14 opérations aériennes ont été menées du 14 au 20 décembre

Thu, 24/12/2020 - 00:20

Le chef d'Etat-major général des armées a fait le point sur les opérations de sécurisation au Burkina Faso, durant la semaine du 14 au 20 décembre 2020.

Selon ce bilan, une embuscade tendue à une unité militaire du groupement de forces à Mansila dans le Yagha, le 15 décembre 2020, a fait un mort et quatre blessés côté militaires. L'unité à son tour a réussi à neutraliser 13 assaillants et récupérer un véhicule, de l'armement, des munitions et autres matériels.

Le lendemain 16 décembre, des unités du détachement de Silmangue dans le Centre-nord, ont été déployées pour sécuriser des populations victimes de harcèlement de la part d'individus armés. Deux jours plus tard, le 18 décembre, le détachement militaire de Matiacoali a apporté un appui au centre médical de la localité à travers un don de sang.

Au total, 14 opérations aériennes, 32 opérations de sécurisation de
marchés et lieux de culte et 312 patrouilles et escortes ont été menées durant la semaine.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Fêtes de fin d'année : Le cardinal Philippe Ouédraogo invite les Burkinabè à la solidarité

Thu, 24/12/2020 - 00:20

L'archevêque métropolitain de Ouagadougou, cardinal Philippe Ouédraogo, était face à la presse, ce mercredi 23 décembre 2020, pour son traditionnel vœu de fin d'année aux Burkinabè. Comme chaque année, il a souhaité ses meilleurs vœux aux Burkinabè et les invite à conjuguer leurs efforts pour créer une société plus fraternelle, solidaire, sans faim et sans guerre. Une occasion pour lui également d'inviter une fois de plus les Burkinabè au respect des mesures barrières en ce temps de rebond de la pandémie du Covid-19 au Burkina.

La culture du dialogue, la collaboration commune et la connaissance réciproque, c'est l'invitation de l'archevêque métropolitain de Ouagadougou, cardinal Philippe Ouédraogo, à l'occasion de son traditionnel vœu de fin d'année à l'endroit de la société burkinabè. Une invitation tirée de celle du Pape François qui le demande à chaque personne pour le bien-être et l'équilibre de l'humanité.

Pour le cardinal, l'heure est venue de rendre grâce à Dieu pour l'année qui est en train de s'achever et souhaiter à tous les Burkinabè ses meilleurs vœux. « Nous rendons grâce au seigneur pour tous les dons accordés à notre peuple, tels la bonne saison hivernale, les élections apaisées et autres », a-t-il prié, tout en le (Dieu) suppliant d'aider le peuple burkinabè à conjuguer ses efforts pour créer une société plus saine, fraternelle solidaire et sans faim ni violence.

Ce traditionnel vœu de fin d'année était également l'occasion pour le cardinal Philippe Ouédraogo de revenir sur la situation de la pandémie du Covid-19 qui connaît actuellement un rebond. C'est pourquoi, il invite toute la population au strict respect des mesures barrières afin de se protéger soi-même et protéger aussi les autres.

Yvette Zongo
Lefaso.net

L'intégralité du MESSAGE DE NOEL 2020 ET DU NOUVEL AN 2021 du Cardinal Philippe OUEDRAOGO

Chers frères et sœurs, Chers amis, Nous sommes bientôt en fin d'année 2020 et nous allons inaugurer une année nouvelle, 2021. Cela constitue une excellente opportunité pour nous adresser réciproquement des vœux. Merci aux hommes et femmes des médias d'être notre voix et notre cœur pour rejoindre nos frères et sœurs en humanité. Au nom de notre Eglise Famille de Dieu, j'adresse à tous et à toutes, aux chrétiens et non-chrétiens, musulmans, protestants, adeptes de la religion traditionnelle, nos meilleurs vœux.

L'Eglise catholique célèbre la fête de Noël, la naissance du Sauveur de l'humanité. Béni soit le Seigneur pour ses merveilles d'amour, pour le don du salut et de la paix, « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qu'il aime » (Lc 2,14).

L'année écoulée a été marquée par un environnement sécuritaire et sanitaire préoccupant et une crise économique et sociale difficile qui ont frappé aveuglement le monde entier.
A l'invitation du Pape François, ensemble, avec détermination, adoptons :
La culture du dialogue comme chemin,
La collaboration commune comme conduite,
La connaissance réciproque comme méthode et critère.

Nous rendons grâce au Seigneur, Père de l'humanité pour tous les dons accordés à notre Peuple, tels la bonne saison hivernale, les élections apaisées...et nous le supplions de nous aider à conjuguer nos efforts pour créer une société plus saine, et un monde plus digne et plus fraternel, solidaire, sans faim, sans pauvreté, sans violence et sans guerre. A tous et à toutes, bonne et heureuse Année 2021 !

+Philippe Cardinal OUEDRAOGO
Archevêque Métropolitain de Ouagadougou

Categories: Afrique

Covid-19 au Burkina : 188 nouveaux cas confirmés à la date du 22 décembre 2020

Thu, 24/12/2020 - 00:15

Le point sur la maladie à coronavirus au Burkina Faso, à la date du 22 décembre 2020, fait état de 188 nouveaux cas confirmés tous à transmissions communautaires. Ces nouveaux cas sont répartis dans les villes de Ouagadougou, 90 cas, 18 à Tenkodogo, 45 à Dori, 12 à Ouahigouya, 09 à Bobo-Dioulasso, 06 à Fada N'Gourma, 04 à Tougouri, 02 à Banfora et 01 dans chacune des villes de Dédougou et Ziniaré.

Ce nombre vient porter le total des cas confirmés, depuis le 9 mars 2020, à 5649. Le nombre de guérisons enregistré à la date du 22 décembre est de 141, portant le total des personnes guéries du covid-19 à 4018. Le total des décès est de 77 et celui des cas toujours actifs 1554.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Conseils diététiques pour éviter de prendre du poids pendant les fêtes de fin d'année

Thu, 24/12/2020 - 00:10

Les périodes des fêtes de fin d'année sont des moments parfaits pour ne pas se prendre la tête avec l'alimentation, se faire plaisir et manger des repas bien copieux comme il se doit. Ce n'est pas pour autant qu'il faut prendre des kilos en trop en l'espace de quelques jours juste avant le début de la nouvelle année. Évidemment, chacun est libre de manger ce qu'il veut, mais voici une liste de conseils pour limiter l'impact sur votre santé et votre forme physique.

Quelques conseils pour ne pas prendre de poids pendant les fêtes de fin d'année :

Préparer le “terrain” la veille.

Avant le réveillon, essayer de manger sainement à 100 %, c'est-à-dire uniquement des aliments vivants. Cela permettra de vider vos stocks de glycogène, c'est-à-dire le sucre stocké dans les muscles afin de mettre votre corps dans de bonnes conditions pour anticiper le repas riche en calories que vous allez prendre le lendemain.

N'hésitez pas non plus à pratiquer une activité physique la veille pour amplifier ce travail de nettoyage et se mettre dans de bonnes conditions. Pour les plus motivés, faire de l'activité physique à jeûn le matin vous permettra de limiter les kilos en trop.

Favoriser la digestion.

Pour aider votre organisme à éliminer le surplus que vous consommez, il est important de l'aider en favorisant la digestion correctement. Vous pouvez prendre un petit bout de gingembre, la racine en particulier, qui permettra à votre organisme de digérer, d'éliminer et de vous éviter un mal de ventre après ingestion.

Pour rappel, le gingembre a des propriétés extraordinaires. Si vous voulez favoriser la digestion jusqu'au bout, vous pouvez vous masser le ventre durant le repas dans le sens des aiguilles d'une montre pour stimuler le péristaltisme intestinal.

Éviter le foie gras.

Évidemment, vous êtes libre de manger ce que vous voulez mais vous devez savoir avant tout que le foie gras est un foie malade ! Le foie d'un bien portant est minuscule. Pour des raisons économiques, pour fournir du foie gras en quantité les éleveurs pratiquent ce que l'on appelle le “gavage”.

Le foie a pour but de filtrer les toxines qui sont présentes dans le sang. Lors du gavage, le foie accumule énormément de déchets et finit par gonfler. De cette manière, le foie de l'animal devient toxique. Imaginez être gavé de plusieurs kilos de nourriture par jour, vous vous sentez ballonné, fatigué et le ventre rond prêt à exploser.

Limiter l'alcool.

Rassurez-vous une nouvelle fois, je ne vous demande pas de ne pas boire une seule goutte d'alcool. Bien entendu si vous n'avez pas envie de boire d'alcool, n'en buvez surtout pas. Mais pour ceux qui comptent en boire, voici quelques conseils pour limiter les dégâts :

Ne buvez pas d'alcool lorsque vous avez l'estomac vide. L'alcool est agressif pour les parois de l'estomac et, afin de limiter ces dégâts, je vous conseille vraiment de boire en mangeant ou après avoir mangé un minimum. Votre estomac vous remerciera également le lendemain.

Évitez les mélanges entre alcool et boissons sucrées. Toutes les boissons comme, Baileys, Martini, etc., contiennent énormément de sucre en plus de l'alcool. Essayez de privilégier les bons vins de préférence sans sulfites ajoutés et biologiques. Vos maux de têtes vous remercieront.

Essayez de prendre à quantité égale autant d'eau que d'alcool. Pourquoi ? Parce que l'eau diluera l'alcool et le rendra moins agressif.

Lancer l'élimination le lendemain.

Voici 3 conseils pour brûler et éliminer ce que vous avez mangé la veille :
Le lendemain, ne prenez pas de petit-déjeuner, ne mangez pas avant midi, essayez de repousser le repas du midi plus tard dans l'après-midi. Pourquoi ? Cela permettra à votre système digestif de passer en mode “nettoyage”. Si vous avez mangé copieusement la veille, vous n'aurez absolument pas besoin de manger le lendemain matin.

Si vous sentez que votre ventre gargouille, rassurez-vous c'est uniquement parce qu'il est vide. Ça ne veut pas dire pour autant qu'il faut le remplir à tout prix. Au contraire, plus vous mangez un repas copieux, plus votre organisme a besoin de repos pour pouvoir se rétablir. Rappelez-vous que l'on peut tenir en moyenne 30 jours sans manger donc rassurez-vous, tout ira bien.

Buvez beaucoup d'eau, faites-vous des infusions : cela permettra de purifier votre organisme. Dès le lendemain au réveil, buvez un grand verre d'eau, ça favorisera l'élimination.
Pratiquez un peu d'activité physique ! Même si on a pris un gros repas la veille, ça ne veut pas dire que l'on ne doit rien faire toute la journée. Essayez d'aller vous balader dans la journée. Votre corps vous remerciera une nouvelle fois.

En décembre, on me pose toujours ces questions : Comment gérer les repas de fêtes ? Comment faire pour ne pas grossir pendant les fêtes.
Depuis le temps que j'écris mes articles, je pense que tu as compris que je ne suis pas pour les régimes et que je suis une grande gourmande. Voici des astuces qui te permettront de ne pas te priver et de mieux gérer sans tomber dans la crise de boulimie.

1. Mange ! Le 24 décembre, c'est souvent la course et on saute souvent le repas de midi pour aller faire quelques cadeaux de dernière minute ou faire les courses pour le repas du soir. Grossière erreur car le soir venu, on se jette sur tout ce qui sera consommable !

Astuce : Dès mi-décembre, prépare-toi quelques repas d'avance et mets-les au frais. Rien de compliqué.
2. Sois stratégique au moment de l'apéritif. Tu vois la place près du buffet ? Et bien, laisse quelqu'un d'autre s'y installer, elle n'est pas pour toi… surtout si tu es gourmande !

Astuce : Prépare-toi une assiette de ce qui te tente. Avoir tout installé en une seule fois dans ton assiette, te permettra de te rendre compte visuellement de ce que tu mangeras. Car lorsque l'on grinotte une poignée de cacahuètes par-ci, quelques biscuits par-là, on ne se rend pas compte et on arrive au repas, rassasiée. C'est tellement dommage car tu n'apprécieras pas le repas de Noël comme il se doit et ça c'est un sacrilège !

3. Opte pour une jolie assiette équilibrée. Telle une artiste, à toi de jouer et de te confectionner l'assiette parfaite. L'idéal ? Une demi-part de légumes, un quart de protéine et un quart de glucides (sucres lents).

4. Prends le temps. Cela peut paraître ‘‘bête'' mais concentre-toi sur les délicieux plats préparés pour l'occasion. Mâche et savoure. Cela augmentera ton plaisir et ta sensation de satiété.

5. Qui dit fêtes dit bien souvent alcool. Fais justement attention aux boissons alcoolisées et sucrées qui sont très caloriques. Bien entendu, tu peux apprécier un ou deux verres de champagne (ou de vin, encore mieux). Bois beaucoup d'eau à côté de ça afin d'éviter les mots de tête le lendemain. (Un verre d'eau pour chaque verre d'alcool, minimum.)

6. Sois généreuse ! C'est toi qui as reçu cette année ? Ne garde pas les restes du repas de Noël et partage. Manger un repas de fête durant une semaine ? Je ne te dis pas la cata pour ton organisme.

7. Bouge ! Lève-toi, aide en cuisine, danse, joue avec les enfants, fais la fête ! Hors de question de rester assise toute la soirée à manger.

CONSCIENCE

Sois présente lors des fêtes, dans tes intentions, tes discussions mais aussi dans ton assiette. Ne te goinffre pas, savoure et sois connectée à ton corps lorsque tu manges.

ÉQUILIBRE

Tout est une question d'équilibre dans la vie. Sois à l'écoute de tes besoins et profite sans t'en rendre malade.

JOIE

Le plus important ici, c'est la joie de partager ce moment avec tes proches et avec ceux que tu aimes.
Et une petite citation pour la route car j'ai envie que tu aies le sourire en cette fin d'année 2021.

“Un repas, aussi frugal soit-il, est un instant de rencontre. Il peut être une occasion de joie et de communion, unissant profondément les gens. ”
Sur ce, il peut être facile de tomber dans le piège de la suralimentation des aliments sains. Vous pourriez penser que parce que la nourriture est bonne pour vous, vous pouvez en manger plus. Mais soyez conscient de la taille des portions. Obtenir trop d'une bonne chose peut être tout aussi mauvais que de manger quelque chose de malsain.

Bonne et Heureuse Année !

Correspondance particulière

Categories: Afrique

Compte rendu du Conseil des ministres du vendredi 23 décembre 2020

Thu, 24/12/2020 - 00:05

Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou, le mercredi 23 décembre 2020, en séance ordinaire, de 09 H 15 mn à 13 H 50 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, procédé à des nominations et autorisé des missions à l'étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. Au titre de la situation de l'épidémie de la maladie à coronavirus (COVID-19) :
Le Conseil a fait le point de la situation de l'épidémie au Burkina Faso eu égard à la nouvelle flambée de la COVID-19. Le contexte actuel est marqué par une augmentation du nombre de cas et du nombre de décès.
Le ministre de la Santé a présenté au Conseil les conclusions du Comité national de gestion de la crise de la pandémie COVID-19, tenu le 16 décembre 2020. Le Conseil a instruit une mise en œuvre diligente des mesures prises par ce Comité. Il s'agit entre autres :

de l'application stricte des mesures barrières ;
du conditionnement de l'accès aux structures de l'administration et aux établissements publics par le respect strict du port du masque, du lavage des mains et des mesures de distanciation physique ;
du contrôle à but de sensibilisation du port du masque dans la circulation et les espaces publics. Ce contrôle pourrait faire l'objet d'amende si le comportement collectif n'évolue pas ;
de la remobilisation des acteurs de la santé dans la prise en charge de la pandémie ;

de la poursuite de la dévolution de la prise en charge dans le système de santé de routine ;
de la plus grande implication des acteurs communautaires et de la société civile dans la sensibilisation des populations.
Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions nécessaires pour une application diligente des différentes mesures et appelle les populations à leur respect strict par une implication individuelle et collective.

I.2. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L'ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE NEUF (09) RAPPORTS.

I.2.1. Pour le compte du ministère des Affaires étrangères et de la coopération :
un projet de loi portant autorisation de ratification du protocole à la Charte africaine des Droits de l'Homme et des peuples, relatif aux droits des personnes handicapées, adopté le 29 janvier 2018 à Addis-Abeba en Ethiopie.
La ratification de ce protocole renforcera l'engagement de notre pays pour la promotion et la protection des droits des personnes vivant avec un handicap.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l'Assemblée nationale.

un projet de loi portant autorisation de ratification de la Convention sur la reconnaissance et l'exécution des jugements étrangers en matière civile ou commerciale, conclue le 02 juillet 2019 à La Haye aux Pays-Bas.

Cette Convention vise la simplification des procédures pour la résolution des différends internationaux en matière civile et commerciale. Elle permettra aux Etats signataires d'avoir un instrument à même de garantir une meilleure justice aux particuliers comme aux entreprises.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l'Assemblée nationale.
I.2.2. Pour le compte du ministère de l'Economie, des finances et du développement :

un rapport relatif à deux (02) décrets portant respectivement nomination de l'Agent judiciaire de l'Etat et d'Agents judiciaires adjoints de l'Etat.
L'Agent judiciaire de l'Etat est consacré par la loi n°008-2019/AN du 23 avril 2019. Il est créé en remplacement de l'Agent judiciaire du trésor (AJT) afin d'assurer une meilleure représentation de l'Etat devant les juridictions, le conseil juridique au profit de l'Etat et de ses démembrements, l'exécution des décisions de justice rendues au profit de l'Etat et l'exécution de celles le rendant débiteur et le recouvrement des créances contentieuses.

L'adoption de ces décrets permet l'opérationnalisation de l'Agent judiciaire de l'Etat.
un décret portant nomination d'un membre de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF).
L'adoption de ce décret permet la nomination du Secrétaire général de la Cellule nationale de traitement des informations financières.
un décret portant nomination de membres de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF).

L'adoption de ce décret permet la nomination de deux (02) personnes, membres de la Cellule nationale de traitement des informations financières.
une Ordonnance portant autorisation de ratification de l'accord de prêt N°92629 Sérapis 2020 0098 conclu le 17 novembre 2020 entre le Burkina Faso et la Banque européenne d'investissement pour le financement du projet d'assainissement et de drainage de Ouagadougou (PADO).

Cet accord de prêt de la Banque européenne d'investissement s'élève à quinze millions (15 000 000) d'Euros soit neuf milliards huit cent trente-neuf millions trois cent cinquante-cinq mille (9 839 355 000) F CFA. Ce prêt permettra le financement de la construction de drainage et d'évacuation des eaux pluviales dans le quartier de Tanghin de Ouagadougou, la réalisation d'aménagement durable et la valorisation des berges.

Le coût total du projet s'élève à seize millions sept cent soixantedix-huit mille trois cent soixante-dix (16 778 370) Euros soit onze milliards cinq millions huit cent quatre-vingt-neuf mille deux cent cinquante (11 005 889 250) F CFA.
une Ordonnance portant autorisation de ratification de l'accord de prêt FI N°92431 Sérapis N°2020-0426 conclu le 16 octobre 2020 entre le Burkina Faso et la Banque européenne d'investissement pour le financement de son adhésion à l'Agence pour l'assurance du commerce en Afrique.

D'un coût total de 15 000 000 d'Euros soit environ 9 839 355 000 F CFA, ce prêt est destiné exclusivement à l'acquisition de titres de capital de l'Agence pour l'assurance du commerce en Afrique (ACA).

L'adhésion du Burkina Faso à l'ACA permettra à notre pays de soutenir la promotion des investissements et du commerce, de garantir les risques commerciaux et politiques affectant les investissements, d'accéder aux financements compétitifs et de réaliser plus facilement des projets prioritaires à travers un réseau international de partenaires.

une Ordonnance portant autorisation de ratification de l'accord de prêt N°2020 059/PR BF 2020 40 00 conclu le 23 novembre 2020 entre le Burkina Faso et la Banque ouest africaine de développement (BOAD) pour le financement partiel du Projet de promotion de la finance inclusive pour l'accès des populations à faibles revenus aux services financiers au Burkina Faso (PPFIB) : Tranche 2.
Le montant du prêt contracté avec la BOAD s'élève à cinq milliards (5 000 000 000) de F CFA.

Ce financement permettra la mise en œuvre du Projet de promotion de la finance inclusive et contribuera à l'amélioration des conditions socioéconomiques des populations à la base au Burkina Faso.
Le coût global du projet s'élève à huit milliards cent cinq millions (8 105 000 000) de F CFA.

I.1.4. Pour le compte du ministère de l'Energie :
un décret portant modification du décret n°2020-0278/PRES/PM/ME/MCIA/MINEFID du 16 avril 2020 portant attributions, organisation et fonctionnement de l'Autorité de régulation du secteur de l'énergie.
L'adoption de ce décret modificatif vise à renforcer l'autonomie juridique et les pouvoirs propres du Conseil de régulation pour être en conformité

avec les principes et les meilleures pratiques en matière de régulation du secteur de l'énergie.

I.3. AU TITRE DE LA DYNAMISATION DES SECTEURS PORTEURS POUR L'ECONOMIE ET L'EMPLOI, LE CONSEIL A ADOPTE DEUX (02) RAPPORTS.

I.3.1. Pour le compte du ministère de l'Economie, des finances et du développement :
un rapport relatif aux résultats de l'appel d'offres national restreint N°2020-026/MINEFID/SG/DMP du 21/04/2020 pour les travaux de réalisation d'infrastructures socioéconomiques dans six (06) régions au Burkina Faso.
Le Conseil a marqué son accord pour l'attribution des marchés aux entreprises suivantes :

lot 1 Cascades : Groupement Lambo Services/ENG, pour les travaux de construction d'infrastructures socioéconomiques (35 boutiques, 4 halls centraux de marché, 1 marché à bétail,
3 marchés et 1 site maraicher), pour un montant d'un milliard deux cent soixante-neuf millions sept cent deux mille quarante-trois (1 269 702 043) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de six (06) mois ;

lot 2 Cascades : NAILINE, pour les travaux de construction d'infrastructures socioéconomiques (90 boutiques, 1 forage, 1 hall central de marché, 4 marchés, 2 sites maraichers et 4 hangars de marché), pour un montant d'un milliard neuf cent dix-neuf mille huit cent quarante-neuf (1 000 919 849) F CFA TTC,
avec un délai d'exécution de six (06) mois ;

lot 1 Centre : Groupement New Afrique/ Générale Africaine des Services, pour les travaux de construction d'infrastructures socioéconomiques (68 boutiques, 2 forages, 1 magasin de stockage, 3 marchés, 1 site maraicher et 3 parcs à vaccination), pour un montant de sept cent soixante-trois millions neuf cent quatre-vingt-dix mille huit cent quatre-vingt-trois (763 990 883) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de six (06) mois ;

lot 1 Centre-Ouest : Etablissement KABORE Abdoulaye et Fils (EKAF), pour les travaux de construction d'infrastructures socioéconomiques (205 boutiques, 6 forages, 1 gare routière, 8 halls centraux de marché, 2 magasins de stockage, 1 marché à bétail, 4 marchés, 14 sites maraichers, 1 parc à vaccination et 16 hangars de marché), pour montant de trois milliards quatre cent dix-sept millions sept cent trente-deux mille quatre cent cinquante-deux (3 417 732 452) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de six (06) mois ;

lot 2 Centre-Ouest : Etablissement NAMALGUE, pour les travaux de construction d'infrastructures socioéconomiques
(125 boutiques, 3 halls centraux de marché, 6 marchés, 1 site maraicher, 6 hangars de marché), pour un montant d'un milliard quatre cent soixante-dix-huit millions huit mille quatre cent trente-trois (1 478 008 433) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de six (06) mois ;

lot 1 Hauts-Bassins : KANGALA SARL, pour les travaux de
construction d'infrastructures socioéconomiques (176 boutiques,
1 forage, 1 gare routière, 4 halls centraux de marché, 2 magasins
de stockage, 1 marché à bétail, 13 marchés, 5 sites maraichers,
21 hangars de marché), pour un montant de deux milliards neuf cent quatre-vingt-seize millions quatre cent soixante mille quatre cent soixante (2 996 460 460) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de six (06) mois ;

lot 2 Hauts-Bassins : Groupement STE/SOGEDIM, pour les travaux de construction d'infrastructures socioéconomiques
(1 aire d'abattage, 30 boutiques, 3 forages, 1 gare routière, 2 halls centraux, 1 marché à bétail, 4 sites maraichers, 2 parcs à vaccination), pour un montant de neuf cent soixante-huit millions cinq cent vingt-neuf mille sept cent vingt-trois (968 529 723) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de six (06) mois ;
lot 1 Plateau-Central : Entreprise de Construction de l'Habitat (ECHA), pour les travaux de construction

d'infrastructures socioéconomiques (2 aires d'abattage, 75 boutiques, 3 magasins de stockage, 2 marchés à bétail,
3 marchés, 3 sites maraichers et 5 hangars de marché), pour un montant d'un milliard deux cent treize millions neuf cent soixante-treize mille cinq cent vingt-six (1 213 973 526) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de six (06) mois ;
lot 2 Plateau-Central : Groupement BGS SA/SOCOZAF SARL, pour les travaux de construction d'infrastructures socioéconomiques (146 boutiques, 5 forages, 3 magasins de stockage, 1 marché à bétail, 6 marchés, 5 sites maraichers,
1 hangar de marché), pour un montant d'un milliard quatre cent quatre-vingt-dix millions cinquante-trois mille cent quarante-huit (1 490 053 148) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de six (06) mois ;

lot 1 Sud-Ouest : Société Générale du Bâtiment
Patarbyendé, pour les travaux de construction d'infrastructures socioéconomiques (2 aires d'abattage, 321 boutiques, 5 forages,
2 magasins de stockage, 1 marché à bétail, 10 marchés, 1 site maraicher et 51 hangars de marché), pour un montant de deux milliards quatre cent trente-huit millions neuf cent dix mille soixante-onze (2 438 910 071) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de six (06) mois ;

lot 2 Sud-Ouest : FASODEC, pour les travaux de construction d'infrastructures socioéconomiques (1 aire d'abattage, 1 forage,
3 gares routières, 4 marchés à bétail, 6 sites maraichers et 2 parcs à vaccination), pour un montant d'un milliard deux cent soixante-huit millions quatre cent quatre-vingt-quinze mille huit cent vingt et un (1 268 495 821) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de six (06) mois ;

lot 1 Cascades et Hauts-Bassins (Radios) infructueux pour absence de disponibilité de fréquence radioélectrique.
Le montant total des réalisations s'élève à dix-huit milliards trois cent six millions sept cent soixante-seize mille quatre cent huit (18 306 776 408) F CFA TTC.
Le financement est assuré par la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d'appui au développement des économies locales (PADEL).

I.3.2. Pour le compte du ministère de l'Eau et de l'assainissement :
un rapport relatif à une autorisation d'approbation d'un contrat commercial pour les travaux de renforcement du système d'approvisionnement en eau potable des villes de Tenkodogo, Garango, Bittou et Bagré à partir du barrage de Bagré, dans le cadre de la coopération avec la République populaire de Chine.
Le Conseil a marqué son accord pour l'attribution du marché à l'entreprise chinoise CGCOC GROUP pour un montant total de soixante-deux millions trente-huit mille six cent cinquante-trois virgule soixante-douze (62 038 653,72) USD hors taxe reparti comme suit :

cinquante-sept millions neuf cent quatre-vingt mille cinquante virgule vingt et un (57 980 050,21) USD hors taxe, financé par RPC à travers Exim Bank Chine sous forme de prêt concessionnel ;
quatre millions cinquante-huit mille six cent trois virgule cinquante un (4 058 603,51) USD, au titre de la contrepartie de l'Etat burkinabè.
Le délai d'exécution dudit projet est de trente (30) mois.

II. NOMINATIONS

II.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET
DU DEVELOPPEMENT

Monsieur Karfa GNANOU, Mle 130 398 Y, Magistrat, 1er grade, 2ème échelon, est nommé Agent judiciaire de l'Etat.
Les personnes dont les noms suivent sont nommées Agents judiciaires adjoints de l'Etat :

Monsieur Désiré Asôrega BADO, Mle 225 068 P, Inspecteur du trésor ;
Monsieur Bienvenu BAKI, Mle 119 276 T, Inspecteur du trésor ;
Monsieur Ali BAMOUNI, Mle 216 129 N, Administrateur des services financiers ;
Monsieur Edgar BAMOUNI, Mle 217 562 E, Commissaire principal de police ;
Madame Anique Rosemonde Stéphanie BENON/ZOUNGRANA,
Mle 109 901 K, Juriste ;

Monsieur Rabassewendé Sévérin BERE, Mle 216 132 M,
Administrateur des services financiers ;
Monsieur Rasmané COMPAORE, Mle 238 380 X, Greffier en chef ;
Madame Arlette Raïssa Reine COULIBALY/SAWADOGO,
Mle 215 218 K, Attachée en études et analyses ;
Madame Djénéba DAO, Mle 208 012 J, Inspecteur du trésor ;
Monsieur Mahamadi Etienne DIALLO, Mle 228 774 Y, Inspecteur du trésor ;

Monsieur Soungalo DIALLO, Mle 257 113 R, Inspecteur du trésor ;
Monsieur Marou ILBOUDO, Mle 57 303 J, Greffier en chef ;
Monsieur Vincent KABORE, Mle 212 392 A, Greffier en chef ;
Monsieur Mohamadi KAGAMBEGA, Mle 235 878 F,
Administrateur des services financiers ;
Monsieur Sansan Charlemagne KAMBOU, Mle 238 382 L,
Greffier ;

Monsieur Boureima KONATE, Mle 245 210 E, Inspecteur du trésor ;
Monsieur Kianvouro Hugues MEDA, Mle 239 757 G,
Administrateur des services financiers ;
Monsieur Raphael MINOUNGOU, Mle 245 147 N, Inspecteur des impôts ;
Monsieur Firmin Pitié NAMA, Mle 217 560 R, Commissaire principal de police ;
Monsieur Soumaïla NYAMBA, Mle 208 026 B, Inspecteur du trésor ;
Monsieur Patrick Roland OUANDAOGO, Mle 225 037 L,
Inspecteur du trésor ;

Monsieur Zoewendtalé Serge Théophile OUEDRAOGO,
Mle 235 922 B, Inspecteur du trésor ;
Madame Tampoko Céline OUEDRAOGO/KABRE,
Mle 245 211 M, Inspecteur du trésor ;
Madame Wendkouni Naomie OUEDRAOGO/SAKANDE,
Mle 215 219 L, Attachée en études et analyses ;

Monsieur Salomon OUOBA, Mle 216 176 D, Inspecteur du trésor ;
Monsieur Magloire PARE, Mle 215 217 W, Attaché en études et analyses ;
Monsieur Djombio Mathias PODA, Mle 59 811 S, Greffier en chef ;
Monsieur Dofinita David Jean Lionel SAMA, Mle 246 709 K,
Greffier en chef ;

Monsieur Poussi Ousmane SANKARA, Mle 257 123 E, Inspecteur du trésor ;
Monsieur Nomwendé Florentin SAWADOGO, Mle 206 528 G,
Juriste ;
Monsieur Yaya SOURABIE, Mle 97 961 N, Assistant juridique ;
Monsieur Mahama TAKO, Mle 212 385 A, Inspecteur du travail ;
Madame Lamoussa Juliette TAPSOBA, Mle 272 934 Z,
Inspecteur du trésor ;

Monsieur Georges TIAHO, Mle 222 142 H, Agent technique de l'environnement ;
Monsieur Gabin Toupanga TINGUERI, Mle 245 230 B,
Inspecteur du trésor ;
Monsieur Seydou WARMA, Mle 245 199 G, Administrateur des services financiers ;

Monsieur Abdoul Karim Delwendé WEDA, Mle 239 620 G,
Inspecteur du trésor ;
Monsieur Nazankidemba Landry YAMEOGO, Mle 111 097 D,
Inspecteur du trésor ;
Monsieur Barnabé YOUGBARE, Mle 208 043 N, Inspecteur du trésor ;
Madame Valérie ZERBO/SAWADOGO, Mle 111 096 F,
Inspecteur du trésor.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées Membres de la Cellule nationale des informations financières (CENTIF) pour un premier mandat de trois (03) ans :
Monsieur Anselme Jean François SOME, Secrétaire général ;
Monsieur Madi Prosper TAPSOBA, Chef du département des
Affaires juridiques et institutionnelles ;
Monsieur Ousséni BAMOGO, Chef du département des Analyses.

II.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D'ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d'Administrateurs et de Présidents aux Conseils d'administration :
de l'Agence nationale de sécurité des systèmes informatiques (ANSSI) au titre de la Primature ;
de l'Ecole nationale de la garde de sécurité pénitentiaire (ENGSP) au titre du ministère de la Justice ;

de l'Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) au titre du ministère de l'Economie, des finances et du développement ;
de l'Université Thomas SANKARA, de l'Université Joseph KI-ZERBO, du Fonds national pour l'éducation et la recherche (FONER), de l'Université Nazi BONI (UNB) au titre du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation ;

de l'Agence nationale de promotion des technologies de l'information et de la communication (ANPTIC) au titre du ministère du Développement de l'économie numérique et des postes ;
des sociétés minières de KIAKA SA, de BISSA GOLD SA, de SANBRADO (SOMISA) SA, de SEMAFO BURKINA FASO SA, d'OREZONE BOMBORE SA, de SEMAFO BOUNGOU SA, de RIVERSTONE KARMA SA et de BOUERE DOHOUN GOLD OPERATION

SA, au titre du ministère des Mines et des carrières ;
de la société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina Faso (SOPAFER-B), de l'Agence nationale de l'aviation civile (ANAC), de l'Agence nationale de la météorologie (ANAM) au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière ;

de la Société nationale burkinabè d'hydrocarbures (SONABHY), de la Minoterie du Faso (MINOFA), de l'Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM), du Conseil burkinabè de l'anacarde (CBA), de l'Agence pour la promotion des exportations du Burkina (APEX-Burkina) au titre du ministère du Commerce, de l'industrie et de l'artisanat ;

de l'Ecole nationale de l'élevage et de la santé animale (ENESA) au titre du ministère des Ressources animales et halieutiques ;
du Centre de formation professionnelle de référence de Ziniaré (CFPR-Z), du Fonds d'appui à la formation professionnelle et à l'apprentissage (FAFPA), du Groupement d'intérêt public-Programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) ;

du Centre national des arts du spectacle et de l'audiovisuel (CENASA) au titre du ministère de la Culture, des arts et du tourisme.
La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement,
Porte-parole du gouvernement

Rémis Fulgance DANDJINOU
Officier de l'Ordre national

Categories: Afrique

Pages