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Updated: 2 months 1 week ago

Ministère de l'Intégration africaine et des Burkinabè de l'extérieur : Vingt-cinq personnes décorées

Tue, 22/12/2020 - 21:00

Le ministre de l'Intégration africaine et des Burkinabè de l'extérieur, Paul Robert Tiendrebeogo, a présidé, le lundi 21 décembre 2020 à Ouagadougou, la cérémonie de décoration de ses agents qui se sont distingués à travers leur professionnalisme. Au total, 25 personnes ont vu leurs mérites reconnus par la Nation.

Selon le chef du département de l'Intégration africaine et des Burkinabè de l'extérieur, Paul Robert Tiendrebeogo, il s'agit, à travers cette cérémonie, de rendre hommage à l'ensemble des travailleurs de son département qui se sont distingués par leur professionnalisme. « Malgré le contexte sécuritaire très difficile et la maladie à coronavirus, ces travailleurs s'évertuent avec abnégation à remplir fidèlement leur mission afin de permettre au département d'atteindre ses objectifs définis par le gouvernement », a déclaré le ministre. Puis de rappeler aux récipiendaires que la distinction qui leur est remise est l'expression solennelle de la reconnaissance qui leur est due pour avoir œuvré au rayonnement de l'administration.

Les médialles

Les 25 personnes décorées sont composées de six anciens secrétaires permanents du Conseil supérieur des Burkinabè de l'étranger, onze agents du ministère et huit Burkinabè de la diaspora. Tous ont été élevés au rang de chevalier de l'Ordre du mérite de l'administration et du travail, avec agrafe diplomatie.

Les agents du ministère de l'intégration

Profitant de la cérémonie, le ministre Paul Robert Tiendrebeogo a rendu hommage aux agents du ministère admis à la retraite. Il a aussi salué les prouesses accomplies par les Burkinabè de l'extérieur pour que le Burkina Faso rayonne sur la scène internationale. Il a eu également une pensée pieuse à l'endroit des employés dudit ministère qui ne sont plus de ce monde.

Les rescipiendaires

Selon la Direction de la communication et de presse ministérielle du ministère de l'Intégration africaine et des Burkinabè de l'extérieur, l'Ordre du mérite de l'administration et du travail est destiné à récompenser les acteurs de l'administration et du travail qui, dans le cadre de leur activité professionnelle, se sont particulièrement distingués par leur contribution à un meilleur exercice de l'administration du territoire, au renforcement de la performance de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale et au rayonnement de la diplomatie et de la coopération.

E.K.S.
Lefaso.net

Categories: Afrique

Démographie : Le Burkina compte désormais plus de 20 millions d'habitants

Tue, 22/12/2020 - 18:26

L'Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) a rendu public les résultats préliminaires du 5e recensement général de la population et de l'habitat, ce mardi 22 décembre 2020. Le Burkina a franchi le cap de 20 millions d'habitants. L'ensemble des ressources mobilisées pour la circonstance (recensement) s'élève à 17,8 milliards de F CFA.

De 14 017 262 en 2006, la population burkinabè est passée à 20 487 979 habitants en 2019. C'est ce que révèlent les résultats préliminaires du recensement général de la population en 2019. La population a accru de 6 470 717 en treize ans. Cela correspond à un taux d'accroissement démographique intercensitaire de 2,93%.

Sur les 20 487 979, on dénombre 9 894 028 hommes et 10 593 951 femmes. Les femmes représentent alors 51,7% de la population résidente.

Pour ce qui concerne les régions à forte concentration de populations, le Centre et les Hauts-Bassins viennent en tête de liste avec respectivement une population de 3 032 668 habitants soit 14,8% et 2 238 375 habitants soit 10,9%.

Les villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso sont les deux plus grands pôles urbains du pays. En 2019, les effectifs de la population de ces deux villes s'élèvent à 2 453 496 habitants pour Ouagadougou et 903 887 habitants pour Bobo-Dioulasso, soit respectivement 12% et 4,4% de l'ensemble de la population du pays. Ces deux villes regroupent plus de la moitié (62,2%) de la population urbaine. Ouagadougou abrite, à elle seule, 45,4% de la population urbaine du pays.

Il faut également rappeler que la population burkinabè est majoritairement jeune. En effet, des estimations des résultats du recensement, plus de 77% de la population à moins de 35 ans. Alors que les enfants de 0-4 représentantes 16,2% de la population totale, celle âgée de moins de 15 ans représente 45,3% de la population globale. La proportion de la population active (15-64 ans) est de 51,3%. A peine 3,4% de la population est âgée de 65 ans ou plus.

Fournir des informations fiables

Le recensement réalisé en 2019 avait pour but de fournir des informations fiables, actualisées et désagrégées pour une meilleure connaissance de la situation démographique du Burkina Faso. Toute chose qui permettra d'assurer sur des bases objectives, l'intégration des variables démographiques dans le processus de planification de l'économie et du développement.

Près de 30 000 personnes dont plus de 25 000 ont été mobilisées pour la seule phase du dénombrement. Cette opération d'envergure nationale s'est déroulée un contexte sécuritaire difficile, marqué par d'importants déplacements de populations suite aux attaques terroristes. Sur un effet total de 368 communes et arrondissements, 9 communes n'ont pas été recensées et 52 ont été recensées partiellement. Pour les communes où l'opération n'a pas été entièrement menée, un recensement hybride combinant l'utilisation d'image satellitaires et d'autres informations a permis de produire les estimations démographiques.

Financé en partie par l'Etat Burkinabè, le RGPH a bénéficié également de la contribution technique et financière des Agences du Système des Nations Unies (UNFPA, UNICEF, OIM, UNHCR), la Coopération Suédoise, la Banque Mondiale, l'Union Européenne et la Coopération Italienne.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Categories: Afrique

Election du nouveau Secrétaire exécutif de l'OTICE : Aucun des deux candidats n'a obtenu le précieux sésame !

Tue, 22/12/2020 - 17:50

Les votes pour la désignation du nouveau Secrétaire exécutif, qui furent sans conteste l'un des temps forts de la 55ème session de la Commission préparatoire de l'Organisation du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (OTICE), n'ont pas été concluants. En effet, après des sondages et six tours de vote organisés en deux jours, aucun des deux candidats en lice n'a obtenu la majorité des 2/3 des voix requise pour décrocher le précieux sésame.

Il faudra donc encore patienter quelques mois pour connaitre le nom du prochain Secrétaire exécutif de l'OTICE. Le Dr Lassina Zerbo, candidat du Burkina Faso et de l'Union africaine qui rebelottait pour un mandat de quatre ans, était en compétition avec le Dr Robert Bruce Floyd, candidat de l'Australie.

Initialement prévue pour se dérouler du 25 au 27 novembre 2020, la session s'est finalement tenue, du 14 au 18 décembre 2020, en visioconférence et en présentielle, compte tenu des nouvelles mesures édictées par les autorités autrichiennes dans le cadre de la lutte contre la propagation de la pandémie à corona virus.

Le processus de désignation du nouveau Secrétaire exécutif de l'Organisation du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (OTICE), conduit depuis juillet 2020 de main de maître par la Présidente de la Commission préparatoire, SE Madame Faouzia Mebarki, par ailleurs Ambassadeur d'Algérie en Autriche, devait connaitre son épilogue, le mercredi 16 décembre 2020, au Centre international de conférences de Vienne. Mais, il n'aura pas tenu toutes ses promesses en permettant de départager les deux candidats. Les consultations informelles et les sondages (straw polls) effectués, le mardi 15 décembre 2020, en vue de parvenir à un consensus sur un candidat, n'ayant pas permis d'aboutir à un désistement, le processus s'est poursuivi le mercredi 16 et le jeudi 17 décembre 2020 avec les votes in situ. Ce sont finalement 141 Etats des 144 disposant du droit de vote sur les 184 Etats signataires du Traité qui ont voté.

Le règlement adopté de commun accord a prévu six tours de vote. A l'issue du 3ème tour de vote si aucun candidat n'obtenait la majorité requise des 2/3 des voix, l'on devra procéder au classement des candidats au 4ème tour de vote.

Le premier classé est alors soumis à un 5ème vote avec un bulletin unique où les Etats sont appelés à voter oui ou non. S'il n'obtient toujours pas la majorité requise, le candidat arrivé en seconde position est à son tour soumis à un dernier round, c'est-à-dire au 6ème vote, dans les mêmes conditions. Et s'il ne recueille pas non plus le suffrage nécessaire, le processus est déclaré infructueux et devra être relancé.

Les deux candidats étaient déjà au coude à coude lors des deux tours de sondage. Ce qui présageait déjà de l'âpreté des votes à venir. En effet, l'on a abouti au sixième round sans que les votants ne soient parvenus à accorder les voix requises à l'un ou l'autre des deux candidats. Et comme l'a si bien indiqué la Présidente de la Commission, ainsi va la démocratie et il faut s'en tenir à ce mode choisi et adopté de manière consensuelle.

La candidature du Dr Lassina Zerbo, endossée par l'Union africaine, a fait l'objet d'un engagement fort et d'un lobbying des autorités burkinabè auprès de la communauté internationale. L'Ambassadeur Dieudonné Kéré et le Dr Lassina Zerbo ont également organisé de nombreuses rencontres bilatérales et régionales dans le cadre de la promotion de cette candidature. En outre, la Mission permanente du Burkina Faso à Vienne a, au nom du gouvernement burkinabè, initié diverses actions en direction de l'ensemble des Missions permanentes des Etats signataires pour solliciter leur soutien. Il convient aussi de saluer le travail de l'Ambassadeur/Représentant permanent de Tunisie, en sa qualité de Président du Groupe Africain des Ambassadeurs à Vienne, en direction des Présidents des Groupes africains des Ambassadeurs basés à New York, Paris, Genève, Bruxelles, Berlin et Addis-Abeba. Ce travail de synergie qui s'est déroulé avec la grande implication des Ambassadeurs burkinabè dans ces régions ont permis une plus grande mobilisation des voix des Etats membres en faveur du candidat Zerbo.
Il faut donc se féliciter de ce que le Groupe africain et ses alliés ont fait montre d'abnégation et de solidarité jusqu'au bout du processus. Ils ont respecté et observé du début à la fin la stratégie et les consignes qu'ils ont arrêté de commun accord. L'un des enseignements de ce qui vient de se passer est que l'union sacrée de l'Afrique et de ses soutiens autour de la candidature d'Africains compétents aura permis de tutoyer les candidats des autres continents du globe.

Le Dr Lassina Zerbo qui fut Directeur du Centre international des données au sein de l'OTICE avant d'occuper depuis 2013 le poste de Secrétaire exécutif connait bien l'institution. Tous les Etats membres sont unanimes sur sa compétence et le travail remarquable qu'il a réalisé à la tête de l'Organisation durant ces sept dernières années dans le cadre de la recherche de la paix et de la sécurité dans le monde.

De nombreux Etats membres attendent du prochain Secrétaire exécutif qu'il emploie ses compétences techniques, managériales et diplomatiques, pour amener les Etats encore « réticents » à faire le saut ultime, en vue de s'inscrire résolument dans la dynamique de la non-prolifération et du désarmement nucléaires.

Le candidat burkinabè apparaît comme l'homme de la situation. Mais son challenger australien et ses soutiens, avec en tête les Etats-Unis, l'Allemagne, le Royaume Uni, le Canada, la France, le Japon et la Belgique, confessent en coulisses être réticents à lui concéder un autre bail, quand bien même les textes de l'OTICE ne limiteraient pas le nombre de mandats du Secrétaire exécutif.

A l'issue de la proclamation des résultats, les représentants des deux candidats n'ont pas fait de déclaration. Maintenant que tout a été remis à plat, il faut espérer que le prochain Secrétaire exécutif puisse être désigné selon une nouvelle procédure avant fin juillet 2021, date de l'achèvement du mandat du Dr Zerbo. On comprend dès lors l'amertume de Madame l'Ambassadeur Faouzia Mebarki, Présidente de la Commission préparatoire, qui après avoir félicité les uns et les autres pour la transparence et le fair-play durant tout le processus, a toutefois regretté que cette 55ème session ne soit pas parvenue à désigner le successeur du Dr Lassina Zerbo.
En rappel, l'Organisation du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires dont le siège est à Vienne, en Autriche, a été créée le 19 novembre 1997 sous l'égide de l'Organisation des Nations Unies. Son premier Secrétaire exécutif fut le Dr Wolfgang Hoffmann d'Allemagne (1997-2005). L'Ambassadeur Tibor Toth de la Hongrie lui succédera de 2005 à 2013 et le Dr Lassina Zerbo en est le troisième.

Simon YAMEOGO

Categories: Afrique

Fasobaromètre du 22 décembre 2020

Tue, 22/12/2020 - 17:40

Yacouba SAWADOGO
« Champion de la terre 2020 »

Après avoir reçu le Prix Nobel alternatif 2018 pour ses efforts pour reboiser son village, à travers notamment la technique du Zaï, Yacouba Sawadogo vient d'être déclaré par les Nations Unies « Champion de la terre 2020 ». Une autre reconnaissance internationale pour ce fermier qui se bat depuis des décennies stopper le désert.

Dr Aimé Sosthène OUEDRAOGO
Journaliste

Il a été sacré lauréat du Prix André Guazé, lors des travaux du 20ème Concours d'agrégation en Médecine tenus en novembre 2020 à Brazzaville. Ce spécialiste en Anatomie et Cytologie pathologiques de l'UFR/SDS de l'Université Joseph Ki-Zerbo remporte ainsi la récompense du meilleur lauréat du Concours d'agrégation en sciences de la santé.

Pr Pierre MEYER
Enseignant de droit

En déclarant publiquement sur Facebook avoir jeté les décorations des Ordres burkinabè reçues au cours de sa carrière pour protester contre la position du Burkina sur les questions d'homosexualité, il s'est attiré l'indignation de beaucoup de Burkinabè. En plus de la suspension de la cérémonie d'hommage que lui préparait l'université, il pourrait encourir d'autres sanctions aux termes de l'article 351-1 du Code pénal qui punit l'outrage aux symboles de l'Etat.

Roch Armel BAKYONO
Fondateur du « Cécrabisme »

Le fondateur du cabinet d'expertise qui dit avoir développé une spiritualité d'essence africaine a aujourd'hui maille à partir avec plusieurs dizaines de ses disciples et avec la justice. Si pour ceux qui lui sont restés fidèles, il est un envoyé de Dieu venu sauver l'Africain, pour ses contempteurs, il n'est qu'un vil escroc. Il fait déjà face à deux procès dont les verdicts permettront sans doute de savoir à quel saint se vouer.
Categories: Afrique

Recherche scientifique et innovation au Burkina : Les chercheurs proposent des solutions pour le développement de chaque domaine

Tue, 22/12/2020 - 16:30

Le ministre en charge de la Recherche scientifique et de l'Innovation, Pr Alkassoum Maïga, a donné le coup d'envoi, ce 22 décembre 2020 à Ouagadougou, de la deuxième session ordinaire du Haut Conseil national de la recherche scientifique et de l'innovation. Une session au cours de laquelle, les acteurs se pencheront sur les grands défis auxquels le Burkina est confronté dans chaque domaine afin de faire des propositions de solutions pour leur développement.

« Faire de la recherche scientifique et de l'innovation l'un des principaux leviers et outils de développement du Burkina Faso ». C'est l'un des engagements du gouvernement qu'a rappelé le ministre Alkassoum Maïga, à l'occasion de cette deuxième session ordinaire du Haut Conseil national de la recherche scientifique et de l'innovation.

Le ministre en charge de la Recherche scientifique, Pr Alkassoum Maïga

Au cours de ladite session, les membres du Haut Conseil composé, entre autres, de chercheurs, des secteurs productifs, socio-culturels et des régions, des départements ministériels et d'institutions de l'Etat passeront en revue tous les défis auxquels le Burkina Faso est confronté dans les différents domaines de la société. Ce qui leur permettra de faire des propositions de solutions dans chaque domaine pour qu'il puisse être pris en compte dans les décisions politiques en vue de contribuer au développement du pays.

Car les résultats qui sortiront de ce rendez-vous scientifique, rappelle le premier responsable de la Recherche scientifique, seront des substrats qui permettront au gouvernement d'orienter sa prise de décision dans tous les domaines. C'est pourquoi, poursuit le ministre Maiga, au sortir de cette session, des commissions seront mises en place autour des différentes thématiques, notamment sur la santé, l'éducation, l'économie, l'agriculture et de l'environnement en vue d'avoir de l'accompagnement dans la réflexion et dans la prise de décision.

Chercheurs et acteurs politiques et civils passent en revue les différents défis du Burkina pour des solutions scientifiques

Pr Alkassoum Maiga soutient que les gouvernants ne peuvent plus se passer de la recherche et de l'innovation s'ils veulent réellement contribuer au développement de leur pays. C'est pourquoi, il a souligné qu'il est important que les savants mettent leur génie au bénéfice de leur pays en apportant des réponses scientifiques et technologiques aux problèmes qui minent le développement. « C'est ainsi que la recherche contribuera à ouvrir la voie au développement durable dans tous les secteurs, parce que le monde scientifique regorge d'hommes et de femmes compétents et talentueux et capables de relever ce défi », a renchéri le ministre Maiga.

Des défis à relever

Parlant du Haut Conseil national de la recherche scientifique et de l'innovation, il faut dire que c'est une instance nationale de prospective, de réflexion et de concertation en matière de recherche scientifique et de technologies. Une instance qui a, selon le directeur général de la recherche scientifique, le Pr Idrissa Kaboré, plusieurs missions à accomplir.

Le directeur général de la recherche scientifique, Pr Idrissa Kaboré

Il s'agit de donner son avis sur les grands choix de la politique scientifique et technologique, proposer des orientations et des stratégies pour la formulation de la politique nationale et internationale, etc.
Pour ce qui concerne les défis qu'il doit relever, le directeur général de la recherche scientifique a cité l'amélioration de la gouvernance de la recherche scientifique, l'orientation de la recherche vers les objectifs du développement, l'autonomisation financière des centres de recherche, etc.

Avis éclairés sur la pandémie du Covid-19

Il faut souligner que le Haut Conseil national sur la recherche scientifique et de l'innovation enregistre plusieurs acquis à son compte. Des acquis parmi lesquels, le ministre Alkassoum Maiga a cité la mise en œuvre d'une commission ad'hoc qui a été chargée d'analyser la situation sanitaire, sociale et économique relative à la pandémie du Covdi-19 et formuler des avis éclairés aux autorités. Ce qui a permis d'avoir des modèles mathématiques développés pour prédire l'évolution de l'épidémie, des phytomédicaments présentés pour des essais cliniques financés et de nombreuses recettes de la médecine et de la pharmacopée traditionnelle proposées.

Yvette Zongo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Entrepreneuriat : Optez pour le « poulet Mira » pour manger sain et local

Tue, 22/12/2020 - 16:30

« Poulet Mira », c'est le nouveau produit mis sur le marché par Mira élevage, une entreprise spécialisée dans la confection de couveuses, mais aussi dans l'élevage de volailles. Les prix de ces poulets locaux varient de 2 500 F CFA à 4 000 F CFA. Le lancement de cette marque de volaille a eu lieu le dimanche 20 décembre 2020 au siège de l'entreprise sis au quartier Karpala de Ouagadougou.

Les prix du poulet varient de 2500 F CFA à 4000 F CFA

Il y a encore peu, la presse s'est fait l'écho de la destruction de centaines de kilogrammes de poulets importés, impropres à la consommation. C'est pour éviter à la population d'acheter du poulet congelé importé, avec tous les risques que cela comporte, que Mira élevage a mis sur le marché sa marque de poulets dénommée « Poulet Mira ». Il s'agit de poulets locaux ou métissés élevés par des paysans encadrés par l'entreprise Mira élevage. A en croire le directeur général de Mira élevage, Kadré Sawadogo, son entreprise a formé plus de 14 000 personnes qui sont tous devenus des producteurs de volailles. L'idée de lancer cette marque de poulet avait donc pour objectif dans un premier temps de les aider à écouler leurs produits.

Kadré Sawadogo, directeur général de Mira élevage

Possibilité de livrer plus de 4 000 poulets par jour

Pour un début, Mira élevage peut livrer jusqu'à 4 000 poulets locaux par jour sous différentes formes : poulets vivants, poulets abattus et livrés le même jour, congelés ou encore cuisinés. Pour ce faire, il faut débourser entre 2 500 F CFA et 4 000 F CFA, le prix de la qualité selon le promoteur. Il assure, en effet, que de la production à l'abattage et même à la cuisson, tout est contrôlé et l'accent est mis sur la qualité. C'est pourquoi, il invite les Burkinabè à opter pour son poulet. « J'invite les Burkinabè à consommer le poulet Mira, parce que la plupart des poulets congelés que l'on retrouve sur le marché, ce sont des poulets importés dont la qualité est douteuse. Par contre les poulets Mira, ce sont des poulets produits sur place, des poulets locaux et non de chairs », a-t-il laissé entendre.

Le « poulet Mira » se présente sous plusieurs formes dont du congelé

En attendant de conquérir le territoire national et même au-delà, l'international, Mira élevage a ouvert un restaurant-témoin pour promouvoir le « poulet Mira ». En plus des poulets, Mira élevage compte également commercialiser dans les jours à venir des pintades, des cailles et des dindons.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Categories: Afrique

Promotion de la filière anacarde : Le comité interprofessionnel dresse le bilan de ses activités

Tue, 22/12/2020 - 16:30

Le Comité interprofessionnel de l'anacarde du Burkina Faso (CIAB) tient son Assemblée générale ordinaire, les 21 et 22 décembre 2020 à Bobo-Dioulasso. Il s'agira pour les participants, de dresser le bilan des actions menées par ledit comité au cours de l'année 2020 et d'annoncer des orientations futures. La cérémonie d'ouverture des travaux a eu lieu ce lundi 21 décembre 2020.

L'Assemblée générale (AG) du Comité interprofessionnel de l'anacarde du Burkina Faso (CIAB) se présente comme étant une instance suprême de décision et d'orientation. Ainsi, après une année d'exercice, il apparait nécessaire pour les membres dudit comité de rendre compte aux acteurs de la filière anacarde. D'où la tenue de cette rencontre, les 21 et 22 décembre 2020 à Bobo-Dioulasso.

Le premier jour des travaux sera ainsi consacré, en session extraordinaire, à la relecture des textes statutaires de l'interprofession. Et le deuxième jour, en session ordinaire, le conseil d'administration et son bureau rendront compte des actions menées courant l'année 2020. Le programme de travail de l'exercice 2021 sera également présenté pour avis.

Les acteurs de la filière anacarde présents à leur AG

« Au cours des travaux, nous allons examiner le projet de relecture des textes statutaires du CIAB en session extraordinaire, faire le bilan technique et financiers des activités menées en 2020, présenter le programme de travail et de budget annuel de l'exercice 2021, échanger sur les questions diverses », a expliqué la présidente du CIAB, Minata Koné, qui a présidé la cérémonie d'ouverture des travaux. Selon elle, l'année 2020 a été particulièrement éprouvante et pour cause, la pandémie à coronavirus qui a affecté le monde entier et impacté négativement l'économie des pays. Et bien évidemment la filière anacarde n'a pas été épargnée. Aux corolaires de cette pandémie s'ajoute bien d'autres difficultés. « Ces difficultés ne nous ont pas empêchés totalement de travailler et de consolider certains acquis. C'est pourquoi nous nous réjouissons aujourd'hui de pouvoir rendre compte des actions menées cette années et ce, par devoir de redevabilité », a-t-elle laissé entendre.

Le trésorier adjoint du CIAB, Diloma Félix Irma

Toutefois, elle a adressé ses remerciements à tous les partenaires qui œuvrent pour un bien être de la filière anacarde au Burkina Faso. Elle reste convaincue que la filière anacarde constitue un puissant levier de développement économique et social pour le pays. C'est pourquoi, elle a invité tous les acteurs à poursuivre les efforts pour une filière plus forte et rayonnante. En effet, l'anacarde est la 3e filière d'exportation du Burkina Faso et est pourvoyeuse de millions d'emplois au Burkina. La production nationale de noix brute est d'environ 110 000 tonnes. Cette rencontre connait la présence des acteurs directs de la filière siégeant à l'AG, des services techniques de l'Etat, les partenaires et personnes ressources qui accompagnent la filière anacarde.

La photo de famille

Le CIAB a acquis beaucoup d'expériences depuis sa création

Le trésorier adjoint du CIAB, Diloma Félix Irma, a souligné que le CIAB est né de la volonté des acteurs de la filière de l'anacarde de s'organiser. Il se présente comme étant un cadre de concertation pour les défenses de leurs intérêts matériels, socio-économiques, financiers et moraux. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

Categories: Afrique

Boucle du Mouhoun : Le ministre Niouga Ambroise Ouédraogo à l'écoute des agences de l'eau du Burkina

Tue, 22/12/2020 - 16:30

Les cinq agences de l'eau du Burkina ont échangé le lundi, 21 décembre 2020 dans la cité de Bankuy avec leur ministre de tutelle. Cette rencontre d'échanges a permis aux agences d'exposer le bilan des activités réalisées. Le ministre Niouga Ambroise Ouédraogo a pris connaissance des acquis, des défis et des perspectives autour de la gestion intégrée des ressources en Eau du Burkina.

« L'eau est au centre de la vie humaine, animale et végétale, mais est fortement menacée au regard des fortes pressions qu'elle subit. Cette situation n'est pas sans conséquence s'il n'y a pas un bon système de gouvernance autour de cette ressource dite ‘'or bleu'' ». C'est ainsi que le représentant du maire de la commune de Dédougou, Lombo Jérémie Kadéba, a planté le décor, souhaitant la bienvenue aux participants.

Une vue du présidium

C'est en cela également que se trouve tout le bien fondé des agences de l'eau. Échanger avec elles est une nécessité pour mieux appréhender la problématique de l'eau. « J'ai demandé cette rencontre pour, d'une part, saluer vos efforts, et, d'autres part, échanger sur les différentes préoccupations afin d'identifier les voies et moyens, vous permettant d'accomplir vos missions de façon efficace et efficiente », a situé le contexte de la rencontre, le ministre de l'Eau et de l'Assainissement, Niouga Ambroise Ouédraogo.

Les agences de l'eau, selon les explications du ministre Ouédraogo, sont des regroupements d'intérêt public, créés par convention constitutive entre l'Etat et les collectivités territoriales. Ces agences, faut-il le rappeler, ont compétence dans un espace de gestion des ressources en eau dont l'objectif est de valoriser l'espace à travers la concertation des acteurs et la coordination des actions y relatives.
On entend donc par agences de l'eau, des structures de mise en œuvre de la gestion intégrée des ressources en eau à l'échelle des bassins hydrographiques à travers le programme national.

Les participants

La rencontre de Dédougou a été organisée pour dresser le bilan des activités et prospecter des perspectives pour ces agences selon la planification de la GIRE. La gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) peut être définie comme « un processus qui favorise le développement et la gestion coordonnée de l'eau, des terres et des ressources connexes en vue de maximiser, de manière équitable, le bien-être économique et social en résultant, sans pour autant compromettre la pérennité d'écosystèmes vitaux ».

Les représentants des cinq agences de l'eau, mises en place selon le plan d'action pour la gestion intégrée des ressources en eau (PAGIRE), ont échangé à bâton rompu avec leur ministre de tutelle. « Le ministre a invité les agences de l'eau à persévérer et leur a témoigné sa reconnaissance. Des préoccupations, il est ressorti, l'adoption du SDAGE (schémas directeurs d'aménagement et de gestion des eaux) de l'agence de l'eau du Nakambé qui est dans le circuit. L'un des problèmes soulevés reste la prise en compte des agents non étatiques qui cause problème au niveau de la chaîne financière. Le ministre a pris l'engagement de suivre l'évolution des arrêtés introduits dans le circuit pour la bonne marche des activités des agences de l'eau du Burkina », a résumé, Moustapha Congo, le secrétaire permanent de la GIRE.

Moustapha Congo, secrétaire permanent pour la Gestion intégrée des Ressources en Eau (SP/GIRE)

La question de la CFE

Le Burkina Faso compte cinq agences de l'eau à savoir l'agence de l'eau du Mouhoun, du Nakanbé, du Gourma, des Cascades et du Liptako. Les missions régaliennes de ces structures sont entre autres la promotion d'une utilisation rationnelle de l'eau, la lutte contre la pollution en protégeant les milieux aquatiques et surtout la perception les taxes auprès des utilisateurs de l'eau. L'une des taxes, la plus importante et qui a fait l'objet des débats, reste la contribution financière en matière d'eau (CFE).

Dans les échanges au cours de la rencontre, il a été relevé des difficultés de recouvrement de cette taxe réfutée par certains « pollueurs-payeurs » ou « préleveurs payeurs ».[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

DEMBELE LAWALI
Lefaso.net

Categories: Afrique

Enquête en ligne dans le cadre de la préparation d'une thèse de doctorat en Sciences de l'Information et de la Communication

Tue, 22/12/2020 - 15:30

Dans le cadre de la préparation de notre thèse de doctorat portant sur l'espace public démocratique, matérialisé entre autres par les groupes de discussions sur Facebook, nous vous soumettons ce questionnaire.

Ce questionnaire est anonyme et ne saurait faire l'objet d'un usage contre quiconque. Merci de répondre à notre questionnaire en cliquant sur ce lien. Il vous prendra une vingtaine de minutes. Merci pour votre contribution. https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSc3Kult3zlnE0G-ACQfgctwez5FzQaJGuKG6UcCYlo739EwTw/viewform?usp=sf_link ou venez sur la page Facebook de l'étude https://www.facebook.com/rechercheencommunication et discutez avec nous. A vous de jouer !

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Etablissement Privé Marie Curie : Une journée dédiée aux objectifs de développement durable

Tue, 22/12/2020 - 11:30

Dans le cadre de ses activités de sensibilisation le professeur de chimie Yvonne Bonzi de l'université Joseph Ki-Zerbo, a organisé le vendredi 18 décembre 2020, plusieurs activités dont un concours sur la connaissance des objectifs de développement durable (ODD). La compétition s'est déroulée à l'établissement privé Marie Curie de Ouagadougou. Cette journée scientifique a pour objectif de promouvoir les sciences et la sensibilisation des filles.

« 17 objectifs de développement durable ». C'est sous ce thème que la journée scientifique a ouvert ses portes, une activité organisée grâce à un financement de l'International science programme de la coopération suédoise. Au menu de cette journée, il y avait entre autres, l'exposition de posters de doctorants de l'université Joseph Ki-Zerbo et un concours des élèves de 3e et de terminale du Cours privé Marie Curie sur la connaissance des ODD. Ainsi à travers des messages, des banderoles et les 27 posters de doctorants, les jeunes élèves ont découvert tout le travail abattu par leurs ainés pour l'atteinte de zéro pauvreté, zéro faim, ville durable, énergie propre, eau pour tous au Burkina.

Après proclamation des résultats devant l'ensemble des élèves de l'établissement, ce sont respectivement les élèves Jonas Lompo, meilleur garçon, et Abibata Ouédraogo, meilleure fille de la classe de terminale, qui se sont illustrés. Les deux lauréats repartent chacun avec une attestation et la somme de 60 000 FCFA. « Je remercie le Pr Bonzi pour l'initiative de sensibilisation des élèves sur l'importance des objectifs de développement durable qui concerne tout le monde. J'invite les élèves à tirer profit des informations affichées depuis plusieurs jours et des conseils de Pr Bonzi tout en félicitant la centaine d'élèves qui se sont inscrits pour participer au concours » a déclaré le fondateur de l'établissement privé Marie Curie de Ouagadougou, Harouna Toguyeni.

« Nous sommes tous des bénéficiaires visés par les ODD. Personne ne doit être laissé de côté. Pensons donc à tous les déplacés internes du Burkina Faso, plus d'un million, qui ont besoin d'eau, d'alimentation, de maison, d'école, de justice » a déclaré le Pr Bonzi de l'université Joseph Ki-Zerbo.

Devant les élèves de l'établissement, le Pr Bonzi n'a pas manqué d'encourager les élèves en les interpellant en ces termes : « Toutes les matières sont importantes pour le développement durable comme les 17 ODD tous interconnectés et qui doivent être atteints ensemble d'ici 2030. »

Si tu veux, tu peux

Dans le but d'amener les filles à aimer et à emboiter le domaine des sciences, le Pr Bonzi a eu un discours spécial à leur égard. « Je suis professeur de chimie après avoir été comme vous. Je suis venue donc vous dire que si nous voulons nous pouvons. Aux filles si tu veux, tu peux », leur a-t-elle lancé.

Selon elle, l'agenda mondial doit commencer maintenant pour eux au Cours privé Marie Curie avec l'ardeur au travail et dans la discipline car ils sont les acteurs de demain. Pour rappel, c'est en 1999 que le Pr Bonzi membre de l'Association des femmes scientifiques (AFSCIB-B) a décidé d'initier un concours sur Marie Curie. Considérée comme une scientifique d'exception, Marie Curie est la première femme à avoir reçu le prix Nobel (physique en 1903 avec son mari, Pierre Curie), et à ce jour la seule femme à en avoir reçu deux (chimie en 1911). Elle reste à ce jour la seule personne à avoir été récompensée dans deux domaines scientifiques distincts.
IssoufouOuédraogo

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11e édition du Ouistiti d'or

Tue, 22/12/2020 - 11:00
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ENAM : Liste des candidats burkinabè et non burkinabé sur titre privé présélectionnés pour le test écrit

Tue, 22/12/2020 - 09:30

Le Directeur général de l'Ecole nationale d'administration et de magistrature (ENAM) porte à la connaissance de l'ensemble des candidats burkinabè et non burkinabé qu'à l'issue de l'examen des dossiers d'inscription sur titre privé au titre de l'année scolaire 2020-2021 à l'ENAM, les candidats dont les noms suivent sont présélectionnés pour le test écrit :

Liste des candidats burkinabè et non burkinabé sur titre privé présélectionnés pour le test écrit
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Appel à collaboration : L'association Wendkouni pour le développement de l'Afrique souhaite ouvrir en 2021 des représentations

Tue, 22/12/2020 - 09:30

Dans le cadre de l'extension de ses activités à travers le monde, l'association Wendkouni pour le développement de l'Afrique souhaite ouvrir en 2021 des représentations en Afrique, en Europe, en Amérique et en Asie pour la commercialisation de ses produits de phytothérapies faits à base de plantes naturelles qui soignent l'homme, la volaille, le bétail et pour l'organisation de formations sur des modules générateurs de revenus.

Les représentants vont s'approvisionner auprès de l'association en gros et les revendre en détail dans les pays représentatifs. Une commission de 40% sera reversée au représentant sur les produits vendus et les différentes formations organisées.

Nous saisissons cette occasion pour vous souhaiter en cette fin d'année, joyeuses fêtes de fin d'année, une bonne, heureuse et fructueuse année 2021.
Pour toute information complémentaire veuillez nous contacter aux numéros suivants :
70 20 61 46 / 75 62 68 36 / 71 65 05 33 / 76 19 50 29

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AVIS DE RECRUTEMENT D'UN/E SPECIALISTE TECHNIQUE (CONSULTANT/E) EN EGALITE ENTRE LES SEXES – SUIVI DES PROJETS

Tue, 22/12/2020 - 09:30

PROJET DE SERVICES D'APPUI SUR LE TERRAIN (PSAT)

Le Projet de Services et d'Appui Terrain Burkina-Bénin (PSAT) est une structure de prestation de service qui apporte un appui technique, administratif et logistique à la Coopération canadienne au Burkina Faso et au Bénin dans la délivrance de ses projets et programmes avec ces deux pays.

Le Canada considère l'égalité entre les sexes comme un objectif en soi et comme un levier de tous les objectifs de paix, de sécurité et de développement durable. Le Canada, dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique féministe d'aide internationale, s'assure par son programme de coopération bilatérale au Burkina Faso que l'égalité entre les sexes demeure une dimension dont tient compte l'ensemble du cadre de programmation.

En plus d'intégrer l'Egalité entre les Sexes (ES) dans tous les secteurs d'intervention du programme de coopération bilatérale du Canada au Burkina Faso, le Canada joue aussi un rôle de leadership dans le dialogue politique pour s'assurer que l'égalité des sexes est dans l'agenda de développement du pays et accompagne le Gouvernement du Burkina Faso ainsi que les organisations de la société civile dans leurs efforts à promouvoir et à appliquer les droits des femmes et l'égalité entre les sexes.

Dans ce contexte, le PSAT recherche, pour mise à disposition de la coopération canadienne, une/un spécia-liste technique polyvalent-e pour le Burkina Faso, maitrisant les enjeux de développement durable, ayant une vaste et longue expérience dans le domaine de l'Egalité entre les Sexes (ES), particulièrement en matière de programmation, et une profonde connaissance de l'environnement institutionnel de l'ES au Burkina Faso, et de la dynamique des différents acteurs et actrices de ce secteur.

La/le spécialiste technique aura la tâche principale, durant la période identifiée, de contribuer à l'intégration effective de l'ES dans tout le cadre de programmation, incluant le suivi et le rapportage de résultats en ES (cf. détails dans les TDR disponibles sur demande).

Le mandat du/de la consultant-e débutera en Janvier 2021 pour s'achever le 31 mars 2022 avec un niveau d'effort d'environ 17 jours par mois, pour un total de 238 jours environ et une période maximale de 14 mois.

Les candidatures recevables sont celles des Spécialistes techniques en Egalité entre les Sexes titulaires d'un diplôme universitaire (BAC + 5) d'une université reconnue dans le domaine des sciences sociales ou domaines connexes, de préférence avec une spécialisation en gestion du genre et du cycle de projet. Elles/Ils devraient en outre justifier d'une expérience pertinente de travail dans l'intégration de l'EFH dans les projets de déve-loppement d'au moins cinq ans, d'une expérience de travail dans un poste apparenté d'au moins deux ans, d'une expérience avérée dans la formulation de conseils et de recommandations et d'une expérience dans l'analyse, le suivi et ou l'application de la politique nationale en matière de genre (cf. détails dans les TDR dis-ponibles sur demande).

Les expert-e-s répondant aux exigences et intéressé-e-s par cette mission sont invité-e-s à demander les TDR et le canevas de CV et aussi à transmettre leur dossier de candidature uniquement par courriel aux deux adresses suivantes : gnadembega@psatbfbenin.org et itoure@psatbfbenin.org , au plus tard le 8 Janvier 2021 à 17h00 (délai de rigueur).

Les dossiers de candidature devront comporter les éléments ci-dessous :
1. Un CV démontrant que le/la candidat-e réunit au moins les exigences essentielles requises et présenté selon le canevas fourni sur demande ;
2. Une lettre de motivation d'une page et demie maximum ;
3. L'indication du taux d'honoraires journaliers en TTC demandés pour la mission, dans un fichier pdf ;
4. Au moins 3 références professionnelles récentes.

Le recrutement se déroulera selon les étapes suivantes :
1. Présélection, évaluation et classement des candidatures présélectionnées ;
2. Entretiens avec une short-list de candidat-e-s ;
3. Contact des références professionnelles.

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Pétition pour fixer l'âge légal du mariage à 18 ans sans exception pour les filles et les garçons

Tue, 22/12/2020 - 09:30

Je m'engage pour l'adoption rapide du Code des personnes et de la famille révisé qui fixe, l'âge légal du mariage à 18 ans sans exception pour les filles et les garçons.
Une pétition pour l'accélération de l'adoption du code des personnes et de la famille, fixant l'âge légal du mariage à 18 ans sans exception pour les filles et les garçons.

Les acteurs de lutte contre le mariage d'enfants réunis au sein du Groupe d'Action de Lobbying et de Plaidoyer (GALOP), du Réseau des Femmes Ministres et Parlementaires ( REFEMP) et de la Coalition Nationale contre le Mariage d'Enfants au Burkina Faso (CONAMEB), soucieux du bien-être des enfants du pays, lancent une pétition pour une adoption rapide du nouveau code des personnes et de la famille par le conseil des ministres, puis par l'Assemblée Nationale.

Vous pouvez contribuer à sauver la vie de nombreux enfants en soutenant cette pétition, signez ici : https://www.change.org/p/pr%C3%A9sidence-du-faso-je-m-engage-pour-l-adoption-rapide-du-code-des-personnes-et-de-la-famille-r%C3%A9vis%C3%A9-qui-fixe/psf/share?source_location=signed_interrupt

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Commémoration de l'assassinat de Norbert Zongo : Depuis le cimetière de Gounghin, le CODMPP et la CCVC renouvèlent leur détermination à poursuivre la lutte

Sun, 13/12/2020 - 23:08

En attendant de manifester leur mécontentement sur la place publique et réclamer vérité et justice pour Norbert Zongo et ses compagnons d'infortune, assassinés le 13 décembre 1998, le Collectif des organisations démocratiques de masse et des partis politiques (CODMPP) et la Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l'impunité et pour les libertés (CCVC) se sont rendus au cimetière municipal de l'arrondissement n°6 de Ouagadougou, tôt le matin du dimanche 13 décembre 2020, pour un dépôt de gerbes de fleurs sur leurs tombes. Ils y ont livré un message et promis poursuivre la lutte.

13 décembre 1998, 13 décembre 2020, voilà de cela 22 ans que Norbert Zongo, journaliste d'investigation, et ses trois compagnons d'infortune ont été "lâchement" assassinés. 22 années après, il est toujours attendu que Justice soit rendue pour que reposent à jamais leurs âmes. Le CODMPP et la CCVC ont procédé à un dépôt de gerbes, le dimanche 13 décembre 2020, sur les tombes de Norbert et ses compagnons.

« Je crois que c'est un acte qu'il faut perpétuer, jusqu'à ce que la vérité se fasse » a laissé entendre, le président de la CCVC, Chrysogone Zougmoré peu après le recueillement. Il informe, tout de même, que le dossier connait quelques avancées. « L'année dernière à la même période, nous annoncions que nous avions enregistré quelques avancées » a-t-il dit, précisant qu'il s'agissait de l'avis favorable qui avait été donné pour l'extradition de François Compaoré, principal accusé dans le dossier.

Chrysogone Zougmoré, président de la CCVC

Au-delà de l'avis favorable, il poursuit : « Nous avons enregistré au mois de mars 2020, la signature du décret d'extradition de François Compaoré par le gouvernement français. C'est un petit pas en plus. L'intéressé a formulé un ultime recours auprès du Conseil d'Etat français et nous attendons que le Conseil d'Etat français se prononce, afin que les choses puissent avancées ».

A l'intérieur du pays, Chrysogone Zougmoré signale également un nouvel état d'esprit qui se veut rassurant. « Il y a une ouverture d'esprit qui est là, mais qui ne nous empêche pas de poursuivre la mobilisation. Vous avez pu suivre le 5 décembre dernier le point de presse du procureur du Faso, près le tribunal de grande instance de Ouagadougou qui est revenu sur les différentes étapes de la procédure. C'est une première qu'il faut saluer à sa juste valeur et poursuivre la lutte, jusqu'à ce que la vérité et la justice se fassent autour de ce crime odieux » a-t-il renchéri.

Les tombes des martyrs de l'insurrection et du Putch de septembre 2015 ont également été visitées

A sa suite, Me Benewendé Stanislas Sankara a reconnu qu'il y a eu une instruction sérieuse en vue d'un procès équitable qui pourra respecter les normes et les standards internationaux. « Les choses quelque peu trainent, au regard de l'ampleur des crimes qui ont été commis. Un tel crime a certainement été planifié, élaboré avec des complices, pour que les exécutants puissent faire leurs basses besognes » a-t-il expliqué.

Pour le jugement du dossier, qui attend l'extradition de François Compaoré, Me Sankara pense que le dernier mot revient au juge d'instruction et non au gouvernement français. « De mon point de vue, si François Compaoré ne veut pas comparaitre, on peut passer outre et aller par la voie de contumace ». Cela est une possibilité, cependant pour que le dossier ait toute la sérénité, il aurait été plus sage que la demande d'extradition du Burkina Faso soit suivie d'effet, a-t-il relevé. Pour lui, il y a déjà une décision de justice qui a été rendue, il y a des accords de coopération entre le Burkina Faso et la France et de ce point de vue, il y a espoir que la France fasse diligence.

Me Stanislas Sankara, un des avocats du dossier

Les « vieux démons »

L'Association des journalistes du Burkina (AJB) a, dans son message livré par son président, Guézouma Sanogo, signifié que le crime de Sapouy a été perpétré dans l'ultime but de faire cesser les investigations de Norbert Zongo sur l'affaire David Ouédraogo, chauffeur de François Compaoré, « torturé à mort dans les locaux du tristement célèbre Conseil de l'Entente ».

Guézouma Sanogo, président de l'AJB, livrant son message

Alors que le pouvoir tentait de faire passer ce crime pour un banal accident de la circulation, tous ceux qui arrivaient sur le lieu du crime fumant y voyaient la signature du régime, a affirmé Guézouma Sanogo.
Depuis six ans, après l'insurrection populaire et la résistance "victorieuse" au coup d'Etat de septembre 2015, dit-il « nous avons des noms, des visages, pas encore de procès, pas de vérité, pas de justice. On nous a fait des promesses, des engagements ont été pris, mais toujours rien de concret ».

Au contraire, Guézouma Sanogo a déploré, le retour de ce qu'il a qualifié de « vieux démons » à travers des exécutions sommaires et extrajudiciaires, suscitées et alimentées par la stigmatisation de certaines communautés, la constitution d'escadrons de la mort procédant à des assassinats ciblés, des tentatives d'attentats à la vie de combattants de la liberté, des tentatives de musellement de milliers de travailleurs, etc. Il réitère la détermination de lui et de ses confrères à se battre sans relâche jusqu'à ce que la lumière soit faite sur les évènements tragiques du 13 décembre 1998.

Etienne Lankoandé
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22e anniversaire de l'assassinat de Norbert Zongo : L'extradition de François Compaoré exigée

Sun, 13/12/2020 - 23:00

Le Collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques (CODMPP) et la Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l'impunité et pour les libertés (CCVC) ont tenu un meeting d'hommage pour le 22e anniversaire des assassinat de Norbert Zongo et ses trois compagnons d'infortune, ce dimanche 13 décembre 2020.

13 décembre 1998 - 13 décembre 2020. Cela fait 22 ans que le journaliste d'investigation Norbert Zongo et trois de ses compagnons ont été assassinés. C'est la Place de la nation, symbole de la lutte, qui a accueilli l'événement du jour. Après avoir déposés des gerbes de fleurs et s'être recueillis sur les tombes des disparus au cimetière municipal de Goughin, le message de l'anniversaire a été livré aux « camarades » venus pour la cause.

Le CODMPP et la CCVC ont invité la population à redoubler de vigilance face maux qui touchent le Burkina Faso

Le thème retenu pour cette année est : « Face aux tergiversations et obstacles dressés par les régimes successifs sur les dossiers pendants, poursuivons avec détermination, la lutte pour la vérité et la justice pour Norbert Zongo et ses compagnons et pour toutes victimes de crimes de sang ».

Lire aussi Commémoration de l'assassinat de Norbert Zongo : Depuis le cimetière de Gounghin, le CODMPP et la CCVC renouvèlent leur détermination à poursuivre la lutte

Ce thème, à en croire le président du Collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques (CODMPP), Chrysogone Zougmoré, appelle à la poursuite de la lutte pour la vérité et la justice pour toutes les victimes de sang. « Notre peuple exige et attend l'extradition de François Compaoré et le jugement de ces crimes lâches et odieux », a-t-il déclaré.

Les années passent mais la « conviction quant à la victoire du peuple sur les commanditaires et exécutants de l'assassinat de Norbert Zongo et ses compagnons d'infortune ne fait que se conforter », ont affirmé les organisateurs du meeting.

Chrysogone Zougmoré espère qu'avec la mobilisation et la lutte populaire, le peule va triompher

« Un retour insidieux des vieux démons »

Au cours de ce meeting, certains traditionnels slogans sont revenus : « vérité et justice » ; « non, non et non » ; « mobilisation et lutte » et « trop c'est trop ». L'occasion a été bien choisie pour dresser une liste « des maux qui gangrènent » actuellement le Burkina Faso. La corruption, les détournements et la gestion opaque de deniers publics, ont été pointés du doigt. Les intimidations et tentatives d'agression des responsables syndicaux et hommes de médias rappellent les douloureux souvenirs du 13 décembre 1998. « Des actes et agissements qui sonnent comme un retour insidieux des vieux démons, tueurs sans visages toujours tapis dans l'ombre », a vociféré Chrysogone Zougmoré.

Il y a 22 ans jour pour jour, le journaliste d'investigation Norbert Zongo a été assassiné

Selon le président du CODMPP, ce triste anniversaire intervient dans un contexte d'aggravation de la crise multidimensionnelle (économique, sociale, morale, sanitaire et sécuritaire) que traverse le Burkina Faso. Ainsi, il a appelé les défenseurs des droits humains à rester mobilisés et vigilants dans la lutte.

La question de la réconciliation nationale et la paix sociale reviennent sur plusieurs lèvres. Le CODMPP et la CCVC donnent leur lecture de la situation. « Personne n'est contre la réconciliation nationale et la paix sociale. Mais il est inadmissible pour nous que l'on construise la réconciliation sur un champ d'impunité », a affirmé M. Zougmoré, qui exige qu'on fasse d'abord la lumière sur les crimes de sang impunis au Burkina Faso.

Cryspin Masneang Laoundiki
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11-Décembre 2020 : Le Burkina célèbre ses 60 ans d'indépendance à Banfora

Sun, 13/12/2020 - 22:55

Le peuple burkinabè a célébré le soixantième anniversaire de son indépendance, ce vendredi 11 décembre 2020 à Banfora, dans la région des Cascades. Cette célébration a été une occasion pour saluer la mémoire des pères fondateurs de la Nation et rendre un hommage aux Burkinabè pour leur résilience et leur engagement pour la patrie, la cohésion sociale et le développement du pays.

La ville de Banfora était en liesse ce vendredi 11 décembre 2020. La raison, c'est cette commune que la Nation burkinabè a choisie pour commémorer son 60e anniversaire de l'accession à la souveraineté nationale et internationale. Cette fête nationale célébrée avec fierté dans la cité du Paysan noir (autre nom de Banfora) est un évènement qui rappelle aux Burkinabè, leurs souvenirs et leur volonté de bâtir ensemble une Nation unie, forte et prospère.

Ainsi, depuis plusieurs jours, des activités ont eu lieu dans la cité du Paysan noir rentrant dans le cadre de la commémoration des festivités du 11-Décembre. Et comme à l'accoutumée, l'événement a été marqué par un "grand défilé" présidé par le Chef de l'État, Roch Kaboré. Pour cette parade civilo-militaire, il était attendu 3 500 défilants dont 1500 militaires et 2000 civils.

Des populations de la région sorties nombreuses pour assister à la parade

Cette année, la célébration de la fête nationale était placée sous le thème : « Cohésion nationale et engagement patriotique pour un développement durable du Burkina Faso dans un contexte d'insécurité et de Covid-19 ». Il s'agit là, selon le président du Faso, Roch Kaboré, d'une interpellation collective pour un Burkina Faso résolument tourné vers l'union sacrée de ses filles et fils, pour faire face aux défis actuels et assurer au Burkina, la sécurité, la santé et le développement économique et social.

La police municipale de Ouagadougou présente à la parade à Banfora

La pandémie du Covid-19, apparue en mars dernier au Burkina Faso, est toujours d'actualité. De ce fait, le chef de l'Etat a saisi l'occasion pour inviter les Burkinabè à la discipline et au sens de responsabilité, afin de briser la chaine de contamination par le respect des mesures barrières. « La maladie du Covid-19 n'a pas encore disparu du Burkina Faso ni du monde entier. C'est pourquoi nous avons appelé le peuple burkinabè à plus de responsabilité. Il s'agit pour nous, de nous protéger et d'éviter de contaminer les autres et de pouvoir briser la chaine de contamination. Cela va permettre de mettre fin à l'évolution de cette pandémie », a-t-il insisté. Pour lui, l'ensemble du corps médical qui travaille sur cette question pourra trouver satisfaction si les populations aussi faisaient un effort.

Le président du Faso, Roch Kaboré

Le président Kaboré a appelé les Burkinabè à porter leur masque, à garder la distanciation sociale, à se laver les mains régulièrement, à ne pas continuer à se serrer les mains comme avant. « C'est un moment qui est assez difficile, qui n'est pas dans nos cultures mais il faut l'accepter », a-t-il reconnu.

La cérémonie a été également le lieu de rendre hommage aux « braves soldats » et « valeureux volontaires pour la défense de la patrie » tombés sur le champ de bataille pour défendre l'honneur et la fierté du peuple. A cet effet, une minute de silence a été observée en leur mémoire.

Les élèves du Prytanée militaire du Kadiogo ouvrent le bal du défilé militaire

Banfora a un nouveau visage

Pour les festivaliers, la commémoration a été une réussite dans les Cascades. « Beaucoup de gens avaient demandé le report des festivités, heureusement pour nous que le gouvernement a maintenu sa décision. Nous nous réjouissons car la fête a été une réussite au-delà de ce que les gens avaient pensé », a laissé entendre Abdoulaye Hema, citoyen rencontré sur place. Avant de se réjouir de la construction des infrastructures dans la région des Cascades qui ont contribué à lui donner un nouveau visage.

En effet, la célébration tournante de la fête nationale du 11-Décembre a toujours été pour le gouvernement une opportunité pour renforcer les infrastructures socio-économique, sportive et culturelle modernes existant dans les régions afin de booster le développement local. C'est ainsi que Banfora, localité abritant le 11-Décembre 2020, a bénéficié de plusieurs infrastructures dont le coût de réalisation est estimé à environ 30 milliards de francs CFA.

Défilé motorisé

La région bénéficie aujourd'hui dans son ensemble de l'aménagement et de bitumage de 52,80 km de route bitumée dont 42 km à Banfora, 5,71 km à Sindou et 5,10 km à Niangoloko. Dans ces villes, plusieurs dizaines de km de caniveaux partiellement couverts ont été réalisés pour le drainage des eaux pluviales. Sept forages ont été réalisés en vue de l'approvisionnement des populations en eau potable.

Outre ces infrastructures routières, d'assainissement, il faut noter le renforcement en réalisation des infrastructures notamment le stade régional avec la rénovation de la clôture et la construction de blocs de latrine et l'aménagement de la plateforme avec pose de gazon synthétique et la réalisation d'une piste d'athlétisme.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

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