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Afrique

Burkina/Enseignement supérieur : De nouveaux bacheliers à l'école du choix de leurs filières

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 18/07/2024 - 00:00

L'Association les merveilles du Faso (AMF) tient la 4e édition de son projet « Journée 1 000 nouveaux bacheliers et d'orientation », ce mercredi 17 juillet 2024 au Centre national des arts du spectacle et de l'audiovisuel (CENASA) de Ouagadougou. Trois panels sont inscrits au menu de cette rencontre avec les nouveaux bacheliers.

Après le baccalauréat, voici la dure épreuve du choix de la filière dans laquelle on compte poursuivre ses études. Une équation qui est toujours d'actualité. L'Association les merveilles du Faso (AMF), pour la quatrième fois, apporte sa contribution pour aider les nouveaux bacheliers.

L'objectif de cette rencontre avec les nouveaux bacheliers est de les orienter particulièrement pour bien choisir leurs filières à l'université publique ou privée, pour réussir leur année universitaire, concilier études et entrepreneuriat, obtenir une bourse nationale et internationale.

Selon le président de l'AMF, Charlemagne Bilgo, il s'agit d'éviter aux nouveaux bacheliers de commettre l'erreur dans le choix des filières comme l'ont fait certains de leurs aînés par le passé. « Parce qu'il y a plein qui choisissent des filières et au bout d'un certain temps, se retrouvent à permuter ou changer de filière. Nous avons commis cette erreur et nous avons décidé de les empêcher de commettre la même erreur », a-t-il justifié.

« Cette année, nous avons décidé de tourner dans les établissements secondaires de Ouagadougou pour faire des masters class sur la préparation psychologique à l'examen du baccalauréat », a indiqué Charlemagne Bilgo

« Comment choisir ma filière à l'université, comment réussir mon année universitaire et comment concilier études et entrepreneuriat ? ». Voici les trois sujets des panels au menu de la 4e édition du projet « 1000 nouveaux bacheliers » de l'année scolaire 2023-2024. Des devanciers et des personnes averties sont choisis pour les accompagner dans leurs choix et suivi académique.

« A travers ce panel, je ferai le choix »

Le nouveau bachelier Yonli a salué cette initiative, car « la plupart des gens ont besoin d'accompagnement ». Il espère avoir une bonne orientation parce qu'avec son baccalauréat F3, il dit être confronté à un problème de choix de filières. « J'aimerais voir quel genre de filière me correspond exactement », a-t-il confié.
Quant à Rolande Kibora, avec son baccalauréat série D, elle avait l'ambition de faire l'agronomie mais elle se sent stressée ces derniers temps. « Je crois qu'à travers ce panel, je ferai le choix », a-t-elle affirmé.

Plusieurs nouveaux bacheliers sont présents pour profiter des conseils et orientations sur le choix de leurs filières

Encourager de telles initiatives

Pour la troisième fois, Daniel Rasmané Sawadogo a accepté de parrainer cette initiative. « La suite des études dépendra de l'orientation. Si vous n'êtes pas bien orientés, la suite sera difficile », a-t-il déclaré pour montrer l'importance de cette rencontre avec les nouveaux bacheliers.

L'orientation n'est pas seulement la mission de l'Etat, s'est convaincu le parrain. Ainsi, il a affiché sa volonté d'encourager toute association ou autre initiative privée qui veut aider les bacheliers dans leurs choix de filière.

« Si nous voyons les associations qui œuvrent pour cela, on ne fait que les encourager », a laissé entendre le parrain Daniel Rasmané Sawadogo

Selon les organisateurs, la 3e édition a connu la participation de plus de 1 500 nouveaux bacheliers au Centre national des arts du spectacle et de l'audiovisuel (CENASA) et a permis d'en apprendre sur le leadership et la confiance en soi.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

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Médiateur du Faso : Après la dissolution de l'institution, 34 agents disposant d'un CDI mis à la disposition du ministère de la Fonction publique

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 17/07/2024 - 23:55

Lors du conseil des ministres de ce 17 juillet 2024, le dossier relatif au passif social du Médiateur du Faso dissout était sur la table. L'institution, avant dissolution, comptait 109 agents, selon un point fait par le ministre d'Etat en charge du département de la Fonction publique, Bassolma Bazié. « Certains agents venaient de la Fonction publique et y ont été déployés. D'autres dont le recrutement n'a pas respecté les procédures en vigueur, avaient soit des contrats à durée déterminée (CDD), soit des contrats à durée indéterminée (CDI) », résume M. Bazié, ajoutant qu'en fin juin, une seule personne avait un CDD qui prend fin en décembre 2025. « Pour ceux disposant de CDI, il y avait des retraités qui ont été libérés sur la base des textes qui régissent le monde du travail. Il reste 34 autres qui ont des CDI », dit-il. Ils seront déployés au ministère de la Fonction publique qui pourra les mettre à la disposition de toute structure qui sera dans le besoin de personnel, a indiqué le ministre Bassolma Bazié.

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Burkina/Centre-est : L'Agence belge de développement, Enabel, outille les acteurs locaux sur l'aménagement territorial dans un contexte fragile

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 17/07/2024 - 23:04

L'aménagement du territoire est un outil efficace de lutte contre l'insécurité, car permettant le développement à la base par une répartition harmonieuse des projets et programmes de développement et la répartition spatiale équitable en matières d'équipements et d'infrastructures. C'est dans cette aspiration, et pour accompagner son partenaire burkinabè, que le Royaume de Belgique a signé avec le Burkina Faso, une convention spécifique pour la mise en œuvre d'un programme de coopération bilatérale 2023-2027, mis en œuvre par l'Agence belge de développement (Enabel). C'est dans cette approche, et à la suite d'autres zones d'intervention, que s'est ouverte dans la matinée de mardi, 16 juillet 2024 à Koupèla, un atelier de formation et de réflexion stratégique des acteurs locaux sur l'aménagement territorial participatif, inclusif et durable dans un contexte fragile. La session qui s'étend au 18 juillet, réunit des acteurs venus, en plus de la commune d'accueil, de Pouytenga, Tenkodogo et de Garango.

En effet, les villes de Kaya, Zorgho, Pouytenga, Koupèla, Tenkodogo et les communes rurales voisines (Boussouma, Mogtédo, Meguet, Korsimoro) sont confrontées à de forts défis sécuritaires, humanitaires et fonciers depuis plus de cinq ans, causant de nombreux déplacements des populations, généralement de zones rurales vers des zones urbaines, et une augmentation des risques de conflits liés à la gestion et à l'exploitation des ressources naturelles. Cette situation impacte négativement les processus d'aménagement harmonieux des territoires aussi bien dans les zones d'accueil que dans les zones de départ. Les instruments et mécanismes d'aménagement du territoire, censés proposer des solutions pour une gestion harmonisée des ressources naturelles, sont soit méconnus des acteurs locaux, soit en déphasage avec les réalités terrains.

Face à la situation, l'État burkinabè s'est lancé dans la recherche de solutions, notamment par la mise en place de structure et l'élaboration d'une feuille de route nationale pour relever les défis. Pour accompagner son partenaire burkinabè dans cette dynamique, le Royaume de Belgique a signé avec le Burkina Faso, une convention spécifique pour la mise en œuvre d'un programme de coopération bilatérale 2023-2027. L'ambition du programme est de renforcer la résilience socio-économique, l'accès aux services de base et la cohésion sociale des populations vulnérables, en particulier des femmes, des jeunes et des personnes marginalisées au Burkina.

La présidente de la délégation spéciale de Koupèla, Alice Belemviré (au micro), présidant l'ouverture des travaux, avec à sa droite, Ben Idriss Djéni, Intervention Officer - Planification et gestion urbaine/Enabel et à sa gauche, le directeur régional en charge de planification du Centre-est.

Cette session de formation de Koupèla, qui succède à celles de Kaya (région du Centre-nord) et de Zorgho (pour le compte du Plateau-central), s'inscrit dans le déroulement de ce programme. Elle a pour objectif global de renforcer les capacités des acteurs locaux des communes d'intervention de la région du Centre-est (Koupèla, Pouytenga, Tenkodogo, Garango) en aménagement participatif du territoire dans un contexte de crise, en vue d'élaborer une feuille de route communale en matière de planification de l'aménagement du territoire.

De façon spécifique, il s'agit de former les services techniques, les collectivités territoriales et la société civile sur les principes de base, les organes, les acteurs et les instruments pour un aménagement territorial participatif et inclusif ; sensibiliser les acteurs locaux sur la prise en compte du genre et des personnes vulnérables dans l'élaboration et le pilotage des outils de planification territoriales ; élaborer une feuille de route municipale en matière de planification et de gouvernance de l'aménagement du territoire.

Pendant trois jours, les participants vont plancher sur tout le contour de l'aménagement territorial.

Ce cadre permet donc aux acteurs locaux et à la société civile de comprendre et d'analyser les défis spécifiques en matière de planification territoriale inclusive pour un développement local, a situé la présidente de la délégation spéciale de Koupèla, Alice Belemviré, qui a présidé l'ouverture l'atelier.

Selon le directeur régional de l'économie et de la planification du Centre-est, Kiswendsida Audrey Zongo, l'aménagement du territoire est d'abord une question de développement ; parce que le développement se doit d'être harmonieux et équitable. « L'aménagement du territoire permet de faire en sorte que dans un espace géographique donné, il y ait un équilibre entre les facteurs de développement au niveau des collectivités. (...). Au niveau du Centre-est, nous sommes dans le processus pour élaborer un schéma régional d'aménagement et du développement durable du territoire. Donc, pour le moment, il n' y a en réalité pas un schéma régional et au niveau des communes, il y a des partenaires qui se sont positionnés pour accompagner dans l'aménagement du territoire. Nous n'avons donc pas totalement les différents schémas, mais il y a néanmoins des schémas directeurs que des communes ont à leur niveau », présente M. Zongo avant d'appeler les partenaires à toujours accompagner la dynamique d'élaboration et de mise en œuvre.

"Qui parle d'aménagement du territoire parle de développement harmonieux", soutient le directeur régional en charge de la planification du Centre-est, Kiswendsida Audrey Zongo.

Le formateur, Issiaka Zongo, chef de service des politiques et stratégies de l'aménagement du territoire de la Direction générale du développement territorial, explique d'abord que la démarche « inclusive et participative » est un principe fondamental lié à la mise en œuvre de l'aménagement du territoire, entendu comme une façon d'organiser l'occupation de son espace pour satisfaire les besoins des générations présentes et ne pas non plus compromettre ceux des générations futures. « Organiser l'espace suppose que si vous avez un territoire d'une superficie bien donnée, vous devez avoir conscience que la population qui y réside va augmenter, mais la superficie du territoire n'augmente pas. Et les besoins qui vont avec l'augmentation de la population doivent être satisfaits. Par conséquent, vous n'avez pas autre support que le territoire pour veiller à cette satisfaction. D'où la nécessité d'une bonne organisation de l'espace. Et cette bonne organisation de l'espace passe par l'adhésion de l'ensemble des couches de la population, pour que les gens voient l'intérêt de mieux organiser l'occupation de leur espace. S'ils ne voient pas l'intérêt de le faire, vous aurez une occupation qui sera désordonnée et du coup, on aura l'impression qu'on n'a pas assez d'espace pour satisfaire aux besoins, mais c'est seulement dû à une mauvaise occupation. Donc, c'est important qu'il y ait la participation, l'inclusion, parce que toute personne, quelle que soit l'obédience politique ou sociale, a son mot à dire dans le développement d'un territoire. Il faut donc en tenir compte, pour que toutes les actions qu'on doit entreprendre prennent en compte les intérêts des uns et des autres, c'est fondamental pour réussir ensemble et surmonter les difficultés ensemble », décline le conseiller en aménagement du territoire, Issiaka Zongo.

Selon le formateur, Issiaka Zongo, la session fait également la part belle à la pratique.

Selon le sociologue, la formation s'articule autour de deux volets. « Le premier volet est une mise en contexte, pour permettre à l'ensemble des acteurs de découvrir les principes fondamentaux de l'aménagement du territoire, de comprendre ce que c'est que l'aménagement du territoire parce qu'il y a beaucoup de confusions sur la question, de voir quels sont les instruments, les outils qu'on peut utiliser pour favoriser un aménagement du territoire assez cohérent, intégré et inclusif. Le deuxième volet va consister à décliner la démarche pour disposer des instruments qui vont permettre aux différents acteurs qui sont présents à cette formation, de passer par des études de cas ; c'est-à-dire des travaux pratiques qui vont leur permettre de faire une immersion sur un territoire qui sera choisi ensemble, pour aller à la découverte des réalités de ce territoire en question et voir ensemble qu'est-ce qu'on peut déceler comme insuffisances, faiblesses, contraintes, auxquelles il faudra faire face pour aller vers un développement de ce territoire. Cela va permettre de passer en revue les principes de mise en contexte, dans une phase réelle, pour que les gens sachent que dans le processus de mise en œuvre du schéma, comment les questions de participation sont traitées, les questions de synergie et de complémentarité entre les acteurs sont traitées », a dévoilé le formateur Issiaka Zongo.

O.L
Lefaso.net

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Développement communautaire : Sur les traces des heureux bénéficiaires du Programme “”Giving for Change” de l'ABF dans la Boucle du Mouhoun

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 17/07/2024 - 23:00

L'Association burkinabè de Fundraising (ABF) a fait la vocation claire, conséquente et tôt, d'accompagner les organisations à base communautaire pour une démarche endogène dans la réalisation de leurs projets de développement, à travers notamment l'identification des opportunités de financement local, l'appui-technique, le coaching. Une vision aux résultats palpables sur le terrain et qui facilite bien l'appropriation par les populations, de la politique générale encouragée par les dirigeants, à savoir la dynamique de souveraineté nationale. Constat en début d'année 2024 avec des associations bénéficiaires de cette expertise de ABF dans la Boucle du Mouhoun.

L'Association burkinabè de fundraising (ABF) a façonné la base de plusieurs organisations de développement dans la région de la Boucle du Mouhoun, à l'instar de celles de plusieurs autres localités. Ce qui a donné un nouveau dynamisme à ces associations, dont les membres, notamment les dirigeants, ne manquent d'occasion pour exprimer leurs reconnaissances.

Parmi ces organisations de développement à base communautaire, la société coopérative simplifiée de production agricole Scoop/Pa-Yeda-Badenya, créée en 2019. Elle a pour vocation de vulgariser l'agriculture biologique, donc l'agro-écologie ; un type d'agriculture soucieux de la préservation de l'environnement. “Nous utilisons les fertilisants biologiques, que nous fabriquons nous-mêmes, contrairement à l'agriculture conventionnelle qui utilise beaucoup d'intrants chimiques, avec leurs effets néfastes sur le corps et la santé humains ainsi que sur l'environnement et le sol. Notre objectif, c'est vraiment de disponibiliser de produits de qualité à la consommation”, motive le secrétaire général de la Scoop/Pa-Yeda-Badenya, Oumarou Drebo.

Oumarou Drebo et la Scoop/Pa-Yeda-Badenya ont jeté le dévolu sur l'agro-écologie, avec de grands rêves dans le domaine.

Outre donc la préservation de la santé des agriculteurs eux-mêmes, du sol et de l'environnement, l'agro-écologie préserve la santé du consommateur par son aspect naturel et garde tous les éléments nutritifs. Un témoignage que les responsables de la coopérative livrent en connaissance de cause, certains de ses membres ayant auparavant fait l'expérience de l'agriculture conventionnelle. Ce bond de qualité, ils le doivent à l'ABF, avouent les dirigeants de la Scoop/Pa-Yeda-Badenya. « La rencontre avec ABF s'est faite grâce à un de nos partenaires, qui est le programme de développement intégré, logé au niveau de l'OCADES. Avec l'ABF, nous avons bénéficié de beaucoup de connaissances pratiques, notamment les techniques sur l'agro-écologie. Nous avons eu des formations sur les outils, le matériel et les techniques pour la fabrication du compost. Aujourd'hui, nous parvenons donc à compter sur les ressources locales et cela nous facilite beaucoup la tache dans nos activités.

Ici, des responsables de l'association « Heere Kadi », avec la présidente à l'extrême gauche (en lunettes).

Avant, on comptait sur les partenaires internationaux, et avec les multiples crises internationales, ces acteurs se font de plus en plus rares, il y a d'autres préoccupations ailleurs. Le programme ‘'Giving for change'' de l'ABF est donc venu à point nommé pour résoudre l'équation, parce qu'il nous a fait prendre conscience qu'on peut se développer en s'appuyant sur les partenaires au niveau local et sur soi-même. Nous avions cru que pour se développer, il faut forcement l'aide extérieure », déroule Oumarou Drebo, qui apprend également que la coopérative intervienne dans une dizaine de villages de la Boucle du Mouhoun, avec plus de 300 membres et plusieurs centaines de tonnes de céréales à la récolte. La société coopérative simplifiée de production agricole Scoop/Pa-Yeda-Badenya nourrit de grandes perspectives en matières de production dans les années à venir, c'est pourquoi plaide-t-elle toujours auprès de l'ABF pour davantage de renforcement de capacités et pour l'acquisition de matériels et de logistiques pour une production à grandes échelles.

‘'ABF a éveillé nos consciences...''

ImpactAdo Burkina, organisation de conciliation et de paix, à travers surtout le projet de conférences Ado'Déclic et Innovation-CADI est cette autre structure bénéficiaire de l'expertise de l'ABF. Selon Stéphane Boro, membre de l'association, les activités se déploient en deux axes principaux : « graine de communautés au Burkina Faso », (un programme de transformation sociale des jeunes, en les érigeant en ambassadeurs de consolidation de la paix) et le « programme CADI » (un programme d'inclusion et de certification des jeunes aux nouveaux métiers du numérique). L'objectif global poursuivi, c'est d'impacter positivement la croissance psychologique des jeunes adolescents, par la communication non-violente, notamment numérique, pour tendre vers la paix. Pour atteindre ses fins, l'association initie, entre autres, des compétitions de débats et d'art oratoire et veille à la pérennisation des acquis. « L'impact est réel, on peut le prouver à travers la création par exemple des clubs de jeunes ambassdeurs de médiation, de conciliation et de paix », présente M. Boro avant d'affirmer que l'association a, à ce jour, impacté plus de 35 000 jeunes.

Stéphane Boro (à gauche) et son équipe allient promotion de paix et lutte contre le chômage par les métiers du numérique.

Une dynamique que la rencontre avec l'ABF a permis de booster. « Grâce aux formations que nous avons reçues avec l'ABF, on a beaucoup amélioré nos activités ; parce qu'en 2022, on a eu un budget de plus de 8 300 000 Fcfa et en 2023, près de 10 millions de Fcfa. C'est grâce à ce que nous avons appris qu'on a pu mobiliser toutes ces sommes, parce qu'on nous a montré comment on fait la mobilisation de soutien, la mobilisation de ressources. Avec l'ABF, plus on reçoit des formations, plus on s'améliore », apprécie Stéphane Boro, qui ajoute que ImpactAdo Burkina initie également aux métiers du numérique, contribuant ainsi à la lutte contre le chômage.

La coopérative « Benkadi » bénéficie, elle aussi, de l'appui de l'ABF, notamment par le projet de transformation des produits forestiers non-ligneux dans les communes de Dédougou et de Tchériba. La présidente, Mariam Dayo, et le responsable à la formation, Bissounadié Sangaré, renseignent que la coopération transforme la noix de karité en beurre, elle produit du savon traditionnel et semi-traditionnel, transforme les grains de néré en ‘'soumbala'' (bouillon local), les feuilles de baobab sèches, les feuilles de moringa, les graines de tamarin, bref, tout ce qui est produit forestier non-ligneux. « Mais nous sommes beaucoup basés sur le soumbala, le beurre de karité et les feuilles de baobab ; parce que c'est ce qu'on trouve beaucoup dans la zone », explique la présidente.

Ici, des responsables de l'association « Heere Kadi », avec la présidente à l'extrême gauche (en lunettes).

Créée en 2019, et forte à ce jour de 270 membres, la coopérative « Benkadi » a véritablement démarré ses activités en 2020 et est ouverte à tout acteur du secteur. « Même si jusque-là, on n'a pas encore eu à faire à de grosses commandes, la coopérative est capable de répondre aux commandes de grandes quantités, surtout en beurre de karité et en “soumbala”, produits les plus prisés. C'est naturel, c'est de qualité, les gens aiment beaucoup. Ceux qui ont l'habitude de prendre chez nous, disent que nos produits sont meilleurs », vantent les responsables de la coopérative.

Grâce à son dynamisme, « Benkadi » a pu mettre en place un dispositif de prêts financiers au profit de ses membres. “Avant, on prenait des crédits à la Caisse, mais aujourd'hui, c'est nous-mêmes qui nous finançons en grande partie. Ce qui est très bénéfique pour nous ; parce que les institutions financières ont un taux d'intérêt élevé et le délai de remboursement est court. Quand on prend les crédits dans les institutions financières, ça embête les femmes, de sorte qu'elles partent s'endetter pour venir rembourser. Mais l'argent que la coopérative leur prête, on repousse même parfois l'échéance et les intérêts sont encore reversés à la coopérative. C'est plus relaxe. Ça nous met en valeur et on est fier de ce qu'on fait. Et on voit aussi que c'est la vision même du chef de l'Etat, qui est de transformer et consommer burkinabè. Ça nous évite les maladies ; si c'est naturel, ça nous garantit la santé et les gens comprennent et aiment”, s'étale M. Sangaré.

Il se réjouit en outre que les populations aient pris conscience de la nécessité de protéger l'environnement, notamment les karités et autre arbres fruitiers. “Cela est une bonne chose. Aussi, le néré est devenu cher, parce que le karité se fait de plus en plus rare dans certaines zones. Mais dans d'autres localités, on en a à suffisance, tandis que dans d'autres, on a plutôt le néré. Aussi, on sensibilise la population sur la nécessité de ne pas couper les arbres. Si de besoin, les tailler que de les couper. On les encourage également à planter les arbres”, présentent les dirigeants de la coopérative.

“On est encore bébé, qui veut grandir, qu'elle nous aide à grandir”

En 2021, la coopérative a, grâce à OCADES, intégré le dispositif de l'ABF. Ce qui va améliorer considérablement les actions, tant par le fonctionnement que la construction du capital humain. “Avant, je ne pouvais pas parler en public, mais depuis que l'ABF nous forme, je suis à l'aise pour parler. Voilà qu'aujourd'hui, je parle à votre micro, sans problème, alors qu'avant, ce n'était pas possible. Avec les formations de l'ABF, c'est comme si on nous a repêchés dans l'eau, déposés et nous formater. On est devenu encore plus forts. C'est vraiment la formation qui nous a mis en contact avec le vrai monde, le cœur des coopératives. Même au plan psychologique. C'est l'ABF qui a éveillé nos consciences, c'est elle qui nous a permis de comprendre que c'est en travaillant qu'il faut manger et non en mangeant qu'il faut travailler. Ça nous a même mis en valeur ; quand les gens nous voient maintenant, dans notre comportement, ils nous envient, la confiance est-là, on valorise tout ”, avoue, le visage rayonnant, le chargé à la formation, Bissounadié Sangaré, se montrant au passage reconnaissant aux formateurs de l'ABF.

Ici, Bissounadié Sangaré (extrême gauche) et Mariam Dayo (au milieu), respectivement chargé de la formation et présidente de la coopérative « Benkadi ».

L'association « Heere Kadi » est aussi bénéficiaire de l'ingéniosité de l'ABF par son projet de lutte contre la malnutrition des enfants dans la région. Les responsables expliquent que la première rencontre avec l'actuel partenaire, l'ABF, remonte à 2020. Un déclic qui fait davantage leur fierté. “J'ai vraiment aimé la formation de l'ABF. On a montré comment il faut s'y prendre, comment planifier, ainsi de suite. Les formations ont été très bénéfiques et cela nous amène à nous prendre en charge, nous-mêmes. Personnellement, j'ai beaucoup aimé la formation sur l'archivage, ça nous manquait ; comment archiver numériquement et physiquement. C'était vraiment une insuffisance à notre niveau. Aujourd'hui, on le fait aisément, j'ai même demandé à l'ABF de venir voir comment est faite notre installation ici au siège de l'association”, dévoile la présidente de « Heere Kadi », Aimé Gertrude Kondé, se remémorant en outre des formations sur le leadership, la mobilisation de ressources et de soutien que l'association a reçues de l'ABF.

“Avec la situation actuelle, il n'y a rien de tel et nous avons grandi avec l'ABF dans plusieurs facettes, même en termes de comportements. Nous avons eu des coachs qui ont beaucoup travaillé avec nous. Avant, c'était une seule personne qui détenait l'information, et quand la personne part, c'est la mémoire de l'organisation qui part. Avec les formations que nous avons reçues de l'ABF, on a rectifié le tir. En plus, nous avons le suivi-évaluation, qui est très important. Ce sont des choses qui nous manquaient énormément. La redevabilité nous manquait, ce qui était une insuffisance. Maintenant, périodiquement, on se retrouve pour le bilan et les perspectives”, parcourent les responsables de cette association qui intervient dans plusieurs domaines, dont la santé sexuelle et reproductive, la scolarisation et prise en charge scolaire des enfants.

“Nous serons heureux de gagner un recyclage. Un recyclage pour les anciens seraient bien, en ajoutant de nouvelles personnes de l'association”, plaident-ils également avant de saluer la disponibilité des coachs au niveau de l'OCADES à Dédougou pour l'assistance technique permanente. “Nous restons convaincus que l'ABF a encore beaucoup à nous apprendre. On est encore un bébé, qui veut grandir, qu'elle nous aide à grandir”, insistent les dirigeants de « Heere Kadi ».

Aujourd'hui, avec la situation sécuritaire et son cortège de déplacés internes, le besoin s'est accru et la sollicitation a énormément grimpé. Au four et au moulin, et malgré les moyens modestes, responsables et membres de « Heere Kadi » ne baissent pas les bras et leur engagement se vit au quotidien sur le terrain auprès des populations.

Apolitique, à but non lucratif, créée en décembre 2008 à Ouagadougou, l'ABF a, dans sa dynamique, lancé en mars 2024, un système de certification des Organisations de la société civile (OSC) et ONG (Organisations non(gouvernementales) pour plus de crédibilité et d'autonomie sur le terrain. Une initiative bien accueillie et encouragée par les plus hautes autorités du pays, qui perçoivent en elle, un moyen d'assainir le milieu pour le bonheur de la gouvernance.

O.L
Lefaso.net

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Des fruits et légumes vendus à même le sol à Beni

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 17/07/2024 - 22:59


Dans la ville de Beni, depuis trois mois, plusieurs femmes vendent des fruits et légumes à même le sol et en plein air à côté du petit marché de Mayangose. Radio Okapi l'a constaté lundi 16 juillet.


Ces femmes étalent à longueur de journées leurs marchandises à même le sol et en plein air devant la mairie de Beni. Plusieurs d’entre elles disent manquer de places fixes dans le marché de Mayangose. 

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Diasporas : Le parcours atypique de Samba Souna Aclassato dit Pap entre recherches doctorales et vente de pièces détachées

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 17/07/2024 - 22:58

Originaire du Sénégal, Samba Souna Aclassato, plus connu sous le nom de "Pap" est établi en Allemagne, plus précisément à Bayreuth, depuis une dizaine d'années. A côté de ses recherches doctorales, Pap s'est spécialisé dans la vente de pièces détachées automobile d'origine de toutes marques qu'ils livrent dans plusieurs pays de l'Afrique de l'Ouest. Rencontre.

Parlez-nous un peu votre parcours…

Mon parcours est assez atypique. Après des études d'informatique au Sénégal, je suis passé à l'économie, puis à la géographie en France pour finir en sciences géomatiques au Canada.

Pourquoi avez-vous décidé de vous établir en Allemagne ?

Au Canada mon épouse et moi avions du mal à nous intégrer professionnellement. Apres réflexion et pour ne pas sacrifier toutes nos années communes d'études pour un rêve d'une immigration canadienne hypothétique, nous avons décidé de changer nos plans. C'est ainsi que mon épouse allemande qui avait mis son emploi en mode sabbatique a décidé de reprendre, histoire de nous refaire une santé financière après des années cahoteuses au Canada. Une fois en Allemagne, j'ai trouvé un emploi bien mieux que tout ce que je pouvais m'imaginer au niveau professionnel. De même, Bayreuth notre ville d'accueil, et sa connexion insoupçonnée avec l'Afrique nous a fait revoir nos plans. Nous étions au cœur de l'Allemagne et de l'Afrique et tout cela á la même place. C'était pour nous, je veux dire ma femme et moi, un environnement parfait pour nous établir.

Quelles sont alors vos principales activités ?

En plus de mon activité professionnelle dans le domaine automobile, je suis inscrit pour une thèse de doctorat à l'Université de Bayreuth et mon sujet porte sur les échecs des parcours migratoires.

Comment vous êtes retrouvé dans le secteur de l'automobile ?

Je me suis retrouvé dans le secteur par pur hasard. Une entreprise spécialisée dans l'offre de pièces de rechange en ligne dans la région de Bayreuth cherchait un employé parlant français pour son service client en France et en Belgique. C'est comme cela que l'aventure a commencé. Je me suis formé dans l'entreprise car ils m'ont tout appris. Tout ce que je connais de l'automobile, c'est chez ATP Pöllath ici en Allemagne où j'ai tout appris.

Quelles sont les services que vous offrez ?

J'offre des services de conseil, d'information, d'amélioration du rythme de travail, pour la maitrise des gestes de bases afin d'aider à mieux préserver la durée de vie des véhicules. J'offre également des ateliers pour une meilleure connaissance des cycles de réparations et d'entretiens.

Comment peut-on y avoir accès ?

Sur demande. On évalue vos besoins et on vous fait des propositions.

Pour d'éventuels clients du Burkina, comment faudrait-il procéder ?

D'abord, le client prend contact avec moi ; par mail (samba.aclassato@piecesexpert.de), par téléphone ( +49 921 16323087) ou sur notre site (https://www.piecesexpert.de). Ensuite, nous procédons ensemble à l'évaluation de ses besoins et des disponibilités sur place pour lui offrir le meilleur service.


En matière d'achat de voiture ou de pièces détachées, quels conseils donneriez-vous de façon générale ?

Pour les achats de voiture, je conseille de partir sur les modèles disponibles dans l'environnement proche et de se tourner vers ces derniers. L'avantage est que ce sont des modèles connus par les réparateurs du coin. Il y a aussi l'accessibilité des pièces de rechange. Les expériences de réparation et des pannes déjà éprouvées. Surtout, éviter les voitures venant du Canada. La raison est que le climat rude et les températures basse font que du sel liquide est utilisé pour empêcher le gel des routes. Ce sel étant très corrosif affecte tous les organes de la voiture et on se retrouve avec des pannes á répétition et l'explosion des frais de réparations.

Concernant les pièces de rechanges, je conseille toujours des pièces de qualité pour allonger la durée de vie de la voiture et éviter les surconsommations dues à des pièces de bas de gamme. Surtout changer les filtres à carburant pour ne pas calamiter ses injecteurs (moteur diesel surtout) et changer assez souvent les filtre à air (2 fois an), éviter de les faire souffler car cela produit des micro-perforations et ils n'assurent plus le rôle protecteur de filtre à air et peuvent causer des casses moteurs ou casse turbo engendrant des frais de réparation dispendieux.

Il y a aussi les bougies que les utilisateurs négligent et une bougie usagée ou de mauvaise qualité augmente la surconsommation en carburant et de nombreux utilisateurs n'en prennent pas conscience. Cela peut représenter jusqu'à 60 % de surconsommation en carburant. Si vous deviez faire une utilisation du carburant pour 4000F, vous en consommer pour 10000f. Ce qui vous fait une perte de 6000F juste par manque d'informations. Donc c'est tous ces détails que je partage afin d'aider à mieux connaitre le domaine automobile.

Et le dernier conseil que je donne c'est surtout d'éviter de faire lire son calculateur moteur par des appareils de diagnostic non homologués. Cela est souvent la cause des destructions des OB ordinateurs de bord, appelés Casette ou ECU « Engine Control Unit ou Unité de contrôle du moteur » ; c'est l'ordinateur qui gère toutes les opérations autour et reliées au moteur. Elle est installée dans toutes voitures récentes depuis 2008.

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Session Techinique pour Aligner les Contenus des Curricula Harmonisés de Formation de Base et de Formation Spécialisée dans les Trois Langues Officieles de la CEDEAO.

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 17/07/2024 - 22:53

Lomé, Togo - 15 juillet 2024. La Session Technique d'Alignement des Contenus des 54 Curricula Harmonisés de la formation de Base et la formation spécialisée dans trois blocs de langues officielles de l'espace CEDEAO a débuté aujourd'hui à l'Hôtel 2 Février à Lomé, République du Togo. Cet événement, réunit des représentants de tous les pays membres de l'Organisation Ouest Africaine de la Santé pour discuter de l'harmonisation des programmes éducatifs dans le domaine de la santé.

La session d'ouverture a été marquée par un message de remerciements et de solidarité du Président du Conseil Régional pour la Formation des Professionnels de Santé (CRFPS), suivi de l'allocution du Pr. Adebimpe OLALEKAN en tant qure porte parole du représentant pays de la CEDEAO

Dans son discours de bienvenue, le Dr. Melchior Athanase J. C. AÏSSI, Directeur Général de l'Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS), a mis en avant plusieurs initiatives de l'OOAS ainsi que les problèmes de ressources humaines en santé dans notre région.

Dr. Melchior Athanase J. C. AÏSSI a souligné dans son discours l'importance de l'harmonisation et du renforcement des programmes de formation en santé, en allant de la formation de base jusqu'au super-spécialités, et incluant toutes les catégories professionnelles.

Il a mis en avant la création de modules unifiés pour les agents de santé communautaires, visant à standardiser et améliorer les services dans la région.
Cette initiative a également permis la formation de 44 professionnels de la santé dans des domaines critiques, renforçant ainsi leurs compétences, ainsi que le soutien financier aux États membres pour la mise en œuvre des programmes. Un plan d'action régional a été élaboré pour motiver et retenir les professionnels de santé, en particulier dans les zones reculées et difficiles d'accès.

Dr. Melchior Athanase J. C. AÏSSI a saisi l'occasion pour remercier la présence et le soutien des partenaires de l'OOAS, y compris le CAMES, l'OMS,l'USAID sans oublier les structures de régulation de la formation en santé, les collèges, les universités, les institutions de formation et les associations de professionnels de santé.

La session d'ouverture a également compté sur la présence du représentant du Ministre de la Santé du Togo, M. Balogou KOFI, qui s'est exprimé avec enthousiasme sur la tenue de l'événement. Dans son discours, il a souligné l'importance de la Session Technique pour l'alignement des contenus des 54 programmes harmonisés de formation spécialisée dans les trois langues officielles de la CEDEAO.

"L'espace CEDEAO est le premier au monde à procéder à l'harmonisation des programmes de formation en santé", a déclaré M. KOFI, en saluant l'initiative il a conclut en précisant la pertinence de cette initiative pour l'amélioration de la qualité de la formation des professionnels de santé.

END

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Tracasseries routières : Les acteurs du transport renforcent leurs capacités sur la problématique à Bobo-Dioulasso

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 17/07/2024 - 22:48

Les acteurs et partenaires du secteur du transport routier sont réunis à Bobo-Dioulasso pour une session de renforcement des capacités. Cette session porte sur la problématique des rackets et des tracasseries routières, et se tient du 17 au 19 juillet 2024 dans la ville de Sya. L'ouverture des travaux a eu lieu ce mercredi 17 juillet 2024, sous la présidence de Bienvenu Claude Bado, le coordonnateur de la Coordination nationale de contrôle des forces de police (CONACFP), représentant le ministre de l'administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité.

Cette session de formation est organisée par la Coordination nationale de contrôle des forces de police (CONACFP), en partenariat avec le Programme des nations unies pour le développement (PNUD). Elle vise à renforcer les capacités des acteurs et partenaires du transport et du contrôle routier sur le respect de la règlementation en vigueur sur les bonnes pratiques. Ce, pour un renforcement de la confiance entre les personnels chargés des opérations de contrôle routier et les usagers de la route.

L'organisation de cet atelier est financée par le PNUD. Elle s'inscrit dans le cadre d'un projet mis en œuvre conjointement par le PNUD et l'Office des nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et financé par le Fonds pour la consolidation de la paix (PBF). Pour le coordonnateur de la coordination, Bienvenu Claude Bado, cet atelier vise à sensibiliser tous les acteurs du secteur du transport routier à prendre conscience que les tracasseries routières et les rackets causent beaucoup de mal au Burkina.

Les acteurs de transport routier présents à l'atelier de formation à Bobo-Dioulasso

En effet, les phénomènes de l'insécurité, de la corruption en général, des rackets et des tracasseries routières constituent des préoccupations majeures particulièrement de la sous-région ouest africaine. Et le Burkina Faso, qui était jadis classé parmi les pays les plus stables et les moins corrompus de l'Afrique de l'Ouest, est devenu un pays dans lequel la corruption et l'insécurité prennent une ampleur inquiétante. L'une des manifestations du phénomène de la corruption se constate à travers les rackets et les tracasseries routières imposés aux chauffeurs professionnels et autres usagers de la route par certains agents des forces de sécurité intérieure, chargés des opérations de contrôle routier.

L'exploitation de rapports récents du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) fait ressortir que les services de sécurité du pays sont les plus corrompus alors même qu'au regard de leur position stratégique, ils devaient être en bonne place dans le dispositif national de lutte contre la délinquance sous toutes ses formes. Cette situation est d'autant plus préoccupante que la sécurité du pays est, depuis l'année 2015, mise à rude épreuve par des actes terroristes qui se propagent de plus en plus dans le temps et dans l'espace. Comme contribution à la recherche des solutions pour une paix sociale durable, la CONACFP et son partenaire technique et financier, le PNUD, envisagent l'organisation de trois sessions de formation sur la problématique des rackets et des tracasseries routières au profit des acteurs et partenaires de transport routier.

La photo de famille à l'issue de la cérémonie d'ouverture des travaux

Ces sessions sont prévues se tenir à Bobo-Dioulasso, Tenkodogo et Manga. Pour cette première phase qui se tient à Bobo-Dioulasso, elle regroupe environ 45 participants de profils divers, tous intéressés par la problématique. Au cours des travaux, il s'agira de faire connaître aux participants, les personnels habilités à faire des opérations de contrôle routier, ainsi que les principaux documents requis pour circuler sur un engin ou à bord d'un véhicule automobile ; de permettre aux acteurs et partenaires du contrôle routier de comprendre qu'il y a un lien entre la corruption sur les axes routiers et l'insécurité ; et de poser les bases d'une amélioration de la confiance entre les personnels chargés des opérations de contrôle routier et les populations civiles.

Les travaux se dérouleront en plénière, sous forme de projections suivies d'échanges. Au total, six communications sont prévues. Il s'agit des modules portant sur « les bonnes pratiques en matière de contrôle routier pour une amélioration de la confiance entre personnels chargés des opérations de contrôle et populations civiles » ; « les conditions de délivrance, de validité et de mise à jour de la carte d'affiliation : finalités, enjeux et défis à relever à travers le contrôle routier » ; « aperçu sur la législation en matière de prévention et de lutte contre la corruption en général, les rackets et les tracasseries routières en particulier » et « la contribution des acteurs du secteur privé à la promotion du civisme et de la sécurité routière au Burkina Faso ».

Le cinquième module porte ainsi sur « le rôle et la place de l'Observatoire pour la célérité des opérations douanières au Burkina Faso dans l'amélioration des relations douane-secteur privé au Burkina Faso » et le dernier sur « les mécanismes non juridictionnels de prévention et de gestion des conflits violents ».
A en croire le coordonnateur de la CONACFP, Bienvenu Claude Bado, qui a présidé cette cérémonie au nom de son ministre de tutelle, il est attendu des participants, à l'issue de ces travaux, un changement de comportement à tous les niveaux pour un renforcement de la sécurité nationale au Burkina Faso.

Le coordonnateur de la CONACFP, Bienvenu Claude Bado, rappelant les objectifs de l'atelier

Il a saisi cette occasion pour rappeler les missions de la CONACFP. « La coordination nationale de contrôle des forces de police est une structure administrative opérationnelle du ministère en charge de l'administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité créée en 2016 pour veiller au respect des règles de déontologie et lutter contre les pratiques anormales dans les postes de contrôle routiers », a-t-il expliqué.

Il s'agit essentiellement de contrôler la qualité des prestations des services de sécurité intérieure sur les axes routiers ; de lutter contre les mauvaises pratiques et particulièrement contre les rackets sur les axes routiers ; contribuer à assurer la sécurité et la fluidité du trafic routier et de diffuser les meilleures pratiques en matière de contrôle de police, afin d'assurer la fluidité de la circulation sur les axes routiers. Dans son mot introductif, le chef du sous-bureau PNUD Bobo, Daouda Yahaya, se réjouit de la tenue de cet atelier. Il a adressé ses remerciements à tous ceux qui ont contribué à son organisation et rappelé l'importance que le PNUD accorde à la problématique des rackets et tracasseries routières. Par ailleurs, il a réaffirmé la disponibilité du PNUD à accompagner le ministère dans ce domaine.

Romuald Dofini
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Burkina/Diplomatie : L'ex-ministre de la Justice nommée ambassadeur au Japon

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 17/07/2024 - 22:46

La magistrate Bibata Nébié, épouse Ouédraogo, a été nommée, au conseil des ministres de ce mercredi 17 juillet 2024, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina Faso auprès du Japon. Elle a occupé notamment occupé la fonction de ministre de la Justice dans le premier gouvernement de Me Appolinaire Joachimson de Tambèla.

Titulaire d'une maîtrise en droit des affaires, obtenue à l'Université de Ouagadougou, en 1997, Bibata Nébié intègre la même année l'École nationale d'administration et de magistrature. Elle en ressort en 1999 avec son diplôme de magistrate en poche.

Elle rejoint en 2010 le ministère des Droits humains, où elle occupe le poste de directrice de l'Éducation aux droits humains, puis de directrice de cabinet du ministre de la Justice de 2015 à 2017.

En 2017, elle est nommée présidente de chambre à la Cour d'appel de Ouagadougou, avant d'occuper d'octobre 2021 à 2022 le poste de conseillère à la Cour des comptes.

À partir de mi-2022, elle est nommée secrétaire générale du ministère de la Justice. Mais à l'avènement du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration 2, elle est promue, le 25 octobre 2022, ministre de la Justice et des Droits humains dans le gouvernement Tambèla. Après neuf mois passés à la tête de ce département, elle est remplacée
lors d'un remaniement gouvernemental, le 25 juin 2023, par l'avocat Me Edasso Rodrigue Bayala.

Nommée ambassadeur au Japon ce 17 juillet 2024, Bibata Nébié remplace à ce poste Pascal Batjobo, officiellement en poste depuis le 18 janvier 2018.

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Burkina/Police nationale : Jean Alexandre Darga est le nouveau directeur général (Conseil des ministres)

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 17/07/2024 - 22:37

L'inspecteur général de police, Wennélebsida Jean-Alexandre Darga, a été nommé directeur général de la police nationale à l'issue du conseil des ministres tenu, ce mercredi 17 juillet 2024. Il remplace à ce poste Roger Ouédraogo, en service depuis mai 2022.

Il occupait depuis le 13 avril 2023 le poste de Secrétaire permanent du Centre national pour la coordination du mécanisme d'alerte précoce et de réponse (CN-CMAPR), une structure rattachée à la Primature.

L'inspecteur général de police, Wennélebsida Jean-Alexandre Darga, a également occupé le poste de directeur général adjoint de la Police nationale (nommé en 2017). Et quelques années auparavant, il était Commissaire central de police de la ville de Ouagadougou.

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CURRICULUM VITAE RESUME

Inspecteur Général de Police

DARGA Wennélebsida Jean-Alexandre
Date de naissance : 21/01/1968
Situation matrimoniale : Marié
Niveau d'études : Maitrise + 02.
Téléphone ; +(226) 72 72 72 05
E-mail : wdarga@yahoo.fr
Adresse postale : 14 BV 30363 Ouaga Zad 14

I. PARCOURS
 26 avril 2023 à nos jours : Secrétaire Permanent du Centre National pour la Coordination du Mécanisme d'Alerte Précoce et de Réponse.
 13 juillet 2017 au 13 janvier 2022 : Directeur Général Adjoint de la Police Nationale.
 06 juin 2011 au 27 septembre 2016 : Commissaire Central de Police de la ville de Ouagadougou.
 16 décembre 2010 au 05 juin 2011 : Chef de la Division des Investigations Criminelles.
 06 décembre 2006 au 02 novembre 2010 : Chef du Service Régional de la Police Judiciaire de Ouagadougou.

 06 février 2004 au 16 novembre 2006 : Directeur Provincial de la Police Nationale de la Kossi/Nouna.
 07 janvier 2002 au 13 février 2004 : Chef de la Brigade Criminelle du Commissariat Central de Police de la ville de Bobo-Dioulasso.
 1er Février 1995 au 07 mars 2000 : Superviseur et Directeur Adjoint du projet de Réadaptation à Base Communautaire des Aveugles et autres Handicapés à Ouargaye/Koulpélogo.

II. PALMARES
 Quatre (04) décorations au bout de 18 ans de service :

• 05 décembre 2020 : Médaille d'Officier de l'Ordre de l'Etalon ;
• 11 décembre 2017 : Médaille d'Honneur des Collectivités Locales ;
• 09 décembre 2012 : Médaille de Chevalier de l'Ordre National ;
• 08 décembre 2009 : Médaille d'Honneur de la Police.

 Vingt-sept (27) Lettres de Félicitations au bout de treize (13) ans de service.
 De nombreux stages en Amérique (New-York, Washington DC, Caroline du Nord et Arizona – USA), en Asie (Tokyo –Japon), en Europe (Saint-Malo et Lyon –France) et en Afrique (Egypte, Bénin, Ghana, Mali, Niger et Togo).

III. COMPETENCES
Très solide expérience dans la lutte contre les bandes armées, les enquêtes criminelles, le renseignement opérationnel, la procédure pénale policière, le management, la couverture sécuritaire des grandes manifestations, le commandement, le maintien de l'ordre, les missions spéciales, la gestion des conflits, l'animation de points de presse, les relations avec la presse, le travail sous pression et le travail d'équipe. Très bon esprit d'initiative.

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Burkina : Le gouvernement prend un décret portant adoption de pupilles de la Nation au profit de 63 enfants mineurs et orphelins

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 17/07/2024 - 22:31

Le Conseil des ministres de ce 17 juillet 2024 a pris un décret portant adoption de pupilles de la Nation au profit de 63 enfants mineurs et orphelins, pour le compte du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les institutions, Garde des Sceaux. Selon le ministre Edasso Rodrigue Bayala, ce décret octroie des droits aux pupilles de la Nation. Il s'agit de la gratuité des soins, de la scolarité, et du transport public, en plus d'un soutien moral, matériel et financier.

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LINAFJ: 15 équipes participent à l'ouverture du 5e championnat des jeunes

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 17/07/2024 - 22:06


La 5e édition du championnat de la Ligue nationale du football (LINAFJ) des jeunes s'est ouverte ce mercredi 17 juillet au stade Tata Raphaël de Kinshasa. 


Pour le compte de la première journée, au total quinze équipes sur seize ont répondu présent. 


Les résultats de la journée se présentent de la manière suivante :

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Le gouvernement d’union nationale libyen cherche à attirer l’attention internationale sur les migrations transméditerranéennes

LeMonde / Afrique - Wed, 17/07/2024 - 20:41
En organisant, mercredi, à Tripoli, un forum où se sont rendues 28 délégations, dont celle de la présidente du conseil italien Giorgia Meloni, le premier ministre Abdel Hamid Dbeibah tente de se rendre incontournable sur la crise migratoire. Son autorité et son pouvoir sont cependant limités.
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Paiement des factures d’eau en ligne : SEAAL met en place un nouveau processus

Algérie 360 - Wed, 17/07/2024 - 20:36

La Société des Eaux et de l’Assainissement d’Alger (SEAAL) a annoncé aujourd’hui le lancement de la nouvelle version de sa plateforme de paiement électronique “Fatourati”. […]

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Lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme : un avant-projet de loi sur le code des douanes adopté

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 17/07/2024 - 20:19

(Ouagadougou, 17 juillet 2024). Le Président du Faso, Chef de l'Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé, ce mercredi, le Conseil des Ministres. Selon le ministre d'Etat, porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO, le Conseil a examiné plusieurs rapports et pris d'importantes décisions pour la bonne marche de la Nation.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, le Conseil a analysé le dossier relatif au passif social du Médiateur du Faso dissout, et qui comptait 109 agents. Selon le ministre d'Etat Bassolma BAZIE, certains agents venaient de la Fonction publique et y ont été déployés. Par contre, d'autres dont le recrutement n'a pas respecté les procédures en vigueur, avaient soit des contrats à durée déterminée (CDD), soit des contrats à durée indéterminée (CDI). Il ressort de la situation globale du personnel qu'en fin juin, une seule personne avait un CDD qui prend fin en décembre 2025. Pour ceux disposant de CDI, il y avait des retraités qui ont été libérés sur la base des textes qui régissent le monde du travail. Il reste 34 autres qui ont des CDI.

« Le Conseil a donné l'autorisation de gérer ce passif non pas en les intégrant en tant qu'agent de la Fonction publique, mais en les déployant au ministère de la Fonction publique qui pourra les mettre à la disposition de toute structure qui sera dans le besoin de personnel », a indiqué le ministre Bassolma BAZIE.
Le ministre BAZIE a saisi l'occasion pour interpeller les différents responsables qui devront éviter les recrutements irréguliers lesquels engendrent des passifs sociaux à gérer après leur départ.

Au titre du ministère de l'Economie, des Finances et de la Prospective, un avant-projet de loi portant code des douanes a été adopté. Selon le ministre en charge de l'Economie, Aboubakar NACANABO, ce code qui est une relecture de l'ancien, prend en compte les réalités actuelles et comporte des innovations. En termes d'innovations, il a évoqué la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, et le contrôle de l'importation des armes. Il prend également en compte le commerce électronique au plan national et international, afin de renforcer le dispositif de collecte des ressources.
Pour le compte du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, Garde des Sceaux, le Conseil a pris un décret portant adoption de pupilles de la Nation au profit de 63 enfants mineurs et orphelins.

Selon le ministre Edasso Rodrigue BAYALA, ce décret octroie des droits aux pupilles de la Nation. Il s'agit de la gratuité des soins, de la scolarité, et du transport public, en plus d'un soutien moral, matériel et financier.
Au titre du ministère de l'Energie, des Mines et des Carrières, le Conseil a adopté un décret portant organisation de l'électrification dans les zones rurales avec pour objectif d'améliorer l'accès à l'électricité dans ces zones. Selon le ministre en charge de l'Energie, Yacouba GOUBA, il y a un certain nombre de difficultés et d'insuffisances qui ne sont pas en faveur du relèvement du taux d'électrification dans les zones rurales.

« Le Conseil a entériné un décret qui va apporter un certain nombre d'innovations. Il y a le découpage du territoire en zone administrative qui va coïncider avec les régions administratives. Chaque zone devrait faire l'objet d'une ou de plusieurs concessions. Et chaque entreprise postulant doit arrêter un plan d'investissement et un plan d'extension sur la base d'un cahier de charges », a expliqué le ministre GOUBA.
Au titre du ministère de l'Urbanisme, des Affaires foncières et de l'Habitat, le Conseil a adopté un projet de décret portant règlementation des servitudes inondables, des canaux primaires d'évacuation des eaux pluviales, des zones inondables inconstructibles dans la ville de Ouagadougou.

Le ministère a conduit une étude qui a permis de sérier les différents cas, et d'adresser chaque canal primaire, chaque barrage, et les servitudes inondables, a précisé le ministre en charge de l'Urbanisme Mikaïlou SIDIBE.
Le ministre d'Etat, porte-parole du gouvernement Jean Emmanuel OUEDRAOGO a indiqué que le Conseil a pris connaissance, en communication orale, de la situation de 173 Burkinabè refoulés de la Côte d'Ivoire « au mépris des règles humanitaires » et accueillis le 16 juillet à Yendéré, à la frontière. Ces 173 personnes sont d'une même communauté et constituées en majorité de femmes et d'enfants.

Le ministre d'Etat, porte-parole du gouvernement a déclaré que le Chef de l'Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a donné des instructions pour qu'une mission gouvernementale se déporte à Yendéré pour non seulement faire le point de la situation et s'assurer que les dispositions idoines sont prises pour assurer un accueil digne à ces compatriotes.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

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RDC : ouverture d’une enquête au Sénat pour soupçons de détournement des fonds

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 17/07/2024 - 19:11



Une enquête a été ouverte sur les soupçons de détournement de fonds au Sénat de la République démocratique du Congo, a annoncé ce mercredi 17 juillet, le ministre d’État chargé de la Justice et Garde des sceaux, Constant Mutamba.

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Jacquemin Shabani : « Il y a nécessité de renforcer la sécurité au niveau de la borne numéro 13 »

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 17/07/2024 - 19:04


« Il y a nécessité de prendre, en toute urgence, des mesures idoines, en vue de renforcer la sécurité et la régulation au niveau de la borne numéro 13 », a affirmé le ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières Jacquemin Shabani, alors qu’il bouclait, mardi 16 juillet, sa vite de travail au Nord-Kivu. 

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Population mondiale : Huit milliards d'habitants, ce chiffre est-il exact ?

BBC Afrique - Wed, 17/07/2024 - 18:53
Un rapport des Nations unies publié à l'occasion de la Journée mondiale de la population prévoit que le nombre d'habitants de notre planète passera de 8,2 milliards à environ 10,3 milliards dans les années 2080. Le rapport indique également que, dans plus de 50 pays, l'immigration sera le principal moteur de la croissance démographique au cours des 30 prochaines années. Mais peut-on se fier à ces chiffres ?
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Qui sont les athlètes algériens qui participeront aux JO Paris 2024 ?

Algérie 360 - Wed, 17/07/2024 - 18:31

Les Jeux Olympiques Paris-2024 vont bientôt débuter. L’Algérie sera représentée par 46 athlètes dans 15 disciplines. C’est à partir du vendredi 26 juillet que le […]

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Butembo : 2 morts lors des accrochages entre des jeunes et la coalition FARDC- UPDF

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 17/07/2024 - 18:31


Deux personnes ont été tuées dans trois attaques différentes lundi et mardi contre des convois de l’armée ougandaise et de l’armée congolaise ainsi qu’une position des FARDC à la sortie Sud de la ville de Butembo (Nord-Kivu). Les auteurs de ces attaques seraient des jeunes armés non identifiés.


La première attaque d’un convoi contre l’armee ougandaise (UPDF) est intervenue lundi en début de soirée à Matembe, un quartier de la commune de Vulamba dans la ville de Butembo. 

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