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L'Europe politique et de la défense (par Nicolas Gros-Verheyde)
Updated: 7 hours 42 min ago

Carnet (18.10.2017). Cops (agenda). MPCC (plans de missions). EUNAVFOR Med (financement). Honduras (Mission électorale). Allemagne (opérations, peshmergas). Royaume-Uni (F-35, agrément, coût). Corée du Nord (OTAN). Azerbaïdjan (réunion). Birmanie ...

Wed, 18/10/2017 - 20:24
(B2) Parus récemment : PESCO : l’Allemagne souscrit officiellement (blog) L’assassinat de Daphné : un acte d’intimidation avant tout Les huit axes du nouveau plan d’action sur le terrorisme (blog) Le HMS Echo revient dans l’opération Sophia Le réseau Atlas des forces spéciales (fiche) Une nouvelle stratégie de l’UE pour l’Afghanistan adoptée Les 28 unis […]

PESCO : l’Allemagne souscrit officiellement

Wed, 18/10/2017 - 17:05
(B2) Le cabinet du gouvernement fédéral allemand a adopté, ce mercredi (18 octobre), très officiellement la participation de l'Allemagne à la future coopération structurée permanente. L'objectif est désormais d'avoir une notification commune pouvant être officialisée lors de la réunion "jumbo" (commune) des ministres des Affaires étrangères et de la défense, le 13 novembre à Bruxelles. […]

L’assassinat de Daphné : un vrai acte d’intimidation également

Wed, 18/10/2017 - 16:00

(B2) L’assassinat de la blogueuse maltaise Daphné Caruana Galizia décédée dans l’explosion de sa voiture à Malte (blog) interpelle. Cette journaliste avait un talent, débusquer les affaires, être le poil à gratter notamment du gouvernement maltais actuel dirigé par Joseph Muscat, dont elle estimait qu’il était corrompu (sa femme pouvant être impliquée dans des transferts d’argent avec l’Azerbaïdjan), tout comme son chef de cabinet, roué aux basses œuvres. Nous avions eu l’occasion d’échanger, à une ou deux reprises, notamment sur l’affaire Dalli. Et, au-delà de l’émotion personnelle ou professionnelle, il y vraiment matière à s’interroger…

Un acte d’intimidation avant tout

Il y a eu rarement des assassinats en Europe (1). Le dernier en date ne concernait pas un pays de l’Union européenne, mais Anna Politkovskaya en Russie (2). On peut remarquer, ici, qu’il ne s’agit pas d’un « simple » assassinat. Les auteurs du crime ont tenu à ce que cet acte soit aussi démonstratif que possible. Faire exploser une voiture est un moyen de tuer mais aussi un acte très clair d’intimidation. Le message est à destination de toute la presse : arrêtez d’enquêter sur certains faits.

Une certaine prudence de la Commission

Face à cela, on peut trouver que la Commission européenne a réagi avec une prudence, et un message très convenu, qui semblent décalés par rapport à l’évènement. « C’est un acte horrible. Un évènement tragique qui doit faire l’objet d’une enquête. Nous souhaitons que justice soit faite » a seulement souligné mardi (17 octobre) le porte-parole en chef de la Commission, Margaritis Schinas. Celui-ci n’a pas voulu répondre sur une possible mise en cause de Malte au titre de l’état de droit, rejetant indirectement cette hypothèse. Et, interrogé sur un entretien spécifique de Jean-Claude Juncker, ajoutant : « Le président (Juncker) connait tout le monde, et est en contact permanent avec tout le monde, et n’a pas besoin d’occasions particulières » [pour discuter de certaines personnes]. Il « a toutes les informations dont il a besoin. »

Un peu court pour ce qui concerne tout de même un État membre de l’Union européenne, dont on se demande s’il est encore un État de droit ou un simple État mafieux…

(Nicolas Gros-Verheyde)

NB : des spécialistes néerlandais de la police scientifique sont arrivés à Malte, mardi, pour aider la police maltaise à enquêter. Des spécialistes du FBI en électronique sont également attendus, jeudi, pour aider à l’analyse de divers équipements, notamment l’ordinateur de la journaliste retrouvée dans la voiture calcinée, selon Malta today.

(1) Plusieurs journalistes ont été, dans les années 2000 ciblés par l’organisation séparatiste basque ETA qui a ainsi tué José Luis Lopes de La Calle (dans une attaque au cocktail molotov contre son domicile), et tenté de le faire, lors d’un attentat contre Gorka Landaburu.

(2) Lire aussi :

A l’initiative du président du Conseil européen, une minute de silence a été observée lors de la conférence de presse du sommet des partenaires sociaux (crédit : Conseil européen)

(Mis à jour avec l’ajout de la photo de la minute de silence et les éléments sur l’assistance policière)

Les huit axes du nouveau plan d’action sur le terrorisme

Wed, 18/10/2017 - 14:55
(B2) Le commissaire européen Julian King a annoncé, ce mercredi (18 octobre), un nouveau plan d'action sur le terrorisme, centré essentiellement sur la protection des espaces publics, mais sur la menace CBRN. « Le risque zéro face au terrorisme n'existe pas malheureusement » a indiqué le commissaire chargé de l'Union de la sécurité. « Les […]

Le HMS Echo revient dans l’opération Sophia

Wed, 18/10/2017 - 10:47

(B2) Le navire britannique HMS Echo (H 87) revient en Méditerranée dans le cadre de l’opération européenne EUNAVFOR Med / Sophia. Il « va bientôt reprendre son travail pour identifier et perturber les trafiquants d’êtres humains le long de la côte nord-africaine » a confirmé l’admiral Philip Jones, le First Lord of Sea, le chef de la marine britannique (1).

Ce navire de surveillance hydrographique, bourré de moyens de surveillance électronique, avait déjà été engagé en début d’année 2017, tout comme son sister ship, le HMS Enterprise (H-88), l’avait été auparavant, dès le début de l’opération à l’automne 2015 (Lire : Quels sont les moyens de l’opération Sophia (EUNAVFOR Med) dans sa phase 2 ?).

Des moyens très utiles pour repérer les trafics d’armes ou d’êtres humains, assurer la « surveillance » des garde-côtes libyens comme de veiller aux différents mouvements de navires de marine étrangère qui traînent dans les parages.

Cet engagement est aussi le symbole très concret que les Britanniques veulent rester engagés, plus que jamais, dans les missions et opérations de la politique de sécurité et de défense commune (Lire : Défense. Londres propose à l’UE un partenariat stratégique approfondi. Pas d’exit pour la PESC ?).

 

(Nicolas Gros-Verheyde)

(1) Un homme bien connu des lecteurs de B2 pour avoir été le premier commandant de l’opération maritime anti-piraterie de l’UE (EUNAVFOR Atalanta). Lire : Philip Jones (UK), chef de l’opération antipirates EUNAV Somalie

 

Le réseau Atlas des forces spéciales (fiche)

Wed, 18/10/2017 - 01:28
(B2) Créée en 2002, après les attentats du 11 septembre 2001, le réseau Atlas est une structure de coopération informelle qui regroupe les unités de police spéciales, chargées de la lutte contre le terrorisme, des États membres de l’Union. Il est financé et soutenu par la Commission européenne. Tous ensemble pour vous protéger Le nom du réseau […]

Une nouvelle stratégie de l’UE pour l’Afghanistan adoptée

Mon, 16/10/2017 - 22:00
(B2) Le Conseil des ministres des Affaires étrangères a adopté, ce lundi 16 octobre, sans vraiment de débat une nouvelle stratégie de l'UE pour l'Afghanistan, telle que l'avait présentée Federica Mogherini en juillet dernier (lire: L’UE définit les éléments de sa nouvelle stratégie pour l’Afghanistan). Le Conseil des Affaires étrangères « souscrit » aux quatre objectifs […]

Les 28 unis sur le deal avec l’Iran. La Haute représentante à Washington pour convaincre

Mon, 16/10/2017 - 21:29
(B2) A Luxembourg, les 28 ministres des Affaires étrangères, tous en chœur, ont redit leur soutien au deal conclu par les E3+3 avec l'Iran. Un débat entre ministres seuls — fait assez rare – qui a débouché sur une unité complète — encore plus rare, même si quelques uns autour de la table ont tenu […]

L’UE met l’armée populaire nord-coréenne sur sa liste noire et durcit l’embargo économique

Mon, 16/10/2017 - 16:05
(B2) Les ministres des Affaires étrangères de l'UE ont adopté ce lundi (16 octobre), une nouvelle série de mesures restrictives économiques contre la Corée du Nord limitant l'exportation de pétrole, les investissements et les transferts de fonds, comme les autorisations de travail. Six entités et trois individus mis à l'index L'UE a aussi ajouté à […]

L’UE lance une nouvelle mission en Iraq, objectif : la réforme de sécurité

Mon, 16/10/2017 - 14:55
(B2) Les 28 ont lancé une nouvelle mission civile, qui sera déployée en Iraq afin de soutenir le gouvernement de Bagdad dans sa réforme de structure de sécurité. Ils ont approuvé, ce lundi (16 octobre), la décision comme le plan d'opération. Ils ont également donné le feu vert à la Haute représentante de l'Union pour négocier […]

L’UE brandit la menace de sanctions contre les autorités militaires birmanes

Mon, 16/10/2017 - 12:50
Appel à cesser les violences  Les ministres appellent toutes les parties à mettre « immédiatement fin à toute forme de violence ». Mais un responsable est particulièrement pointé du doigt : l'armée du Myanmar/de la Birmanie, à qui il est « instamment » demandé de « cesser ses opérations et d'assurer la protection de tous les […]

Les Européens renouvellent leur présence dans EUFOR Althea

Mon, 16/10/2017 - 11:45
(B2) Les Européens ont réaffirmé ce lundi (16 octobre), dans des conclusions sur la Bosnie-Herzégovine (1), leur soutien à l'opération militaire de stabilisation, EUFOR Althea, menée depuis la moitié des années 2000 dans le pays en relais de la Sfor mise en place par l'OTAN. Cette opération reste à même « d'apporter une contribution à […]

Les Européens entament un bras de fer avec Washington

Mon, 16/10/2017 - 06:17

(B2) Face aux atermoiements américains, Donald Trump, en tête sur l’accord nucléaire iranien, l’Europe n’a pas vacillé, a tenu un langage, ferme, clair, compréhensible, uni. Sans tâche et sans bavure. C’est assez rare pour être souligné. On a tellement glosé sur l’Europe incapable de s’entendre, de parler d’une seule voix, de tenir une position dure. Sur le nucléaire iranien, ces jours-ci, cela a été le cas.

Un message à plusieurs voix

La Haute représentante de l’UE d’abord, a eu un langage très dur, vendredi lors d’un point de presse tardif, exceptionnel, où en quelques minutes, elle a lancé deux trois remarque cinglantes à l’encontre du président américain. Les trois grands pays (France, Allemagne, Royaume-Uni) signataires de l’accord ensuite ont enchaîné, délivrant un propos plus policé, mais tout aussi ferme. Et les 28 devraient, ce lundi, enfoncer le clou.

Sans tonalité discordante

Aucune voix discordante n’est venu jeter le trouble. De façon assez étonnante. Cependant le contexte aurait pu le suggérer : ne pas soutenir l’allié américain, comme la position d’Israël, ne va pas de soi dans le chef de plusieurs des gouvernements. Personne n’a osé… On ne se retrouve ainsi plus du tout dans la même physionomie qu’il y a quatorze ans au moment de l’intervention en Iraq au prétexte de la présence d’armements chimiques (que démentaient pourtant les inspecteurs de l’ONU). Personne n’a embrayé. Ce qui témoigne d’une certaine façon de l’isolement américain.

Un message direct à Washington

Le message à Washington est direct : vous êtes en train de faire une belle connerie stratégique. « On ne pourra jamais renégocier cet accord » issu de longues années de négociation (plus de douze ans de négociation), qui a abouti à un texte extrêmement détaillé (104 pages), le tout entériné par une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, adoptée à l’unanimité, martèlent les Européens.

Washington un peu « à côté de la plaque »

« Aucun acteur, aucun dirigeant dans le monde ne peut contester le contenu d’une résolution des Nations unies adoptée à l’unanimité — souligne Federica Mogherini, la Haute représentante de l’Union —. Certes le président américain a de nombreux pouvoirs. Mais il n’a pas ce pouvoir là. »

Penser qu’on peut renégocier l’accord, c’est « être totalement à côté de la plaque » comme le dit ouvertement un haut diplomate européen parfaitement au courant du dossier et dont le langage est d’ordinaire beaucoup plus prudent et châtié du moins en public.

Quelle leçon en tirer ?

Est-ce à dire que le coup de poing de Trump est inutile ? Pas tout à fait. Tout d’abord il a été dosé plus subtilement que prévu. Le président américain décertifie, mais le rétablissement des sanctions nouvelles n’est pas demandé, sauf pour le Corps des Gardiens de la Révolution (1).

Une pression mis par les Américains sur l’Iran

Ensuite, il met la pression sur les Iraniens et les autres partenaires internationaux pour limiter le programme balistique iranien. C’est devenu la question principale maintenant. Enfin, en laissant planer le doute sur le rétablissement des sanctions, il ralentit, quasi mécaniquement les flux d’investissement vers la république islamique et mitige l’enthousiasme que pouvaient avoir des entreprises occidentales à venir s’y implanter.

Le jeu risqué des États-Unis

Washington prend cependant un risque certain : celui de sa fiabilité diplomatique, et de sa crédibilité internationale. Mais ce n’est pas ce que semble rechercher Donald Trump qui préfère d’une certaine façon renforcer le camp des conservateurs en Iran, ceux qui croient qu’aucun accord n’est possible avec les Nord Coréens et que le multilatéralisme n’a aucun avenir.

Des Européens droits dans leurs bottes

A l’inverse, les Européens restent droits dans leurs bottes, assumant pleinement leurs responsabilités au niveau international. C’est une maigre consolation. Mais elle est certaine. Encore une fois, on peut dire « merci » à Donald Trump. Il est en passe de faire davantage pour l’unité des Européens et leur rémanence dans le monde que tout autre traité international.

(Nicolas Gros-Verheyde)

Lire aussi : Ce n’est pas aux Etats-Unis de décider seuls de changer un deal international (Mogherini)

(1) Le Corps, qui est un important pilier de la vie politique, militaire et économique en Iran, a été qualifié d’entité terroriste. Il fait déjà l’objet de plusieurs mesures restrictives de l’Union européenne (le Corps lui-même, ses branches militaires ou filiales économiques) mais pas au titre d’entité terroriste. Cette qualification aurait un effet politique, mais aussi technique plus important. Lire : Les sanctions européennes contre les Gardiens de la révolution

 

 

Ce n’est pas aux Etats-Unis de décider seuls de changer un deal international (Mogherini)

Fri, 13/10/2017 - 21:55
(B2) Intervenant de façon assez exceptionnelle, dans un point de presse tenu à 19h15, vendredi, alors que les institutions européennes ont généralement fermé leurs portes depuis plus d'une heure, la Haute représentante de l'Union, Federica Mogherini a tenu des propos extrêmement sévères à l'égard du président américain Donald Trump, dont les oreilles ont dû sifflé […]

Carnet (13.10.2017). Nucléaire iranien (dispositif). Sommet européen (conclusions). EUCAP Somalia (dons). Action préparatoire (projets). Danemark (Budget défense). Espagne (Crash). OTAN-UE (rencontre). Serbie (visite). Mali (situation). Palestine ...

Fri, 13/10/2017 - 17:40
(B2) Parus récemment : Venezuela. Les Européens agitent le bâton « sanctions » La revue stratégie française publiée Défense. Le Conseil européen va saluer les progrès… sans plus (projet de conclusions) A l’agenda du Conseil des Affaires étrangères (16 octobre 2017) (mis à jour 13.10) Anders Fogh Rasmussen : « Où est l’UE quand il s’agit de trouver une […]

Venezuela. Les Européens agitent le bâton « sanctions »

Fri, 13/10/2017 - 13:00
(B2) Face aux dérives du gouvernement Maduro, il y a un besoin très fort que la communauté internationale marque son « inquiétude ». C'est ce que devrait ressortir de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE, lundi (16 octobre), selon nos informations. Une inquiétude européenne Parmi les chefs d'inquiétude européens : le comportement […]

La revue stratégie française publiée

Fri, 13/10/2017 - 12:37
(B2) Arnaud Danjean a remis solennellement à Emmanuel Macron ce vendredi (13 octobre) le résultat de plusieurs semaines de travail, visant à remettre à jour le Livre Blanc sur la défense de 2013 en définissant les grands enjeux de la politique de défense pour la période 2019-2015. Un document qui a été expurgé de quelques […]

Défense. Le Conseil européen va saluer les progrès (projet de conclusions)

Fri, 13/10/2017 - 05:55
(B2 - exclusif) Le Conseil européen ne devrait pas pouvoir saluer, comme espéré un moment, la notification commune par les États membres de leur participation à la Coopération structurée permanente (PESCO). Il est vrai que le timing fixé par la Haute représentante était très juste (lire : Une vingtaine de pays prêts à monter dans la […]

A l’agenda du Conseil des Affaires étrangères (16 octobre 2017)

Thu, 12/10/2017 - 22:30
(B2) Les ministres des Affaires étrangères se retrouvent, lundi (16 octobre), à Luxembourg avec plusieurs sujets, sensibles, à leur agenda. Ce papier sera remis à jour et détaillé d'ici lundi. L'Iran. Les Européens veulent réaffirmer haut et fort leur « attachement » à l'accord conclu en juillet 2015, même si de l'autre côté de l'Atlantique, […]

Anders Fogh Rasmussen : « Où est l’Union européenne quand il s’agit de trouver une solution au conflit le plus mortel d’Europe ? ». 

Thu, 12/10/2017 - 16:59
(B2) L’ancien secrétaire général de l’OTAN, le Danois Anders Fogh Rasmussen, devenu aujourd'hui conseiller du président de l’Ukraine, Petro Porochenko, a tancé l’Union européenne pour son inaction vis-à-vis du conflit en Ukraine. Devant la commission Libertés civiles du Parlement européen, mercredi (11 octobre), il n'a pas mâché ses mots. Le conflit « s’aggrave » « Je peux vous […]

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