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B2 Le Blog de l'Europe géopolitique. Actualités. Réflexions. Reportages
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(B2 Pro) Biens à double usage : le mandat de négociation du Conseil adopté

Wed, 05/06/2019 - 14:58
(B2) Comme annoncé (Carnet du 5.06), les ambassadeurs de l'UE ont adopté ce mercredi (5 juin) le mandat de négociations avec le Parlement européen sur les biens à double usage Cette proposition de refonte du règlement « instaurant un régime de contrôle des exportations, du courtage, de l'assistance technique, du transit et du transfert de […]

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Jolyon Howorth est désormais Français, officiellement

Wed, 05/06/2019 - 13:36

(B2) Le célèbre professeur britannique Jolyon Howorth, spécialiste de la politique européenne de sécurité et de défense, a reçu mardi soir (4 juin) son certificat de nationalité française des mains de l’ambassadrice de France à Bruxelles (Claude-France Arnould) et du consul général (Raphaël Trannoy)

J. Howorth (au premier plan) sous l’oeil attendri et observateur de C.-F. Arnould (ambassadrice de France) et de R. Trannoy (consul général). Sur le piano, le document officiel de la nationalité française (© NGV / B2)

Nous étions ainsi réunis avec quelques amis et personnalités qui ont œuvré sur les questions de défense européenne, de Joachim Bitterlich (ancien conseiller d’Helmut Kohl) à Pierre Vimont (ancien secrétaire général du SEAE et ambassadeur à Washington) en passant par Jamie Shea (ancien porte-parole de l’OTAN) et Giles Merritt (Friends of Europe), pour célébrer l’entrée dans le corpus de la citoyenneté française « d’un des plus Français des Britanniques ». Une naturalisation qui n’est pas anodine puisqu’elle intervient au titre « de services exceptionnels à la France ou dont la naturalisation présente un intérêt exceptionnel pour la France » comme l’a précisé notre hôte, l’ambassadrice de France en Belgique, Claude-France Arnould.

Un choix réfléchi depuis longtemps

Le choix de la nationalité française n’est pas simplement dû au hasard ou au Brexit. Jolyon, qui connait la France aussi bien que vous et moi, est capable de s’exprimer en anglais… avec l’accent français. C’est un Parisien d’adoption, où il réside de manière semi-permanente (avec un autre pied-à-terre dans le sud de la France). Il a toujours un petit appartement dans le 5e, son quartier préféré depuis 1968. Il a été chargé de cours à l’université Sorbonne III Nouvelle de 1969 à 1977. Il avait déjà pensé à demander la nationalité française — nous a-t-il confié – mais s’était heurté au veto de son épouse d’alors. Le « vive la France, vive la République » qui a ponctué son discours est donc un vrai cri du cœur.

Un spécialiste de l’histoire française

Pour ceux qui l’auraient oublié (comme moi), Jolyon n’est pas seulement un spécialiste de la défense européenne reconnu par tous. C’est aussi un féru de l’histoire du socialisme français. Il a ainsi consacré sa thèse (en histoire française) au rôle joué par Edouard Vaillant (et Jean Jaurès) dans la création du parti socialiste unifié en France. « Un rare moment de 1905 à 1920 où la gauche a été réunifiée ». Une recherche intéressante au moment où les élections européennes ont montré à nouveau « la dispersion en plusieurs partis se revendiquant du socialisme ».

Un précurseur dans l’autonomie européenne de défense

Dans le domaine de la défense, ses travaux ont fait souche car il a commencé très tôt à s’intéresser à ce sujet. Son premier ouvrage sur la question date de 1997 (« L’Union européenne et la politique de défense nationale, avec Anand Menon) ; il s’intéresse déjà à la question de « l’autonomie d’Etat », alias ‘autonomie stratégique’ ou ‘freedom of action’. En 2000, il publie un livre en quelque sorte prémonitoire : « Intégration européenne et défense: le défi ultime ? » et réitère en 2003 avec un « The EU, NATO and the Quest for European Autonomy » (avec John T. S. Keeler). Pour terminer par son ouvrage devenu une référence, « Security and defence Policy in the European Union » (2e édition 2014).

(Nicolas Gros-Verheyde)

Lire aussi : Entretiens. Une ‘grand strategy’ pour l’Europe (J. Howorth)

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Un avion italien rejoint l’opération Sophia

Wed, 05/06/2019 - 11:38

(B2) L’opération navale européenne en Méditerranée (EUNAVFOR Med / Sophia) a reçu un renfort aérien : un avion polyvalent P-72A de l’armée de l’air italienne. Celui-ci a effectué sa première mission mardi (4 juin) et est désormais pleinement intégré à la force européenne quelques jours après son arrivée, indique le QG de l’opération à Rome

(crédit : EUNAVFOR Med)

Le P-72A (ou ATR 72MP selon sa désignation commerciale) est un appareil moderne de patrouille maritime adapté par les industriels italiens Finmeccanica et Leonardo sur la base de l’avion de ligne ATR 72. Capable d’effectuer un grand nombre d’opérations à basse et moyenne altitude, par tout temps, il dispose de la dernière version du système d’observation tactique aéroportée (ATOS ou Airborne Tactical Observation and Surveillance) permettant une surveillance maritime et électronique avancée, même à basse luminosité.

NB : l’opération n’a toujours pas de moyens navals sur zone et en est réduite à faire de la surveillance aérienne.

(NGV)

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Berlin fait évoluer sa politique de défense sous la pression, presqu’à contre-coeur (C. Major)

Tue, 04/06/2019 - 18:15

(B2) La politique de défense de l’Allemagne évolue. Même si ces changements paraissent imperceptibles ou insuffisants, vu de France, c’est une réalité. La période électorale qui se profile risque cependant de compliquer les débats

De gauche à droite, Federico Santopinto (GRIP), Mayeul Kauffmann (CESICE), Claudia Major (SWP), Jean-Pierre Maulny (IRIS), Nicolas Gros-Verheyde (B2), Jolyon Howorth (Harvard) (Crédit : Sorbonne/IREDIES)

Chercheuse expérimentée à l’Institut allemand pour les affaires internationales et de sécurité (SWP), Claudia Major était présente aux 2e entretiens européens de la défense qui se sont déroulés à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne jeudi (16 mai). Entretiens dont B2 est partenaire média

Une évolution rapide de la doctrine allemande de défense

Depuis 2014, l’Allemagne s’engage davantage dans le domaine de la défense. « Il reste certainement beaucoup de choses à faire, surtout vu de France, mais il faut reconnaitre un progrès. » Car c’est « tout le cadre pour la défense » qui a « profondément changé » depuis cinq ans sous la pression de changements stratégiques majeurs – la Crimée, la relation transatlantique, l’euroscepticisme -. Avec une nouvelle politique de défense à la clé.

La conférence de Munich et le facteur ukrainien

Les changements ont été amorcés lors de la conférence de Munich en septembre 2014. Deux ministres et le président de la République annoncent alors que l’Allemagne est « profondément ancrée dans les réseaux internationaux » et doit « davantage s’engager pour maintenir l’ordre international dont elle profite ». Les évènements internationaux poussent l’Allemagne a mettre en œuvre ces annonces rhétoriques « davantage que prévu. »

Une évolution de la doxa stratégique

Les documents stratégiques, et notamment le Livre Blanc de 2016, sont revus. Avec « la conception de la Bundeswehr » et « le profil des capacités » qui en résultent. Le budget de la défense s’ajuste en conséquence. Même s’il reste loin des objectifs de l’OTAN, l’évolution est rapide. En 2014, le budget allemand de la défense se montait à « 33 milliards d’euros », il avoisine aujourd’hui les « 43 milliards ». Les effectifs doivent aussi augmenter sensiblement : de « 182.000 actuellement à 198.000 pour 2024 ».

L’engagement en opération devient plus audacieux

L’engagement opérationnel, aussi, a évolué. La Bundeswehr participe plus souvent à des opérations, et ce dans des cadres très divers. Elle prend part à l’opération anti-Daesh, menée en coalition. Ce qui peut paraitre normal mais, qui constitue, pour l’Allemagne, une novation. « Cela a [re]poussé ce qui est légalement possible pour un engagement opérationnel ». Car en effet, « traditionnellement, l’Allemagne participe aux opérations dans le cadre des organisations de sécurité collective (ONU, UE, OTAN). » Tous ces changements sont faits en parallèle d’un nouvel « engagement politique fort », que ce soit au sein de l’OTAN, dans l’Union européenne, ou en bilatéral.

Une évolution sous la pression de trois évènements

Pour bien comprendre cette évolution, il faut repartir à la base. Traditionnellement, la politique étrangère et de sécurité allemande reposait sur deux piliers : l’Europe, avec notamment la relation franco-allemande, et les Etats-Unis avec l’OTAN. Ces deux piliers sont « sous pression ». La base stratégique de Berlin est « complétement déstabilisée » par trois éléments selon Claudia Major : l’agression russe, les tensions avec les États-Unis, et les divisions européennes exacerbées.

L’offensive russe en Ukraine bouleverse la donne

De façon incontestable, l’annexion de la Crimée par la Russie, la guerre qui s’installe à l’Est de l’Ukraine, et l’intervention russe en Syrie ont constitué, pour l’Allemagne, un « changement fondamental de l’architecture de sécurité » en Europe. Elles entraînent un « changement de paradigme dans la façon dont elle voit la défense en Europe ». Alors que Berlin pensait les questions militaires et nucléaires « obsolètes » sur le continent, voilà qu’elles reviennent au galop avec une Russie qui « détruit l’architecture de sécurité en Europe ». Les grands changements dans la politique de défense allemande trouvent leur origine dans cette déception envers la Russie, qui était jusqu’alors regardée Outre-Rhin comme un partenaire.

Tiraillée entre Washington et Bruxelles

Alors que l’Allemagne tente de comprendre les nouvelles dynamiques induites par la crise ukrainienne, un autre pilier de son environnement stratégique s’effrite : la relation transatlantique. Le « changement structurel et de long-terme dans la base même de cette relation » a déjà été entamé. Mais avec l’arrivée de Donald Trump à la présidence américaine (en 2017), il prend une nouvelle tournure. Il sous-entend une nouvelle « vision du monde, des instruments appropriés pour répondre aux défis, et de comment [l’Allemagne] se situe sur le long-terme ». Cela change la donne dans tous les domaines politiques, diplomatiques, économiques, climatiques. Le changement est encore plus fondamental pour la défense. Car Berlin reste « persuadée » qu’il n’y a « pas de défense crédible en Europe sans les États-Unis ». L’Allemagne est donc « tiraillée » entre l’envie de s’engager plus au niveau européen et le constat qu’il n’y a « pas vraiment une politique crédible à court-terme » dans le domaine de la défense sans les alliés transatlantiques.

Des vents européens contraires à l’intégration

Autre inquiétude pour Berlin, les dérives populistes et eurosceptiques sur le continent. Elles « remettent en question une conviction clé », la certitude que la seule direction pour l’intégration européenne, c’est qu’elle soit « davantage approfondie, dans plus de domaines ». L’Allemagne a d’autant plus de mal à accepter que l’intégration européenne soit potentiellement réversible, comme le démontre le Brexit, alors que son « retour » dans les rangs des États « respectés » s’est fait « par l’Europe ». D’où la politique allemande qui tente désespérément de keep the European house together (garder la cohésion en Europe) dans le domaine de la défense, par exemple avec sa vision inclusive de la PESCO.

Résultat : une divergence franco-allemande d’objectif

« Quand on parle de l’Europe de la défense, l’Allemagne pense à l’Europe. Quand la France pense à la défense » explique l’intervenante. La question politique, la cohésion, restent la clé du point de vue allemand, la « pré-condition pour tout engagement », pendant que la France se concentre sur une approche « opérationnelle, capacitaire ».

Un arrière fond électoral, l’Allemagne en pilotage automatique

Cette évolution rapide risque d’être stoppée par la crise politique qui s’installe en Allemagne.

Une évolution active cassée en 2017

Les changements se faisaient « lentement, mais activement » jusqu’en 2017. Depuis 2018 et la formation douloureuse du gouvernement actuel (CDU-CSU-SPD), le pays a entamé une « phase de stagnation » qui risque de constituer « un retour en arrière ». Le gouvernement, formé « avec beaucoup de réticence », « manque d’enthousiasme », surtout dans le domaine de la défense. L’exécutif est « là plus par obligation que conviction ». La motivation pour faire preuve de créativité et d’innovation n’est pas au rendez-vous. Point tout aussi important, la population allemande « ne se sent pas menacée militairement ». Ce qui a un « impact sur les débats de défense ».

L’Allemagne entre en instabilité politique

Deux points à garder à l’esprit alors que le pays s’engage dans une période électorale intense. La campagne électorale va être quasi permanente dans les deux années à venir. Après les européennes en mai, plusieurs élections régionales sont prévues à la fin de l’année 2019 dans les régions de l’ancienne Allemagne de l’Est (dans lesquelles les partis de gouvernement sont susceptibles de perdre des voix). Et chacun a à l’esprit les élections fédérales, prévues a priori en 2021, mais qui auront peut-être lieu avant. Comment va se traduire « la volonté de prendre davantage de responsabilités » dans la défense avec un gouvernement allemand instable, en élection permanente ? Une question cruciale selon la chercheuse.

Une défense au cœur des élections

Ces élections « impactent énormément les questions de défense » car c’est l’un des seuls domaines où les partis politiques peuvent « démontrer clairement leurs différences ». Cette stratégie est illustrée par le ministre des Finances. Olaf Scholz, vice-chancelier du parti social-démocrate a en mars annoncé que le budget de la défense ne serait finalement pas augmenté autant que prévu. Une annonce en grande partie politicienne. « Cela permet de faire une distinction entre les conservateurs et les socio-démocrates ». Ces différences intergouvernementales « très fortes », notamment au niveau du nucléaire et des exportations d’armement, permettent de se positionner.

L’enjeu de l’exportation des armes

Les questions industrielles, d’exportations d’armement et nucléaires ont été peu traitées dans le processus de changement. Des blind spots sur les problématiques qui font mal en Allemagne. Revenues dans l’actualité avec la guerre au Yémen, l’intervention de l’Arabie Saoudite, et les projets communs franco-allemands d’armement, elles sont devenues, en Allemagne, un enjeu de la campagne électorale car elles questionnent sur leur « moralité. » Le débat de facto se résume, pour les différents partis, à tenter de démontrer qu’ils sont « du bon côté » sur les questions de défense.

Une victime collatérale : l’Europe de la défense

« Au-delà de l’Allemagne elle-même, la victime, c’est un peu l’Europe de la défense, plus nos partenaires ». Ces débats intérieurs et leur influence sur la position extérieure allemande ne donnent pas une très bonne image au-delà des frontières. L’Allemagne n’est « pas vraiment perçue comme un partenaire fiable, elle semble envoyer des signaux contradictoires ». Les mots ne semblent pas toujours se transformer en actes, comme par exemple pour le « lancement de l’alliance pour le multilatéralisme » annoncé par le ministre des Affaires étrangères, Heiko Maas (membre du SPD). Idée « intéressante, mais dont la mise en œuvre tarde ».

L’Allemagne en mode pilotage automatique

Pour les partenaires européens qui souhaitent obtenir une position tranchée Outre-Rhin sur les questions de défense, il faudra sûrement attendre les élections fédérales et un nouveau gouvernement. « Mais jusqu’à là, on restera en mode ‘auto-pilote’ », conclut Claudia Major.

(Coline Traverson et NGV)

Lire aussi :

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Au Welcome village, l’accueil des nouveaux députés

Tue, 04/06/2019 - 13:27

(B2) Comment se passe l’arrivée des nouveaux députés ? Ce sujet a fait polémique récemment avec l’arrivée-exclusion des députés élus catalans.* Nous avons refait le parcours

Après le parcours dans les sept stands, liberté de se promener pour les nouveaux eurodéputés (© NGV / B2)

Après avoir décliné leur identité, les députés sont aiguillés vers un premier stand, au bâtiment Altiero-Spinelli, où deux huissiers les accueillent, au-dessous d’une bannière “Welcome Village 2019-2024” qui montre le chemin. Ils les aiguillent vers le bâtiment József Antall. Commence alors un parcours en sept stands, assez classique en soi. Un peu comme quand vous arrivez dans une nouvelle entreprise.

Avant tout, c’est l’étape fondamentale, il faut décliner son nom à un huissier — ce jour-là, c’est une huissière — pour qu’il vérifie qu’ils ont bien été élus, et sont bien sur la liste du Parlement européen. Une étiquette phosphorescente (qui se colorie une fois le jour passé) est alors accolée sur leur veste. Elle va leur permettre de circuler dans le parlement pour la journée, en attendant le badge provisoire.

En route alors pour une succession de stands où le BaBa du futur député européen va leur être expliqué. Durée prévue : 2 heures… Plus rapide pour les habitués ou les pressés. Précisons que ce processus est réalisé pour les députés nouvellement élus comme les anciens qui sont réélus et connaissent les lieux.

Premier stand : le parcours. Un employé du parlement explique rapidement tout le processus qu’ils vont suivre et répond aux premières questions le cas échéant.

Deuxième stand : la photo. Indispensable pour confectionner le badge provisoire (en dur, sécurisé), mais aussi pour la documentation du parlement (who’s who, site internet, etc.).

Troisième stand : un formulaire pour toutes les informations personnelles, l’état civil, l’adresse, les coordonnées tél., leurs coordonnées bancaires, etc.

Quatrième stand : l’IT (autrement dit l’internet, l’informatique). Ils reçoivent une adresse mail provisoire du parlement, se voient expliquer le système intranet… et gagnent au passage un iPAD.

Cinquième stand : les finances. Point primordial. Quelle sera leur indemnité, comment embaucher des assistants, etc. Et surtout la fameuse déclaration d’intérêts financiers à remplir de façon aussi détaillée que possible.

Sixième stand : la sécurité. C’est l’obtention du précieux sésame, le badge provisoire de député. Plastifié, sécurisé, il permettra aux futurs députés de circuler en attendant le badge définitif qui leur sera remis une fois tous les pouvoirs vérifiés (1).

Septième stand : la mobilité et les transports, avec les conseils pour se loger à Bruxelles ou se rendre à Strasbourg, déplacements des plénières obligent.

Et c’est parti pour cinq années de législature…

(Coline Traverson, st, avec NGV)

(1) Avant d’occuper leur siège, les nouveaux députés au Parlement européen devront déclarer par écrit qu’ils n’occupent pas de fonction incompatible avec celle de député européen. Une déclaration devant être faite, selon la note du Parlement européen, « au plus tard six jours avant la première séance constitutive » du 2 juillet prochain. Plusieurs fonctions sont réputées incompatibles avec celle de député européen : ministre ou chef d’un gouvernement national, élu d’un parlement d’un État membre de l’Union, commissaire européen, juge à la Cour de justice, membre du directoire de la Banque centrale européenne, de la Cour des comptes ou de la Banque européenne d’investissement, etc. Les fonctionnaires européens ou membres des organes instaurés par les traités de l’Union pour gérer les fonds communautaires ne peuvent pas non plus être députés.

* Lire : Les indépendantistes catalans pas tout à fait bienvenus au Parlement européen (V2)

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(B2 Pro) Exportations d’armes : des parlements assez impuissants

Tue, 04/06/2019 - 08:38
(B2) L’exportation d’armes est une responsabilité de l’exécutif par excellence. En théorie, un contrôle parlementaire devrait s'exercer. Mais en la matière, les élus européens sont souvent désarmés. Les différents parlements en Europe disposent de très peu de moyens pour contrôler effectivement les exportations d’armement. Le principal outil reste l’information des parlementaires. Un rapport annuel est […]

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(B2 Pro) Fonds Défense et PESCO : une menace pour l’Alliance euro-atlantique ! Les Américains enfoncent le clou (Michael Murphy)

Mon, 03/06/2019 - 19:35
(B2) Lors d’une entrevue à Washington avec l'ensemble des ambassadeurs du COPS en déplacement dans la capitale américaine pour leur traditionnel voyage 'américain', Michael Murphy, Deputy Assistant Secretary of State for European & Eurasian Affairs *, a tenu des propos très durs, réitérant de façon nette les ‘préoccupations’ américains sur les deux projets de l’Union […]

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(B2 Pro) Alerte : Bilan d’un an d’actions pour faciliter la mobilité militaire

Mon, 03/06/2019 - 13:05
(B2) La Commission européenne et le Haut représentant de l'Union ont publié ce lundi (3 juin) un rapport qui fait le point sur la mise en œuvre du plan d'action sur la mobilité militaire, adopté en mars 2018 Un budget bientôt disponible « Des progrès substantiels et tangibles ont été accomplis » souligne le rapport. […]

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(B2 Pro) Lutte contre les menaces hybrides : un énorme effort a été fait, reste à éviter la tentation des ‘silos’

Mon, 03/06/2019 - 11:05
(B2) La boîte à outils de lutte contre les menaces hybrides a atteint « une taille impressionnante », s'auto-félicite un rapport conjoint de la Commission européenne et de la Haute représentante L'épais rapport d'une trentaine de pages est intéressant car il recense toutes les initiatives qui ont trait aux menaces hybrides, de près ou de […]

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(B2 Pro) Une nouvelle ambassadrice de France à Bruxelles, au COPS

Mon, 03/06/2019 - 08:45
(B2) Claire Raulin sera dès le 1er août prochain la nouvelle représentante permanente de la France au COPS, le comité politique et de sécurité. Elle remplace Nicolas Suran au terme de son cycle de trois ans. Diplômée de l'école normale supérieure et de l'ENA (2001-2003 promotion René Cassin), elle débute dans le service de la […]

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(B2 Pro) Comment améliorer la coopération structurée permanente (Iris)

Sun, 02/06/2019 - 11:25
(B2) Moins de projets, mieux sélectionnés, pour plus d’efficacité. Ce sont les recommandations de l’ARES, le groupe de recherche sur l’industrie de l’armement européenne de l’IRIS, qui s’est penché sur la Coopération structurée permanente La Coopération structurée permanente est un projet ambitieux (PESCO) qui doit, après l’échec de plusieurs initiatives de défense, réussir. Ne serait-ce […]

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(B2 Pro) Carnet (31.05.2019). PESC (Instex menaces US. Iran motifs). Défense (Pays-Bas sous traitance). Diplomatie (Ukraine-Russie dialogue de Minsk. Syrie situation à Idlib. Venezuela groupe de Lima. USA New Hampshire). Aides (Corne de l’Afrique et...

Fri, 31/05/2019 - 11:47
(B2) Parus récemment : Guépard : la France accélère son programme d’hélicoptère léger, avec un financement original Une antenne d’EUTM Mali à Sévaré ? (blog) Le 18e CMATT formé à Ségou (blog) Les cinq pirates arrêtés par le Navarra inculpés aux Seychelles. Un récidiviste parmi eux (blog) Les indépendantistes catalans pas tout à fait bienvenus au […]

Cet article (B2 Pro) Carnet (31.05.2019). PESC (Instex menaces US. Iran motifs). Défense (Pays-Bas sous traitance). Diplomatie (Ukraine-Russie dialogue de Minsk. Syrie situation à Idlib. Venezuela groupe de Lima. USA New Hampshire). Aides (Corne de l’Afrique et Grands Lacs). Sécurité (Directive Retour). Nominations (DG Trade, Secrétariat général, DG Energie). A lire est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.

(B2 Pro) Guépard : la France accélère son programme d’hélicoptère léger, avec un financement original

Fri, 31/05/2019 - 10:35
(B2) Florence Parly, la ministre française des Armées, a présenté lundi (27 mai) une maquette grandeur nature du H160 militarisé d’Airbus Helicopters. Outre son nom, le Guépard, c’est surtout un modèle de financement original qui est présenté, pour un hélicoptère très 'français' Un financement original Accélération du programme La ministre des Armées a annoncé une […]

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(B2 Pro) Une antenne d’EUTM Mali à Sévaré ?

Fri, 31/05/2019 - 09:07
(B2) L'idée d'implanter une antenne de la mission de formation de l'UE des forces armées maliennes (EUTM Mali) dans la région du centre du Mali autour de Sévaré est actuellement défendue par la France et quelques autres pays. Mais elle n'a pas vraiment encore convaincu tout le monde Accompagner le retour de l'État et l'armée […]

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Les cinq pirates arrêtés par le Navarra inculpés aux Seychelles. Un récidiviste parmi eux

Thu, 30/05/2019 - 14:05

(B2) La Cour suprême des Seychelles a officiellement inculpé mardi (28 mai) les cinq pirates présumés somaliens transférés aux Seychelles par la force européenne anti-piraterie (EU NAVFOR Atalanta). 

Trois des cinq pirates présumés lors de leur comparution au tribunal le 29 avril (© Rassin Vannier / seychelles news agency )

Ils devraient être reconvoqués devant le tribunal le 7 juin selon l’agence seychelloise d’informations reflétant des informations de la police. Les cinq suspects avaient été transférés aux Seychelles le 26 avril dernier après leur arrestation par le navire amiral d’Atalanta, la frégate espagnole Navarra (Les cinq pirates arrêtés par les Espagnols transférés aux Seychelles). Quelques jours après leur arrestation, trois des cinq suspects avaient comparu une première fois devant le tribunal lundi 29 avril. Deux des pirates restants étaient soignés à l’hôpital pour leurs blessures.

Un récidiviste parmi les suspects

Précision intéressante : un des pirates semble être un récidiviste. Il avait déjà été arrêté et transféré aux autorités des Seychelles en novembre 2017 et rapatrié en Somalie en décembre 2018, selon la police seychelloise. Il aurait été impliqué dans l’attaque du Galerna III selon nos informations.

(NGV)

Lire aussi :  Les pirates repartent à l’attaque. Un bateau-mère stoppé net dans l’Océan indien (V4)

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Les indépendantistes catalans pas tout à fait bienvenus au Parlement européen

Wed, 29/05/2019 - 20:40

(B2) Les eurodéputés indépendantistes catalans n’ont pas pu procédé aujourd’hui à leur enregistrement comme nouveau député

Quand ils sont arrivés au ‘Welcome village’ — où se présentent tous les nouveaux députés à leur arrivée au Parlement européen à Bruxelles —, ils ont été refoulés. Motif : ils ne figurent pas sur la liste transmise par le gouvernement espagnol, car ils n’ont pas prêté serment à la constitution espagnole comme l’exige la loi espagnole.

Seul hic, selon Europapress, la liste officielle des 54 députés élus en Espagne n’a pas encore été communiquée au Parlement européen, en attendant qu’ils se rendent au conseil électoral central de Madrid pour se conformer à la Constitution. Et plusieurs  députés espagnols —  tels José Ramón Bauzá (parti populaire), Diana Riba (ERC) et Pernando Barrena (EH Bildu) — ont pu franchir le cap du ‘Welcome village’ et obtenir un badge provisoire, alors qu’ils n’ont pas rempli cette formalité.

L’explication se trouve ailleurs selon les Catalans. « Le secrétaire général du Parlement européen (1) a instruit que ni Toni Comin ni moi ni Oriol Junqueras ne puissent faire des formalités en tant que députés européens. Il n’y a aucune raison légale. C’est de la pure discrimination. Tous les autres élus ont pu remplir les papiers que nous avons empêchés » s’est indigné Carlos Puigdemont, le leader indépendantiste catalan. Comin et Puigdemont ont fui la justice espagnole depuis la tenue du référendum interdit par la Cour constitutionnelle sur l’indépendance du Parlement catalan.

El secretari general del Parlament Europeu ha donat instruccions que ni @toni_comin, ni @junqueras ni jo puguem fer cap tràmit com a eurodiputats. Cap raó legal. Discriminació pura. Tots els altres electes han pogut fer els tràmits que a nosaltres ens han impedit. Vergonya! pic.twitter.com/xqwNWe2K0O

— Carles Puigdemont (@KRLS) May 29, 2019

NB : L’article 224 du code électoral prévoit que « dans les cinq jours suivant sa proclamation, les candidats élus jurent ou s’engagent à respecter la Constitution devant le Conseil électoral central. Après ce délai, le Conseil électoral central libérera les sièges correspondant aux membres du Parlement européen qui ne se sont pas conformés à la Constitution et suspendra toutes les prérogatives qui pourraient leur correspondre en raison de leur position, jusqu’à ce que cette formalité soit remplie.»

(Nicolas Gros-Verheyde)

(1) Klaus Welle, membre de la CDU

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Le 18e CMATT formé à Ségou

Wed, 29/05/2019 - 19:10

(B2) La cérémonie de clôture de la formation de la 18ème CMATT (Combined mobile advisory Team) par les Européens de EUTM Mali s’est déroulée vendredi (10 mai) sur la place d’armes du camp Amadou Cheick Oumar Tall de Ségou dans le centre du Mali.

(crédit : FAMA)

Cette formation était organisée par la mission européenne de formation de l’armée malienne durant trois semaines (du 15 avril au 10 mai 2019) pour quatre officiers subalternes et 101 sous-officiers et militaires du rang de la 212ème compagnie d’infanterie motorisée. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité de la 2ème région militaire. Etaient présents à la remise des diplômes le colonel Lunder (pour EUTM Mali) et le colonel Modibo Kouyaté (pour le chef d’état-major de l’armée de terre.

(NGV)

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(B2 Pro) Macédoine et Albanie : la Commission recommande, à nouveau, l’ouverture des négociations d’adhésion

Wed, 29/05/2019 - 17:25
(B2) Dans son dernier rapport de progrès sur l'adhésion à l'Union européenne, adopté ce mercredi (29 mai), la Commission européenne recommande (comme en 2018) « d'ouvrir les négociations d'adhésion avec la Macédoine du Nord et l'Albanie ». Les autres pays des Balkans sont à la traine Les rapports sont habituellement présentés courant avril, mais ont […]

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