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B2 Le Quotidien de l'Europe géopolitique. Actualité. Dossiers. Réflexions. Reportages
Updated: 6 hours 59 min ago

Carnet (22.07.2016). PMG (présidence). CPCC (unité). Chine (matériaux rares). Koweit (coopération). Jordanie (exportations). Irak (aide humanitaire). Cotonou (évaluation). Belgique (recrutement). Royaume-Uni (missiles). Espagne (contrats défense)....

Fri, 22/07/2016 - 18:15
(B2) Parus récemment : Cout d’Etat en Turquie. Les Etats-Unis n’ont rien vu venir Feu vert sous condition au rachat d’Arianespace par Airbus Safran Launcher * Les Turcs… à la cantine. Le coup d’etat manqué bouleverse les plans d’EUFOR Althea Le Cyber, un nouveau domaine activé pour l’OTAN* Argus security obtient gain de cause devant […]

Cout d’Etat en Turquie. Les Etats-Unis n’ont rien vu venir

Fri, 22/07/2016 - 17:00

Le général Dunford avec son homologue turc le général Hulusi Akar, le chef d’état-major turc, lors de sa visite en Turquie en janvier (crédit : Dod.Us / Archives B2)

(BRUXELLES2) « Je n’avais vraiment aucune indication que le coup d’Etat allait avoir lieu ». C’est en ces termes que le chef d’état-major de l’armée américaine, le général du corps de marines, Joe Dunford, s’est exprimé face à quelques journalistes « embeded » dans son avion au retour d’une visite de trois jours en Afghanistan. « C’est une surprise pour moi que cela se soit passé » a-t-il ajouté. 

Le renseignement US ne vaut plus rien !

Une déclaration qui interpelle. Ne pas voir venir un coup d’Etat de cette ampleur chez un allié aussi proche, où les contacts sont quotidiens, tant en Turquie (les Américains sont colocalisés sur la base d’Incirlik) qu’au siège de l’OTAN, à tous les niveaux, prête vraiment au doute. Doute d’autant plus renforcé que le renseignement russe avait apparemment prévenu 36 heures auparavant Erdogan qu’un « coup » se préparait. Soit le renseignement US n’est plus vraiment à la hauteur, et cela impose des mesures d’urgence. Soit le chef d’état-major « enjolive la vérité ». En clair, il baratine.

Des listes de purges très bien préparées

Ce qui semble de plus en plus certain, en revanche, c’est que les listes de purge étaient prêtes avant le coup d’Etat. Pouvoir en quelques heures seulement annoncer des séries d’arrestations et de suspensions dans l’armée, la justice et la haute fonction publique n’est pas inopiné. Un sentiment exprimé par certains responsables européens. Le commissaire à l’Elargissement, l’Autrichien Johannes Hahn, a été particulièrement clair sur ce point lundi (18 juillet), lors du Conseil. « Avoir des listes disponibles aussi vite nécessite un peu de préparation » a-t-il expliqué « Cela veut dire qu’elles avaient été préparées depuis déjà quelque temps. » Sentiment identique chez le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Bert Koenders : « Il semblerait qu’il y avait déjà beaucoup de listes avec des noms de personnes qui sont arrêtées maintenant ».

Une course de vitesse entre putchistes et le pouvoir

L’ambassadeur turc en Bulgarie, Süleyman Gökçe, a d’une certaine façon accrédité cette explication allant même un peu plus loin. Dans un entretien à la télévision ‘Nova’ (interview reprise ensuite par plusieurs quotidiens), il explique que les arrestations et purges dans l’armée ou la magistrature étaient « programmées ». Le putsch visait « faire échouer cette préparation ». Ce qui suggérerait une sorte de course de vitesse entre les putchistes et le pouvoir. Le diplomate a ensuite rétropédalé dans une autre interview à la télévision bulgare, expliquant que ses propos avaient été mal compris. Ce sont « les interrogatoires menés dans les 24 à 48 heures qui ont suivi le putsch (qui) ont permis de tout démêler et de procéder aux arrestations ». Et de désigner les meneurs : « Le ministre des finances est impliqué, une partie du système judiciaire et de l’administration est impliquée aussi. C’était une tentative contre l’ordre constitutionnel et ils étaient préparés à mettre la main sur l’Etat ».

(Nicolas Gros-Verheyde)

Feu vert sous condition au rachat d’Arianespace par Airbus Safran Launcher

Fri, 22/07/2016 - 14:15
(B2) La Commission européenne a finalement autorisé, mercredi (20 juillet), l’acquisition d’Arianespace par Airbus Safran Launchers (ASL), une entreprise commune réunissant Airbus et Safran. Cette autorisation est cependant assortie de certaines conditions pour éviter le passage de trop de « flux d’informations sensibles » entre les entreprises, susceptibles « d’affaiblir le caractère concurrentiel des appels d'offres […]

Les Turcs… à la cantine. Le coup d’etat manqué bouleverse les plans d’EUFOR Althea

Thu, 21/07/2016 - 14:09

Soldats turcs en entraînement (crédit : EUFOR Althea)

(BRUXELLES2) Le coup d’Etat manqué en Turquie a quelque peu déstabilisé l’opération de… stabilisation de l’UE en Bosnie-Herzégovine (EUFOR Althea), gérée en commun avec l’OTAN (1).

L’opération compte, en effet, un contingent turc non négligeable de l’ordre d’une compagnie, soit un bon quart de l’effectif environ (2). Pendant les quelques heures de flottement du coup d’état, s’est posée la question de la disponibilité des troupes. 

Nous avons interrogé le QG d’EUFOR qui n’a pas voulu confirmer l’information mais ne l’a pas démentie non plus, préférant s’en tenir à un message formel du commandant :

The Turkish Contingent in EUFOR are professional soldiers and carry out their regular duties under EUFOR Command. They continue to contribute along with another 20 Nations in BiH, all focused on Capacity Building and training and providing a Safe and Secure Environment.

Selon nos (autres) informations, le commandant de l’EUFOR (COMEUFOR) a cependant demandé aux Hongrois (environ 200 militaires) présents à Sarajevo qui s’apprêtaient à rentrer au pays, de stopper immédiatement leur retour, le temps d’y voir un peu clair. La situation en Turquie s’étant « éclaircie », l’astreinte a été levée et le contingent hongrois a pu rentrer au pays (3). 

Commentaire : Même si la compétence des soldats turcs ne peut être remise en cause, la fiabilité de l’engagement des forces turques dans des opérations multinationales comme EUFOR Althea risque d’être compromise, au moins dans les prochains mois. Les purges effectuées dans les forces turques pourraient, en outre, avoir pour effet de déstabiliser et compromettre l’engagement turc en externe. La question de la recherche de solutions alternatives va donc devoir se poser rapidement aux responsables de l’OTAN comme de l’Union européenne.

(Nicolas Gros-Verheyde)

(1) Sous le format Berlin Plus, la chaîne de commandement est mixte. Le commandement de l’opération est assuré par le D-Saceur (le général britannique Sir Adrian Bradshaw) au SHAPE (le commandement suprême de l’OTAN) tandis que le commandement de la force est assuré par un militaire de l’UE, le général autrichien Friedrich Schrötter. Lire : Les accords de Berlin Plus (2015)

(2) L’opération n’a plus qu’un effectif de moins de 600 hommes.

(3) A noter qu’EUFOR Althea dispose d’une force de réserve intermédiaire qui est stationnée dans le pays d’origine. En l’occurrence, une unité des forces hongroises (de la taille d’une compagnie) reste en alerte en Hongrie.

Le Cyber, un nouveau domaine activé pour l’OTAN

Thu, 21/07/2016 - 10:30
(B2) Elément inhérent de la défense collective depuis le Sommet du Pays de Galles, la cyberdéfense a pris un nouvel élan au Sommet de Varsovie. Les 8 et 9 juillet, les Alliés ont, en effet, fait de la cyberdéfense un « domaine » d'opération de leur défense collective, dans lequel elle doit se défendre « aussi […]

Argus security obtient gain de cause devant le Tribunal de l’Union

Wed, 20/07/2016 - 19:00
(B2) La société Argus security a obtenu gain de cause devant le Tribunal de l'Union européenne dans le litige qui l'opposait à l'Union européenne, en particulier à la mission EUBAM Libya sur le non-renouvellement de son contrat de fourniture de services de sécurité. L'offre de prestation non retenue par la mission EUBAM Libya date de 2014. Les services […]

La mission EUBAM Libya prolongée

Wed, 20/07/2016 - 17:00
(B2) L'Union européenne devrait avaliser dans les jours prochains la prolongation de la mission de soutien à la Libye (EUBAM Libya) pour 12 mois supplémentaires jusqu'au 17 août 2017. Les ambassadeurs du Coreper ont adopté le projet de texte ce mercredi (20 juillet). Un budget de 17 millions d'euros La mission aura un budget normalement […]

Trois militaires français décédés en Libye, confirme le ministre. En opération spéciale…

Wed, 20/07/2016 - 11:20

(B2) Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a confirmé le décès de trois sous-officiers français (et non deux comme annoncé dans la presse un moment) « en service commandé en Libye ». Le communiqué ne précise ni les circonstances ni le lieu ni le corps d’appartenance de ces militaires. Et, pour cause…

Ceux-ci appartiennent aux forces spéciales engagées à l’Est de la Libye aux côtés des forces de Haftar dans la lutte contre Daech et les autres islamistes radicaux. Le ministre a d’ailleurs « salu(é) le courage et le dévouement de ces militaires engagés au service de la France qui accomplissent, tous les jours, des missions dangereuses contre le terrorisme ».

Ces trois militaires ont été — semble-t-il — été tués dimanche (17 juillet), à l’est de Benghazi, quand leur hélicoptère (qui appartient aux forces de Haftar) a été atteint par un tir d’un missile Sa 7 et de fusils automatiques, selon Associated Press. Une attaque revendiquée par une milice islamiste dénommée « Defending Benghazi Brigade » poursuit l’agence de presse.

Selon certaines vraisemblances, il pourrait s’agir de militaires du service Action de la DGSE. Comme le rappelle notre confrère le Mamouth, la DGSE « agit de façon clandestine, souvent sans, mais parfois avec uniforme », là où le Commandement des opérations spéciales — spécialistes des opérations commandos « porte toujours un drapeau français sur l’épaule, même en basse visibilité ». Le COS est intervenu ainsi au Mali dans les opérations face aux rebelles mais aussi pour libérer des otages détenus par les pirates somaliens.

Même si officiellement il n’y a pas de forces terrestres en Libye, la réalité est toute autre. Américains, Français, Britanniques, Italiens sont présents dans différents lieux. Et pour les Français, ce n’est pas une première dans le pays. On se souvient que des forces françaises étaient présentes, en toute discrétion, dans l’Est de la Libye, en 2011, avec les Britanniques, sur le front « est » pour assister les rebelles contre Kadhafi, avec les Egyptiens (Lire : Libye 2011. Le rôle notable de l’Egypte).

(NGV)

Une suite à la stratégie globale. Mais laquelle ?

Tue, 19/07/2016 - 16:30
(B2) Prévu normalement au déjeuner des ministres des Affaires étrangères, lundi (18 juillet), le point sur les suites de la Stratégie globale pour la politique étrangère et de sécurité de l'UE, a été reporté en milieu d'après-midi hier. Le débat a du être raccourci vu l'intensité des discussions avec John Kerry, comme sur le coup d'état […]

Carnet (19.07.2016). Présidence tournante. Serbie (adhésion). Mali (Visite). Burundi (assassinat). RDC Congo (dialogue). Zambie (observation électorale). Sahel (aide humanitaire). Sahel (aide humanitaire). Golfe arabique (coopération). Chine ...

Tue, 19/07/2016 - 12:45
(B2) Parus récemment : Le trio médiateur au Venezuela soutenu par les Européens L’UE veut renforcer le mandat des casques bleus au Soudan du Sud Bojo… en toute modestie Les 28 + 1 condamnent le coup d’Etat et rappellent la Turquie à l’ordre L’UE veut plus de progrès en Somalie La mission EUCAP Sahel Niger […]

L’Union européenne ajuste sa stratégie pour l’Afghanistan

Tue, 19/07/2016 - 07:30
(B2) Après le plan d'action Solana de 2009 et la stratégie Ashton de 2014, les 28 ont réévalué leur stratégie sur l'Afghanistan à la lueur des dernières évolutions dans ces pays et dressé le bilan de la mise en oeuvre de plan d'action concernant le Pakistan. Des conclusions adoptées ce lundi 18 juillet par les […]

Le trio médiateur au Venezuela soutenu par les Européens

Mon, 18/07/2016 - 21:30
(B2) Hyperinflation, pénuries d’aliments et de médicaments, insécurité et incertitude politique... La descente aux enfers du Venezuela semble sans fin. Les 28 ministres des Affaires étrangères ont, ce lundi 18 juillet, exprimé leur soutien au trio de médiateurs José Luis Rodriguez Zapatero, Leonel Fernandez et Martin Torrijos. Un message très politique, demandé principalement par l'Espagne, pour […]

L’UE veut renforcer le mandat des casques bleus au Soudan du Sud

Mon, 18/07/2016 - 19:43
(B2) La dégradation de la situation en Soudan du Sud* préoccupe les Européens, qui craignent un retour au conflit armé dans « le plus jeune pays du monde ». Les ministres des Affaires étrangères réunis, ce lundi 18 juillet, ont ainsi condamné fermement l'« escalade de violences ». Ils encouragent également une mission des Nations unies […]

Bojo… en toute modestie

Mon, 18/07/2016 - 17:15

Entre Boris et Didier une coupe de cheveux quasi-similaire ? (Crédit : Conseil de l’UE)

(BRUXELLES2) Normalement la star de ce Conseil aurait dû être Boris Johnson, le tout nouveau ministre britannique des Affaires étrangères. Tout auréolé de sa victoire au Brexit et de sa nomination surprise par Theresa May, la nouvelle première ministre, son arrivée était normalement prévue pour être triomphale. Elle a finalement été plus modeste voire même éclipsée par les autres évènements des jours précédents…

Dîner annulé : les 27 ne tiennent pas au +1

Un dîner avait été prévu avec les ministres des ’28’ pour parler ‘Brexit’. Mais le repas … a été annulé. Pas question de porter un toast de bienvenue au vainqueur du Brexit. C’est donc la Haute représentante, Federica Mogherini qui seule, a dû tenir sa responsabilité. Curiosité du hasard, cette rencontre aussi a bien failli ne pas avoir eu lieu. La faute… à la Royal Air Force. La fiabilité de la RAF n’est plus ce qu’elle était !

La RAF : déjà en exit ?

Si les Britanniques ne semblent pas pressés de déclencher l’article 50, leurs avions peinent à traverser la Manche. L’avion officiel, un BAE 146, a cependant bien décollé de l’aéroport (militaire) de Northolt (1). Mais quelques minutes plus tard, le vol a dû être interrompu pour se dérouter en urgence sur l’aéroport de Luton. En cause, « un défaut technique » impliquant « des liquides hydrauliques ». Dans ce type d’incident, l’atterrissage est requis « aussi vite que possible » nous confirme une source digne de foi. L’atterrissage en urgence de BoJo, sur Luton, n’a fait que des heureux apparemment. La fermeture temporaire de l’espace aérien a entraîné des retards en cascade pour les passagers de l’aéroport. Pour rejoindre Bruxelles, BoJo en a été réduit à utiliser un moyen…  de transport « alternatif ».

Deux bonnes heures de retard, le dîner se transforme en un café avec eau plate

Résultat, le ministre britannique est arrivé à Bruxelles aux alentours de 22 heures… avec deux bonnes heures de retard sur l’horaire prévu. Plus question d’un dîner ‘2-3 plats’. La journée de Federica Mogherini, tout juste rentrée du sommet Asie-UE à Oulan Bator, avait déjà été bien chargée. La rencontre a donc été expédiée…  autour d’un ou deux sandwichs, agrémentés d’une eau plate. Le temps pour les deux ‘politiques’ d’échanger sur les enjeux ordinaires des Affaires étrangères. « C’est une rencontre habituelle qu’a la Haute représentante avec tout nouveau ministre » relativise-t-on dans l’entourage de la Haute représentante. Quant au Brexit, il n’en a pas été question. Officiellement…

Un ton plus décontract et un peu plus décousu…

Le lendemain, à son arrivée au Conseil des ministres de l’UE, Boris a voulu faire figure de bon élève. Loin d’arriver en retard, il est largement en avance, à 7h40, la jouant ‘décontract’ et saluant même avec cette apostrophe, son homologue belge Didier Reynders arrivé en même temps que lui — « on se voit dans une minute » (see you in a minute). Même sa tignasse normalement ébouriffée s’était assagie, à deux poils près celle de Didier Reynders (voir photo) ! Je suis « très heureux d’être présent ici pour mon premier voyage au Conseil de l’Union » pour rencontrer « des amis et collègues » a-t-il précisé ensuite à la presse qui l’attendait de pied ferme. Le ministre a cependant joué « profil bas », condamnant les attentats de Nice comme le coup d’Etat en Turquie. Des déclarations somme toute assez « classiques » pour la diplomatie britannique. Mais, dans le ton, les à-côtés, le discours a paru nettement moins calculé que celui de ses prédécesseurs. Un peu plus décousu sans doute mais plus convivial également…

Profil bas et sourire sourires 

En salle, les échanges ont continué d’être « très courtois » selon nos informations, beaucoup plus que ce que les déclarations, un peu guerrières des uns ou des autres laissaient prévoir. Le Britannique a notamment discuté avec Didier Reynders (Belgique), José Manuel García-Margallo (Espagne) et Jean Asselborn (Luxembourg). Tous les quatre souriants et plaisantant comme c’est l’ordinaire dans un préalable de Conseil. Le côté provocateur de BoJo devait être resté à Londres, à la plus grande satisfaction des Européens. «  Boris Johnson est venu à ce Conseil avec une certaine modestie » a commenté Jean-Marc Ayrault, le ministre français des Affaires étrangères, après la réunion.

Un message clair, le Royaume-Uni n’abandonne pas l’UE 

Les Britanniques entendent, en tout cas toujours compter en Europe. Johnson l’a précisé. « Quitter l’Union européenne ne signifie en aucun cas quitter l’Europe ». Le Royaume Uni « n’abandonne pas son rôle de leader dans la participation et la coopération en Europe ». Un propos que John Kerry, le secrétaire d’Etat US, présent à la réunion, a confirmé, beaucoup plus prolixe, sur le chapitre que les Européens en fait. Boris Johnson a rappelé sa « ferme intention de rester une composante très importante de l’Union européenne notamment dans la relation entre l’Union et les Etats-Unis » a souligné, après la réunion, l’Américain. Les Etats-Unis et le Royaume-Uni partagent « la même volonté d’une transition en douceur en maintenant une forte coopération avec l’Union européenne ».

(Lucas Millet & Nicolas Gros-Verheyde)

(1) La base aérienne de la RAF à l’ouest de Londres. Une vénérable institution au Royaume-Uni, puisqu’elle a servi de base à l’envol des bombardiers britanniques vers l’Allemagne durant la seconde guerre mondiale

Les 28 + 1 condamnent le coup d’Etat et rappellent la Turquie à l’ordre

Mon, 18/07/2016 - 16:30
(B2) Les Européens ont condamné en termes très forts le coup d'Etat survenu en Turquie dans la nuit de vendredi à samedi (15/16 juillet). Mais ils ont aussi tenu à rappeler le pouvoir turc et son président Recep Erdogan à ses responsabilités en matière de justice et d'Etat de droit, pour éviter toute dérive autoritaire. […]

L’UE veut plus de progrès en Somalie

Mon, 18/07/2016 - 13:10
(B2) Les ministres des Affaires étrangères des 28 ont fait, ce lundi 18 juillet, le constat  de « progrès trop limités » dans la mise en place de forces de sécurité et de défense somaliennes, pourtant « essentielles » pour la stabilité du pays, tout comme dans la mise en place du processus électoral et […]

La mission EUCAP Sahel Niger prolongée, mandat ajusté, budget augmenté

Mon, 18/07/2016 - 12:33
(B2) La mission EUCAP Sahel Niger a été prolongée de deux ans supplémentaires (jusqu'au 15 juillet 2018) par les ministres des Affaires étrangères. Et son mandat a été ajusté pour prendre en compte la lutte contre les migrations illégales. Décision adoptée en point A (sans débat) ce lundi (18 juillet). La lutte contre la migration […]

Un hélicoptère turc atterrit en Grèce. Ses occupants demandent l’asile

Sat, 16/07/2016 - 20:45

(BRUXELLES2) De façon assez spectaculaire, un hélicoptère militaire «black hawk» turc a atterri à Alexandroupoli, la ville la plus proche de la frontière turque (coté européen), ce samedi (16 juillet).

L’hélicoptère escorté jusqu’à l’atterrissage

Selon les médias grecs, l’hélicoptère, a lancé une alerte «mayday » (appel de détresse) demandant un atterrissage d’urgence et a demandé la permission pour atterrir. Deux chasseurs F-16 grecs ont immédiatement décollé pour l’escorter jusqu’à son arrivée sur l’aéroport. Le ministre de la Défense Panos Kammenos et le Premier ministre Alexis Tsipras ont été avertis et donné leur accord pour l’accueil.

Les 8 occupants « arrêtés »

L’appareil transportait des partisans du coup d’Etat militaire. Les huit passagers et équipage (2 majors, un capitaine et cinq soldats) ont été interceptés à leur arrivée, et « accompagnés »  jusqu’au commissariat de police où ils ont officiellement demandé l’asile politique. Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Cavusoglu a demandé leur extradition vers la Turquie.

Un cas délicat

Si le renvoi de l’appareil aux Turcs ne devrait pas poser de problème. C’est la règle habituelle (du moins entre alliés au sein de l’OTAN), pour les personnels, c’est plus compliqué. Ne pas accorder l’asile serait contraire aux valeurs européennes et aux règles tenant au droit d’asile. Mais le dossier est très délicat. En remettant en cause un pouvoir légitimement élu, ces militaires ont mis en cause la démocratie. De façon plus politique, cette arrivée risque aussi de remettre en cause la bonne entente grecquo-turque et l’accord UE-Turquie sur le contrôle des réfugiés syriens passant de Turquie en Europe.

Respect des règles démocratiques ou droit d’asile

Très vite d’ailleurs, le ministre grec des Affaires étrangères Nikos Kotzias s’est entretenu avec son homologue turc, rappelant que la Grèce « condamne » le coup d’Etat et soutient la lutte du peuple turc pour la démocratie et la défense de l’ordre constitutionnel en Turquie ». « La tentative de renversement du gouvernement turc démocratiquement élu constitue un acte punissable ». Le ministre s’est cependant refusé à accéder (immédiatement) à la demande turque. Cette « question sera examinée sur la base des dispositions du droit grec et du droit international, et les procédures prévues par le droit international devront être respectées » a-t-il expliqué selon le communiqué publié par le ministère. Mais Kotzias a dit prendre « très au sérieux que les personnes arrêtées sont accusées d’avoir, dans leur pays, violer la légalité constitutionnelle et tenter de renverser la démocratie ».

Mr. Kotzias reiterated to his Turkish counterpart the Greek government’s view that the attempted overthrow of the democratically elected Turkish government constitutes a punishable act. With regard to the request for asylum, Mr. Kotzias stressed that, while the issue will be examined based on the provisions of Greek and international law, and the procedures provided for under international law will be complied with, it will be borne very seriously in mind that the arrested parties stand accused in their country of violating constitutional legality and attempting to overthrow democracy.

(Nicolas Gros-Verheyde)

Mer de Chine : les 28 reconnaissent l’arrêt de la Cour du bout des lèvres

Fri, 15/07/2016 - 16:45
(BRUXELLES2) La réaction de l'Union européenne à l'arrêt de la Cour d'arbitrage de la Haye intervenu mardi (12 juillet) sur les îles Spratleys aura donné lieu à un psychodrame comme seuls les Européens peuvent en avoir. Au moment de prendre position sur cet arrêt, plusieurs pays ont eu des doutes bloquant toute décision. Il a […]

Le nouveau commissaire britannique bien connu dans la PESC

Fri, 15/07/2016 - 11:01
(B2) Après la démission de Jonathan Hill, le représentant britannique à la Commission européenne, Londres a choisi, pour le remplacer, un diplomate de haut rang, bien connu à Paris et dans les milieux de la défense. « Brillant, maitrisant parfaitement les questions européennes, convaincant quand il s'exprime, il représente le pur produit de l'excellence diplomatique […]

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