Le 117e vendredi du mouvement populaire du Hirak à Alger, qui coïncide deuxième jour de l’Aid, est marqué par une vague d’arrestations afin d’empêcher le début de la marche. Les hirakistes sont une nouvelle fois descendus dans les rues d’Alger-centre, mais ce vendredi les forces de l’ordre ont tenté de les empêcher de manifester en […]
L’article Hirak à Alger : La police tente d’empêcher la manifestation est apparu en premier sur .
(B2) Le conflit gelé entre Israël et Palestiniens s’est soudainement réveillé. Ne le dites surtout pas trop fort à Bruxelles. La Commission européenne, géopolitique, de Ursula von der Leyen est en congés !
(Crédit : Commission européenne)Le réveil d’un conflit
Parti d’émeutes réprimées sur l’esplanade des mosquées, ce conflit a pris une tournure plus vive avec des roquettes parties de Gaza et la réplique israélienne de frappes aériennes sur l’enclave palestinienne. En rythme journalier (un indicateur objectif), on atteint un chiffre de 30 morts / jour (1). Sans que la Commission européenne, proclamée ‘géopolitique’ par Ursula von der Leyen, n’interrompe sa pause. Week-end prolongé de l’ascension oblige !
Seuls les diplomates sont sur le pont
Comme d’habitude. Josep Borrell, le Haut représentant de l’Union, passe des coups de fils — au ministre des affaires étrangères Gabi Ashkenazi, au président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, … Il multiplie les appels à la désescalade. Sans grand espoir. L’Europe semble atone attendant que les États-Unis impriment le rythme d’un cessez-le-feu, incapable de prendre une initiative, ni même de réfléchir à une solution (2).
La stratégie du sofa
Où est passée la Commission européenne « géopolitique » promise par Ursula von der Leyen : pleinement mobilisée pour préparer une initiative, en réunion d’urgence ? Où est passée la colère de même Von der Leyen, dépitée de ne pas eu sa place sur la scène internationale ? Pousser un ‘hum hum’ d’insatisfaction car on n’a pas droit à un beau fauteuil à Ankara est facile (lire : La stratégie du sofa. De la puissance et de la brutalité). Donner des leçons à l’Europe entière devant le Parlement européen est aisé (lire : A Ankara, le ‘sofagate’, miroir tendu aux faiblesses européennes). Se prononcer sur un conflit international sensible semble plus délicat.
Un défaut d’initiative criant
Le Parlement européen a appelé pourtant à plusieurs reprises les Européens à prendre l’initiative. En septembre 2015, notamment, il a voté une résolution pour que l’Union joue un véritable rôle politique dans le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens. Sans réaction. La dynamique d’une initiative de paix, souvent promise par exemple par Federica Mogherini, ne s’est jamais réalisée. La grande initiative de paix pour le Proche-Orient, lancée par la France en janvier 2017, s’est évanouie dans les sables. Les États européens restent encore très divisés, entre le soutien à la création d’un État palestinien ou au seul État d’Israël (3). En clair, on aimerait bien aujourd’hui un petit ‘hum hum’ de la Commission sur le conflit au Proche-Orient.
La fin de certains tabous
Prendre l’initiative, c’est prendre un risque. En effet. Cela supposerait de reconnaitre l’évolution des faits sur le terrain. Le processus d’Oslo, avec la solution à deux États, parait hors de portée, du moins dans l’état des forces aujourd’hui. Certains diplomates européens le reconnaissant en off : le processus d’Oslo est « en coma profond », « moribond »… Que faire ? Hugh Lovatt, un chercheur du think-tank britannique EFCR, propose « d’élaborer un nouveau paradigme fondé sur l’égalité et la fin de l’occupation » (4). Cela peut être une idée. On pourrait aussi réitérer l’idée d’une force conjointe de police sur l’esplanade des Mosquées à Jérusalem, suggérée il y a plusieurs années déjà par certains responsables européens (5). Etc. Aucune solution n’est évidente. Mais tout vaut mieux que l’immobilisme actuel.
Commentaire : le risque d’un effacement stratégique est réel
L’épisode récent entre Tel Aviv, Jérusalem Est et Gaza le prouve. Tant qu’une solution ne sera pas trouvée au conflit israélo-palestinien, difficile d’entrevoir une stabilisation de la région. Si elle veut être géopolitique, l’Europe doit être à l’initiative. Elle n’a pas d’autre choix. Pour le conflit en cours… mais aussi pour son propre avenir. Si l’Europe arrive à peser sur certains conflits en cours (Sahel, Mozambique, Éthiopie) ou sur des dossiers comme le nucléaire iranien ou la crise politique en Géorgie récemment (6), elle s’est aussi fait exclure (ou s’est exclue elle-même) de la solution de crises majeures. De la guerre civile syrienne au conflit Arménie-Azerbaïdjan, les exemples ces dernières années sont frappants. Cette question n’est pas que conjoncturelle. Elle est structurelle. Toute attentionnée à ses crises internes (Grèce, Immigration, Brexit, Covid-19, cadre budgétaire…) parfois très superficielles (comme le ‘sofagate’), l’Europe loupe des marches géopolitiques. Elle n’anticipe pas suffisamment. Et, surtout, elle n’arrive pas à réagir à temps aux crises qui surviennent. Résultat : sa sphère d’intervention se rétrécit.
Ce qui se passe entre Israël et Palestiniens pourrait être une opportunité dans une Europe géopolitique… à condition d’être un peu dynamique, inventif.
Cet article Conflit en Israël : où est passée la Commission géopolitique ? est apparu en premier sur B2 Le média de l'Europe géopolitique.
The Second National Risk Assessment (NRA-2) Report on Anti-Money Laundering, Combating Financing of Terrorism and the financing of Proliferation of Weapons of Mass Destruction (AML/CFT/PWMD) in Turkmenistan and its Risk Management Action Plan (RMAP) were presented at a virtual meeting on 14 and 15 May 2021.
The OSCE Centre in Ashgabat, in close co-operation with the Ministry of Finance and Economy of Turkmenistan and its Financial Monitoring Service (FMS), organized the event that brought together representatives of financial and non-financial institutions, law enforcement agencies, supervisory bodies, and other relevant governmental and non-governmental agencies.
International experts Igoris Krzeckovskis and Oxana Gisca assisted in drafting the NRA - 2 and its RMAP, shared their recommendations, and discussed further steps necessary for implementation of the Action Plan.
“It is an honor for us to note that the report, like the previous report for 2017–2018, was prepared in a close and productive co-operation with the Ministry of Finance and Economy and its FMS and other government agencies, including the Ministry of Internal Affairs, Central Bank, NGOs and private sector”, said Ivana Markovic Boskovic, Economic and Environmental Officer at the OSCE Centre in Ashgabat.
“The Government of Turkmenistan also adopted thelaw on AML/CFT/PWMD in a new edition in March of this year, which was prepared with the support of the Centre,” said Markovic Boskovic. “The Centre intends to continue its long-term support to the Government of Turkmenistan, following its economic and environmental mandate, to improve further the national AML/CFT/PWMD framework, including the implementation of the RMAP.”