Courrier des Balkans / Serbie

Le Parlement de Serbie a envoyé en Russie une délégation pour observer le déroulement de l'élection présidentielle et lui offrir le vernis d'honnêteté demandé par Vladimir Poutine. Tous ses membres sont des députés de la majorité au pouvoir.

Le Parlement de Serbie a envoyé en Russie une délégation pour observer le déroulement de l'élection présidentielle et lui offrir le vernis d'honnêteté demandé par Vladimir Poutine. Tous ses membres sont des députés de la majorité au pouvoir.

L'opposition à Vladimir Poutine appelle les citoyens russes établis en Serbie à voter dimanche, tandis que le scrutin a déjà eu lieu en Turquie et dans l'entité serbe de Bosnie-Herzégovine. En Transnistrie, des bureaux de vote ouvrent malgré l'opposition des autorités moldaves. Tour d'horizon.

Au moins deux cargaisons majeures d'armes ont été livrées par la Serbie à Israël depuis le début de la guerre, même si le ministère serbe du Commerce joue le blackout de l'information. Aleksandar Vučić et Benjamin Netanyahou se présentent comme des alliés proches.

Deux ans après le début de l'invasion de l'Ukraine, le 24 février 2022, la Russie de Vladimir Poutine pourrait-elle être tentée d'ouvrir de « nouveaux fronts », directement, comme en Moldavie, ou plus indirectement, comme dans les Balkans occidentaux ?

Le Centre culturel de Serbie, en collaboration avec le festival du film A l'Est de Rouen, organise le mardi 12 mars 2024 à 19h une soirée consacrée au cinéaste serbe Želimir Žilnik, en présence du réalisateur.
Želimir Žilnik est considéré comme l'un des réalisateurs majeurs de la Nouvelle vague yougoslave (ou Vague noire) des années 1960 et 1970, et demeure l'une des figures les plus importantes du cinéma de l'Europe de l'Est. Ses nombreux films, caractéristiques de la Vague noire par (...)

Darko Šarić, le baron de la drogue condamné en Serbie, a bénéficié de l'aide de mystérieux fonctionnaires. Des messages Sky transmis par la police française ont permis d'identifier un ancien chef des services secrets et même l'ancien ministre de l'Intérieur Nebojša Stefanović. Demeure le mystérieux et tout-puissant « Oskar ». Qui se cache donc derrière ce pseudonyme ? L'enquête de KRIK.

L'exposition de peintures et de sculptures « LE NEZ » sera inaugurée au Centre Culturel de Serbie à Paris le 22 février à 19 heures. L'exposition sera inaugurée par la directrice du Centre culturel de Serbie, Natali Beljanski, et la commissaire de l'exposition, Aleksandra Lazar. La galerie Štab, l'une des galeries d'art contemporain les plus actives de Belgrade, présente des artistes avec lesquels elle entretient une collaboration fructueuse, longue de plusieurs années – Joškin Šiljan et (...)

L'Occident rattrape l'Est... 50 ans plus tard. Dès 1974, la Yougoslavie socialiste inscrivait le droit à l'IVG dans sa Constitution, une disposition reprise par les États successeurs de la Fédération. Ce précédent est aujourd'hui bien négligé, au grand dam des collectifs féministes de la région.

L'Institut français de Serbie organise un cycle débat d'idées dont le premier volet est consacré à la question du sensationnalisme et des tabloïds en France et en Serbie. La situation dans les deux pays sera présentée par Snežana Milivojević, professeure spécialiste des médias, et Jean-Noël Jeanneney, historien des médias et homme politique français. La table-ronde sera modérée par Ljubica Gojgić.
Qu'est-ce que le sensationnalisme dans la sphère médiatique ? Peut-on considérer le (...)

Ce sont des armes au service du pouvoir. En Serbie, les tabloïds ont un poids écrasant sur la scène médiatique, ils discréditent toute critique et font avaler toujours plus de mensonges et de demi-vérités. Entretien avec Snježana Milivojević, professeure et spécialiste des médias.

L'opposition serbe cherche à obtenir le soutien des Européens pour mettre la pression sur le régime Vučić après le « vol » des élections du 17 décembre dernier. Ses représentants étaient à Paris la semaine dernière. Entretien croisé, alors qu'un nouveau scrutin municipal vient d'être annoncé à Belgrade.

La Russie mène un intense soft power dans les Balkans... Qui ne se limite pas aux seuls réseaux orthodoxes. Des organisations musulmanes proches du Kremlin ou des autorités de Tchétchénie courtisent aussi les Communautés islamiques du sud-est de l'Europe.

Les experts de l'OSCE ont rendu leur rapport définitif sur les élections du 17 décembre dernier, marquées par des accusations de vol et de nombreuses manifestations. Le régime du président Vučić et l'opposition clament victoire, en avançant une lecture diamétralement opposée.

Plus de 20 ans qu'ils piétinent dans la salle d'attente. Pour les pays des Balkans occidentaux, le chemin de l'intégration européenne a de plus en plus l'air d'une voie sans issue, même si Bruxelles répète à l'envi que l'élargissement est une priorité géostratégique. Alors que Moscou a porté la guerre sur le sol européen, comment renverser la vapeur ?

Novica Antić a entamé une grève de la faim, ont déclaré ses avocats. Les causes de son arrestation, mardi matin, ne sont pas encore connues. Il y a deux semaine, le ministre de la Défense s'était prononcé en faveur de l'abolition des syndicats pour le personnel militaire.

Plusieurs impacts géopolitiques (dont la guerre menée par la Russie contre l'Ukraine) ont plongé l'UE dans l'insécurité énergétique, mettant en cause sa volonté d'imposer ses règles autant à l'intérieur qu'à l'extérieur de ses frontières. Néanmoins, l'Union européenne dispose d'instruments politiques et financiers afin de trouver des solutions à cette nouvelle provocation. Par exemple, afin d'influencer les stratégies énergétiques des pays des Balkans occidentaux, tout en se confrontant (...)

Les caisses sont vides. Les allocations sociales, les pensions et les salaires versés en dinars par les institutions serbes au Kosovo ne peuvent plus être payés, plongeant la population dans l'inquiétude. Aucune issue à ce nouveau bras de fer entre Belgrade et Pristina ne semble en vue.

Médias, renseignements, politique... Depuis le début de l'invasion de l'Ukraine, la propagande russe se fait toujours davantage sentir en Serbie. Le Kremlin peut-il en profiter pour jouer la carte de nouvelles provocations dans les Balkans ? Entretien avec le politologue Igor Bandović.

En février 2014, un vaste mouvement de protestation gagne la Bosnie-Herzégovine. Malgré la répression des autorités et le peu de soutien international, la révolte citoyenne grandit, soutenue par une majorité de la population, surtout en Fédération. Après les manifestations, des plénums sont bientôt formés pour porter des revendications contre la corruption et le blocage des institutions par les formations ethno-nationalistes au pouvoir depuis la fin de la guerre.

Étouffé et réprimé, ce mouvement a fini par être évincé de l'actualité après les terribles inondations du printemps 2014 et s'est peu à peu éteint. L'exode s'est ensuite accéléré. Pourtant, l'esprit des plénums continue d'influencer les nouvelles luttes citoyennes, écologistes, féministes et anticapitalistes. Dix ans plus tard, que reste-t-il de cette expérience de démocratie directe inspirée du socialisme autogestionnaire ?