Une enveloppe budgétaire de l’ordre de 700 millions de dinars a été dégagée par les pouvoirs publics au titre de l’année 2019 pour accompagner les besoins croissants en matière d’eau potable dans la wilaya de Ghardaïa, a-t-on appris des responsables de la wilaya.
Cet investissement sera consacré principalement pour une opération de renforcement de la production et la mobilisation de l’eau potable souterraine (nappe phréatique ou albienne), en raison d’une croissance démographique accélérée et du développement de la demande des secteurs agricole et industriel dans la région, a précisé le secrétaire général de la wilaya.
A ce titre, une opération pour un montant de 500 millions dinars a été projetée pour la réalisation de sept (7) nouveaux forages équipés pour le renforcement et la mobilisation de l’eau potable dans les communes de Ghardaïa, Metlili, Zelfana, Hassi Lefhal, Guerrara et El Menea, a indiqué Bouleam Amrani.
Deux cents (200) millions de dinars seront consacrés pour la rénovation, la réhabilitation et l’extension du réseau d’alimentation en eau potable (AEP) à travers les différentes communes, en vue d’améliorer la qualité de service, et d’accompagner l’essor urbanistique que connait la wilaya, a-t-il ajouté.
Ces projets permettront d’améliorer, d’optimiser et de rénover les infrastructures de distribution d’eau potable, de lutter contre le gaspillage de cette denrée dans une région aride et de répondre ainsi aux défis de développement socio-économique, a-t-il expliqué.
La wilaya de Ghardaïa compte actuellement quelques 150 forages d’AEP dont six (6) destinés à l’industrie avec un volume de 270.302 m3/ jour, de 110 réservoirs de stockage et château d’eau d’une capacité globale de plus de 117.000 M3 et un réseau d’AEP estimé à plus de 1.500 km linaire, selon les données de la direction des ressources en eau (DRE).
Le taux de raccordement à l’eau potable dans la wilaya est estimé à 98% avec une dotation moyenne de 198 litres /jour par habitant.
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Les Nations Unies ont rendu hommage vendredi aux victimes du crash de l’avion de la compagnie l’Ethiopian Airlines.
Lors d’une cérémonie organisée au siège des Nations Unies à New York, le chef de l’ONU Antonio Guterres, a déposé une gerbe en mémoire des 157 personnes mortes dans l’accident dimanche du vol ET302 qui reliait Addis-Abeba à Nairobi. Parmi les 157 victimes, 21 travaillaient pour des agences onusiennes. Le personnel des Nations Unies a respecté une minute de silence en hommage à leurs collègues décédés.
« Nous nous rassemblons dans la tristesse et la solidarité pour rendre hommage aux collègues membres de la famille des Nations Unies qui ont péri dimanche. Ce faisant, nous nous souvenons également de toutes les victimes de l’accident d’avion qui a fait tant de victimes, y compris des partenaires de la société civile et des travailleurs humanitaires », a déclaré le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres.
Le secrétaire général a présenté ses plus sincères condoléances aux familles et aux proches des victimes ainsi qu’au peuple et au gouvernement éthiopiens.
« Nos collègues étaient à bien des égards un groupe varié. Ils provenaient de nombreux organismes, avec de nombreux domaines d’expertise, du plus haut niveau de la hiérarchie à toutes sortes de fonctions au sein de l’ONU et venant de partout dans le monde », a dit le chef de l’ONU. « Pourtant, ensemble, ils reflétaient ce que sont les Nations Unies : ils représentent vraiment ce qu’est l’ONU et ce qu’elle a de mieux à offrir.
Des femmes et des hommes, certains en début de carrière, d’autres se rapprochant de la retraite, mais chacun dans une mission individuelle, mais en même temps ensemble ».
Pour M. Guterres, les 21 membres du personnel de l’ONU tués dans l’accident d’avion représentaient « notre quête plus large ( ) en solidarité avec nous tous, pour construire un monde meilleur, brique après brique, action après action, jour après jour ».
« Alors que nous poursuivons cette mission, réfléchissons à leur vie, honorons leur service et inspirons-nous de leur exemple extraordinaire », a conclu le secrétaire général.
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Soixante quinze (75) individus ont été interpellés par la police à la fin des manifestations qu’a connues Alger vendredi, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).
« La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a procédé à la fin de la journée du vendredi 15 mars 2019, à l’interpellation de 75 individus lors d’une opération de maintien de l’ordre, au niveau de certains arrondissements de la capitale, pour faits de violence, vol et dégradation de véhicules et de biens publics et privés « , précise le communiqué.
Par ailleurs, il a été enregistré, lors de cette opération, des blessures légères de onze (11) policiers, actuellement pris en charge au niveau des structures sanitaires de la sûreté nationale, ajoute la même source.
Plusieurs milliers de citoyens ont participé à des marches populaires pacifiques à Alger et dans plusieurs wilayas du pays, pour le quatrième vendredi consécutif, revendiquant notamment le « changement profond du système ».
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Le sélectionneur national, Djamel Belmadi a convoqué vingt-six joueurs pour le stage de préparation des matches Algérie- Gambie, comptant pour la 6e journée et dernière journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN Egypte 2019), du vendredi 22 mars 2019 à 20h45 au stade Mustapha Tchaker de Blida, et Algérie- Tunisie (match amical international) prévu pour le mardi 26 mars à 20h45 également à Tchaker.
La liste des joueurs convoqués est comme suite:
Gardiens de but: Moustapha Zaghba, Azzedine Doukha, Alexandre Oukidja
Défenseurs: Aissa Mandi, Ilias Hassani, Ramy Bensebaini, Rafik Halliche, Ayoub Abdellaoui, Djamel Benlamri, Youcef Atal, Mohamed Fares
Milieu de terrain: Mohamed Benkhemassa, Saphir Taider, Mehdi Abeid, Ismael Bennacer, Sofiane Feghouli, Victor Lekhal, Hichem Boudaoui, Haithem Loucif
Attaquants: Adam Ounas, Riyad Mahrez, Zakaria Naidji, Said Benrahma, Oussama Darfalou, Baghdad Bounedjah, Youcef Belaili
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Des dizaines de personnes, en majorité des jeunes, ont pris part à une marche pacifique ce samedi matin, à Darguina, dans la wilaya de Bejaia pour protester contre le prolongement du « quatrième mandat» de Bouteflika.
Les manifestants ont scandé des slogans hostiles au pouvoir, tout en dénonçant l’option du « quatrième mandat plus».
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Pour le quatrième vendredi de suite, les Algériens ont exprimé, hier, par millions et à travers tout le pays, un rejet franc, clair et extraordinairement unanime, «du cinquième mandat», «du quatrième mandat prolongé», du nouveau « plan de travail » ; bref, de Abdelaziz Bouteflika et de l’ensemble de son régime. Quatre jours seulement après le message du 11 mars, l’immense mobilisation populaire qui secoue l’Algérie depuis le 22 février a encore gagné en ampleur, tout en maintenant son caractère admirablement pacifique avec, toujours comme cible exclusive, le patron d’El-Mouradia. Accessoirement, aussi, l’ensemble du personnel de son régime, avec l’entrée, cette semaine, des nouveaux symboles projetés sur la scène par le cercle présidentiel, à savoir Noureddine Bedoui, Ramtane Lamamra et Lakhdar Brahimi. Partout, aussi, des slogans et des banderoles ont été « dédiés» au Président français Emmanuel Macron dont la réaction aux décisions du 11 mars a particulièrement irrité la rue en Algérie. Par ailleurs, les gigantesques manifestations d’hier vendredi ont porté un sérieux coup à la propagande officielle consistant à attribuer et contenir ce soulèvement populaire à la seule frange juvénile.
Non, il s’agit d’une révolte portée à bras-le-corps par l’ensemble des franges de la société algérienne, toutes catégories et toutes générations confondues qui, depuis le grand déclic du 22 février dernier , s’impose comme la première force politique dans le pays. Le pouvoir, acculé comme jamais et «à ciel ouvert», tentera-t-il une nouvelle manœuvre pour s’en sortir et, surtout, s’entêter à présenter la chose comme une simple revendication de «changement du système» et non pas de son chef ? Il est à parier que, comme c’est le cas depuis le début de ce face-à-face direct, entre Bouteflika et la rue, l’on aura droit à d’autres sorties et décisions spectaculaires dans les tout prochains jours…
Kamel Amarni
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La World travel and tourisme council (Wttc) encore appelé Conseil mondial du voyage et du tourisme, a publié le rapport 2017 sur le tourisme dans le monde. Selon ce rapport, le tourisme international a permis l'investissement d'environ 100 milliards de francs CFA dans l'économie béninoise. Les dépenses effectuées par les touristes internationaux au Bénin, les loisirs, les voyages d'affaires, les dépenses diverses et les transports, note-t-on, correspondent à 168 millions de dollars Us, soit 97,3 milliards de francs CFA. Pour le Conseil mondial du voyage et du tourisme, cette performance enregistrée par le pays en 2017, a occasionné un manque à gagner de 9,1 milliards de francs CFA par rapport à l'année 2016.
Selon le rapport 2017 de Wttc, l'économie béninoise avait été impactée à hauteur de 106,4 milliards de francs CFA, soit 179,9 millions de dollars Us par le tourisme international ; le tourisme et les voyage ayant contribué au Produit intérieur brut (Pib) à hauteur de 2,2% en 2017.
Selon le rapport publié par cette structure, le tourisme est l'un des principaux moteurs de la croissance économique et de la création d'emplois dans les économies émergentes du monde entier. Au Bénin, les statistiques présentées démontrent que ce secteur piétine et tergiverse, passant d'une bonne performance à une performance moins bonne.
En 2016, rappelle Wttc, la contribution totale d'emplois du secteur du tourisme était de 229.500 emplois, avant de baisser à 216.500 en 2017.
Des chiffres estimés trop bas pour un pays qui se réclame être le berceau du ‘'Vodoun'', avec un patrimoine culturel exceptionnel, observe la Banque mondiale.
En 2015, le tourisme a créé 7,2 millions d'emplois dans le monde entier et 284 millions de personnes étaient employées par le secteur du tourisme en 2014 selon les statistiques du Conseil mondial du voyage et du tourisme. « Il est évident que l'industrie du tourisme joue un rôle de plus en plus important dans l'économie du monde, contribuant ainsi au Produit intérieur brut (Pib), aux exportations de services et à l'emploi », souligne Brookings institution, dans le rapport intitulé ‘'Africa'stourism : A global destination for investissement and entrepreneurship''.
« Les gens de chez nous veulent visiter Cotonou parce que c'est un grand centre commercial où on peut se ravitailler en produits de qualité à bas prix mais pas comme une destination touristique. Or, il y a Ouidah qui vaut que Cotonou en termes d'histoire et de découverte mais qui est malheureusement moins connue en dehors du pays. Et puis, il y a l'histoire du royaume de Danhomey qui attire aussi les visiteurs », avait témoigné un touriste de l'Afrique centrale en visite au Bénin. Pour ce dernier, le Bénin est faiblement commercialisé en dehors du pays en tant que destination touristique.
Le document publié par Wttc témoigne qu'il y existe un fort potentiel d'augmentation des investissements liés au tourisme dans le continent. Cela se traduit par l'introduction des 15 Etats membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) d'une politique de visa qui permet la libre circulation entre ses Etats membres.
Selon le rapport de World travel and tourisme council, « l'histoire unique de l'Afrique et de ses merveilles naturelles attirent de plus en plus l'attention du fait de la croissance locale et mondiale du tourisme culturel, patrimonial et de développement. En tant que membre de la Cedeao et de l'Union économique et monétaire de l'Afrique de l'Ouest (Uemoa), le Bénin est un pays qui regorge de merveilles naturelles, avec une histoire riche, et ayant récemment introduit une politique d'assouplissement de visa pour la majorité des pays africains.
En ce qui concerne les infrastructures, Brookings institution souligne dans son rapport que les potentiels investisseurs dans les secteurs du tourisme d'autres pays, seront confrontés à des difficultés en matière de développement desdites infrastructures et d'appui gouvernemental.
De façon globale, ces investissements sont concentrés sur des pays dotés à la fois d'une infrastructure bien développée, de politiques de voyage facilement navigables et d'un environnement propice aux affaires, précise le rapport de Wttc.
En 2016, les investissements dans le secteur du tourisme au Bénin se sont élevés à 1,0 milliard de dollars Us, pour considérablement baisser à 65 millions de dollars Us en 2017. Ce qui dénote d'une carence en infrastructures et semble freiner son économie et le développement du tourisme.
Par ailleurs, l'état dégradé du réseau routier n'est pas à ignorer. L'approvisionnement en électricité et en eau potable étant encore des défis à relever par endroit. « Pour faire face à ces défis en matière d'infrastructure, le Bénin devra réaliser une dépense de 172 millions de dollars (environ 86 milliards FCFA) par an de manière continue au cours des dix prochaines années, en mettant un accent important sur la dépense d'investissement », a recommandé le rapport de l'Africa Infrastructure country diagnostic (Aicd) de juin 2011.
F. Aubin AHEHEHINNOU
M. Florentin Bodou, procureur du Tribunal de Première Instance de Première Classe de Porto-Novo, a effectué vendredi un déplacement à la prison civile de Missérété pour constater les faits.
« J'ai pu voir qu'il y a un hangar construit par les détenus qu'ils ont incendié. Les sapeurs-pompiers ont été appelés et ils ont pu maîtriser cet incendie », a constaté le procureur Florentin Bodou tout en ajoutant que depuis quelques temps, ces mouvements d'humeur se font répétitifs.
Il a souligné que la prison civile de Missérété comme les autres prisons civiles est régie par des lois. « Les comportements développés se trouvent en porte-à-faux avec la loi et c'est normal que les meneurs soient identifiés et poursuivis », précise le procureur.
Dans le but de comprendre les motifs de leur mouvement, une séance a eu lieu avec les représentants des détenus. « Ils ont expliqué qu'ils ne sont pas d'accord avec certaines réformes mises en place par le nouveau régisseur. Il faut dire que ces réformes sont inspirées par l'insécurité qui règne au sein des prisons civiles notamment celles que gère le parquet de Porto-Novo. Nous enregistrons et les procédures sont encore pendantes pour certaines devant les juridictions », a déclaré le procureur.
Selon le procureur Bodou, les auteurs sont poursuivis souvent pour trafic de chanvre indien. « Jusque-là, nous ne savons comment ces produits prohibés entrent dans les prisons », a-t-il signalé.
Plusieurs réformes ont été mises en place dans le but d'éradiquer ces genres de pratique. Parmi les mesures instaurées, il y a le contrôle de la quantité de produits vivriers à introduire dans les prisons civiles.
« (...) il est revenu que c'est en faisant entrer les produits vivriers qu'on y insère les produits prohibés. Donc ces réformes gênent et dérangent des intérêts. C'est ce qui explique en partie ce qui s'est passé », renseigne le procureur.
Selon lui, les détenus réclament entre autres que la carte d'identité exigée à l'entrée de la prison civile soit revue. « Ils estiment que leurs parents viennent des villages et ils ne sont pas détenteurs de carte d'identité ni de carte Lépi. Mais au cours de la séance, il a été révélé que cette interdiction n'est pas appliquée de façon rigoureuse. Si vous déclarez à l'arrivée que vous n'avez pas de carte, il suffit d'aller vous faire identifier au niveau de l'administration pénitentiaire et on vous permet d'aller rendre visite aux détenus », a-t-il expliqué.
Le processus de règlement de ce mouvement d'humeur est fait selon le procureur Florentin Bodou de façon méthodique. Cinq responsables des détenus ont été désignés pour siéger au sein du comité qui va se pencher sur la liste de revendications soumises. Aussi, ont-ils en leur possession le décret 73-293 du 15 septembre 1973 portant régime pénitentiaire et le règlement intérieur qui régit la prison civile de Missérété.
A en croire le procureur, ils doivent en prendre connaissance, « pour enrichir les débats et faire des propositions dans le sens de l'amélioration de leur conditions de détention ».
Akpédjé AYOSSO
Cinq points sont inscrits à l'ordre du jour dont l'Examen des propositions de loi pour les élections législatives inclusives de 2019, pour la 4ème session extraordinaire de l'Assemblée nationale lundi prochain.
C'est à travers un communiqué signé de son secrétaire administratif que le président de l'Assemblée nationale invite les députés à prendre part à la 4ème session extraordinaire de l'année 2019 qui aura lieu le lundi 19 mars 2019 à 10 h au palais des gouverneurs à Porto-Novo.
Cette quatrième session extraordinaire de l'année 2019 statuera sur 5 points dont l'Examen des propositions de loi pour les élections législatives inclusives de 2019. Les députés vont en dehors des propositions de loi, étudier aussi quatre projets de ratification.
Le premier porte sur " l' autorisation de ratification, de l'accord de prêt de Africa Growing Together fund (AGTF), signé à Cotonou le 18 janvier 2019, entre la République du Bénin et la Banque africaine de développement (BAD) dans le cadre du financement partiel du Projet d'aménagement et de bitumage du tronçon Djougou-Péhunco-Kérou-Banikoara (209,68 km)". Le deuxième met l'accent sur le même projet avec un financement complémentaire. Il s'agit de " l'Examen du projet de loi portant autorisation de ratification, de l'accord de prêt BAD signé à Cotonou le 18 janvier 2019, entre la République du Bénin et la Banque africaine de développement (BAD) dans le cadre du financement partielle du projet d'aménagement et de bitumage du tronçon Djougou-Péhunco-Kérou-Banikoara (209,68 km)". Les députés vont aussi se pencher sur " l' Examen du projet de loi portant autorisation de ratification, de la convention de crédit signée le 10 décembre 2018, entre la République du Bénin et le l'Agence Française de développement (AFD) dans le cadre du financement partiel du projet de restructuration et d'extension du système de répartition et de distribution (PRESREDI) de la Société béninoise d'énergie électrique".
Le président de l'Assemblée nationale appelle aussi les députés à l'étude " du projet de loi portant autorisation de ratification, du contrat de financement signé par échange de lettres, le 18 décembre 2018 à Cotonou et le 19 décembre 2018 à Luxembourg, entre la République du Bénin et la Banque européenne d'investissement (BEI), dans le cadre du projet de drainage des eaux pluviales à Cotonou.
G.A.
Les détenus de la prison civile de Missérété ne sont pas contents des réformes au sein de l'administration pénitentiaire. Ils ont manifesté leur mécontentement dans la journée de ce vendredi 15 mars 2019. Plus de peur que de mal. Le calme est revenu sans aucune victime.
Selon le directeur le Directeur Général de l'Agence Pénitentiaire du Bénin, " L'Agence Pénitentiaire du Bénin est intervenue à un moment de l'histoire pour mettre aux normes l'administration pénitentiaire, non seulement au regard des textes nationaux mais vis-à-vis des engagements pris par notre pays à l'international".Jiles Sédjro YEKPE précise que " C'est dans ce contexte qu'il y a un certain nombre de réformes qui sont mises en route pour ramener l'administration pénitentiaire à sa mission principale connue dans tous les pays". Il s'agit selon lui, de la sécurité des détenus et des installations et d'un autre côté pour assurer leur réinsertion socioprofessionnelle. Mais ce qui constitue le problème est, indique Jile Sedjro YEKPE, " les détenus s'adonnent à des actes et comportements non autorisés dans les prisons. Nous pouvons citer l'utilisation du portable et des réseaux sociaux avec toutes ses conséquences sur l'enquête en cours, la consommation des produits prohibés comme l'alcool, vins et autres ". Aussi fait-il savoir que " à ce point de réforme, il est de bon ton que certaines personnes qui, à travers le temps, ont pris ces habitudes pour des droits, se plaignent. C'est pour ces cas que nous sommes venus ici depuis quatre jours pour essayer de gérer au mieux les mécontentements manifestés par une partie des détenus de la prison civile de Missérété. Ils réclament un certain nombre de choses. On les a écoutés, on a discuté avec eux. Ils sont sur le point de comprendre et d'expliquer à leurs autres camarades ce qui s'est passé".
Selon le directeur général de l'Agence Pénitentiaire du Bénin " il s'agit de la résistance au changement, aux réformes que nous essayons de conduire pour le bonheur non seulement des détenus mais également de notre pays". Comme bilan, il confie qu'il y a eu des actes de vandalisme moyens au sein de la prison, mais il est clair qu'il n'y a pas de blessé ni de victime.
M. YEKPE annonce "qu'il y a une commission qui est mise en place dont font partie les responsables des détenus, pour expliquer un certain nombre de choses au regard des textes et au regard de la pratique". Il se dit donc confiant que " nous sommes sur la bonne voie pour que ces mécontentements soient expliqués et gérés au mieux".
Le directeur indique que " Les détenus ont réclamé qu'on leur accorde des temps de visite inconsidérés, qu'on leur accorde l'autorisation de faire rentrer à l'intérieur de la prison des quantités très exorbitantes d'aliments et de produits de toutes sortes. Ce qui ne permet pas aux agents de sécurité de faire leur travail sans mettre en danger la vie de ceux qui sont à l'intérieur. C'est dans ces sacs de charbon qu'on cache de téléphone portable, de la drogue, des couteaux et autres. Et cela n'est pas de leur goût quand les agents font des fouilles minutieuses". Jile Sedjro YEKPE ajoute que " Les détenus ont réclamé entre autres qu'ils ne portent pas de gilets par exemple car porter ces gilets qui les identifient est une source d'humiliation. Or ce sont des aspects prévus par les textes. Tout détenu doit porter un gilet pour la gestion efficiente de leur présence à l'intérieur de la prison. Voilà en quelques points, les revendications des détenus. Mais ils sont en train de comprendre et tout rentrera dans l'ordre". Pour le moment, les actions sont en cours pour faire comprendre aux détenus, l'importance des réformes.
G.A.
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Dénommé Union des Journaliste Natifs du Couffo (UJNC), ce creuset faut-il le rappeler est apolitique. Il a vu le jour ce samedi 16 mars 2019 a l'issu de la deuxième journée de l'Assemblée générale constitutive entamée ce vendredi 15 mars 2019 à l'hôtel Yésu Lemè de Klouekanmey pour prendre fin le dimanche 17 mars 2019. Elle réuni plus d'une cinquantaine de professionnels des médias venus des quatre coins du Bénin et d'autres pays.
Après l'adoption des textes (règlement et statuts) de l'association, un bureau de onze membres, dirigé par monsieur Adrien ATTINKPATO, avec comme secrétaire général monsieur Blaise TOSSOU, DP du journal LES 4VÉRITÉS et Camile ADJAMAGBO le trésorier général. Quant au label FSP, Félix Sohoundé Pépéripé, ce grand homme de la presse sportive du Bénin a été désigné comme le Président d'honneur de l'union.
Les activités se poursuivent ici à Klouekanmey avec à la clé, un match de Gala prévu tout à l'heure à 16H sur le terrain de sport du CEG de la localité. Il s'agit d'un match entre l'équipe JSP de Klouekanmey et celle des journalistes natifs du Couffo.
Les activités prennent fin ce dimanche 17 mars 2019. Plein succès à cette noble initiative des fils et filles Adja ayant pour profession le journalisme.
R. R. TOSSOU
Mohamed Sifaoui : « l’État veut folkloriser les manifestations du peuple pour mieux faire passer leur feuille de route »
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