Afrique

Abbad Miloud

Deux centres d’enfouissement technique (CET) sont prévus dans les communes de Boukader et Chettia. Le premier couvre trois communes, en l’occurrence Boukader, Sobha et Ouled Ben Abdelkader, pour une population totale évaluée à 164.263 habitants. Le deuxième couvre également trois communes, Ouled Farès, El Abiodh Medjadja et Chettia, pour une population totale de 149.441 habitants. Ils s’étendent, chacun, sur une superficie globale de 20 hectares. La réalisation comprendra, pour chacun d’eux, un seul casier d’une durée de vie de 15 ans mais extensibles. Les études sont achevées pour les deux CET. La direction de l’environnement de la wilaya attend les AP de réalisation pour entamer les travaux. Pour rappel, les travaux du CET de Sidi Abderrahmane sont intégralement achevés. La mise en service du centre est conditionnée par l’achèvement de la route menant au site et s’étendant sur une longueur de 3,6 kilomètres. Ces travaux sont sur le point d’être achevés. Les avantages de ces projets sont nombreux, notamment la préservation du milieu naturel, l’élimination saine et écologique des déchets ménagers et l’éradication des dépotoirs sauvages disséminés à travers toutes les communes concernées.

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Démarré le 14 mars 2019, les travaux de la 6ème édition du forum ‘'Afrique développement'' organisé par le groupe Attijariwafa Bank, ont pris fin, vendredi 15 mars 2019, à Casablanca (Maroc).
‘'Quand l'Est rencontre l'Ouest'', c'est le thème principal retenu pour cet évènement économique qui a connu la présence de près de 2000 opérateurs économiques et les représentants de 30 Etats.
Dans leurs rangs, on note d'importants acteurs économiques, institutionnels et hommes d'affaires venus pour les rendez- vous B to B et aussi pour les B to G.
Ouvrant officiellement les travaux du forum, le président sierra léonais, Julius Maada Bio, a souligné que l'intégration économique africaine est devenue plus qu'une nécessité, une urgence afin de développer des échanges intra-africains, et de capitaliser les potentialités et énergie de l'Afrique.
Pour lui, les taux actuels de coopération et d'échanges intra-africains sont très faibles ; 15% à peine, alors que celui des échanges avec les autres continents est estimé à 80 voire 95%.
Le Président directeur général du groupe Attijariwafa , Mohamed El Kettani, a salué la présence des différentes autorités au Maroc, le président sierra léonais en particulier et tous les ministres.
La situation selon lui, est assez claire. « […] Si l'économie mondiale a connu une phase d'expansion en 2018, le monde semble être entré à nouveau dans une phase d'essoufflement et d'incertitude grandissante », a-t-il déclaré avant d'ajouter que l'escalade des tensions commerciales, les interrogations autour de la croissance en Asie ou du Brexit, semblent être à l'origine de nouvelles révisions à la baisse des rythmes de croissance économique et du commerce mondial par les institutions mondiales.
Pour pallier cela, il invite l'ensemble des Africains à une meilleure « intégration économique afin de libérer davantage les énergies créatrices de richesse et de valeurs ».
Pour Mohamed El Kettani, ce forum joue un important rôle dans la facilitation de l'intégration économique, commerciale du continent africain avec plus de 7500 opérateurs économique mobilisés depuis sa création en 2010, et 17.000 rendez-vous B to B pour une participation remarquable de 36 pays.
L'une des personnalités ayant marqué de leur présence la 6ème édition du Forum africain de développement, est le président de la Commission de l'Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), Abdallah Boureima. Ce dernier a présenté à l'assistance, l'histoire, l'évolution et le bilan de son institution. Il n'a pas manqué de rappeler les objectifs, les ambitions économiques et les atouts de ce regroupement économique et sous-régional, de même que son rôle dans la création de valeurs au sein de l'Union.
Selon lui, l'Uemoa demeure un exemple typique d'intégration et de coopération économique en Afrique.
Le Forum africain pour le développement pourrait-on dire, est devenu au fil des années, un rendez-vous incontournable, une plateforme de référence en faveur du dialogue, de la promotion de l'investissement et du commerce intra africain.
"Accélérer l'intégration régionale" ; "accroître la création de valeur" ; "stand up for african women entrepreneurs" ; et "les jeunes prennent la main", sont entre autres les thématiques développées lors des assises de Casablanca en raison des enjeux actuels et des opportunités de développement du continent.
Pour cette édition, un grand espace est réservé aux opérateurs économiques et hommes d'affaires pour les rencontres B to B, et près de 4000 rencontres sont prévues.
Le représentant du groupe Attijiriwafa Bank au Bénin, le directeur général de la CBAO Bank, Haidara Abas, a conduit une délégation d'opérateurs économiques béninois constituée d'une dizaine d'hommes d'affaires ayant fait leurs preuves dans divers secteurs d'activités économiques du pays.
Il est organisé en marge du Forum Afrique pour le développement, un marché de l'investissement animé par huit pays qui font la promotion des opportunités d'investissement, de tourisme, de divers produits ‘' Made in Africa''. Ces pays présents au marché de l'investissement sont autorisés à présenter leur plan de développement afin de bénéficier de l'appui des investissements africains, asiatiques, américains et européens au forum.
L'édition 2019 du Forum africain pour le développement a pris fin par une grande cérémonie de remise des trophées de la coopération sud-sud afin de récompenser les meilleures entreprises africaines qui contribuent au développement des échanges intra-africains.
D'autres trophées ont été décernés pour récompenser l'ambition et le dynamisme des jeunes entrepreneurs africains qui émergent malgré les vents contraires.
Au nombre des 30 Etats ayant pris part à ce forum, figure le Togo, le Sénégal, le Mali, la Sierra Léone, l'Ethiopie.
Les autorités béninoises n'ont pas marqué de leur présence, cette rencontre.

F. Aubin AHEHEHINNOU

Hadj Mostefaoui

  Ghassoul, commune rurale située à plus de quarante kilomètres du chef-lieu de la wilaya, doit sa notoriété à la production de la menthe, présente sur les grandes tables et dont les feuilles séchées aux multiples vertus médicinales servent également à adoucir et à aromatiser le verre de thé.

Avec une production annuelle estimée à plus de 20 quintaux, elle est destinée à être «exportée» vers les marchés locaux ainsi que ceux du sud du pays. Occupant de grandes parcelles, cette plante aromatique et condimentaire de la famille des lamiacées constitue la seule et unique activité agricole et ressource financière pour plusieurs dizaines de petits agriculteurs. Excepté cette activité qui se transmet de père en fils, les jeunes ne trouvent pas d’autres débouchés et restent les yeux rivés sur l’implantation de la future briqueterie, à quelques centaines de mètres du chef-lieu de la commune.

Le premier coup de pioche a été donné par son promoteur (investissement privé) depuis plus de quatre années mais faute de financement, le chantier de construction piétine et toute la population locale mise sur la création d’une seconde unité de conditionnement et d’exportation de la menthe vers l’Europe ou elle est très prisée par les laboratoires étrangers qui en extraient une huile essentielle aux vertus médicinales. Un projet, encore en gestation, sur lequel repose tous les espoirs de la population locale.

La collectivité locale, l’une des plus pauvres de la wilaya, sort peu à peu de son isolement grâce au passage sur son territoire de la RN 107 qui relie Ghardaïa à la capitale du nord-ouest du pays. Cette commune a pu bénéficier dans le cadre du PCD de l’année en cours de 10 projets portant essentiellement sur l’extension et l’amélioration des réseaux d’assainissement d’alimentation en eau potable ainsi que la réalisation d’un réservoir d’eau dans les trois principaux quartiers, en sus de travaux de viabilisation et d’extension du réseau d’éclairage public menés à terme depuis peu.

Lors de sa récente sortie sur le terrain, M. Mohamed Jamal Khanfar, wali d’El-Bayadh, a inspecté les travaux d’extension d’une nouvelle école ainsi que le chantier du futur lycée de 600 places dont la date de réception est prévue pour le mois d’août prochain et enfin le dernier point réservé à l’implantation d’une station d’enfouissement des déchets ménagers.

Lors de chacune de ses nombreuses haltes, le premier responsable la wilaya n’a pas manqué de rappeler aux entreprises de réalisation chargées de l’exécution des travaux de mettre le paquet afin de respecter les délais de livraison et qu’il ne tolèrera aucun retard dans la réception de chacun d’eux.

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La société britannique d'exportation et de développement de pétrole et de gaz, United oil et Gas Plc a annoncé lundi 11 mars dernier, la signature d'un accord d'option avec l'américain Elephant oil Ltd (« Elephant »). Un partenariat qui vise à exploiter la zone terrestre située au block B au Bénin, et prenant potentiellement une participation de 20% dans l'accord de partage de la production.
Ce block B du Bénin est situé dans la région du Dahomey (bassin côtier) et couvre une superficie de 4590 Km² (environ 1,1 million d'hectares). Il est situé à l'ouest de Cotonou jusqu'à la frontière togolaise. La région côtière du Bénin étant une région frontalière où aucun puits n'a été foré jusqu'à ce jour.
Selon le système pétrolier, la licence est entourée de régions productives d'hydrocarbures prolifiques et d'excellents signes positifs.
F. Aubin AHEHEHINNOU

Belkecir Mohamed

Une assemblée générale des membres de la chambre du commerce et de l’industrie «Benichougrane» s’est tenue, en fin de semaine, pour discuter des divers plans d’action lancés.

L’ordre du jour s’est articulé notamment sur les statistiques des activités de l’année écoulée qui ont été suivies par l’étude du projet d’un programme prévisionnel 2019. Regroupés en session ordinaire, les participants dont le nombre a atteint le quorum ont approuvé à main levée la présentation du bilan des activités.

La chambre se propose d’engager des actions diversifiées en matière d’animation économique et commerciale pour le développement des entreprises tout en assurant la formation de techniciens et de cadres pour répondre aux besoins de la conjoncture.

L’assistance a insisté sur le soutien absolu aux exportateurs ainsi que l’arbitrage commercial.

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B. M.

  Une bande de malfaiteurs, dont un mineur, impliqués dans un vol en flagrant délit d’une moto, a été neutralisée par la 8e sûreté urbaine.

Une plainte avait été déposée pour vol d’une moto par trois inconnus dans un lieu isolé au quartier de Bab Ali. Les enquêteurs, après investigations, sont parvenus à identifier les suspects et à les appréhender. La moto volée a été récupérée. Les mis en cause ont été déférés devant la justice.

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M’hammedi Bouzina Med

Les Algériens de Belgique ont manifesté leur soutien à leurs compatriotes du pays par un magnifique rassemblement, hier samedi, devant les institutions de l’Union européenne.

C’est entendu entre les Algériens vivant dans le reste du monde : ils répondent à chaque vendredi du pays par un samedi en Europe. Aux manifestations du pays, les rassemblements en Europe et ailleurs pour signifier leur solidarité aux millions de sœurs et frères qui marchent tous les jours et se rassemblent le week-end. Après l’ambassade la semaine dernière, les Algériens de Belgique se sont donné rendez-vous, hier samedi, devant le Conseil et la Commission européenne, drapeau au vent, calicots accusateurs et appels au départ du régime et sa clique, hymne national chanté, slogans repris des rues d’Alger et du reste du pays. Malgré un temps gris et un vent froid, elles et ils étaient plusieurs centaines debout sur le fameux rond-point Schuman, lieu traditionnel de rassemblement devant les institutions européennes.

Pour les quelque 4.000 Algériens de Bruxelles (environ 38.000 dans toute la Belgique) l’appel d’hier a été une réussite et la foule était nombreuse. Jeunes filles et garçons, adultes et enfants, ils ont rappelé aux responsables de l’Union européenne que le destin de l’Algérie se joue avec les Algériens et en Algérie et que le devoir de solidarité de l’Europe ne doit pas être confondu avec de l’ingérence, pire de soutien au régime de Bouteflika et ses amis. Les passants et autres touristes regardaient avec une certaine compassion ces femmes, enfants et hommes bien décidés à soutenir l’appel de leur peuple. Certains prenaient des photos souvenir avec les Algériens en touchant ou portant un instant l’emblème national. Il y a eu même la présence de Congolais avec leur drapeau national, eux qui ont vécu la transition de Joseph Kabila qui a duré deux années pour finir avec des élections contestées par une large frange du peuple congolais. «Nous avons vécu la même tromperie d’une transition menée par le même pouvoir. Nous vous comprenons et sommes de tout cœur avec vous», nous déclarent les deux Congolais mêlés au rassemblement algérien. Puis, apparaît au milieu des fanions algériens un grand drapeau de la Palestine. «Vous êtes restés les mêmes en réalité», nous dit ce journaliste belge qui couvrait l’événement, avant d’ajouter «votre fidélité à la cause palestinienne est connue et légendaire. Bravo».

Il faut signaler que le rond-point Schuman est à l’intersection de plusieurs avenues, dont la rue de la Loi, siège du gouvernement belge et d’un grand nombre d’institutions européennes et internationales. Le flux de voitures et de passants est intense et régulier, même le week-end. Ce qui multiplie les échos de tout rassemblement, notamment envers les responsables européens. Nos compatriotes sont décidés à soutenir jusqu’au bout par des rassemblements et marches le mouvement populaire du pays. A l’occasion de ce rassemblement, les gens échangeaient des coordonnées téléphoniques, adresses de réseaux sociaux, proposaient aussi de nouvelles actions à venir. C’est que les impressionnantes marches du vendredi au pays encouragent nos compatriotes à coller à cette «révolution tranquille» en temps réel.

La capitale de l’Union européenne découvre à la fois des Algériens qui manifestent dans l’ordre et la bonne humeur malgré l’urgence de la situation de leur pays. Les policiers venus pour la circonstance ont observé à distance et sans stress le rassemblement de nos compatriotes et certains discutaient avec des manifestants. Faut dire que la «question» algérienne prend chaque jour plus de place dans l’actualité belge et engrange de vraies sympathies. La manifestation a débuté à 13 h 30 et a duré plus de deux heures avant de se disperser dans l’ordre mais avec la ferme intention de revenir tant que le peuple algérien sera lui aussi dans la rue.

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A. Boudrouma

Le Président d’APC de Skikda, M. Bougueroua Mohamed, vient de démissionner de son parti d’origine, le RND pour rejoindre le mouvement citoyen enclenché à travers les différentes marches qui ont commencé ? à partir du 22 février.

C’est du moins ce qui ressort du communiqué diffusé, hier, par la cellule communication via sa page facebook et largement relayée par les internautes.Le maire a tenu à préciser qu’il continuera ses missions d’élu pour mener à bien les projets de développement au service de la population.

Cette démission a été appréciée à sa juste mesure et constitue une large fissure au sein du parti RND solidement ancré à Skikda et que la population tient pour responsable dans les « ratés » de la gestion des collectivités locales. Les échos vont bon train au sein de la vox populi qui estime qu’il est temps pour les autres élus hésitants, de suivre la même voie que celle du maire de Skikda, en les exhortant à se démarquer, rapidement, des deux partis de l’alliance présidentielle que le RND et le FLN qui dominent la scène locale mais qui n’ont jamais été capables, pour diverses raisons, de hisser la wilaya au rang qu’elle mérite.

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Simon Valmary (Afp)

  Boutiques pillées et incendiés, barricades en feu sur l’avenue des Champs-Elysées, jets de pavés sur les forces de l’ordre émaillaient hier samedi à Paris une nouvelle journée d’action des « gilets jaunes », en révolte contre la politique sociale et fiscale d’Emmanuel Macron depuis quatre mois.

Scandant des slogans anticapitalistes et anti-policiers, des groupes s’attaquaient à des magasins de luxe (Hugo Boss, Lacoste, Nespresso…) et à des restaurants des Champs-Elysées, au cœur de la capitale française, où ont convergé des milliers de manifestants, rappelant les scènes de violences qui avaient fait le tour du monde en décembre et janvier.

« Y a du monde et de l’action, ça rappelle décembre. Ils croyaient nous dompter mais on est indomptables. Les gilets jaunes ne lâcheront rien, il faut qu’ils le comprennent », a dit à l’AFP un manifestant masqué. Malgré les protections érigées, le très chic restaurant Fouquet’s, prisé des célébrités, a été vandalisé, vitrines brisées, tables renversées.

« Il y a un certain nombre de gens qui ne sont venus que pour casser », a déploré le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, selon lequel quelque 1.500 militants « ultra-violents » se sont infiltrés parmi les quelque « 7.000 à 8.000 » manifestants à Paris.

Non loin des vitrines en miettes, des manifestants, pour beaucoup vêtus de noir, capuche ou casque sur la tête, lançaient des pavés sur les forces de l’ordre qui répliquaient par des tirs de gaz lacrymogènes. Quarante-quatre personnes ont été interpellées, selon un bilan communiqué à 11H30 GMT par la préfecture de police de Paris.

Le grand débat, une «mascarade»

Désireux de montrer une détermination intacte, quatre mois presque jour pour jour après le début le 17 novembre de leur mouvement – qui se veut apolitique et s’organise sur les réseaux sociaux – plusieurs figures de la fronde avaient promis un « regain de mobilisation » samedi. Annonçant un « ultimatum » au gouvernement, ils avaient invité leurs sympathisants à converger vers Paris. « On attend les Toulousains avec impatience, les Bordelais, les Marseillais, les Rouennais… », a lancé Eric Drouet, un chauffeur routier de la région parisienne, évoquant même le renfort de sympathisants venus d’Italie, Belgique, Pays-Bas, Pologne.

Maxime Nicolle, autre tête connue des « Gilets jaunes », a promis une journée « mémorable », « un week-end parmi les plus importants depuis le début de cette mobilisation ».

Cette nouvelle journée de manifestations intervient à l’issue d’une multitude de débats organisés dans toute la France à l’initiative des autorités. Le gouvernement souhaitait ainsi canaliser la colère et faire émerger des propositions, alors que le nombre de manifestants est en baisse constante ces dernières semaines. Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, contestés par les « gilets jaunes », ils étaient 28.600 manifestants en France lors de la 17e journée samedi dernier, soit dix fois moins que les 282.000 du 17 novembre, au début du mouvement.

« On a été trop gentils, c’est pour ça que c’est violent aujourd’hui. Je suis pas pour mais on est gouvernés par des corrompus qui se permettent de nous donner des leçons », a dénoncé Jean-François Bernard, qui travaille dans l’entretien des espaces verts. « Le grand débat, c’est une mascarade », a-t-il estimé. Pour tenter d’endiguer violences et déprédations, un dispositif policier resserré a été mis en place. Quelque 5.000 hommes et six véhicules blindés de la gendarmerie étaient mobilisés dans la capitale où sont également prévues plusieurs autres manifestations, notamment une « Marche du siècle » pour le climat.

Des manifestations de « gilets jaunes » sont aussi prévues en province, de Bordeaux (sud-ouest) à Lyon (centre-est) en passant par Montpellier (sud). Sur les réseaux sociaux, un même objectif affiché: « faire le siège de l’Elysée », la résidence du président de la République.

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R. N.

Au lendemain de la grandiose marche du 15 mars, qui a vu la participations de millions d’Algériens aux quatre coins du pays, le Bureau politique de Talaie El-Hourriyet, le parti de Ali Benflis, a appelé au « départ immédiat du président de la République et des forces extra-constitutionnelles » en tant qu’« exigence » populaire, et pour « l’ouverture de perspectives à la solution de la crise ».

Dans un communiqué rendu public hier, suite à sa « réunion extraordinaire », le Bureau politique de Talaie El-Hourriyet, exprime son « rejet catégorique de la Lettre à la Nation en date du 11 mars 2019, imputée au président de la République ». Le parti dénonce ce qu’il appelle, « la supercherie des forces extra-constitutionnelles qui continue à attribuer lettres et messages à la Nation à un président malade » ainsi que « les manœuvres désespérées de ces forces extra-constitutionnelles à travers ce coup de force qui permet au président de la République de bénéficier d’une prorogation du 4ème mandat pour une durée indéterminée, en violation flagrante, caractérisée et provocatrice de la Constitution, faisant fi de la volonté populaire et des revendications du peuple algérien ».

Concernant le contenu de la lettre de Bouteflika, du 11 mars dernier, Talaie El-Hourriyet estime que « l’annonce de changements « profonds » au sein du gouvernement, les premières nominations, celle du Premier ministre et du vice-Premier ministre » sont une « tromperie » et sont le signe « d’une volonté provocatrice de continuité et de perpétuation du système ». Il rappelle que « le projet de nouvelle République mentionné dans cette lettre, déjà promis en 2014 et resté lettre morte depuis lors, comme un leurre, comme le furent les promesses trompeuses non tenues des discours du 15 avril 2011 et celui de Sétif du 8 mai 2012 ».

Le parti de Benflis dénie « toute légitimité à la conférence nationale, dite indépendante, annoncée pour rédiger une nouvelle Constitution », une mission qui ne peut être que celle d’une « Assemblée élue, dotée d’un mandat populaire ». Concernant les manifestations enregistrées dans le pays depuis plusieurs semaines, le parti de Benflis a « relevé avec satisfaction l’attitude des forces de l’ordre mobilisées à l’occasion des marches et rassemblements, caractérisée par la retenue et une certaine sympathie vis-à-vis des manifestants ». « Evoquant les prises de position de certaines puissances sur la situation dans notre pays, le Bureau politique a réaffirmé son rejet de toute ingérence dans les affaires intérieures de notre pays », en particulier la « déclaration du président français ».

Le communiqué du Bureau politique du parti dit s’étonner « que le chef d’Etat d’un pays démocratique exprime son soutien public à un pouvoir politique qui vient d’opérer une véritable rébellion contre la Constitution pour proroger unilatéralement et indûment, un mandat présidentiel qui s’achève et ignore que la demande principale du peuple algérien est le départ du régime dans toutes ses composantes ».

Enfin, le parti de Ali Benflis « considère que la période cruciale que vit notre pays commande à l’opposition de serrer les rangs pour traduire les aspirations populaires en actions et initiatives visant à les concrétiser ».

El Islah soutient encore Bouteflika

Au moment où les partis de l’ex-coalition présidentielle, comme le FLN, le RND, le MPA et d’autres, sont restés silencieux au lendemain des manifestations de vendredi dernier, le parti El Islah, qui était favorable au 5e mandat de Bouteflika, a appelé à « l’ouverture d’un débat entre les différents acteurs pour définir les priorités de l’étape actuelle ». Selon l’APS, le président du mouvement El Islah, Filali Ghouini, a appelé, à partir de Biskra, à « définir les priorités de l’étape actuelle qui doit être à durée limitée, de façon consensuelle pour une transition souple ». M. Ghouini a également réitéré son appel pour « davantage de garanties pour rassurer les jeunes, la classe politique et tous les Algériens », relevant l’impératif de se structurer au sein d’espaces représentatifs».

«L’ensemble des Algériens notamment les jeunes manifestants, doivent œuvrer à se structurer au sein d’espaces représentatifs, partisans, syndicaux ou associatifs, afin d’assurer leur représentation dans la conférence nationale proposée, pour défendre les revendications soulevées », a-t-il déclaré. L’intervenant « a salué le caractère pacifique des manifestations populaires et le professionnalisme des différents corps de sécurité », et « s’est félicité des décisions prises par le président de la République, dans son message » estimant qu’elles « répondent aux revendications de larges franges du peuple algérien ». El Islah « adhère aux appels de réformes profondes demandées par les Algériens et approuvées par le président de la République» à travers une «feuille de route devant aboutir à un grand consensus national pour l’édification d’une nouvelle République et un nouveau système algérien, qui sera issu de la Conférence nationale inclusive», ajoute l’intervenant qui a réitéré «le refus catégorique» de sa formation politique de toute ingérence étrangère.

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M. Benboua

Le sélectionneur national, Djamel Belmadi a rendu public, hier, la liste des vingt-six joueurs, qui prendront part au stage de préparation, en prévision des matches Algérie-Gambie, comptant pour la 6ème et dernière journée des éliminatoires de la CAN 2019, prévu le 22 mars au stade Mustapha Tchaker de Blida (20h45), ainsi que la rencontre amicale Algérie-Tunisie, prévue le 26 mars, également, à Blida (20h45).

Il faut avouer que Belmadi était confronté à un véritable casse-tête quand on sait que plusieurs joueurs qui étaient écartés affichent un regain de forme, alors que d’autres accusent un déficit en matière de temps de jeu. Mais fidèle à ses promesses de changement et de rajeunissement de l’effectif, Belmadi a fait appel à de nouveaux jeunes éléments qui ont tout à prouver pour bousculer la hiérarchie au sein de la sélection nationale et afin surtout de renforcer la ligne offensive de l’EN. Belfodil et Ghezzal qui n’ont pas apporté le plus souhaité en sélection ainsi que Guedioura ont été carrément écartés, au même titre que Nabil Bentaleb, Islam Slimani et Yacine Benzia dont le rendement laisse à désirer avec les ‘Verts’. Aussi, les Fawzi Ghoulam et Yacine Brahimi qui reviennent de blessures ont été épargnés cette fois-ci, tout comme Rais M’Bolhi et Medhi Tahrat (blessés).

En revanche, cette première liste de l’année 2019 a été marquée par la convocation de quatre nouveaux joueurs, à savoir: Victor Lekhal (le Havre / France) Haithem Loucif (PAC), Hichem Boudaoui (PAC) et le buteur de la Ligue 1 Mobilis, Zakaria Naidji (PAC). Toutefois, la sélection des Aouar et Maxime Lopez est écartée pour le moment tant que ces deux joueurs n’ont pas pris de décision définitive. D’autres joueurs ont effectué leur retour comme Aissa Mandi, Mehdi Abeid, Oussama Darfalou et l’ailier Saïd Benrahma, en grande forme avec Brentford, en Championship (9 buts et 12 passes décisives).

Il s’agit d’une dernière chance pour ces joueurs qui brillent dans leurs clubs respectifs, mais dont le rendement en sélection n’est pas satisfaisant, ce qui avait amené Belmadi à écarter certains d’entre eux, par le passé. A noter que le stage de préparation débutera, ce lundi 18 mars, au Centre technique national de Sidi-Moussa et prendra fin le 27 mars.

Enfin, il est à signaler que le sélectionneur national, Djamel Belmadi animera une conférence de presse, aujourd’hui, à 11h45 à l’amphithéâtre ‘Omar Kezzal’ du Centre technique national (CTN) de Sidi Moussa.

Liste des joueurs convoqués

Gardiens : Moustapha Zeghba (ES Sétif), Azzedine Doukha (Al-Raed), Alexandre Oukidja (FC Metz)

Défenseurs : Aïssa Mandi (Betis), Ilias Hassani (Al-Kharitiyath), Haithem Loucif (Paradou AC), Ramy Bensebaini (Stade rennais), Rafik Halliche (Moreirense FC), Ayoub Abdellaoui (FC Sion), Djamel Benlamri (Al Shabab), Youcef Atal (OGC Nice), Mohamed Farès (SPAL)

Milieux : Mohamed Benkhemessa (USM Alger), Saphir Taïder (Impact de Montréal), Ismaël Bennacer (Empoli), Mehdi Abeid (Dijon FCO), Sofiane Feghouli (Galatasaray), Victor Lekhal (Le Havre AC), Hichem Boudaoui (Paradou AC)

Attaquants : Zakaria Naidji (Paradou AC), Adam Ounas (Naples), Riyad Mahrez (Manchester City), Saïd Benrahma (Brentford FC), Oussama Darfalou (Vitesse Arnhem), Baghdad Bounedjah (Al-Sadd SC), Youcef Belaïli (ES Tunis).

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Kamel Mohamed

       En cette fin de saison qui s’annonce chaude, les présidents de clubs ont décidé d’afficher ouvertement leur soutien au président de la Ligue de football professionnel, Abdelkrim Medouar. Le président de la FAF, Kheireddine Zetchi et des membres du bureau fédéral s’immiscent, d’une manière ou d’une autre, dans les missions de la LFP. Pis encore, Zetchi avait menacé Medouar en pleine réunion du bureau fédéral et devant les membres ce même bureau, de lui faire subir le même sort que son prédécesseur, Mahfoud Kerbadj, à savoir mettre fin à la convention liant la FAF et la LFP. Cette menace a encouragé des membres du bureau fédéral à s’acharner contre Medouar, ont révélé certains présidents de clubs, qui ont cité des membres influents du bureau fédéral, notamment Amar Bahloul et Rachid Gasmi, qui sont en train d’exercer une pression sur la LFP.

Ces présidents évoquent aussi une tentative de «coup d’Etat» contre Medouar, lequel n’a jamais fait partie du choix du président de la FAF.

Pour rappel, Medouar a été imposé par le ministère de la Jeunesse et des Sports, alors que le président de la FAF souhaitait placer un des membres du bureau fédéral à la tête de la LFP.

Aussi, en instruisant Medouar de consulter la FAF avant chaque report de mach de championnat, Zetchi accentue la pression sur le président de la LFP pour qu’il abdique et jette l’éponge. En effet, Medouar avait commencé à céder quand il a déclaré qu’il avait l’intention de démissionner à la fin de cette saison, ce qui a amené la FAF à continuer à mettre la pression sur lui.

Cependant, les présidents de clubs ont décidé de réagir et d’apporter leur soutien à Medouar. Un soutien qui s’apparente à un message en direction de la fédération et de son président. Le soutien à Medouar intervient à l’approche de la tenue de l’assemblée générale ordinaire de la FAF, élue le 21 septembre 2017. En d’autres termes, si la FAF continue à exercer la pression sur Medouar, les présidents de club menacent à leur tour de mener une campagne auprès des membres de l’AG afin de retirer confiance à Zetchi. Le bras de fer est ainsi engagé !

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M. B.

La 24e journée du championnat de Ligue 1 Mobilis se poursuivra, cet après-midi, avec au programme trois chaudes empoignades, dont deux à huis clos. En effet, dans un duel entre équipe aux objectifs opposés, l’ES Sétif, reçoit le MC Oran, avec la ferme intention de se rapprocher davantage du podium. Il est vrai que l’Entente part avec les faveurs du pronostic, dans son antre, mais il ne faut pas oublier que la partie se jouera devant des gradins vides, ce qui pourrait permettre aux Mouloudéens de prétendre à un bon résultat en l’absence d’un atout majeur pour les locaux, à savoir le public. Cela dit, les gars du MCO, qui restent sur un match nul (1-1) en match aller des quarts de finales de la Coupe d’Algérie à Constantine, sont appelés à faire preuve de vigilance et de régularité devant les bois adverses, dans le but de réaliser un bon résultat, qui leur permettrait de poursuivre leur opération de sauvetage, dans de bonnes conditions. L’autre match à huis clos, se tiendra à Médéa, où l’Olympique local donnera la réplique à la JS Kabylie, dans une rencontre aux objectifs diamétralement opposés. D’un côté, l’OM qui veut absolument, gagner pour garder la tête hors de l’eau et de l’autre côté, la JSK, qui cherche absolument à réduire l’écart par rapport au leader l’USM Alger, épinglé dans le derby de la capitale par son frère-ennemi, le MCA (3-2). C’est dire qu’une victoire de la JSK relancerait, complètement, la course au titre. Pour ce qui est du choc des mal-classés entre l’AS Aïn M’lila et le CA Bordj Bou Arréridj, il se jouera, à couteaux tirés. En effet, n’ayant plus droit à l’erreur, les gars de l’ASAM sont dans l’obligation de bien se comporter devant un concurrent direct pour la survie. Il faut dire que pour les deux équipes, les trois points sont vitaux, à ce niveau de la compétition et il faudra, donc, faire le plein.

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M. Z.

Deux rencontres en retard, JSMB – ASO et ESM – USMAn, sont programmées aujourd’hui. Pour de nombreux observateurs, il est inconcevable et illogique de faire jouer la 25ème journée et reporter des matches comptant pour la 23ème journée, surtout que certaines rencontres, comme celle de JSMB – ASO, sont décisives pour le podium. D’ailleurs, se sentant lésés par cette programmation, les Béjaouis ont menacé de déclarer forfait face au NC Magra avant de revenir à la raison.

Pour cette mise à jour, la JSMB, quoique que perturbée par cette situation, dispose, avec la réception de l’ASO, d’une belle opportunité pour préserver ses chances d’accession. Une victoire permettrait aux Béjaouis de réduire l’écart à quatre points de leur adversaire du jour qui occupe la troisième place. Mathématiquement, ce sera le match de la saison pour la JSMB qui est tenue par l’obligation du résultat si elle veut rester dans la course à l’une des trois premières places. A l’ASO, la mise à l’écart momentanée de l’attaquant international des U-23, Kaddour Cherif, a surpris plus d’un, d’autant plus que ce jeune élément est considéré comme un atout offensif non négligeable.

A Mostaganem, le match ESM – USMAn s’annonce équilibré. Les deux formations n’ont plus rien à espérer dans ce challenge, mais les Espérantistes veulent exploiter l’avantage du terrain pour améliorer leur classement, alors que les Annabis entameront la partie avec la ferme intention d’éviter une seconde défaite consécutive après celle essuyée à Relizane, mardi dernier.

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A. L.

Se livrer à des probabilités a toujours été un exercice aléatoire dans les divers championnats tous paliers confondus. Les causes rendant erronés les pronostics les mieux établis sont connues dans le milieu sportif. L’éventail est large, cela va de la démotivation des joueurs, des clubs en vacances, des équipes n’ayant rien à gagner ni à perdre, sans oublier les combines, plus courantes qu’on ne croit grâce aux pratiques dénoncées mais rarement sanctionnées faute de «preuves matérielles», selon l’expression consacrée.

Aussi, le calcul des probabilités que nous proposons à nos lecteurs et aux supporters des clubs a été établi le plus scrupuleusement possible, partant du principe que toutes les équipes joueront le jeu le plus normalement du monde. Il est évident que le titre si recherché et donnant droit à l’accession en Ligue 2 ne peut échapper à l’un des trois clubs installés sur le podium. Les écarts sont minces, et tout peut basculer à la moindre contre-performance. En outre, pour accroître le suspense, le calendrier nous propose des chocs entre ces trois formations. On citera en particulier les deux dernières journées où sont programmés des chocs à couper le souffle. Au cours de la 29ème étape, l’USBD accueillera le RCA, tandis que pour le compte de l’ultime journée, le RCA évoluera chez lui face à l’ESBA. Cardiaques s’abstenir ! Auparavant, les trois rivaux sont, bien entendu, tenus de gérer au mieux les précédentes étapes.

A six journées de la fin de cette passionnante compétition, ce sont finalement leurs adversaires qui joueront le rôle d’arbitres. Sur le plan du calendrier, ils sont placés sur le même pied d’égalité, recevant trois fois pour trois sorties chacun. En admettant que chaque équipe s’impose à domicile, la différence ne viendra que des points ramenés, ou perdus, de l’extérieur. Si le RCA possède l’attaque la plus prolifique, l’ESBA et l’USBD se distinguent par la solidité de leurs défenses. Pendant les 24 précédentes journées, c’est l’équipe de Ben Aknoun qui a occupé le plus souvent le fauteuil de leader (11 fois pour 4 fois à l’USBD et 3e pour le RCA).

Ces paramètres sont-ils susceptibles d’être inclus dans ce calcul des probabilités ? Certes, il s’agit d’indices, mais il n’est pas interdit de penser que tout soit remis en question par le truchement de quelques «arrangements», dont certains dirigeants exerçant dans ce palier raffolent contre des espèces sonnantes et trébuchantes dans un sens ou dans un autre. Le calendrier à l’extérieur de l’USBD paraît abordable avec la réception de l’IBKEK, du CRBAO et du NARBR. En outre, le club de Béni Douala accueillera le RCA au cours de l’avant-dernière journée. Le hic, c’est que l’USBD est troisième avec 4 points de retard sur le leader actuel, le RCA qui, pour sa part, ira à Béni Thour, à Touggourt et à Tizi-Ouzou, mais recevra le NARBR, l’ESMK et l’ESBA. Enfin, l’Etoile Ben Aknoun se déplacera à Ouargla, à Lakhdaria, à Arba et recevra le NTS, le RCB et le CRBAO.

En se basant sur la logique, les écarts risquent d’être minimes après l’ultime journée. Les dirigeants, les entraîneurs et les joueurs sont conscients de cet état de fait. Aussi, il y a la crainte du jeu de coulisses qui peut faire pencher la balance. Et maintenant, faites vos jeux !

RCA

Domicile : NARBR – ESMK – ESBA

Extérieur : CRBT – NRBT – USBD

ESBA

Domicile : NTS – RCB – CRBAO

Extérieur : ARO – IBL – RCA

USBD

Domicile : JSHD – IBL – RCA

Extérieur : IBKEK – CRBAO – NARBR

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Ali Sadji

  Quatre longueurs séparent désormais le leader, le CRB Bordj Bou Arréridj de son dauphin, l’ES Aïn-Touta et ce, à l’issue de la cinquième journée du play-off qui a vu le CRBBA l’emporter chez lui devant la JS Saoura. Au même moment, l’ESAT a été contraint au partage des points à Annaba. Grâce à ce résultat inespéré, la lanterne rouge marque son premier point. Les Bordjis, éliminés de la coupe d’Algérie par le détenteur Aïn-Touta, n’ont désormais plus que le championnat en ligne de mire, eux qui étaient vice-champions la saison dernière. Les poulains du coach Noureddine Badis sont sur une bonne trajectoire pour parvenir à leurs fins. Pour sa part, le CRB Baraki, qui est allé s’imposer à Ouargla devant l’ICO local, reste sur le podium, à égalité de points avec l’ES Aïn-Touta. De son côté, le GS Pétroliers, qui a pris le meilleur par la plus petite des marges sur la JSE Skikda, laquelle évoluait pourtant devant son public, reste dans la course après ce sursaut salvateur.

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A. S.

      La rencontre au sommet qui a mis aux prises les deux co-leaders, l’OEO et le C. Chelghoum Laid à El-Oued a tourné à l’avantage des visiteurs qui se sont imposés avec deux points d’avance et qui, par la même, occupent désormais seuls la première place devant leur adversaire du jour qui est relégué à la seconde place, à deux points de distance. Cette place de dauphin, les Sudistes la partagent avec le MB Tadjenanet, vainqueur chez lui de l’ES Arzew, lequel rétrograde au quatrième rang en compagnie du MC Saïda. Car les Saïdéens ont pris le meilleur sur le HB El-Biar, qui se retrouve à présent au sixième rang. Pour sa part, le CRB Mila, grâce à sa victoire sur ses terres face au CRE El-Harrouch, cède sa place de lanterne rouge à sa victime du jour.

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