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Afrique

Tarik Chenafa, le ressortissant algérien qui a survécu à la tuerie de Christchurch en Nouvelle-Zélande

Algérie 360 - Sun, 03/17/2019 - 13:36

Il est le seul Algérien à avoir vécu la tuerie terroriste de Christchurch dont ont été victimes des fidèles musulmans en pleine prière du vendredi dernier contre la mosquée Ennour en Nouvelle Zélande. Une attaque cauchemardesque à laquelle il a miraculeusement survécu.

Il s’agit de Tarik Chenafa, 45 ans, originaire de la wilaya de Ain Témouchent, à El Amria, localité d’Emssaid. Ce père de deux enfants a souffert d’une fracture de l’épaule avec plusieurs blessures par les éclats de verres des fenêtres. Il a été aussitôt pris en charge et son état ne suscite désormais aucune inquiétude selon des membres de sa famille.

Selon des médias, le seul rescapé de ce carnahe, réside depuis une vingtaine d’année en Nouvelle-Zélande.

Le correspondant de la Radio chaine 3 à Oran, Mohamed Hamza Benmadani, s’est rapproché de sa famille à Ain Témouchent.

Plus de détails dans son compte rendu. 

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Algérie-Gambie : « c’est ce genre de matchs qui m’intéressent »

Algérie 360 - Sun, 03/17/2019 - 13:33

«Le prochain match des Verts face à la Gambie, pour le compte de la dernière journée des éliminatoires de la CAN 2019, est certes sans enjeux, mais décisif pour la liste finale des 23 joueurs» qui seront retenu pour la plus grande fête du football africain, qu’abritera l’Egypte le mois de juin prochain, a affirmé dimanche le sélectionneur nationale Djamel Belmadi, lors d’une conférence presse animée à Alger.

« C’est ce genre de matchs qui m’intéressent », dira le coach nationale qui précise que la Gambie jouera grand dans cette rencontre puisqu’elle aura besoin des trois pour espérer de décrocher une place à la prochaine CAN. « Ce qui nous permettra de revoir quelques éléments dans de meilleurs conditions», a-t-il ajouté.

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La Banque d’Algérie relève à 12% le taux des réserves obligatoires des banques

Algérie 360 - Sun, 03/17/2019 - 13:31

La Banque d’Algérie (BA) vient de relever le taux des réserves obligatoires des banques, le portant de 8% à 12%, selon une nouvelle instruction publiée sur son site Web.

L’instruction 01-2019 du 14 février 2019, modifiant et complétant l’instruction de 2004, relative au régime des réserves obligatoires, fixe à 12% le taux des réserves obligatoires par rapport à l’assiette des réserves globales des banques, à compter du 15 février 2019.

En janvier 2018, la BA avait déjà augmenté de 4% à 8% le taux des réserves obligatoires.

Après les baisses enregistrées en 2015 et 2016, la liquidité bancaire s’est relativement stabilisée après le lancement des opérations d' »open market » d’injections de liquidités à partir de mars 2017, pour ensuite croître fortement, dès novembre 2017, après la mise en œuvre du financement non conventionnel.

La liquidité bancaire avait atteint 1.380,6 mds DA à fin 2017, soit une croissance de 68,2% par rapport à son niveau de fin 2016 qui était de 821 mds DA.

C’est en prévision de l’accumulation des liquidités bancaires, et pour prévenir toute poussée inflationniste, que la Banque d’Algérie a relevé en 2018 le taux des réserves obligatoires de 4% à 8%.

Cette conduite de la politique monétaire a réussi à stabiliser l’encours de la liquidité bancaire autour de 1.500 mds DA entre janvier et juin 2018.

Conformément à la nouvelle instruction de la BA, les banques doivent, à partir du 15 février dernier, conserver 12% des dépôts de leurs clients (au lieu de 8% jusque là) sans les utiliser. Ce qui va faire reculer les réserves libres des banques et donc contenir la liquidité bancaire.

Contacté par l’APS pour savoir si cette nouvelle augmentation des réserves obligatoires traduisait l’existence de surliquidités bancaires suite à l’application du financement non conventionnel, une source de la BA a expliqué que « le relèvement de ces réserves n’est qu’un instrument de la politique monétaire utilisé de manière continue par la Banque centrale », précisant que « Cela ne veut pas dire qu’il y a des surliquidités, mais qu’il y a juste de la liquidité bancaire ».

« Pour parler de surliquidité, il faut enregistrer un excès de liquidité monétaire sur plusieurs années », explique la même source.

En mai 2016, et sur fond de contraction drastique de la liquidité bancaire, suite à la crise pétrolière et financière mondiale, la Banque centrale avait réduit le taux des réserves obligatoires des banques, le portant de 12% initialement à 8%.

En août 2017, ce taux a été une nouvelle fois réduit de 8% à 4%. Cette mesure avait permis aux banques d’injecter plus de liquidités sur le marché.

En effet, 360 milliards de DA de liquidité bancaire ont été injectés en 2016 et 347 milliards de DA l’ont été en 2017.

Les réserves obligatoires sont les avoirs financiers que les banques et les institutions financières sont tenues de conserver sur leurs comptes courants auprès de la Banque d’Algérie.

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La DGSN dément : aucune augmentation des salaires n’a été décidée

Algérie 360 - Sun, 03/17/2019 - 13:31

La Direction générale de la Sûreté nationale (DSGN) a affirmé, dimanche dans un communiqué, qu’aucune augmentation des salaires du personnel des services de la Sûreté nationale n’avait été décidée. 

 » La DGSN dément catégoriquement avoir rendu public un communiqué de presse, relayé dans certains réseaux sociaux et chaînes de télévision privées, faisant état d’une augmentation des salaires du personnel de la Sûreté nationale », lit-t-on dans le communiqué.

La même source précise que  » la DGSN se réserve le droit d’ester en justice les auteurs de ces informations mensongères et affirme que la  communication avec son personnel est constamment assurée via ses canaux officiels internes ».

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Mexique: un journaliste assassiné, le 3ème depuis début 2019

Algérie 360 - Sun, 03/17/2019 - 13:29

Un journaliste mexicain, Santiago Barroso, a été tué par balle à son domicile dans l’Etat de Sonora (nord), devenant le troisième reporter assassiné dans ce pays depuis le début de l’année, ont annoncé samedi les autorités et le média pour lequel il travaillait.

« Je déplore le lâche attentat dans lequel le journaliste Santiago Barroso a perdu la vie », a écrit sur Twitter Santos Gonzalez, le maire de San Luis Rio Colorado, la ville où résidait le journaliste. L’Etat de Sonora, frontalier avec les Etats-Unis, est une région où opèrent de nombreux narcotrafiquants.

Vendredi soir, le journaliste âgé de 47 ans, a été « victime de tirs à son domicile » et « est décédé peu après son transfert à l’hôpital », a indiqué l’hebdomadaire en ligne Contrasena, pour lequel écrivait le journaliste.

Selon l’hebdomadaire, deux hommes sont arrivés à bord d’un véhicule au domicile du reporter, « ont frappé à sa porte et, lorsqu’il a ouvert, ont tiré à bout portant, le touchant à trois reprises, deux fois à l’estomac et une fois au torse ».

Selon la presse locale, Santiago Barroso enquêtait sur la présence du narcotrafic à San Luis Rio Colorado.

Le responsable de la Communication de la présidence mexicaine, Jesus Ramirez, a exprimé son « indignation devant cette attaque contre la liberté d’expression ».

Santiago Barroso est le troisième journaliste assassiné au Mexique depuis le début de l’année.

Le 9 février, Jesus Ramos Rodriguez, un journaliste de radio, a été tué dans l’Etat de Tabasco (est), et le 21 janvier, le directeur d’une radio communautaire, Rafael Murua, a été assassiné dans l’Etat de Basse-Californie du Sud (nord-ouest) après avoir reçu des menaces.

Le Mexique est classé au 147e rang sur 180 pays au classement mondial de la liberté de la presse publié par RSF. Selon l’organisation, il s’agit d’un des pays les plus dangereux du monde pour les journalistes, au même niveau que l’Afghanistan, la Syrie ou le Yémen. En 2018, dix journalistes y ont été assassinés. La majorité de ces assassinats restent impunis.

Mardi, RSF a annoncé avoir demandé à la Cour pénale internationale (CPI) d’enquêter sur l’assassinat de 102 journalistes et la disparition de 14 autres entre 2012 et 2018 au Mexique.

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Ils récusent « la déformation des revendications populaires »: Les travailleurs de l’EPTV interpellent leur hiérarchie

Algérie 360 - Sun, 03/17/2019 - 13:21

Les journalistes, réalisateurs, producteurs, techniciens et tous les professionnels de la télévision algérienne ont adressé, hier samedi, une troisième lettre au DG de l’EPTV, et dans la quelle ils refusent que « les revendications populaires clairement exprimées soient détournées à travers notre média et notre profession pour être assiégée par une classe politique quelconque”.
Les rédacteurs de la lettre, qui considèrent que leur organe « n’a pas assuré le service public qui devait être le sien”, ont également relevé que « les algériens n’ont pas eu droit à une information juste, complète et impartiale ».

Ils récusent, à cet effet, “toute mauvaise interprétation de la réalité qui finalement ne fait qu’attiser la crise et la perte de confiance entre le peuple algérien et l’EPTV”.

Ils expriment ainsi leur opposition au diktat de leur direction qui impose “cette manière partiale de traitement de l’actualité nationale au moment où la diversité de chaînes d’informations bat son plein, et nous, service public restons en marge”.

Les représentants du collectif des journalistes et des professions assimilés de l’EPTV appellent, entre autres, à la cessation de “la déformation des revendications populaires clairement exprimées, et ce, dans le but de soutenir un quelconque cercle politique ou une quelconque initiative”.
De même qu’ils exigent “la cessation des pressions apparentes ou non, dans l’exercice de leurs fonctions, sur nos collègues issus de l’ensemble des corps de métiers”.

Pour rappel, les travailleurs de l’EPTV ont adressé une première lettre à leur responsable le 7 mars, suite à un sit-in qu’ils avaient observé le 27 février au siège de la télévision publique. Ils avaient également remis à leur DG une plateforme de revendications lors de l’audience qu’il leur avait accordé le 14 mars dernier.

Imène AMOKRANE

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La ministre des Affaires étrangères et de la coopération Internationale du Mali en visite officielle à Alger

Algérie 360 - Sun, 03/17/2019 - 11:55

La Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale de la République du Mali,  Mme Kamissa Camara, effectue, depuis hier et jusqu’à demain (16 et 17 mars), une visite officielle en Algérie à l’invitation de M. Ramtane Lamamra, vice- Premier ministre, ministre des Affaires étrangères, indique un communiqué du ministère.

Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement des excellentes relations d’amitié, de coopération et de voisinage qu’entretiennent l’Algérie et le Mali. Elle permettra aux deux parties de procéder à une évaluation de l’état de mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation nationale au Mali issu du processus d’Alger, précise la même source.

Le séjour de Mme Kamissa Camara à Alger offrira également l’occasion de procéder à un examen de la coopération bilatérale et des voies et moyens d’approfondir les échanges économiques et commerciaux en vue de donner une plus grande dimension au partenariat algéro-malien.

Il sera, aussi, une occasion pour les deux ministres de perpétuer la tradition de concertation entre l’Algérie et le Mali sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun, conclut le communiqué.

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«Agadir n Roma» et «Amsebrid»: Deux nouveaux romans en tamazight

Algérie 360 - Sun, 03/17/2019 - 11:51

Par Aomar MOHELLEBI 

Le monde de l’édition du livre est en pleine expansion. Faut-il en douter quand on constate le nombre croissant de nouveautés qui ne cessent d’enrichir les étals des librairies?

Ce qui devrait le plus réjouir les lecteurs assidus de livres écrits en tamazight, c’est aussi et surtout le fait qu’après une phase de maturation ayant duré de longues années, où toute nouveauté en tamazight était presque systématiquement de la poésie, l’on assiste ces quelques dernières années, à l’émergence du roman dans cette langue devenue officielle depuis 2016, après des décennies d’ostracisme et d’exclusion. Ainsi, rien qu’en ce mois de mars, au moins deux romans en langue amazighe viennent d’être édités.

Le premier roman est l’oeuvre du très prolifique écrivain Aomar Oulamara, devenu une véritable référence dans le domaine de l’écriture romanesque amazighe depuis une dizaine d’années, lui qui a eu à militer, avec abnégation et courage, pour cette langue durant les années du parti unique où tous les chemins de l’amazighité menaient inéluctablement en prison. Le roman dont vient de nous gratifier Aomar Oulamara, qui en est à son cinquième, s’intitule «Agadir n Roma» (Les remparts de Rome). Il vient d’être édité aux éditions Achab dont le gérant n’est autre que Ramdane Achab, un grand et ancien militant de la cause berbère, qui a passé toute sa vie à se battre pacifiquement pour la reconnaissance de tamazight comme langue nationale et officielle, et qui a décidé de couronner ce long et noble parcours en créant une maison d’édition dont la part du lion est consacrée au livre amazigh et à la culture berbère de manière générale.

Aomar Oulamara publie ainsi un nouveau roman après plusieurs autres fictions écrites également en langue amazighe dont «Timlilit di 62», «Omaha Beach», «Talniallum, tagara n Yugurten» et «Akin i wedrar» ainsi que le récit historique «Iberdan n tissas» consacré au parcours de combattant de son père, Messaoud Oulamara, (publié également en langue française aux éditions Koukou). Dans ce nouveau roman, également historique, Aomar Oulamara raconte un épisode de l’histoire de l’Afrique du Nord avec notamment la guerre livrée par l’armée carthaginoise, pendant 14 ans, à l’armée romaine. A travers ce roman, Aomar Oulamara entend livrer un nouveau visage des combattants berbères ou plutôt amazighs durant cette période, du reste guère méconnue par les historiens. Le personnage central de ce nouveau roman de Aomar Oulamara est Hannibal qui fut un éminent stratège carthaginois.

Le lecteur pourra, en lisant ce roman, découvrir en outre de nombreuses autres figures de proue de Tamazgha ou la Numidie, moins connues que les Jugurtha, Massinissa, etc. Par ailleurs, le second roman en langue amazighe, qui vient de paraître ces jours-ci, est intitulé: «Amsebrid». Il a été écrit par l’universitaire Chabha Ben Gana. Le roman est publié aux éditions «Imru», également spécialisés dans le livre en tamazight. Chabha Ben Gana, professeur au département de langue et culture amazighes de l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou, signe ainsi sa première tentative littéraire qui promet d’être suivie d’autres, puisqu’il s’agit d’une jeune auteure. Chabha Ben Gana confirme en outre que la gent féminine a désormais pignon sur rue dans le domaine de l’écriture littéraire en langue amazighe puisque la romancière Lynda Koudache, pionnière en la matière semble avoir fait des émules.

En effet, Lynda Koudache, lauréate du prix Assia Djebar du meilleur roman en tamazight, a été la première femme à avoir «osé» écrire un roman en tamazight. Elle a d’abord publié son premier roman en kabyle intitulé «Aâchiw n tmes», avant d’éditer 10, années plus tard le roman «Tamachahouts tanegarouth» qui lui a valu le prix Assia Djebar. Après Lynda Koudache, d’autres femmes ont aussi mis la main à la pâte mais malheureusement deux parmi elles nous ont quittés prématurément. Il s’agit des romancières Dihia Louiz et Kaysa Khalifi, respectivement lauréates des prix littéraires Mohamed Dib et Yamina Machakra. Chabha Ben Gana, en publiant son premier roman en langue amazighe confirme ainsi que la femme a désormais investi de manière incontournable l’écriture romanesque en tamazight.

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Prix Maria Victoria Del Valle: Les amis du peuple sahraoui primés

Algérie 360 - Sun, 03/17/2019 - 11:25

Le Parti populaire de la commune de Motril, dans la province de Grenade (sud de l’Espagne), a décerné le premier prix Maria Victoria Del Valle à l’Association des amis de la Rasd (Aarasd), pour ses efforts dans l’action de solidarité et la défense des droits légitimes du peuple sahraoui à la liberté et à l’autodétermination.

«La coopération bilatérale avec la commune de Motril, qui a permis de mettre en oeuvre plusieurs projets, a été sanctionnée par la signature d’un contrat de jumelage avec la daïra El Farsia pour renforcer l’appui humanitaire et les relations politiques et culturelles», a indiqué l’Agence de presse sahraouie (SPS). Carlos Rojas, député du Parti populaire, a félicité l’Aarasd pour cette distinction méritée, lui souhaitant davantage de succès dans ses futurs projets.

Pour sa part, le représentant du Front Polisario dans la province d’Andalousie, Mohamed Zrug, a dit que cette distinction se voulait une reconnaissance par les autorités de la commune, de l’action constante que mène l’association depuis des années en matière de coopération et de sensibilisation à la lutte du peuple sahraoui pour l’autodétermination.

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Mouvement de contestation pour le départ du régime: Mise à jour réussie des slogans à chaque étape de la mobilisation

Algérie 360 - Sun, 03/17/2019 - 11:19

Les marcheurs, qui ont pu, grâce à une bonne dose d’ingéniosité, adapter à chaque fois les mots d’ordre brandis, ont démontré une prise de conscience inégalée face aux manœuvres continues du pouvoir en place.

Un florilège de slogans apparaît à chaque manifestation publique. Depuis le 22 février dernier, cette éclosion de messages politiques ne s’estompe guère. Entre sarcasme et dérision, les slogans choisis par les manifestants expriment de manière distincte et éclatante une profondeur politique singulière. À cette limpidité du message politique transmis et réclamé à travers des pancartes et des slogans, c’est l’adaptation de ces mêmes formules à chaque évolution de la situation qui surprend. Si au début des manifestations, le rejet du 5e mandat pour Bouteflika a dominé les slogans brandis, le refus de la prolongation de l’actuel mandat a également suivi la décision du chef de l’État d’annuler la présidentielle, donc de surseoir à une autre mandature.

Aussitôt la décision prise, les manifestants ont adapté leurs slogans à la nouvelle donne, tout en gardant ceux en relation avec le départ du système. “Nous avons dit, vous allez partir tous”, “On a dit, donc, ce sera tous”, “Le peuple s’engage, système dégage” sont, entre autres, les slogans qui reviennent dans chaque manifestation publique depuis près d’un mois. Pour la manifestation de vendredi écoulé, il faut noter que le génie populaire n’a pas chômé pour autant. Tous les slogans relatifs au 5e mandat ont été presque bannis des marches.

Ceux qui ont apparu concernent notamment la prolongation du 4e mandat. On y a vu des pancartes dénonçant “un mandat de 4,5”, ou bien “un mandat 4+”. À côté du rejet de Bouteflika, les dernières décisions du pouvoir ont été largement commentées par la rue. La nomination de Bedoui comme Premier ministre et Lamamra comme adjoint a été l’une des “vedettes” de la manifestation. Pour exprimer le rejet de cette décision, des marcheurs ont exprimé leur refus par des slogans à la fois hilarants et désopilants, mais fermes. Même la conférence de presse animée conjointement par les deux responsables n’a pas échappé à la caricature des manifestants qui ont présenté l’événement comme un carrefour où les questions des journalistes prennent une direction et les réponses en prennent une autre.

Une autre donne a aussi été largement reprise à travers les slogans. Ce sont les agissements de Lakhdar Brahimi. Brocardé et qualifié de tous les noms d’oiseau, les concepteurs des slogans et des pancartes se sont, en effet, déchaînés sur le personnage. “Vous avez toujours laissé la guerre derrière vous”, ont-ils rappelé, ou bien “Vous êtes diplomate ou infirmier de Bouteflika ?”, se sont interrogés les manifestants. À l’adresse du président français Emmanuel Macron, la rue n’a pas été tendre. Les déclarations officielles de la France, comprises comme une prise de position en faveur du système, ont fait réagir les marcheurs.

D’autres ont rappelé à Macron que “l’Algérie française, c’est fini”. Un jeune a brandi une pancarte sur laquelle il invite les responsables français à s’occuper des “gilets jaunes”. Avec art et précision, la quasi-majorité des slogans criés ou brandis durant toutes les manifestations exprime une position claire et assumée par le mouvement.

Mohamed Mouloudj

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Il a été dénoncé par les manifestants vendredi: La carte Brahimi grillée

Algérie 360 - Sun, 03/17/2019 - 11:17

Au lendemain de l’audience que lui a accordée lundi 11 mars le chef de l’État revenu la veille d’un séjour médical en Suisse, l’ancien ministre des Affaires étrangères Lakhdar Brahimi s’est vite mis dans le bain en s’adonnant à une mission de bons offices qui ne dit pas son nom entre les jeunes “insurgés” et le président contesté.

Du mardi 12 mars au jeudi 14 mars, il a été l’invité de trois chaînes de télévision (ENTV, Djzaïria1 et Echourouk News) où il s’est employé, dans un délicat exercice de contorsionniste, à caresser dans le sens du poil la jeunesse qui bat le pavé depuis un mois pour faire partir son “ami” Bouteflika tout en prêchant les vertus du dialogue et, surtout, en jouant habilement sur le danger d’un vide institutionnel. “Les jeunes sortis dans les rues ont fait preuve d’un haut sens de responsabilité, forçant l’admiration de tous, tant à l’intérieur du pays qu’à l’étranger”, s’est épanché l’ancien ministre des Affaires étrangères du défunt président Chadli Bendjedid au sortir de l’audience présidentielle.

Le lendemain, dans un entretien accordé à l’ENTV, il assure que “le départ d’un régime ne peut se faire du jour au lendemain”. Pour mieux appuyer son argumentaire, il a agité le spectre de l’anarchie en convoquant, à l’occasion, le chaos irakien où “l’armée et toutes les institutions de l’État avaient été dissoutes” entraînant ainsi “un vide effarant en matière de gestion des affaires de la société dans ses moindres besoins”. De fil en aiguille, le vieux diplomate
a recommandé de la “pondération” dans la mise en place d’une nouvelle Constitution et l’organisation
de l’élection présidentielle.

En décodé : les Algériens ont beaucoup à gagner en acceptant la feuille de route qui leur est proposée par le chef de l’État. Question : en qualité de quoi parle M. Brahimi ? Officiellement, Bouteflika ne l’a pas chargé d’une quelconque mission ou mandaté à parler en son nom. Même la présidence de la conférence nationale que compte organiser Bouteflika ne lui sera pas revenue, puisqu’il a lui-même démenti cette information en assurant qu’il n’avait “pas été désigné pour présider la conférence nationale à laquelle a appelé le président de la République, en tant que pas vers la nouvelle République”. Pourquoi alors M. Brahimi se fait-il porte-voix du président Bouteflika ? Ce dernier est, certes, son ami, mais cela ne suffit pas à l’autoriser à prêcher la cause présidentielle auprès des Algériens ou à faire de la réclame pour les projets politiques qu’il compte lancer.

Il y a des institutions (la Présidence et le Premier ministère) qui sont censées le faire. À vrai dire, Bouteflika et son entourage savent pertinemment qu’aucun responsable, au sein du gouvernement ou ailleurs, n’est assez crédible pour parler et se faire entendre par la jeunesse algérienne totalement réfractaire au discours officiel. D’où cette énième ruse de recourir à un vieux diplomate bénéficiant d’une certaine aura à l’international et, surtout, éloigné de la gestion des affaires du pays pour camper le rôle d’interface ou de porte-parole officieux d’un régime aux abois. Sauf qu’avec les manifestations de vendredi 15 mars, la carte Lakhdar Brahimi, décriée par les manifestants, est plus que jamais grillée.

Arab Chih

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Après le rejet populaire sans appel des décisions de Bouteflika: Le pouvoir dos au mur

Algérie 360 - Sun, 03/17/2019 - 11:15

Deux jours après les manifestations populaires du vendredi 15 mars, le pouvoir peine à réagir. Ni la présidence de la République ni le tandem installé à la tête du gouvernement, encore et moins les partis de la majorité n’ont donné leur opinion après cette nouvelle et grandiose mobilisation populaire contre les nouvelles promesses du pouvoir.

Face à la rue qui refuse globalement les propositions d’Abdelaziz Bouteflika, le pouvoir se cherche des issues de secours. Dans l’opacité totale, les hommes installés par Abdelaziz Bouteflika consultent. Bedoui et Lamamra – chargé notamment de vendre la transition du pouvoir aux grandes puissances – tentent de former un gouvernement.
Des indiscrétions évoquent des contacts avec des personnalités de l’opposition, de la société civile et de certains hauts cadres de l’État. Chez la majorité des personnes contactées, le temps n’est pas à l’euphorie. Prendre le risque d’entrer au gouvernement en ces moments de mobilisation populaire est risqué même pour les plus opportunistes des hommes et femmes contactés par le pouvoir.

Pendant ce temps, Lakhdar Brahimi, le porte-voix officieux du chef de l’État, continue de recevoir dans sa suite, payée par la présidence de la République, à l’hôtel El-Aurassi. Le vieux diplomate, qui n’a pour l’instant aucun rôle officiel, a reçu des syndicalistes et même des jeunes que les officines présentent comme des “représentants des manifestants”.
Tentative de récupération ou diversion, cette entreprise vise notamment à “rassurer” l’opinion nationale quant aux intentions du pouvoir et faire adhérer un maximum de personnes à la fameuse conférence nationale, projetée par le pouvoir pour proposer des réformes politiques.

Parallèlement à ces manœuvres, le régime compte désormais ses soutiens. Au sein de l’armée et des institutions de l’État profond, il n’y a plus grand monde pour soutenir les options d’Abdelaziz Bouteflika. Ils sont désormais nombreux à souhaiter la démission du chef de l’État et l’organisation d’une élection présidentielle pour calmer les esprits. Le cercle qui rôde autour du chef de l’État est partagé. Mais la question est sérieusement posée, d’autant plus que la rue ne semble pas avoir l’intention de renoncer à ses revendications.

En attendant de nouvelles annonces, le pouvoir enregistre d’autres défections. Des cadres des partis du pouvoir désertent les rangs de leurs formations et rejoignent “le peuple”, tandis que de plus en plus d’organisations “de masse” se démarquent de la prorogation du mandat présidentiel et embarquent dans le bateau populaire. Les états-majors des partis de “la majorité” se cachent et leurs militants sont dans le désarroi.

C’est le cas chez le FLN où des membres de l’instance de coordination n’ont pas réussi à se réunir avec leurs militants de base qui réclament le départ de la composante actuelle de la direction du parti. Même la tenue du congrès extraordinaire, projetée pour la première semaine du mois de mai pour tenter de “chasser” les figures du bouteflikisme, est désormais compromise.

Des militants et membres de l’ancien comité central s’activent pour revenir aux anciennes structures, mettant ainsi hors course les actuels dirigeants du parti. Pour faire face à la crise et tenter une sortie honorable, des proches de Bouteflika veulent pousser le chef de l’État à démissionner.
Une option qui ouvre la voie à l’application de l’article 102 de la Constitution. Dans ce cas, une élection présidentielle aura lieu, sans Bouteflika, dans trois mois. Ce serait un “bon scénario” pour sortir de la crise actuelle et éviter des débordements.

Au sein de la classe politique, on redoute, en revanche, le scénario du pire. Un recours à la force – instauration de l’état de siège par exemple – ou à la ruse est une des options qu’ont étudiées des officines du pouvoir. Mais ce choix n’a visiblement plus beaucoup d’adeptes.

Ali Boukhlef

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Wadi Finan Art Gallery: Nouvelle exposition de Hamza Bounoua à Dubaï

Algérie 360 - Sun, 03/17/2019 - 11:14

Le plasticien algérien Hamza Bounoua prévoit de dévoiler de nouvelles oeuvres à la faveur d’une exposition programmée le 20 mars à la galerie d’art Wadi Finan Art Gallery à Dubai (Emirats arabes unis), a-t-on appris auprès de l’artiste.

Ce nouveau projet intitulé «Situations, Project 01» allie la photographie à la peinture dans une exposition qui se poursuivra jusqu’au 23 mars. Hamza Bounoua, qui a déjà pris part à plusieurs manifestations internationales et expositions, est considéré comme un des plus célèbres plasticiens contemporains algériens, utilisant le signe et la calligraphie arabes dans des sémantiques abstraites.

L’artiste peintre perçoit la calligraphie arabe sous un angle purement esthétique et spirituel, alliant dans ses oeuvres authenticité et modernité. Hamza Bounoua s’est formé à l`Ecole supérieure des beaux-arts d’Alger, puisant son inspiration dans le patrimoine islamique. Il a exposé dans de nombreux pays dont le Koweït, le Brésil, le Canada, la Jordanie, la Bosnie, la Chine, la France ou encore le Qatar.

Il a également pris part, en 2007, à la manifestation «Alger: capitale de la culture arabe avec un exposition individuelle, et reçu plusieurs distinctions internationales dont le Prix «Arts méditerranéens», obtenu en 2001 à Marseille, et le Prix du «Congrès international des arts euro-algériens», remporté en Belgique la même année. Hamza Bounoua, qui a déjà pris part à plusieurs manifestations internationales et expositions, est considéré comme un des plus célèbres plasticiens contemporains algériens, utilisant le signe et la calligraphie arabe dans des sémantiques abstraites.

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«L’effacement» de Samir Toumi: Il a été traduit en italien

Algérie 360 - Sun, 03/17/2019 - 10:48

Le roman «L’effacement» de l’écrivain Samir Toumi a été traduit en italien par Daniela De Lorenzo sous le titre «Lo specchio vuoto» (le miroir vide) sorti aux éditions italiennes «Mesogea», a-t-on appris auprès de son éditeur algérien Barzakh.

Publié en 2016 trois ans après «Alger, le cri», «L’effacement» est un roman sur l`effondrement psychique d`un homme écrasé par l`ombre de son père. A 44 ans, le personnage principal du roman, vivant dans une grande aisance, découvre, après la mort de son père, qu’il ne voit plus son reflet dans le miroir et comprend qu’il est atteint du «syndrome de l’effacement», un mal mythifiant la génération des «bâtisseurs de l`Algérie» au point d`étouffer la génération suivante.

Le romancier Samir Toumi est annoncé, par son éditeur, pour animer des rencontres dans des librairies à Milan, Naples et Rome du 14 au 16 mars. Samir Toumi a reçu en 2017 le prix de l’Association France-Algérie pour ce roman.

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Nouvelle-Zélande: L’auteur du carnage de Christchurch inculpé

Algérie 360 - Sun, 03/17/2019 - 10:45

Les victimes venaient des quatre coins du monde musulman, a souligné lors d’une conférence de presse Mme Ardern, en indiquant que la Turquie, le Bangladesh, l’Indonésie ou encore la Malaisie avaient proposé l’aide consulaire à leurs ressortissants.

L’extrémiste australien qui a tué, vendredi, 49 personnes dans deux mosquées de Christchurch, dans un carnage retransmis en direct sur les réseaux sociaux, a été inculpé hier par un tribunal de la ville néo-zélandaise, où il a fait de la main le signe des suprématistes blancs. Brenton Tarrant, 28 ans, est apparu menotté. Non loin du tribunal, 39 personnes sont toujours hospitalisées pour des blessures reçues lors du carnage.

Parmi les blessés figurent un garçon de deux ans et une fillette de quatre ans, évacuée dans un état critique vers un plus grand établissement. Les médecins de l’Hôpital de Christchurch ont dit avoir travaillé toute la nuit de vendredi à samedi dans 12 salles d’opération pour venir en aide aux survivants.
Pour nombre d’entre eux, la convalescence sera longue après de nombreuses interventions chirurgicales. Sans parler du traumatisme psychique.

La Première ministre Jacinda Ardern a qualifié de «terroriste» cette attaque et parlé d’une des «journées les plus sombres» jamais vécues par la Nouvelle-Zélande. L’attentat, qui a soulevé une vague de condamnations à travers le monde, apparaît comme le plus meurtrier de l’époque contemporaine contre des musulmans dans un pays occidental. Les deux cibles du tireur étaient la mosquée al Nour dans le centre-ville, où 41 personnes ont péri, et une seconde en banlieue, à Linwood, où sept personnes sont mortes. Une 49e victime a succombé à l’hôpital.

Les victimes venaient des quatre coins du monde musulman, a souligné lors d’une conférence de presse Mme Ardern, en indiquant que la Turquie, le Bangladesh, l’Indonésie ou encore la Malaisie avaient proposé l’aide consulaire à leurs ressortissants. Un Saoudien et deux Jordaniens figurent parmi les victimes. Cinq Pakistanais sont portés disparus. Coiffée d’un foulard noir, Mme Ardern est allée rencontrer hier des rescapés de la tuerie et des familles dans une université où a été installé un centre d’information pour les victimes. Cette tragédie a provoqué une onde de choc en Nouvelle-Zélande, un pays de cinq millions d’habitants dont seuls 1% se disent musulmans, et un archipel connu pour sa douceur de vivre, sa tradition d’accueil et sa faible criminalité, avec une cinquantaine de meurtres par an seulement.

Mme Ardern a précisé lors d’une conférence de presse que le tireur avait amassé un petit arsenal et disposait d’un permis de port d’armes obtenu en novembre 2017, promettant des réformes. Au moins deux armes semi-automatiques et deux fusils ont été utilisés par le tireur. Certaines modifiées pour plus d’efficacité. Le terroriste a publié sur Twitter un «manifeste» raciste de 74 pages, intitulé «Le grand remplacement», en référence à une théorie complotiste populaire dans les milieux d’extrême droite selon laquelle les «peuples européens» seraient «remplacés» par des populations immigrées.

Les facteurs déterminants dans sa radicalisation ont été la défaite à la présidentielle française de 2017 de la dirigeante d’extrême droite Marine Le Pen et la mort de la petite Ebba Åkerlund, à 11 ans, dans l’attaque au camion-bélier de 2017, à Stockholm. Il y rend aussi hommage au président américain Donald Trump, lequel a estimé vendredi que l’idéologie de la suprématie blanche n’est «pas vraiment» une menace. Le tueur a diffusé en direct sur les réseaux sociaux les images du carnage, où on le voit passer de victime en victime, tirant sur les blessés à bout portant.

Les autorités ont averti les internautes qu’ils pourraient encourir jusqu’à 10 ans de prison en cas de partage de cette vidéo, diffusée sur Facebook Live. Les comptes Twitter, Instagram et Facebook où ont été publiés la vidéo, les photos et le manifeste ont été suspendus. Deux autres hommes sont en garde à vue mais leur lien avec l’attaque n’a pas été clairement établi. L’un des deux, Daniel Burrough, 18 ans, a été inculpé pour incitation à la haine.
La police australienne a annoncé de son côté s’être rendue dans la maison d’enfance de Tarrant dans la ville de Grafton, au nord de Sydney, où des membres de sa famille ont été interrogés.

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Echec du sommet de Hanoi: La Corée du Nord l’impute au « manque de sincérité » des Etats-Unis

Algérie 360 - Sun, 03/17/2019 - 10:39

Le récent sommet entre le dirigeant suprême de la Corée du Nord Kim Jong Un et le président américain Donald Trump, à Hanoi (Vietnam) a échoué en raison du «manque de sincérité» de la partie américaine, a déclaré vendredi le vice-ministre nord-coréen des Affaires étrangères Choe Son Hui. M. Choe a expliqué que M. Kim avait participé au sommet de Hanoi avec de réelles attentes, espérant mettre en oeuvre le consensus atteint avec le président Trump lors du sommet de Singapour.»

«Mais la partie américaine n’était prête à faire aucun compromis et ne pensait qu’à ses calculs politiques, passant ainsi à côté d’une opportunité en or», a-t-il dit. La communauté internationale n’avait aucune raison de continuer à imposer des sanctions contre la Corée du Nord puisque le pays avait suspendu ses essais nucléaires depuis 15 mois, a ajouté le vice-ministre. Après Hanoï, M. Trump a déclaré qu’il y avait «un écart» entre les objectifs de la Corée du Nord et des Etats-Unis. M. Kim a demandé la levée des sanctions contre Pyongyang «dans leur intégralité» en échange de la dénucléarisation d’une «grande partie» du programme nucléaire, ce que les Etats-Unis ne pouvaient pas accepter.

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Mostaganem: Menace sur les céréales

Algérie 360 - Sun, 03/17/2019 - 08:52

Ayache Djamel

La wilaya de Mostaganem à l’instar des autres wilayas de l’Ouest enregistre, depuis le mois de février, une absence totale de précipitations qui se répercute négativement sur la céréaliculture en premier lieu et aussi sur les légumes secs, couplée d’une montée sensible de la température à 24 °C, ces derniers jours.

Une menace réelle pour les agriculteurs principalement ceux dépourvus de moyens d’irrigation. Selon Talbi, expert en agronomie, le manque hydrique qui s’installe dans le temps cette année a eu des répercussions sur les céréales.

Ainsi, on trouve des épis qui ne contiennent pas beaucoup de grains, une perte de 20% qui est enregistrée jusqu’à présent dans la même culture de céréales due à la sécheresse. Selon notre interlocuteur, la culture de céréales passe par 3 phases : la levée, le tallage, et la plus importante, c’est la montaison qui est actuellement compromise.

Même chose pour la culture des légumes secs notamment les petits pois. S’il y aura des pluies dans les prochains mois, les dégâts seront minimisés mais, avec des céréales courtes de taille et des épis contenant peu de grains, précise M. Talbi.

Par ailleurs, 260 autorisations d’exploitation des eaux souterraines ont été accordées par la direction des ressources en eau de la wilaya et aussi le forage des puits dans le cadre de l’irrigation agricole et l’élevage d’ovins et bovins après étude par une commission composée de la DRE et de l’Agence nationale des ressources hydriques.

La DRE mise sur la hausse des superficies agricoles irriguées, de 40.000 ha actuellement à 60.000 ha à l’avenir.

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Tiaret: Les listes des personnes handicapées assainies

Algérie 360 - Sun, 03/17/2019 - 08:47

El-Houari Dilmi

  La wilaya de Tiaret recense à ce jour 17.677 personnes aux besoins spécifiques, toutes catégories confondues, a indiqué le directeur de wilaya de l’action sociale au micro de la radio locale. En effet, intervenant à l’occasion de la Journée nationale des personnes handicapées célébrée chaque année le 14 mars, le DAS a également expliqué que les listes des personnes handicapées ont été assainies avec l’exclusion de 2.664 personnes qui bénéficient pour la plupart d’une couverture sociale (carte Chifa). La wilaya de Tiaret compte trois centres pour la prise en charge des enfants inadaptés mentaux dont un à Sougueur et l’autre à Dahmouni.

Et lors d’une cérémonie organisée au niveau du siège de l’école des sourds-muets dans la ville de Sougueur, en présence des responsables locaux, 35 chaises roulantes, 12 motos tricycles, des fauteuils électriques et poucettes pour enfants handicapés, des prothèses auditives et des machines à coudre ont été distribués aux personnes handicapées, des aides assorties d’un crédit de 40.000 DA pour la création de l’emploi à domicile. Pour la même occasion, une excursion à la station thermale de Hammam Bougherara, dans la wilaya de Tlemcen, a été organisée au profit des pensionnaires de l’hospice de vieillesse de la ville de Tiaret.

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