La sélection nationale a entamé lundi après-midi son stage au Centre technique national de Sidi Moussa, en prévision de ses deux prochains rendez-vous contre la Gambie ce vendredi soir, pour le compte de la sixième et derniere journée des éliminatoires de la CAN-2019, et la Tunisie en amical, le 26 mars. Deux rencontres qui se dérouleront au stade Mustapha-Tchaker de Blida. Et à ce titre, nous avons appris que l’enceinte de la wilaya numéro ‘’9’’ du pays a fait peau neuve et est prête à accueillir à nouveau les Verts pour ces deux matchs. Il faut dire que de grands travaux de réaménagement ont été effectués au sein du stade pour améliorer les conditions d’accueil et des supporters et des officiels. Alors que dans un premier temps, la Fédération algérienne de football avait envisagé de faire jouer le match amical devant les Aigles de Carthage au stade du 5-Juillet de la capitale, finalement, ça se déroulera à Blida, un stade qui réussit particulièrement aux Verts depuis plusieurs années maintenant.
22000 tickets en vente dès aujourd’hui
Et pour le match de ce vendredi face à la Gambie, la direction du stade Mustapha-Tchaker a imprimé près de 22000 tickets. Leur vente débutera aujourd’hui matin et se déroulera aux guichets du stade. «L’ouverture des guichets pour la vente des tickets se fera mercredi matin, et se poursuivra jusqu’à jeudi, pour permettre au plus grand nombre de supporters des Verts de venir en masse afin de soutenir leur équipe», a indiqué à l’APS Djaâfar Naâr, directeur de la Jeunesse et des Sports de la wilaya de Blida. Le prix du billet reste inchangé, a-t-il ajouté, signalant la disponibilité d’écouler 20 000 billets à raison de 300 DA, et de 2000 autres pour 500 DA l’unité (tribunes couvertes).
La pelouse en bon état
Par ailleurs, nous avons appris que la pelouse de Tchaker a eu droit à un traitement spécial au cours des précédentes semaines. Les jardiniers se sont mis à tailler la pelouse en y prenant soins, sachant qu’il n’y a pas eu de matchs sur cette pelouse depuis très longtemps. En dépit des fortes pluies attendues pour ces jours-ci, la pelouse ne devrait pas être affectée et les joueurs pourront produire le meilleur jeu.
Naâr (DJS de Blida) : «Le stade Tchaker a fait peau neuve pour ces deux matchs»
Le directeur de la Jeunesse et des Sports de la wilaya de Blida a confirmé que la pelouse se trouvait dans un bon état et que plusieurs réaménagements ont été apportés à l’enceinte en prévision de ces deux matchs à venir face à la Gambie et la Tunisie : «La pelouse du stade se trouve dans un bon état. Elle est régulièrement soumise à des opérations d’entretien», a-t-il assuré. Outre le réaménagement des vestiaires et différentes commodités du stade, qui a été doté d’un éclairage de qualité supérieur, conformément aux normes mondiales en vigueur, selon Naâr. A noter que la rencontre débutera à 20h45, et l’ouverture des portes du stade pour les fans n’a pas été encore fixée”, a-t-il ajouté.
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Tom Saintfiet : (sélectionneur de la Gambie)annonce la couleur : «Nous viendrons en Algérie pour écrire l’histoire du football gambien»
Le sélectionneur de la Gambie, le Belge Tom Saintfiet, s’est prononcé une nouvelle fois sur la rencontre capitale de son équipe face à l’Algérie, prévue ce vendredi soir à Blida pour le compte de l’ultime journée des éliminatoires de la CAN-2019. Le coach des Scorpions a indiqué que ses poulains ont l’envie d’écrire l’histoire du football gambien en décrochant la victoire face aux Verts et ainsi valider leur qualification pour la prochaine phase finale de la CAN qui aura lieu en Egypte cet été : « C’est la première fois dans l’histoire du football gambien que l’équipe nationale senior peut encore se qualifier au cours de la dernière journée des éliminatoires pour un tournoi majeur. C’est un match avec beaucoup de tension, d’espoir et d’attente mais la mission s’annonce très difficile. Néanmoins, nous irons en Algérie pour écrire l’histoire du football gambien.»
«Viser la victoire coûte que coûte»
Tom Saintfiet a précisé que l’objectif de la Gambie à Blida ce vendredi sera de viser la victoire uniquement : «Nous devons gagner si nous voulons nous qualifier et prier pour un match nul entre le Bénin et le Togo. Si le Bénin gagne le Togo, même si nous gagnons l’Algérie 10-0, nous sommes éliminés ; et aussi si le Togo gagne le Bénin, même si nous battons l’Algérie, nous sommes hors course», a-t-il déclaré. Les Verts sont prévenus !
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Comme nous l’avons annoncé dans notre édition d’hier, l’attaquant Uche a subi, hier, une intervention chirurgicale au niveau de son genou. Le joueur a contracté sa blessure (rupture du ligament croisé) lors du match face au MCA et qui l’a éloigné des terrains. L’intervention chirurgicale s’est effectuée avec succès, assure une source de la direction. En revanche, Uche est officiellement out pour tout le reste de la saison mais il devra poursuivre ses soins à la JSK jusqu’à ce son total rétablissement.
Les dirigeants lui ont rendu visite
Les dirigeants de la JSK se sont déplacés, hier, à la clinique Saâda à Alger où l’attaquant Uche a subi l’intervention chirurgicale. Le joueur a le moral à plat, lui qui souhaitait finir l’exercice avec ses partenaires et retrouver sa réussite devant le but. Le médecin chef du club Docteur Djadjoua devait aussi rendre visite au joueur en début de soirée.
Début de la rééducation dans 48h
A en croire une source autorisée du club, l’attaquant Uche entamera la rééducation dans deux jours. Il suivra des exercices accélérés à l’infirmerie du club, sous la houlette du staff médical lequel s’engage à le remettre sur pied le plus rapidement possible.
Il reprendra la compétition dans 7 mois
Par ailleurs, et pour ce qui est du retour de l’attaquant Uche à la compétition, le médecin chef du club Dr Djadjoua explique que le joueur aura besoin de temps pour retrouver sa forme. Il entamera en principe la course dans 6 mois. Le joueur devra fournir beaucoup d’efforts pour améliorer sa condition physique et prétendre revenir sur les terrains dans 7 mois.
Un accord aurait été trouvé pour la résiliation de son contrat
Ne pouvant revenir sur les terrains que dans un peu plus de six mois, on a appris d’une source sûre que l’attaquant Uche ne devrait pas être retenu pour la nouvelle saison. Un accord aurait été trouvé entre la direction et le joueur pour une séparation à l’amiable en fin de saison. Par ailleurs, la direction kabyle, à sa tête le président Cherif Mellal, s’est engagée à prendre en charge le joueur, jusqu’à son total rétablissement.
«Je tâcherai de revenir en force»
Dans l’après-midi d’hier, nous avons fait un saut à la clinique Es-Saâda pour rendre visite à l’attaquant de la JSK, Uche Nwofor, qui s’est fait opérer au genou. A notre arrivée, le Nigérian était toujours dans le bloc opératoire, du coup, nous avons décidé de patienter pour pouvoir l’interroger. Très content de nous voir, Uche s’est exprimé à propos de son état de santé, en disant : «Je viens de sortir du bloc opératoire et d’après le médecin, l’opération s’est bien déroulée. Maintenant, je dois me reposer avant de suivre un programme spécifique. Je tâcherai de revenir en force. »
«Fier de ce que j’ai apporté pour la JSK»
Evoquant les moments passés à la JSK, Uche s’est dit très fier de porter le maillot de cette grande équipe : «Je suis très fier de porter le maillot de la JSK et de ce que j’ai apporté pour cette grande équipe. J’ai connu des moments inoubliables, dommage, j’ai contracté une blessure au mauvais moment. J’aurais aimé aller jusqu’au bout.»
«Un grand merci aux supporters qui m’ont soutenu»
Avant de conclure, l’international nigérian a aussi tenu à remercier les supporters qui se sont toujours montrés solidaires avec lui : «Un grand merci aux fans de la JSK qui m’ont vraiment soutenus. Je reçois chaque jour des milliers de messages et cela me fait vraiment plaisir. Je tiens à leur dire : Anwa wigui, Imazighen.»
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Quatorze enfants ont bénéficié, d’implants de la cochléaire de l’oreille, lors d’interventions chirurgicales, dirigées par l’équipe médicale du service de l’ORL du au CHU d’Oran, a-t-on appris mardi auprès de la cellule de communication de cet établissement sanitaire.
Ces interventions dont ont bénéficié des enfants de plusieurs wilayas de l’ouest du pays, interviennent dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie du ministère de la santé, de la population et de la réforme hospitalière visant à faire du CHUO, un établissement de référence dans ce domaine, après le CHU de Tlemcen, qui a lancé ce genre d’interventions à l’échelle de l’Ouest du pays.
Selon les spécialistes, le diagnostic précoce des enfants constitue le moyen le plus efficace pour leur éviter la surdité, un handicap pouvant être durable.
A noter que l’opération d’implant de la cochléaire revient au trésor public à une somme pouvant atteindre les 5 millions DA par malade.
Le service ORL du CHU d’Oran a effectué ses deux premières interventions d’implant de la cochléaire en 2013. Deux enfants, l’un de Nâama et l’autre d’Oran, avaient subi avec succès cette greffe. Quatre autres interventions du même genre ont été assurées en 2016, rappelle-t-on.
10 patients bénéficient d’une greffe de la cornée
Des opérations de greffe de la cornée ont été programmées au profit de 10 patients au niveau de l’établissement hospitalier spécialisé en ophtalmologie d’Oran, a-t-on appris mardi de la directrice de cet établissement sanitaire.
Mme. Goual Naïma a déclaré que ces interventions se dérouleront durant deux jours à l’établissement hospitalier spécialisé, situé au front de mer et à la clinique de Hamou Boutlélis. Les patients, cinq hommes et cinq femmes, viennent des wilayas de Tiaret, Béchar, Relizane, Mostaganem, Chlef, Batna et Saida.
Ces interventions d’une durée de 45 minutes chacune sont dirigées par quatre équipes multidisciplinaires de cet établissement hospitalier, a-t-on indiqué, rappelant que 20 malades ont bénéficié d’opérations similaires en janvier et février derniers. Pour l’année en cours, 120 greffes de la cornée sont programmées au niveau de cet établissement sanitaire.
A noter que l’établissement hospitalier spécialisé en ophtalmologie d’Oran a effectué, l’année dernière, 39 interventions de greffe de la cornée touchant 15 hommes, 23 femmes et un enfant.
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La facture d’importation des collections CKD-SKD destinées à l’industrie de montage des véhicules de tourisme et ceux de transport de personnes et de marchandises a atteint 220,13 millions de dollars en janvier 2019 contre 226,89 millions de dollars en janvier 2018, soit une baisse de près de 7 millions de dollars (-3%), a appris l’APS auprès du Centre national des transmissions et du système d’information des Douanes (Cntsid).
Concernant les véhicules de tourisme, les importations des CKD-SKD ont baissé à 147,17 millions de dollars en janvier 2019 contre 203,86 millions de dollars au même mois de 2018, en baisse de près de 57 millions de dollars (-27,81%).
En revanche, les importations des véhicules de transport de personnes et de marchandises (produits finis) et de collections CKD-SKD destinées à ce type de véhicules ont grimpé à 72,96 millions de dollars contre 23,03 millions de dollars, en hausse de près de 50 millions de dollars correspondant à une augmentation de près de 217%.
Par ailleurs, les importations des parties et accessoires des véhicules automobiles (pièces détachées pour les véhicules d’occasion…) ont augmenté à 34,73 millions de dollars contre 24,5 millions de dollars (+41,81%).
En outre, les importations des pneumatiques neufs en caoutchouc ont également connu une tendance haussière avec une facture de 18,1 millions de dollars en janvier 2019 contre 5,18 millions de dollars en janvier 2018 (+ 49,42%).
Pour rappel, la facture globale d’importation des collections CKD destinées à l’industrie de montage des véhicules (de tourisme et utilitaires) et l’importation des véhicules de Transport de Personnes et de Marchandises (produits finis) s’est chiffrée à plus de 3,73 milliards de dollars en 2018 contre 2,2 milliards de dollars en 2017, en hausse annuelle de 1,53 milliard de dollars (+70%).
L’industrie de montage local des véhicules a réalisé une production de 180.000 véhicules de tourisme en 2018 (contre 110.000 en 2017) et 4.500 véhicules industriels en 2018.
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Cinq (5) personnes ont trouvé la mort et 110 autres ont été blessées dans des accidents de la route survenus en fin de la semaine dernière dans les zones urbaines, a indiqué le communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN).
Le facteur humain demeure la principale cause de ces accidents, en raison notamment du non respect de la distance de sécurité, l’excès de vitesse, la fatigue et le manque de concentration, a précisé le communiqué.
La DGSN réitère son appel aux usagers de la voie publique à davantage de vigilance lors de la conduite, au respect du code de la route et de la vitesse limitée, outre la nécessité de soumettre le véhicule au contrôle technique périodique, rappelant le numéro vert 1548 et le numéro de secours 17 mis à la disposition des citoyens 24h/24.
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En mission au Bénin depuis quelques jours, l'Envoyé spécial du Secrétaire général de l'ONU, Mohamed Ibn Chambas, a été reçu en audience ce mercredi 20 mars 2019 par le président de l'Assemblée nationale, au palais des gouverneurs à Porto-Novo.
Au terme des discussions, le diplomate onusien se dit très rassuré de l'organisation d'élections législatives pacifiques et inclusives au Bénin.
Selon l'émissaire de l'ONU Mohamed Ibn Chambas, l'objet de cette audience auprès du président de l'Assemblée nationale, Adrien Houngbédji est « de venir discuter avec lui, de voir comment aider à traverser les difficultés qu'il y a à mettre en application les réformes très importantes en cours au Bénin ».
« La CEDEAO même est venue au Bénin pour essayer d'encourager les discussions entre les parties prenantes à savoir les partis politiques et la société civile béninoise pour avancer dans les réformes en question ; afin d'aboutir à des élections législatives pacifiques, inclusives et participatives (…). Les Nations Unies vont continuer de travailler étroitement avec la CEDEAO et puis avec tous les partis politiques », a-t-il déclaré.
Pour Mohamed Ibn Chambas, « chaque fois, le Béninois doit être conscient que le Bénin est la vitrine de la démocratie en Afrique de l'Ouest et même en Afrique ».
Selon lui, les réformes en cours au Bénin sont non seulement importantes mais aussi très intéressantes pour la région ouest-africaine en général. « C'est évident que la mise en application de ces réformes a posé quelques difficultés », estime-t-il. Toutefois, à en croire l'Envoyé spécial, « il faut essayer d'avancer de manière consensuelle pour qu'encore une fois, nous puissions avoir au Bénin des élections législatives exemplaires et en faire un acquis pour la consolidation de la démocratie dans ce pays et en Afrique de l'Ouest ». Mohamed Ibn Chambas s'est dit satisfait des échanges menés avec le président Adrien Houngbédji. « Après nos discussions avec le président de l'Assemblée nationale, nous nous sentons vraiment encouragés. Nous avons eu d'autres échanges qui rassurent », a-t-il signalé.
Reçu mardi par le président de la République, Patrice Talon et par les anciens chefs d'Etat tels que Boni Yayi et Nicéphore Soglo, l'Envoyé spécial affirme : « Nous sommes dans un esprit de travail d'ensemble pour traverser les difficultés actuelles. Ce n'est pas un problème au fond. Il paraît que c'est dans l'application des réformes que le problème se pose. L'essentiel, c'est d'élargir le consensus et d'essayer d'avancer d'une manière un peu plus inclusive (...) ».
Akpédjé AYOSSO
Dans la cadre de l'organisation des élections inclusives, le Parti Communiste du Bénin (Pcb) a aussi fait des propositions pouvant permettre la sortie de l'impasse des législatives. Ces derniers se résument en trois grandes lignes.
Comme propositions, le (Pcb) conseille l'abrogation de la loi 2018-23 portant charte des partis politiques ainsi que la loi 2018- 31 portant code électoral. Les communistes demandent le retour à l'ancienne loi de la charte ainsi que celle du code électoral, lesquelles ayant permis l'élection du Président Talon et la prise d'une loi abrogatoire de ces deux lois.
Le Pcb suggère également l'abrogation des lois suivantes : la loi portant code pénal, la loi portant code numérique ; la loi 2018-13 du 02 Juillet 2018 créant la CRIET et aussi celle sur la Fonction publique interdisant le droit de grève. Pour les communistes, il faut procéder à la prise d'une loi abrogatoire de ces différentes lois et retourner aux lois antérieures.
Le Parti propose enfin la prise d'une loi d'amnistie pour la libération des “détenus politiques” et le retour au pays des “exilés politiques”.
Akpédjé AYOSSO
Le conseil des ministres de ce mercredi 20 mars 2019 a transmis à l'Assemblée un projet de loi sur la biosécurité. Un projet qui vise à concrétiser l'adhésion du Bénin au protocole de Cartagena.
Selon le relevé du conseil des ministres, « Ce projet de loi intervient pour tenir compte du respect par notre pays, de ses engagements découlant de son adhésion au protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques relatif à la convention sur la diversité biologique ». Il souligne que « L'objectif visé par ledit protocole est de contribuer à assurer un degré adéquat de protection pour le transfert, la manipulation et l'utilisation sans danger des organismes vivant modifiés résultant de la biotechnologie moderne ».
Et ce, « en raison des risques que ceux-ci peuvent comporter pour la conservation et l'utilisation durable de la diversité biologique d'une part, et la santé humaine d'autre part, du fait des mouvements transfrontaliers ». L'adoption de ce texte par l'Assemblée nationale permettra à notre pays de sa doter d'une législation pertinente en matière de biosécurité.
C'est dans ce même ordre que le conseil a adopté les décrets portant modification des textes relatifs d'une part aux « Attribution, organisation et fonctionnement du centre national hospitalier et universitaire Hubert Koutoukou Maga », des centres hospitalier et universitaires en République du Bénin ainsi que le décret portant nomination des membres du conseil national d'aménagement du territoire ».
G.A.
Le conseil des ministres de ce mercredi 20 mars s'est penché sur la réhabilitation et la réalisation de certaines infrastructures dans la commune des Aguégués. Un projet qui vise à sortir cette commune des nombreuses difficultés d'accès à certaines localités.
Le relevé du conseil des ministres fait état de ce que le gouvernement s'engage à la modernisation de certains lieux dans la commune des Aguégués. « De part sa situation lacustre, cette commune a un besoin considérable de services d'assainissement et d'hygiène approprié à travers l'amélioration du cadre et des conditions de vie des populations » renseigne le relevé. Aussi, souligne-t-il que « l'état dégradé des routes rend la commune inaccessible en toute saison ». Des visites de terrain, d'équipes pluridisciplinaires ont confirmé l'urgence d'une intervention de la part du gouvernement, pour sortir cette localité de la précarité. C'est dans ce sens que « L'étude de faisabilité diligentée par le chef de l'Etat à cette fin a permis d'aboutir à l'élaboration d'un projet comportant deux volets. Le premier porte sur l'assainissement de base et consiste en la réhabilitation et en la construction de plusieurs dizaines de lieu d'aisance.
Le second projet prend en compte le désenclavement à travers l'aménagement des voies de déserte d'une longueur de 13,6 km et concerne les tronçons d'Agbodjèdo-Akodji et Kodjizoun-Akodji, ainsi que la construction et la réhabilitation de plusieurs daleaux.
Tout ceci témoigne de l'engagement du gouvernement à la modernisation des villes et à leur désenclavement.
G.A.
Sous la direction du deuxième adjoint au maire de Karimama, Amadou Bonkanon, les autorités de la commune ont procédé ce mardi 19 mars 2019, à l'ouverture de l'île aux oiseaux, aux bouviers transhumants. Cette opération va permettre entre autres de renflouer les caisses de la commune.
Améliorer les ressources communales ; tel est l'objectif qui sous-tend l'ouverture de l'île aux oiseaux de Karimama aux bouviers transhumants nationaux et étrangers.
Selon le deuxième adjoint au maire de Karimama, Amadou Bonkanon, dans le cadre de l'opération, la commune va accueillir cette année des milliers de troupeaux. Cette action va permettre à la commune de mobiliser des ressources à travers le payement des taxes de développement local. « Un bouvier local paye 10.000 FCFA par troupeaux et un étranger paye 20.000 FCFA », informe-t-il.
Remerciant les autorités locales, les bouviers ont manifesté leur joie face à l'ouverture de cette île qui offre des conditions favorables d'alimentation aux bovins et caprins.
Akpédjé AYOSSO
GENEVE – La deuxième table-ronde sur le Sahara occidental occupé se tiendra jeudi et vendredi près de Genève, sous l’égide de l’Onu, pour faire avancer le processus de règlement de conflit opposant le Front Polisario et le Maroc.
En tout cas c’est l’objectif de l’Envoyé personnel du secrétaire général de l’Onu, Horst Kohler, qui a invité, outre les parties en conflit, la Mauritanie et l’Algérie en tant que pays voisins, à se rencontrer autour d’une table-ronde au château Le Rosey, à une trentaine de kilomètres de Genève.
L’Algérie est représentée par le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra.
A l’issue de la première table-ronde, qui s’est tenue en décembre dernier au siège des Nations unies de Genève, l’ancien président allemand avait exprimé son optimisme en déclarant dans une conférence de presse qu’une solution « pacifique » au conflit du Sahara occidental est « possible », soulignant que « personne ne gagne à maintenir le statu quo et je suis fermement convaincu qu’il est dans l’intérêt de tous de résoudre ce conflit ».
La première table-ronde s’est tenue, rappelle-t-on, conformément à la résolution 2440 du Conseil de sécurité qui avait enjoint, le 31 octobre 2018, le Maroc et le Front Polisario de reprendre les négociations « sans préconditions et de bonne foi » en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental.
Les négociations entre les deux parties en conflit étaient suspendues depuis alors six ans, suite à l’intransigeance de la partie marocaine qui avait tout le temps campé sur sa position de colonisateur.
Le Sahara occidental est un territoire non-autonome déclaré par l’Onu en 1964, donc éligible au droit à l’autodétermination, est occupé de façon illégale par le Maroc depuis plus de 40 ans.
Selon une source sahraouie proche du dossier, la rencontre de jeudi et vendredi devra permettre aux participants à « faire avancer les choses » dans le sens du règlement du conflit, après une première rencontre qui a permis de « déblayer le terrain, après un statu quo de six ans, et de préparer les prochains rounds ».
Cette deuxième table-ronde intervient, faut-il le signaler, après la réunion de Horst Kohler avec les membres permanents du Conseil de sécurité, qui lui ont exprimé son appui à la relance des négociations sur le Sahara occidental, et ses consultations avec les pays participants. Elle intervient également à presque un mois de la fin du mandat de la Minurso, qui expirera le 30 avril.
« Rien ne se fera sans le peuple sahraoui »
Des observateurs avertis pensent que, vu « son pragmatisme », le médiateur onusien est « capable » de lever progressivement les obstacles et faire avancer le processus dans le sens des résolutions « pertinentes » du Conseil de sécurité qui préconisent une solution prévoyant l’autodétermination du peuple sahraoui.
D’autant, estiment-ils, que le format de table-ronde met le Maroc en situation de « minorité », avec la présence de l’Algérie et de la Mauritanie, tous deux défendant le principe de l’autodétermination des Sahraouis. Mais ils restent « sceptiques » quant à l’évolution positive de la position marocaine tant que, disent-ils, ce pays jouit du soutien de la France.
Cependant, c’est dans ce nouveau contexte, a-t-on ajouté, que Horst Kohler souhaite, à travers Genève II, consolider « la dynamique positive » qu’il a réussi à créer lors de la première table-ronde, nonobstant les embûches.
Il faudra juste rappeler que Etats-Unis, porte-plume des résolutions sur le Sahara occidental, ont déclaré fin octobre qu’ils n’acceptaient plus le statut quo au Sahara occidental, recommandant aux deux parties en conflit, le Maroc et le Front Polisario, légitime représentant du peuple sahraoui, de rester attachés aux négociations jusqu’à l’aboutissement du processus politique.
Contacté par l’APS, l’un des membres de la délégation sahraoui, M’Hamed Khadad, a indiqué que les représentants du Front Polisario vont à la deuxième table-ronde avec « bonne volonté » et « respect scrupuleux » du droit du peuple du Sahara occidental à son autodétermination, « une ligne rouge à ne pas franchir », a-t-il averti, rappelant que la République arabe sahraouie démocratique (RASD) est membre de l’Union africaine, institution où siège le Maroc.
Le coordinateur sahraoui avec la Minurso a souligné que « rien se fera sans le peuple sahraoui », indiquant que « les solutions boiteuses, comme l’autonomie, sont totalement dépassées ».
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ALGER- La Banque extérieure d’Algérie (BEA) a augmenté son capital social le portant de 150 milliards de DA à 230 milliards de DA, a indiqué cette banque publique dans un communiqué.
Cette augmentation du capital, proposée par le conseil d’administration de la BEA et avalisée par le Conseil de la monnaie et du crédit, « s’inscrit dans le cadre d’une stratégie de développement visant notamment un redéploiement à l’international dans la perspective d’ouvrir un établissement bancaire en France, d’une part, et l’accroissement des parts de financement en interne, d’une autre part », explique-t-on.
Les responsables de cette banque estiment que « cette opération accroîtra la capacité à répondre à des événements futurs très importants liés au financement du crédit de l’économie national notamment les projets structurants, et offrira la possibilité de poursuivre la croissance grâce à des acquisitions ciblées. »
Les comptes sociaux de l’exercice 2017, approuvés par l’Assemblée générale de la BEA en juin 2018, indiquent que le bénéfice net s’est chiffré à plus de 57 milliards de DA et un total bilan de 3.122 milliards de DA.
Dans ce sens, les responsables de cet établissement bancaire ont mis en exergue les efforts consentis dans le développement des différentes activités, améliorant le niveau de ses fonds propres et augmentant son total bilan.
A ce propos, ils rappellent que sur l’exercice de 2016, le total bilan était de 2.574 milliards de DA: « Ce chiffre est considéré très insuffisant et qui avait été dû essentiellement à une baisse des ressources collectées du secteur public, notamment celles provenant de Sonatrach ».
En effet, poursuivent-ils, la BEA, qui compte beaucoup de clients dans le secteur de l’énergie, dont la compagnie publique Sonatrach, « considère qu’une évolution importante des crédits à l’économie orientés principalement au financement de l’investissement, ainsi que l’effort en matière de collecte des ressources auprès du secteur privé, a permis de compenser la baisse des ressources collectées auprès du secteur public ».
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