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Afrique

Mauritanie- Des fonctionnaires protestent contre le népotisme au ministère des finances

CRIDEM (Mauritanie) - Wed, 03/20/2019 - 11:59
Mauriweb - Plusieurs cadres économistes ont signé une lettre de protesation contre le népotisme observé dans les nominations au sein du...
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Résultats partiels du Concours 2019 d’entrée à Polytechnique Paris (X)

CRIDEM (Mauritanie) - Wed, 03/20/2019 - 11:35
IPGEI - Pour la Deuxième Année consécutive en Mauritanie, l’école Polytechnique de Paris (X) a ouvert les 9 et 10 Mars 2019 un centre de...
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Un succès en terme de qualité et de quantité à l'actif de l'AIC

24 Heures au Bénin - Wed, 03/20/2019 - 10:55

La campagne cotonnière 2019 est déjà un succès pour le Bénin en termes de qualité et de quantité. La tournée du président de l'Association interprofessionnelle du coton, Mathieu Adjovi, accompagné du ministre de l'agriculture dans les usines d'égrenage du coton-graine et des aires de stockage révèle que les prévisions de plus de 700 000 tonnes seront atteintes en battant le record de la campagne dernière qui était de plus de 600 000 tonnes.

Le Bénin atteint des résultats au niveau de la filière cotonnière dont les progrès ces deux dernières campagnes inspirent admiration. Des exploits qui confirment le professionnalisme dont fait preuve les acteurs de la filière de Coton. A l'heure actuelle, plus de 600 000 tonnes de coton graines ont été égrenés. Ce chiffre montre clairement que le résultat final de cette année va dépasser les 600.000 mille tonnes de production de l'année précédente.

L'Association interprofessionnelle du coton (Aic), satisfait des acteurs de la filière s'est résolue d'aller au-delà des performances enregistrées au cours des deux dernières campagnes cotonnières, et vise une performance de 700 000 tonnes. Si déjà à la date d'aujourd'hui cette importante tonnes de coton graines est réceptionnée alors que les récoltes continuent dans certaines régions, d'ici quelques semaines les prévisions de plus de 700 000 tonnes seront atteintes.

L'ambition du président de l'AIC, Mathieu Adjovi se concrétise qui est de hisser le Bénin au rang des meilleurs producteurs du continent se concrétise. Ainsi, le bon déroulement de cette campagne d'égrenage garantie non seulement une performance en matière de quantité mais aussi en qualité.

Grâce à la gestion qui se fait depuis peu par l'AIC, le Bénin peut désormais compter sur la filière coton pour assurer son développement. Les exploits des dernières années sont les fruits du programme d'intensification de la production de coton. En effet, dès son accession depuis le 6 avril dernier, le Chef de l'Etat, Patrice Talon qui connaît très bien le secteur a mis en place un nouveau dispositif pour booster la production de l'or blanc béninois et pour en faire un label mondialement reconnu. Le chiffre de la campagne avant son arrivée en 2016 était de 300.000 tonnes. Avec la gestion de la filière du coton par l'AIC, en 2016-2017, le Bénin a obtenu une production de 452.000 tonnes. Le Bilan de la campagne cotonnière 2017-2018, donne une augmentation de la production cotonnière dépassant les 575 000 tonnes. Les prévisions déjà pour cette campagne sont estimées à plus de 700 000 tonnes. Ces records de production augurent d'un avenir meilleur pour la filière coton au Bénin en tant que pilier de l'économie nationale.

Akpédjé AYOSSO

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Le DG de Tadamoun supervise l’inauguration du barrage d’Oum Lekhnafer à Nimlane [PhotoReportage]

CRIDEM (Mauritanie) - Wed, 03/20/2019 - 10:35
AMI - Le directeur général de l'Agence Nationale Tadamoun pour la Lutte contre les Séquelles de l'Esclavage, l'Insertion et la Lutte contre la...
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Ramtane Lamamra continue sa tournée internationale et se pose en Allemagne.

Algérie 360 - Wed, 03/20/2019 - 10:20

 Ramtane Lamamra continue sa tournée mondiale. Après L’Italie et la Russie, il est attendu aujourd’hui en Allemagne cependant, par faute de temps, le vice Premier ministre et responsable des affaires étrangères ne sera pas accueilli par Angela Markel.  Ramtane Lamamra fera donc son audience avec son homologue allemand le ministre des affaires étrangères. 

     
       Les visites précédentes de Lamamra n’ont abouti qu’à une seule et même réaction: la non-ingérence internationale dans la situation algérienne. Les Allemands auront t-ils- la même réaction? Et le refus d’Angela Markel de s’entretenir avec le représentant de l’Algérie pour cause d’indisponibilité est-il en lui-même un feed-back!

M.A.Y

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Tlemcen : Les travailleurs de la Soitex en grève

Algérie 360 - Wed, 03/20/2019 - 10:02

El Halloui Tlemcani

Les travailleurs de l’entreprise de production et de commercialisation des produits textiles (Soitex) située dans la zone industrielle de Chetouane, observent depuis plus d’une semaine une grève en signe de solidarité avec trois de leurs collègues qui ont fait l’objet d’un licenciement jugé arbitraire par les protestataires.

Et pour cause, les travailleurs congédiés, par leur profil « syndical » sont accusés de « semer la zizanie parmi les ouvriers », selon l’administration qui indique que « les contrats des concernés sont arrivés à terme et (que) l’unité n’a pas besoin pour l’instant de leurs services ». Dans ce sillage, les grévistes déplorent la suppression des primes, à l’instar de la prime de rendement (bénéfices) et les « dons » en espèces à l’occasion des fêtes de l’Aïd. Ce complexe industriel de textile, qui emploie plus de 400 travailleurs, est spécialisé dans la fabrication de tenues militaires et autres accessoires et la production des tissus techniques, sacs, jogging, tissus médicaux.

La production a atteint 4 millions de mètres carrés de tissu en 2014 et le chiffre d’affaires a dépassé les 1,12 milliard de dinars au cours de même année, une performance jamais atteinte dans le secteur de l’industrie textile. Il faut souligner que la Soitex relève actuellement de l’Entreprise algérienne de textile industriel et technique (EATIT), détenue à hauteur de 60% par l’établissement de l’habillement et de la chaussure, placée sous tutelle de la direction de la fabrication militaire du ministère de la Défense nationale.

Par ailleurs, les employés du Trésor public, au quartier Kiffane, mitoyen du siège de la daïra de Tlemcen, ont observé ce lundi 18 mars un arrêt de travail marqué par un sit-in devant l’édifice public. Le rassemblement des fonctionnaires était ponctué de revendications sociales portées sur un tableau d’affichage, alliées à des slogans politiques liés au crédo du mouvement citoyen dit « harak », en l’occurrence le départ de la section syndicale, l’octroi de la prime « Djezzy », entre autres…

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Annaba / Complexe d’El Hadjar : Remise en service du haut fourneau

Algérie 360 - Wed, 03/20/2019 - 09:58

Le haut fourneau du complexe Sider El Hadjar d’Annaba a été remis en service lundi après un arrêt de 8 jours en raison d’un déficit dans l’approvisionnement en minerai de fer et le recul du stock de cette matière première indispensable à l’activité de ce complexe, a-t-on appris du président directeur général de cette entité industrielle, Chemseddine Maâtallah.

La reprise de l’activité de ce haut fourneau, maillon essentiel dans la chaine de production sidérurgique, a été possible après «la stabilisation du rythme de l’acheminement des mènerais de fer depuis les mines d’El Ouenza et Boukhadra, dans la wilaya de Tébessa, vers ce complexe et la réparation du segment détérioré de la voie ferrée entre la mine de Boukhadra et la localité d’Oued Kebrit, à Souk Ahras», a précisé la source. Selon le contrat liant le complexe Sider El Hadjar et la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) d’Annaba, le programme de transfert de minerai de fer vers Sider El-Hadjar est assuré quotidiennement par quatre (4) trains transportant chacun 1.400 tonnes de minerai de fer, selon la même source.

«Aussi, 100 camions transportent chaque jour du fer brut depuis les mines de Tébessa», a fait savoir le même responsable, précisant qu’une «activité soutenue du complexe sidérurgique nécessite quotidiennement près de 7.000 tonnes de matière première». la baisse du stock de minerai de fer au complexe d’El Hadjar a été causé par «des perturbations durant février passé à cause d’un mouvement de contestation des travailleurs de la SNTF de 14 jours, entre le 12 et 26 février dernier», a-t-on rappelé.

La panne signalée sur la voie ferrée entre la mine de Boukhadra et la localité Oued Kebrit a également ralenti la cadence d’acheminement du fer brut et causé un déficit dans le stock de minerai de fer sur une durée dépassant une semaine, a-t-on indiqué. Actuellement, trois trains assurent le transfert des minerais de fer vers El Hadjar après la réparation de la voie ferrée, a indiqué le directeur régional de la SNTF, Abderrazak Ben Belkacem, signalant «la possibilité d’augmenter la cadence de transfert de cette matière première dans les tout prochains jours pour rattraper le déficit enregistré».

A cet effet, le PDG du complexe Sider El Hadjar a insisté sur l’importance du respect du contrat liant le complexe à la SNTF stipulant l’acheminement quotidien de quatre trains de 1400 tonnes chacun de matière première. Le complexe Sider El Hadjar emploie 4 500 travailleurs et a atteint, en 2018, une production totale de 700 000 tonnes d’acier.

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Selon un responsable de la Sonatrach : La production d’hydrocarbures pas impactée par la grève

Algérie 360 - Wed, 03/20/2019 - 09:58

Aghilas Sadi

Le mouvement de protestation qui a touché quelques bases pétrolières et gazières à Hassi R’mel et Hassi Massoud, ces derniers jours, n’a pas eu d’impact sur la production d’hydrocarbures. C’est ce qu’a déclaré à l’agence de presse Reuters le chef du département communication de Sonatrach, Mounir Sakhri.

Ce dernier a précisé que «la production à Hassi Messaoud et de Hassi Rmel continue de fonctionner normalement».
Commentant ces actions de protestation qui ont fait du bruit, notamment à l’étranger, Sakhri a tenté de les minimiser. Pour lui, il s’agit de petites actions isolées. Autrement dit, il refuse la thèse d’un mouvement structuré et coordonné entre les employés algériens du secteur des hydrocarbures comme l’ont annoncé certains médias. Ces déclarations rassurantes s’ajoutent à celles du P-DG du groupe, Abdelmoumène Ould Kaddour, qui avait déclaré auparavant que «la grève n’a eu aucun impact sur la production nationale d’hydrocarbures».

Pour éviter la propagation de ce mouvement de protestation, la direction générale de la Sonatrach a adressé, le 12 mars dernier, une note de service aux travailleurs dans laquelle elle les met en garde contre toutes sortes de manifestations ou grèves. Le document qui a fait le tour des réseaux sociaux précise que tout rassemblement ou arrêt de travail «constitue une faute professionnelle», rappelant «que tout rassemblement de quelque nature que ce soit ou arrêt collectif et concerté, de travail, même de courte durée, en infraction des dispositions conventionnelles, réglementaires et légales constitue une faute professionnelle».

Dans une déclaration à Reporters, l’expert en hydrocarbures Tewfik Hasni, a appelé à épargner le secteur des hydrocarbures des mouvements de protestation qui font tache d’huile ces dernières semaines. Il estime que tout arrêt de la production du gaz et du pétrole coûtera cher à Algérie.
Son argument : l’arrêt de la production fera fuir les clients et entraînera une crise économique grave pour le pays. Il préconise aux travailleurs algériens du secteur des hydrocarbures de choisir d’autres moyens que la grève pour faire entendre leur voix et participer à la dynamique politique en cours dans le pays.

Notons que dimanche dernier, des travailleurs des filiales de la Sonatrach dans le champ pétrolier de Hassi R’mel ont organisé une marche dans les rues de la ville éponyme pour apporter leur soutien au mouvement populaire. Ils ont menacé, lors de leur action, de durcir le ton. Ils ont également lancé des appels aux autres chantiers pétroliers dans le pays pour qu’ils leur emboîtent le pas.
Des appels qui ont suscité une grande inquiétude dans les milieux pétroliers. Jusqu’à mardi après-midi, ces appels n’ont pas eu d’échos puisque aucun arrêt de travail ou nouvelle action de protestation dans ce secteur n’a été signalée.

A rappeler également que le terminal pétrolier de Béjaïa a connu, de son côté, des perturbations au cours de la semaine dernière. Des travailleurs au sein de cette infrastructure portuaire ont arrêté le travail dimanche et lundi, en réponse aux appels lancés sur les réseaux pour une grève de cinq jours.

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Protection du consommateur : L’expérience anglaise mise à profit

Algérie 360 - Wed, 03/20/2019 - 09:58

bouzid chalabi

D’une durée de 27 mois et doté d’un budget de 1,2 million de dollars, le projet de jumelage algéro-britannique s’est clôturé hier. Les parties prenantes se sont dites satisfaites des résultats atteints.

Un jumelage qui s’inscrit dans le cadre du programme d’appui à la mise en œuvre de l’Accord d’association Algérie-Union européenne (P3A). Il a pour objectif la mise en place et la pérennisation des mécanismes d’information et de protection des consommateurs en Algérie et le renforcement du dispositif institutionnel de collecte, d’analyse et de promotion de l’information en faveur de la protection des consommateurs. Selon le directeur général du commerce extérieur au ministère du Commerce, Khaled Bouchlaghem, ce jumelage, initié au profit de la direction de la qualité et de la consommation, a été confié au Royaume-Uni et sa mise en œuvre à l’Organisme de coopération internationale du gouvernement d’Irlande du Nord (NI-CO). «Les missions dévolues au ministère du Commerce en matière de protection des consommateurs sont importantes, notamment en ce qui concerne la préservation de la santé et de la sécurité des consommateurs des produits mis à consommation», a déclaré Bouchlaghem à l’ouverture de la rencontre.

Il a, à ce propos, rappelé le renforcement et le développement du dispositif juridique à travers, entre autres, la modification de la loi n° 09-03 relative à la protection du consommateur et la répression des fraudes en 2018, à l’effet d’y introduire le droit de rétractation et d’encadrer le service après-vente.
Pour sa part, l’ambassadeur du Royaume-Uni en Algérie a souligné que la protection du consommateur joue un rôle «très important» dans n’importe quel pays, notamment dans un processus de diversification économique et de développement technique et technologique.

Il s’est également dit ravi et satisfait de cette coopération entre l’Algérie et son pays et des résultats atteints. Pour rappel, dans le cadre du P3A, un jumelage institutionnel consiste en un instrument de coopération entre un service public d’un pays partenaire et l’institution équivalente dans un Etat membre de l’UE, permettant ainsi de moderniser les lois, les réglementations et l’organisation des administrations du bénéficiaire. Il est attendu comme résultats de ce jumelage le renforcement aux niveaux central et territorial des capacités institutionnelles, organisationnelles et techniques du ministère du Commerce.

Il est également question de renforcer les capacités des structures intervenants dans l’information, la sensibilisation et l’éducation des consommateurs, ainsi que le renforcement de la capacité des partenaires du ministère du Commerce à collecter et à exploiter des informations sur la consommation.
Pour ce faire, il a été constitué au sein du ministère du Commerce «un noyau dur» pour la formation de formateurs, outre la création d’un centre d’appels pour les réclamations des consommateurs et la promotion du droit des femmes et des personnes vulnérables dans les politiques de consommation. Notons qu’au total, 378 Algériens ont bénéficié de ces formations, dont 56% de femmes (212).

Le jumelage a nécessité 142 missions, qui ont abouti à la rédaction de 70 rapports de missions individuels ou conjoints, ont précisé les organisateurs de la rencontre, ajoutant que 2 842 Algériens ont bénéficié de l’apport de ce jumelage institutionnel.
A noter aussi que 430 journées de formation ont été organisées en Algérie à cet effet, alors que 28 cadres et agents ont bénéficié de voyages d’études notamment au Royaume-Uni.
Les résultats du projet, présentés lors de la clôture, font état de la création d’un baromètre des requêtes des consommateurs et l’élaboration d’un corpus pédagogique à destination des stagiaires et apprentis de la formation professionnelle.

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Purger les rancœurs pour s’unir autour de l’essentiel

CRIDEM (Mauritanie) - Wed, 03/20/2019 - 09:54
Le Rénovateur Quotidien - Des centaines de ressortissants de Boghé se sont réunis le dimanche 17 mars 2019 à la Zaouiya de Thieno Amadou El Haj...
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Principal cadre politique de la feuille de route du pouvoir : La Conférence nationale, une offre en quête d’un sérieux appui

Algérie 360 - Wed, 03/20/2019 - 09:51

Adlène Badis

Le 10 février Abdelaziz Bouteflika annonce sa candidature pour un cinquième mandat. C’est la première fois, à cette occasion, que l’idée d’une conférence nationale est suggérée officiellement.

« Si vous m’honorez de votre confiance précieuse, le mois d’avril prochain, j’inviterai dès cette année toutes les forces politiques, économiques et sociales de la Nation à une conférence nationale consacrée à la concrétisation du consensus sur les réformes et les changements que notre pays devra engager », avait-il suggéré dans sa lettre.
La candidature de Bouteflika intervient dans une conjoncture de tension telle que la question de la conférence n’est qu’accessoirement retenue par l’opinion. Il faudrait attendre le jour du dépôt de sa candidature le 3 mars, pour qu’Abdelaziz Bouteflika convoque de nouveau cette option politique.

Celle de tenir « juste après l’élection présidentielle, d’une conférence nationale inclusive et indépendante pour débattre, élaborer et adopter des réformes politiques, institutionnelles, économiques et sociales, devant constituer le socle du nouveau système rénovateur de l’Etat national algérien », de même que « l’élaboration et l’adoption par référendum populaire d’une nouvelle Constitution qui consacrera la naissance de la nouvelle République et du nouveau système algériens ». L’acte de candidature intervenu le dernier jour des dépôts au Conseil constitutionnel dans des circonstances de grande tension semble déjà avoir mis le feu aux poudres. Les Algériens sont sortis le vendredi en masse pour exprimer leur refus de l’option du cinquième mandat.

La réaction inattendue de la rue a fait basculer l’Algérie dans une situation de crise. Une situation accentuée par le fait que le Président se trouvait hospitalisé à Genève. Au lendemain de son retour de Suisse, M. Bouteflika accède à la demande populaire, annonce le retrait de sa candidature pour un cinquième mandat et le report de l’élection présidentielle.
Il revient dans le détail sur la préparation de ladite Conférence nationale « inclusive » et « indépendante » qui sera, selon le contenu du message, « une enceinte dotée de tous les pouvoirs nécessaires à la discussion, l’élaboration et l’adoption de tous types de réformes devant constituer le socle du nouveau système que porte le lancement du processus de transformation » de l’Etat.

Mission complexe
La conférence dont l’objectif est particulièrement ambitieux est explicitée : elle « sera équitablement représentative de la société algérienne comme des sensibilités qui la parcourent», note le Président, ajoutant qu’elle « organisera librement ses travaux, sous la direction d’une instance présidentielle plurielle, avec à sa tête un président qui sera une personnalité nationale indépendante, consensuelle et expérimentée». Le jour même Noureddine Bedoui remplace Ahmed Ouyahia au poste de Premier ministre avec Ramtane Lamamra comme vice-Premier ministre. Un duo installé en pleine crise et dont la mission est de mettre en place un gouvernement de transition.

La mission s’avère complexe dans une atmosphère de tension exacerbée. La Conférence nationale, principal cadre politique de la feuille de route du pouvoir, semble toujours en suspens, parasitée par la crise. L’incertitude est d’autant plus aggravée par une situation de déficit de confiance entre le mouvement populaire et le pouvoir. Vendredi 15 mars, les Algériens réfutent la démarche et l’expriment par des manifestations monstres, uniques dans l’histoire de par le nombre de participants.

La crise semble se compliquer. Le 18 mars, à la veille de la fête de la Victoire, le chef de l’Etat adresse aux Algériens un message par lequel il s’engage à ce que cette Conférence se tienne dans un « très proche avenir ». Il annonce son intention d’avancer le calendrier de la tenue de cette assemblée extraordinaire destinée à réunir les Algériens dans leurs diversité pour trouver une issue consensuelle à cette crise politique aiguëe.

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Défendue notamment par le FFS et le PT : Assemblée constituante, une option entre alternative et controverse

Algérie 360 - Wed, 03/20/2019 - 09:51

PAR INES DALI

Comme alternative à la conférence nationale inclusive devant contribuer au règlement de la situation politique qui prévaut dans le pays, le FFS et le PT préconisent la mise sur pied d’une assemblée nationale constituante.

C’est cette dernière, estiment-ils, qui ouvrira la voie à l’instauration d’un Etat de droit démocratique et social et assoira les bases de la 2e République. Des spécialistes en droit constitutionnel ne sont, en revanche, pas du même avis. Que ce soit pour le Front des forces socialistes (FFS) ou pour le Parti des travailleurs (PT), aller vers une assemblée nationale constituante reste une revendication historique et constante pour laquelle ils ont toujours plaidé. Si, par le passé, cette proposition avait été parfois mise au placard et refaisait surface à certaines occasions, telles que la tenue d’élections, il est clair que la conjoncture politique actuelle leur offre une opportunité en or pour la remettre sur le tapis.

Si l’idée générale de cette assemblée constituante est assimilée, les détails de la mise en place et du choix de ses membres ainsi que les mécanismes nécessaires pour sa mise en œuvre restent encore flous pour le commun des Algériens. D’ailleurs, le FFS est en plein préparatifs pour pouvoir proposer au peuple algérien les modalités qui permettraient la concrétisation de ce projet. C’est ce qu’a fait savoir Brahim Meziani, membre de l’instance présidentielle du parti, contacté par Reporters. «Nous sommes en train de peaufiner notre mouture et sommes en pleines discussions sur ce sujet au sein du parti. Mais pas seulement.

Nous avons également pris attache avec d’autres, dont des personnalités qui partagent notre vision et qui sont susceptibles de l’enrichir», a-t-il déclaré. Ainsi, le parti de feu Aït Ahmed a préféré élargir ses consultations pour pouvoir sortir avec un projet plus ou moins consensuel. Brahim Meziani a également fait savoir que «les résolutions prises pour la Constituante seront bientôt rendues publiques». Au niveau du PT, où on estime que seule l’alternative d’une assemblée constituante permettra à des millions d’Algériens de s’insérer dans le processus de construction d’un nouveau système, il est recommandé de faire appel, pour l’aboutissement de ce projet, à toutes les forces vives de la nation.

Ces dernières, explique Ramdane Taâzibt, cadre dirigeant du parti, «pourront prendre part à ce projet à travers la création de comités populaires regroupant toutes les catégories de la société. Ces comités éliront leurs représentants lors d’assemblées générales, lesquelles soumettront, à leur tour, les revendications soulevées et délègueront des représentants pour convoquer une assemblée nationale constituante souveraine». Au cours de la période transitoire, le PT recommande «la formation d’un gouvernement technocrate avec des compétences nationales neutres et sans ancrage partisan pour gérer les affaires courantes».

Il convient de noter que l’option de l’assemblée constituante ne saurait être la panacée pour certains spécialistes en droit constitutionnel, dont Fatiha Benabou, qui a déjà fait connaître sa position à ce sujet et déclaré que cela pouvait constituer «une aventure» et ne s’appliquait que dans les cas de «création d’un Etat» ou de «révolution». Pour sa part, Ameur Rekhila, spécialiste en droit constitutionnel et ancien membre du Conseil constitutionnel, estime, dans une déclaration à Reporters, que «nous sommes encore loin d’une assemblée constituante, car si nous devons parler de cette constituante aujourd’hui, il faut qu’elle émane de la Constitution». Selon lui, «la Constitution doit être gelée et c’est la conférence nationale qui doit déboucher sur un consensus national pour une assemblée constituante».

Il poursuit en expliquant que «c’est cette assemblée constituante qui va ensuite élaborer la nouvelle Constitution et c’est là que nous pourrons dire que nous sommes entrés dans la 2e République». M. Rekhila explique que la démarche dont il parle «n’est pas exceptionnelle» mais que c’est plutôt «la règle d’usage». L’autre homme de droit qui ne fait pas référence à une constituante dans le schéma de sortie de crise qu’il propose est Ahmed Mahiou, directeur de recherche émérite au CNRS, chercheur à l’Ineram et juge ad-hoc à la Cour internationale de justice. Il reste dans le cadre du respect de la loi fondamentale et préconise «la fin de mandat du Président actuel le plus tôt possible, au maximum à la date normale prévue par la Constitution» et son «remplacement par le président du Conseil de la nation pour une période de trois mois».

Ce qui sous-entend que l’actuel président de la Chambre haute du parlement, Abdelkader Bensalah, devra préparer la prochaine élection présidentielle. Pour la gestion des affaires courantes de l’Etat, Ahmed Mahiou suggère le maintien du gouvernement en place qui, souligne-t-il, ne doit cependant avoir «aucune prérogative pour la transition». Cette dernière devra être menée par ce qu’il appelle «un collège provisoire (comité, conseil ou autre), d’environ 50 à 100 membres représentatifs des différents secteurs de la société algérienne, sans exclusive, avec une représentation minimum de femmes et de jeunes». Il recommande, également, «le maintien des deux Assemblées parlementaires (et non-dissolution par respect de la Constitution) pour la gestion des affaires courantes».

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Zoubida Assoul: « J’ai confiance en le peuple algérien mais, je ne suis pas son porte-parole »

Algérie 360 - Wed, 03/20/2019 - 09:47

       Zoubida Assoul, présidente du parti l’Union pour le changement et le progrès ( UCP) a été l’invitée du JT francophone sur Echourouk TV. Durant l’interview Zoubida Assoul a démenti son implication dans la création de la nouvelle plateforme CNC DZ autrement dite plateforme pour le changement et que la source de cette initiative reste anonyme.

     La présidente du parti UCP tenait a tirer les choses au claire afin d’informer l’opinion public.« J‘ai confiance en le peuple algérien, il peut s’organiser.. Il peut choisir qui il veut. » A t-elle- dit sur le directe du JT .« Mais moi, je ne suis pas le porte-parole du peuple.« 

    Le communiqué officiel publié par le parti, et envoyé à note rédaction confirme les propos de Zoubida Assoul sur l’initiative de la plateforme, mais également, démontre la position du parti envers le prolongement du quatrième mandat et la période de transition.  » Je ne peux pas imaginer une transition qui pourrait se faire avec le même système qui a été à la base de tout ce que nous vivons.« 

M.A.Y

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D’anciens militants de l’ex-FIS adoubés par des animateurs de la « Plateforme pour le changement » : Une démarche politique, des interrogations et bavure révisionniste

Algérie 360 - Wed, 03/20/2019 - 09:45

NAZIM BRAHIMI

Lancée vendredi dernier pour recueillir des adhésions et des signataires, l’initiative de la «plateforme pour le changement en Algérie» suscite plutôt des interrogations dans une conjoncture politique nationale pleine d’incertitudes, marquée surtout par l’irruption d’un mouvement populaire revendiquant un changement du système en place.

Ce n’est pas le contenu de l’initiative qui pose problème, mais plutôt les noms de quelques figures signataires dont le passé est manifestement en parfaite opposition avec les aspirations des manifestants. Si l’opinion algérienne peut saluer la présence de noms associés au combat démocratique tels que Mustapha Bouchachi et autres Karim Tabbou et Mohcine Belabbas, dans une initiative de changement de pouvoir en Algérie, ce n’est pas le cas quand il s’agit d’acteurs politiques dont la seule évocation renvoie aux années sombres de l’histoire récente de l’Algérie.
Des figures et des noms de l’ex-Front islamique du salut (dissout) qui semblent vouloir se frayer une place dans un mouvement populaire aux antipodes de leur projet de société et de l’idée qu’ils se font de la pratique politique.
Les réactions de désapprobation et d’étonnement ont ainsi fusé sur la Toile sitôt l’initiative partagée.

«La participation de Mourad Dhina, sinistre personnage, ayant avalisé les massacres du GIA et probablement plus, à cette coordination, vient porter un sérieux coup à la crédibilité d’une telle initiative», écrit un facebooker, qui s’interroge comment son nom est associé à celui des Bouchachi, Zoubida Assoul, Samir Bouakouir, Karim Tabbou … «Je ne suis pas pour l’exclusion. Aucunement. Mais de là à s’asseoir autour d’une table avec un pseudo-intellectuel ayant exprimé, cyniquement, son soutien aux attentats terroristes des GIA, en usant de rapports de causalité aussi bien simplistes que triviaux, pour justifier ses positions, il y a un pas qui nous sépare de l’infamie», tranche le même facebooker. Un autre internaute a évoqué le coup de massue que peut porter une telle intrusion sur le mouvement populaire en cours aux quatre coins du pays. «Si on permet à celui qui est derrière l’assassinat de Djaout, Asselah et bien d’autres de revenir et de signer, je mets une croix sur cette révolution», tranche-t-il.

La plate-forme est présentée par ses initiateurs comme «le fruit d’un débat de plusieurs semaines et de réunions entre de jeunes Algériens, hommes et femmes des villes et des villages du pays, préoccupés au premier plan de l’avenir de l’Algérie indissociablement lié à leur propre avenir». Les signataires de cette plateforme, où figurent Zoubida Assoul, Mourad Dhina, Kamel Guemazi Abdelghani Badi, Mohcine Belabbas, Ali Benouari, Samir Bouakouir, Karim Tabbou et Mustapha Bouchachi, soulignent qu’ils ne revendiquent «ni la paternité ni un rôle privilégié dans la coordination nationale pour le changement».

Sauf que l’initiative manifestement bancale ne peut guère prétendre à quoi que ce soit, dès lors qu’elle est entourée de plusieurs zones d’ombre dès son lancement même, ce qui a contraint un des signataires, Samir Bouakouir, à apporter des éclaircissements en lien avec la plateforme. «Il ne s’agit en aucune manière d’une alliance ou d’un quelconque regroupement politique. A aucun moment, je n’ai participé à une réunion ou un conclave», a précisé l’ancien chargé de la communication du Front des forces socialistes (FFS), aujourd’hui sans appartenance politique.

Relevant que «les initiateurs ont sollicité les personnalités séparément et «seule la liste des premiers signataires a été publiée sur la page CNC-DZ», M. Bouakouir a expliqué que son appui à la démarche «est en rapport exclusivement avec le contenu du texte» et qu’il n’a pris «connaissance de certains signataires qu’une fois la plateforme publiée sur la page CNC-DZ». Mohcine Belabbas du RCD, interrogé sur l’association de son nom à ceux d’anciens du parti islamiste, dit refuser la politique de l’exclusion. «Je ne suis pas un enfant du système qui fait de l’exclusion une démarche politique. On m’a envoyé un document de sortie de crise. Je l’ai lu et je l’ai trouvé conforme dans son contenu avec la vision de sortie de crise du RCD. Donc, je l’ai signé comme citoyen sans chercher à savoir les personnes qui seraient pour et celles qui seraient contre», a-t-il justifié.

La bronca des internautes
La présence des noms d’anciens militants du FIS-dissous dans le document n’a pas laissé indifférents des internautes qui ont vite réagi à l’initiative assimilée à une «faute grave». Pour eux, tenter par ruse ou par inadvertance d’imposer une feuille de route, c’est se rendre complice d’une fragilisation d’un mouvement populaire qui suscite l’admiration. Aux côtés de ces figures connues, du moins pour leur tendance démocrate, deux autres signataires suscitent du recul et des interrogations. Il s’agit de Mourad Dhina et de Kamel Guemazi. Deux anciens activistes du parti dissous, mais qui ont continué à activer dans la clandestinité. Si Mourad Dhina s’est réfugié en Europe depuis, Kamel Guemazi est resté en rade de l’activité politique publique, mais sans pour autant prendre ses distances des anciens extrémistes de l’ex-FIS.

La polémique suscitée par cette initiative ne cesse d’enfler, du moins sur les réseaux sociaux. Les personnes qui ont signé ont été brocardées sur les réseaux sociaux. Elles sont accusées, entre autres, de vouloir réhabiliter un courant disqualifié par l’histoire et par le peuple. Ne trouvant pas d’arguments pour justifier ce faux pas, certains de ces signataires considèrent que c’est le contenu qui est «intéressant» et qui a suscité leur adhésion. On évoque également un démenti de Mustapha Bouchachi qui aurait «nié» avoir signé un quelconque document avec ces deux activistes islamistes. Nul doute que ce qui a été qualifié de «faute grave» par les internautes, ne peut être considéré différemment par la rue.

Certains estiment qu’à trop vouloir se donner un rôle de premier plan dans un mouvement si intense et soutenu, comme celui que vit le pays depuis près d’un mois, c’est jouer aux trouble-fêtes dans une période où même les pouvoirs publics saluent le degré de conscience et de maturité politiques d’un soulèvement qui se veut moderniste d’essence et d’objectifs.

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Pour «un changement radical et un enseignement de qualité»: La famille universitaire marche de nouveau à Alger

Algérie 360 - Wed, 03/20/2019 - 09:41

Les étudiants et les enseignants universitaires ont battu le pavé, hier à Alger, pour protester pacifiquement contre le pouvoir en place. Infatigables et déterminés!, pouvions-nous qualifier leur état d’esprit. Comme chaque mardi, ils ont marché côte à côte pour dénoncer «le prolongement du 4e mandat du Président», et réclamer également un enseignement de qualité.

Encore une fois, une autre journée de protestation ! Les étudiants et les enseignants ont organisé une marche vers la Grande-Poste, à Alger, pour dénoncer le prolongement du 4e mandat et les derniers changements opérés au sein du staff gouvernemental. La famille universitaire n’est pas satisfaite de la situation actuelle du pays et surtout de l’Université.
En marchant, un enseignant fera une brève allocution à travers un mégaphone, dans laquelle il explique l’objectif de cette action, en rappelant la nécessité de voir l’élite algérienne s’impliquer dans la recherche d’une solution à la crise politique en cours en Algérie, pour ne pas rester en marge de l’histoire et des événements en présence, et qu’ils joignent leur parole à celle du peuple.

«Nous voulons une transition démocratique et un changement radical du régime, afin d’assurer un enseignement de qualité. Aujourd’hui, l’Université algérienne souffre de la « hogra », de l’insécurité, de la bureaucratie…, Nous avons touché le fond, nous ne voulons pas continuer à creuser. Si on n’élimine pas ces dérives, nous n’aurons jamais un enseignement de qualité. On doit s’organiser pour assurer un avenir meilleur pour nos enfants et pour notre Patrie», livre-t-il à nos soins.

Un autre enseignant, exerçant à l’Université d’Alger 3, témoigne que «l’enseignant qui forme la génération de demain, il (le système) veut le rendre comme un chiffon. Nos droits sont violés, on exerce notre métier dans des conditions précaires, où l’insécurité règne au sein de l’université. Si on vous raconte ce qui se passe dans les universités, vous n’allez pas le croire ! » Et d’ajouter : «Le ministre de l’Enseignement supérieur est une honte pour l’Algérie. Il a ridiculisé l’Université. Nous refusons cette situation, c’est impossible de supporter encore plus ce pouvoir qui a conduit le pays droit au mur », assène cet enseignant.

De leur côté, les étudiants n’ont pas oublié de célébrer la fête de la Victoire qui  coïncide avec le 19 Mars. Arrivés sur l’esplanade de la Grande-Poste, les marcheurs ont observé une halte durant laquelle ils ont entonné en chœur l’hymne national, ainsi que plusieurs chants révolutionnaires et patriotiques. Une ambiance très particulière a prévalu sur le jardin jouxtant cette place publique de la capitale, où plusieurs étudiants et enseignants sont venus partager le moment. Nassim, 22 ans, étudiant en sciences économiques à Alger souligne qu’ « on veut faire une Révolution pour hisser le niveau de l’Université algérienne.

L’enseignement en Algérie est, certes, gratuit, mais l’organigramme de l’enseignement est terriblement malade, et cela est dû à une gestion lamentable. On est fatigué, il faut qu’on trouve une solution unanime pour l’intérêt du pays, mais aussi pour préserver la fiabilité de l’université. Ça me fait mal au cœur quand ils nous disent le diplôme algérien n’est pas reconnu mondialement », explique-t-il. Ahlam, étudiante en 2e année de médecine pense, elle, que « le problème de l’Université est profond, mais ni les responsables ni les organisations estudiantines n’ont osé dénoncer ce danger qui dure depuis des années. Personnellement, le moment est venu pour opérer des changements, parce que notre avenir est en danger et on ne peut pas rester les bras croisés », nous répond  cette étudiante.

Cette grande mobilisation a été organisée aussi par les étudiants sous le même mot d’ordre, comme ceux de l’École de commerce et de l’École nationale des travaux publics, qui ont défilé en masse, et lesquels se sont distingués du groupe avec des casques de chantier de couleur «jaune».

Med Wali

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USM Bel-Abbès : Un mois sans compétition

Algérie 360 - Wed, 03/20/2019 - 09:39

L’USM Bel Abbès voit sa mission se compliquer davantage dans la course au maintien en Ligue 1 de football après s’être retrouvée contrainte de rester tout un mois sans compétition, a déploré mardi, son entraîneur. Les gars de la ‘’Mekerra’’, derniers au classement, devaient accueillir le NA Hussein Dey, le 25 mars courant dans le cadre de la mise à jour du championnat, avant que la partie ne soit de nouveau annulée, comme annoncé lundi, par la Ligue de football professionnel.

Du coup, ils devront encore patienter jusqu’au 1er avril prochain pour renouer avec la compétition en rendant visite au MO Béjaïa, qui lutte lui aussi pour son maintien, en match comptant pour la 25e journée. La dernière sortie officielle des Vert et Rouge remonte au 2 février dernier, lorsqu’ils avaient essuyé une sévère défaite sur le terrain du CAB Bordj Bou-Arréridj (3-1), la troisième de rang l’ayant plongé encore dans le doute. «Ce nouveau report du match contre le NAHD chamboule complètement nos plans. Nous nous sommes préparés depuis plusieurs jours en fonction du programme initial arrêté par la LFP et voilà que nous nous retrouvons dans l’obligation de tout revoir», déplore le coach Redouane Haffaf dans une déclaration à l’APS.

«C’est vraiment trop de rester tout au long d’un mois sans compétition, une situation qui nous pénalise davantage», a-t-il expliqué. Néanmoins, à toute chose malheur est bon, puisque l’ajournement à une date ultérieure du match contre le NAHD conforte les chances de la participation de trois joueurs clés de l’équipe, à savoir, Tabti, Legraâ et Masmoudi, tous les trois convalescents et qui viennent de reprendre seuls la compétition, a encore précisé Haffaf, quatrième entraîneur à diriger l’USMBA cette saison. Face à l’aléa des reports à répétition des rencontres du championnat, le responsable technique du détenteur de la Coupe d’Algérie, la saison passée, a programmé un nouveau match amical pour ses capés, afin de leur permettre de maintenir, un tant soit peu, leur forme compétitive.

«Nous avons prévu de donner la réplique, mercredi, au WA Tlemcen (Ligue 2), mais nous souhaitons être fixés une fois pour toute sur les dates de nos deux matchs en retard contre le NAHD et la JS Saoura, ainsi que des journées restantes», a-t-il conclu. L’USMBA ferme la marche du classement de la Ligue 1 avec 19 points, accusant un retard de six points sur le 13e et premier non relégable, l’O Médéa, mais compte deux matchs en moins.

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Aquaculture à Chlef : Prochaine réception de trois unités de conservation et conditionnement

Algérie 360 - Wed, 03/20/2019 - 09:38

Trois unités de conservation et de conditionnement de poissons issus de fermes d’élevage seront réceptionnées avant la fin de l’année 2019 dans la wilaya de Chlef, a déclaré lundi, le directeur local de la Pêche et des Ressources halieutiques.

La filière aquacole à Chlef, un domaine dans lequel la wilaya est leader national, sera renforcée vers la fin de l’année, par la réception de trois unités de conservation et de conditionnement de poissons issus de fermes d’élevage opérationnelles, au niveau du littoral de la région, a indiqué à l’APS Abderrahmane Abed. Ces trois unités, implantées respectivement dans les communes de Beni Haoua, Sidi Abderrahmane et El Marsa, permettront «le conditionnement et la conservation de poissons d’élevage de différents types conformément aux conditions d’hygiène et sanitaires en vigueur», a-t-il précisé. Le responsable a, également, souligné la contribution attendue de ces structures pour «une meilleure commercialisation de ces produits, tout en préservant le pouvoir d’achat du consommateur et en assurant les divers demandes».

Toujours au titre des actions visant la promotion de la filière aquacole, M. Abed a signalé l’entrée en exploitation programmée, également, durant cette année, d’une «nouvelle unité de transformation de poisson». Le projet «est en attente du feu vert des services de la wilaya pour le lancement de son chantier», a-t-il indiqué, estimant qu’il s’agit là d’une «valeur ajoutée pour la wilaya de Chlef, qui ne dispose actuellement que d’une seule usine de transformation de sardines située à Ténès». Selon les chiffres fournis par la direction de la Pêche et des Ressources halieutiques, la production de la wilaya en poisson d’élevage a dépassé les 1000 tonnes, en 2018, avec une prévision de production de prés de 2.000 tonnes pour l’année 2019, suite à l’entrée en production d’une nouvelle ferme aquacole. Les fermes d’élevage à Chlef sont majoritairement dédiées à la production de moules et de daurades. à cela s’ajoute l’entrée en production, cette année, d’une ferme d’élevage de loup de mer.

La wilaya compte actuellement six fermes d’élevage, dont trois ont déjà entamé l’étape de commercialisation de leurs produits, dans l’attente d’être rejointes, par les trois fermes restantes, après le parachèvement du cycle biologique de leurs poissons d’une durée d’une année. Dans un autre sillage, un accompagnement est assuré, au niveau de la wilaya, pour la création de fermes élevage de moules notamment, dans le cadre du Programme d’appui à la diversification de l’économie pour le secteur de la pêche et de l’aquaculture (Diveco 2), initié par les pouvoirs publics en partenariat avec l’Union européenne.

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Annaba : Mobilisation de 200 millions DA pour rénover la salle de cinéma «El Manar»

Algérie 360 - Wed, 03/20/2019 - 09:36

Les travaux de rénovation de la salle de Cinéma «El Manar» de la ville Annaba, en vue d’en faire un cinéma multiplex, viennent d’être lancés moyennant une enveloppe financières de 200 millions de dinars, a-t-on appris de la direction de la culture.

Les travaux de rénovation ont été initiés dans le cadre d’une opération centralisée du ministère de la Culture, selon la même source qui a expliqué que la salle de Cinéma El Manar, restée fermée depuis plus de 35 ans, relève de la propriété du ministère de la Culture contrairement aux cinq autres salles laissées à l’abandon dans la ville d’Annaba figurant quant à elles dans la liste du patrimoine communal. Le budget alloué à ce projet devra couvrir les travaux de remise à neuf mais également l’opération d’équipement cette infrastructure culturelle devant être livrée «avant la fin de l’année 2020», selon la même source.

Cette opération va permettre d’étoffer la gamme d’infrastructures culturelles de la ville d’Annaba qui, faut-il le rappeler, a enregistré dernièrement la réhabilitation de la cinémathèque au grand bonheur des cinéphiles et des professionnels du 7éme art de la région, a-t-il ajouté. L’exploitation prochaine du Cinéma el Manar va également permettre de renforcer les infrastructures de projections cinématographiques dans une ville qui est redevenue une vitrine du cinéma méditerranéen avec le retour du festival d’Annaba du film méditerranéen (FAFM) et le festival du cinéma amateur «Annaba cinéma».

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Exploitation de produits forestiers hors bois à Mostaganem : Plaidoyer pour la création de micro-entreprises

Algérie 360 - Wed, 03/20/2019 - 09:35

Les participants à un atelier technique sur le développement de l’exploitation des produits forestiers hors bois, organisé lundi à Mostaganem, ont plaidé pour la création de micro-entreprises de jeunes dans ce domaine.

La sous-directrice des domaines forestiers et écosystème à la Direction générale des forêts, Achour Farida a indiqué que le projet de développement des micro-entreprises pour l’exploitation des produits forestiers hors du bois s’étalant de 2018 à 2020 concerne quatre wilayas pilotes que sont Mostaganem, Blida, Khenchela et Constantine en vue de la promotion et de la valorisation des produits forestiers en collaboration avec des experts de l’organisation de l’alimentation des nations unies (FAO), qui prend en charge l’accompagnement technique.

Le patrimoine forestier dans la wilaya de Mostaganem est riche, notamment pour ce qui est du caroube, romarin et pin nécessitant de développer ces produits et de les exploiter dans les domaines alimentaire et pharmaceutique par des micro-entreprises dans le cadre de l’économie forestière, a-t-elle souligné. Le président du conseil interprofessionnel des plantes médicinales et aromatiques de la wilaya de Mostaganem, Chahed Abdelkader a déclaré que cet atelier vise à contribuer à l’orientation des jeunes et leur accompagner dans la gestion et la valorisation des plantes médicinales et aromatiques dont le romarin, le caroube, le pin et autres aidant à la création de micro entreprises et de l’emploi en milieu forestier.

Cet atelier aborde le transfert de l’expérience de cueillette, séchage, distillation, stockage et commercialisation de ces produits et leur exploitation par des riverains des forêts, notamment les femmes, a-t-il déclaré. Au passage, M. Chahed a mis en garde contre l’utilisation anarchique et nuisible de certaines plantes médicinales dans le traitement traditionnel qui ignorent leurs vertus thérapeutiques et leurs répercussions sur la santé, insistant sur le recours aux experts en la matière. Cet atelier technique a donné lieu à des communications abordant, entre autres, le projet de développement des micro- entreprises dans le domaine des produits forestiers hors bois, les sites pilotes de ces produits dans la wilaya de Mostaganem, la valorisation des produits de la forêt dans le domaine alimentaire, la promotion de l’utilisation des plantes médicinales et aromatiques et le rôle de dispositifs de financement de tels projets.

Des visites sont programmées, de mardi à jeudi prochains, à huit sites pilotes pour valoriser le caroube, le pin et le romarin dans les communes de Mesra, Ain Sidi Cherif, Sfasaf, Sidi Belattar, Ouled Maallah, Achaacha, Nekmaria et Sidi Lakhdar . Cet atelier technique, organisé par la Direction générale des forêts et la FAO, enregistre la participation de cadres du secteur des forêts et des dispositifs d’emploi, des universitaires, des étudiants et des jeunes.

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Peste des petits ruminants : Plus de 34 000 ovins vaccinés à Tindouf

Algérie 360 - Wed, 03/20/2019 - 09:34

Plus de 34 000 têtes d’ovins ont été vaccinées jusqu’ici contre la peste des petits ruminants (PPR) dans la wilaya de Tindouf, dans le cadre d’une campagne de lutte contre cette zoonose lancée au début de février dernier, a-t-on appris lundi, auprès de l’inspection vétérinaire de la wilaya.

Devant s’étaler jusqu’à la fin du mois d’avril prochain, cette campagne de vaccination, pour laquelle ont été mobilisés les moyens humains et matériels nécessaires, dont 50 000 doses de vaccin, a touché jusqu’ici les régions pastorales de Guerayer El-Harth, Oued El-Djez et Hassi-Ammar, et devra toucher d’autres zones pastorales et exploitations agricoles en vue de prendre en charge les troupeaux en transhumance et assurer leur couverture vétérinaire, a indiqué l’inspecteur vétérinaire Chakour Djaltia.

Les services vétérinaires de la wilaya de Tindouf ont, à la suite du dépistage d’un premier foyer de la PPR dans la zone de Guerayer El-Harth, arrêté un programme prévoyant de sorties sur le terrain à travers les zones pastorales et des campagnes de sensibilisation sur cette pathologie animale ainsi que sur la brucellose.
Les services vétérinaires ont procédé, à la faveur de ce programme préventif, au prélèvement d’échantillons à des fins d’analyses, à l’usage de boucles électroniques, à l’abattage des bêtes atteintes de la maladie et à l’indemnisation des éleveurs, en plus du déploiement de l’ensemble des vétérinaires de l’inspection à travers les zones de transhumance du cheptel dans les régions enclavées et frontalières.

Une série de rencontres de coordination ont été tenues en présence des éleveurs pour examiner la situation des déplacements de troupeaux, l’organisation de la vaccination, ainsi que la désignation, en coordination avec les réfugiés sahraouis, de brigades mixtes chargées de la vaccination des cheptels des réfugiés, selon la même source.

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