Au sujet du Communiqué de la DGSN et de la marche pacifique d’aujourd’hui à Alger.
Des terroristes interpellés et un attentat déjoué à Alger. Merci à la DGSN pour avoir honoré votre mission d’assurer la sécurité de la marche qui est bien pacifique et qui s’est déroulée pour son 8ème vendredi comme de coutume: dans la liesse, la joie, la sérénité et la retenue malgré les tentations d’empêchement de la marche qui ont été enregistré dès le matin. Mais ne me dites surtout pas que c’est avec des bombes lacrymogènes, des canons à eau et des balles en caoutchoucs que vous allez affronter des terroristes ?
Pourquoi alors toute cette répression même au niveau de la grande poste à la fin de la marche.
Cela ne justifie en rien le recour à l’utilisation de la force contre les manifestants pacifiques, ça ne sera en aucun cas une excuse pour interdire encore une fois les marches pacifiques à Alger comme ça été fait un certain 14 juin en 2001.
La DGSN anonce qu’il y a eu des parties qui ont infiltré le Hirak, Faudra alors nous présenter ces personnes et ces étrangers qui ont infiltrés et voulut dévier le Hirak de son cadre pacifique.
Le Hirak lui même vous demande de se prémunir et surtout les neutraliser pour pouvoir poursuivre son mouvement pacifique pour le changement et exercer son droit de manifester pacifiquement et d’exprimer sa volonté librement. Ne dites surtout pas que ce droit sera ajournée ici à Alger. Restons pacifiques, le pire a été évité grâce a la clairvoyance des policier et le sens de cividme et responsabilité des manifestants qui dont restés pacifiques jusqu’au bout. N’oublions pas l’essentiel, le changement du système et le départ de tous ses symboles pour permettre l’émergence de l’Algérie nouvelle, la république démocratique et sociale
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Tout le monde s’accorde à dire que les manifestations de ce week-end furent encore plus importantes que les précédentes qui étaient déjà exceptionnelles. Mais ce n’est pas tout. Aujourd’hui, la réponse est aussi à considérer du point de vue de l’accélération des mutations politiques nationales. Des éditorialistes et observateurs étrangers ont pensé que les menaces proférées par le chef d’Etat-major à partir d’Oran pouvaient dissuader la masse des Algériens à continuer leur protestation avec autant de vigueur et de détermination; l’armée étant toujours un tabou dont il ne faut pas discuter et encore moins critiquer les déclarations. Il n’en a rien été. L’ampleur de la réaction populaire est d’abord une réponse au premier responsable militaire du pays.
On peut, de ce fait, considérer que ce 12 avril signe l’acte de décès de l’armée politique en Algérie. Et cela est le plus important pour l’Algérie démocratique.
Pour ce qui me concerne, j’ai marché à Bgayet pour répondre à la demande de très nombreux messages qui m’ont été adressés pendant la semaine suite à l’incident opéré par quatre indicateurs, identifiés depuis comme tels. Que tous, du plus célèbre au plus anonyme trouvent ici l’expression de ma reconnaissance citoyenne. Au delà de ma personne, nos compatriotes de cette wilaya ont saisi que c’est la mémoire d’un combat qu’il fallait protéger pour que les nouvelles générations ne soient plus coupées des luttes de leurs aînés. C’est probablement qu’à Bgayet, la population, plus qu’ailleurs, a tenu à faire comprendre qu’il y a des actes que la police politique ne pourra plus commettre. C’est fait. Et de belle manière.
Les potentats rentiers ont-ils enfin compris que l’Histoire est en marche et que rien ne pourra l’arrêter ? Il faut le souhaiter mais il convient aussi de rester vigilants. Les démonstrations les plus dignes et les plus spectaculaires – et les nôtres le furent, au point de soulever l’admiration du monde – ne suffisent pas toujours à ébranler les abonnés aux hégémonies prédatrices.
Il convient de demeurer unis et mobilisés. Il convient surtout de penser à varier nos méthodes de luttes si les sursitaires de l’Histoire veulent encore faire diversion ou s’illusionner sur leur capacité à intimider un peuple debout.
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En Algérie, un dispositif sécuritaire sans précédent a été mis en place par les autorités pour ce huitième vendredi de mobilisation. Mais la rue reste déterminée à chasser du pouvoir tous les dirigeants qui incarnent le « système ».
A Alger, la crainte de débordements a pesé tout au long de cette huitième journée de mobilisation tant la colère était perceptible. La situation a finalement dégénéré en début de soirée. Un véhicule des forces de l’ordre a été incendié. La police a tiré des gaz lacrymogènes. Mais les manifestants insistent : il s’agit de casseurs qui ne représentent pas la mobilisation populaire pacifique.
Les forces de l’ordre ont ensuite fait état de 180 arrestations, après des heurts avec des fauteurs de troubles « infiltrés » parmi les manifestants qui ont fait 83 blessés dans leurs rangs.
Ce vendredi matin, la capitale algérienne avait des allures de forteresse. Les forces anti-émeutes avaient dressé une muraille pour interdire aux manifestants l’accès aux principales artères. Mais la détermination de la rue a fini par l’emporter et en début d’après-midi, la foule paraissait aussi dense que les vendredis précédents.
Mais en ce huitième vendredi de manifestation, le premier depuis l’entrée en fonctions du président par intérim et son annonce d’une présidentielle le 4 juillet, il y avait comme un parfum d’amertume dans les rangs des protestataires. « Nous avons chassé Abdelaziz Bouteflika et récupéré des résidus du régime », s’insurgeaient-ils. Sur leurs pancartes, la soif de liberté et de changement s’affichait toujours en grand. En arabe, français, berbère et anglais, les mots d’ordre se répétaient : « IIe République », « Les dirigeants doivent tous partir », « On vous jugera sur la place publique ».
Depuis mardi, l’Algérie a un président par intérim : Abdelkader Bensalah. Mais celui-ci incarne tout ce que les manifestants rejettent. Il a accompagné l’ancien président Bouteflika pendant presque vingt ans, en tant que président du Conseil de la nation. Son portrait est désormais frappé d’une croix rouge dans les rues d’Alger. Les slogans résonnent haut et fort : « Bensalah, dégage. » Les Algériens souhaitent toujours tourner la page.
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Les forces anti-émeutes ont utilisé du gaz lacrymogène pour disperser les manifestants qu’ils étaient à l’intérieur du tunnel des facultés.
La fumée était partout, l’air était irrespirable et les manifestants ne voyaient presque rien. Avec une visibilité presque nul des manifestants tombaient par terre certains faisaient l’effort de leur porter secours. Il y avait des enfants des femmes des familles entières, les policiers ont failli provoquer un drame.
Voici quelques vidéos :
https://www.algerie360.com/wp-content/uploads/2019/04/5cb0c915e4b082aab0854f88.mp4 https://www.algerie360.com/wp-content/uploads/2019/04/5cb0c7f7e4b0ffefe3b01106.mp4Il faut rappeler que la DGSN a démenti l’utilisation des gaz lacrymogène à l’intérieur du tunnel mais les vidéos montrent le contraire.
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Dans un communiqué rendu public ce vendredi, le Rassemblement Actions Jeunesse (RAJ) a accusé la police d’avoir utilisé des balles en caoutchouc pour réprimer les manifestants à Alger.
« Malgré le caractère pacifique de la marche, la police a usé de la violence et de la répression de la marche à Alger avec usage de jets d’eau, du gaz lacrymogène et usant même de balles en caoutchouc » a écrit le RAJ dans un communiqué.
Le RAJ a également dénoncé la répression de la manifestation et interpelle le pouvoir sur le respect du droit de manifester et de se rassembler à Alger et à travers tout le territoire national. Il énonce également les barrages filtrants et le blocage des entrées d’Alger pour les manifestants venants des autres wilayas
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Ahmed Awad Ibn Auf, chef du conseil militaire de transition du Soudan a annoncé lors d’une allucation télévisée sa démission et son remplacement par le général Abdel Fattah Abdelrahman Bourhan.
Le Président soudanais Omar el-Béchir a été destitué et arrêté le 11 avril. Ces informations, initialement révélées à Sputnik par une source au sein du service de sécurité local, ont été confirmées par le ministre de la Défense, Ahmed Awad Ibn Auf, au cours de son allocution télévisée.
Le ministre a également confirmé la dissolution du gouvernement et a annoncé la mise en place d’un conseil militaire voué à diriger le pays pendant deux ans. Selon ces annonces, la période de transition sera suivie par des «élections libres et équitables».
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Après la marche d’aujourd’hui, l’Algérie entrera dans son 9e vendredi de contestation. Pour résultats de ces marches nous avons eu : un Bouteflika démissionnaire, un Ali Hadda prisonnier, plusieurs hommes d’affaires interdits de quitter le territoire national. Nous avons eu : des retournements de vestes, des personnes qui diabolisaient le mouvement populaire puis l’admiraient. Mais ce que nous avons toujours c’est la continuité du pouvoir, ce que nous devons avoir la continuité de la contestation.
Nous enterons dans le 9e vendredi de la contestation est toujours rien en vue, le pourvoir de Bouteflika est toujours à la tête du pays : Un gouvernement de Bedoui illégal et Bensalah chef de l’Etat. Comment faire et qui choisir ?
Comment faire ?
Une seule proposition revient a chaque fois, c’est celle de l’encadrement du mouvement populaire mais le peuple est-il pour ?
Dans le but de répondre à cette question un sondage a été lancé sur notre page: êtes-vous pour ou contre l’encadrement du mouvement populaire ?
Le sondage a généré 33 800 votes dont 73% sont pour un encadrement du mouvement populaire et 27% sont contre l’idée de l’encadrement.
Qui choisir ?
A notre question s’ajoutait la proposition de citer des noms, les noms que les internautes de notre page voient les plus adéquats pour représenter les opinions du peuple et surtout encadrer les marches à travers les 48 wilayas et même au delà de ça.
La majorité des commentaires ne citaient pas qu’un seul nom, les internautes trouvent que l’idéale serait d’avoir un groupe de représentants.
La section des commentaires était la hôte de divers propositions mais les noms qui revenaient le plus souvent sont ceux de : Kamel Bouchachi, Karim Tabbou, Zoubida Assoul , Sofiane Djilali, Mokrane Ait Larbi,Ahmed Benbitour. D’autres ont également cité les noms de Hamrouche et Zeroual non sans la désapprobation de certains.
M.A.Y
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Le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales a apporté ce vendredi un démenti concernant son intention présumée de procéder à un remaniement dans le corps des walis.
« Le ministère ne s’apprête pas à opérer un mouvement dans le corps des walis avant l’élection d’un nouveau Président de la République, à l’issue des élections présidentielles prévues pour le 4 juillet prochain. » rapporte le communiqué.
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Les policiers ont fini par réprimer ce vendredi la manifestation pacifique à Alger contre le système où plusieurs milliers de personnes étaient rassemblées, plusieurs bombes à gaz lacrymogène ont été tirées par les policiers qui formaient le cordon de sécurité mobilisés à l’entrée du boulevard Mohamed V.
Pour se justifier, la DGSN a publié un communiqué où elle accuse « la main de l’étranger », la police a affirmé aussi avoir déjoué un attentat “terroriste” sans donner de détails.
« Durant ces semaines, des étrangers venus spécialement pour attiser les tensions et pousser les jeunes à recourir à des formes d’expression radicales, en vue d’exploiter leurs images via les médias et sur les réseaux sociaux, ont été identifiés et interpellés et leurs desseins dévoilés. Certains ont même été arrêtés en possession d’équipements sensibles, de substances psychotropes à effet hallucinogène, en quantités importantes et qui agissaient en réseaux et sur des points ciblés » rapporte le communiqué de la DGSN sans donner de détails sur le groupe en question. Ni le lieu, ni la date de leur arrestation.
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Alors que le taux d'inflation augmente au Benin (2,3% en 2018 selon la Banque Mondiale), de plus en plus de Béninois sont tentés de se tourner vers les marchés étrangers afin d'investir. La technologie a considérablement facilité l'accès à ces marchés ces dernières années. Explications.
La démocratisation du trading grâce à la technologie
En 1994, on dénombrait 3,5 millions de traders. Aujourd'hui, ils seraient plus de 45 millions. La raison de cette croissance exponentielle se résume en un mot : technologie. Alors que les marchés étaient auparavant réservés à une poignée d'initiés, l'avènement du trading en ligne a changé la donne. L'infographie ci-dessous propose un aperçu des différentes étapes qui ont marqué cette évolution.
Source : IG.
Aujourd'hui, il suffit de télécharger une application de trading en ligne sur son téléphone pour accéder à des marchés aussi variés que les devises, les actions, les obligations, les matières premières ou encore les cryptomonnaies.
Les produits dérivés, une arme à double tranchant
Beaucoup de traders en ligne investissent par le biais de produits dérivés : les CFD. Ceux-ci bénéficient d'un effet de levier et permettent donc d'ouvrir une position importante avec une somme réduite. Certes, le risque est élevé mais les CFD présentent également de nombreux avantages pour des économies où le revenu moyen par habitant est très faible. Au Bénin, ce revenu était évalué à 68 dollars mensuels en 2016. On est très loin de la moyenne mondiale évaluée à 858 dollars pour la même année, soit douze fois plus. La possibilité d'utiliser des CFD permet donc d'atténuer les différences avec des nations où les revenus sont plus élevés.
Néanmoins, l'usage de produits dérivés comporte un risque pour l'économie mondiale. La crise financière de 2008 l'a très clairement démontré. Selon certaines estimations, le marché des produits dérivés atteindrait dix fois le PIB mondial. Il pèse donc lourd sur l'économie au niveau de la planète.
Source : IG.
L'accès à l'information et la menace des fake news
Au-delà de la démocratisation des marchés, la technologie a également un autre avantage de taille : l'accès à l'information. Les Béninois peuvent consulter différentes sources en ligne de la même manière que les ressortissants d'autres pays.
Ici aussi, l'arme est à double tranchant. Côté pile, l'accès à l'information permet d'améliorer sa connaissance des marchés que ce soit par des formations en ligne ou par la lecture de différents médias. Côté face, la surabondance de fake news demande des capacités de discernement accrues. C'est particulièrement vrai en Afrique où le phénomène est de grande ampleur. L'Afrique du Sud par exemple multiplie actuellement les initiatives afin de protéger l'intégrité des élections prévues le 8 mai 2019. On sait que le problème a été prépondérant lors des dernières élections au Nigeria.
Et la suite ?
La technologie continue de métamorphoser les systèmes financiers et notre manière d'investir. Parmi les évolutions à suivre on retiendra la sophistication des robots de trading ainsi que la sécurisation des transactions grâce à l'émergence de la technologie blockchain.
Source : IG.
Dans tous les cas, les bénéficies liés à la technologie sont nombreux pour des économies comme celles du Bénin. Elle pourrait bien donner enfin une vraie chance de redistribuer les cartes pour les générations à venir.