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Mali : Echanges sur l’état des préparatifs des élections communales 2016 : Le ministre Mohamed Ag Erlaf rencontre les partis politiques

Thu, 10/11/2016 - 09:34
Mohamed Ag ERLAF, ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la réforme de l’État Dans le cadre des élections communales prochaines, le ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat (MATDRE), Mohamed Ag Erlaf, a rencontré les partis politiques le lundi 7 novembre dans les locaux de son département, pour échanger avec eux sur l’état des préparatifs.

Il était pour la circonstance accompagné du Directeur général de l’Administration du Territoire, Allaye Tessougué, du Président de la Délégation Générale aux Elections (DGE), Général Chaka Sangaré et du Président de la CENI, Mamadou Diamoutani.

Pour camper le décor, le Directeur général de l’Administration du Territoire a mis en exergue le chronogramme concernant la mise à jour du fichier électoral par la DGE. Selon lui, cette mise à jour est effective depuis le 29 octobre passé.

La validation des bureaux de vote est exécutée, la création de bureaux de vote par les Préfets et le Gouverneur du District faite, les impressions des documents électoraux terminées et il ne reste au ministère qu’à les recevoir afin de les envoyer dans les régions, cercle et préfectures. La remise de ces documents électoraux est prévue pour le 10 novembre, à en croire M. Tessougué.

S’agissant de la gestion des candidatures, elles ont été déjà déposées au niveau des communes. Les décisions portant publication des listes de candidature ont été faites par les préfets puis transmises au MATDRE. Les recours auprès des juges civils ont été également faites et les notifications des décisions effectuées au niveau de ces juridictions, a-t-il ajouté.

Il a par ailleurs noté que, sur toute l’étendue du territoire national, sur les 703 communes, 688 ont reçu des candidatures. C’est donc dans 15 communes seulement qu’on n’a pas déposé de candidatures.

Les candidatures déposées par les partis politiques sont au nombre de 2.581, celles des regroupements des partis politiques 1.416 et les listes indépendantes 125. Au niveau des juges civils, 31 candidatures ont été  annulées, mais qui n’ont pas fait l’objet d’appels.

Concernant les procédures en appel, il y a eu 75 candidatures annulées. Ce qui ramène le nombre de candidatures en course, à 4.047, alors qu’au départ il y avait 4.122 listes déposées, a laissé entendre M. Tessougué.

Par rapport aux opérations de préparation de vote, il précisera que 50 véhicules ont été mis à la disposition des Préfets, que l’impression et la gestion des candidatures aux élections est en cours, que la formation des agents électoraux a commencé et que la campagne est ouverte depuis le vendredi dernier et prendra fin le 18 novembre.

Les questions posées par les responsables des partis politiques ont tourné autour de l’existence de deux lois différentes pour tenir ces élections. En réponses, le ministre Erlaf a précisé que c’est sur la base de l’ancienne loi que le collège électoral et la CENI ont été convoqués.

Adama Bamba

Source : 22 Septembre

Categories: Afrique

Mali : COMMUNIQUé DU CONSEIL DES MINISTRES DU 09 NOVEMBRE 2016

Thu, 10/11/2016 - 09:29
Le Conseil des ministres s’est réuni en session ordinaire, hier dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la présidence du Premier ministre, chef du Gouvernement, Modibo Keïta. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de texte ; et entendu une communication.

AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES :

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES : Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté :

1. Un projet de décret portant approbation du marché relatif aux travaux de construction du 2ème pont sur le fleuve Sénégal à Kayes (Lot 1) ;

2. Un projet de décret portant approbation du marché relatif aux travaux d’aménagement des routes d’accès du 2ème pont sur le fleuve Sénégal à Kayes (Lot 2) :

Le projet de construction du 2ème pont de Kayes et d’aménagement de ses routes d’accès s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des activités de la Politique nationale des Transports, des Infrastructures de Transport et du Désenclavement adoptée par le Gouvernement en octobre 2015.

Il a pour objectif d’assurer le désenclavement intérieur et extérieur afin de contribuer, grâce à la mobilité des agents économiques au développement économique et social du pays.

Sa réalisation contribue également à assurer la continuité du trafic sur le corridor Bamako-Dakar, à améliorer la sécurité routière et à favoriser le développement de la recherche et de l’extraction des ressources minières dans la région de Kayes. Dans ce cadre :

– un marché relatif aux travaux de construction du 2ème pont est conclu entre le Gouvernement de la République du Mali et l’Entreprise SOMAFREC-SA pour un montant de 36 milliards 588 millions 500 mille 449 Fcfa TTC et un délai d’exécution de 24 mois hors saison des pluies,

– un marché relatif aux travaux d’aménagement des routes d’accès du 2ème pont de Kayes est conclu entre le Gouvernement de la République du Mali et l’Entreprise COVEC-Mali pour un montant de 18 milliards 999 millions 399 mille 534 Fcfa TTC et un délai d’exécution de 15 mois hors saison des pluies.

Le financement est assuré par le Budget national à hauteur de 100%.

3. Un projet de décret portant approbation du marché relatif au contrôle et à la surveillance des travaux de construction et d’aménagement des routes d’accès du 2ème pont sur le fleuve Sénégal à Kayes :

Pour assurer la mission de contrôle et de surveillance des travaux de construction et d’aménagement des routes d’accès du 2ème pont sur le fleuve Sénégal à Kayes, ce marché est conclu entre le Gouvernement de la République du Mali et le Bureau d’Etudes CIRA pour un montant de 1 milliard 879 millions 159 mille 944 Fcfa toutes taxes comprises et un délai d’exécution de 27 mois.

Les prestations de la mission de contrôle portent notamment sur la validation des projets d’exécution, le contrôle des dispositions techniques prévues pour l’exécution des travaux, le contrôle géotechnique, topographique, administratif et financier ainsi que la coordination entre les intervenants. Le financement du marché est assuré par le Budget national à hauteur de 100%.

AU TITRE DU MINISTERE DES DOMAINES DE L’ETAT ET DES AFFAIRES FONCIERES :

Sur le rapport du ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, le Conseil des ministres a adopté :

1. Un projet de décret déclarant d’utilité publique les travaux de projets prioritaires sur la période 2016-2018 (phase I) :

En application des dispositions du code domanial et foncier, le projet de décret adopté autorise et déclare d’utilité publique les travaux ci-après :

– la construction et le bitumage de la route Kayes-Sadiola-Kéniéba ;

– la construction et l’aménagement des routes d’accès du 2ème pont sur le fleuve Sénégal à Kayes,

– la construction et le bitumage de la route de Banconi-Dialakorodji-Safo-Dabani-Nossombougou ;

– la construction et le bitumage de la route Yanfolila-Kalana-Frontière Guinée ;

– la construction et le bitumage de la route Barouéli-Tamani ;

– l’aménagement en 2×2 voies de la voie reliant le 3ème pont de Bamako à la route nationale numéro 6 (RN6), y compris la construction d’un échangeur au croisement avec la RN6 et la réhabilitation de la section Tour de l’Afrique-Yirimadio.

La réalisation de ces travaux participe de la mise en œuvre de mesures visant le développement intérieur et extérieur de notre pays, l’amélioration de la mobilité urbaine dans les villes de Bamako et de Kayes, l’amélioration de la sécurité routière et du cadre de vie des citoyens, la réduction du temps de parcours sur les axes routiers concernés, la dynamisation des échanges économiques au niveau national et régional.

2. Un projet de décret autorisant et déclarant d’utilité publique les travaux de construction et de bitumage de la route Kwala-Mourdiah-Nara-frontière Mauritanie :

La réalisation du projet de construction et de bitumage de la route Kwala-Mourdiah-Nara-frontière Mauritanie vise à contribuer au désenclavement intérieur et extérieur de notre pays, à l’amélioration de la sécurité routière et du cadre de vie des populations, à la réduction du temps de parcours sur l’axe routier concerné en vue de dynamiser les échanges économiques aux niveaux national et régional.

Elle contribue également à accroître la production agricole et pastorale, à faciliter l’écoulement des marchandises et à valoriser les ressources minières dans la zone d’influence du Projet.

Le présent projet de décret est adopté pour autoriser et déclarer d’utilité publique lesdits travaux.

3. Un projet de décret portant affectation au Ministère de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement de la parcelle de terrain, objet du Titre foncier n°2592 de Bamako, d’une superficie de 2 hectares 69 ares 45 centiare, sise à la Zone industrielle, en Commune II du District de Bamako

La parcelle de terrain, objet de l’affectation, est destinée à la construction des bureaux de la Direction régionale des Routes, de la Direction régionale des Transports terrestres et fluviaux, de la Cellule d’Exécution des Travaux routiers d’Urgence et de l’Inspection de l’Equipement et des Transports.

La mention de l’affectation sera inscrite dans le livre foncier du Bureau des Domaines et du Cadastre du District de Bamako au profit du Ministère de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement.

AU TITRE DU MINISTERE DU TRAVAIL ET DE LA FONCTION PUBLIQUE :

Sur le rapport du ministre du Travail et de la Fonction publique, chargé des Relations avec les Institutions, le Conseil des ministres a adopté un projet de décret déterminant le cadre organique de la Direction nationale de l’Aménagement du Territoire.

La Direction nationale de l’Aménagement du Territoire, créée par une ordonnance du 25 mars 2004, a pour mission d’élaborer les éléments de la politique nationale d’aménagement du territoire et d’en assurer l’exécution. Le cadre organique actuel de cette Direction est fixé par un décret du 16 août 2010.

Le présent projet de décret est adopté pour identifier, pour les cinq prochaines années, les emplois nécessaires au bon fonctionnement de la Direction nationale de l’Aménagement du Territoire.

AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS :

AU TITRE DU MINISTERE DES DOMAINES DE L’ETAT ET DES AFFAIRES FONCIERES :

Sur le rapport du ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, le Conseil des ministres a pris acte d’une communication écrite relative à l’analyse des données de la conservation foncière du District de Bamako et du Cercle de Kati, conduite en 2015-2016 pendant la suspension des attributions de terrains.

Dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action de la réforme domaniale et foncière, il est fait une analyse des données de la conservation foncière du District de Bamako et du Cercle de Kati ayant porté en particulier sur l’examen du registre foncier urbain.

A la lumière des résultats du diagnostic établi, le ministère des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières formule des propositions d’action dont la mise en œuvre permettra, notamment, d’assurer la mise à niveau et la modernisation des outils de la gestion domaniale et foncière.

Elle permettra également de renforcer la fiabilité des données et la limitation des conflits fonciers dus aux multiples attributions, la transparence de l’usage des sols et le contrôle des mutations du rural vers l’urbain.

Elle favorisera une meilleure coordination entre les administrations en charge de la conservation foncière.

Source : L’Essor

 

Categories: Afrique

Mali : Le Président du RPM, Bocary Tréta, lors de sa conférence de presse: «Tout cadre de la Convention de la Majorité Présidentielle peut devenir Premier ministre»

Thu, 10/11/2016 - 09:28
Dr. Bocary Tréta Le nouveau Bureau Politique National du RPM, présidé par Bocary Tréta, issu de son 4e congrès, était face à la presse le mardi 8 novembre dernier à la Maison de la Presse.

Au cours de cette rencontre avec les journalistes, le nouveau Président du RPM a fait le compte-rendu de  ce congrès, donné les nouvelles orientations du parti et fixé le cap pour les communales du 20 novembre prochain. Actualité oblige, Bocary Tréta a également évoqué  la situation sécuritairede plus en plus dégradée dans notre pays.

Il était entouré par le Secrétaire général, Me Baber Gano, le Vice-Président, Oumarou Ag Ibrahim Haïdara, la Présidente des femmes, Diawara Aïssata Touré dite Lady et la première Vice-Présidente des jeunes, Zeyna Maïga.

Tout d’abord, le Président du RPM a salué le bon climat qui a prévalu tout au long de ce congrès, que certains annonçaient sous de mauvais auspices. Il a annoncé la participation de l’ensemble des 57 sections de l’intérieur et des sections de l’extérieur à cette rencontre. Selon lui, le RPM est sorti uni de ces assises.

«Le Rassemblement Pour le Mali (RPM) est une famille, une grande famille, au sein de laquelle les bisbilles et autres inimitiés ne peuvent prospérer. Tous, autant que nous sommes, militants et responsables, à quelque niveau que ce soit, sommes des militants au service de l’idéal que nous avons en partage et résolument engagés à mettre en œuvre le projet commun, sous la direction clairvoyante du Chef de notre famille, le camarade Ibrahim Boubacar Kéita», a-t-il déclaré, en précisant que les militants et les responsables du parti du Tisserand n’ont jamais eu peur de la tenue de ces assises.

Il a également révélé que le congrès avait consacré IBK «Chef de la Famille, référence historique, morale, idéologique et politique pour l’ensemble des responsables et militants de notre parti, le Rassemblement Pour le Mali (RPM)». Le congrès a aussi désigné le Président IBK, comme «Président fondateur du parti à vie». Ce qui constitue une reconnaissance de plus des militants et responsables du RPM à l’endroit de celui pour lequel le parti du Tisserand a été créé en 2001 pour le soutenir.

Evoquant les rapports de son parti avec ceux de la Convention de la Majorité Présidentielle, Tréta a indiqué qu’il comptait mobiliser l’ensemble de ces forces politiques d’ici 2018 pour créer un  grand regroupement politique autour du Président de la République. «Avec l’ensemble des partis politiques de la majorité présidentielle, nous allons l’appeler à être candidat et préparer son investiture pour la présidentielle de 2018», a-t-il expliqué.

Répondant à une question sur le choix du Premier ministre, Tréta a précisé «tout cadre de la majorité présidentielle peut devenir Premier ministre. La base politique d’IBK n’est pas le RPM, sa base politique c’est la Convention de la Majorité Présidentielle. Tout choix d’IBK est celui du RPM, et nous le démontrons à chaque fois à l’Assemblée nationale, par le vote des différentes Déclarations de Politique générale des Premiers ministres successifs». Par cette déclaration, le nouveau Président du RPM harmonise la position de son parti avec celle du Président de la République, qui a toujours dit que ce n’était pas le RPM qui l’avait a élu.

Abordant les communales du 20 novembre, Tréta a décliné les ambitieux objectifs de son parti devant les journalistes. Pour ce qui est des listes, il a indiqué que son parti est en lice dans 682 communes sur 688, soit en liste propre, soit en alliance. Le RPM occupe la tête de liste dans 528 circonscriptions. Selon lui, l’objectif électoral est d’obtenir la majorité absolue des conseillers municipaux du pays à l’issue de cette consultation de proximité, soit 5 000 conseillers et 350 mairies. «Nous le pouvons, et le devons», a-t-il martelé.

Concernant l’insécurité grandissante dans le pays, le Président du RPM a regretté les différentes attaques survenues récemment au Mali et a affirmé que son parti serait toujours debout pour faire front commun face à ceux qui s’agitent pour déstabiliser notre patrie.

Youssouf Diallo

Source : 22 Septembre

Categories: Afrique

Mali : Fiasco pour Apollinaire à Bamako : L’Etat s’apprête à lancer une quatrième licence

Thu, 10/11/2016 - 09:22
Photo d’illustration Face à l’incapacité de la filiale du groupe d’Apollinaire Compaoré, Atel, d’honorer ses engagements au Mali, avec un dossier sulfureux au pôle économique, le gouvernement du Mali est en train de préparer un dossier pour le lancement de la quatrième licence.

Au même moment, il utilise la presse pour laisser entendre qu’il a bouclé son financement de 101 milliards pour s’installer à Bamako. C’est de la poudre aux yeux des autorités afin de les dissuader dans cette démarche.

En 2015, à la faveur d’une de ses nombreuses visites à Bamako, Apollinaire Compaoré avait été convoqué par le Pôle économique et cette convocation lui avait été remise à l’hôtel Salam, où il occupait une suite.

Pris de panique, il avait remis l’assignation à son avocat, avant d’écourter son séjour et de prendre quelques heures plus tard son avion pour Ouagadougou. C’est donc bien son conseil qui est allé répondre à sa place le lendemain.
Depuis, Compaoré évite de passer par Bamako et semble même avoir oublié son dossier de 53 milliards de nos francs en souffrance. L’autre jour, la presse a annoncé sa présence dans la capitale malienne. Le Pôle économique a cru nécessaire de profiter de cette opportunité pour l’écouter. Malheureusement, c’était un effet d’annonce.

Apollinaire Compaoré n’était pas là et l’huissier commis à cet effet a fait le tour de tous les hôtels de notre capitale pour lui remettre une convocation, en vain. Il est resté introuvable. L’annonce de sa présence à Bamako indiquait, selon les rumeurs, qu’il s’apprêtait à lancer ses activités de télécommunication au Mali.

On est loin de ce scénario, dans la mesure où aucune de ses difficultés n’a été résolue jusqu’ici. D’abord, il n’a pas pu dérouler son plan d’investissement, faute d’argent et surtout du manque de confiance des banques, qui peinent à lui accorder le prêt tant désiré pour un véritable démarrage.

Ensuite, dans le cadre de la procédure d’arbitrage international que son partenaire d’hier, Cesse Komé, avait lancé contre l’Etat malien, suite à la «réattribution» de la troisième licence télécom à Planor, Apollinaire Compaoré s’était engagé à couvrir «la totalité des dommages» dont l’Etat serait redevable suite à un recours.

C’est dire qu’il sera amené à payer des milliards de FCFA à celui qu’il a trahi, avec la complicité, sous la transition, des très controversés Cheick Modibo Diarra et Diango Cissoko.

L’homme d’affaires burkinabè Apollinaire Compaoré peine donc toujours à s’installer au Mali pour la troisième licence de téléphonie globale. Après avoir payé 55 milliards de nos francs aux autorités maliennes, en deux tranches (33 milliards pendant la transition et 22 milliards sous IBK), Compaoré, qui avait trahi son colistier Cesse Kome, peine à dérouler son plan d’investissement.

Rappelons que la licence avait été attribuée une première fois à Alpha Telecom Mali, en 2012, sous le règne d’ATT. 56% des actions étaient détenues par Planor et les 44% restants par Cesse Kome.

Ensuite, l’Etat du Mali, sous la transition et avec Cheick Modibo Diarra à la Primature, avait décidé d’attribuer à nouveau la licence à une seule des deux parties, Planor d’Apollinaire Compaoré. Conséquence: Cesse Kome conteste, puisque ses intérêts ont été lésés. Il a saisi un tribunal à Paris, en août 2014, pour une procédure d’arbitrage contre l’Etat du Mali.

En outre, le Bureau du Vérificateur général (BVG) s’est saisi du dossier, suite aux débats sur l’attribution de la troisième licence. Des nombreux griefs ont été soulevés dans le rapport de cette institution. Ils mettent en cause la régularité du processus d’octroi de la licence à Apollinaire Compaoré : entente directe au lieu d’appel d’offres, absence de caution bancaire, recrutement d’un cabinet conseil sans manifestation d’intérêt, annulation du premier marché sans recourir à l’avis de la DNGMP…

Avec un tel dossier, Compaoré continue de filer du mauvais coton. Il est totalement discrédité, à tel point que les banques répugnent à le financer, et l’Etat du Mali veille à ne pas être piégé par cet opérateur économique burkinabè, qui prétend aujourd’hui boucler son plan d’investissement. Au lieu de parler, d’utiliser la presse pour des contrevérités, il fera mieux de résoudre son différend avec le DG d’Atel-Mali, Moncef Metteji, démissionnaire depuis le 2 octobre dernier. Le franco-tunisien ne se reconnait pas dans les agissements de son ex-patron dont l’investissement au Mali ressemble à un véritable fiasco, pour reprendre notre confrère parisien, Jeune Afrique. Au gouvernement du Mali d’être ferme et vigilant. A suivre

Chahana Takiou

Source : 22 Septembre

Categories: Afrique

Mali : Education: Faculté de Droit Privé : Marchandage des notes à ciel ouvert Faculté de Droit Privé : Marchandage des notes à ciel ouvert

Fri, 04/11/2016 - 11:16

Le chantage, les notes sexuellement transmissibles, l’achat des moyennes de passage d’une classe à une autre… sont entre autres pratiques qui se déroulent quotidiennement, au su et au vu de tout le monde, au niveau des facultés maliennes. A la Faculté de Droit Privé du Mali (FDPRI), ces pratiques malsaines s’adaptent, aujourd’hui, aux innovations technologiques mises à la disposition des étudiants dans le cadre du payement de leurs bourses. En effet, les étudiants non-admis lors des examens de la première session peuvent payer 75 000 FCFA pour être admis lors de la session de rattrapage. Pire, ceux qui ne disposent pas de liquidité peuvent, aussi, laisser leur carte bancaire Ecobank et leur code en caution pour un virement bancaire après leur passage en classe supérieure.

© OUMAR DIOP, AMAP, BATIMENTS DES UNIVERSITES FSEG ET FSJP, LE 047/05/2012.

 

Les pratiques néfastes ont la peau dure au Mali, surtout au niveau des facultés maliennes qui sont censées former les cadres de notre pays. A la faculté de droit privé, un réseau mafieux et bien huileux s’adonne au marchandage des notes après l’affichage des résultats de la première session. Selon nos sources, les résultats de la première session sont tombés le 29 octobre passé à la FDPRI. Et ces résultats sont très catastrophiques avec environ 5% d’étudiants qui ont validé la première session.

La session de rattrapage, en préparation, constitue, donc, une source de revenus pour certains enseignants de la FDPRI. « Un réseau est mis spécialement en place pour accueillir les étudiants non-admis pour les faire savoir qu’ils peuvent passer en classe supérieure moyennant le paiement de la somme de 75. 000 FCFA », indique notre source.

Les étudiants qui sont en cours de liquidité peuvent aussi profiter du système. Il suffit de déposer sa carte bancaire et son code pour un prélèvement bancaire quand la bourse va tomber après le passage en classe supérieure. « Les responsables de cette fraude ont ainsi en leur possession plus d’une centaine de cartes bancaires avec leur code secret appartenant à des étudiants non admis », déclare notre source.  Quand va donc prendre fin ces pratiques qui ternissent l’image de l’éducation malienne ?

Madiassa Kaba Diakité

Source : Le Républicain

Categories: Afrique

Mali : NIORO DU SAHEL ET DIEMA : Les enseignants en grève illimitée

Fri, 04/11/2016 - 11:13

Les élèves du fondamental des cercles de Nioro du Sahel et de Diéma, région de Kayes sont privés de cours depuis la rentrée académique 2016-2017. La raison : les enseignants sont en grève illimitée depuis le 17 octobre et les autorités scolaires semblent laisser perdurer la situation.  Les enseignants de ces localités ne vont plus en classe à cause de leur salaire qui ne tombe plus. Ces enseignants sont du Syndicat national de l’éducation de base, division de Diéma et de Nioro du Sahel. Ils sont affiliés à la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM). Ils sont en grève depuis la rentrée scolaire pour réclamer leur droit.

Les enseignants réclament le paiement d’arriérés datant de 2012 2013 2014 et 2015 d’avancement, d’intégration, de hiérarchisation et des primes de direction, le paiement des arriérés des salaires des enseignants payés sur les budgets communaux.

Ces impayés, selon les deux secrétaires généraux du Syneb de la localité de Diéma et Nioro du Sahel, devaient être payés avant la rentrée académique de 2016 suite à un compromis trouvé entre eux et la délégation du ministre de l’Education nationale en tournée dans les cercles pour organiser une bonne rentrée scolaire.

Mais, rien n’a été fait, selon les syndicalistes. Pour manifester leur désarroi, ils ont déposé un préavis de grève d’une semaine qui a commencé le 3 octobre, afin de boycotter la rentrée. « Ceci également est tombé dans l’oreille d’un sourd, l’autorité scolaire qu’est le directeur de Cap n’a pas bougé le petit doigt. Sauf la société civile et les parents d’élèves mais la grève continue », informent-ils.

Réceptifs à la demande de la société civile, les deux syndicats d’enseignants avaient suspendu la grève de 120 h par semaine. Le temps que la société civile puisse faire revenir l’autorité scolaire à de meilleurs sentiments, afin qu’elle respecte l’engagement donné.

Cet engagement, expliquent les syndicalistes, a été mentionné dans une lettre adressée au Budget régional de Kayes pour que leurs dus soient payés ainsi que les salaires et accessoires avant le 20 septembre. Ce payement avait commencé, mais au compte-goutte. «  C’était tantôt dix personnes qui étaient payées, tantôt moins que cela et même pas en totalité », a souligné les syndicalistes.

C’est ce qui a entraîné une grève illimitée. Elle est en cours depuis le 17 octobre 2016. Les syndicalistes disent rester sur cette position tant que de vraies actions ne soient prises pour les mettre dans leur droit. Nos tentatives de joindre le Dcap de Diéma, pour connaître leur avis sur la question ont été vaines.

Face à cette situation, les élèves du fondamental des localités de Diéma et Nioro du Sahel n’auront eu qu’une semaine de cours depuis la rentrée des classes. Le ministre de l’Education nationale est interpellé.

Aminata Traoré

Source : Les Echos

Categories: Afrique

Mali : BANDITISME : Fin de course pour Soumaïla Dao dit Bakra

Fri, 04/11/2016 - 11:00
Les éléments du 13è arrondissement de Bamako, sous l’égide du commissaire principal Ibrahima Togola s’est fait entendre le dimanche 30 octobre 2016 à travers une opération mettant fin à la cavale de Soumaïla Dao dit Bakra, grand malfrat. Ce récidiviste était l’auteur de plusieurs braquages et assassinats à Mopti et Bamako. L’équipe de la brigade de recherche du 13 è arrondissement à Yiridio en Commune VI dirigée par l’inspecteur Moïse Baya, chapoté par le commissaire chef pj Drissa Samaké ont été instruits par le commissaire principal de mener des recherches pour mettre hors d’état de nuire les malfrats dans la capitale et ses environs.

Du coup, un réseau d’information a été mis en place pour traquer les bandits. Par la suite, des informations ont été reçues sur les positions de certains grands malfrats recherchés. il s’agit notamment, de Soumaîla Dao dit Bakra, auteur de plusieurs braquages et assassinats dont l’assassinat d’un policier du 3è arrondissement.

A la réception de l’information par la BR de Yirima dio, en accord avec les deux opérateurs de téléphonie mobile, le récidiviste à été localisé. Ainsi, les éléments sous la direction de Modibo Traoré et Aboubacar Traoré se rendirent au domicile de Dao à Daoudabougou, qui célébrait le baptême de son nouveau né. Une cérémonie qui selon l’inspecteur Moïse Baya avait réuni des grands bandits de la capitale. Du coup, les éléments du commissaire principal Togola décalèrent l’heure d’intervention. Et c’est aux environs de 15 h que l’intervention fut menée. Aussitôt, à la vue de la police, le malfrat a ouvert le feu qui a été vite riposté par les agents de la sécurité appuyés par un personnel d’appui. Lors des échanges de tirs, M. Dao a été atteint par des balles avant de succomber. Après l’opération, un important lot de matériel et le pistolet du malfrat ont été saisis.

Aux dires de l’inspecteur Moïse Baya, Soumaila Dao a commandité l’attaque dans laquelle un policier du 3è arrondissement a été tué. Il était ciblé dans plusieurs braquages. En 2000 également, il était coupeur de route sur le tronçon de Bankass et a tué Tabalcoué à Sévaré. Condamné a mort par contumace, ce bandit de grand chemin, sans domicile fixe à Bamako a donc perdu la vie ce dimanche.

Le commissariat du 13è arrondissement dans le souci de la sécurité, invite la coopération de la population. « Les malfrats sont parmi la population. Nous les invitons à dénoncé toutes personnes suspects à la sécurité » a indiqué Moïse Baya.

Deux semaines après sa prise de fonction à la tête du 13 è arrondissement, Ibrahima Togola, commissaire principal vient donc de mettre son professionnalisme au service de ces éléments pour attaquer les malfrats jusqu’à leurs nids au moment où l’insécurité règne à Bamako.

Abou Kamara

Source : Les Echos

Categories: Afrique

Mali : Ménaka : La Minusma ouvre une nouvelle base à la frontière avec le Niger

Fri, 04/11/2016 - 10:58
Minusma Photo archive La Minusma renforce son dispositif et sa présence au Mali en ouvrant une nouvelle base à Ménaka, à la frontière avec le Niger dans le centre-est du pays.

Officiellement, l’ouverture de cette nouvelle base vise à renforcer le maillage de l’ONU dans cette partie du Mali. Ce renforcement permettra à la Minusma de réorienter sa stratégie d’approvisionnement.

De sources sécuritaires, des convois venus du Niger pourraient transiter par Ménaka pour

En plus, l’Allemagne a récemment annoncé l’ouverture d’une base au Niger pour venir en appui à la Minusma, notamment sur le volet aérien. Autant d’éléments qui confirment l’intérêt des Nations unies pour cette partie du pays.

La région de Ménaka est au cœur d’enjeu politique, avec la création d’un nouveau groupe armé, le MSA qui entend contrebalancer le poids des ex-rebelles de la CMA.

Adama Diabaté

Source : L’Indicateur du Renouveau

Categories: Afrique

Mali : Communales-2016 : L’opposition dévoile une violation du Protocole de la Cédéao

Fri, 04/11/2016 - 10:41
Pour violation du Protocole de la Cédéao sur la démocratie et la gouvernance, l’opposition malienne prévoit d’attaquer l’Etat devant la Cour de justice de la Commission.

L’opposition a animé hier une conférence de presse à la Maison de la presse pour dénoncer l’insécurité et des pratiques qui entachent d’ores et déjà la sincérité des résultats des prochaines élections communales. Elle prévoit du reste d’ester l’Etat devant la CJ de la Cédéao.

Sur les élections, le président du Parti pour la renaissance nationale (Parena), Tiébilé Dramé, principal conférencier, a dénoncé une violation du Protocole de la Cédéao sur la démocratie et la bonne gouvernance.

“L’article 2 de ce Protocole stipule (alinéa 1er) : aucune réforme substantielle de la loi électorale ne doit intervenir dans les six mois précédant les élections, sans le consentement d’une large majorité des acteurs politiques”, a-t-il révélé, ajoutant que “l’opposition saisira la Cour de justice de la Cédéao pour dire le droit communautaire qui est au-dessus de la loi national”.

Selon l’opposition, le pouvoir essaye de mettre en place un système pour favoriser sa victoire automatique aux échéances communales.

Le président du parti Bélier a exprimé son inquiétude face à la recrudescence de l’insécurité. “L’incapacité des autorités à protéger les personnes et les biens a atteint un seuil alarmant ces derniers jours. En dépit des assurances trompeuses du gouvernement, la multiplication des attaques armées à Bamako et dans les communes environnantes interpelle le président de la République et son gouvernement”, a tonné le président du Parena.

A en croire, la réconciliation nationale et la réunification du pays sont renvoyées aux calendes grecques. Avec l’installation des autorités intérimaires et la tenue programmée des élections communales, ce qui lui fera dire que c’est un pays à 2 vitesses qui se met en place du fait de l’incompétence et de l’incurie des pouvoirs publics.

Notons que le président du Parti de la solidarité et du progrès (PSP), Oumar Hammadoun Dicko, et plusieurs autres ténors de l’opposition étaient présents.

Zié Mamadou Koné

Source : L’Indicateur du Renouveau

 

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Mali : Le bureau de l’Assemblée Nationale renouvelé ce mardi : Moussa Timbiné 1er vice-président, l’honorable : Amadou Thiam perd sa place 2ème vice-président

Fri, 04/11/2016 - 10:33
Après plusieurs tentatives, le bureau de l’Assemblée nationale a enfin été renouvelé le mardi 1er novembre 2016, même si les négociations et autres conciliabules ont été longs dans les coulisses. Les cartes ont été bien redistribuées dans le camp présidentiel. L’honorable Moussa Timbiné devient le premier vice-président de l’Assemblée Nationale. Il remplace ainsi  Mamadou Tounkara député élu à Kita.  Ce poste de premier vice-président revenant à Moussa Timbiné représente un énorme cadeau offert à la jeunesse du RPM.

L’ancien titulaire de ce poste était perçu comme un député amorphe. Cette année le bouillant Moussa Timbiné s’est hissé à cette place réservée au premier de groupe parlementaire.   L’honorable Hady Niangado dit Djo walaki, le colistier de Karim Keita à l’Assemblée Nationale, devient le 2ème vice-président et  remplace ainsi Amadou Thiam,  le président du parti ADP Maliba. D’ailleurs, ce dernier ne siège plus dans le bureau. Ce changement était prévisible car le parti ADP a claqué la porte de la majorité présidentielle.

Aujourd’hui, ce parti qui crée la  psychose dans les formations politiques après avoir débauché 4 députés du RPM et un de l’URD, vient d’être sanctionné par le camp présidentiel à l’Assemblée. Les postes juteux sont soigneusement détenus par Mamadou Diarrassouba 1er questeur du RPM et Belco Ba 2ème questeur. L’opposition garde toujours la 3ème vice-présidence avec cette fois-ci, Amadou Cissé qui remplace Mody N’Diaye.

 Modibo Fofana

Source : Le Challenger

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Mali : Liste Urd-Fare-Jamma-Parena validée : La cour d’appel donne raison à l’opposition

Fri, 04/11/2016 - 10:16
La liste d’alliance URD- FARE AN KAWILI -Jamma- et PARENA pour les élections communales du 20 novembre 2016 est validée par la Cour d’appel de Bamako. L’information a été donnée hier jeudi 3 novembre 2016 par les responsables de l’opposition au cours d’une conférence de presse à la Maison de la presse de Bamako. Cette liste avait été attaquée par la liste RPM-CODEM et invalidée par  le tribunal de grande instance de la commune II du district de Bamako.

Après avoir tenu des sit-in, des conférences de presse, et interjeté appel au niveau de la cour d’appel de Bamako, les opposants ont finalement eu gain de cause, car leur liste a été finalement validée. De facto,  la liste Urd-Fare-Jamma-Parena pourra participer aux joutes électorales du 20 novembre prochain. En plus de leur liste, celle de l’Adema est aussi validée par la Cour d’appel.

Le samedi 22 octobre dernier, les responsables du parti URD- FARE AN KAWILI -Jamma-PARENA et Adema Pasj étaient face à la presse pour dénoncer l’invalidation de leurs listes. Le mardi 25 octobre 2016, ils ont récidivé en tenant un sit-in. En effet, dans la matinée du 25 octobre dernier, les militants, militantes et sympathisants des partis politiques URD, JAMMA, FARE, -PARENA et  de l’ADEMA avaient pris d’assaut devant le tribunal de grande instance de la commune II du district de Bamako pour tenir un sit-in. L’objectif de ce sit-in de protestation était de manifester leur mécontentement face à l’annulation par ledit tribunal de leurs listes pour les élections communales du 20 novembre prochain.

Les responsables de ces cinq partis politiques exigeaient la validation de leurs listes faute de quoi, il n’y aura pas d’élection en commune II. Furieuse du verdict donné par le tribunal de la commune II, la liste d’alliance URD, JAMMA, FARE, -PARENA et  la liste de l’ADEMA interjetèrent appel devant la cour d’appel de Bamako pour la validation  de leurs listes électorales. Ils ont finalement eu gain de cause. Car, la cour d’appel de Bamako vient de leurs donnés raisons tout en validant leurs listes. Cette information a été donnée hier jeudi 3 novembre 2016 par le président du Parti pour la renaissance nationale (Parena) Tiébilé Dramé  et d’autres responsables de l’opposition au cours d’une conférence de presse à la Maison de la presse de Bamako.

Ainsi, cette décision de la cour d’appel permettra donc à la liste d’alliance Urd-Fare-Jamma-Parena et celle de l’Adema de participer aux élections du 20 novembre prochain et dont la campagne électorale s’ouvre, en principe, ce vendredi. D’après la commission administrative en 2011, la commune II avait 123.759 électeurs inscrits. En 2012, le nombre d’électeurs de la commune était de 131.273 soit une augmentation de 7.514 électeurs. Par ailleurs il importe de faire remarquer qu’au total,  c’est vingt partis politiques qui ont participé aux élections communales d’avril 2009, seulement sept partis ont pu obtenir des conseillers. Il s’agit de : l’ADEMA, l’URD, le CNID, le MPR, la CODEM, le RPM et l’UDD.

Après la constitution du bureau communal, les partis membres sont : l’ADEMA, l’UDD et le CNID. Actuellement, l’ADEMA compte 16 conseillers, l’URD 8, le MPR 1, RPM 3, le CNID 4, UDD 0, le PDES 1, la CODEM 2, et l’ADM 1. Au regard de cette réalité politique nous pouvons dire que l’ADEMA et l’URD comptent, à eux deux seuls, plus de la moitié des élus communaux en commune II. Surtout que les deux partis se trouvent renforcés par d’autres partis constitués par des personnalités qui comptent dans la commune par rapport à leurs assises sociales.

Aguibou Sogodogo

Source : Le Républicain

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Mali : Lutte contre l’insécurité à Bamako et environs : Le Procureur général Mamadou Lamine Coulibaly invite les populations à bien coopérer

Fri, 04/11/2016 - 09:54
Mamadou Lamine Coulibaly, Procureur général de la cour d’appel Dans le but de lutter efficacement contre l’insécurité généralisée dans la ville de Bamako et ses environs, le Procureur général près la Cour d’Appel de Bamako, Mahamadou Lamine Coulibaly a rencontré tous les procureurs de la république le 29 octobre 2016 au Parquet général de la Cour d’Appel de Bamako. Ensemble, ils invitent les populations de Bamako et environnants à une meilleure collaboration avec les forces de sécurité. Dans un communiqué de presse, le Procureur général près la Cour d’appel de Bamako, Mamadou Lamine  Coulibaly, entend impliquer tous les acteurs concernés pour une bonne maîtrise de la sécurité à Bamako et environs. Ainsi, il estime qu’il faut prendre des dispositions nécessaires en impliquant tout le monde dans la lutte contre l’insécurité.

L’objectif de cette rencontre pour le Procureur général, était de donner son point de vue sur les mesures  à prendre en vue de lutter contre l’insécurité grandissante dans la ville de Bamako et environs. Il s’agissait également d’échanger avec ses collègues afin de trouver rapidement des solutions pérennes permettant de rassurer la population. Mahamadou Lamine Coulibaly souhaite que les procédures pendantes au niveau des commissariats ou des unités d’enquêtes, soient déférées dans les meilleurs délais pour permettre que la poursuite de contrôle soit immédiatement appliquée avec des sanctions. Il recommande qu’à la mesure du forfait, qu’il y ait des sanctions dissuasives qui peuvent rassurer les populations. Les attaques qu’on avait l’habitude de voir jusque là étaient des attaques nocturnes.

Le cas d’ECOBANK était de jour. La population malienne n’est pas  habituée à ce genre d’attaque,  dit-il. Sur le plan  national, le Procureur général Mahamadou Lamine Coulibaly souhaite l’accompagnement de toutes les populations auprès des services de renseignement et des forces de sécurité. Pour lutter contre les malfrats, il faut forcément que la population coopère avec les autorités et qu’elle communique. Le Procureur a enfin appelé les agents de police et ceux des services de renseignement à redoubler d’efforts et à opérer de jour comme de nuit. Cela, pour rassurer la population que les malfrats qu’on est en train de traquer seront retrouvés et sanctionnés avec la dernière rigueur.

Drissa Togola

Source : Le Challenger

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Mali : Justice pour Gislaine et Claude

Fri, 04/11/2016 - 09:38
2 novembre 2013 – 02 novembre 2016 !  Il y a trois ans que nos deux confrères de Radio France Internationale (RFI), Ghislaine Dupont et Claude Verlon, ont été sauvagement assassinés à Kidal dans des circonstances toujours obscures. Les deux envoyés spéciaux de RFI ont été enlevés, puis exécutés après une interview avec un responsable du Mouvement National pour la Libération de l’Azawad (MNLA). Dans une tribune publiée il y a plus d’une semaine, « les Sociétés des journalistes et Sociétés des rédacteurs de RFI, France 24, Agence France Presse, Radio France, Europe 1, RTL, Le Monde, Le Figaro, Libération, L’Humanité, France 2, BFM TV, Canal + – ITélé, Le Point, L’Obs, Mediapart, Télérama, Capa, Premières Lignes, La TéléLibre appellent les autorités françaises et maliennes à se mobiliser pour permettre à la justice de passer ». Selon les signataires de cette tribune, « il n’est pas concevable en démocratie de laisser impuni l’assassinat de deux journalistes. Pourquoi le Ministre de la Défense a-t-il mis autant de temps à accepter de déclassifier les documents demandés par le juge? Pourquoi aucun juge ne s’est-il rendu au Mali depuis novembre 2013 ? Pourquoi la justice malienne se désintéresse-t-elle de ce dossier ? », s’interrogent-ils en manifestant leurs plus grandes inquiétudes.

En hommage à Ghislaine et Claude, RFI a initié la « Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon » qui est à sa troisième édition. Sur décision de l’ONU, le 2 novembre de chaque année est célébrée comme la Journée Internationale de la fin de l’impunité des crimes commis contre les journalistes.  Cela ne suffit pas. Hier comme aujourd’hui, il faut la vérité sur cette affaire et la justice pour nos deux confrères.

Le gouvernement de la République ne fait rien dans les enquêtes sur l’assassinat et étale son hypocrisie. Depuis 2012, aucun service d’enquêteurs ou judiciaire n’est présent à Kidal. Au moment de ce drame, Bamako n’avait la maîtrise que sur une très petite portion de la ville de Kidal, devenue un no man’s land par la faute du gouvernement français qui a confié le contrôle de Kidal à ses amis du MNLA qui avaient pourtant été déculottés par les islamistes du MUJAO sur les terres de leur imaginaire République de l’Azawad. Pis, depuis mai 2014, Kidal échappe à tout contrôle du gouvernement du Président Ibrahim Boubacar Kéïta qui est obligé d’accepter tout pour pouvoir y mettre le pied.

L’armée française et les services secrets de l’ancienne puissance coloniale savent quelque chose sur les circonstances de l’assassinat de Gislaine et Claude. Il est peu probable que nous sachions un jour la vérité sur cette affaire qui embrasse au plus haut niveau les autorités françaises qui ont noué des alliances compromettantes avec des personnalités à la moralité et aux fréquentations douteuses. Il est peu probable que nous sachions la vérité sur cette affaire puisque l’armée qui contrôle ce vaste espace depuis janvier 2013, s’est attribué ‘’un permis de tuer’’ pour reprendre une expression de l’ancien diplomate français, Laurent Bigot. L’armée française annonce avoir éliminé des chefs terroristes à coup de grands communiqués soigneusement rédigés. Des éliminations difficilement vérifiables par le commun des mortels. Il est peu probable que les parents de Gislaine et Claude et leurs collègues obtiennent un jour justice.

Et pourtant, il faut la vérité et la justice pour nos deux confrères froidement abattus par des individus sans foi ni loi.

  Chiaka Doumbia

Source : Le Challenger
Categories: Afrique

Mali : BREVES INFOSEPT : Le groupe parlementaire ADP-Maliba-SADI devant la presse explique les raisons de sa création

Fri, 04/11/2016 - 09:36
Amadou-Thiam, ADP-Maliba Les honorables députés du nouveau groupe parlementaire ADP-Maliba-SADI  étaient le mercredi 2 novembre 2016 face aux hommes de médias pour s’expliquer sur les raisons de la création du groupe et dire haut que les élus démissionnaires du RPM qui ont rejoint le parti ADP-Maliba n’ont reçu aucune somme d’argent. C’était au siège de l’ADP-Maliba.

Dans leur déclaration politique, les députés du groupe parlementaire ADP-Mali-SADI disent vouloir œuvrer pour le renforcement de l’autorité de l’Etat qui pour eux au lieu de se désengager doit jouer pleinement son rôle dans les domaines de la sécurité et de la défense du territoire, la santé, l’éducation, l’économie et les travaux publics. Ils déclarent aussi vouloir lutter contre les fléaux qui minent le pays aujourd’hui comme la corruption, la délinquance financière et foncière, le népotisme et l’ethnicisme. Leur analyse de la situation globale du pays et de sa gouvernance, fait apparaitre que l’égalité des chances et le mérite n’existent plus. «Nous ferons tout pour que ces valeurs soient à nouveau promues afin de favoriser l’épanouissement humain de tous les maliens. Nous veillerons à la sauvegarde de l’unité nationale du pays, nous nous battrons pour une justice équitable garantissant l’égalité de tous les citoyens devant la loi.

Notre groupe parlementaire, agissant au nom des partis ADP-Maliba et SADI considère le travail comme une valeur. Nous voulons que le travail soit encouragé et respecté et que chacun puisse vivre dignement de son travail. En ce sens, nous réaffirmons notre volonté de voir l’éducation, la formation et l’économie réformées pour qu’ils assurent à tous un travail décent», peut-on lire entre autres dans cette déclaration lue pour la circonstance par l’honorable Bakary Diarra, porte-parole du groupe.

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Les modalités et le taux des contributions et les opérateurs astreints au financement du Fonds d’Accès universel déterminés

Sur le rapport du ministre de l’Economie numérique et de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, le Conseil des Ministres du mercredi 2 novembre 2016 a adopté un projet de décret déterminant les modalités de contribution, le taux des contributions et les opérateurs astreints au financement du Fonds d’Accès universel. Dans le cadre de la promotion du service ou de l’accès universel aux télécommunications et aux technologies de l’information et de la communication, l’Agence de Gestion du Fonds d’Accès Universel a été créée en janvier 2016. Le projet de décret est adopté pour fixer les modalités de contribution, le taux et les modes de gestion et pour déterminer les opérateurs et autres fournisseurs de services de télécommunications astreints au financement du Fonds d’Accès Universel, conformément à l’ordonnance du 20 septembre 2011 relative aux télécommunications et aux technologies de l’information et de la communication. Il détermine notamment les taux de contribution, les modes de paiement et de gestion de la part de la redevance de régulation destinée au financement de l’accès ou du service universel.

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Le détail des compétences transférées de l’Etat aux collectivités territoriales en matière de culture fixé

Le Conseil des ministres du mercredi 2 novembre 2016 a adopté un projet de décret fixant le détail des compétences transférées de l’Etat aux collectivités territoriales en matière de culture. La loi du 07 février 2012 modifiée, portant code des collectivités territoriales en République du Mali autorise les organes délibérants des collectivités territoriales à régler par délibérations les affaires de leur ressort territorial en matière de développement économique, social et culturel. Le projet de décret est adopté dans ce cadre et fixe le détail des compétences de la Commune, du Cercle, de la Région et du District de Bamako en matière de culture. Il précise que l’appui conseil des services centraux et déconcentrés du Ministère de la Culture doit apporter aux collectivités territoriales dans le cadre de la mise en œuvre des compétences ainsi transférées. L’effectivité de ces mesures contribue à une meilleure prise en compte des politiques nationales en matière de culture dans les plans de développement des communes, des cercles, des régions et du District de Bamako.

Source : inf@sept

Categories: Afrique

Mali : Au Mali, l’on a atteint le sommet de l’improvisation et du pilotage à vue : « L’Opposition saisira la Cour de Justice de la CEDEAO »

Fri, 04/11/2016 - 09:30
Vu que les populations maliennes ne savent plus où donner la tête, pour diverses raisons, l’opposition républicaine monte au créneau. Elle dénonce la mauvaise gouvernance et fait des propositions de sortie pour sauver la patrie Mali. C’était le jeudi 03 Novembre à la maison de la presse du district de Bamako. Etaient présents, pour la circonstance, les représentants des partis politiques membres de l’opposition. La population vit dans la psychose de l’insécurité, dans l’inquiétude de la partition rampante du territoire national. C’est par ces mots que le président du Parena, Tiébilé Dramé, au nom de l’opposition démocratique et républicaine a débuté sa conférence de presse de ce jeudi 03 Novembre 2016.

L’insécurité, les autorités intérimaires et les élections communales du 20 novembre étaient les points centraux autour desquels les conférenciers ont donné leurs visions. Pour cela, étaient réunis devant la presse, M. Tiébilé DRAME, Président du parti PARENA; M. Souleymane KONE, vice Président du parti FARE-Ankawuli, Professeur Salikou SANOGO, Premier vice-président du parti URD et les membres de certains partis politique de la même obédience.

En prélude à son discours, le président du PARENA dit être surpris de voir le directeur de l’ORTM (M. Siriki N’Fa KONATE) au congrès du parti Rassemblement Pour le Mali (RPM). Pour lui, ce fait dénote la partie pris de l’ORTM sur l’arène politique nationale.

“En ce début de novembre, à l’exception notable de ceux qui nous dirigent et qui sont coupés des dures réalités que vivent les maliens, tout le monde convient que le Mali va mal, très mal, que la situation du pays est de plus en plus intenable, tant les populations souffrent, tant les jeunes ont de plus en plus du mal à trouver un emploi, tant les chefs de ménages triment pour joindre les deux bouts, pour nourrir leurs familles, tant l’insécurité galopante n’épargne aucune région de notre pays. Notre peuple vit dans la psychose de l’insécurité, dans l’inquiétude de la partition rampante du territoire national…  la réconciliation nationale et la réunification du pays sont renvoyées aux calendes grecques”. C’est avec ces mots que M. Tiébilé DRAME plante le décor de la conférence.

LES AUTORITES INTERIMAIRES

Selon les conférenciers, la base sur laquelle se repose la mise en œuvre des autorités intérimaires à savoir  “Entente”, un document signé le 19 juin 2016 par le gouvernement, est une imposture juridique. Le document viole et la loi votée par la représentation nationale le 10 mai 2016 et son décret d’application pris par le Président de la République, le Premier ministre et plusieurs ministres le 18 mai 2016. M. Tiébilé DRAME affirme que, selon des accords secrets, la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) et la Plateforme assureront chacune la présidence de deux régions, le gouvernement désignera le président d’une région.

L’INSECURITE

Sur ce point, M. DRAME a dit que “l’incapacité des autorités à protéger les personnes et leurs biens a atteint un seuil alarmant ces derniers jours. En dépit des assurances trompeuses du gouvernement. La multiplication des attaques armées à Bamako et dans les communes environnantes interpellent le Président de la République et son Gouvernement : Sanankôrôba, Djélibougou, Kalifabougou, siège d’Ecobank au cœur de Bamako, j’en passe. Le calvaire et la psychose que vivent les populations de Bamako et alentours sont le lot quotidien des populations maliennes des régions du nord et du centre. Ceux qui fréquentent les routes des régions de Tombouctou et de Mopti en savent quelques choses”. Il continue son allocution en affirmant qu’à cause de l’insécurité 100 % des écoles étaient fermées dans les villages de : Kareri, Koubaye, Ouro Guiré, Ouro Modi, Sasalbe, Toguéré Coumbé, pendant la dernière année scolaire.

LES COMMUNALES DU 20 NOVEMBRE

Selon le conférencier, la loi électorale du 17 octobre 2016, promulguée par le Président IBK, est une violation flagrante du protocole de la CDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance. Il rappelle l’auditoire de ce que le protocole de la CDEAO stipule la dessus ”Aucune réforme substantielle de la loi électorale ne doit intervenir dans les six (6) mois précédant les élections, sans le consentement d’une large majorité des acteurs politiques”. Alors que la loi communautaire est au-dessus de la loi nationale, termine M. DRAME.  Dans sa conclusion, il affirme que l’improvisation, le pilotage à vue, la politique de l’autruche et la démission des pouvoirs publics sont les marques de fabrique de la gouvernance instaurée depuis trois ans.

Oumar Hamadoun DICKO ajoute qu’en organisant les élections, l’Etat contribue à mettre la population dans l’insécurité totale. Il termine par ces mots “Le pays profond est en train de mourir de l’insécurité, caractérisée par une absence totale de l’Etat.”

Sory Ibrahim TRAORE

Stagiaire

Source : Zénith Balé

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Mali : EDITION 2016 DE LA JOURNEE DE L’INDUSTRIALISATION DE L’AFRIQUE : Deux jours pour inciter davantage les décideurs politiques et les investisseurs potentiels à s’engager pour le développement industriel du Mali

Fri, 04/11/2016 - 09:27
Photo d’illustration Tous les 20 novembre, la communauté internationale et plus particulièrement les pays africains célèbrent la journée de l’industrialisation de l’Afrique.

Une journée pour inciter les pays à s’engager davantage dans le processus industriel, afin de susciter une prise de conscience au niveau mondial et de mobiliser l’appui international en faveur du développement industriel de l’Afrique. Au Mali, pour l’édition 2016, l’évènement se déroulera en deux jours, c’est-à-dire les 19 et 20 novembre prochains au Parc des Expositions de Bamako à travers plusieurs activités. L’annonce a été faite le mardi 1ier novembre 2016 au cours d’une conférence de presse organisée au siège de l’organisation patronale des industriels du Mali (OPI). Dirigée par M. Cyril Achcar, président de l’OPI, la conférence s’est déroulée en présence de M. Sékou Keita, directeur national de l’Industrie du Mali, de Madame Benbaba Jamila, présidente de la Commission nationale d’organisation de la Journée et d’autres responsables industriels maliens.

Faut-il le rappeler, la journée de l’industrialisation de l’Afrique décrétée par la 44ième session de l’Assemblée Générale des Nations Unies permet chaque année d’aborder des problèmes liés au développement industriel durable et d’évaluer les stratégies d’atteinte des objectifs visant à faire des Africains des partenaires égaux dans ce nouveau monde.

L’industrialisation, la solution pour la création d’emplois et l’élimination de la pauvreté

Selon les dernières statistiques de la Banque mondiale, la moitié de la population de l’Afrique dispose de moins d’un dollar par jour pour vivre et 34 des 48 pays les moins avancés se trouvent en Afrique. Pour éliminer cette extrême pauvreté, il faut donner aux pauvres l’accès aux services et les aider à s’aider eux-mêmes. L’éducation, la santé, les moyens de subsistance, la nutrition, l’hygiène et le logement sont autant d’éléments importants pour lutter contre la pauvreté. Toutefois, il existe un autre élément dont on s’est peu préoccupé ces dernières années. Il s’agit du rôle de l’industrialisation dans l’élimination de la pauvreté. L’industrie crée des emplois, accroît les revenus, augmente la valeur des produits agricoles, favorise le progrès technologique, ouvre des perspectives économiques aux femmes et produit des recettes qui permettent aux gouvernements de réduire et d’éliminer la pauvreté.

Au Mali, les plus hautes autorités du pays, avec l’insistance des responsables industriels, surtout l’OPI, semblent depuis quelques années comprendre l’enjeu de l’industrialisation pour la création d’emplois et l’élimination de la pauvreté. C’est pourquoi depuis 4 ans, l’organisation Patronale des Industriels du Mali en partenariat avec le département en charge de l’Industrie commémore la Journée de l’Industrialisation de l’Afrique à travers plusieurs activités. Ne se dérobant pas à la tradition, cette année, l’OPI  célèbrera la Journée de l’Industrialisation de l’Afrique les 19 et 20 novembre 2016 au Parc des Expositions de Bamako.

Selon Madame Benbaba Jamila, présidente de la Commission nationale d’organisation de cette Journée,  durant les deux jours, le Parc d’Exposition de Bamako abritera plusieurs cérémonies dont l’ouverture officielle se fera le samedi 19 novembre  sous la présidence de SEM Ibrahim Boubacar Keita, président de la République. Ensuite  suivront entre autres des activités comme les expositions ventes promotionnelles des produits made in Mali, la diffusion d’un film officiel sur la journée, l’organisation d’espaces de démonstration du système de production dans les industries maliennes. Il importe de souligner que plus d’une centaine d’exposants sont attendus à l’événement. Il y aura également un panel de haut niveau, avec la participation des écoles et des centres de formation technique et professionnelle.

Quant à M. Sékou Keïta, directeur national de l’Industrie du Mali, il  a rassuré les industriels maliens de l’accompagnement de l’Etat en déclarant que «le processus de développement industriel est le plus important et qu’il n’y aura pas de développement socio-économique sans le développement industriel. Nous sommes en train d’y travailler».

Présentation du Tome 2 du Livre blanc de l’industrie

Cette conférence de Presse a été mise à profit pour la présentation du Tome 2 du Livre blanc, édité par l’OPI. Ainsi, selon Cyril Achcar, président de ladite organisation, cette deuxième édition du Livre blanc fait un constat peu reluisant, en cinq points, de l’industrie malienne. D’abord, le taux de croissance annuelle du PIB était de 5% en 2015 alors qu’il faudrait au minimum 7% de croissance inclusive pour stopper l’augmentation de la pauvreté.

Le second point reste le fait que la balance commerciale du Mali soit fortement déficitaire, environ 400 milliards en 2015. Car, l’importation de produits industriels participe grandement à ce déficit et hisse le Mali au premier rang des pays importateurs de l’UEMOA, ce qui est mauvais pour l’économie du Pays.  En troisième point, soulignons que le Mali reste très dépendant des aides extérieures, participant à 40% dans les ressources de l’Etat. Pays enclavé avec une économie essentiellement rurale, le Mali est considéré comme l’un des pays les moins avancés et restant très dépendant des aides extérieures.

Le quatrième point souligné par M. Achcar est le poids de l’industrie manufacturière dans le PIB qui est de 5%, alors qu’il se situe en moyenne à 11% pour l’ensemble de la CEDEAO. Le dernier point énuméré par le patron des industriels maliens est le taux d’utilisation des capacités de production qui est d’environ 33%, 8 heures sur 24 heures. Il indique que  les industries maliennes pourraient donc produire davantage si elles recevaient plus de commandes.

En somme,  ce sont au total 24 mesures réalistes et innovantes qui sont portées dans ce Livre blanc, édition 2, pour faire de l’Industrie malienne, le fer de lance d’un développement économique solide. Car, le développement sans industrialisation est impossible.

Dieudonné Tembely

Source : inf@sept

Categories: Afrique

Mali : INPS : Le DG plus payé que le président de la République

Fri, 04/11/2016 - 09:20
Une véritable menace pour la survie de l’Institut national de prévoyance sociale (Inps), susurre-t-on, dans les couloirs de la grosse machine à sous, qui se porterait mal en ce moment à cause de la gabegie financière de l’actuelle direction, incarnée par l’ancien contrôleur en chef de la Cellule anti-corruption d’Alpha Oumar Konaré, la CASCA : la Cellule d’appui aux structures de contrôle de l’administration, créée par l’ancien président de la République, dans le but d’assainir, du moins de débarrasser l’administration d’Etat des sangsues.

L’homme a quitté la tête de la CASCA en 2007 pour remplacer l’ancien ministre de l’Economie et de finances, Lassine Boiré, lorsque celui-ci faisait valoir ses compétences au sein de l’équipe gouvernementale de Modibo Sidibé, d’abord en sa qualité de ministre délégué au Budget avant de retrouver la plénitude du fauteuil plus tard.

La nomination de ce contrôleur à la tête de l’INPS avait suscité inquiétude et crainte du fait des réputations liées à son ancien poste. Mais, très vite ils ont déchanté. Comme pour dire que la meilleure définition de l’homme, comme disent les philosophes, est situationnelle. Bref, il ne s’agit pas de disserter sur le passé de Bréhima Noumoussa Diallo, mais de son présent.

Malgré le gros salaire brute de 18 millions de Fcfa qu’il se serait injustement attribué, avec probablement la complicité de son Conseil d’administration, incarné aujourd’hui par le secrétaire général de l’Union nationale des travailleurs du Mali (Untm), Yacouba Katilé, l’homme ne cesserait de multiplier de stratagèmes pour se faire encore plus de l’argent. Dans les couloirs de l’INPS même, certains employés qualifient, le salaire du directeur général, celui son adjoint et de son agent comptable, salaires de la honte.

Le premier percevrait un salaire mensuel brut de dix huit millions de francs cfa (18.000 000fcfa), douze millions (12 000 000f cfa) pour le second et dix  millions (10 000 000 fcfa) pour l’Agent comptable. Avec un tel niveau de salaire, le DG de l’INPS serait le directeur le mieux payé des agents émargeant à la Fonction publique malienne. Chacun d’eux dépasserait de loin le président de la République et le Premier ministre, qui perçoivent chacun : moins de 5 millions de Fcfa par mois. Alors que le premier responsable d’un service doit avoir du souci pour son entreprise et tous les actes qu’il pose doivent s’inscrire dans cette logique.

Mais, en dépit de cette rémunération « indécente » l’on ne manque pas stratégie pour s’enrichir davantage.

Selon certaines indiscrétions, émanant de certaines banques de la place, la trésorerie de l’INPS semble être prise dans le tourbillon, rapportent nos sources. Un PDG d’une grande banque de la place aurait confiée à certains hauts responsables tombés en disgrâce, qu’il y a de telle gabegie à l’INPS, qu’ils craignent pour l’avenir de cette structure. Si rien n’est fait d’ici peu, selon nos sources, l’INPS risque de ne pas pouvoir assurer le paiement des pensions un jour. Et, nul n’ignore les conséquences de la faillite d’un système de protection sociale, particulièrement de retraite et pension. Car, comme toute autre structure financière, l’INPS ne peut résister au vol et à la gabegie.

A l’INPS, l’inquiétude se lit sur les visages des agents qui ont souci du devenir de l’entreprise, selon des informations qui nous ont été rapportées. Selon toujours nos sources, la gestion de Bréhima Noumoussa Diallo durant les sept dernières années serait émaillée de détournement en tous genres avec ou sans habillage de forme convenue. L’acceptation de prendre de l’argent régulièrement  avec  ses subordonnées, le portage par les enfants et les épouses de hautes personnalités de la République en poste ou non, érigée en mode de gestion a fait le lit de la corruption de la concussion et autres prévarications, soutiennent nos sources.

Qui craignent non seulement des conséquences de cette perversion sur l’état des finances de l’INPS. Car, certains agents se seraient laissé entrainer par cette forme de raccourci pour se faire pleine les poches sur le dos des usagers. Qui ont même du mal souvent à se faire une carte d’affiliation. Certains usagers peuvent courir derrière le précieux sésame pendant des années sans jamais l’obtenir. Certains confrères de la place ont vécu l’amère expérience. Un confrère nous disait qu’au moment où il établissait sa carte, il rencontré des agents qui courraient derrière la petite carte de sécurité depuis 2011. Impossible de l’obtenir. Idem pour le paiement des allocations familiales ou même les pensions.

Il est vrai que la petite corruption gangrène nos administrations, mais à l’INPS c’est plus stressant, même les anciens au crépuscule de leur vie ne sont pas épargnés. Pour établir leur dossier de retraite c’est la croix et la bannière, témoignent des nouveaux retraités rencontrés sous le grand hangar de l’Agence de la Commune III trois du District, visiblement très éprouvés. Des agents de certaines entreprises sont injustement privés d’allocations familiales de leur famille au motif que leur service employeur n’est pas à jour dans le paiement des cotisations. Quand bien même que l’INPS dispose d’une structure de recouvrement pour les mauvais payeurs. Que font les agents qui relèvent de cette structure de leur journée de travail payée ?

Mais, puisque les patrons prennent de l’argent avec leurs subordonnés, il est évident qu’à leur tour ceux-ci se servent des poches des usagers « généreux » pour rester en poste. Pendant ce temps, le maître des lieux raffine son ingéniosité pour dépouiller plus de frics à la boîte. Sortir le maximum d’argent est son leitmotiv, affirment nos sources. Sinon comment comprendre que l’INPS étant propriétaire de plusieurs immeubles (ex Somiex et ex Vezia) non encore occupés soit locataire de l’immeuble d’un particulier pour plus de huit cent millions par an sans compter les frais d’eau et d’électricité.

N’est-ce pas qu’un bon gestionnaire aurait décidé autrement. Cet acte de Bréhima Noumoussa Diallo est impardonnable dans la mesure où il est ancien contrôleur des finances. A cela s’ajoute aussi la prolifération des cabinets d’étude, dont les factures se bousculent sur les tables des financiers. Si tous ces bureaux devraient payer des commissions et Dieu seul sait ce qui est donné en dessous de table, il y a donc lieu de s’interroger sur la moralité de toutes études. Surtout qu’il est connu des agences ou cellule de lutte contre le blanchiment des capitaux que les études, les marchés d’équipements et les constructions immobilières sont des lieux privilégiés d’enrichissement illicite et de recyclage de l’argent sale.

A suivre

M. A. Diakité

Source : Tjikan

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Mali : MISE EN PLACE DU BUREAU DE L’ASSEMBLEE NATIONALE : Quand la Majorité RPM, APM, ADEMA, écrase l’Opposition VRD et ADP-Maliba-SADI

Fri, 04/11/2016 - 09:20
Photo d’illustration C’est le mardi 1er novembre 2016 que le nouveau bureau de l’Assemblée Nationale a  été mis en place par 119 voix pour, 14 contre et zéro abstention.

Et cela après plusieurs jours de conciliabules, de tractations, de combinaisons, de coups bas sur fond de revanche après le départ du RPM de ses 4 députés. Sans surprise, le géant RPM s’est taillé la part du lion, avec cinq vices présidences, la questure et quatre secrétaires parlementaires.  Le RPM  est suivi de son principal allié, l’APM, avec trois vices présidences, le deuxième questeur et un secrétaire parlementaire.

Le troisième groupe parlementaire de la Majorité qui est l’ADEMA est resté égal à lui-même avec une vice-présidence et deux secrétaires parlementaires. Quant à la VRD, elle s’en sort tant bien que mal, elle aussi, avec une vice-présidence et deux secrétaires parlementaires. Le grand perdant aura été le nouveau groupe parlementaire ADP-Maliba-SADI, qui malgré ses 14 députés sonnés, n’a pas eu de vice-présidence. Il n’aura obtenu dans le bureau que le poste de dixième secrétaire parlementaire. Oumar Mariko et Amadou Thiam semblent avoir payé le prix de leur retrait de la majorité. Le RPM aura réussi à se venger de ses alliés d’hier qui ont regagné l’opposition.

L’Assemblée Nationale du Mali, conformément à son règlement intérieur, a renouvelé son bureau et ses commissions de travail pour l’année parlementaire 2016-2017. Cette élection a donné lieu à beaucoup de combinaisons, de tractations pour avoir plus de voix et une position confortable, soit dans le bureau soit dans les commissions de travail. C’est pourquoi, cette année il y a eu un remue-ménage tant au sein de la Majorité que de l’Opposition. Contre toute attente et pour la deuxième fois dans l’histoire du Mali démocratique, 4 députés du RPM, 4 de l’ADP Maliba et 5 du parti SADI ont quitté la Majorité pour l’Opposition. Ces deux partis ont ainsi créé leur groupe parlementaire dénommé ADP-Maliba-SADI et sont même parvenus à débaucher un député de l’URD, l’honorable Adama Paul Damango député de Bankass.

Quant au groupe parlementaire ADEMA-ASMA-CFP, il a lui aussi connu une scission avec le départ de 4 députés ASMA pour le groupe parlementaire APM. Pour bon nombre d’observateurs, ce chamboulement est loin d’être fait pour le Mali ou pour la promotion de la démocratie ou même de l’Etat de droit, mais semble plutôt être fait pour des intérêts personnels  de ceux-là même qui sont censés défendre le Peuple. A l’Assemblée du Mali, toutes les bagarres entre élus sont d’ordre pécuniaire et de positionnement. La preuve a été donnée par le parti majoritaire, le RPM au sujet de la première vice-présidence entre le sortant Mamadou Tounkara et l’honorable Moussa Tembiné. Ce dernier a fini par atteindre son objectif en devenant le premier vice-président de l’AN. Quant aux démissionnaires que sont l’ADP-Maliba et SADI, comme tout régime fort, « tu es avec moi on est ensemble, tu es contre moi je t’écrase ». Le groupe parlementaire ADP-Maliba-SADI n’a eu qu’un seul poste dans le bureau, le 10ème et le dernier poste de secrétaire parlementaire.

Les quatorze voix qui ont voté contre la liste du nouveau bureau de l’Assemblée sont celles du désormais nouveau  groupe parlementaire de l’opposition. Notre Démocratie est entrain de prendre un coup sérieux à cause du complexe de supériorité du RPM qui a si vite oublié les péripéties qui ont conduit IBK au perchoir en 2002 alors que son parti n’avait pas la majorité absolue. A-t-on oublié que c’est par un compromis qu’il est devenu Président de l’AN ? On se rappelle aussi que sous Alpha Oumar Konaré, l’ADEMA dans sa toute-puissance avec une écrasante majorité à l’AN, avait cédé par élégance démocratique la première vice-présidence à Me. Mountaga Tall du CNID quand le nombre des députés de celui-ci ne l’eût pas donné ce rang.

En somme, la boîte à pandore semble désormais ouverte à l’hémicycle. Avec plus d’une trentaine de députés à l’Opposition il est fort  à parier qu’il y aura cette année des belles empoignades à l’Assemblée Nationale. Gare au membre du gouvernement qui trébucherait à son interpellation.

Youssouf Sissoko

Source : inf@sept

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Mali : Mot de la semaine : Bulldozer

Fri, 04/11/2016 - 09:14
Photo archive Les populations des communes V et VI du District de Bamako ont assisté le mercredi 2 novembre 2016,  avec impuissance et colère, le début de la reprise de l’opération de  libération des voies publiques par les hommes de la Gouverneure Ami Kane.

Alors qu’on croyait les opérations terminées ou tout au moins humanisées, après une première évaluation des précédentes. Mais, c’était sans compter sur  l’engagement du Président IBK à rendre le séjour des hôtes de marque du Sommet Afrique-France, très agréable. Il serait prêt à sacrifier les intérêts de son Peuple pour satisfaire François Hollande et les autres chefs d’Etat participants au Sommet. Sinon, comment pourrait-on continuer une opération qui a fait déjà des milliers de dégâts et  victimes et dont les conséquences sont sans nul doute graves sur la vie des populations de Bamako et environs.

Le gouvernement s’est-il donné la peine de comparer les retombées du sommet sur l’amélioration des conditions de vie des maliens à la perte d’emplois des milliers de chefs de famille ? La croissance d’un pays ne  passe-t-elle pas par la création d’emplois et par le développement humain durable ?  Aujourd’hui, nul n’a besoin d’être expert en économie pour réaliser combien de fois l’opération Bulldozer de la Gouverneure Ami Kane a coûté aux citoyens maliens évoluant dans l’informel. Des milliers de jeunes, des moins jeunes et des vieux ont tout perdu dans cette opération de déguerpissement dont les conséquences immédiates ont amplifié l’insécurité ambiante, le banditisme à outrance, le braquage en plein midi  et le chômage endémique. Ces citoyens déguerpis pourraient être tentés par les fléaux que nous combattons dont le terrorisme, l’immigration clandestine et le banditisme transfrontalier.

Pour rappel, nombreux étaient  les citoyens maliens  qui ont voté pour IBK sur la base de ses promesses de campagne comme « le Mali d’abord », « Pour l’Honneur du Mali » et « Pour le Bonheur des maliens ». Mais selon ses détracteurs, le Mali d’abord est devenu ma Famille d’abord, l’honneur du Mali est devenu le malheur du Mali avec la perte de souveraineté sur certaines parties du territoire national après son accession à la magistrature suprême et enfin le Bonheur tant espéré est devenu de l’utopie et de la désillusion.

En trois ans de gouvernance d’IBK, le Mali aura perdu à la fois l’estime de ses voisins et la crédibilité de la communauté internationale dont le pays naguère jouissait auprès des Institutions internationales. Sur le plan national,  nombreux sont aujourd’hui ceux qui se sentent trahis, floués par le président IBK, à commencer par  ces milliers de  jeunes diplômés à qui il a promis 200 000 emplois pour en détruire le double seulement au bout  de trois années de gestion. L’opération Bulldozer de la Gouverneure censée donner un nouveau visage à la ville de Bamako, devait être précédée d’une autre opération celle du recensement, du recasement des futurs déguerpis. Mais, sans cette opération, la Gouverneure, sur instruction du Gouvernement, s’est lancée dans cette campagne de démolition systématique de tous les kiosques sur la voie publique. Les avis restent très mitigés.

Youssouf Sissoko

Source : inf@sept

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Mali : Iyad Ag Ghaly (ancardine) souhaiterait un cessez le feu

Sun, 30/10/2016 - 22:59
C’est une lettre qui a été adressée en arabe au président du Haut conseil islamique du Mali, l’imam #MahmoudDicko, le mardi 27 septembre 2016, soit le 25 décembre 1437 du mois islamique.

Elle est signée du chef d’Ançar Eddine, #Iyad_Ag_Ghaly. Nous avons pu nous procurer une copie pour la traduire pour vous.

« A son Excellence le président du Haut conseil islamique. Le peuple #malien respectueux vous salue, bénédiction et paix soit sur vous. Objet : information ».

A son Excellence Mahmoud Dicko, #Ançar_Eddine explique : « Nous acceptons le cessez-le-feu que vous nous avez demandé, ce qui entrainera l’arrêt des attaques armées sur toute l’étendue du territoire et surtout au #Nord_du_pays. Excellence, l’application de ce cessez-le-feu avec bonne foi permettra d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens ; favoriser la #cohésion sociale, gage de la paix et de la stabilité. Excellence, ce cessez-le-feu tant attendu nous a été sollicité par votre auguste personne à plusieurs reprises sans succès. Par cette lettre, nous vous informons que nous acceptons votre demande et réitérons notre #confiance et vous responsabilisons pour le suivi de l’application de ce cessez-le-feu .

Par ailleurs Excellence, nous rejetons toute personne qui rejette la #charia. Nous avons bon espoir avec tous nos frères #musulmans du Mali que nous allons tous saisir cette opportunité historique pour améliorer la situation dans laquelle notre pays se trouve. Excellence#Imam_Mahmoud_Dicko, nous, #AnçarEddine, reconnaissons l’intégrité territoriale du Mali, vous lançons un appel fervent à inviter les Maliens à croire en notre religion et à l’être fier .

 

Excellence, nous rejoignons nos frères maliens dans le cadre de la construction d’un Mali digne et#prospère. Nous sommes prêts sous votre égide à aider nos frères musulmans comme l’indiquent les saintes écritures. Enfin Excellence, sans aucun doute les musulmans doivent guider le #pays et réunir les horizons dans le sens de l’unicité de Dieu. Signé : Ançar Eddine et ses alliés ».

la rédaction

(c) maliactu.net

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